vendredi, 15 mai 2015
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3187 du 7 mai 2015
MARINE Le Pen a eu un Premier mai pourri : temps pluvieux, très maigre affluence, historiquement basse (3 500 personnes, qui dit moins ?), interventions intempestives des Femen, réponse musclée du service d’ordre, heurts avec des journalistes de Canal+ et de France 5, dépôts de plaintes croisés des Femen et du FN, enquête interne à l’hôtel intercontinental concernant l’entrée des membres du DPS dans la chambre louée par les Femen, montée non prévue de Jean-Marie Le Pen sur la tribune où il reçoit une ovation du public et même des conseillers départementaux derrière lui sous l’oeil stupéfait, médusé et furieux de la présidente du Front national. Bref un Premier mai catastrophique à tous points de vue, en termes d’images, de communication et en termes politiques. Tuer le père ne lui réussit manifestement pas. Et à notre avis elle n’a pas fini de payer cet odieux et abject parricide.
UN BEAU NUMÉRO DE FAUXCUL DE LA PART DE PHILIPPOT
On sait que le site Mediapart, piloté par le trotskyste Edwy Plenel, a affirmé que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, aurait planqué 2,2 millions d’euros — principalement sous forme de lingots et de pièces d’or, gérés par son majordome, en Suisse —. Une accusation probablement fantaisiste, mais le Menhir continue à leur faire peur et ils ne reculent devant rien. Mais que dit Florian Philippot, le numéro 2 du FN, qui hait tout simplement Jean-Marie Le Pen ? Stupéfaction. Il est d’une modération de chaisière, pucelle, forcément pucelle. « Je ne peux pas croire que cela soit vrai », a-t-il déclaré sur I-Télé, se disant par ailleurs « pas du tout au courant » de cette affaire. « Je ne sais pas du tout si c’est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen », a-t-il répondu à Laurence Ferrari qui l’interrogeait. Quel exceptionnel sournois ! Quel exceptionnel menteur !
« Je crois qu’il s’en expliquera, c’est une affaire personnelle qui le concerne(vous voyez ce qu’il veut dire ?). J’ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n’en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a-t-il encore affirmé. Ben voyons… Mais Philippot sait que le Chef, pour se venger des avanies qu’on lui fait subir, est capable de déclencher un tsunami, emportant tout sur son passage. Du coup, il n’en mène pas très large. Pour parler grossièrement, il pète de trouille. Et il cherche désespérément à se planquer dans un bunker. On est à Berlin, le 30 avril 1945, c’est dire…
Plaintivement, alors qu’il est lourdement soupçonné, suite aux propos du président d’honneur dans RIVAROL, d’avoir tenu la main de Marine Le Pen pour suspendre Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé, il a déclaré, au mépris de toute vraisemblance, qu’il « ne menait aucune guérilla à personne ». Il ajoute, tout aussi plaintivement : « Je ne suis d’ailleurs pas dans un combat personnel depuis le début dans cette affaire-là (propos de JMLP dans RIVAROL). Vous remarquez que je n’ai jamais dit de choses, d’arguments personnels, je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion de Marine Le Pen, la présidente du Front. », a-t-il déclaré avec un sacré culot avant de surenchérir : « Je n’ai jamais rien demandé, je n’ai jamais demandé l’exclusion. J’ai toujours réservé ma position en interne. » Le journaliste qui, a priori n’aime pas trop être pris pour un imbécile, et qui a des fiches lui demanda : « Vous n’avez jamais demandé à ce qu’il quitte le FN ? » Réponse grandiose de Philippot : « Non, je lui ai dit — comme l’a fait d’ailleurs Marine — qu’il serait plus sage de savoir partir, de prendre du champ et de prendre sa retraite politique. » Marine Le Pen et Philippot n’ont pourtant pas hésité à exécuter le père.
UMP : DES CANDIDATS QUI NE SOUHAITENT PAS REVENIR SUR LA LOI TAUBIRA
Voilà qui a au moins le mérite de la clarté. L’UMP a désigné comme têtes de liste aux élections régionales des candidats ouvertement hostiles à l’abrogation de la loi Taubira. C’est le cas du politologue Dominique Reynié qui a été choisi pour diriger la liste rassemblant l’UMP et l’UDI dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Il est le fondateur d’un « think tank » chiraquien qui a apporté dès 2005 son soutien au “mariage” homosexuel et frayé avec les lobbys LGBT les plus extrémistes, dont Act-Up. Quant à Valérie Pécresse, candidate pour l’Ile-de-France, elle considère courageusement que l’abrogation de la loi Taubira est définitivement perdue. Dans le Sud-Est, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, également candidat aux régionales et qui se plait parfois à prendre des positions supposées “droitistes”, il a estimé que si la droite reprenait le pouvoir en 2017, elle ne devrait pas revenir sur la loi Taubira. Fidèle entre les fidèles de Sarkozy, il lui demande de « trancher une fois pour toutes » cette question qui divise le parti, afin de « ne plus en faire une affaire de débat » et considère que le mariage pour tous est « une avancée ». Oui, une avancée vers le suicide, vers l’abîme !
AYMERIC CHAUPRADE DEMANDE DES DROITS D’AUTEUR À CHRISTIAN ESTROSI
Le député UMP de Nice, Christian Estrosi a de la chance. Il n’est pas membre du Front national mariniste, sans quoi il aurait sans doute été sévèrement sanctionné pour ses propos outranciers, à l’image de ceux d’Aymeric Chauprade, qui avait déjà parlé de « cinquième colonne » et de « France en guerre contre des musulmans », ce qui lui valut un sérieux rappel à l’ordre de la part de Marine Le Pen. Christian Estrosi évoque, dans une interview une « cinquième colonne de l’islamo-fascisme », la « civilisation judéo-chrétienne menacée », la perspective d’une « troisième guerre mondiale » ou encore la « carte d’identité qui ne fait pas un Français ». On a évidemment tous compris que Christian Estrosi s’apprête à affronter le Front national aux régionales sur les thèmes de la sécurité et de l’identité… Aymeric Chauprade s’en amuse, demandant avec humour à Estrosi : « Merci d’arrêter de plagier mes vidéos ou versez-moi des droits d’auteur ! »
LE CRIF TOUT-PUISSANT CONVOQUE LES AMBASSADEURS
On aura tout vu : Et voici que le CRIF convoque 24 ambassadeurs et représentants d’ambassades en France ! Le Président du CRIF, Roger Cukierman, avait invité, c’est-à-dire convoqué, les représentants des ambassades des pays européens à déjeuner. Ce fut l’occasion d’un « vaste tour d’horizon ». Vous noterez que les tours d’horizon sont toujours vastes… Il n’y avait là que du beau monde. Bien entendu, RIVAROL n’avait pas été invité, mais ce n’est pas grave. On y retrouvait les ambassadeurs d’Allemagne, de Chypre, de Croatie, du Danemark, d’Espagne, de Grèce, de Hongrie, de Lettonie, de Malte, de Pologne, et de Roumanie, ainsi que les représentants des ambassadeurs d’Autriche, d’Estonie, de Finlande, de Grande-Bretagne, d’Irlande, d’Italie, de Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République tchèque, de Slovénie, et de Suède. Cuki a su faire passer les messages. Il a présenté le CRIF et ses thèmes de travail : l’antisémitisme, la mémoire, les relations avec Israël, questions d’autant plus actuelles depuis les attentats à Paris dixit le site du CRIF. Il n’était évidemment pas question de s’arrêter en si bon chemin. Il fallait qu’ils allassent, l’un après l’autre, à résipiscence. Il convenait qu’ils se flagellassent d’importance. Les ambassadeurs furent, l’un après l’autre, comme ça se passe à l’école primaire, tenus de s’exprimer et de se justifier. Ils commentèrent bien entendu la situation de l’antisémitisme et du combat contre le jihadisme dans leurs pays respectifs et en Europe. Ils insistèrent sur la nécessité de les traiter par la fermeté, mais aussi par l’éducation, l’enseignement de la Shoah et à la tolérance, ainsi que par une réflexion sociétale sur les causes de ce fléau. Ils se prosternèrent tous, ils se couchèrent tous, le ton plaintif, avec larmes à l’oeil de circonstance. Conclusion de Cukierman : « Il faut raffermir nos idées et soutenir nos sociétés », « Il faut combattre la passivité… »
LES SOUVENIRS CROUSTILLEUX DE ROSELYNE BACHELOT
Roselyne Bachelot, ex-ministre du gouvernement de François Fillon, actuellement journaliste à la télé, est ce qu’on appelle « une grande gueule ». Elle vient de publier ses mémoires sous le titre gentillet La petite fille de la Ve, aux éditions Flammarion. Et ça dépote. Elle raconte des souvenirs croustilleux concernant des présidents qui ont marqué la Ve République. Sarkozy qui intime l’ordre à son entourage : « Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire ! » En fait, Sarkozy avait été très impressionné par la campagne de Barack Obama, qu’il avait croisé avant son élection à la présidence des Etats-Unis et il avait prédit sa victoire. Il avait aussi discuté avec Condoleeza Rice, « une femme formidable ». Du coup, tout émoustillé par le côté glamour des noirs, il a absolument tenu à avoir son Noir, et de préférence sa Noire dans son équipe. François Mitterrand a, lui aussi, droit à quelques pages amusantes. Roselyne raconte : « Le futur président de la République avait un charme ravageur, toutes les femmes en étaient folles et il multipliait les conquêtes. » Elle cite un exemple pour le moins amusant : « Il était de notoriété publique qu’il avait pour maîtresse l’épouse d’un marchand de bestiaux du Bazois. Le maquignon étant parti avec son troupeau pour Paris, l’épouse, pensant être tranquille, fit un jour venir son amant à la maison. Quand, dans la nuit, le cocu rappliqua, Mitterrand dut se résoudre à sauter par la fenêtre et explosa la verrière en contrebas avant de prendre la fuite en se blessant assez sérieusement au visage. Le lendemain, on le voyait à la foire du chef-lieu, le visage couturé mais avec de grandes lunettes noires, souriant et serrant les mains le plus naturellement du monde ».
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
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jeudi, 14 mai 2015
Jean-Marie Le Pen invité par Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie
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Lu dans Nice Matin :
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mercredi, 13 mai 2015
Création du Cercle du Coeur noir, un nouveau centre de formation non conformiste à Paris
Communiqué du Cercle du Coeur noir :
C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons aujourd'hui la création du Cercle du Cœur noir. Celui- ci a pour but de proposer régulièrement des conférences sur des thèmes divers et variés dans un souci de formation et de ré-information.
Les médias traditionnels (presse écrite, TV, radios...) ont trahi leurs vocations premières. Ils ne sont désormais que des antennes de propagande d'un système mondialiste qui corrompe non seulement le peuple, mais plus grave la jeunesse. C'est dans cette optique, que nous créons ce cercle afin de proposer une autre alternative. Restez en contact, invitez vos amis, partagez la page !
Notre première conférence aura lieu le jeudi 21 mai à 19h30 au Crabe-Tambour, elle portera sur Dominique Venner.
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Contre le Système : devoir de dissidence !
Directeur de Synthèse nationale cliquez là
Editorial du n°39 de la revue Synthèse nationale
Nous l’avons rappelé à maintes reprises dans cette revue, le choix est le suivant : soit on se soumet à la volonté des castes dirigeantes actuelles et on accepte comme une fatalité que la nation française et l’identité européenne se diluent dans un vaste magma aux dimensions planétaires dans lequel l’homme ne serait plus qu’un consommateur déraciné juste bon à enrichir les comptes des groupes financiers dont les sièges sont le plus souvent établis outre-Atlantique, soit on refuse.
Si vous acceptez, c’est simple. Vous vous contentez du prêt à penser ressassé à longueur de journée dans les médias ou à l’école où l’on vous explique que le monde doit être unifié, pacifié, métissé et asexué ; que vous devez consommer tel ou tel produit, vous habiller avec telle ou telle marque et admirer tel ou tel spectacle ; que vous devez voter pour tel ou tel parti à condition bien sûr que ceux-ci disent à peu près tous la même chose. Bref, votre vie sera parfaitement programmée et encadrée et gare aux dérapages...
En acceptant cette logique de soumission, vous vous contenterez d’être l’égal des autres, de faire la même chose qu’eux, de vivre comme eux, de raisonner comme eux... Mais c’est tellement plus confortable de penser et consommer comme tout le monde puisque, ainsi, personne ne viendra vous contredire.
Mais, il y a un envers à cette médaille. En renonçant à toutes critiques du Système, vous êtes condamnés à accepter docilement toutes ses folies.
Ne vous plaignez pas
Lorsqu’une assemblée d’actionnaires avides ou un aéropages de hauts-fonctionnaires apatrides décident, au nom du profit immédiat, d’éliminer un secteur entier de l’économie d’un pays, engendrant ainsi des milliers de chômeurs en plus avec tous les drames que cela peut entrainer, il ne faut pas se plaindre…
Lorsqu’un gouvernement, composé de gens qui pour certains d’entre eux ont acquis la nationalité française depuis peu, décide, sans se soucier un instant des multiples agressions dont sont victimes quotidiennement des dizaines de milliers de Français de souches, de débloquer des sommes ahurissantes pour combattre un racisme et un antisémitisme fantasmé et cela afin que les juifs et les musulmans puissent vivre tranquilles en France, il ne faut pas se plaindre…
Lorsque des technocrates peu scrupuleux décident de souiller définitivement une grande partie de nos magnifiques paysages en implantant un peu partout d’horribles éoliennes dont l’utilité et la productivité énergétique restent à prouver, il ne faut pas se plaindre…
Si vous regardez de plus près ce qui vous sont proposés, vous vous rendez vite compte que les produits qu’on vous invite à consommer proviennent presque toujours des mêmes multinationales, que les partis pour lesquels il est de bon ton de voter défendent pratiquement la même politique, que les livres qui jouissent d’une promotion médiatique vont toujours dans le sens des idées à l’endroit, que toutes les chaines de télévision et toutes les radios divulguent le même message… La société de consommation d’aujourd’hui a, finalement, exactement les mêmes caractéristiques que les dictatures marxistes d’hier. Les dazibaos ont été remplacés par le journal de 20 h et les défilés du 1er mai par les marches blanches incontournables après chaque fait divers où l’émotionnel est de rigueur. Il n’y a finalement que l’emballage qui a changé. Le Système est prêt à tout pour imposer sa conception globalisée du monde.
Pour notre part, nous refusons cette réduction uniformisée et aseptisée de l’Humanité. Et, ces temps derniers, nous avons l’impression d’être de plus en plus nombreux dans ce cas.
Les symptômes de la rébellion
En effet, en France et un peu partout en Europe les symptômes de la rébellion se multiplient. Ceux-ci prennent des formes multiples et diverses. Que ce soit dans les rues, avec les manifs contre l’immigration en Allemagne ou en Italie qui rassemblent des foules impressionnantes, ou dans les urnes, avec les résultats jamais égalés ici et là des formations nationales ou prétendues telles. On assiste à une prise de conscience des Européens de la nécessité de reprendre en main leur destin contre la volonté d’un Système qui repose sur la pensée unique. Cela porte un nom, ça s’appelle « la dissidence » !
Cette dissidence, depuis des décennies, nous autres nationalistes et identitaires la souhaitons et la préparons.
Nous la souhaitons car nous avons toujours refusé de nous soumettre au mondialisme assassin des nations et des identités. Nous ne voulons pas voir nos peuples d’Europe disparaître dans ce grand brassage que l’écrivain Renaud Camus a appelé si justement « le grand remplacement ». Et lorsque nous disons cela, c’est sans aucun mépris pour les autres peuples qui eux-mêmes, par voie de conséquences, seraient aussi amenés à subir le même triste sort.
Nous la préparons car nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Face à la tyrannie sournoise du pouvoir, face à son arsenal répressif, face à ces moyens colossaux et à sa panoplie de mensonges, nos modestes revues, nos mouvements souvent éphémères, nos groupes de camarades ne représentaient pas grand-chose. Et pourtant leur travail de fourmi commence à avoir des résultats. A force de répéter inlassablement la vérité, celle-ci finit par être écoutée. Maintenant, elle doit être entendue. La paupérisation galopante, l’intensification des flux migratoires, le développement de l’insécurité, l’implantation en profondeur sur notre terre de l’islam, la disparition progressive de ce qui faisait la spécificité de la France… tout cela, nous l’avions annoncé depuis longtemps. Les événements nous donnent chaque jour de plus en plus raison.
Faire l’Europe pour refaire la France
Depuis sa création, en novembre 2006, Synthèse nationale a toujours combattu pour la renaissance d’une France française dans une Europe européenne. Nous voulons une Europe dégagée de l’influence économique et politique des lobbys mondialistes, une Europe qui renoue avec ses traditions et son identité, une Europe qui retrouve sa force, sa vitalité et sa place majeure par rapport aux autres blocs existants ou émergeants. Revendiquer aujourd’hui un tel projet peut sembler totalement chimérique… Et pourtant, lorsqu’en 1974 Alexandre Soljenitsyne se battait pour la chute de l’Union soviétique et la renaissance de la Vieille Russie, beaucoup le prenait pour un illuminé. On connaît la suite…
Soljenitsyne était un dissident. Nous sommes des dissidents. Pour sauver notre nation et notre civilisation la dissidence est un devoir. La dissidence finit toujours par l’emporter. Le combat continue.
Traduit et publié en Norvège cliquez ici
11:17 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Affaire Ménard » : le spectacle est terminé !
Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici
Bon, ben, vous pouvez remballer, les gars. Démontez l’estrade, débranchez les spots. La représentation est terminée. Un très joli concert, les claquettes indignées de Manuel Valls, la grosse caisse de François Hollande, le piano pathétique de Christiane Taubira, le violon appliqué de Najat Vallaud-Belkacem, le chœur des médias parfaitement à l’unisson et, chaque jour, un nouveau quidam qui venait se joindre à l’orchestre, comme dans le boléro de Ravel… non, c’était chouette. Mais le tribunal administratif de Montpellier vient d’un coup de doucher leur joie : il a statué sur l’affaire Ménard. Et alors ? Et alors, rien. La requête de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a été rejetée. Il n’y a pas plus de « fiches » à la mairie de Béziers que de poux sur la tête d’un chauve.
Le juge des référés a constaté qu’il n’existait pas de « fichiers spécifiques, dématérialisés ou non, fondés sur l’appartenance religieuse, réelle ou supposée, des élèves inscrits » dans les écoles de la ville, et confirmation a été donnée que l’accès aux listes des élèves par le maire est légal.
La vérité est que Robert Ménard s’est contenté, en maire responsable, de faire au début de l’année un rapide calcul empirique, au vu des prénoms, le même calcul empirique que font les directeurs d’école responsables au mois de juin quand ils constituent leurs classes, les professeurs responsables au mois de septembre quand ils accueillent leurs élèves, parce qu’évidemment, les apprentissages ne se font pas de la même façon et au même rythme dans une classe où tous les enfants parlent la langue de Molière depuis qu’ils sont au berceau, et dans une classe où les trois quarts des élèves ont une autre langue maternelle. Que refuser de le prendre en compte serait une faute professionnelle grave, un aveuglement coupable dont les premières victimes seraient d’ailleurs ceux que l’on aurait fait mine de ne pas voir, condamnés à l’échec scolaire.
Oui, la représentation est terminée, mais ce n’est qu’un au revoir, hein ? Les intermittents du scandale ressortiront leur matériel à la première occase. Avec la même impudence et surtout la même imprudence.
D’abord parce que le parterre des amateurs devient aussi élitiste que celui de la salle Pleyel, que dans la France de M. Tout-le-Monde, cela ressemble bien à un bide et que cela finit par se voir : selon deux sondages, 54 % des Français sont « choqués par les méthodes de Robert Ménard », donc 46 % ne le sont pas, ce qui, eu égard au martèlement médiatique, est assez inattendu, et 55 % des Français sont « favorables aux statistiques ethniques ». Passons sur le fait que 9 % des Français sont à la fois en accord et en désaccord avec Robert Ménard… que ceux que la pression du politiquement correct n’a jamais rendus schizophrènes leur jettent la première pierre.
Ensuite parce que cette montée en mayonnaise est un acte pyromane. Selon la CRI, « l’affaire aurait provoqué un émoi considérable dans le pays et chez les personnes de confession musulmane ». Un émoi qui ne repose sur rien puisque, comme le précise le juge des référés, « aucun “fichier d’élèves musulmans” [n’existe] au sein de la ville de Béziers, de sorte qu’aucune liberté fondamentale n’a été méconnue », sur rien, donc, sinon les cris d’orfraie et le mot « fichage », sorti du chapeau et agité comme un chiffon rouge. Mais si émoi il y a, il est double. Émoi ouvert des musulmans, dont on attise les rancœurs, émoi rentré des « petites gens », comme dit Manuel Valls, ulcérés que l’on ne puisse pas « dire les choses ». Pour un vivre ensemble apaisé, c’est nickel.
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Jeudi 21 mai, au Crabe-Tambour, conférence de Basile Cérialis sur son livre "Dominique Venner, Soldat politique"
01:52 Publié dans Cercle du Coeur noir, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 12 mai 2015
Tribune libre : C’EST L’HEURE DE CREER L’ALTERNATIVE NATIONALISTE, PATRIOTIQUE ET IDENTITAIRE
Elu local en Seine-et-Marne
Il faut se rendre à l’évidence, le néo FN a la couleur du Front national, le gout du Front national, mais ce n’est plus le Front national. Est-ce à dire que les « pu-putschistes » de 1998 avaient tort et que la deuxième scission emmenée par Carl Lang après celle de Bruno Mégret était mal venue ? En fait ces deux tentatives de rénovation de la maison Front, en apparence contradictoires, répondaient à un seul et même but : conserver intacts nos fondamentaux, même « sémantiquement ripolinés ». Jean-Marie Le Pen dans le premier cas de figure, s’enfermait dans une fuite en avant isolationniste et provocatrice et, dans le second, favorisait scandaleusement une « partitocratie héréditaire ». On voit aujourd’hui où tout cela nous a mené : à la main mise d’une étrange caste venue d’ailleurs sur le principal parti d’opposition au système ou considéré comme tel, et à l’éviction pure et simple de son fondateur et encore – pour combien de temps ? – Président d’honneur.
Cette sorte de mise à mort politique de Jean-Marie Le Pen, le système en a rêvé, sa fille l’a fait ! Au-delà du feuilleton familial qui réunit tous les ingrédients d’un bon film politico-dramatique, quel regard pouvons-nous porter sur cette affaire, nous qui sommes restés, tout de même, des « soldats politiques » ?
Au-delà du triste constat d’une profonde rupture entre un père et une fille – « on est jamais trahi que par les siens » comme l’a dit le Président Le Pen, je crois, dans l’interview « cataclysmique » accordée à RIVAROL, il semble que les hiérarques du néo Front national jettent sans hésitation « le bébé –un bébé de 86/87 ans tout de même ! – avec l’eau du bain », sans égards, sans remords, sans reconnaissance pour services rendus. Il est vrai qu’en 1998, les scissionnistes que nous étions considérions que Jean-Marie Le Pen était « un boulet » et non plus une « locomotive »… Mais la donne a changé. Tel un cheval de Troie, l’ennemi, à tout le moins l’adversaire, s’est infiltré dans la place, il influence toutes les décisions stratégiques et programmatiques. Même si Le Pen se trompe en qualifiant de « détail » le sujet tragique et sensible des camps de la mort nazis – le mot n’est pas adapté, car aucun génocide ne peut être être qualifié de « point de détail », aucun ! – le reste de ses propos n’a rien de scandaleux, en tout cas pas pour nous, qui demeurons fidèles à notre France française au cœur d’une civilisation européenne millénaire.
Si le FN devient aujourd’hui une sorte de « RPR » bis un peu plus musclé, sans nos références culturelles et historiques traditionnelles, il est temps de constituer une organisation alternative rassemblant nationaux, nationalistes et autres identitaires sur la base d’une plateforme commune, car ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise.
La patrie est en danger. J’espère que mes camarades et amis du MNR, du PDF et au-delà, sont conscients qu’une fenêtre s’ouvre dans le paysage politique à la droite d’un FN très, très recentré.
Dans un esprit œcuménique, constatant la montée en puissance électorale du Front national dans mon secteur, le sud de la Seine-et-Marne, alors que ses forces militantes étaient invisibles, j’avais proposé comme élu local, de donner « un coup de pouce », des conseils, de servir – un peu – de poisson pilote dans mon coin. J’ai enregistré pour toute réponse, un silence méprisant et assourdissant.
La prochaine échéance régionale peut nous donner l’occasion à titre expérimental, de tester notre force électorale. Compte-tenu des moyens financiers et des efforts militants à fournir, une seule région test pourrait être investie. Je lance ce modeste appel à nos leaders naturels. Pierre Vial, ici même cliquez ici, avait exprimé avec brio un tel sentiment d’unité. Et, comble d’un retournement digne d’un bon film à suspense, « Le Menhir » pourrait même apparaitre d’une façon, disons… subliminale car, en dépit et malgré ses foucades provocatrices ne serait-il pas, pour paraphraser Jacques Chirac à propos de Juppé, « le meilleur d’entre nous » ?
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lundi, 11 mai 2015
Le national-bolchevisme remis à l'endroit
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Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la disparition du bloc soviétique en 1990 – 91, le national-bolchevisme soulève un engouement réel au sein de certaines franges des « droites radicales » tant en France qu’en Italie. Collaborateur à la revue socialiste révolutionnaire-européenne Rébellion, Franck Canorel entend replacer cet ensemble d’idées méconnu dans son contexte historique initial.
Il ne faut pas se méprendre sur le titre de l’essai quelque peu réducteur. L’ouvrage ne traite pas que de Harro Schulze-Boysen qui, par anti-nazisme militant, collabora au réseau d’espionnage soviétique implanté dans le Reich, baptisé « L’Orchestre rouge ». Franck Canorel veut surtout retracer la généalogie politique du courant national-bolchevik en Allemagne. Il rappelle qu’il résulte du choc conjoint de la révolution bolchevique russe de 1917 et du traumatisme psychologique de l’armistice de 1918. Malgré des tentatives de républiques soviétiques qui échouent rapidement outre-Rhin et « face à l’appétit de la France et de l’Angleterre, certains militants communistes considèrent l’Allemagne comme un pays dominé : il faut donc le libérer. Ce contexte favorise l’émergence à Hambourg d’un courant national-communiste (p. 11) ».
En dépit d’une proximité sémantique, national-communisme et national-bolchevisme ne sont pas synonymes, même si Lénine et autres responsables soviétiques condamnent très tôt ce « gauchisme nationaliste ». Activistes à Hambourg et inventeurs du national-communisme, Heinrich Laufenberg et Fritz Wolffheim parviennent à fonder une Ligue des communistes bien vite entravée par les militants du K.P.D. Cette méfiance persistante n’empêche toutefois pas une coordination de facto avec des mouvements nationalistes lors de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges si bien que des nationalistes découvrent l’Ostorientierung et en viennent à réclamer une alliance avec l’U.R.S.S. de Staline.
L’auteur souligne l’apport intellectuel considérable de deux grands théoriciens. Le premier est le véritable théoricien du national-bolchevisme. En effet, Ernst Niekisch « plaide pour une orientation vers les “ valeurs primitives ” de l’Est, “ le retrait de l’économie mondiale ”, la “ restriction des importations de l’industrie des vainqueurs de Versailles ”, “ la création de barrières tarifaires élevées ”, “ l’emploi des jeunes dans les activités agricoles, la construction des routes, etc. ” et “ un style de vie simple ” (p. 30) ». Le second, au profil plus surprenant puisqu’il s’agit du chef de file des « jeunes-conservateurs », se nomme Arthur Moeller van den Bruck. Traducteur de Dostoïevski et attiré par la civilisation russe, Moeller van den Bruck est principalement connu pour son essai politique, Le Troisième Reich (1923) qui aurait pu s’appeler Le troisième point de vue ou La Troisième Voie.
« Même si le romantisme qui sous-tend l’Ostorientierung amène nombre d’entre eux à idéaliser l’U.R.S.S. (p. 27) », certains militants nationalistes n’en tirent pas moins des conclusions géopolitiques novatrices en proposant l’entente avec Moscou. C’est dans ce vivier romantique politique qu’émergent bientôt « des nationalistes anti-N.S.D.A.P., qui vomissent la bourgeoisie allemande, [qui] poussent leur engagement jusqu’à prendre fait et cause pour l’U.R.S.S (p. 37) ». leur ouverture d’esprit ne se focalise pas que vers l’Est. Maints d’entre eux s’intéressent aux débats français. Ainsi, Harro Schulze-Boysen se sent-il en affinité avec la revue non-conformiste réaliste française Plans de Philippe Lamour. Par ailleurs, Schulze-Boysen accueille dans ses colonnes les contributions de Niekisch et d’autres futurs opposants nationaux-révolutionnaires à Hitler.
Franck Canorel en profite pour rectifier quelques légendes propres à accroître la confusion. La « scission de gauche du N.S.D.A.P. » réalisée par les frères Strasser, rapidement qualifiés de représentants éminents du national-bolchevisme en Allemagne, n’est en rien un départ ordonné et réfléchi de nationaux-bolcheviks : « mysticisme, impérialisme teinté de romantisme chevaleresque, vitalisme, biologisme völkisch : en clair, la “ révolution allemande ” qu’appellent de leurs vœux les strasseriens n’est rien d’autre que la mise en pratique, sous une forme condensée, des idées réactionnaires qui avaient cours au siècle passé en Allemagne (p. 33) ».
L’auteur s’afflige en outre de la pauvreté des travaux non allemands traitant de son sujet. « Il s’agit pour la plupart d’ouvrages écrits par des auteurs d’extrême droite qui n’ont manifestement pas creusé leur sujet et se mélangent les pinceaux, associant le national-bolchevisme à des courants politiques qui lui ont été hostiles (p. 47). » Selon lui, le national-bolchevisme est d’abord « un courant inclassable […] Synthèse – dialectique -, non des “ extrêmes ” mais de la tradition (du latin traditio, tradere, de trans “ à travers ” et dure “ donner ”) et du mouvement : reconnaissance, pour chaque peuple, sur le plan anthropologique, de la valeur socialisante de sa culture (habitus, langue, mœurs) : nécessité, sur le plan économique, du socialisme (du latin socius, “ ensemble ”, “ associé ”) (p. 50) ».
Dans cette perspective synthétique est aussi évoqué Karl Otto Paetel, responsable de La Nation socialiste et du Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Comme Wolffheim, Paetel est d’origine juive. Il s’enthousiasme en 1932 pour Le Travailleur d’Ernst Jünger, s’oppose à l’influence des frères Strasser et condamne le nazisme officiel. Bref, « si le national-bolchevisme est un aigle bicéphale, un labrys, c’est parce qu’il combat des deux côtés : contre la “ gauche ” et contre la “ droite ”, béquilles du système capitaliste (p. 61) ». Il va de soi que le nazisme réprimera férocement cette opposition originale. Exilé aux États-Unis, Paetel reste fidèle à lui-même, se montre « ardent partisan de la libération des peuples (p. 92) » et soutient, comme Maurice Bardèche dans son célèbre Qu’est-ce que le fascisme ?, Fidel Castro, Nasser et même Ho Chi Minh.
Franck Canorel revient enfin sur la floraison francophone des mouvements nationalistes-révolutionnaires dans la décennie 1990 qui, pour lui, trahissent en fait l’idéal national-bolchevik en raison d’un programme économique « habituel », capitaliste de grand-papa. Canorel en conclut que « tout bien pesé, Niekisch, Paetel et Schulze-Boysen sont restés sans descendance directe (p. 99) ». Cette étude remarquable éclaire vraiment une aventure intellectuelle typiquement germanique.
Franck Canorel, Harro Schulze-Boysen. Un national-bolchevik dans « L’Orchestre rouge », Alexipharmaque, coll. « Les Réflexives », 2015, 190 p., 18 € (Alexipharmaque, B.P. 60359, F – 64141 Billère C.E.D.E.X.).
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dimanche, 10 mai 2015
Le Journal du Chaos de cette semaine :
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Dimanche après-midi : beaucoup de monde au défilé de Civitas
Sous un magnifique soleil printanier, plusieurs milliers de personnes ont participé ce dimanche après-midi au traditionnel défilé organisé par Civitas pour honorer la mémoire de Sainte Jeanne d'Arc.
Parmi les personnalités qui avaient répondu à l'appel d'Alain Escada, le Président de Civitas, notons la présence de Mesdames Janny Le Pen, Anne Brassié, Martine Lehideux, MM Carl Lang, Président du Parti de la France, accompagné d'une belle délégation de militants de son parti, Roger Holeindre, ancien député, Thibaut de Chassey, Président du Renouveau français, Patrick Gofman, auteur entre autres du fameux livre Les trotskistes dégénérés qui vient d'être réédité (cliquez là), le chroniqueur radiophonique Charles-Henri d'Elloy dont on dit qu'un nouvel ouvrage devrait sortir bientôt et bien d'autres...
Roland Hélie ainsi que de nombreux amis de Synthèse nationale étaient présents à cette manifestation qui a pris un aspect plus politique que les autres années.
19:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi soir : en mémoire de Sébastien, décédé en 1994, les étudiants nationalistes ont défilé à Paris
Samedi, en début de soirée, plusieurs centaines de jeunes nationalistes avaient répondu à l'appel du GUD et du Comité du 9 mai pour honorer, aux abords de la rue d'Assas, la mémoire de Sébastien Deyzieux, jeunes militants décédé en mai 1994 à la suite de la dispersion musclée d'une manifestation.
Plusieurs gerbes ont été déposées à l'endroit où Sébastien est tombé.
19:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un certain 9 mai à Moscou
Le billet de
Patrick Parment
A l’heure où l’on passe plus de temps à commémorer qu’à agir, en France notamment, Vladimir Poutine, l’homme fort tant décrié des « occidentaux », a saisi la date du 9 mai pour démontrer que la Russie était bel et bien présente dans le concert des nations. Et, il n’est de plus belle démonstration qu’un beau défilé militaire dans la pure tradition de la très soviétique Russie d’hier.
Il n’en reste pas moins vrai que ces commémorations sont malsaines car elles entretiennent un sentiment anti-allemand qui n’est plus franchement de mise, 70 ans après les faits et alors que les principaux intéressés sont tous morts. Et puis, n’est-ce pas aussi rappeler que la France a pris une belle branleé en 1940 et que toute une partie de l’Europe s’est retrouvée dès 1945, pieds et poings liés à la finance américaine. Quant à l’épopée gaulliste et résistante, elle n’a jamais servi qu’à distribuer des prébendes et des médailles. Bref, ces commémorations sont malsaines.
Mais, une fois de plus on a trouvé le moyen de se ridiculiser en refusant l’invitation de Vladimir Poutine, démontrant une fois que plus que cette Europe de guignols qui siège à Bruxelles est bien à la botte de Washington. Il faut bien dire que ni Hollande, ni Sarkozy n’ont l’once d’une pensée géopolitique à long terme, vu qu’ils ne peuvent gouverner qu’en vertu des fluctuations de la Bourse à Wall Street. Quant à Fabius qui s’est rendu à Moscou, sans assister au défilé tient-on à préciser au Quai d’Orsay, il reçoit ses ordres de Washington via Tel-Aviv.
Si tous les « Occidentaux » se sont donc abstenus de se rendre à Moscou, il est fort instructif de noter, en revanche, ceux qui y étaient et notamment le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien, Narenda Modi. Autrement dit les trois grandes puissances continentales qui, comme par hasard, refusent tout diktat américain. Or, il y a fort à parier que dans les années qui viennent, les frictions seront de plus en plus fréquentes entre ceux qui constituent les trois quarts de la puissance continentale et la puissance maritime que représente à elle seule l’Amérique. C’est le même type de conflit qui a opposé des siècles durant la puissance maritime anglaise aux puissances continentales européennes, française, allemande ou espagnole. Le même conflit qui anime aujourd’hui encore cette Angleterre qui a un pied à Bruxelles et l’autre en dehors. Ce qu’a fort bien démontré Karl Haushofer (1869-1946) : puissance maritime et puissance continentale sont incompatibles.
Or, l’Europe fait bel et bien partie du bloc continental malgré sa large façade maritime. Et son avenir est assurément plus à l’Est qu’à l’Ouest. N’en déplaise à certains, la guerre existe déjà depuis belle lurette au plan économique entre nous et l’Amérique. Mais, la France comme l’Allemagne sont dans un état de léthargie avancé depuis 1945. L’Europe risque donc de se retrouver dans une fort mauvaise posture quand s’affirmera l’alliance objective qui est en train de se dessiner entre la Russie, la Chine et l’Inde. Et que leur objectif premier sera de mettre l’Amérique à genoux. La nature ayant horreur du vide, c’est bien la désignation de l’ennemi qui détermine la politique. Quand on en fait, ce qui n’est plus le cas de l’Europe depuis 1945. Ce ne sont ni les Sarkozy, Hollande, Merkel ou Juncker qui sont en mesure de nous sortir de cette lénifiante torpeur. Et encore moins ces démocraties de repentance qui ôtent toute fierté à une jeunesse européenne qui ne demanderait certainement qu’à en découdre.
17:09 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 09 mai 2015
Le Parti de la France participera dimanche 10 mai au défilé en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc à Paris
Un communiqué du Parti de la France :
Comme chaque année le Parti de la France s'associe au défilé en hommage de Sainte Jeanne D'arc qui aura lieu dimanche 10 mai à l'initiative de l'association CIVITAS.
Le défilé partira à 14h30 de la Place Saint Augustin. Cette année des animations médiévales dans une ambiance familiale auront lieu dès midi sur la place.
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Une fin de semaine chargée pour les patriotes
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Voltaire, la grande imposture des Lumières...
Entretien avec Marion Sigaut dans Rivarol de cette semaine
Voltaire est à la mode depuis l'affaire Charlie Hebdo, mais derrière le mythe républicain, un monstre de fanatisme apparaît. Marion Sigaut démasque cette grande imposture.
Rivarol : Votre parcours personnel et politique est d'une richesse surprenante. Quelles furent les étapes de votre évolution ?
J’ai eu une enfance et une adolescence profondément chrétiennes. Je ne me contentais pas d’aller au catéchisme et à la messe, j’y croyais sincèrement, profondément. A 14 ans j’ai découvert Teilhard de Chardin qui m’a illuminée et a ancré ma foi encore plus profondément.
Juste après mai 68 (18 ans), j’ai subi un conflit terrible avec mon père et j’ai basculé dans un gauchisme très nihiliste. Un séjour dans un kibboutz m’a réconciliée avec des valeurs sûres, et m’a fait opérer un rapprochement avec le judaïsme, dont je ne voyais d’ailleurs pas les contradictions avec mon kibboutz. J’ai voulu devenir juive, et je me suis arrêtée (j’étais presque au bout) quand j’ai compris que le message n’était pas universel : j’étais restée chrétienne, mais sans le savoir ni surtout le vouloir : imprégnée de la doxa républicaine, je couvrais l’Église de tous les maux.
Politiquement, j’étais à gauche, jusqu’à l’extrême-gauche, sincèrement, mais plus par recherche d’absolu que par conviction. Franchement, je n’ai jamais été marxiste et quand je regarde en arrière, je trouve ça drôle : marxiste, moi ! Mais c’était une époque où je croyais qu’être avec le peuple c’était être à gauche, ce qui est toute l’imposture du système.
C’est en reprenant des études d’Histoire que j’ai compris l’énormité de la mystification dans laquelle j’ai vécu : la gauche, la Révolution, la République, les crimes de l’Eglise, tout s’est effondré. La gauche n’est pas le peuple, la Révolution fut un coup d’Etat, la république est marchande et les crimes de l’Eglise ont été commis par ses ennemis. C’est trop fort.
Je suis revenue à ma source, la vraie : je suis catholique. Heureuse et fière de l’être désormais.
Rivarol : Vos livres sont une approche vivante des grands moments de l'histoire de France. Comment concevez-vous le rôle de l'historien ?
L’historien est le journaliste du passé. Il est là pour chercher la vérité et la dire. L’historien travaille d’abord et avant tout avec le travail de ceux qui l’ont précédé. Pas de recherche historique sans une solide bibliographie. Puis on va à la source : l’archive. Le fil conducteur de ces recherches est certainement lié à la personnalité du chercheur. Personnellement, je travaille à l’intuition, au sixième sens, je suis bien une femme !
Bien sûr il y a des historiens qui mentent, pourquoi n’y aurait-il pas des menteurs parmi eux. Mais globalement, je fais confiance aux chercheurs qui ont travaillé à débroussailler un sujet et ont mis à jour des données enfouies.
Un historien recherche la vérité. C’est ce que je fais. La vérité est un absolu et sa quête est un impératif moral.
Rivarol : Vous sentez-vous proche d'historiens royalistes comme Pierre Gaxotte et Jacques Bainville ?
J’ai adoré Gaxotte et je n’ai fait que survoler Bainville. Mais quand je suis entrée dans les détails, de la sexualité de Louis XV par exemple pour Gaxotte, ou des Lumières pour Bainville, j’ai compris leurs limites. Mais qui est parfait ? Je ne le leur reproche pas. Quand j’ai appris (j’étais encore à gauche à cette époque) que Gaxotte était à droite, j’ai commencé à me poser des questions.
Rivarol : Votre époque de prédilection est le Grand siècle français. Vous avez très bien montré la nature réelle de l'absolutisme royal. Comment définissez-vous ce système qui assurait les libertés à la base et l'ordre au sommet ?
J’ai peur de dire des bêtises… Je crois que la hiérarchie tient dans la mesure où les valeurs sont partagées et considérées comme transcendantes. C’est la foi qui fait la différence. Les bourgeois ne s’y sont pas trompés en attaquant le catholicisme.
L’absolutisme royal consistait à faire du roi l’arbitre final des conflits dans une société libre qui avait pour socle commun le catholicisme. Respect des petits, amour du prochain, sens du bien commun, justice sévère, responsabilité… Tout ça a été renversé à la Révolution qui a validé la concurrence, l’intérêt personnel, et surtout l’intrusion de l’Etat dans tous les domaines de la vie des citoyens. Qui, dans un tel système, peut se dire arbitre des conflits ? Hier, au-dessus du roi c’était Dieu. Aujourd’hui, au-dessus du chef de l’Etat, c’est la banque. Et au-dessus de la banque…
Rivarol : Dans La Marche rouge, les enfants perdus de l'hôpital général vous évoquez un des faits divers les plus sordides de l'Ancien Régime. Quels sont les dessous de cette tragédie qui rappelle certaines des pires affaires de notre époque ?
Il m’apparaît évident que des magistrats (et autres sous leur protection) se livraient à de la pédocriminalité, le seul crime inavouable et susceptible de mettre le peuple en furie. Et, jusqu’à plus ample informé, c’est la seule explication à l’affaire de l'hôpital général, qui fit de la nomination d’une amie de l’Archevêque à la tête d’une institution de secours une affaire d’Etat qui a ébranlé le trône. Si quelqu’un a une autre explication…
Ce genre de crimes est commis par des gens qui se croient au-dessus des autres. Les élus en quelque sorte.
Les magistrats jansénistes refusaient d’obéir au roi, au pape, à la morale commune. Le crime sur les enfants est le secret qui tient les criminels ensemble, leur permet de se sentir tout-puissants (la transgression semble être leur excitation suprême).
En fait c’est le diable. Je ne croyais pas au diable jusqu’à ce que je prenne conscience de ces horreurs : le diable est là. Il est fait, d’abord et avant tout, d’orgueil, et, juste derrière, de mensonges.
Rivarol : Dans votre dernier livre, vous attaquez avec fougue la personnalité abominable de Voltaire. En quoi ce personnage du panthéon républicain est-il l'incarnation d'une imposture ?
Tout ce dont on se sert pour attaquer l’ancien régime et l’Eglise est tiré de Voltaire qui mentait comme un arracheur de dents. Retirez tout ce que dit Voltaire, il n’y a plus de République. C‘est absolument énorme.
Rivarol : L'auteur de Zadig affichait un mépris des faibles et du peuple. Cette logique n'était-elle pas commune à la philosophie des Lumières ?
Très exactement. Il n’y a rien que ces gens aient détesté comme le peuple. Peuple dont je me réclame haut et fort, je ne me suis jamais sentie au-dessus de qui que ce soit.
L’idéologie de ces gens-là est ce qui fait notre malheur. Il faut les dénoncer et retrouver les vraies valeurs qui sont les nôtres.
Vox populi, vox dei. Vouloir tuer Dieu c’est tuer le peuple. D’ailleurs il y a une constante dans la haine de la religion des gens de gauche : ils disent que la religion force les gens à croire que… Le peuple croit ce qu’il croit, c’est bien le mépriser que d’imaginer qu’il se laisse ainsi imposer quoi croire, alors que le catholicisme a été le lien qui a fait tenir la France pendant tant de siècles.
Rivarol : A travers son œuvre, Voltaire professe une haine constante envers la religion catholique. De l'affaire Calas à celle du Chevalier de la Barre, son athéisme militant fut-il au service de certaines puissances de son époque ?
Oui certainement. Voltaire fut l‘homme des puissances capitalistes protestantes. Indéniablement. Le protestantisme, comme vision du monde (et non comme croyance intime, je ne confonds pas) est profondément marchand, individualiste, élitiste. Le catholicisme est moral, soucieux du bien commun et de l’égalité devant Dieu, c’est-à-dire ennemi du profit.
Mettre l’Eglise à genoux, c’était lâcher la bride à la recherche du profit dont nous voyons aujourd’hui le résultat à l’échelle planétaire. Voltaire fut le français le plus actif dans cette destruction de ce qui fit notre grandeur.
Rivarol : Quelle analyse, vous inspire l'attaque contre Charlie Hebdo, qui se veut l'incarnation de l'esprit voltairien?
C’est exactement ça, l’esprit voltairien :
« Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal; c’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours… Mentez, mes amis, mentez… »
Tout est dit, non ?
Au fait, moi je suis Marion.
Propos recueillis par Monika Berchvok pour Rivarol
A lire : Marion SIGAUT, Voltaire, une imposture au service des puissants, 463 pages, Editions Kontre Kulture, 19 euros ( disponible sur http://www.kontrekulture.com).
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vendredi, 08 mai 2015
Roger Holeindre dédicacera son dernier livre samedi à Saint-Cloud
19:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'Aristoloche n°7 est paru
L'Aristoloche n°7 cliquez ici
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jeudi, 07 mai 2015
MARINE LE PEN EST-ELLE « PHILIPPOTÉE » ?
Pierre Picace Le nouveau NH cliquez ici
Jean-Marie Le Pen se demandait, si sa fille n’était pas « Philippotée », comme ces personnes crédules qui se font « maraboutées » par des escrocs ? S’il y en a un aujourd’hui qui peut se frotter les mains, c’est bien lui : Florian Philipot !
L’ambitieux vice-président voit la route se dégager devant lui, comme par enchantement. Tout ceux, qui pouvaient lui faire de l’ombre et avoir un tant soit peu l’oreille de Marine Le Pen sont sur la touche. En but à des ennuis judiciaires les « gudards » sont hors jeu pour un bon moment, Aymeric Chauprade a été ravalé au rang de simple député européen, Paul-Marie Couteaux dégagé de la présidence du Siel. Le cercle des conseillers de Marine Le Pen se réduit comme peau de chagrin, bientôt s’il n’en reste qu’un, ce sera lui.
Après la suspension, puis peut-être l’exclusion de Le Pen père, il reste encore deux obstacles à franchir : Marion Maréchal Le Pen qui a la cote auprès des militants et la marque du parti indissociable du nom Le Pen.
Des obstacles auxquels Philippot compte s’attaquer au plus vite puisque comme le révèle le Canard Enchaîné de cette semaine, le vice-président du FN a fait déposer, auprès de l’INPI, ce qui pourrait devenir le prochain nom du Front national : « Les Patriotes », comme les missiles américains.
La méthode : Profiter du cas JMLP et de sa présidence d’honneur pour dans le même temps proposer de rénover, nettoyer les statuts du parti afin de le « dynamiser » ou plutôt de le dynamiter.
Comment ? La tactique du voleur chinois, l’air de rien en « loucedé »…
A lire le communiqué publié par le bureau éxécutif du FN, « une consultation des adhérents via une Assemblée générale extraordinaire sera organisée dans un délai de trois mois par correspondance afin de modifier les statuts… »
Une Assemblée générale par correspondance ! Il fallait y penser, pas de débat, pas de contradicteurs, juste des cases à cocher pour se prononcer sur le sort de Jean-Marie Le Pen et l’avenir du parti. On assassine en silence chez Philippot !
NDLR - SN : lire aussi cette intéressante analyse : cliquez là
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Une meute hystérique aux basques de Ménard
Guy Rouvrais Présent cliquez ici
Nous sommes « en 1939 », a proclamé Christiane Taubira. Bigre ! La guerre est-elle déclarée ? Angela Merkel veut-elle nous reprendre l’Alsace et la Lorraine ? Rassurez-vous, il n’en est rien. RAS sur la ligne bleue des Vosges. La « menace » est loin de là, à Béziers et l’homme qui, cette fois, illustre le retour « des-jours-les-plus-sombres-de-notre-histoire », c’est son maire, Robert Ménard, du Rassemblement bleu Marine.
Le corps du « délit » ? L’affirmation par l’édile biterrois, lundi soir sur France 2, que les écoles de sa ville avaient 64 % d’élèves musulmans, ce qu’il a établi à partir des prénoms. C’est tout ? C’est tout ! Ni fichier nominatif, ni liste informatique, une simple statistique. Cela a suffi pour que l’établissement s’enflamme, décrète la levée en masse, que l’on évoque les juifs, les camps et la déportation, la « bête immonde » s’étant réveillée à la mairie de Béziers avec ses inséparables complices, « les vieux démons », dixit Taubira. On a beau être habitué à ces grossesses nerveuses de la classe politico-médiatique, on reste abasourdi par sa capacité à hystériser en quelques heures un fait purement anecdotique !
Jusqu’au président de la République, en tournée commerciale en Arabie saoudite, qui a affirmé que « le fichage des élèves est contraire à toutes les valeurs de la République », tandis que le même jour ses hôtes faisaient décapiter à Jeddah deux Yéménites, un Tchadien, un Erythréen et un Soudanais pour meurtre et vol lors d’un cambriolage. Mais l’important pour Hollande, c’était Ménard qui ne veut ni tuer, ni déporter personne, seulement établir un état des lieux dans les écoles de sa cité.
Contraire aux « valeurs de la République », dit Hollande ? Ce n’était pas l’opinion de Valls lorsqu’il était maire d’Evry. Il avait annoncé, en 2009, son intention de déposer une proposition de loi légalisant les statistiques ethniques, avec cet argument : « Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu’au contraire, c’est l’absence de mesures concrètes qui est à craindre. » Il était alors approuvé par Patrick Lozès, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) en ces termes : « On a besoin de savoir quelle est la réalité pour que les choses puissent changer. » Ce que fait Ménard pour les écoles, nombre d’organismes HLM le font, en cachette, pour éviter ces « ghettos » communautaires que le Premier ministre déplore.
Quant à Libération, vent debout contre Ménard, qui avait voulu savoir, en mai 2012, si les cabinets ministériels socialistes sacrifiaient à la diversité, comment s’y étaient-ils pris ? Il le dit : « La diversité est, elle, par définition difficile à mesurer. Nous avons opté pour la méthode utilisée par l’Observatoire des discriminations, consistant à répertorier les prénoms non francophones. » On apprend, à cette occasion, qu’un Observatoire qui lutte contre la discrimination use de la méthode qui est reprochée à Ménard parce que « discriminatoire ». Ce n’est donc pas ce type de statistiques qui est en cause, mais ceux qui en sont à l’origine. Selon que vous êtes de la gauche éclairée ou de la droite nationale, « les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », si l’on peut se permettre cette distinction sans qu’elle soit assimilée à une discrimination. De toute façon, il est trop tard pour poursuivre La Fontaine qui l’écrivait dans Les animaux malades de la peste qui n’était pas encore brune…
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
01:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3186 du 30 avril 2015
ON A BESOIN D’UNE KATIE HOPKINS PLUTÔT QUE D’UNE MARINE LE PEN, EN FRANCE !
