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samedi, 11 avril 2015

Un numéro hors-série de Présent consacré à l'islam :

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Présent cliquez ici

21:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tous le dimanche 26 avril à Lille à la 3e Journée régionale de Synthèse nationale

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Bretons contre la drogue : samedi 25 avril à Vannes

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12:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfi dédicacera ses deux derniers livres ce samedi 11 avril à la Librairie Facta

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Librairie Facta cliquez ici

12:00 Publié dans Livres, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour l'amitié franco-italienne et le soutien à la Casapound

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11:55 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La mairie de Béziers dénonce la fermeture injustifiée des Galleries Lafayette

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Robert Ménard, maire de Béziers, a entrepris une campagne d'affichage dans sa ville pour dénoncer l'attitude de Ginette Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette, dont le magasin va fermer dans la cité bitteroise. « Cette femme possède deux milliards d'euros mais elle en veut encore plus! », « 2015: elle ferme son magasin de Béziers... 2016: elle en ouvre un au Qatar », « Galeries Lafayette : Le fric vite plus fort », sont écrits sur les 130 affiches placardées partout en ville, autour d'un portrait peu flatteur de Ginette Moulin.

Les magasins de Thiais - 127 salariés et 80 démonstrateurs (personnels employés par des marques) - et Béziers - 50 salariés et 30 à 40 démonstrateurs - sont condamnés à fermer à la fin 2015. Celui de Lille - 151 salariés et environ 70 démonstrateurs, selon la CGT - est en suspens.

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Journal du chaos

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Affaire Le Pen contre Le Pen : Rivarol s'explique

11:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Gauche et ses couards !

P1020933.JPGLa chronique de Philippe Randa

Cette fois, il va être difficile à la Gauche de dénoncer la droite dite extrême après le suicide de Jean Germain, sénateur  socialiste et ex-Maire de Tours… Les accusations ne proviennent pas comme pour Roger Salengro en 1936 d’une campagne de presse – celle de L’Action française, relayée ensuite par Candide – qui cloua au pilori ce ministre du Front populaire pour avoir été un déserteur durant la Grande Guerre.

C’est en effet la Justice de la République qui comptait réclamer sous peu des comptes à Jean Germain pour « complicité dans l’organisation de simulacres de mariage »…

Politiciens et journalistes se contentent de jouer sur le registre de l’émotionnel pour les premiers, de la défense du droit à l’information pour les seconds, alors qu’une évidence interpelle plus probablement le citoyen-électeur, celui qui se réfugie dans l’abstention tout autant que celui qui se détourne désormais de l’UMPS : qui peut croire qu’un innocent se suicide – quelle que soit l’accusation – alors qu’il allait avoir la possibilité de se défendre pour obtenir (peut-être) de la Justice qu’elle lave son honneur ?

Jean Germain, par peur d’affronter la Justice, laissera donc le souvenir d’un élu corrompu dans le souvenir de ses contemporains d’abord ; dans la petite histoire de la République ensuite.

Et supportera désormais pour toujours la même tunique de Nessus de couardise que Roger Salengro.

02:18 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 10 mai : défilé de Civitas pour Jeanne d'Arc

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02:09 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 10 avril 2015

Ce vendredi soir, sur Méridien zéro

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12:58 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 9 mai, à Paris :

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02:21 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert Spieler - Rivarol n°3182 - 2 avril 2015

 

LA “SAGA DES RÉPARATIONS”

 

Les lecteurs du récent numéro de RIVAROL ont lu l’interview d’Anne Kling concernant son dernier (et remarquable) livre, « Shoah (indispensable de le lire !) : La saga des réparations ». Il s’agit des réparations que les organisations juives n’ont cessé d’exiger de toutes les nations européennes, complices, comme on le sait, de la shoah. On se rappelle notamment du racket dont la SNCF fut récemment l’objet : elle était coupable d’avoir transporté des déportés dans ses trains, et dut lourdement cracher au bassinet, faute de quoi les organisations juives l’empêcheraient de décrocher tout contrat aux Etats-Unis. Les réparations ainsi obtenues, multipliées, démultipliées, surmultipliées à l’infini ont fini par donner des idées à certains. Plus de huit cents cheminots de nationalité ou d’origine marocaine demandent “réparation” à la Société nationale des chemins de fer (SNCF) pour discrimination durant leur carrière. L’affaire est jugée depuis le lundi 23 mars aux prud’hommes de Paris. La plupart des plaignants ont été recrutés au Maroc au début des années 1970 par la SNCF. Embauchés comme contractuels, avec un contrat de droit privé, ils ne relèvent pas du statut particulier des cheminots. Qu’à cela ne tienne. Le statut de cheminot était réservé aux détenteurs de la nationalité française (aujourd’hui ouvert aux ressortissants européens), pourquoi les ressortissants marocains, européens de souche comme on le sait, n’en bénéficieraient-ils pas ?

 

HITLER TOUJOURS VIVANT ?

 

Le site du quotidien Le Monde nous fait connaître une grandiose nouvelle. Des archéologues argentins affirment avoir découvert un repaire nazi dans la jungle. On savait que Hitler ne serait pas mort, mais qu’à la fin de la guerre, il se serait réfugié au lac Titicaca et qu’il préparerait son retour, style Bonaparte, retour de l’île d’Elbe, Waterloo en moins. Mais voici que des archéologues argentins pensent avoir découvert un repaire nazi secret dans la forêt du nord du pays, à la frontière du Paraguay. Il s’agit de trois structures de pierres maçonnées, à demi effondrées et rongées par la végétation. Ils y ont trouvé des pièces de monnaie allemandes des années 1940, de la porcelaine et des inscriptions nazies. Tout ceci dans un lieu éloigné de toute civilisation et tout à fait inaccessible à l’époque. Un lieu qui est de surcroît situé à dix kilomètres du Paraguay, dont on a connu l’appétence pour le nazisme. Les archéologues, complotistes en diable, expliquent : « Apparemment, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont développé un projet secret : construire des abris pour des dignitaires du régime en cas de défaite, sur des sites inaccessibles : au milieu du désert, dans les montagnes, sur une falaise ou au milieu de la jungle, comme ici ». Mais, explique le site du Monde, cette cache n’aurait finalement pas été utilisée, puisque nombre de dirigeants nazis seront ouvertement accueillis en Argentine après la chute du régime, et autorisés à y vivre sans se cacher. Et de citer Klaus Barbie (chef de la Gestapo à Lyon), Walter Kustchmann (un des chefs de la Gestapo en Pologne), Ante Pavelic (chef du régime oustachi en Croatie) ou encore Eduard Roschmann (« le Boucher de Riga »). Quant au docteur Mengele, il séjourna longuement et paisiblement en Argentine sous sa véritable identité avant de se réfugier au Paraguay en 1960, après l’enlèvement d’Adolf Eichmann par un commando israélien dans la banlieue de Buenos Aires. Au fait, sans doute avez-vous déjà vu, en France et surtout en Allemagne, des panneaux “Mengele” surmontant des concessions de machines agricoles. Il s’agit en fait d’une société appartenant à la famille de Mengele qui lui apporta son discret soutien financier, jusqu’au bout, dans son périple.

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VOTEZ FN, VOUS SEREZ PAYÉ !

 

Un site, lancé récemment, propose de rémunérer les électeurs qui peuvent apporter la preuve qu’ils ont voté FN au premier tour des élections départementales. En échange d’une photo prise dans l’isoloir et montrant leur bulletin de vote pour le parti de Marine Le Pen, il leur est en effet promis la somme de 5 euros créditée sur leur compte PayPal. Les fonds proviendraient d’un groupement d’investisseurs privés. Il s’agit évidemment d’un canular que n’apprécie absolument pas Marine Le Pen qui envisage de porter plainte. Le Belge de 24 ans (méfions-nous des Belges, on ne le dira jamais assez) à l’origine de ce site a expliqué que son initiative n’avait aucun lien avec le FN et que son objectif était d’“emmerder” le parti d’extrême droite.

 

DES CANDIDATS “RACISTES ET FASCISTES” À CALAIS

 

Le Parti de la France de Carl Lang présentait des candidats dans le canton de Calais 2, ce qui, a priori, est son droit. Ils ont obtenu le score tout à fait honorable de 3,3 %. Le candidat du Front National, Rudy Vercucque, présent au second tour face aux socialistes, a cru intelligent de déplorer dans la presse locale le score « trop élevé » du Parti de la France et de « ses candidats racistes et fascistes ». Par conséquent, le Parti de la France n’a donné aucune consigne de vote pour le second tour.

 

MANUEL VALLS, UN “MUSSOLINI MOITIÉ TRISOMIQUE” ?

 

Dieudonné était poursuivi en justice pour injure à l’encontre du Premier ministre Manuel Valls, qu’il avait qualifié de « Mussolini moitié trisomique ». Le tribunal correctionnel de Paris vient de le relaxer, considérant que les propos « s’inscrivent dans le cadre d’une polémique politique ». Dieudo avait, dans une vidéo, qualifié celui qui était alors ministre de l’Intérieur de “brêle”, et de « petit soldat israélien veule et docile ». Une fois n’est pas coutume, félicitons les juges qui ont ajouté : « Que l’on apprécie ou non le ton de l’auteur, son propos est l’expression d’une opinion politique, visant un personnage public, dont les choix amènent tant à solliciter les suffrages qu’à se soumettre à la critique ». Las, une hirondelle ne fait pas le printemps et l’on ne saurait d’une manière générale « faire confiance à la justice de notre pays ».

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

02:17 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE PEN A DIT LA VERITE, IL DOIT ETRE EXECUTE !

SAM_0153.JPGPieter Kerstens

Parce que le président-fondateur du Front National répète inlassablement des détails irréfutables  et avérés de l’Histoire, mais à l’encontre de la Pensée Unique et du Politiquement Correct, outre ses analyses critiques et dérangeantes.

Car les crimes contre l’Humanité et les génocides ne sont pas des cas particuliers ni un monopole du IIIème Reich. Bien avant, à la fin du XIXe siècle, les anglais ont initié des camps de concentration en Afrique du Sud pour y emprisonner les femmes, les enfants et les parents des Boers, afin de contraindre ceux-ci à se rendre et à déposer les armes.

Le 24 avril 1915 les Turcs avaient déclenché le génocide des arméniens, aussi horrible que la découverte 30 ans plus tard des camps de la mort en Allemagne. Après la seconde guerre mondiale les démocrasseux ont constitué l’ONU pour en finir avec les massacres sur la planète. Peine perdue.

En 1975, le 17 avril (coïncidence : le même jour où le sort de Jean-Marie Le Pen sera évoqué au Bureau Politique du FN), les Khmers Rouges défilaient à Phnom-Penh, ayant chassé le maréchal Lon Nol, dans un concert de louanges et encensés par les socialo-écolo-marxistes européens. Bilan ? L’extermination de 25% de la population du Kampuchéa Démocratique ! Silence dans les rangs….

Plus près de nous, en avril 1994, le génocide rwandais a conduit le pays des mille collines dans un bain de sang imaginé, planifié et organisé par un machiavel  africain toujours au pouvoir et protégé par les anglo-américains.

Ceci en ce qui concerne certains « détails » de l’Histoire qui dérangent encore les laquais du Nouvel Ordre Mondial, détails parmi tant d’autres au XXème siècle, comme les dizaines de millions de zeks disparus dans le Goulag d’U.R.S.S. ou les dizaines de millions de victimes des laogaïs chinois depuis 1950. R.I.P.

On peut tout de même s’interroger quant à cet acharnement contre Jean-Marie Le Pen, lorsqu’il exprime son point de vue au micro de RMC et lors une interview dans « Rivarol », en répondant aux questions posées. Il y a quelques semaines tout l’Hexagone avait défilé contre le terrorisme et pour défendre la liberté d’expression, sous le slogan « Je suis Charlie » ! Une liberté d’expression à géométrie variable ? Va-t-on bientôt devoir passer un examen pour avoir le droit de penser ? De s’exprimer ? De se réunir ? D’écrire en toute liberté ? Au nom de la Pensée Unique ?

Nous sommes nombreux à avoir subi les foudres de la Justice et les ciseaux d’Anastasie, parce que nous savions pertinemment que l’Histoire est écrite par les vainqueurs et que les libertés sont jugulées par ceux qui gouvernent.

Non seulement les hyènes de la secte politico-médiatique harcèlent leur proie, mais on entend aussi les petits roquets prétendus « patriotes » réclamer la tête du trublion. C’est mal connaître J-M Le Pen. Jamais il ne fera repentance ni un mea-culpa ou encore son autocritique. On ne le verra pas la corde au cou supplier le pardon des offenses devant les micros ou les caméras. La meute l’entoure, mais il fait face : debout !

Aujourd’hui : « JE SUIS JEAN-MARIE » !

02:12 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 09 avril 2015

Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique

bruno-gollnisch-discours-villepreux-1024x682.jpgUn communiqué de

Bruno Gollnisch :

Attaché comme je l’ai toujours prouvé à l’unité de notre mouvement, je ne souhaite pas participer à des polémiques sur des sujets qui sèment la division, dont la plupart des commentateurs n’ont au mieux qu’une connaissance livresque, et dont la discussion est de surcroît judiciairement interdite par l’effet pervers de législations liberticides.

L’actualité politique, économique, sociale ou « sociétale» fournit un nombre plus important de sujets en phase avec les préoccupations de nos compatriotes, et en lien avec le mandat parlementaire que j’exerce.

Le respect de la discipline de notre mouvement, la légitime et fructueuse direction de sa présidente, l’accueil de personnalités de qualité venant d’autres horizons doctrinaux me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d’expression de Jean-Marie Le Pen, à qui nous devons l’existence même du Front National et sa progression au milieu de tant d’épreuves passées.

Il n’y a aucune raison de sacrifier quelque composante de notre mouvement que ce soit en raison d’une diabolisation artificiellement entretenue, ni de maintenir un climat de tension que chercheraient à nous imposer nos adversaires, responsables du terrifiant déclin de notre pays.

Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique, avec tous les patriotes sincères, qui, dans leurs différences, voire leurs oppositions passées, sont les bienvenus sur ce qui nous unit : la défense de la France et des Français d’abord.

11:22 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Bruno Mégret publié dans Le Point

Bruno Mégret.jpgSource Le Point.fr

Lors du premier contact téléphonique, Bruno Mégret hésite. Pourquoi commenterait-il la vie politique puisqu'il s'en est retiré depuis déjà sept ans ? Il demande 24 heures pour apporter une réponse définitive, mais ne peut s'empêcher de commencer à analyser la progression du FN avant de raccrocher. Rendez-vous est finalement donné dans un café du 7e arrondissement où le retraité a ses habitudes. Il arrive avec une minute de retard, habillé de son traditionnel costume-cravate. L'ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen est détendu. Il rit souvent et prend son temps pour répondre à nos questions...

Comment analysez-vous la progression électorale du Front national depuis que Marine Le Pen a pris les commandes ?

Marine Le Pen a mis en œuvre une partie de la stratégie qui était la mienne. Elle a mené une action efficace de dédiabolisation comme celle que je souhaitais conduire et qui m'avait amené à entrer en conflit avec son père, conflit qui a provoqué la scission entre les partisans de Jean-Marie Le Pen et les miens en 1999. À l’époque, je voulais déjà en finir avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser.

Elle a aussi, comme je l’avais fait, engagé une stratégie d'enracinement territorial pour disposer partout en France d'élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours. Enfin, elle affiche l’objectif clair d’arriver au pouvoir. La politique en effet n'est pas faite pour témoigner. Elle n’a de sens que dans l’exercice du pouvoir pour servir un idéal au bénéfice de nos compatriotes et de notre nation.

De ce point de vue, les résultats de Marine Le Pen sont au rendez-vous.

Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle réussi à mettre cette stratégie en place alors que vous avez échoué ?

Elle a pu le faire parce qu’elle est la fille de son père. Le Pen a toléré de sa part ce qu'il refusait obstinément lorsque cela venait de moi.

Elle s’appuie aujourd’hui sur les anciens cadres du MNR comme Nicolas Bay, ou Steeve Briois. Vous ne considérez pas ça comme une trahison de leur part ?

Maintenant que je suis en retrait de la politique, je ne vais pas reprocher à d'autres de continuer là où ils pensent pouvoir être utiles.

Que manque-t-il au FN pour arriver au pouvoir ?

Ce qui crée la dynamique électorale du Front aujourd'hui, c'est la dédiabolisation assortie paradoxalement d’une très forte image anti-système héritée de son passé, mais c’est aussi et surtout l'aggravation du sort des Français et le rejet de la classe politique. De ces quatre facteurs, seule la dédiabolisation résulte d’une action volontariste du parti. Pour arriver au pouvoir, tout reste donc à faire. Le défi principal que le FN doit relever est celui de la crédibilité. Car les électeurs qui votent FN le font par exaspération et par colère et non par adhésion à son programme. Celui-ci, notamment sur la question économique, manque en effet de réalisme. Il est absurde de vouloir se mettre à la remorque de la gauche sur les retraites, sur les 35 heures et sur toute une série de dispositions dont on mesure aujourd'hui combien elles sont pénalisantes pour l'économie française.

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Ce jeudi soir, vous pourrez suivre en direct la conférence parisienne de Gabriele Adinolfi sur votre ordinateur...

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Jeudi 9 avril à 19 h 30, Gabriele Adinolfi présentera son nouveau livre «L’Europe» cliquez là en avant première au Crabe Tambour à Paris.

Pour ceux qui ne sont pas franciliens, il est possible de suivre la conférence en streaming où que vous soyez. De votre ordinateur ou de votre i-phone vous pouvez vous connecter et également poser des questions en direct en msg. Il suffit de linker jeudi 9 (pas avant 19 h 30) sur cliquez ici et de vous inscrire, vous serez connecté immédiatement.

Jeudi 16 avril, François Foucart aux Ronchons

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mercredi, 08 avril 2015

Pour information :

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DEUX FOIS PLUS DE MOSQUEES ?

Guy Rouvrais Présent cliquez ici

Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !

Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »

Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.

D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »

Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.

Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !

Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »

Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.

D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »

Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.

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mardi, 07 avril 2015

Le nouveau numéro de la revue Terre et peuple

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Numéro 63 - 7,00 € - cliquez ici

LENDEMAIN D'ELECTIONS

Pierre Vial

Terre et Peuple, mouvement d’action culturelle identitaire, ne peut et ne doit se désintéresser du terrain politique, qui est un domaine d’intervention parmi d’autres. C’est pourquoi, sans en faire une priorité, nous avons toujours répondu positivement à nos camarades qui nous demandaient s’ils pouvaient se positionner politiquement. Il est donc naturel de donner notre point de vue à l’issue des élections départementales.

Au-delà des affirmations par lesquelles les media aux ordres du Système essayent de se rassurer, selon la bonne vieille méthode du docteur Coué, certains constats s’imposent, si l’on veut bien regarder les réalités en face.

1 - Les abstentions. Elles n’ont pas atteint, nous dit-on, un record historique… La belle affaire. En fait, un électeur sur deux n’a pas jugé utile de se déplacer. La bonne question à se poser c’est : pourquoi ? La réponse est simple et évidente. Parce qu’il est convaincu que mettre un bout de papier dans l’urne ne sert à rien, ne changera rien par rapport aux soucis, voire aux angoisses, de sa vie quotidienne. Un électeur sur deux ne croit plus aux beaux discours des uns et des autres et sa conclusion est sans appel : tous pourris. Peut-on lui donner tort ? Evidemment non. Et il est très satisfaisant de voir qu’un grand nombre de Français ne sont plus dupes du jeu truqué droite-gauche et ont compris que ces deux faces du Système sont évidemment complémentaires et solidaires pour tenter de sauver leurs prébendes. Sont révélateurs, au sujet de l’évolution des mentalités, les résultats de l’enquête annuelle intitulée Baromètre de la confiance politique, réalisée par l’Institut OpinionWay en partenariat avec le Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po). Ces résultats n’ont été que partiellement publiés par Le Monde (on comprend pourquoi …) mais révélés intégralement par Valeurs actuelles. Voici les plus significatifs : 75% des Français ne font plus confiance ni à l’Etat ni à la République ; 88% rejettent les partis politiques ; 50% ne croient plus à la démocratie… et 67% trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. Conclusion : les zigotos qui se gargarisent des « valeurs de la République » ont tout faux.

2 - Les résultats du FN. Quelles que soient les réserves que l’on puisse avoir sur le FN (concernant certaines prises de position ou la personnalité de certains dirigeants) le vote en faveur du FN exprime, en grande partie, un refus de l’immigration-invasion (formule de Giscard…) mais aussi le rejet d’un Système basé sur l’exploitation, le mépris des plus modestes et, globalement, de tous ceux qui travaillent beaucoup sans pouvoir bénéficier des fruits de leur travail, confisqués par la rapacité fiscale. Ce rejet de l’UMPS est bien sûr positif et prometteur pour l’avenir. Mais les résultats du FN montrent qu’il a encore beaucoup à faire, en se gardant de tout triomphalisme, pour marquer des points décisifs. 

UMP et PS ont fait bloc, évidemment, pour contrer la montée en puissance du FN et continuer à se partager entre « républicains » le gâteau. Raison de plus pour maintenir la ligne « Ni droite ni gauche » (pour laquelle j’avais prêché, il y a longtemps, auprès de JMLP…) et l’affirmation d’une plate-forme « Troisième Voie » (ce qui exclut les accords avec l’UMP, qui peuvent apporter des satisfactions ponctuelles mais plombent une ligne radicale : il faut refuser tout compromis avec les profiteurs du Système en place). Pour augmenter les voix en faveur du FN, seul le maintien d’une ligne ferme (en particulier sur l’immigration) pourra attirer les électeurs UMP.

Ceci étant, l’implantation locale est la clé de l’avenir. Elle exige de pouvoir présenter des candidats crédibles, c'est-à-dire formés au débat politique, capables d’intervenir publiquement d’une façon sensée et argumentée, présents sur le terrain par une action continue et non limitée aux périodes électorales. Un tissu d’implantation politique est un travail de longue haleine (voir l’exemple du Parti communiste…).

3 - Le PS est déchiré par les dissensions internes, l’UMP par les rivalités entre prétendants à la candidature pour l’élection présidentielle. Les bons résultats de l’UMP aux élections départementales ont été obtenus grâce à son alliance avec l’UDI. Problème pour Sarkozy : s’il veut draguer à son profit une partie de l’électorat FN, il lui faut tenir un discours relativement radical. Mais alors il se coupe de l’électorat centriste… Juppé, lui, veut la grande alliance entre « républicains raisonnables de droite et de gauche » : c’est sa recette « on coupe les deux extrémités de l’omelette, extrême droite et extrême gauche, et on gouverne au centre » (quelque chose comme l’accord entre SPD et CDU en Allemagne). Ce qui confirme le jeu des désistements entre PS et UMP pour faire barrage au FN. Celui-ci doit donc enfoncer le clou : PS et UMP, tous pourris. L’avenir ? Ne pas vouloir obtenir une place autour de la table de jeu mais renverser la table.

23:37 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans Rivarol de jeudi : un grand entretien explosif de Robert Spieler et Jérôme Bourbon avec Jean-Marie Le Pen

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En avant-première sur Synthèse nationale. Quelques phrases-chocs parmi d’autres de Jean-Marie Le Pen dans cette interview :

1)  A propos de la nouvelle affaire du détail et des réactions de la direction du FN :

 « On n’est jamais trahi que par les siens »

 « Je ne suis pas homme à changer d’avis ni à ramper »

 « J’ai cessé de marcher à quatre pattes depuis l’âge de 18 mois. Je ne suis pas l’homo a plat ventrus. »

 « Si l’on ne veut pas prendre de coups, mieux vaut rester ou rentrer chez soi, c’est plus sage. »

2) A propos du maintien définitif de sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales en PACA :

 « Je suis candidat tête de liste pour mettre à la porte les socialo-communistes »

 « Je rappelle que j’ai fait aux dernières élections européennes, il y a moins d’un an, plus de 33 %  des voix dans la région PACA. Je suis donc légitime pour conduire la liste du Front national dans cette région où, de surcroît, je suis conseiller régional et président du groupe FN depuis 1992 »

3) A propos de sa volonté d’être président de la région PACA et de succéder à Michel Vauzelle :

 « Je suis candidat à la présidence de la région PACA par la logique des choses. »

4) A propos de la vision des dirigeants actuels du FN de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale :

 « Les nouvelles générations qui n’ont pas connu la guerre sont plus perméables que les anciennes au discours médiatiquement dominant et à une vision manichéenne de l’histoire, comme le faisait déjà remarquer François Mitterrand à Georges-Marc Benamou : “Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parler” ».

5) Sur Pétain et le pétainisme :

 « Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître »

 « L’on a été très sévère avec (Pétain) à la Libération »

 « Je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal. Ils ont selon moi leur place au Front national comme l’ont les défenseurs de l’Algérie française, mais aussi les gaullistes, les anciens communistes et tous les patriotes qui ont la France au cœur. »

6) Sur l’influence selon lui détestable du chevènementisme au FN, allusion claire à Florian Philippot, numéro 2 du FN :

 « Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel (NDLR : l’homosexualité). Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. »

7) Sur le grand nombre et l’influence des homosexuels au sein du FN :

 « Il y a en effet un assez grand nombre d’homosexuels au Front national. »

 « Ils ont tendance à se regrouper, même s’ils se détestent les uns les autres. Ils forment une communauté. »

8) Sur « l’immigré » Manuel Valls :

 « Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux »

 « Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans »

 « Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? »

9) Sur la République et la démocratie :

 « Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! »

 «  Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte »

10) Sur les “dérapages” de candidats du FN :

 « Je n’ai pas retiré mon estime à Madame Leclère scandaleusement condamnée à neuf mois de prison ferme »

11) Sur la défense et la survie de la race blanche :

 « Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc »

12) Sur la retraite à 60 ans proposée aujourd’hui par le FN :

 « J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! »

 « En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. »

 « Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dis : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. »

Jeudi, 3,50 €, chez votre marchand de journaux.

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Aramis et Roland Hélie invités mercredi par Benoît Mancheron sur Radio Courtoisie

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En déposant plainte contre le dessinateur Ri7, Anne Hidalgo menace la liberté d'expression et le droit à la caricature

RI7Hidalgolechebabouches.jpgUn COMMUNIQUE DE RIPOSTE LAIQUE :

En déposant plainte contre le dessinateur Ri7, Anne Hidalgo menace le droit à la caricature et la liberté d’expression

Le 11 janvier 2015, le maire de Paris, Anne Hidalgo, était au premier rang des manifestants parisiens, affichait « Je suis Charlie » et affirmait défendre la liberté d’expression, notamment celle des dessinateurs sauvagement assassinés par des musulmans radicaux. Le 12 janvier, elle faisait le journal Charlie Hebdo citoyen d’honneur de la Ville de Paris.

Pourtant, irritée par une caricature du dessinateur Ri7, parue sur Riposte Laïque, à l’occasion de la commémoration du ramadan à la mairie de Paris, le 9 juillet 2014 (ce qui viole les principes laïques de notre pays), cette élue a oser déposer plainte contre cet artiste, estimant que ce dessin constitue « une injure publique envers un citoyen chargé d’un mandat public ».

Cette plainte est consternante, mais surtout très inquiétante. Quelle liberté resterait-il aux dessinateurs et aux caricaturistes, éternels esprits libres, si le dessin de Ri7 était reconnu injurieux ? La conception de la liberté d’expression du maire de Paris serait-elle à géométrie variable ? Caricaturer de manière très polémiste Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen (voir les illustrations en pièces jointes) relèverait-il de la liberté d’expression, alors que la dessiner, elle, dans une position de soumission à des religieux, deviendrait-il injurieux ?

Riposte Laïque espère qu’Anne Hidalgo retirera au plus vite une plainte qui apparait grotesque. En attendant, soucieux de la défense du droit à la caricature et à la parole libre, nous informons l’ensemble des médias de la grave menace que la démarche judiciaire du maire de Paris fait peser à l’ensemble de la profession et aux libertés publiques. Lors du premier procès de Charlie Hebdo, en 2007, intenté par le recteur Boubakeur et l’UOIF, la France entière s’était reconnue dans la phrase de Nicolas Sarkozy : « Plutôt un excès de caricature que pas de caricature du tout ».

Nous sommes obligés de constater que la démarche d’intimidation du maire de Paris rejoint, avec d’autres méthodes, celle des islamistes, et constituent une véritable agression contre le droit à la caricature, symbole d’un pays où les artistes sont encore libres.

Nous espérons que les journalistes qui écrivaient « Je suis Charlie », le 11 janvier ne couvriront pas, par leur silence, les dangereux agissements liberticides du maire de Paris, et lui demanderont des explications sur sa conception de la liberté, dans un pays où il est attribué à Voltaire cette célèbre phrase : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

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La Ligue du Midi se mobilise pour soutenir le buraliste Luc Fournié

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Un communiqué de Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi :

« Je suis Luc Fournié » : on a tous en mémoire le calvaire de  René Galinier en 2010, ce vieux monsieur de 73 ans originaire de Nissan dans l’Hérault, placé malgré son âge, en détention préventive. L’émotion avait été si forte qu’Elie Aboud, le député de la circonscription avait rendu visite au prisonnier incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers et qu’un soir, à la télé, Xavier Bertrand, alors ministre du travail déclarait  à une question qu’on ne lui posait pas  « s’il y a un scandale, c’est celui de ce vieux monsieur qui est en détention préventive pour avoir tiré sur deux cambrioleuses qui s’étaient introduites dans sa villa… ». Les choses n’avaient pas trainé et après un jeu de chaises musicales judiciaires, le détenu était libéré au bout de 60 jours grâce à un lobbying efficace des identitaires de la Ligue du Midi. « Papy » Galinier comme on le surnomma dès lors affectueusement devrait être jugé en juin de cette année 2015; la légitime défense sera au cœur des débats.

Cette fois-ci c’est dans le Tarn, que le buraliste  Luc Fournié a été condamné par la cour d’assises d’Albi à la peine disproportionnée de 7 ans d’emprisonnement et incarcéré sur le champ pour avoir abattu un cambrioleur chez lui, de nuit. Pourtant l’affaire paraissait simple et avait de fortes chances de déboucher sur un acquittement.  Mais en France, en matière de légitime défense, ce genre d’affaire n’est jamais simple. Résumé : le buraliste Luc Fournié est averti, par sa sœur, 4 jours avant les faits, que les barreaux d’une fenêtre avaient été sciés. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Le buraliste prévient les gendarmes –une fois de plus- et  décide de monter la garde dans sa boutique : «On était sur le qui-vive depuis plusieurs jours et je croyais que les gendarmes nous protégeaient ». Il dort  avec à proximité un fusil de chasse chargé et dispose quelques chaises en équilibre de façon à être réveillé en cas d’intrusion. En pleine nuit, il entend du bruit, distingue deux silhouettes et fait feu à deux reprises. Un des cambrioleurs meurt sur le coup, le second prend la fuite.

L’affaire, pour un jeune étudiant en droit, ne fait pas problème : il y a d’évidence légitime défense si l’on se réfère aux articles du Code pénal. En effet, l’article 122-6 stipule :

« Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte : pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité … »

Mais l’article 122-5 qui donne la définition de la légitime défense apporte une précision qui va s’immiscer au cœur du débat:

« N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte ».

Dans cette affaire, les conditions du paragraphe 6 semblaient être remplies, en outre le buraliste  agissait pour défendre sa personne et sa famille et enfin le fait de se saisir d’un fusil de chasse dans le noir face à deux agresseurs semblait ressortir de la  notion de proportionnalité. Et bien NON et ce en raison du discours ambiant droit de l’hommiste  qui met  sur le même pied une racaille et un honnête commerçant. La légitime défense est un droit naturel qui implique, qu’à travers toutes les époques, on a le droit de se défendre quand on est attaqué, la notion de riposte proportionnée, n’étant qu’un faux nez destiné à incapaciter les braves gens.

Faudrait-il alors que tous les buralistes de France se mettent à la pratique du karaté –et encore pourrait-on leur reprocher que la pratique d’un art martial peut constituer une circonstance aggravante- ou alors, l’agressé devra t’il proportionner les coups qu’il va donner avec ceux qu’il est en train  de recevoir ; l’agressé devra t’il demander à ses agresseurs s’il peut prendre un temps de réflexion afin d’analyser si la riposte envisagée est proportionnée au millimètre près. Peut-être pourrait-il également inviter les malfaisants  autour d’une tasse de thé, leur demander s’ils sont eux aussi adeptes des sport de combat et s’ils ne dissimuleraient pas par hasard sous leurs vêtements, une arme blanche ou à feu. On en revient à l’affaire Galinier où un membre du parquet avait déclaré sans vergogne : « Galinier aurait dû s’enfermer dans une pièce et téléphoner à la gendarmerie ». Le problème, c’est que « Papy » avait déjà téléphoné à deux reprises à la gendarmerie et que préférant  faire confiance à l’adage, « il vaut mieux être vivant en prison que mort au cimetière », Galinier avait fait ce que son devoir d’homme lui imposait, à savoir assurer sa défense quand la société n’était pas capable d’y pourvoir. Je ne sais pas si cette réaction s’appelle de la légitime défense, mais je sais en tous cas que sa défense était légitime.

Aujourd’hui, les commerçants sont en première ligne dans le combat pour la reconnaissance de la légitime défense. En 2010 l’affaire Galinier, avait démontré le caractère insupportable d’une telle situation et les hommes politiques de droite n’ont pas eu plus de courage, hier, que ceux de gauche aujourd’hui pour renverser cette situation par une modification de la loi en instaurant, par la sanctuarisation du domicile, une présomption absolue de légitime défense dès lors qu’un logement ou une échoppe subit une intrusion maligne évidente.

Voilà pourquoi, jusqu’à la libération du buraliste de Lavaur, je suis Luc Fournié !

Ligue du Midi cliquez ici

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dimanche, 05 avril 2015

Joyeuses Pâques...

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Samedi 25 avril : colloque de l'Institut ILIADE à Paris

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samedi, 04 avril 2015

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Pour télécharger, cliquez ICI

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Le n°5 de l'Aristoloche

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L'Aristoloche n°5 cliquez ici

 

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Le gentil Stéphane Hessel et le méchant Jean-Marie Le Pen…

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Bernard Bayle Riposte laïque cliquez ici

Décidément, l’ineffable Bourdin se fait un plaisir de faire dire ce qu’il a envie d’entendre à ses invités. Il y a quelques semaines, il faisait dire à Roland Dumas que Valls était sous influence juive, avec des manœuvres journalistiques grossières qui lui valurent même des reproches du CSA. Cette fois, il fait le coup de la repentance à Jean-Marie Le Pen (87 ans) ! Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait s’il regrettait sa phrase sur le « détail », bien évidemment, celui-ci a répondu non, ce que savait d’avance Bourdin. Qui peut imaginer qu’un homme comme Le Pen puisse dire le contraire ? Le lèche-babouche de RMC peut être fier de lui, l’effet qu’il recherchait, comme pour Roland Dumas, est atteint. Le fondateur du FN, comme l’ancien ministre de Mitterrand, subit un lynchage médiatique dont ils se foutent tous les deux, vu leur âge, comme ils se moquent royalement des plaintes qui tombent sur eux. On peut, comme sa fille Marine, principale cible de la campagne politico-médiatique qui vient de se mettre en route, et nombre de nos compatriotes, ne pas partager la formulation du fondateur du FN. Mais imaginons que cela soit lui, et non Stéphane Hessel, qui ait prononcé la phrase ci-dessous, où il était dit que l’Etat d’Israël, c’était pire que l’Allemagne nazie…

Or, jamais l’auteur de « Indignez-vous » n’a subi la moindre campagne de presse suite à ses propos. Le moins qu’on puisse dire est que le Crif et toute la clique antiraciste fut des plus discrets… De quoi s’interroger sur le déchaînement médiatique qui suit les propos du père de Marine Le Pen, de la part de ces associations juives qui trahissent leur communauté, en préférant cibler le FN que les islamistes.

« Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci: l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’oeuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistant le travail si difficile. » (Cité par Jacques Tarnero, « Stéphane Hessel, l’indigné », Huffingtonpost, 11/07/2012).

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ETRE FRANCAIS :

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Le Cercle Non Conforme de Lille consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme sur Jacques Doriot et le PPF (n°3)

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Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici

Jacques Doriot et le Parti Populaire français est le second volet de l’étude que l’ancien membre du PPF, Bernard-Henri Lejeune, consacra à son ancien parti et à son célèbre dirigeant, Jacques Doriot. Le premier tome, consacré au PPF de 1936 à 1940 avait déjà été recensé par nos soins (ici) et il était logique d’en faire de même pour cette suite et fin. Une fois encore, cet historisme se présente sous la forme d’un copieux ensemble de documents et de témoignages nous éclairant sur ce que fut ce grand parti français de la débâcle de 1940 à sa fin tragique en 1945.

Indissociable de ce « parti de type fasciste », la figure de Doriot, du « Grand Jacques » comme on l’appelait affectueusement, est présentée par Roland Hélie qui retrace les grandes étapes de la vie de ce personnage haut en couleurs qui mit toute son énergie dans le combat politique au service du redressement de la France. Passé du communisme au socialisme national, ce qui ne fut finalement pas si rare dans l’avant-guerre, Doriot l’ancien métallo était « une prodigieuse force brute, excessive en tout […] un miracle de la puissance physique au service de la parole » nous rapporte Eric Labat. Un autre combattant bien connu du front de l’est, René Binet, confirme qu’ « il faisait grande impression sur les foules ». Solidement implanté à Saint-Denis dont il fut député-maire, il fonda en 1936 le Parti Populaire français (PPF) qui devint rapidement un parti de masses. Combattant en 1940, il se range après la défaite derrière le Maréchal et fait du PPF le plus important organisme politique des années suivantes. Le prestige de Doriot n’y est pas pour rien : déjà fort connu en France, il s’engage sur le front de l’est, y gagne la croix de fer et n’hésite pas à multiplier les meetings politiques dès qu’il revient en permission sur le territoire national. Exilé à Sigmaringen en juin 1944, Jacques Doriot garde son optimisme et croit toujours en la victoire de l’Allemagne. Le combat politique pour le « gouvernement national et révolutionnaire » qu’il appelle de ses vœux continue à mobiliser toutes ses forces mais le « Grand Jacques » trouve malheureusement la mort sous les balles d’un avion allié le 22 février 1945 près de la ville allemande de Mengen.

Le PPF se désignait comme un parti « national, social, populaire » et se posait en défenseur des classes laborieuses et de la paysannerie. Farouchement anti-communiste, il s’inspirait certes du modèle mussolinien (en particulier sur sa charte du travail) mais restait avant tout un organisme original et indépendant. Appelant de ses vœux un homme nouveau qui aurait « le goût du risque, la confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs », le PPF souhaitait avant tout œuvrer pour la nation dans son ensemble et « refaire la France » pour reprendre Abel Bonnard. Pour faire « sortir du tombeau » notre pays, il convenait de rassembler les Français quelles que soient leurs différences (classes sociales, métropolitains ou coloniaux etc.). Le PPF s’intéressait à toutes les composantes de la vie de la nation et les documents présentés dans le présent ouvrage le montrent bien. De la religion au monde du travail en passant par la jeunesse, la presse ou le racisme, le parti entendait ne rien laisser au hasard dans son objectif de rebâtir la France dans une perspective révolutionnaire. Prenons pour illustrer ce propos l’exemple du programme d’urgence du PPF. Celui-ci faisait suite à la débâcle de 1940 et développait en 8 points ses propositions en cette période troublée :

  1. Le PPF exige la liquidation du communisme sous toutes ses formes, théoriques et pratiques, politiques et terroristes.
  2. Le PPF exige le châtiment des responsables de la guerre 1939-1940, de la livraison de l’Afrique du Nord et de la Corse aux Anglo-Américains.
  3. Le PPF exige l’examen par un Tribunal populaire de toutes des hommes publics, quels qu’ils soient, et la révision de tous les grands marchés et transactions commerciales passés depuis 1939.
  4. Le PPF exige l’abolition de la dictature des trusts et de l’exploitation capitaliste. Comme première mesure, le PPF exige la défense et le développement des Comités Sociaux d’entreprises et un appui matériel et moral aux syndicats qui œuvrent dans l’esprit de la Charte du Travail.
  5. Le PPF exige l’anéantissement de la puissance juive et la restauration d’une race française forte.
  6. Le  PPF exige l’exclusion des francs-maçons de la vie publique.
  7. Le PPF exige le châtiment exemplaire des trafiquants du marché noir et l’organisation d’un ravitaillement cohérent.
  8. Le PPF souhaite une coopération entre les grandes puissances continentales pour l’établissement du nouvel ordre européen.

