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jeudi, 12 juin 2025

Violences après violences, émeutes après émeutes : toujours les mêmes modes opératoires, toujours les mêmes profils

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Synthèse nationale

Manifestement, la mémoire fait défaut aux journalistes et commentateurs qui interviennent sur les ondes. À l’issue des violences qui ont accompagné la victoire du PSG, les 31 mai et 1er juin derniers, aucun n’a mentionné le rapport fait en juillet 2024 par l’inspection générale de l’administration (IGA) et l’inspection générale de la justice (IGJ), après les scènes de guérilla urbaine du mois de juin 2024 (dont le prétexte fut la mort d’un jeune voyou à Nanterre). Pourtant, ce qui est dit dans ce travail peut être repris pour commenter n’importe quel autre "événement" de même nature. En effet, émeute après émeute, les profils, les motivations, les cibles et les modes opératoires demeurent les mêmes, comme on peut facilement le voir sur les nombreuses images tournées… par les émeutiers eux-mêmes !

Le rapport rendu le 25 août 2024 souligne d’abord la volonté des excités « de porter atteinte à tout ce qui représente l’autorité publique », tout en évoquant leur modus operandi : « Tirs d’engins pyrotechniques, jets de projectiles incendiaires contre les forces de sécurité et des bâtiments, incendies volontaires de mobiliers urbains, véhicules et immeubles, tags hostiles aux forces de l’ordre, intrusions avec violence dans des locaux publics, pratiqués isolément ou en groupes constitués, (…) vols après effractions de magasins (alimentation, vêtements, bureaux de tabac, bijouteries…) commis en réunion ». 

Il dénonce ensuite « des délinquants (…) entretenant un rapport décomplexé à la violence, en manque d’ancrage citoyen » et pour la plupart « sous influence de messages audiovisuels et musicaux vantant les trafics de stupéfiants, banalisant la violence et très hostiles aux forces de sécurité intérieure ». Le plus souvent, il s’agit d’hommes âgés en moyenne de 23 ans, de nationalité française, mais en « grande majorité » issus « de l’immigration (2e et 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ». La plupart des émeutiers sont donc des célibataires sans enfant, vivant chez leurs parents, lycéens ou étudiants, inactifs ou chômeurs ; ils sont aussi sans antécédents judiciaires. Quant aux « nombreux mineurs impliqués, (la plupart sont) sans aucun lien avec les services sociaux et (sont) inconnus des travailleurs sociaux implantés dans les quartiers ». 

Enfin, pour ce qui est de leurs motivations, le rapport met l’accent (à partir des déclarations des individus mis en cause) sur « l’opportunisme, l’influence du groupe, la curiosité, la recherche d’adrénaline » ; à quoi on pourrait ajouter la bêtise, l’insensibilité, la détestation du pays d’accueil ou le mépris qu’il leur inspire, voire la catharsis, puisque le texte parle d’« un gigantesque défouloir  dans lequel se confronter aux forces de l’ordre (se voulait) festif » !

Pour conclure, on peut dire qu’il s’agit à chaque fois de sarabandes infernales menées non par des "barbares", mais par des "sauvages", au sens du dictionnaire : qui n’est pas domestiqué ; qui croît naturellement sans être cultivé ; inculte ; qui se fait spontanément ; brutal, féroce ; qui vit en dehors de la civilisation.

Bref, ce sont des individus laissés en friche. Ils grandissent ensemble, se coupent très tôt des adultes, s’abrutissent sur les réseaux sociaux, déteignent les uns sur les autres et se corrompent mutuelle-ment. Sans véritable éducation, morale, repères et connaissances, ils sont capables de tout et dénués d’empathie. L’autorité, la discipline, les contraintes, les rebutent. Globalement, ils ne savent rien, ne comprennent rien, ou pas grand-chose, sont incapables de fournir des effort soutenus, continus, mais ont une haute opinion d’eux-mêmes. Leur bêtise est du genre qui s’affiche. Nombrilistes et matérialistes, ils ont le culte de l’apparence, du muscle, des marques, du bling-bling ; aussi recherchent-ils l’argent facile…

Ils sont les produits de l’immigration, mais aussi de l’aveuglement et des erreurs de nos gouvernants, de l’idéologie dominante, de notre Éducation nationale, de notre société. Ils sont un fardeau et une plaie que nos élites ont fabriqués de toute pièce !     

