vendredi, 20 juin 2025
L’islamisme s’infiltre partout, avec la complicité hypocrite des autorités complaisantes
Michel Festivi
Les offices HLM croulent sous les dettes, mais le bailleur public social Grand Lyon Habitat et l’État, via l’ANRU (l’Agence nationale de renouvellement urbain), avec le concours de la Métropole de Lyon, ont dépensé l’argent des contribuables, quasiment 50 000 euros pour la réalisation d’une fresque, dans des parties communes d’HLM de la ville de Vénissieux, quartier de la Darnaise. Le but affiché était de « favoriser le vivre ensemble », véritable serpent de mer ou tonneau des Danaïdes, qui permet toutes les dérives, comme on va le voir.
Le cahier des charges de ces fresques était : « des scènes de la vie quotidienne comme des enfants allant à l’école, des familles se promenant, ou échangeant auprès d’un immeuble ». Or la peinture dévoilée (sans jeu de mot hélas), représente une femme et une fillette voilée, les visages n’y sont pas représentés, non individualisés comme l’exige les règles juridiques islamiques.
Comme le rapporte Le Figaro, cela n’a pas échappé à certains habitants : « Cela renvoie à des représentations islamiques », souligne une personne entendue par ledit journal. Selon un autre militant associatif « cela pose question sur le respect de la laïcité », c’est le moins que l’on puisse dire. Je soulignerai même l’illégalité totale de reproduire une fillette voilée, censée se rendre à l’école, là où justement le port du voile est interdit par la loi de 2004.
Le Grand Lyon Habitat se défend avec des arguments des plus spécieux. D’ailleurs, même des militants associatifs, souvent peu suspects « d’islamophobie » n’ont pas été dupes de ces très graves entorses aux lois et aux principes de la laïcité. L’un d’entre eux, Mokrane Kessi regrette « une provocation inutile, surtout au vu du montant dépensé, c’est de l’argent jeté par les fenêtres... Grand Lyon Habitat ferait mieux de refaire leurs tours délabrées », expose-t-il au Figaro.
Comme le relève l’excellent site Boulevard Voltaire, ces tours se situent boulevard Lénine, l’inventeur du totalitarisme, responsable de millions de morts, comme l’a démontré Stéphane Courtois dans son ouvrage référence : Lénine, l’inventeur du totalitarisme. C’est donc clairement à Vénissieux, cité communiste depuis des lustres, le mariage du gauchisme et de l’islamisme, une fois de plus démontré. Tiffany Joncour, députée RN de la XIIIe circonscription du Rhône, a fustigé cette propagande éhontée : « À Vénissieux : près de 50 000 euros d’argent public gaspillés dans des fresques communautaristes, avec la complaisance de la maire PCF. Pendant ce temps, les immeubles tombent en ruine, et y prospèrent tranquillement l’insécurité et le trafic de drogue. ».
La députée RN, interrogée par BV, rajoute justement : « faire peindre sur un immeuble public une fresque mettant en scène une filette voilée, sans visage et accompagnée d’autres figures humaines volontairement effacées n’a rien n’anodin, c’est une représentation typique de l’iconographie islamiste qui, sous couvert « d’art urbain », remet en cause les principes de neutralité de l’espace public et heurte les fondements mêmes de la laïcité républicaine ».
Les contribuables français ont donc déboursé leurs deniers si durement gagné, pour de la propagande islamiste, avec la complaisance de la Métropole de Lyon, présidé par un écologiste. La députée RN va interpeller cette Métropole. Patrick Mottet, membre du comité Loi de 1905 du Rhône, a aussi renchéri : « il n’y a aucun doute que la petite fille représentée porte un voile ». Une réunion avec tous ces intervenants concernés serait programmée dans les prochains jours. BV insiste sur la position de la Ville de Vénissieux « comme bastion du communautarisme islamique dans la région lyonnaise ». L’an dernier, un boulanger avait dû fermer boutique, face aux pressions des islamistes, pour de la présence de porc dans certaines fabrications.
Plus globalement, cette affaire qui n’est qu’un exemple parmi cent, pose la responsabilité de nos élites les plus hypocrites, et de leur soumission, malgré des discours de circonstances. Cette fillette voilée est forcément scolarisée, si l’on suit le cahier des charges, que fait donc Madame Borne ministre de l’Éducation pour intervenir ? Que fait Monsieur Attal, qui s’est érigé contre le port du voile pour les filles de moins de 15 ans ? Que font les Philippe, Darmanin et Retailleau pour agir fortement et soutenir la députée locale RN, cela aurait du poids ? Que fait Monsieur David Lisnard, président des Maires de France pour intervenir auprès de sa collègue de Vénissieux ? Comme le dit la chanson « paroles, paroles, qui s’envolent au vent... ».
15:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Les mémoires d’un jeune péquenot
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Je « n’ai encore rien accompli d’exceptionnel dans la vie », annonce J.D. Vance en préambule de son autobiographie publiée à 32 ans et parue en 2016 sous le titre de Hillbilly Elegy. En français, il s’intitulait à l’origine Hillbilly Élégie. Les éditions Globe viennent de le rééditer sous un titre spécieux, celui d’Une famille américaine. De la grande pauvreté aux ors de la Maison Blanche (2025, 306 p., 23 €). Il s’ouvre sur une préface inutile de Christine Ockrent. Au moment de sa rédaction, homme d’affaire et juriste de formation, J.D. Vance souhaitait à travers son parcours montrer à ses compatriotes la réalité crue des Hillbillies, ces « gars des collines ».
Transposé en français par « plouc » ou « péquenot », Hillbilly désigne l’habitant des Appalaches. On connaît surtout les Montagnes Rocheuses situées à l’Ouest de l’Amérique du Nord. Or, dans l’arrière-pays de la côte Est s’étend en diagonale sur près de 2 500 km de l’Alabama jusqu’en Gaspésie au Québec une vaste chaîne de montagnes. D’environ 200 à 300 km de large, ce relief complexe aux altitudes peu élevées correspond à un Massif Central très étiré avec de multiples vallées encaissées longtemps exploitées pour leur richesse houillère, d’où, par extension, l’essor d’une puissante industrie métallurgique.
Né en 1984 dans l’Ohio, J.D. Vance grandit dans une famille dysfonctionnelle. « Le chaos appelle le chaos. L’instabilité provoque l’instabilité, prévient-il. Bienvenue dans la vie de famille des Hillbillies. » Son père quitte très vite sa mère qui sombre bientôt dans diverses formes de dépendance dont la toxicomanie et des liaisons extraconjugales tumultueuses, fréquentes et éphémères. Ce sont ses grands-parents maternels – Papaw et Mamaw – qui l’élèvent avec sa sœur aînée, Lindsay. Ils passent tous deux leur enfance, puis leur adolescence dans un milieu misérable où les voisins survivent en allocataires des aides sociales gouvernementales quand ils ne sombrent pas dans la délinquance et la drogue. Par ce livre, l’auteur pointe « une culture qui encourage de plus en plus le déclassement au lieu de lutter contre ».
Plus que le Texan, le Hillbilly souffre d’une mauvaise réputation. Originaire d’un vrai « Quart-Monde » intérieur, il s’exprime avec un accent caractéristique. Sa rusticité se confond vite avec une frustration instinctive. Les plus cinéphiles retrouveront ces clichés dans le film de John Boorman, Délivrance (1972). Quatre amis, hommes d’affaires à Atlanta, décident de passer une fin de semaine ludique et sportive à descendre une rivière des Appalaches. Deux bouseux rustres et violents les agressent. Le groupe recourt alors à l’auto-défense la plus viscérale.
J.D. Vance ne fait aucune référence à ce film qui puise dans des stéréotypes considérés comme racistes pour d’autres ethnies. L’auteur l’avoue volontiers : « Je suis blanc, mais pas comme les WASP, white anglo-saxon protestants, du Nord-Est. Au contraire, je me reconnais dans les millions de Blancs d’origine irlando-écossaise de la classe ouvrière américaine qui n’ont pas de diplômes universitaires ». Il ajoute ensuite qu’avec leur état d’esprit réfractaire et leurs traditions bien ancrées, « les Irlando-Écossais sont l’un des sous-groupes les plus identifiables de la population américaine ». Il ne précise pas que le peuplement des Appalaches résulte de l’installation héroïque de petits colons chassés de leurs lopins de terre par de grands propriétaires - planteurs. Il s’y développe au fil des générations une réticence certaine envers toute forme d’autorité officielle…
Crise économique ou pas, « c’est dans ces montagnes, observe J.D. Vance, que le sort des Blancs de la classe ouvrière semble le plus rude ». Les difficultés du quotidien n’empêchent nullement le maintien d’un sens aigu de l’honneur. « Nous, les Hillbillies, sommes les gens les plus durs à cuire de la planète. Si quelqu’un insulte notre mère, nous sortons la tronçonneuse. » L’allusion à cet appareil n’est pas qu’une métaphore, mais le rappel d’un fait réel ignoré de la police locale…
Outre le cadre sécurisant de ses grands-parents, J.D. Vance sait aussi saisir quelques occasions propices. Sur le conseil d’une cousine, il s’engage dans les Marines et est envoyé en Irak. Il y exerce une fonction de conseiller auprès des équipes de presse. Au sein de cette unité d’élite, il apprend la discipline, les efforts sportifs et le régime alimentaire… Il dépeint un corps d’arme soucieux de ses recrues qui les materne dans tous les actes de la vie courante tels l’achat d’un véhicule. Les Marines disposent d’un établissement de crédit réputé : la Navy Federal qui leur propose des crédits au taux imbattable.
15:48 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
À LA RENTRÉE : (AU MOINS) DEUX RENDEZ-VOUS AVEC SYNTHÈSE NATIONALE
10:24 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |