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mardi, 03 juin 2025

Puget-sur-Argens : un drame transformé en arme idéologique

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Le meurtre d’Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens est un drame. Un meurtre sordide, terrible, comme il en existe malheureusement dans toutes les sociétés humaines. La justice doit passer. Le coupable doit être puni. Mais ce qui est fascinant – ou plutôt consternant – c’est l’instrumentalisation frénétique, délirante, presque hystérique de ce fait divers par l’ensemble du système politico-médiatique.
 
Qu’un différend de voisinage, aussi ignoble soit-il, déclenche la saisie du parquet antiterroriste, que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, se précipite pour rencontrer l’ambassadeur tunisien, penaud, tête basse, comme un collégien pris en faute, voilà qui dit tout de l’état de soumission mentale dans lequel se trouvent nos gouvernants.
 
Les réactions politiques sont d’une indécence rare. Toute la gauche, et même une partie de la droite – ou ce qu’il en reste – y voit un « climat raciste » instauré par « l’extrême-droite ». Même Marine Le Pen et Jordan Bardella se sentent obligés de hurler avec les loups, suppliant - en vain - la presse de gauche de leur accorder le brevet de l’antiracisme républicain.
 
Mais de qui se moque-t-on ? Ce meurtre est certes tragique mais il est isolé. Il ne traduit aucune dynamique collective, aucun « climat », aucune stratégie idéologique. En revanche, les agressions quotidiennes contre des Français de souche, dans l’indifférence politico-médiatique, traduisent bel et bien un basculement civilisationnel. Où est le parquet antiterroriste quand des jeunes femmes françaises sont violées par des migrants ? Où sont les ministres quand un Français est poignardé parce qu’il est blanc ? Où sont les caméras, les tweets, les larmes sur commande ?
 
Ce battage n’a qu’un but : culpabiliser encore un peu plus le peuple français, le convaincre que le vivre-ensemble est une obligation morale et que tout refus en est une trahison. Mais ce drame révèle au contraire l’échec absolu du multiculturalisme. Quand des voisins ne peuvent plus vivre ensemble sans que le soupçon racial vienne tout parasiter, c’est que le modèle est mort. Définitivement.
 
La France se dissout dans la repentance. Elle s’accuse, elle s’excuse, elle se renie. Mais cette mascarade ne trompe plus personne.

 

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12:01 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faut-il interdire les matchs publics de football ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Malgré un dispositif de 5.400 policiers et gendarmes à Paris et en périphérie, le bilan sécuritaire de cette coupe d’Europe du samedi 1er juin 2025 s’avère particulièrement catastrophique : deux morts, dont un mineur de 17 ans poignardé, un policier dans le coma, des dizaines de blessés dont quatre très grièvement, des dizaines de magasins vandalisés dont certains purement et simplement pillés, des voitures incendiées, 563 interpellations et 323 gardes à vue. Le triomphe sportif du club quatarien PSG s’est par conséquent doublé d’un record inégalé de vandalisme et de violence. Et encore le pire a-t’il souvent pu être évité.

Pillards et casseurs n’ayant qu’un rapport lointain avec le sport et en l’occurrence le football, s’en sont donc donné à cœur joie dans la nuit de samedi à dimanche, multipliant agressions, tirs de mortiers, jets de barrière sur la voie publique, incendies et dégradations en tous genres. Nuire pour nuire, détruire et agresser pour toute motivation.

Ne surtout jamais nommer les causes…

Malgré le langage formaté dû à son rang et à a fonction, Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, n’a pu éviter d’avouer l’évidence : « un bilan sécuritaire très élevé voire inédit » et même « un bilan global en termes d’interpellations très élevé, totalement inédit ». Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, jamais avare d’une déclaration médiatiquement flatteuse, évoquera quant à lui des « barbares », tout en défendant un dispositif de sécurité « à la hauteur », selon lui. Que serait-ce s’il avait été sous-dimensionné ? Cette épreuve du feu, au sens propre comme au figuré démontre, s’il en était encore besoin, l’inanité des bons mots et petites phrases de Bruno Retailleau et consorts qui jamais ne pourront se substituer à l’action déterminée. Ce fut pour le ministre de l’Intérieur, à la fois un test significatif et un fiasco retentissant aggravé d’une absence relevée par nombre d’observateurs.

Côté presse stipendiée, le quotidien Le Parisien, se crut obligé de se fendre d’une tirade presque lyrique : « (…) un triomphe déclencheur d’une radicale bouffée de bonheur (quasi)nationale se solde inévitablement par des violences et des dégradations et même des drames ». Difficile de partager avec le quotidien du milliardaire Bernard Arnault pareil fatalisme face à des évènements gravissimes dont l’ensemble de la classe médiatique se garde bien de nommer, même de manière allusive, les véritables causes que nous connaissons tous. Y penser toujours mais n’en jamais parler…

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11:40 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |