mardi, 17 novembre 2015
Fantasme sécuritaire, réellement ?
Dr Bernard Plouvier
« Combats jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’idolâtre et qu’Allah soit partout adoré » (Coran, sourate 8, verset 40).
Ce 16 novembre, alors que nos « chefs » décident de ne rien faire d’efficace, un leader de la gauche pseudo-marxiste (lui-même millionnaire en euros, histoire de le rendre plus crédible aux petites gens) vient éructer ses propos venimeux sur ce qu’il appelle un « fantasme sécuritaire ».
Fantasma, en langue espagnole, signifie « fantôme ». Où ce Titan de la pensée politique a-t-il vu que 130 morts, 350 blessés (dont un tiers en état grave) formaient un « fantasme » ? Un cauchemar peut-être, un songe sûrement pas. Après les stériles pleurnicheries, l’on a droit aux sarcasmes des aboyeurs et aux quart-de-mesure du mol président et de son évanescent gouvernement.
Quatre jours après le carnage parisien, nos frontières ne sont toujours pas fermées aux immigrants musulmans, alors même qu’un des assassins du 13 novembre faisait partie de la cohorte des « gentils réfugiés, fuyant la Syrie ». Et que l’on ne vienne pas dire à nouveau qu’il ne faut pas commettre d’amalgame entre musulman et djihadiste. Neuf sourates coraniques exigent la pratique du Djihâd de tout muslim (fidèle en langue arabe) « qui en est physiquement capable ». Par mesure humanitaire, l’on pourrait admettre les sujets trop débiles pour appuyer sur la détente d’une arme automatique… ce qui ne fait pas beaucoup de monde !
Quant aux autres mesures efficaces, il ne faut guère en attendre de la part de nos merveilleux élus, en période électorale. Sont-ils simplement des mous ou de parfaits incapables ? Après tout, en 2001, même le demi-débile George Bush junior a su prendre des mesures de salut public ! Il est vrai qu’en 2012 déjà, David Remer ironisait sur « l’ineptocratie » des gouvernants français : rien n’a changé depuis, en dépit de la gravité des événements.
Ce ne sont pourtant pas les actes nécessaires qui manquent :
- Nettoyer le millier de cités de non-droit, où des canailles narguent les autorités du pays.
- Décider le nécessaire rétablissement de la peine de mort et l’application de la véritable Démocratie qui est d’appliquer la même Justice à tous, quels que soient la race et la religion du justiciable, son appartenance à un parti politique ou à une secte, son état de fortune ou sa surface sociale.
- Supprimer le scandale de la double allégeance en interdisant le principe même de la double nationalité : on ne peut être fidèle à deux entités souveraines, c’est une évidence !
- Organiser d’urgence un referendum sur l’immigration extra-européenne, puisque seule la Nation est souveraine dans notre État et non les élus, qui ne détiennent qu’une délégation provisoire.
- Réformer les conditions d’octroi de la nationalité : soit l’abolition de l’absurde Droit du sol ; la dénaturalisation automatique des canailles (voleurs, escrocs, trafiquants divers) et des crapules (violeurs, assassins, terroristes) issues de l’étranger ou rejetons de « l’immigration à problèmes » ; l’élaboration de conditions draconiennes à la naturalisation, car, après tout, c’est un immense honneur que l’on fait à un étranger de l’admettre au sein d’une communauté hautement civilisée.
- Réformer le statut des élus du peuple : limitation du nombre des mandats et de la durée globale du statut d’élu, pour éviter la nuisible réalité du « politicien professionnel » ; diminution drastique – au nom des nécessaires économies d’un État surendetté – de leurs indemnités & frais de représentation et de déplacement ; réduction draconienne du nombre de leurs collaborateurs payés avec le produit des impôts ; lutte réelle contre la corruption et aggravation considérable des peines pour les politiciens prévaricateurs ou trafiquant de leur influence ; lutte contre les lobbies (ou groupes d’influence), au nom de la Déesse Égalité.
- Attribuer le bénéfice des lois sociales aux seuls sujets ayant cotisé (ce qui est le principe même de ces lois), pour supprimer le coûteux et immoral parasitisme social.
- Enfin, appliquer dans toute sa rigueur la Loi de 1905 qui sépare absolument les confessions religieuses de l’État… même si des milliardaires en pétro-dollars exigent (et jusqu’à présent obtiennent) des privilèges pour leurs coreligionnaires.
Et ce catalogue n’est nullement exhaustif. Nobles et courageux responsables de l’État, vous avez du travail !
12:18 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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