Katie Hopkins ? C’est une journaliste anglaise dramatiquement de droite, dont les textes paraissent dans des journaux anglais et qui sévit souvent à la télévision anglaise, tenant des propos horriblement provocateurs et choquants. La polémique enfle après la publication par le tabloïd The Sun d’une chronique de Katie Hopkins sur l’immigration qui dépasse toutes les limites. Son article, paru à quelques semaines des élections législatives, dans The Sun (deux millions de lecteurs), a suscité l’effroi chez les âmes sensibles. Que dit-elle ? Le titre est, il est vrai, très pédagogue, « Rescue boats ? I’d use gunships to stop migrants » (Bateaux de secours ? J’utiliserais des navires de combat pour stopper les immigrants). Mais c’est du Raspail ! Les immigrés clandestins qui tentent à Calais de monter dans des camions pour se rendre en Grande-Bretagne ? Une « épidémie de sauvages » et elle ajoute : « Ne vous trompez pas, ces immigrants sont comme des cafards. Ils peuvent ressembler un peu à l’Ethiopie de Bob Geldof (chanteur spécialisé dans le “charity business”) en 1984, mais ils sont construits pour survivre à une bombe nucléaire. Ce sont des survivants… J’en ai rien à faire. Montrez-moi les images de berceaux, montrez-moi les corps flottants dans l’eau, jouez du violon et montrez des personnes émaciées et tristes. J’en ai rien à faire ». Me ne frego, en d’autres termes (rien à fiche), dans une langue que nous aimons ! Et, Dieu, que nous aimons ce slogan fasciste ! Elle ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle ajoute : « certaines de nos villes sont des plaies purulentes couvertes de nuées d’immigrés et de demandeurs d’asile recevant des allocations comme des billets de Monopoly ». Scandale, bien entendu. Vive Katie Hopkins !
COMBATTANTS IDENTITAIRES AUSTRALIENS (SUITE)
J’ai évoqué ici, la semaine dernière, l’incroyable campagne que mène l’Australie contre l’invasion de ses terres. Tony Abbott, Premier ministre d’Australie, vient de récidiver. Il estime que si les pays de l’Union européenne suivaient le modèle australien, beaucoup de vies de migrants seraient sauvées. Pour Tony Abbott, seul le refoulement systématique des bateaux chargés de migrants est efficace. Il vient de déclarer : « Des centaines, peut-être des milliers de personnes se sont noyées en essayant d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique. Le seul moyen d’empêcher ces tragédies est de mettre fin (à l’arrivée) des bateaux. Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme qui puisse mettre fin au trafic d’êtres humains en Méditerranée ». Un disciple de Jean Raspail, sans doute…
QUAND LE MIGNON SÉBASTIEN CHENU, AUJOURD’HUI FRONT MARINISTE, MIGNONNAIT DU CÔTÉ DE L’UMP, PUIS DU PS
Le Monde raconte le parcours de Sébastien Chenu, aujourd’hui très proche de Marine Le Pen et membre de la divine et tendre camarilla qui l’entoure. Voici ses propos : « Cet ancien secrétaire national de l’UMP, fondateur de Gaylib, une association de défense des droits des homosexuels, a rallié avec fracas le RBM en décembre 2014. Déçu par Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ne lui avait pas donné la tête de liste de l’UMP dans le 2e arrondissement de Paris pour les élections municipales de mars 2014, son transfert a été célébré par Marine Le Pen. L’homme de 42 ans a, depuis, été candidat aux élections départementales à Beauvais (Oise) pour le compte du parti frontiste. » On en apprend de belles dans cet article : Quelques mois plus tôt, il avait sollicité une place au PS. L’ex porte-parole du maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, raconte : « Il en voulait beaucoup à l’équipe de NKM. Il demandait à être sur nos listes et a frappé à toutes les portes possibles et imaginables pour y parvenir. Nous n’avions aucune raison de faire confiance à ce personnage. » Etonnant, n’est-ce pas ? Toujours est-il que Chenu ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Un proche d’Anne Hildago raconte : « Une fois l’élection passée, il nous a envoyé une demande pour obtenir une place dans un établissement culturel ou un conseil d’administration. Il était intéressé par la Maison européenne de la photographie. » Chenu ne cherche pas, au demeurant, à démentir, déclarant : « J’avais des sympathies pour Anne Hidalgo, une femme de charisme. J’ai passé mon temps à lui faire des compliments pendant la campagne. » Elle n’avait pas répondu à ses compliments, l’ingrate. Du coup, le mignon se tourna vers Marine Le Pen, qui l’accueillit à cœur ouvert. C’est ainsi que cela se passe au Front mariniste des mignons…
FILLON, ANCIEN PREMIER MINISTRE, ET NONOBSTANT GRAND HISTORIEN RÉVISIONNISTE
François Fillon vient de révolutionner les études historiques. Il vient de dévoiler une information inouïe, que les historiens ignoraient, en déclarant : « En 1940, nous n’avons pas hésité à nous allier à Staline pour vaincre le nazisme et nous avons eu raison de le faire. » De mauvais esprits, eux aussi révisionnistes dans leur genre, prétendront qu’en 1940, l’URSS était alliée d’Adolf Hitler, qu’en France, les communistes sabotaient les usines d’armement avant l’armistice et qu’au lendemain de l’armistice Jacques Duclos, leader communiste, demandait aux nazis le droit de faire paraître L’Humanité. Reynouard, qui mérite au demeurant d’être durement sanctionné pour ses propos, prétendra évidemment que ce n’est que le 22 juin 1941, lorsque l’Allemagne lance l’opération Barbossa destinée à envahir l’URSS, que le pacte germano-soviétique prend fin. Dernière information : le grand historien François Fillon vient de supprimer son tweet.
“MOI Y EN A PAS PARLER ANGLAIS”
Marine Le Pen vient d’être désignée par le magazine Time parmi les cent personnes les plus influentes au monde. Personne n’est obligé de le croire. Il est vrai que Time, qui cherchait désespérément une Française n’avait pas beaucoup de choix. NKM, Anne Hidalgo, ma Cricri (Christine Boutin), Bernie (Chirac), Trierweiler, Carla Bruni, , non ça ne collait pas. Il fallait du lourd, du solide, du camionneur. Du coup, ce fut Marine Le Pen qui fut choisie. Un bon choix en définitive, puisque ce fut le choix de l’excellence française. Elle permit à Marine Le Pen de déclarer, mardi 21 avril, en surfant élégamment sur le tapis rouge du Jazz Lincoln Center, à New York aux côtés de son concubin, Louis Aliot, pétillant d’intelligence : « Ah non, je ne parle pas anglais, moi. Je suis française ! » Voici qui était dit, et bien dit. Et elle précisa, car il est important de préciser : « Je fais partie de la majorité des Français, qui parlent peu l’anglais. En cela je suis très gaullienne : I speak very badly », plaisanta-t-elle avec un accent à couper au couteau. Et voici qu’elle se prend pour De Gaulle, une référence, au prétexte qu’elle ne parle pas l’anglais. On n’a décidément pas fini de rigoler ! Mais, pas grave. C’est donc Ludovic de Danne, le conseiller aux Affaires européennes du parti, qui a joué les interprètes, le professionnel sollicité préalablement ayant fait faux bond au dernier moment. La starlette de sous-préfecture est apparue tout sourire dans une robe bustier bleu nuit (on aurait dit Gérard Depardieu en robe a ironisé un humoriste particulièrement bien inspiré), robe dont je ne m’autoriserai pas à commenter l’esthétique, au côté de son concubin Louis Aliot, en smoking et l’œil éteint, ravie de se retrouver aux côtés du rappeur Kanye West et de l’élite mondiale dégénérée. Elle eut cette profonde parole, à graver dans le marbre : « Permettez-moi de faire preuve de curiosité. Je pense que nous allons arriver au pouvoir et que par conséquent, il faut obligatoirement croiser, rencontrer, discuter avec des gens puissants dans leur pays respectif » (comme, sans doute le rappeur Kanye West, par exemple)… mais la milliardaire Marine Le Pen n’oublie pas les sans-dents, déclarant avant de rejoindre sa table pour dîner : « La France des oubliés n’est pas oubliée ». C’est trop beau…
MON DIEU, QU’ILS SONT MÉCHANTS, LES MIGNONS DE PHILIPPOT !
« S’il lui reste un minimum d’honneur, que Jean-Marie Le Pen prenne la porte. Il retarde l’inévitable ascension de Marine à la tête du pays », écrit David Masson-Weyl, président du collectif Marianne, un « cercle de réflexion » pour étudiants lié au Rassemblement Bleu Marine (RBM). « Les pleurnicheries de Jean-Marie Le Pen sont ridicules. Il se plaît à jouer l’homme plein d’honneur ? Qu’il assume et qu’il parte ! », lance, quant à lui, Joffrey Bollée, directeur de cabinet de Florian Philippot. Ils sont mignons, ces mignons, et c’est bien pour cela qu’on les aime. Même s’ils sont très méchants…
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
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Jean-Marie Le Pen sur France TV info
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mercredi, 06 mai 2015
Pardon pour Sétif, pardon pour Charles Martel
Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici
Décidément, les socialistes sont des gens curieux. Ils ont choisi, pour leur prochain congrès, qui se déroulera du 5 au 7 juin, la ville de Poitiers. Certes, elle est tenue par le PS depuis 1977, mais tout de même !
La symbolique islamophobe Poitiers, c’est tout le contraire de la politique socialiste. Alors que Charles Martel a repoussé les guerriers mahométans, en 732, et a sauvé notre territoire du sort qu’a connu l’Espagne durant sept longs siècles, le PS favorise l’implantation de millions de musulmans sur notre sol. Il ne peut ignorer, surtout après les attentats contre Charlie Hebdo, que les plus déterminés (de plus en plus nombreux), comme le leur demandent leurs textes sacrés, rêvent de venger Poitiers, et de soumettre notre pays à l’islam. Même Michel Onfray a prédit une France et une Europe sous domination des disciples d’Allah dans cinquante ans, si rien ne change.
