jeudi, 12 novembre 2015
9e Journée de Synthèse nationale (11 10 2015) : intervention de Rima, représentante de la Syrie
La 9e Journée de Synthèse nationale
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Submersion de l'Europe : la vidéo-choc vue 700 000 fois en 3 jours.
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Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3209 du 5 novembre 2015
NICOLAS Dupont-Aignan, président de Debout la France, refuse de participer aux primaires à droite, qu’il considère comme une mascarade. Il vient de déclarer : « J’ai toujours dit que la primaire, c’était un dîner de c... Ils vont s’entretuer comme des crocodiles dans un marigot, puant, d’ailleurs ! » Le député-maire souverainiste qui est tête de liste de son parti pour les élections régionales en Ile-de-France dénonce un « scrutin privatisé aux ordres de Nicolas Sarkozy », et « n’accepte pas ces magouilles » qui ne l’« intéressent pas ». Le député de l’Essonne et maire d’Yerres, membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, soutient l’engagement militaire de la Russie en Syrie. Il a déclaré : « Vladimir Poutine assume ses actes et a compris le danger de l’Etat islamique. Il faut choisir. Il n’y a qu’un seul chef d’Etat au monde, et c’est Vladimir Poutine. » Et en France ? Il se voit évidemment en chef d’Etat et copine avec les souverainistes de tout poil. Il a apporté son soutien à Robert Ménard avant de présenter des candidats face à lui aux élections départementales de 2015 dans l’Hérault, invité Jean-Pierre Chevènement à l’université d’été de Debout la France en août 2015, déclaré qu’il était « prêt à s’allier avec le Front de gauche si c’est pour sauver la France », n’exclut pas de gouverner avec le Front national s’il se débarrasse de son arrière-boutique « xénophobe et raciste », etc… Bref, ceux qui pouvaient imaginer que l’ultra-gaulliste Dupont-Aignan était un ennemi du Système en seront pour leurs frais…
LES SOUTIENS DE NADINE MORANO
Depuis qu’elle a été éjectée par Sarkozy de la tête de liste en Meurthe-et-Moselle aux régionales, suite à ses déclarations (« Nous sommes un pays de race blanche. J’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane »), Nadine Morano engrange des soutiens. Il y a Alain Delon qui pose la question : « Le Kenya est un pays de quelle race ? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens ». Et d’ajouter : « elle a des c... de tenir comme elle tient et de dire : “Je vous em... tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire”. Chapeau ! » Même Christian Estrosi y va de sa gentillesse en déclarant : « Je souhaite que sa personnalité qui a beaucoup apporté à notre mouvement depuis des années, qui est quelqu’un de modéré, puisse contribuer à porter ». Robert Ménard lui apporte aussi son soutien en déclarant : « Nicolas Sarkozy n’a pas été très aimable avec elle. Je trouve qu’elle est victime d’une chasse aux sorcières qui est sidérante. Se faire réprimander, menacer, sanctionner parce qu’on cite le général de Gaulle dans un parti qui s’en réclame, ça me fait rire ou pleurer. Au final, tout ça me la rend plus sympathique. » Et puis, il ajoute : « Je lui ai dit qu’il serait temps de regrouper tous les gens qui pensent comme nous que la France est grande et surpasser les postures qui interdisent de parler à tel ou tel. » Et enfin, il y a Brigitte Bardot qui lui a envoyé un message. Morano raconte : « J’ai reçu des milliers de messages de soutiens. Brigitte m’a écrit qu’elle était scandalisée et fière de moi. Elle me dit “Ne vous soumettez pas” ». Alain Finkielkraut tape fort, pour sa part, en déclarant : « Je ne fais pas de Nadine Morano une victime mais je constate que l’antiracisme est assoiffé toujours d’un nouveau gibier. L’antiracisme est devenu fou ». Et d’ajouter : « La France a une vocation universelle, elle doit pouvoir accueillir les gens de toutes couleurs mais une minorité d’entre eux car c’est un vieux peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne, il ne faut pas se raconter d’histoire. » Philippe de Villiers, quant à lui, rappelle que « La France, à l’origine, est un pays de race blanche. Vous savez “Nos ancêtres les Gaulois”, comme on disait à l’école »… Jean-Marie Le Pen, viré de son parti par sa fille pour avoir évoqué dans notre hebdomadaire « l’Europe boréale et le monde blanc » avait, comme on le sait, apporté un soutien (critique) à Morano en écrivant dans un communiqué : « Pour avoir énoncé une évidence historique multiséculaire, Madame Nadine Morano subit un feu nourri de critiques, d’autant plus véhémentes qu’elles viennent de son propre camp. Elle peut ainsi mesurer à ses dépens ce que pèse la “gauchisation des esprits” dans les rangs de l’ex-UMP. “Monde blanc” et “Europe boréale” sont donc désormais des concepts bannis ». Et puis, lucide, le Menhir conclut : « On la plaindrait si nous n’avions pas oublié de qui et de quoi elle est restée complice depuis si longtemps ». Bien envoyé !
Quant à Sarkozy, tout laisse à penser qu’il s’est tiré une balle dans le pied avec cette histoire. Carla Bruni, qui déteste Morano, ne serait au demeurant pas étrangère aux décisions de Sarkozy. Toujours est-il qu’elle est maintenant créditée de 5 % d’intentions de vote aux primaires des Républicains et risque d’affaiblir dangereusement l’ex-président menacé par Juppé. C’est en effet la guerre totale. Nadine Morano a déjà annoncé son intention de le “ringardiser” et de le “dézinguer”, commentant sa trajectoire avec un sobre : « Il s’effondre déjà. Les Français ne veulent plus revoir ceux qu’ils ont vus pendant trente ans ». Quelle bande de clowns ! Lors de son intervention, elle a fort justement noté : « S’il n’y a pas de race, il faut donc supprimer les subventions aux associations antiracistes ». Mais l’eurodéputé n’a pas tenu à rencontrer Robert Ménard après son meeting (il était prêt à la recevoir dans sa mairie) affirmant que ce dernier restait « un adversaire politique ». Minable… Avec des clowns pareils, comment relever la France ?
PAUVRE CRICRI (CHRISTINE BOUTIN)
Christine Boutin est poursuivie, après le dépôt d’une plainte de l’association Inter-LGBT, qui représente les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels, pour provocation à la haine contre les homosexuels, pour ses propos tenus en 2014 dans la revue Charles. Elle avait qualifié l’homosexualité d’“abomination”. Ce n’est pas au néo-FN très gay-friendly que l’on risque d’entendre ce genre de discours ! Du coup, Boutin a comparu le 23 octobre à Paris pour « provocation à la haine ou à la violence » contre les homosexuels. Elle explique à la barre, se référant à une référence biblique qu’elle a reprise à son compte : le terme “abomination” qui figure dans le livre du Lévitique, dans l’Ancien Testament : « Je n’ai jamais condamné un homosexuel. L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n’est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné ». Et Cricri d’asséner une petite leçon de théologie : « Tout péché, pour un catholique, est une abomination. Même le petit péché de gourmandise est une abomination ». Je trouve qu’elle est sauvagement cruelle avec les goinfres, et Dieu sait qu’il y en a chez les Rivaroliens. Et puis, au bord des sanglots, elle ajoute : « Moi, une personne, je ne la regarde pas suivant ses pratiques sexuelles, je la prends dans sa globalité », avant d’asséner la phrase qui tue : « J’ai non seulement des amis, mais aussi des collaborateurs [homosexuels]. » La pauvre, vaincue par l’émotion, a oublié de préciser qu’elle avait même un ami juif homosexuel, ce qui lui aurait donné une toute petite chance de s’en sortir… L’avocat de Christine Boutin, tout en reconnaissant la maladresse de sa cliente, a déclaré : « La décision demandée par le parquet (la condamnation à une amende) aura des conséquences énormes sur la liberté d’expression. […] Si vous suivez les réquisitions du procureur, alors il faut faire saisir la Bible ! » Le jugement sera rendu le 18 décembre prochain.