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L’organisation du PPF, nationale et locale, fait l’objet de plusieurs documents dans l’ouvrage qui nous la font connaître dans les détails. Fortement structuré, hiérarchisé et discipliné, le PPF était construit autour de Jacques Doriot, ce Chef incontesté inspirateur d’une profonde mystique militante présente à tous les échelons du parti. Le sens du sacrifice y était honoré plus que tout autre. Dans le serment du parti, on trouvait ainsi le passage suivant : « Je jure de servir jusqu’au sacrifice suprême la cause de la révolution nationale et populaire d’où sortira une France nouvelle, libre et indépendante. » L’action et l’effort étaient également des marqueurs incontournables de la vie militante. L’esprit qui prévalait au PPF transparait bien dans cet extrait du discours que prononça Victor Barthélémy, numéro 2 du parti : « Prenez ce pays à bras-le-corps ; sortez-le de la défaite et de la honte. Ouvrez-lui toutes grandes les portes d’un avenir digne de son passé. Et faites fleurir sur les tombes de nos martyrs et de nos héros les lauriers féconds de la Révolution victorieuse. » L’engagement au PPF était pluriel, tant au niveau de l’origine sociale de ses membres que de leur parcours politique antérieur. Toutes les classes sociales y étaient représentées mais les ouvriers constituaient la majeure partie des effectifs (environ 35% en 1936 et 50% en 1942). Si de nombreux militants venaient originellement de la gauche (anciens communistes ou socialistes) ou de la droite au sens large (Action Française…), le parti du « Grand Jacques » avait toutefois réussi à attirer un grand nombre de personnes qui ne s’étaient jamais investies auparavant dans une structure politique. Le PPF, d’après les calculs de Bernard-Henri Lejeune, aurait compté sur un vivier de 30.000 militants sans prendre en compte les dizaines voire les centaines de milliers de sympathisants ! Il était donc un parti de masses et les meetings de Doriot dans les plus grandes villes de France en 1942 le prouvent bien. Tous les chiffres de ce tour de France des régions montrent le succès des réunions où le « Grand Jacques » prenait la parole devant des foules conquises. 4000 personnes à Lille, 5000 à Rouen, 7000 à Bordeaux !

La machine PPF, en plus de son efficacité organisationnelle, pouvait compter sur le soutien de  nombreux intellectuels (Abel Bonnard, Alexis Carrel…). De prestigieux collaborateurs participaient (parfois épisodiquement) à  ses différents organes de presse : Le cri du peuple, L’émancipation nationale, Les cahiers de l’émancipation nationale etc. Les noms suivants suffiront à vous en donner une idée : Benoist-Méchin, Alphonse de Chateaubriant, Cousteau, Drieu, Fontenoy, Fabre-Luce, Bertrand de Jouvenel, Montandon, Saint-Paulien, Suarez, Rebatet ou encore Jean Hérold-Paquis, chroniqueur de Radio Paris (dont est repris ici un superbe éditorial datant de 1943).

Dans Jacques Doriot et le Parti Populaire français, on retrouve plusieurs textes provenant directement de la plume de Bernard-Henri Lejeune ou de cette presse PPF que l’on vient d’évoquer. Ces articles ont été bien choisis car les thèmes sont diversifiés (La Commune, La médecine, Le PPF et la question anglaise, La question raciale...) et permettent de mieux connaître et comprendre les positions des doriotistes. Au sujet de la religion par exemple, Alain Janvier préconisait le régime concordataire comme « solution logique ». Estimant que « l’éducation antichrétienne, appelée laïque, a été l’origine de tous nos maux », ce membre du Bureau Politique du PPF se faisait le défenseur d’un nécessaire accord entre l’Eglise et l’Etat : « Nous devons favoriser les forces spirituelles et morales qui, plus que toutes les autres, ont contribué à la grandeur de la France. […] L’Eglise, gardienne de ces puissantes traditions, et l’Etat, sauvegarde du bien public, doivent donc s’accorder et, sur le plan spirituel, coordonner leurs efforts. » La question bretonne, chère au PPF, est également à l’honneur avec un article passionnant datant de 1943 où l’auteur fustige le jacobinisme français qui, depuis 1789, a cherché à tuer l’âme bretonne. Au contraire, il faut que la Bretagne reste elle-même, qu’elle conserve à tout prix sa personnalité et ses traditions ! Contre l’assimilation et l’unification, il convient de mettre en œuvre un « statut breton » qui apportera à la Bretagne « la place qu’elle doit avoir dans le cadre de l’Etat français » car « on doit l’admettre comme elle est » et non chercher à la faire changer. Ce sera la condition élémentaire « pour de jeunes bretons fiers de leur sol, de leur race et de leurs ancêtres et décidés à faire de la Bretagne l’élément dynamique et pur d’une France nouvelle, populaire et nationale. » Cette position de bon sens était logique lorsque l’on sait que, dès 1936, le PPF s’était positionné pour la reconstitution des anciennes provinces françaises !

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Vous l’aurez compris, ce troisième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme est un achat fortement recommandé car il permet de combler une vieille lacune : la méconnaissance de ce grand parti que fut le PPF. Il trouvera ainsi sa place à côté du Doriot de Jean-Claude Valla. La richesse de sa documentation en fait également un outil précieux à la compréhension des idées politiques de cette période de notre histoire.  

Rüdiger / C.N.C.

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