Mais finalement, comme Mélenchon (mais aussi Hitler), la direction du Parti socialiste n’aurait-elle pas souhaité la victoire des musulmans, il y a treize siècles, plutôt que celle des chrétiens ? Rappelons les propos du président du Parti de Gauche, le 7 mai 2011 au micro de France Culture : « Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la mainmise de l’Église sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… »
Faut-il rappeler, dans cet esprit, que, violant les principes laïques au seul profit de l’islam, le président de la République et nombre de ses ministres souhaitent, tous les ans, un bon ramadan aux musulmans, et que le maire de Paris le commémore dans l’hôtel de ville ? À chaque morceau de saucisson égaré devant une mosquée, on a droit à des excuses officielles de nos ministres, qui se taisent à chaque profanation d’église ! On a l’impression que les socialistes, après avoir fait repentance pour les méfaits du colonialisme, puis pour Sétif, vont bientôt demander pardon aux musulmans pour la victoire de Charles Martel, qui a privé la France, treize siècles durant, des « bienfaits » de la civilisation arabo-musulmane…
Mais cette soumission passe déjà par nos manuels scolaires. Ainsi, dans l’école de Najat Vallaud-Belkacem, on enseignera Sétif version FLN, et on ne parlera plus de Poitiers. Nos enfants sauront que de méchants soldats français colonialistes ont massacré de paisibles Algériens, le 8 mai 1945, par dizaines de milliers. Ils n’apprendront jamais que cela fut pour mettre fin à des assassinats barbares de Français et à une tentative de coup d’État nationaliste, comme le démontrent d’autres historiens tels que Roger Vétillard.
À l’opposé, nos enfants n’apprendront plus Poitiers et ignoreront ce qu’ils doivent à Charles Martel. Ils ne sauront pas davantage que, dès le début du VIIIe siècle, les guerriers musulmans multiplièrent tueries, dévastations et destructions à Carcassonne, Nîmes, Arles, Aix, Avignon, Valence, Vienne, Lyon, Besançon, Dijon, Autun, Luxeuil, Toulouse, Bordeaux…
C’est contre ce gigantesque lavage de cerveau que le 7 juin, pour se réapproprier notre Histoire, comme le fit Robert Ménard à Béziers, le 14 mars dernier, une association locale poitevine, « Le Cercle des Chats Bottés », organisera les Premières rencontres Charles Martel, à Poitiers, le même jour que le congrès socialiste.
Pendant une journée, des conférenciers raconteront une histoire que les porteurs de valises de l’islam veulent occulter, et permettront, grâce à Internet, que les parents qui le souhaitent puissent la transmettre à leurs enfants.
13:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
A Poitiers, dimanche 7 juin : 1ère Rencontres Charles Martel
Dimanche 7 juin 2015 (11 h - 18 h)
1ère RENCONTRES CHARLES MARTEL
à JAUNAY CLAN (86)
Près de Poitiers
Organisées par le Cercle des Chats Bottés avec comme invités :
Hugues Bouchu, Ligue francilienne
Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
Paul-Marie Couteaux, écrivain
Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale
Carl Lang, Président du Parti de la France
Richard Roudier, Réseau Identités
Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
Pierre Vial, Président de Terre et peuple
Stand de Synthèse nationale
Nombreux stands et animations, librairies, restauration sur place, bar...
Participation à la journée : 25 € (repas compris)
Renseignements et réservations :
rencontres.charles.martel@gmail.com
12:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…
Article publié dans
le n°39 (avril mai 2015)
de Synthèse nationale
Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.
A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant. Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».
Le mot est lâché, le concept est né : l’« islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.
Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?
On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.
Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ». Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…
Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.
Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.
Nous en reproduisons ici les principaux extraits :
On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)
C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.
Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :
Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.
Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.
Et les remet dans le contexte du Monde arabe :
Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.
Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.
Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)
Et Raoul Fougax conclue avec raison :
Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)
Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.
Tout est dit…
Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamiste devraient bannir de leur vocabulaire.
Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.
(1) metamag.fr
Photo en tête d'article : Peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini , peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.
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08:27 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Robert Ménard répond aux inquisiteurs :
00:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 05 mai 2015
Une conférence sur le voyage en Syrie
Lors de la conférence que nous avions organisée le 5 février dernier à Paris cliquez ici, un voyage en Syrie avait été annoncé. Celui-ci vient de se dérouler. Plusieurs amis de notre revue y ont participés. Une conférence est organisée dimanche prochain sur ce voyage.
20:03 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Crise au Front national : réaction de Pierre Vial
Le spectacle donné par le Front National est consternant. La façon dont est traité Jean-Marie Le Pen est indigne. Les roquets aboient à qui mieux mieux aux basques du vieux sanglier. Mais ils devraient avoir la prudence de ne pas trop s’en approcher car il a encore de la ressource et, contrairement à eux, une âme bien trempée…
Cette pitoyable affaire aura eu au moins une utilité : chacun aura pu vérifier qui est qui. Carriérisme, appât du gain (voir les indemnités des élus), lâcheté, trahison… tout y est.
J’ai, sur certains personnages qui se bousculent aujourd’hui pour cracher plus fort que le voisin sur le vieux chef, des documents d’archives (placés en lieu sûr) datant d’une époque où ils se voulaient des fascistes purs et durs. Amusant, non ?
Mais il faut penser à l’avenir, surtout pour tous ces braves gens qui ont beaucoup donné — et parfois tout donné — pour un FN en lequel ils voyaient la seule planche de salut.
C’est pourquoi je propose que se mette en place, avec tous ceux, sans exclusive, qui croient encore que les valeurs fondatrices de notre identité méritent d’être affirmées et promues un FRONT DES PATRIOTES. Car le sort de notre peuple exige de voir au-delà des tristes personnages qui se drapent dans un FN devenu un fromage bien crémeux pour les arrivistes de tous poils. Leur destin est de se retrouver dans les poubelles de l’Histoire.
Laissons-les dans leur fange et battons-nous pour la seule cause qui vaille : l’avenir de nos enfants et des enfants de nos enfants. Il y a encore dans ce pays des hommes et des femmes qui refusent de se soumettre à un système qui veut tuer l’identité des individus et des peuples. Qu’ils se regroupent et s’organisent et tout deviendra possible.
19:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Marie Le Pen : "J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom"
Le Point.fr cliquez ici
"J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom", a lancé le père de Marine Le Pen sur Europe 1 après l'annonce de sa suspension du parti et de la future suppression de son statut de président d'honneur. Cette décision a été prise lundi en début de soirée par le bureau exécutif du Front national pour sanctionner les déclarations de Jean-Marie Le Pen à Rivarol et sur BFM TV, condamnées par sa fille Marine, présidente du parti. Le fondateur du FN avait refusé, plutôt dans la journée, de se présenter devant cette instance.
"Je pense que c'est une félonie et je dois dire que j'ai honte que la présidente du Front national porte mon nom, a-t-il poursuivi. Et je souhaiterais d'ailleurs qu'elle le perde le plus rapidement possible. Elle peut le faire soit en se mariant avec son concubin, soit peut-être avec M. Philippot ou avec quelqu'un d'autre. Moi je ne souhaite pas que la présidente du Front national s'appelle Le Pen", a lâché l'ancien président du FN. "Qu'elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot, ou Marine Philippot, puisqu'elle traite son père et le président du Front national de façon absolument scandaleuse."
"Si on trouve mon cadavre"
Interrogé sur le fait de savoir s'il répudiait sa fille, Jean-Marie Le Pen a répondu : "Tout à fait, je ne me reconnais pas de lien avec quelqu'un qui me trahit de manière aussi scandaleuse." Enfin, "c'est la mort qui coupe les ponts", a répondu le père de Marine, interrogé sur le caractère définitif de cette répudiation.
De plus, Jean-Marie Le Pen a promis tous les recours juridiques possibles et assené que les membres du bureau exécutif "doivent s'attendre à tous les moyens", puis a assuré que les adhérents du parti "allaient être indignés par la félonie, en tout cas ceux qui ont le sens de l'honneur". A-t-il le soutien de la base ? "Ça a été vu l'autre jour lorsque je me suis présenté sur la tribune place de l'Opéra, j'ai rassemblé un accueil sans équivoque", a assuré Jean-Marie Le Pen, qui s'était invité sur la tribune juste avant que sa fille ne s'exprime lors du traditionnel défilé frontiste du 1er mai en l'honneur de Jeanne d'Arc, et qui avait été applaudi. "Je n'ai pas volé ce soutien, je ne l'ai pas reçu en héritage non plus", a-t-il aussi taclé, dans une critique à peine voilée envers sa fille.
Jean-Marie Le Pen, que sa fille avait appelé à se retirer de la politique, a promis qu'il irait "au bout de ses mandats". "Et si on trouve mon cadavre, sachez que je ne me serai pas suicidé", a-t-il lancé en riant.
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