14:03 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les juges-Calimero face aux critiques légitimes

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Michel Geoffroy, Polémia, cliquez ici

Depuis quelque temps, des juges entonnent la complainte de Calimero, le célèbre poussin noir malchanceux : « C’est vraiment pas zuste. » Car on les accuserait à tort de laxisme, de partialité, d’obscurité et de lenteur, de prendre la place des gouvernants ou des législateurs. Non, ce n’est vraiment pas zuste, disent en chœur les nouveaux Calimero en manteau d’hermine ; car, eux, ils ont conscience de remplir au contraire parfaitement leur fonction de gardien du Système. Cruel malentendu !

Non, les juges ne sont pas toujours laxistes

Non, ce n’est pas zuste d’accuser les juges de laxisme.
Ainsi ils ont parfaitement réussi à saboter, en liaison avec les médias, la candidature de François Fillon à la présidentielle de 2017, ouvrant la voie à l’élection du candidat du Système : Emmanuel Macron.

En 2025, ils ont de même interdit à Marine Le Pen de se présenter à l’élection de 2027 et l’ont démise de ses mandats, réduisant au silence onze millions d’électeurs. Tout comme leurs collègues roumains ont empêché la victoire du candidat populiste Călin Georgescu.

Preuve que notre justice n’est pas laxiste, contrairement à ce qu’affirment les méchants d’extrême drouatte.

Et d’ailleurs nos juges soutiennent toutes les mesures répressives ou privatives de liberté que prend le pouvoir.

Donc, si la droite extrême les accuse, c’est qu’ils ont bien mérité de l’extrême centre.

Non, les juges sont capables de sévérité

Les Gilets jaunes peuvent aussi en témoigner : les juges et les policiers ont frappé durement ceux qui ont fait si peur à Emmanuel Macron.

Là, pas question de bavures policières, de sursis, de stages de citoyenneté, de relaxe ou de petites admonestations comme pour n’importe quelle racaille de banlieue ; mais des vraies punitions : 10 000 gardes à vue, 3 200 condamnations dont 2 282 peines de prison ferme ou avec sursis, 403 mandats de dépôt . Comme l’écrivait alors Le Monde du 8 novembre 2019, il s’agissait d’une « réponse pénale sans précédent » qui a d’ailleurs parfaitement atteint son objectif : briser ce mouvement populaire.

De même, nos juges font preuve d’une belle fermeté vis-à-vis des crimes par la pensée, tout comme lorsque les juges britanniques envoient en prison des mères de famille qui ont l’audace de se plaindre de l’immigration sur Internet.

Et, grâce à l’extension de la jurisprudence Dieudonné du Conseil d’État du 9 janvier 2014, on peut même aujourd’hui interdire préventivement un rassemblement sous prétexte qu’il pourrait donner lieu à des propos punis par la loi.

Oui, les juges pourchassent les délinquants

Ce n’est pas zuste, non plus, d’affirmer que la justice serait trop bonne pour les délinquants.

Car les juges savent, eux, reconnaître les vrais délinquants de notre temps : les chefs d’entreprise, les phobes en tous genres, l’extrême droite, les identitaires et tous ceux qui s’obstinent bêtement à ne pas voir que l’immigration est une chance, que l’homme est responsable du changement climatique, qu’il est une femme comme un autre, ou que les vaccins ARN messager sont bons pour la santé : bref tous ceux qui véhiculent des discours de haine, notamment sur les réseaux sociaux qui, comme chacun le sait, sont un haut lieu de la délinquance dans notre pays.

Non, ce n’est pas zuste, car en la matière les juges ne font qu’appliquer le manifeste rédigé en 1974 par Oswald Baudot, membre du Syndicat de la magistrature, qu’on leur a appris.

« Soyez partiaux, écrivait-il. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté. […] Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurances de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. ». Un texte qu’il faut compléter de nos jours par la préférence à donner aux justiciables issus de l’immigration, des black blocks ou des groupuscules écolos…

Non, la justice n’est pas lente

Ce n’est pas zuste non plus de pointer la lenteur de la justice.

Car elle sait aller vite.