LES FEMMES DE MÉNAGE NE CONNAISSENT DÉCIDÉMENT RIEN DE L’ART
Une magnifique œuvre d’art contemporaine trônait dans une pièce du musée de Bolzano (Italie). L’œuvre qui porte le beau nom de « Où allons-nous danser ce soir » a été réalisée par les artistes Sara Goldschimed et Eleonora Chiari. Elle est constituée de bouteilles de verre et de cotillons éparpillés sur le sol et représente les restes d’une fête. Ces ignares de femmes de ménage les ont méticuleusement ramassés et jetés à la poubelle. Mais pas d’inquiétude : le musée a annoncé sur sa page Facebook que l’œuvre « sera réinstallée dès que possible ». On est soulagé. Mais ce n’est pas fini. On apprend qu’une “œuvre” intitulée « Salto Yano », une sculpture monumentale de 12 mètres de hauteur composée de matériaux industriels brûlés et déformés, avait été commandée à Anita Molinero pour une exposition d’art contemporain en Champagne. Les service d’incendie de la Marne, jugeant les matériaux inflammables, l’œuvre avait été démontée et stockée dans des locaux du domaine Pommery, marque de champagne bien connue. Pas pour longtemps, puisqu’elle a été incinérée par une société de nettoyage… à la demande de Pommery qui a sans doute considéré que la cohabitation de déchets avec son champagne n’était pas extraordinaire pour son image. Du coup, l’“artiste”, meurtri par ce blasphème et par la non-reconnaissance de son génie, en appelle aux tribunaux…
DU CÔTÉ DES CLOWNS FRANCS-MAÇONS
Le grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller, s’est épanché dans une interview au Journal du Dimanche. Il se la joue dans le registre grave disant que l’on « est en train de dérouler le tapis rouge au Front national », et il ajoute : « La République (franc-maçonne, of course) reste un combat. Ce n’est pas un régime acquis définitivement. Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger ». Florian Philippot rétorque : « Ces gens-là ne se sentent-ils pas ridicules, au bout d’un moment ? » Quant à Jean-Marie Le Pen, il a le mot définitif : « Les propos de Daniel Keller devraient pousser la direction du FN à méditer sur la vacuité de son rêve de dédiabolisation ». Et il ajoute : « Ceux qui pensaient que la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen pouvait séduire des milieux qui lui sont structurellement et philosophiquement hostiles reçoivent aujourd’hui un méprisant démenti ». Que dire de plus ?
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
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Samedi soir, près de Soissons : concert de Lemovice
19:41 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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9e Journée de Synthèse nationale (11 10 2015) : table ronde du matin (seconde partie - Philippe Randa, Jean-Claude Colonat)
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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"Migrants" : face à la complicité de Bruxelles, les peuples d'Europe se réveillent...
Bologne la semaine dernière,
Dresde lundi dernier,
Varsovie hier...
Les prémices du réveil européen...
Pour suivre l'actualité en Europe : Lionel Baland
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Dimanche 15 novembre : salon du livre de l'AGRIF
Nos amis Charles-Henri d'Elloy et Jean-Claude Rolinat
seront présents. Ils dédicaceront leurs livres.
Programme de la journée : cliquez ici
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mercredi, 11 novembre 2015
1915-2015, LE CENTENAIRE DE 14-18 Les raisons d'écrire de Jacques Perret
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Les Editions Via Romana viennent de publier "Raisons de famille" , le deuxième livre de souvenirs de Jacques Perret tandis que l'excellente revue littéraire Livr'arbitres y consacre son numéro 18 de l'automne 2015. Le choix de Raisons de famille est judicieux car on y célèbre avec un an d'avance le centième anniversaire de la disparition en 1916 de Louis Perret, le grand frère du Caporal épinglé. Le récit raconte à la première personne le premier août 1914, veille de la mobilisation générale avec l'apposition des affiches dans tous les villages de France. Tout se passe dans la maison familiale des Perret, la maison de Galluis en Seine-et-Oise (aujourd'hui département des Yvelines) et l'on y décrit une famille unie que vient secouer le devoir patriotique et l'histoire mondiale. Jacques Perret qui a douze ans voit cette année-là partir son père mais aussi son grand frère à la guerre. Ce dernier ne reviendra jamais, tombant au champ d'honneur sur la Somme, à Bouchavesnes, le 25 septembre 1916. Le papa qui s'était engagé puisqu'ayant passé l'âge de la conscription, fut, lui, grièvement blessé dans les Flandres puis fait prisonnier mais il revint sauf de la première guerre mondiale.
Les souvenirs de Jacques Perret rappellent que les années 1912 et 1913 furent particulièrement heureuses, ce furent de beaux étés normands et de belles moissons gauloises comme le fut d'ailleurs l'été 14, du moins en province et à la campagne. Pourtant, comme aujourd'hui, la France ne sentait-elle pas déjà le rance ? Sans doute puisque la France était profondément marquée par la défaite de 1870, la guerre des Balkans, le scandale de Panama, les ralliements ratés au Général Boulanger, l'affaire Dreyfus, la corruption des politicards, le pacifisme démobilisateur de Jaurès, la germanophobie de Maurras, la trahison des socialistes. 14-18 sera la première guerre du mondialisme mais dans les tranchées, dans les discussions de bivouac, on ne le saura pas et on s'étripera pour en chercher des causes diverses dans le nationalisme revanchard ou dans une guerre du capitalisme et de la finance avec en toile de fond, la révolution bolchévique et ses trains suisses remplis de lingots d'or. Pourtant, c'est souvent en regardant passer les vaches comme aujourd'hui que les grandes catastrophes surgissent. La France de 2015 sait-elle vraiment ce qui lui arrive ? N'a-t-elle pas été aussi volontairement démilitarisée par des hommes politiques pleutres et lâches depuis plus de trois décennies pour les ''préparer'' à une autre boucherie, à les asservir à la finance et les adapter au grand remplacement, les monter contre l'eurasisme.
L'intérêt du livre de Jacques Perret est là, nous narrer l'avant-guerre, « la paix des familles, l'état d'innocence, l'harmonie universelle » ou « la cueillette des prunes », les devoirs de classe, les jeux en plein air, au Jardin du Luxembourg des distractions enfantines, les cabanes et les courses à vélo, agrémentées de pénibles leçons de piano. Dès lors, en lisant le livre, on ne peut pas commémorer la grande guerre sans faire des parallèles avec le repli familial des années 90 qui anticipe ce que sera le choc historique des années 2015-2025. Certes en 1912 pas de grand remplacement ni de théorie du genre obligatoire, de totalitarisme de l'édredon, rien de tout cela dans le portrait d'une famille plutôt traditionnelle d'avant-guerre avec le camembert et le pinard à la sortie de la Messe, ou les enfants montés de force à l'étage quand les grands finissaient d'arroser la soirée au calvados dans le salon : « De fumants éclats montaient jusqu'aux chambres des enfants et nous comprenions alors vaguement dans le demi-sommeil, quelle institution difficile et miraculeuse était la famille où sans être d'accord sur tout on peut s'embrasser à propos de rien ». En réalité, aujourd'hui, les enfants ne dorment plus très tôt, ne montent dans leurs chambres que pour les jeux vidéos tandis que leurs parents pianotent sur leurs portables sans même se parler ou se poser des questions. Mais n'est-ce pas aussi un climat d'avant-guerre, le climat insouciant d'une guerre mondiale qui sera hybride et civile mais dont on veut dénie la probable réalité barbaresque ou nucléaire ? En fait, ce paradis familial que narre Jacques Perret avant la grande catastrophe de 14 existe encore même s'il n'y a plus d'éden républicain capable de fomenter la fierté grandiloquente de l'humble devoir patriotique. Il n'y a plus de nation mais des rapatriements d'exilés ou d'immigrés dans des drapeaux brûlés, déchirés ou remplacés sur les places publiques par les bannières ennemies de républiques islamiques.
La mort du grand frère Louis a de toute évidence marqué le petit Jacquot, le futur écrivain rebelle. Nous pensons que l'écrivain français ne s'est jamais remis de la mort de son grand frère et que c'est même pour cela qu'il écrira toute sa vie d'autant que Louis était un brillant élève de l'Ecole des Chartres appelé à une grande carrière. Nous soupçonnons que Jacques Perret après le décès de son aîné ne croira plus jamais à la carrière et aux grands discours des donneurs de leçon républicains. « Je suis pour le Trône et l'Autel » lâche-t-il âgé en une position suicidaire en 1975 sur le plateau d'Apostrophes devant un Bernard Pivot médusé.
Comme le remarque Jean-Baptiste Chaumeil, le passeur moderne de Perret, dans un article du numéro de Livr'arbitres à propos de la réédition opportune des Raisons de famille : « C'est aussi le grand intérêt de ce livre : tout est là qui permet de comprendre Jacques Perret. Comprendre son engagement au Maroc en 1922, son incorporation dans les corps-francs en 1940, ses évasions, son départ au Maquis, sa détermination dans la défense de l'Algérie française, et tant d'autres combats. ». La mort d'un grand frère aux combats de 14-18, devoir de famille de toute une époque, obligations patriotiques, traumatisme crânien, douleur des gueules cassées et solitude pour ceux qui restent. Nous pensons instinctivement à ces femmes comme la mère du poète britannique Rupert Brooke qui perdit toute sa progéniture à la guerre, ou à ces pères de 14-18 comme celui de Jacques Perret qui survécurent malades aux combats des tranchées mais qui pleurèrent leurs fils qu'ils avaient abandonnés sur ces champs de bataille où ils avaient paternellement guerroyés à leurs côtés en connaissant toute la merde des tranchées.
La guerre rend fou mais la guerre rend aussi irrécupérable. Jacques Perret est un irrécupérable. Cela nous change de la crasse des Modiano, Echenoz ou Enard qui nous font miroiter avec des guerres reconstruites des tableaux de douceur avant la tempête pour en réalité mieux nous anesthésier pour l'avenir troublé qui nous attend.
Jacques Perret, "Raisons de famille" , Septembre 2015, 328 pages, Éditions Via Romana, 25€
Livr'Arbitres, n°18, automne 2015, 7€
09:36 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 10 novembre 2015
Le Marquis nous livre son Libre Journal
Le lecteur sera diverti par ce pense-bête des choses faites et à faire de l’agenda 2013-2015 du « divin Marquis », comme aimait à l’appeler son ami Serge de Beketch.
Notre gavroche mondain croque en ce libre journal des comédies humaines typiquement citadines et sa plume revisite trois années de bonnes chères, de sorties théâtre ou cinéma, de concerts ou dédicaces, de voyages, réceptions et invitations.
Jours d’autrefois, jours d’aujourd’hui, jours de demain, envisagés sans méchanceté mais avec une gouaille inimitable de paladin montmartrois fidèle à Dieu, fidèle au Roi.
Mon Libre Journal, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Via Romana, 2015, 254 pages, 25 €
Lire dans Rivarol de jeudi prochain l'article que Robert Spieler consacre à ce sympathique ouvrage...
20:26 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bordeaux, vendredi 27 novembre :
18:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Plaidoyer pour le rétablissement de la peine de mort
Le 15 octobre 2015, un petit garçon d’âge pré-pubère a été poignardé par un psychotique dans une cité lorraine. Au-delà de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations qu’elle génère, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour lequel le « peuple souverain » de France (et d’autres pays, d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’invraisemblable stupidité de l’abolition de la peine de mort.
Pour un médecin de ma génération (né en 1949, je suis entré dans les hôpitaux vingt ans plus tard comme externe, pour les quitter, en 2011), il est devenu monnaie courante de voir sortir d’hôpital psychiatrique des fous dangereux (des psychotiques délirants et/ou agressifs, des sociopathes et les psychopathes violents), nantis de l’étiquette : « équilibrés ». De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris et c’est là que le bât blesse.
Le psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra) prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que sans, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui (ses proches, ses collègues de travail, etc.). Le psychopathe violent (tous ne le sont pas), le sociopathe, le psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent, mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert, des médicastres de secte, de parti ou de boudoir.
Depuis l'antiquité, on admet dans toute civilisation orientée vers le « Bien commun », à la fois la légitime défense de qui est réellement et immédiatement menacé dans sa vie et l’adage « œil pour œil, dent pour dent », ce principe du talion pouvant être généralisé en : vie pour vie.
On se moque des éjaculations verbales des avocats sur la non-exemplarité de la peine de mort et pour une excellente raison : aucune étude scientifique n’a jamais été réalisée sur le sujet. Bien au contraire, de nombreuses études éthologiques et sociologiques (notamment celles menées sur des jumeaux éduqués séparément) ont démontré l’innéité – pour au moins 80% - de la genèse des comportements animaux (dont ceux des humains)… donc le risque, génétiquement commandé, de la récidive chez les assassins et les violeurs, après leur libération de prison, souvent anticipée pour raison de « bonne conduite ».
L’ego surdimensionné, les professions de foi de pénalistes vexés par la condamnation à mort d’un de leurs clients (et par la mauvaise publicité qu’ils en ont ressentie) ne pèsent rien, absolument rien, en comparaison de vies d’innocents gâchées par des fous criminels, des pervers dangereux (tels les violeurs-assassins), des grossiums du trafic de stupéfiants, des criminels par fanatisme religieux ou politique.
On se moque d’une possible « rééducation », en réalité illusoire du fait de leur génétique défavorable, des assassins, violeurs, fanatiques dangereux, sociopathes etc. La peine de mort a pour but d’éliminer la pire des bêtes féroces : l’homme génétiquement programmé pour assouvir ses pulsions criminelles.
Il ne faut plus s’intéresser au débat stérile sur l’exemplarité de la peine de mort, ou au dogme antique, mais hautement périlleux pour la société, de l’irresponsabilité des « fous ». En période d’absurde expansion démographique, éliminer les grands criminels, c’est une mesure de salubrité publique, soit ce qu’en d’autres temps on eût dénommé une « mesure de Salut public ».
18:34 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Aymeric Chauprade, député européen, claque la porte... l'hémorragie continue...
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TV Libertés : Martial Bild reçoit Philippe de Villiers
10:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Conférence du Professeur Jean Haudry à Strasbourg, le 7 octobre dernier, sur nos racines Indo-Européennes
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Allemagne : Le parti anti-immigration explose dans les sondages
BREIZATAO – ETREBROADEL (09/11/2015) Le soutien au parti anti-immigration Alternative pour l’Allemagne explose dans les sondages. Si les élections législatives se déroulaient en ce moment, la formation opposée à l’immigration musulmane décrétée par Angela Merkel recueillerait 9% des votes. Une percée historique de la droite identitaire.
Alternative pour l’Allemagne atteint même 14% en Allemagne de l’Est, terre de l’ancien RDA où la population reste plus pauvre que dans la partie occidentale du pays.
Dimanche dernier, le parti a organisé une manifestation à Berlin, une ville historiquement située à gauche. Plus de 5000 manifestants ont défilé contre la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel. Fait révélateur, seules quelques centaines d’opposants d’extrême-gauche ont répondu à l’appel à contre-manifester.
09:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le cinéma comme bouée de secours
La chronique
de Philippe Randa
Que n’a-t-on dit et bien souvent médit sur les erreurs dans les films historiques, les interprétations tendancieuses, caricaturales, hasardeuses et quoiqu’il en soit, pour les gens cultivés, de l’approximation et des oublis dont ils sont truffés. Oui, mais…
Malgré toutes les critiques que l’on peut, à juste titre, formuler sur bien des films historiques, ils ont au moins un avantage à notre époque : beaucoup pallient au naufrage de l’histoire dispensée par une Éducation dite nationale à chaque réforme plus douteuse.
Des parents m’expliquaient dernièrement qu’effondrés par l’enseignement de l’histoire dans sa classe (leur fils est en 6e) et de sa culture en générale, ils avaient palliés eux-mêmes à la situation… en lui faisant découvrir le passé de la France à travers une sélection de films historiques. Et de me citer pour exemple Vercingétorix avec Christopher Lambert dans le rôle éponyme.
« Il vaut ce qu’il vaut, mais au moins, notre fils aura retenu les noms de Vercingétorix qui a tenté d’unir les tribus gauloises divisées et indisciplinées et de Jules César commandant d’armées romaines qui ont vaincues grâce, justement, à l’obéissance à leurs chefs… et il aura appris les deux batailles importantes, celle de Gergovie remportée par les Gaulois et celle d’Alésia où ils furent défaits… Le minimum historique, certes, mais un savoir que l’école ne n’apporte plus bien souvent… »
Jugement excessif ? Voire…
Article publié dans le quotidien Présent
09:22 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 09 novembre 2015
L'Hommage rendu samedi à Me Joseph Scipiliti en l'Eglise Ste Rita à Paris
18:04 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro (n°51) de Réfléchir et Agir est sorti
Chez votre marchand de journaux, 6,50 €
Un entretien avec Roland Hélie
sur les Cahiers d'Histoire du nationalisme
En savoir plus cliquez ici
09:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Réinfo, le mag du Parti de la France, de cette semaine
09:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 08 novembre 2015
AVOIR EU RAISON SI TOT...
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Malgré l'interdiction de la manifestation et la présence pathétique de quelques collabos de l'islamisation, Carl Lang était à Pouilly-en-Auxois samedi pour prendre la parole....
Samedi 7 novembre, malgré la scandaleuse interdiction du rassemblement du Parti de la France à Pouilly-en-Auxois contre l'immigration clandestine, un entretien avec la presse a tout de même été organisé dans la commune afin de faire entendre la voix de ceux qui refusent la colonisation migratoire et la dictature socialiste. Carl Lang, Président du PdF, Thomas Joly, Secrétaire général, Sandrine Debode et Benjamin Lematte, cadres bourguignons, Christophe Devillers, Délégué régional pour la Franche-Comté, ont pu ainsi s'entretenir avec la presse locale et nationale.
Carl Lang a notamment déclaré, à propos de cette interdiction : « C’est une atteinte aux droits fondamentaux de la démocratie. Il y a deux poids deux mesures. C’est un excès de pouvoir du préfet qui a pondu un arrêté idéologique. Liberticide. »
Un dispositif de sécurité totalement délirant a été mis en place par les services préfectoraux, particulièrement fébriles : plus de 100 gendarmes mobilisés (les militaires de Côte d'Or avaient été renforcés par l’escadron mobile de Dole, et un hélicoptère était prêt à décoller) !
Pendant que les cadres du Parti de la France déjeunaient avec une vingtaine de solides militants bourguignons et du FdF, un rassemblement de gauchistes pro-migrants, plus caricaturaux les uns que les autres, se réunissaient Place la Libération à Pouilly, alors même que leur manifestation n'avait pas été déclarée en préfecture. Monsieur Delzant, servile représentant de la République socialiste, se justifie en arguant que le rassemblement des crasseux d'extrême-gauche était « pacifique » contrairement à celui du Parti de la France qu'il qualifie de « haineux ».
Pour l'anecdote, et pour preuve de la complicité active des autorités publiques avec l'immigration clandestine, un sans-papiers, non hébergé à Pouilly et venu manifester avec les collabos gauchistes, a été interpellé, car il était sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Il a été relâché, sur ordre de la directrice de cabinet du Préfet, sous les applaudissements des manifestants...
Enfin, Carl Lang a indiqué que la commune restait une priorité pour les militants locaux du PdF : « Des actions seront très rapidement entreprises par nos militants. On va travailler pour informer avec du boîtage, du tractage dans la commune. »
11:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Des militants de Terre et peuple et de la Ligue du Midi prennent la parole lors de la manifestation catalane à Perpignan
Hier samedi, nos amis identitaires catalans de Terre et peuple et de la Ligue du Midi ont participé à la traditionnelle manifestation catalane de Perpignan. Le thème de cette année était en relation avec la réforme régionale : "nous voulons un statut pour notre territoire". Ils ont défilés avec leurs bannières. Il y a eu des frictions avec les rouges qui se sont appropriés la manif, et fait baisser le nombre de participants.
Richard Roudier a été blessé à la main. Nous avons eu droit a une escorte policière, voiture, vigiles, double cordon de sécurité des rouges pour nous laisser en arrière de la manif.
Laurent (Llorenç), le responsable local de TP a quand même réussi à prononcer un discours en catalan au mégaphone devant la préfecture sous les yeux médusés des rouges.
Déjà, la semaine dernière, une manifestation symbolique contre l'immigration qui fit localement grand bruit avait été organisée à Perpignan par nos camarades.
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Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3208 du 29 octobre 2015
JACQUES MYARD est le député-maire de Maisons-Laffitte et siège à l’Assemblée nationale depuis 1993. Il est un des fondateurs de la Droite Populaire, l’aile droite des Républicains, qui souhaite défendre « les valeurs qui font la France ». Il prône une plus grande fermeté sur les questions de sécurité et d’immigration. Il est en revanche en faveur d’une certaine tolérance pour les infractions routières mineures. Jacques Myard est l’un des députés qui se sont le plus fortement opposés à la création du PACS. Il a déclaré par ailleurs : « Je ne m’occupe pas des homos mais ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel… Alors moi je leur dis : “Messieurs (sic) les homos des deux sexes, foutez-nous la paix” », estimant que « les homosexuels sont des personnes qui n’apportent rien à la société ».
Très en colère contre la décision d’Anne Hidalgo, maire de Paris, de supprimer la circulation sur certaines voies sur berge à Paris, il a déclaré sur Europe 1 : « On voit bien que la volonté, à terme, est d’interdire aux gens de la banlieue de venir à Paris en voiture. Cela commence à bien faire de prendre des mesures sans en parler aux élus de banlieue et de les bloquer à l’entrée de Paris », « A-t-elle le droit de faire ça pour emmerder tout le monde ? » Et du coup, il a pris un arrêté interdisant au maire de Paris de se rendre dans sa commune ! Et il précise : si elle tentait de s’y rendre, « elle serait arrêtée par les forces municipales de Maisons-Laffitte ». L’article 1 de l’arrêté stipule : « Sa seigneurie Anne Hidalgo, encore maire de Paris, est interdite de séjourner sur tout le territoire de Maisons-Laffite du moins jusqu’à ce qu’elle revienne sur ses projets de ghettoïsation de la ville de Paris. » Amusant… Qui est ce député-maire courageux ? Jacques Myard s’est engagé en faveur du “non” lors de la campagne du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe (2005). Il est également l’un des deux députés UMP qui ont voté contre la loi autorisant la modification de la Constitution en vue de la ratification du traité de Lisbonne le 16 janvier 2008. Vice-président du groupe d’Amitié France-Syrie, il s’oppose à une intervention armée occidentale contre le régime de Bachar Al-Assad ainsi qu’à la livraison d’armes aux rebelles syriens, précisant que ces armes tomberont aux mains des groupes islamistes. Il s’est rendu il y a quelques mois, avec une délégation, en Syrie, y a rencontré le président, ce qui suscita la fureur de Fabius et des socialistes, mais aussi de certains Républicains. Ce dont il se moque…
COURAGEUX MASSON, MISÉRABLE GROSDIDIER…
Notre confrère Minute a raconté cet épisode. Au Sénat, ce mardi 13 octobre, la discussion porte sur le énième projet de loi relatif au droit des étrangers en France. Le texte présenté par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve transpose dans le droit français des directives européennes qui accordent encore plus de droits aux étrangers, qu’ils soient en situation régulière ou non. Jean-Louis Masson, sénateur de Moselle, monte à la tribune. Il fut élu durant près de vingt ans député de Moselle sous les étiquettes RPR, puis UMP, avant de quitter l’UMP et de devenir indépendant (il soutient aujourd’hui Dupont-Aignan aux régionales du Grand-Est). Il se lance : « À entendre certaines interventions, on a l’impression d’être dans un régime de pensée unique. On a l’impression qu’on ne peut pas, dans cette assemblée et dans notre société, avoir un avis sur l’immigration qui soit divergent de ce que pensent les soi-disant bien-pensants. Je le dis très clairement : je suis hostile à l’immigration, pour des raisons qui sont à la fois conjoncturelles et structurelles. » Le chahut commence, mais Masson poursuit, affirmant qu’« actuellement une veuve d’agriculteur touche beaucoup moins que ce que touche un immigré qui vient chez nous et qui n’a jamais travaillé pour la France ». Il ne s’arrête pas en si bon chemin, faisant une distinction entre l’immigration actuelle et les précédentes, celle « des Polonais, des Italiens, des Portugais », de « ces gens qui ne posaient pas de problème », celle aussi de ceux « qui venaient du Sud-Est asiatique » et dont les enfants, « très souvent », étaient « les premiers de la classe ». Hurlements sur les bancs de la gauche. Masson ne se laisse pas impressionner et poursuit, franchissant le Rubicon : « L’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ! L’immigration conduit au communautarisme. Il existe des quartiers où on ne va plus… » La guillotine se rapproche dangereusement. Ça couine de partout… Les représentants du « régime de pensée unique », comme l’avait dit Masson au début de son intervention, réclament sa tête. Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat éructera : « Son intervention a dépassé les bornes et peut-être même les limites de la République française. C’est pour toucher les instincts les plus vils. Tout simplement car ces gens-là [les Polonais, les Italiens, les Portugais,] sont des catholiques, alors que ceux qui viennent maintenant sont des musulmans ! » Il réclame des sanctions (la guillotine, vous disais-je), tout comme Pierre Laurent, le président du groupe communiste : « On ne peut pas laisser passer une telle intervention dans l’enceinte d’une des chambres de la République. » Et tout le reste à l’avenant.
Et à “droite” ? Un personnage l’emporte haut la main dans le registre de la trahison. Il s’agit de François Grosdidier, sénateur Les Républicains de Moselle. Grosdidier déplore « un discours d’une violence inouïe, plus dur que celui du FN » ! « Poser ainsi le principe de l’immigration en hiérarchisant les bons et les mauvais élèves en fonction de leur origine, c’est du racisme pur », déclare-t-il. Minable ! Je me vois, contraint et forcé, de rappeler le passé sulfureux de Grosdidier, que j’avais déjà rapidement évoqué dans RIVAROL. En ces années 1980, le GRECE (Groupement d’Etudes et de Recherche sur la Civilisation Européenne), piloté par Alain de Benoist et ayant comme secrétaire général Pierre Vial, tenait le haut du pavé intellectuel à droite de la droite. Pas vraiment dans le registre modéré. A cette époque (cela a bien changé depuis !), le GRECE était plutôt dans le registre racialiste et les références aux intellectuels des « heures les plus sombres de l’histoire » ne le terrorisait pas. Les grécistes de l’époque eurent droit à la couverture du Nouvel Obs, qui titrait : « Les nouveaux nazis » et le colloque de 1979, organisé porte Maillot, fut attaqué par les milices juives au cri de « Nouvelle droite, nouveaux nazis ». Grosdidier était un des militants les plus déterminés, les plus radicaux du GRECE. Commentaire de Pierre Vial qui l’a bien connu: « Il était encore plus gréciste que moi »… Dernière petite info de rien du tout : Grosdidier fut aussi le responsable à Metz du Parti des Forces Nouvelles (PFN) que nombre de fascistes ont fréquenté…
LE NÉO-FN CHERCHE À SÉDUIRE LES MUSULMANS
600 000 tracts « sous la forme d’un magazine fait sur mesure » (c’est-à-dire halal, sans doute) vont être distribués par le FN mariniste aux habitants de « quartiers sensibles ». Sur l’un des tracts, un encart est explicitement adressé à cette catégorie religieuse avec ce titre : « Musulman peut-être, mais Français d’abord ». Et puis, un collectif « Banlieue patriote » devrait voir le jour et une affiche spécialement destinée aux banlieues sera placardée mi-novembre. Jordan Bardella, 20 ans, tête de liste FN pour les régionales en Seine-Saint-Denis, explique au Parisien de façon assez émouvante : « Nous voulons montrer que nous sommes un parti d’inclusion, pas d’exclusion. » Noble pensée, noble parole qui honore ce militant sans doute exceptionnel.
En attendant, certains n’ont rien compris. C’est le cas chez Les Républicains où l’adjointe aux affaires scolaires de Talant (2 300 habitants, en banlieue de Dijon) a fait paraître sur son compte Facebook une photo d’elle, avec son écharpe d’élue, disant au sujet de Taubira : « Qu’elle reparte déjà dans sa brousse, les lianes l’attendent ! ». Une de ses amies avait réagi à ses propos, dans un registre assez faiblement humaniste : « Tous les gauchos doivent partir et retourner d’où ils viennent : le caniveau ». Du coup, Marie-Ange Cardis, l’adjointe au maire est virée, malgré ses excuses à Taubira, expliquant qu’elle avait réagi « sous le coup de la colère ». Comme quoi, s’excuser ne sert à rien…
“HITLER NE VOULAIT PAS EXTERMINER LES JUIFS”
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou serait-il un grand, un très grand révisionniste (voir à ce sujet l’article page 11 d’Arnaud Raffard de Brienne) ? A la veille d’une visite officielle en Allemagne, le Premier ministre israélien, tout en ne niant pas la Shoah, a mis en cause, le 20 octobre, l’influence qu’aurait exercée le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin Al Husseini, sur Hitler pour le persuader de mener l’extermination des juifs européens, durant la Seconde Guerre mondiale. Bibi, comme on le surnomme, s’exprimait devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem, et évoquait l’utilisation des lieux saints musulmans à commencer par la mosquée Al-Aqsa pour attaquer les juifs. Historien de haute volée, il a expliqué que le grand mufti s’était envolé vers Berlin pour expliquer les choses à Hitler. Netanyahou affirme qu’Hitler ne voulait pas exterminer les juifs, mais simplement les expulser. Sans doute était-il présent lors de l’entretien puisqu’il raconte le dialogue avec précision. Le mufti aurait dit : « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici ». « Que dois-je faire d’eux ? », demanda Hitler, qui était, comme on le sait, homme à demander conseil. Husseini aurait répondu : « Brûlez-les ». Ce dialogue, que personne de raisonnable ne prend au sérieux, aurait eu lieu le 28 novembre 1941. Du coup, ça s’agite sur les réseaux sociaux et dans les milieux politiques israéliens de gauche, qui accusent Bibi d’être un dangereux révisionniste. Le leader travailliste, Isaac Herzog demande à Nétanyahou de corriger immédiatement cette distorsion historique « car elle minimise la Shoah, le nazisme et le rôle d’Hitler dans le désastre terrible de notre peuple ». Ce n’est pas la première fois que Benyamin Nétanyahou fait du mufti de Jérusalem la source d’inspiration du régime nazi pour l’extermination des juifs. Dans un discours prononcé en janvier 2012 devant la Knesset, M. Nétanyahou disait déjà ceci : « Haj Amin Al Husseini fut l’un des architectes de la solution finale. Il s’était rendu à Berlin. Il avait fait pression et imploré Hitler […] et le persuada plus que quiconque de conduire la solution finale. Ne pas laisser les juifs partir de peur qu’ils ne viennent ici (en Palestine) ». Mais, au fait, comment les Allemands réagissent-ils à ces déclarations qui les exonèrent quelque peu ? Comme on pouvait s’y attendre, ils s’aplatissent, se fustigent, s’auto-flagellent, s’humilient à qui mieux mieux. « Nous savons que la responsabilité pour ce crime contre l’humanité est allemande et qu’elle est vraiment la nôtre », a déclaré Steffen Seibert, le porte-parole d’Angela Merkel… Pauvres vermisseaux…
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler.
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samedi, 07 novembre 2015
Deux heures d'entretiens avec Léon Degrelle : un double CD édité par Les Cahiers d'Histoire du nationalisme...
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Le Journal du Chaos de cette semaine
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RAPPEL : à Pontivy, le vivre ensemble ne fait pas l'unanimité
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A Mouscron (Wallonie), le "vivre ensemble" ne fait plus recette...
Un communiqué du Mouvement Nation :
Réussite de la manifestation à Mouscron contre la vague migratoire !
Ce samedi 7 novembre s'est déroulée une manifestation citoyenne pour protester contre l'arrivée d'un grand nombre de "réfugiés" a Mouscron.
200 personnes s'étaient rassemblées malgré les scénarios catastrophes que les autorités avaient dit craindre et le poids du politiquement correct.
NATION avait envoyé une importante délégation qui a été particulièrement remarquée et très bien accueillie par l'ensemble des personnes présentes.
NATION sera toujours auprès des citoyens belges dans leur lutte pour la justice et pour défendre le pays !
17:36 Publié dans Contre le "vivre ensemble", la France bouge | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un entretien entre Franck Abed et Georges Feltin-Tracol sur Maurice Bardèche
Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, avait eu l’amabilité de m’adresser le livre intitulé Bardèche et l’Europe de Georges Feltin-Tracol, publié en 2013. Pour différentes raisons, je ne l’avais pas encore lu et étudié. C’est chose faite maintenant.
Je dois dire que la pensée de Bardèche, en tant que catholique et royaliste, m’est assez éloignée. Pourtant, cela ne m’empêcha point de lire et de grandement apprécier l’excellent Sparte et les Sudistes. En tant que défenseur de l’héritage capétien, partisan de la monarchie universelle et admirateur de l’Europe Impériale, toutes les questions doctrinales et intellectuelles sur l’Europe m’attirent et m’intéressent grandement. Une fois le livre lu, je voulais en savoir plus. J’ai donc demandé à mon ami Roland de me mettre en relation avec l’auteur. Quelques jours après, je recevais un appel téléphonique de Georges Feltin-Tracol. Une longue et sympathique discussion s’en suivit au cours de laquelle nous abordions à battons rompus, Bardèche, l’Europe, l’Empire, le solidarisme, la théocratie, la « droite » en France et les raisons de son échec, les monarchies etc. Ne voulant pas en rester là, je proposais à mon interlocuteur de poursuivre notre échange. Voilà la raison de cet entretien...
Franck ABED
Franck Abed : Maurice Bardèche le jacobin, l’admirateur de la Grande Révolution et des soldats de 1793, a toujours défendu l’idée européenne. N’est-ce pas contradictoire ?
Georges Feltin-Tracol : Avant de répondre à cette question, il faut prévenir le lecteur que Maurice Bardèche est d’abord connu pour avoir défendu toute sa vie son meilleur ami et beau-frère Robert Brasillach dont l’exécution, le 6 février 1945, le traumatisa et transforma un paisible universitaire spécialiste de la littérature française du XIXe siècle en un ardent polémiste et farouche contempteur de l’ordre du monde surgi à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L’idée européenne chez Maurice Bardèche est surtout développée dans sa conférence, « L’Europe entre Washington et Moscou » (disponible dans « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », dans les Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52), à Anvers en avril 1951, dans L’œuf de Christophe Colomb (1952) et, plus succinctement, dans Les temps modernes (1956), et le fameux Sparte et les Sudistes (1969). Il faut se souvenir qu’en pleine Guerre froide, le succès notable de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1951 incite les responsables européistes à envisager deux autres communautés européennes complémentaires, la première pour la défense — sous-entendue contre l’URSS — : la CED (Communauté européenne de défense) et la seconde, politique, la CEP (Communauté européenne politique). Le violent débat sur la CED porte sur le caractère supranational de l’armée européenne, son degré d’intégration de cette armée dans l’OTAN, créée en 1950, et la remilitarisation de l’Allemagne occidentale.
La CED divise toute la classe politique, hormis le PCF et le RPF gaulliste qui lui sont hostiles. Par ses interventions fréquentes, Maurice Bardèche entend contribuer aux discussions publiques en soutenant le projet. Parallèlement, Rivarol se montre lui aussi favorable à ce projet, au contraire de Jeune Nation.
Quand on retrace la généalogie contemporaine de l’idée européenne, on relève l’absence de contradictions avec l’héritage révolutionnaire française dans lequel a grandi le jeune Bardèche. Dans l’opposition jusqu’en 1875, les républicains français sont bellicistes, expansionnistes, nationalitaires, c’est-à-dire favorables à une Europe des nationalités libres qui exista un temps lors du « Printemps des peuples » de 1848. Nonobstant son (néo)fascisme assumé, Maurice Bardèche s’inscrit dans cette tradition politique. Le paradoxe n’est d’ailleurs qu’apparent puisque l’historien italien Renzo de Felice a bien démontré que les principales racines idéologiques du fascisme provenaient du nationalitarisme mazzinien. En admirateur de Metternich et de la Sainte-Alliance, Julius Evola le reconnaissait volontiers.
Pourriez-vous préciser ses grandes inclinations intellectuelles sur l’Europe ?
Maurice Bardèche ne fait pas œuvre d’historien. Il puise dans l’histoire des exemples marquants. Quand il rédige L’œuf de Christophe Colomb, il a en tête deux visions d’Europe inachevées ou avortées : l’Europe de la Grande Nation de Napoléon Ier et celle des volontaires européens sur le front de l’Est de 1941 à 1945, la première étant plus prégnante dans son esprit que la seconde.
En 1993, dans ses Souvenirs, des mémoires qui s’arrêtent volontairement à 1958, Maurice Bardèche revient sur son européisme et, dépité par la construction technocratique et marchande de l’Union pseudo-européenne, exprime toute son admiration pour les thèses de Thatcher sur une simple organisation intergouvernementale. En creux s’affirme l’acceptation d’une « France seule » chère à Charles Maurras, constat d’une immense déception et d’une occasion manquée.
L’idée européenne promue par Bardèche est-elle encore défendue par des acteurs politiques contemporains ? Si oui lesquels ? Si non, pourquoi ?
Quand on lit avec attention les positions de Maurice Bardèche sur l’Europe, on remarque tout de suite qu’il n’imagine pas un super-État continental centralisé. Mieux que l’économie (Jean Monnet) ou la culture (Denis de Rougemont), il a compris que les meilleurs facteurs d’une réelle cohésion européenne passeraient par la diplomatie et la défense.
« Babar » comme le surnommaient affectueusement les rédacteurs de sa revue, la très mal-nommée Défense de l’Occident, n’est pas un théoricien, ni un constitutionnaliste et encore moins un juriste de profession ; il se veut pragmatique. Il conçoit ainsi une Confédération européenne des États nationaux qui ne concentrerait que quelques attributs, mais des attributs
régaliens primordiaux : le domaine militaire et les relations internationales. Cette idée de confédération limitée à ses seules fonctions n’est pour l’heure défendue par personne. Dans les années 1980, l’ancien ministre Michel Jobert exposait cette vision dans le cadre de son Mouvement des démocrates (cf. Vive l’Europe libre ! Réflexions sur l’Europe, Ramsay, 1984). Dans la même période, le solidariste et nationaliste-révolutionnaire Jean-Gilles Malliarakis proposait lui aussi dans Ni trusts, ni soviets (Éditions du Trident, 1985) une semblable solution. Plus récemment, mon vieux camarade Rodolphe Badinand, co-fondateur d’Europe Maxima, exigeait dans Requiem pour la Contre-Révolution (Alexipharmaque, 2008) un noyau confédéral en lieu et place de l’Union soi-disant européenne.
Aujourd’hui, l’idée européenne chère à Maurice Bardèche est en sommeil, oubliée et/ou ignorée des minables politicards. Mais le choc du réel provoquera son surgissement tôt ou tard !
Dans votre livre, une expression de Maurice Bardèche m’a frappé, à la fois par sa pertinence, sa rigueur et sa permanence. Il s’agit de « l’Europe cuirassée ». Pourriez-vous l’expliquer et l’approfondir en quelques mots ?
Par la métaphore de l’« Europe cuirassée », Maurice Bardèche veut donner un sens politique à l’Europe qu’il esquisse. En 1951, celle-ci, divisée et amoindrie par deux conflits mondiaux consécutifs et récents, se retrouve en proie à trois menaces considérables : le réveil des peuples de couleur (la décolonisation commence), la menace soviétique qui n’est alors qu’à « deux étapes du tour de France » de Paris et l’occupation étatsunienne. Maurice Bardèche aurait souhaité assister à l’émancipation des Européens. Il aurait aimé que l’Europe nationale proclame sa neutralité et, pourquoi pas ?, prenne ensuite la tête du non-alignement contre le condominium soviético-yankee.
Maurice Bardèche voulait probablement faire de l’Europe nationaliste, voire néo-fasciste, une très grande Suisse, un État neutre et inattaquable du fait d’une redoutable cuirasse : son service militaire de milice civique. On peut même s’avancer à croire que la Confédération européenne fût été le décalque continental de sa consœur helvétique.
Avec l’actualité, il va de soi que l’« Europe cuirassée » prend une autre tournure. Avec l’invasion afro-asiatique en cours orchestrée, payée et encouragée par la Turquie, l’Arabie Saoudite et les États-Unis, l’« Europe cuirassée » impliquerait le rétablissement de frontières strictes tant du point de vue juridique que politique parce que les frontières ne sont pas que territoriales. La préférence nationale, au minimum, est une autre forme de frontière salutaire. À mon avis, toutes les frontières, matérielles et immatérielles, concourent à l’édification salutaire d’une société fermée, autocentrique et autarcique. Bref, l’« Europe cuirassée » signifie « les Européens maîtres chez eux en Europe et prêts pour cela à se battre ».
Quel fut l’impact réel du Mouvement social européen, dont Bardèche fut membre, sur la vie politique ?
Dès 1951 et le lancement de la CECA, il est prévu d’instituer un Parlement européen élu au suffrage universel direct, mais le rejet de la CED en 1954 par l’Assemblée nationale française écarta cette option jusqu’en 1979 quand les députés européens remplaceront les parlementaires désignés par les Parlements nationaux. Pour une fois en avance, des formations de droite nationale ont cherché à se regrouper afin d’atteindre un seuil électoral pertinent à l’instar des premiers résultats électoraux prometteurs du jeune MSI (Mouvement social italien).
Reconnu par toute l’Europe des réprouvés grâce à son Nuremberg ou La terre promise (1948), Maurice Bardèche est sollicité pour conduire la délégation française à Malmö en Suède. De cette réunion sort le Mouvement social européen (MSE) dont Bardèche devient l’un des vice-présidents et le responsable du MSE pour la France, d’où la création d’un bulletin de liaison : la future revue Défense de l’Occident.
Si une certaine presse versa dans le sensationnalisme et cria à la renaissance du fascisme ou d’une nouvelle « Internationale noire (ou brune) », l’impact du MSE sur la vie politique française et européenne fut plus qu’insignifiant. Outre le report sine die du scrutin européen, le MSE subit très tôt une scission de la part des racialistes réunis dans le Nouvel ordre européen. Cet échec fut néanmoins profitable puisque une décennie plus tard, le Belge Jean Thiriart lança Jeune Europe avec le MSE en contre-exemple parfait.
Dans votre essai vous ne mentionnez pas la religion en général, ni la religion catholique en particulier. Pourtant, la religion catholique romaine reste un pilier de notre civilisation européenne. Quel était le rapport de Bardèche à la religion catholique ?
Maurice Bardèche évoque rarement le catholicisme dans ses écrits. Élevé par l’école des hussards noirs de la IIIe République laïque et ayant grandi dans une famille patriote, anticléricale et radicale-socialiste, c’est un catholique de culture.
La religion catholique romaine reste-t-elle encore un pilier de notre civilisation européenne ? J’en doute. Certes, les basiliques des premiers chrétiens, les églises romanes, gothiques, baroques et classiques appartiennent à notre héritage, mais ce n’en est qu’une partie. L’Orthodoxie et même un certain protestantisme en sont d’autres. Avec le concile Vatican II, conséquence catastrophique des conciles antérieurs (Vatican I et Trente), le catholicisme romain a renié sa part européenne, ces syncrétismes singuliers avec les paganismes ancestraux qui en faisaient son originalité.
L’Église de Rome trahit maintenant les peuples autochtones de notre continent au profit d’intrus surnommés « migrants ». Bien que sympathique par certains côtés (son hostilité au règne de l’argent ou son approche de l’écologie malgré son tropisme cosmopolite), l’actuel « pape » conciliaire Bergoglio comme ses prédécesseurs immédiats ne me convainc pas. Pour soutenir un véritable catholicisme de combat, il eut fallu que Mgr. Jean de Mayol de Lupé (1873 - 1955) devînt le souverain pontife, cela aurait eu tout de suite une toute autre tenue !
D’une manière générale, le projet politique de civilisation européenne défendu par Bardèche ou d’autres peut-il se faire sans le catholicisme ?
La civilisation européenne ne se réduit pas au seul catholicisme qui lui-même change et se modifie au fil des âges. Les racines spirituelles de l’Europe ne se trouvent pas qu’à Athènes, Rome et Jérusalem; elles plongent aussi dans les traditions germaniques, celtiques, scandinaves, slaves, balkaniques, caucasiennes et même basques et laponnes ! Comme l’affirmait Dominique Venner dans Histoire et tradition des Européens (Éditions du Rocher, 2002), l’étymon européen a au moins plus de 30 000 ans d’histoire. Le christianisme n’est qu’un moment de sa longue histoire. Cette phase historique est d’ailleurs en train de s’achever quand bien même l’abjecte idéologie des droits de l’homme en est la forme sécularisée (pour faire simple).
Une Europe catholique serait un non-sens, sauf si un Prince, Capétien ou Habsbourg, en prenait la direction comme le soutient la sympathique équipe anarcho-royaliste et écolo-décroissante du Lys Noir. Cette Europe-là demeurerait toutefois une portion d’Europe.
La question religieuse n’est pas le meilleur moyen de favoriser la prise de conscience des Européens. Celle-ci ne se cristallisera que face à des périls immédiats, que face à l’irruption d’une altérité menaçante et conquérante. Au-delà des contentieux territoriaux, historiques et confessionnels, les Européens comprendront grâce à l’ethnologie, la généalogie et l’anthropologie qu’ils procèdent d’une substance commune et initiale. Quant à la religion, il est vraisemblable que les techniques les plus sophistiquées favorisent la résurgence et la réactivation des structures anthropologiques de l’imaginaire archaïque européen.
Propos recueillis par Franck Abed.
Le site de Franck Abed cliquez ici
- Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, 2013, 130 p., 18 €, à commander sur www.synthese- editions.com ou à (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale. L'acheter en ligne cliquez là
- « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52, 2013 - 2014, 275 p., 40 €, à commander aux Amis de Robert Brasillach (ARB), Case postale 3763, CH - 1211 Genève 3, Suisse, chèque à l’ordre de l’ARB.
09:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 06 novembre 2015
Le pouvoir vient d'interdire la manifestation populaire organisée demain à Pouilly-en-Auxois par le Parti de la France
du Parti de la France :
Le préfet de Côte d’Or a répondu avec zèle, empressement et servilité à l’appel du MRAP, de la Ligue des Droits de l’homme et de divers collectifs d’extrême gauche qui demandaient depuis quelques jours l’interdiction de la manifestation du Parti de la France prévue le samedi 7 novembre à Pouilly-en-Auxois.
L’arrêté préfectoral d’interdiction de notre rassemblement est en lui-même une profession de foi politique :
Article 1 : La manifestation ayant pour objet de « dénoncer la présence de clandestins » à Pouilly-en-Auxois, projetée à Pouilly-en-Auxois le samedi 7 novembre 2015 est interdite.
Article 2 : Toute infraction au présent arrêté est passible de sanctions prévues par le code pénal.
La République socialiste interdit donc officiellement à des citoyens français, membres d’une organisation politique légale, d’organiser un rassemblement visant à dénoncer l’immigration clandestine.
La preuve est faite, une nouvelle fois, que la politique socialiste est une politique de collaboration active au service d’une immigration de masse, y compris illégale et que l’atteinte systématique aux droits et aux libertés fondamentales à l’égard des militants du Parti de la France est devenue une règle du pouvoir socialiste.
Carl Lang rappelle que selon les termes mêmes du Conseil d’Etat, « l’exercice de la liberté d’expression est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect des autres droits et libertés. Les atteintes portées, pour des exigences d’ordre public, à l’exercice de ces libertés fondamentales doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées ».
L’arrêté préfectoral d’interdiction dont est victime le Parti de la France est une nouvelle atteinte portée à l’exercice de nos libertés fondamentales, cet arrêté n’étant ni nécessaire, ni adapté, ni proportionné. L’excès de pouvoir est manifeste et la décision parfaitement idéologique.
En conséquence, et dans l’attente d’autres actions politiques qui seront menées à Pouilly-en-Auxois par le Parti de la France, nous annulons le rassemblement prévu ce samedi 7 novembre.
Carl lang, président du Parti de la France, Thomas Joly, secrétaire général et les responsables régionaux du PdF seront cependant présents à Pouilly-en-Auxois, ce samedi 7 novembre, pour une rencontre avec la presse régionale afin de dénoncer les scandaleuses atteintes aux libertés d’opinion, d’expression et de réunion orchestrées par une Gauche sectaire, anti-nationale et liberticide.
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