Certes pas pour trouver l’auteur du coup de couteau mortel de Romans-sur-Isère, pour poursuivre l’auteur du tir qui a éborgné Fiorina Lignier ou pour instruire la plainte déposée contre Emmanuel Macron à propos de l’affaire Alstom par Olivier Marleix et Anticor.
Non, mais quand c’est vraiment sérieux, les robins vont vite : l’affaire Fillon fut bouclée le temps d’une campagne électorale, et pour le menu fretin populiste c’est la plupart du temps, sur-le-champ, en comparution immédiate ou en référé-liberté.

Non, les juges ne gouvernent pas : ce sont les politiques qui abdiquent

Non, ce n’est pas zuste aussi d’accuser les juges de gouverner ou de prendre la place de nos élus.

Ce n’est pas leur faute si les politiques ont préféré commode de tout abdiquer au profit du « machin » bruxellois, notamment les migrations, la monnaie, le commerce international, les réformes et bientôt sans doute la défense. Le tout avec l’assentiment de la majorité des électeurs, lobotomisées par la propagande.

Et cela afin de pouvoir se préoccuper des questions vraiment importantes comme on le voit tous les jours : constitutionnaliser l’avortement, conférer le grade de général au capitaine Dreyfus ou enquêter sur les médias du groupe Bolloré.

Ce n’est donc pas zuste d’accuser les juges si nos politiciens n’ont plus le courage d’affronter le monde réel pour faire prévaloir l’intérêt national, y compris contre le légalisme obtus de certains juges « européens » ou français.

Grâce aux juges nous mourrons en bonne santé

Bref, ce n’est pas zuste de blâmer les juges à tout propos. Car ils jugent en notre nom, pour notre bien.

Grâce aux juges, on nous égorgera ou on nous violera au nom du vivre-ensemble.

Grâce aux juges, nous serons remplacés au nom de la lutte contre les discriminations et l’islamophobie.

Grâce aux juges, nous serons esclaves au nom des valeurs de l’Union européenne.

Grâce aux juges, nous mourrons donc en bonne santé… idéologique. On a théorisé cela chez nous sous le vocable d’ordre public immatériel : immatériel c’est-à-dire idéologique.

Alors, avec Calimero, disons merci à nos juges !

13:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Boomers, couteaux et réseaux : la farce tragique d’une élite déconnectée

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Le drame de Nogent, où une surveillante a été poignardée à mort par un collégien, aurait pu être l’occasion d’un sursaut national. Mais non. Que nous propose l’establishment ? François Bayrou, ce vieux centriste en costume de flanelle, veut interdire la vente de couteaux aux mineurs. Pourquoi pas les fourchettes tant qu’on y est ? Des portiques de sécurité à l’entrée des collèges ? Le rêve humide des technocrates : transformer les écoles en aéroports sans jamais se demander « qui » il faut empêcher d’y entrer.

Emmanuel Macron, de son côté, nous gratifie de sa trouvaille géniale : interdire les réseaux sociaux avant 15 ans. Comme si TikTok poignardait des surveillants dans les couloirs des collèges. Comme si le problème était le contenu et non ceux qui le consomment. Et certains médias dégainent leur vieux disque rayé : les jeux vidéo. Le coupable parfait depuis des décennies. Tout cela suinte le boomerisme, l’aveuglement confortable de ceux qui refusent de voir ce que le peuple vit.

La vérité est brutale : on récolte ce que l’on a semé. L’effondrement de l’autorité, l’idéologie de l’excuse, le refus obstiné de nommer les coupables. Il ne suffit plus de pleurnicher. Il faut un retour de l’ordre réel : maisons de correction pour les mineurs délinquants et les mêmes peines que les adultes pour les mineurs criminels. Assez de cette indulgence délirante qui transforme les gamins ensauvagés en victimes du Système.

Et surtout, il est temps d’en finir avec le mensonge du « vivre-ensemble ». Une remigration massive des populations inassimilables est désormais une condition de survie pour la France. L’insécurité chronique n’est pas un phénomène naturel. Elle a des causes. Et elle a des visages.

Quant à Quentin, le meurtrier de Mélanie, ce psychopathe devrait être définitivement écarté de notre société, même s'il n'a que 14 ans. Pas question de « réinsérer » un tel monstre, ni demain ni après-demain.

13:44 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |