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mardi, 25 août 2015

LE FN REPENTI ET SON GRAND REMPLACEMENT Le chêne et le roseau ou le loup et le chien !

afficheFN.jpgRaoul Fougax Métamag cliquez ici

Marine Le Pen ne croit pas au grand remplacement, un fantasme, selon elle, de l’extrême droite raciste. Le grand remplacement, cependant, elle le pratique au sein même du FN en commençant par exclure son père qui en est le fondateur.

C’est politiquement dangereux et éthiquement inexcusable. Dans les états africains décolonisés trop hâtivement, les putschs se sont multipliés à partir des années 60… Mais les militaires qui renversaient le président répugnaient à porter la main sur le père de la nation, celui qui était là à sa fondation lors de l’indépendance.

Marine Le Pen n’a pas cette retenue et le nouveau Fn non plus. Florian Philippot, petit chouchou des médias, a donné libre cours à une haine accumulée au fil des petites phrases assassines du menhir sur ses préférences sexuelles. Nicolas Bay, sans doute un des véritables espoirs du nouveau FN, tient enfin sa vengeance de l’épuration mégrétiste. Quant aux autres, ils sacrifient sans états d’âmes, l’ancien à l’air du temps.

Car le Fn de Marine est un Fn de repentis. Ils sont de leur époque et veulent en être acceptés. Ils acceptent donc la vision du monde de ceux qu’ils prétendent remplacer. Le Fn se rêve d’être une nouvelle Ump plus droitière et sociale. Il ne s agit pas de remplacement mais de substitution, calife à la place du calife, ce n’est pas vouloir supprimer le califat.

Il va y avoir donc une place à la droite du Fn pour ceux qui refusent les dogmes politiques et historiques du système. Un mouvement est en cours de formation. Il sera électoralement très marginal. La grande masse des électeurs du FN préfèrent Marine et se moquent, comme de leur premier cocufiage électoral, de la lecture de l'histoire et du débat idéologique. Le Fn annonçait un raz de marée, le néo-Fn veut surfer sur la vaguelette de la déception. Cela peut mener sur la rive du pouvoir mais pas très loin à l’intérieur des terres. Sauf que certains signaux électoraux ne sont pas très bons pour les tacticiens de la dédiabolisation. Le cauchemar du syndrome Fini hante les nuits de Philippot. 

Piétiner la statut du commandeur pour s’y hisser et monter une marche de plus dans la normalisation peut, certes, être efficace mais pour quoi faire et pour combien  de temps. Ou sont-ils les crétins haineux qui ont déboulonné à Bagdad la statut de Saddam Hussein ? Que pensent-ils si certains ont échappés à l’avenir d'horreur de leur pays, de leur geste médiatique ? Il faut se méfier des grands remplacements sans lendemain. On n’efface pas si facilement six décennies de vie politique…. On ne parle plus de Saddam !

L’exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national, décrétée jeudi 20 août par le bureau exécutif du parti d’extrême droite, devait permettre à sa présidente de tourner définitivement la page de l’ère paternelle. Le départ, enfin formalisé, du fondateur du parti, qui en incarne aussi le courant le plus provocateur, visait un double objectif, que poursuit Marine Le Pen depuis dix ans : la dédiabolisation, ou banalisation, du Front national et sa professionnalisation. Sur ces deux fronts, cependant, l’opération a échoué se félicite le journal Le Monde. Il a raison même si cela le sert. Pour le reste le journal  ne croit pas en la volonté de dédiabolisation de Marine qui, selon lui, reste à l’écoute des extrêmes droites.

A cette fin précise le quotidien vespéral de la gauche bobo, elle prend soin de ponctuer ses discours de références familières aux identitaires, telles que la mise en valeur de certains épisodes de l’histoire de France ou le lien charnel avec la nation. Elle a, sur ce point, été à bonne école : c’est aussi ce que, avant elle, faisait son père. Il lui faudra donc plus que tuer le père, tuer la nation et nier son histoire. Là, Marine n’est certes pas au bout de ses peines.

Elle a choisi la compromission pour faire évoluer le système. Elle se voit roseau et se moque du chêne.

Elle ferait mieux de relire une autre fable, celle du chien et du loup.

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lundi, 24 août 2015

L'économiste communiste Sapir paie à Marine Le Pen le prix de son parricide

Selon Libération :

Figure bien connue parmi les économistes «hétérodoxes», Jacques Sapir a jeté un pavé dans la mare en appelant vendredi à la constitution d’un «front de libération nationale» anti-euro. Pour cet ancien soutien du Front de gauche devenu une référence des milieux souverainistes, cette alliance devra dépasser le clivage gauche droite et ne pourra se dispenser d’un rapprochement avec le Front national.

Comprenez-vous les réactions troublées à votre proposition d’un «front de libération nationale» comprenant notamment le FN ? 

Je trouve qu’il y a beaucoup de mauvaise foi dans les cris d’orfraie qui sont poussés. D’abord, je ne dis pas qu’il faut faire une alliance maintenant avec le Front national : j’évoque même un possible parti «issu du FN». Le Front national peut continuer à évoluer ou pas, c’est cela qui déterminera une éventuelle alliance. Quand bien même celle-ci existerait, chaque membre conserverait évidemment son autonomie et sa personnalité.

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En quoi le FN vous semble-t-il désormais un partenaire acceptable, ou proche de l’être ? 

Il faut distinguer le comportement des militants et le discours officiel du FN. Dans ce dernier, voilà plusieurs années que l’on ne relève aucun caractère raciste ou xénophobe. Ce parti juge, certes, qu’il faut faire une distinction entre les Français et les autres. Aux Etats-Unis, une personne naturalisée ne peut être élue présidente, et personne ne s’en offusque. C’est une question d’appréciation. Au-delà, on ne peut plus nier que le FN ait changé ces dernières années. Cela ne veut pas dire que cette mutation soit achevée. Aujourd’hui, l’alliance que je préconise n’est d’ailleurs pas possible, il y aurait trop de divergences. Cela ne veut pas dire qu’elle ne le sera jamais. S’il y a une chose j’ai apprise, c’est à ne pas insulter l’avenir.

Quoi qu’il en soit, il n’est plus possible aujourd’hui d’ignorer un phénomène politique qui représente 25% des suffrages. Et je préfère que les militants du FN lisent Frédéric Lordon, Emmanuel Todd et Jacques Sapir plutôt que les vieux auteurs antisémites du XIXsiècle.

Quelles évolutions la rendraient possible selon vous ?

Il y a dans le discours frontiste un grand flou sur la question des Français musulmans. Manque une déclaration ferme pour dire que les Français peuvent avoir la religion qu’ils souhaitent, dans le cadre de la loi. Autre point : sur l’économie et le social, il est facile de relever des incohérences dans le programme du FN. Je pense par exemple à la baisse du coût du travail, qui provoquerait un phénomène dépressionnaire et ne permettrait pas de lutter contre le chômage. De manière générale, on sent qu’un débat entre deux lignes existe au Front national. Il pourrait être keynésien ou libéral, cela se comprendrait, mais on ressent plutôt une certaine indétermination dans leurs choix, qui ne doit rien au hasard et beaucoup à ces divergences. Reste que la question se pose tout autant pour le Parti socialiste. 

Vous revendiquez-vous toujours de gauche ? 

Bien sûr, sans ambiguïté. Que des gens ne comprennent pas, c’est leur problème. Mais la situation politique a pivoté en raison de ce qui s’est passé en Grèce. La question de l’euro va imposer des alliances qui vont transcender la distinction entre gauche et droite. Je discute donc aussi avec des gens de l’UMP. Sur certains sujets, la position du Front de gauche me semble la plus intéressante. Sur la souveraineté, je suis en accord avec Debout la France [parti de Nicolas Dupont-Aignan, ndlr].

Avez-vous rencontré Marine Le Pen ? 

Je n’ai jamais rencontré Marine Le Pen ou tout autre dirigeant du FN. Les ragots qui font état d’un dîner entre nous sont absolument faux. Je ne les rencontrerai qu’en cas de demande précise de leur part sur des questions économiques. En revanche, il m’est arrivé de rencontrer des économistes du FN dans des colloques, voilà tout.

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dimanche, 23 août 2015

Voyagez tranquillement... Le gouvernement vous protège

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Le lion n’est toujours pas mort ce soir

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Maxime de la Devèze Boulevard Voltaire cliquez ici

Entre le roi père et la reine fille, le torchon brûle ? Soit, voilà une affaire qui devait se régler entre gens de bonne compagnie, avec quelque médiation élégante, derrière le huis clos de Montretout. Las, le pathos familial s'étale dans la presse.

Cela ressemble à ces exécutions ratées, quand cela n’en finit plus, que la main tremblante du bourreau manque son coup, que la ciguë ne fait pas effet ou que le peloton tire en l’air. De sorte que l’on ne peut que trouver le condamné sympathique et les exécutants lamentables. Des mois que cela dure. Il y aurait un FN respectable, moderne, républicain, gay-friendly, appelé au pouvoir, et l’autre, interlope, sombre, passéiste, provocateur. Transfuges, quadras, technocrates et adhérents de la veille sonnent l’hallali contre un fondateur en fin de carrière dont il n’ont eu qu’à cueillir les fruits. Frémissants d’accéder à un pouvoir qui leur semble à portée de sondage, les voilà enhardis qui dégainent les dagues pour occire le vieux souverain dans un couloir. Craignant que ses inconduites ne compromettent les chances d’un succès aussi important qu’inattendu dans leur carrière, leurs lames luisent dans l’ombre. Ne dissertons pas sur la légitimité de l’une ou de l’autre, de la lucidité du père qui pensait que le système politique français était verrouillé, que jamais « l’établissement » ne laisserait « son » parti gouverner, et sur les ambitions de la fille qui songe au pouvoir. Que seraient l’un sans l’autre ? Le crépuscule glorieux du père n’aura pas lieu sans le triomphe de la fille. Las, la belle page d’Histoire de France ne s’écrira pas. Voici désormais le FN promis aux encombrements de l’axe périphérique Chevènement – Mélenchon – Ciotti – Dupont-Aignan, avec Florian Philippot comme chauffeur.

Les valeurs et les principes incarnés par ce mouvement inédit dans l’Histoire de France sont irrémédiablement atteints par ce triste spectacle. La famille, la continuité de la nation, le respect des règles, la mémoire des anciens, c’est tout cela qui semble disparaître à coups de petites phrases sur BFM TV. « On l’enterre à Nanterre »; indécence, vulgarité et mesquinerie. Les petites phrases du vieux chef contre celles de la nouvelle vague : le temps de parole sur les chaînes d’info en continu est l’enjeu. Quelle est cette drôle de guerre de succession ? L’héritière du trône est déjà en place. Entre le roi père et la reine fille, le torchon brûle ? Soit, voilà une affaire qui devait se régler entre gens de bonne compagnie, avec quelque médiation élégante, derrière le huis clos de Montretout. Las, le pathos familial s’étale dans la presse. La France est toujours traumatisée de son trône vide et de ses familles régnantes décimées. Et voici qu’à nouveau ce syndrome de malheur la frappe. La dynastie Le Pen n’aura pas de suite, elle s’éteint sans grandeur, à la deuxième génération.

Et dans la jungle, terrible jungle, le lion n’est toujours pas mort ce soir…

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5 et 6 septembre : 45e Journée chouans de Chiré-en-Montreuil (86)

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Mercredi prochain, à Carnac (56), une conférence de Reynald Secher sur la Vendée

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samedi, 22 août 2015

Disparition d'Emmanuel Ratier

manu_ratier_2.jpgCommuniqué de la famille d'Emmanuel Ratier

En hommage à la disparition de notre père et époux, Emmanuel Ratier, sa famille et ses amis proches l'accompagneront dans son dernier voyage au cours d'une cérémonie intime mardi 25 août.

Un hommage public lui sera rendu à Paris courant septembre. La date vous en sera communiquée ultérieurement.

Pour toute marque d'affection, plus que de l'accompagner avec des fleurs, nous souhaitons poursuivre l'œuvre d'Emmanuel en aidant ses successeurs par des dons à l'association “Les archives associatives du Vexin” qu'il venait de créer et qui lui donnait tant d'enthousiasme. C'est elle qui perpétuer a son action.

Une urne sera disposée à cet effet le jour de l'hommage public. Vous pouvez également écrire à cette adresse : “Les archives associatives du Vexin, BP 19, 60240 Chaumont-en-Vexin”

La famille d'Emmanuel

Un communiqué de Henry de Lesquen

Nous pleurons Emmanuel Ratier, combattant indomptable de la cause identitaire. C'est une terrible perte. Il est mort le mercredi 19 août 2015, le jour même de son émission à Radio Courtoisie, qu'il avait préenregistrée. C'était un ami. Sa disparition nous serre le cœur. Et elle renforce notre volonté d'agir ensemble pour la patrie. Nous avons une pensée affectueuse pour sa femme Véronique et ses trois filles.

Henry de Lesquen
Président de Radio Courtoisie

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Les Le Pen, une histoire machiavélique

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Nicolas Lebourg Slate cliquez ici

Pour comprendre l'erreur commise par la présidente du FN en excluant son père, il faut lire l'auteur du «Prince».

Avant de se rendre devant le Bureau exécutif du FN, Jean-Marie Le Pen a pris soin de tweeter un message de condoléances pour la mort d'Emmanuel Ratier, écrivain cherchant l'influence sioniste ou franc-maçonne dans la vie politique. Le message est clair : pas de concession, jamais.

La mort d'Emmanuel RATIER. est une perte immense pour la cause nationale. Affectueuses condoléances à sa famille et ses amis.

Le voilà exclu. Nombre de militants du FN peuvent se demander comment le parti en est arrivé là. Les autres s'interrogent sur les répercussions de cette tragicomédie familiale.

Comment en sont-ils arrivés là ? En politique, Nicolas Machiavel (1469-1527) demeure assurément l’un des meilleurs maîtres. Florian Philippot et Marine Le Pen ne l'ont probablement pas lu, et c'est fort dommageable pour eux.

Dans le domaine de la cruauté, le maître florentin est explicite : «Il y a des cruautés bien pratiquées et des cruautés mal pratiquées.» Les premières sont étendues et commises au début du règne afin de pourvoir à la sûreté du nouveau prince (par exemple, Hitler, en massacrant à la fois sa droite et sa gauche le 30 juin 1934, appliqua parfaitement ce principe). Le prince arrivant au pouvoir doit déterminer posément toutes les cruautés qu'il lui est utile de commettre et les exécuter en bloc pour n'avoir pas à y revenir.

Dégât moral

En acceptant de confier à son père la présidence d'honneur du parti en 2011, et en ne prévoyant pas à l'avance de voie de sortie, Marine Le Pen a emprunté le chemin inverse de celui décrit par Machiavel. Mais, pis, l'auteur italien nous enseigne sur l'étendue des problèmes posés par une faiblesse initiale. Il nous explique que les cruautés mal pratiquées, de peu nombreuses au début, « se multiplient avec le temps au lieu de cesser ». Les sujets sont alors rongés par une continuelle inquiétude. Le prince est désormais contraint de toujours « tenir le couteau en mains »... ce qui finit par mal tourner. Voilà le meilleur éditorial sur l'état de la lepénie.

Une fois l'erreur commise, comment se débarrasser de celui que l'on a été trop faible pour éliminer dès le départ ? Ce que Machiavel exprimera en termes brutaux dans l'Histoire de Florence (« Quant aux hommes puissants, ou il ne faut pas les toucher, ou quand on les touche il faut les tuer»), il l'enveloppe davantage dans Le Prince, mais c'est exactement la même pensée, et elle est très claire : «Sur quoi il faut remarquer que les hommes doivent être ou caressés ou écrasés ; ils se vengent des injures légères ; ils ne le peuvent quand elles sont très grandes ; d'où il suit que, quand il s'agit d'offenser un homme, il faut le faire de telle manière qu'on ne puisse redouter sa vengeance. »

Florian Philippot et Marine Le Pen se sont mis dans cette situation. Pis, Marine Le Pen, en rejoignant son vice-président dans la position d'absents au Bureau exécutif, avalise les bruits qui l'accusent d'être sous son emprise (même si les frontistes présentent cela comme une élégance pour qu'ils ne soient pas «juges et parties»). Et, même dépendante, sa main paraît tremblante... alors qu'elle a en compétiteur un Nicolas Sarkozy dont ce n'est pas le défaut.

Avant d'entrer dans le siège du parti, Jean-Marie Le Pen a lâché à la presse : « Les chefs sont aux abris, il n’y a que les fantassins ici ». Dans son allocution devant le Bureau exécutif, Bruno Gollnisch, toujours fidèle quoique lui-même trahi par l'ancien président du FN au bénéfice de sa fille, en appelait à la «décence» de ceux qui, sans Jean-Marie Le Pen, ne seraient rien. Le dégât moral est patent.

César et Brutus

Quelle aurait été l'attitude d'un leader politique empreint de la pensée de Machiavel ? Marine Le Pen aurait demandé à Florian Philippot d'assumer le meurtre du père. Puis elle l'eût éliminé. Il aurait porté seul la charge du sacrifice du père, et l'opprobre qui couvre le parricide. Du même coup, elle se serait débarrassé d'un encombrant conseiller désavoué par sa base (il n'a obtenu que la quatrième place au congrès de l'automne 2014) et dont la stratégie a été perdante dans les urnes (la contre-performance des élections départementales). Elle se serait recentrée entre ses ailes libérale-conservatrice et souverainiste-interventionniste. « Tête haute », elle aurait eu les « mains propres »... et libres. Mais, plutôt que Machiavel, la voici Lady Macbeth, cette héroïne de Shakespeare qui ne parvient pas à laver ses mains de tout le sang qu'elle a fait couler pour arriver au sommet.

Est-ce à dire que le chaos présent va gêner politiquement la dynamique frontiste ? Pas exactement. Demeurons pragmatiques. Les statuts du Front national donnent tout pouvoir à sa présidente, en particulier en ce qui concerne les investitures. Soutenir Jean-Marie Le Pen contre Marine Le Pen serait donc renoncer aux capitaux financiers et sociaux que permet aujourd'hui d'obtenir une investiture FN. Certes, nombre de militants peuvent être consternés que Florian Philippot, si virulent à l’encontre de Jean-Marie Le Pen sur les plateaux de télévision et les réseaux sociaux, paraisse ne pas avoir accepté d'affronter yeux dans les yeux le cofondateur du FN. Cela apparaît comme une dérobade, et ce n'est pas là la représentation de l'honneur que se fait un homme d'extrême droite.

Quand les mégretistes croyaient avoir quasiment vaincu Jean-Marie Le Pen en décembre 1998, le vieux chef d'extrême droite lança sa contre-charge par ces mots : « Ce qui me différencie de César, qu’approchait Brutus le couteau à la main et qui releva sa toge pour se couvrir la tête, c’est que, moi, je sors mon épée et je tue Brutus avant qu’il me tue ! » S'il n'est plus en mesure aujourd'hui de rééditer ce contre-coup de force, il conçoit toujours la vie comme un combat. Il ne désarmera pas. Malin, il est sorti du Bureau exécutif en prenant un ton magnanime, réunificateur, faisant montre de cette « clémence de César » – pour reprendre une expression qu'il affectionne. Cette attitude est probablement à même d'attirer des sympathies parmi les militants, mais non des soutiens de cadres. Il n'y aura donc pas de dynamique au sein de l'appareil pour soutenir un homme âgé de 87 ans. Marine Le Pen ne peut que mécaniquement gagner le rapport de forces avec son père, le renouvellement des adhésions depuis 2011 jouant aussi en sa faveur.

Jean-Marie Le Pen ne cédera pas

En revanche, il peut y avoir un trouble de l'électorat conservateur. Marine Le Pen a besoin d'en arracher une partie pour réussir le premier tour de l'élection présidentielle de 2017. Le problème sera sans doute moins l'évacuation d'un ténor âgé, qui a souvent dit lui-même qu'il était l'homme le plus haï de France, que l'incapacité de sa fille à faire fonctionner les statuts d'une association.

Les partis politiques sont juridiquement de simples associations sans but lucratif. Or, des associations loi 1901, il y en a 1,1 million en France, rassemblant 23 millions de personnes : nos concitoyens connaissent la réalité associative. Marine Le Pen se positionne comme une candidate crédible, sérieuse, et s'est même plusieurs fois offert le plaisir de critiquer des positions de la droite conservatrice en les traitant de démagogiques ou d'amatrices. Il ne sera pas forcément aisé d'arriver devant l'électorat conservateur en lui demandant de la préférer à Nicolas Sarkozy, pour un poste où elle veut sortir la France de l'euro, ou elle jouerait un rôle essentiel au Conseil de sécurité de l'ONU en rapprochant la France de la Russie, alors qu'elle n'arrive pas à faire fonctionner une association... Aussi, si l'effet parricide sera sans doute sans guère d'incidence électorale directe, on ne voit pas comment un homme politique aussi décomplexé dans sa brutalité que Nicolas Sarkozy se priverait de marteler cet argument.

En outre, le document que Jean-Marie Le Pen a adressé aux membres du Bureau exécutif, mis en ligne par le journal libéral L'Opinion, montre sans ambages qu'il ne cédera jamais. Mobilisant la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, le président d'honneur du FN y tient un raisonnement baroque assimilant la commission disciplinaire d'une association à un procès judiciaire. La mauvaise foi est absolue, certes, mais elle fait partie des armes politiques.

Le FN a décidé de ne pas faiblir. L'ex-frontiste Jean-Marie Le Pen n'en restera pas là. Car, et c'est chose fâcheuse pour Florian Philippot et Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen a une excellente culture classique. Il a lu Machiavel.

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vendredi, 21 août 2015

La sionista, maladie fébrile.

Israel-mag-marinelepen.jpgLes diagnostics du Pr Rouet

Sionistologue-antipathe

La sionista frappe les touristes idéologiques dont les corps nationaux sont insuffisamment formés ou immunisés.

Elle s’attrape par l’absorbsion imprudente de pensées politiquement correctes acquises  dans certains souks médiatiques ou la consommation de mythes avalés tout crus.

La souche est mutante. On se souvient de la grande épidémie causée dans les années 1967 par la soustellite combattue à l’époque par les Professeurs Coston, Sidos, Bardèche et Duprat. La souche actuelle est principalement composée de marinophiles, cause d’incontinence verbale et de diarrhée programmatique, et par des philippèdes, inhibiteurs des défenses biologiques et de la fonction reproductive.

Dans un premier stade, dit de normalisation, le sujet est en proie à une forte fièvre électoraliste accompagnée d’une grande confusion mentale : il prend les détails pour l’essentiel, confond cause et effets et devient très agressif auprès du personnel soignant. Refusant les traitements prescrits il s’auto médique au moyen de purges, qui ne font que vider l’organisme de son corpus doctrinal, a recours à l’alliopathie, facteur d’abrutissement, et à l’homopathie qui entraîne une multiplication des phillipèdes.

A titre préventif la sionista peut être évitée par le recours à la vaccination notamment par injection de plusieurs volumes de drumontose et par des exercices réguliers de musculation doctrinale.

A titre curatif seule la naturopathie permet quelques espérances : le sujet doit être impérativement soralité, boire des décoctions de faurissonade, être enveloppé de pamphlets de célinomède  régulièrement imbibés par projections de dieudonnerie.

Malheureusement le malade, atteint  dans un second stade de délires et de visions lui prédisant le plus grand avenir, refuse ces soins, l’errance intellectuelle s’accompagnant alors d’une errance physique vers de pseudo-lieux miraculeux généralement situés dans l’actuelle Pologne ou dans l’ancienne Palestine.

Il entre alors au stade terminal : il est Fini suivant le terme consacré par l’Académie d’Italie.

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Afin de rétablir la vérité sur la Syrie :

bachar.jpgSource Les Communautés

syriennes de France

Juste pour mémoire... A lire et à diffuser largement.

Les "crimes" de Bachar Al-Assad depuis juin 2000 :

• Construction et restauration de 10.000 mosquées et de 500 églises.
• Construction et restauration de 8.000 écoles, de 2000 instituts et de 40 universités.
• Construction de plus 600.000 appartements/logements pour les jeunes.
• Construction et modernisation de plus de 6.000 hôpitaux et dispensaires. 
• Etablissement de 5 zones industrielles internationales.
• Ouverture de la Syrie à 60 banques internationales.
• Ouverture de la Syrie à 5 opérateurs de télécommunications (fournisseurs d'accès internet et GSM).
• Licences pour 20 journaux et magazines indépendants et 5 stations de télé par satellites.
• Développement de l'art de représentation, théâtre, comédie, tragédie. Plus de 20.000 acteurs syriens ont obtenu des Prix d'Excellence.
• Construction et modernisation de stades et de salles de sport. Grandes réputation mondiale des athlètes syriennes en équitation, en natation, en catch, en gymnastique et autres...
• augmentation des salaires de 300 %
• Développement et modernisation de l'Armée Arabe Syrienne.
• La situation économique de la Syrie est saine, alors que la crise économique atteint le monde entier.
• Des milliers d'exploitations nouvelles : Restaurants, hôtels, villes touristiques, Centres de loisirs, centres commerciaux, usines...
• La baisse du chômage de 28 % à 12 % malgré la hausse du nombre de personnes arrivant sur le marché du travail.
• Branchements : électrique, téléphonique, eau potable et sanitaire à plus d'un million de maisons et appartements à travers le pays.
• Remboursement de toutes les dettes du pays et augmentation des capacités agricoles et industrielles de 600 %.
• Développement du tourisme. La Syrie était le troisième pays le plus visité des pays arabes et le 83ème pays le plus visité du monde.
• La Syrie n'avait plus que 1 % d'analphabètes. Le meilleur score d'Asie et d'Afrique.
• Développement des moyens de transport publics, des aéroports, des ports et des gares routières et les prix sont maintenus bas.
• Constitution de milliers d'associations pour les pauvres, les orphelins et les handicapés. 
• La Syrie est le pays le plus important de la région, économiquement, politiquement, militairement... et le Président Al-Assad est la personnalité la plus influente.

Les crimes du Président Al-Assad :

• Opposition à la guerre en Irak,
• Opposition à la guerre à Gazza,
• Opposition à la guerre de juillet au Liban,
• Accueil de millions de réfugiés palestiniens, irakiens, libanais, libyens, soudanais et égyptiens, sans rien demander à personne (dignité et fierté syrienne),
• Soutien à toutes les résistances en Palestine, en Irak et au Liban,
• Soutien en eau et en électricité aux pays voisins (Le Liban et La Jordanie),
• Lancement du projet : Apprendre la langue arabe pour apprendre de Coran.
• Lancement du mouvement "Jérusalem, capitale des musulmans et capitale cuturelle,
• Lancement des projets de reconstruction du Liban, de Gaza et d'Irak.

Quant à la "Révolution" Syrienne...

• C'est la première révolution arabe qui jouit d'une "sécurité sociale" dans les hôpitaux d'Israël. 
• C'est la première révolution "pacifique" qui organise les premières manifestations avec des armes légères et lourdes, made in USA.
• C'est la première révolution qui recrute ses "combattants" à l'étranger : en Turquie, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs...
• C'est la première révolution qui vole les récoltes agricoles, le pétrole et les usines pour les brader en Turquie.
• C'est la première révolution arabe soutenue par l'Union Européenne, Les Pays du Golfe, la Maison Blanche et Israël.
• C'est la première révolution dont les initiateurs ne sont pas sur place, ils ne sont pas de nationalité syrienne, ils sont logés dans des hôtels de grand standing à Paris et ailleurs.

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LE COUP DU GRAND CONSEIL

AVT_Galeazzo-Ciano_2725.jpgLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Le samedi 24 juillet 1943 à Rome, il faisait beau.  C’était une belle journée de l’été italien. L’esprit de la conjuration hantait les murs du Palais de Venise, situé sur la place faisant face à l’immense monument  dressé à la gloire de Victor-Emmanuel, surnommé « la machine  à écrire »…

Devant les hiérarques du parti, le seul, l’unique, le parti fasciste national, Benito Mussolini prit la parole, défendant son bilan, au demeurant contestable après les terribles revers militaires subis. Les conseillers à sa suite, s’enhardirent, les uns s‘exprimant en faveur du Duce, minoritaires, les autres contre, Di Bono, Scorza, Federzoni, Bottai, Grandi, et puis ce fut le coup de poignard du ministre des Affaires étrangères, le comte Ciano, le propre gendre du « capo di governo », confirmant ainsi le dicton qui veut que l’on est jamais mieux trahi que par les siens…

Le Duce dit à son gendre : - « Toi, dès le premier jour où tu as mis les pieds dans ma maison, tu as commencé à me trahir ». Le comte, par ailleurs vaillant pilote, devait tout à son beau-père, le grand-père de ses enfants qu’il aimait par-dessus tout.  La funeste ingratitude dont il fit preuve trouvera sa « récompense » quelques mois plus tard  dans les fossés de Vérone….

Au bout de sept heures de débats, par 19 voix contre 7 et 2 abstentions, une motion de défiance totale envers le chef du gouvernement était votée. La suite on la connait : démission, arrestation et…résurrection !

Le 11 janvier 1944, dans les fossés de la forteresse de Vérone, pas loin des flots nerveux de l’Adige, cinq « traitres » étaient fusillés pour l’exemple. Parmi eux, l’époux chéri de la fille du chef de la République sociale italienne : Galéano Ciano ! Malgré les suppliques de sa fille, la main du Duce n’avait pas tremblée. Le comte, courageusement, tombait sous des balles italiennes, épilogue tragique d’une  épreuve familiale d’une intense dramaturgie….

Toute ressemblance avec des évènements ou des personnages d’une actualité contemporaine ne serait, bien entendu, qu’une pure et fortuite coïncidence.

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Pierre Vial nous parle d'Emmanuel Ratier

manu_ratier_2.jpgUn grand Résistant Identitaire s'est éteint ce 19 Aout 2015...

Emmanuel Ratier présent !

Nous, ses Amis, nous l’appelions Manu. On se connaissait depuis toujours. J’ai, dans mes archives, la collection de Fanal, bulletin ronéotypé incandescent que Manu réalisait alors qu’il était lycéen à Rouen. Il a été partie prenante de toutes nos aventures, de toutes nos -nombreuses- folies, nous qui sommes toujours restés les Don Quichotte de nos quinze ans. Jean Mabire avait pour Manu une grande estime (et il ne la distribuait qu’à bon escient…).

Pour beaucoup, Emmanuel Ratier c’est Faits et Documents, fruit d’un infatigable travail de bénédictin, accumulant des informations qui étaient autant de munitions pour notre camp. J’avais coutume de dire qu’Emmanuel avait, dans le genre, fait encore mieux qu’Henri Coston. Le compliment n’était pas mince et Manu le prenait pour tel, avec cette modestie qui, avec sa permanente gentillesse, le caractérisait.

Homme de travail et d’action, homme d’un courage aussi tranquille qu’imperturbable, Manu faisait face aux aléas de la vie avec la sérénité qui appartient à ceux qui ont le sentiment de mettre en application la vieille maxime des temps de la chevalerie médiévale : « Fais ce que dois ».

Chercheur dans l’âme, Manu avait réalisé de magistrales études sur les groupes de pression qui sont les véritables maîtres du jeu dans notre soi-disant démocratie. Avec, en 2011, un monument : Au cœur du pouvoir. Enquête sur le club le plus puissant de France (Ed. Facta). Tous les journalistes un tant soit peu informés pillent allègrement – sans bien sûr jamais le citer - ce livre consacré au Siècle , ce cercle où se retrouvent, copains comme cochons, les puissants du monde de la politique et de l’économie, qu’ils soient censés être de droite ou de gauche (étiquettes destinées à amuser les gogos).

Sachant qu’un livre est une arme, Manu avait réussi la gageure d’installer au cœur de Paris une librairie politiquement très incorrecte, la Librairie Facta, visée à plusieurs reprises par des attentats terroristes (dont les auteurs, parfaitement connus des services de police, n’ont bien sûr jamais été inquiétés…). Les camarades de nos provinces de passage à Paris savent trouver chez Facta de quoi faire provision de saines lectures.

Mais je ne veux surtout pas oublier que Manu fut avant tout un militant (c’est pour moi, n’en déplaise à certains, le plus beau des compliments car le militant c’est, étymologiquement, un « combattant »). Militant, Manu le fut partout et toujours, y compris dans ces camps de mouvements de jeunesse où il tint souvent le rôle, aussi ingrat que vital, de cuistot. Je l’ai vu, heureux comme un pape, en voyant que son rata était apprécié de jeunes estomacs affamés (mais aussi par les anciens venus constater que la relève était assurée).

Le meilleur hommage qu’on puisse rendre à Manu est de continuer le combat, avec ténacité, comme il l’a toujours fait, contre vents et marées. Et nous savons qu’il marche en esprit dans nos rangs.

Salut, Manu. Rendez-vous au Walhalla, en compagnie de tous nos vieux camarades.

Source Terre et peuple cliquez ici

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Maître Frédéric Joachim, avocat de Jean-Marie Le Pen, remet les pendules à l'heure

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FN : "L'exclusion de Jean-Marie Le Pen aura un impact négatif"

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Source Le JDD.fr cliquez ici

INTERVIEW - Présente jeudi au bureau exécutif du FN, à la suite duquel Jean-Marie Le Pen a été exclu du parti, l'eurodéputée Marie-Christine Arnautu, pourtant vice-présidente du FN, a appris par les journalistes la décision prise. Elle "déplore" la décision, réagissant "à chaud" pour leJDD.fr.Comprenez-vous l'exclusion, jeudi soir, de Jean-Marie Le Pen du Front national ?

Je viens de l'apprendre en lisant le communiqué publié. Je suis très surprise, d'autant qu'en quittant le siège du parti, tout à l'heure, j'avais compris que le bureau exécutif devait se retrouver vendredi matin pour discuter de nouveau le sujet.

Le communiqué publié jeudi soir indique que le bureau exécutif a pris sa décision "à la majorité requise". Et pourtant, vous n'avez pas été mise au courant ?

Certains, comme Louis Aliot ou moi-même, sont partis avant la fin des débats. Mais, encore une fois, nous devions nous revoir vendredi matin ou communiquer par mail. Je trouve très étonnant que le communiqué soit sorti aussi vite. C'est comme s'il avait été préparé en avance. Je réagis à chaud, mais je déplore cette décision et la méthode opérée. Tout cela est assez surprenant.

"Nous donnons l'image d'un parti divisé"

Vous étiez donc présente dans l'après-midi au siège du parti. Comment se sont passés les échanges ?

Chacun a exprimé son point de vue. Contrairement à ce qui a été dit, les échanges n'étaient pas tendus. Il y avait une écoute respectueuse et tout le monde a pu faire valoir sa position. Pour ma part, j'ai estimé que Jean-Marie Le Pen devait rester dans le mouvement. Son exclusion du parti aura un impact négatif sur le plan moral - on ne jette pas comme ça, à 86 ans, le père fondateur de son parti - mais aussi sur le plan politique pour le FN.

C'est-à-dire ?

Je peux me tromper, mais les candidats FN aux prochaines régionales risquent de subir les conséquences directes de cette décision. Nous donnons l'image d'un parti divisé et une partie de nos militants peuvent être déçus.

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Jean-Marie Le Pen exclu du FN

Après plus de trois heures de simulacre de débat, ce jeudi, au siège du Front national à Nanterre, le bureau exécutif a pris la décision, « à la majorité requise », d’exclure Jean-Marie Le Pen comme membre du parti dont il est le fondateur et la figure de proue depuis plus de 40 ans. 

L’avocat du président d’honneur a estimé que « le parti s’est tué » en faisant ce choix. « Par les trois décisions de justice qui ont été rendues, on pouvait dire qu’il s’était tiré 3 balles dans le pied. Maintenant, je crois que la balle, le FN vient de se la tirer en pleine tête », a estimé Me Frédéric Joachim. « Le Front national, en tuant son fondateur, vient de se suicider lui-même », a conclu l’avocat.

Source Thomas Joly cliquez ici

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jeudi, 20 août 2015

Emmanuel Ratier nous parle de Manuel Valls avec Martial Bild (TV Libertés)

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Emmanuel Ratier nous parle des attentats de Paris...

C'était en janvier dernier 

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mercredi, 19 août 2015

Emmanuel Ratier est décédé mercredi

Croix_celtique_sur_Inisheer,_îles_d'Aran,_Irlande.jpgC'est avec une très grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès, cet après-midi à la suite d'une crise cardiaque, d'Emmanuel Ratier. Il était âgé de 57 ans.

Ecrivain, journaliste, éditeur, militant, Emmanuel avait été de tous les combats du mouvement national depuis son premier engagement, à Rouen au milieu des années 70, au Parti des Forces nouvelles. Depuis 1996, il dirigeait la lettre d'informations Faits et Documents. Il avait aussi créé, en 2005, la librairie Facta à Paris. 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur l'oeuvre d'Emmanuel Ratier et nous tenons à assurer son épouse, sa famille et ses proches de notre amitié la plus sincère.

Synthèse nationale

22:12 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ÇA SUFFIT ! 1935/2015 : 80 ANS DE MENSONGES ET DE CALOMNIES... LE DERNIER LIVRE DE ROGER HOLEINDRE

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"ça suffit !", Roger Holeindre, Editions Héligoland, mars 2015, 600 pages, 25 €

En vente dans les librairies non-conformistes.

Pour commander ce livre cliquez ici

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Tensions entre Robert Ménard et le préfet de l’Hérault autour du drapeau de la Police Municipale de Béziers

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Béziers (Lengadoc-info.com cliquez ici) – C’est une première en France, le maire de Béziers a remis ce lundi un drapeau à la Police Municipale de Béziers. Un drapeau qui pour l’élu symbolise « l’existence d’une force sans laquelle aucune protection des citoyens ne serait possible » car « dans le contexte de notre pays – qui n’est plus un pays paisible, qui n’est plus un pays soudé, qui n’est plus un pays communiant dans les mêmes valeurs – dans ce contexte, la police municipale est souvent le premier rempart, le premier secours ».

Une initiative qui n’est pas vue d’un bon œil du côté de la préfecture de l’Hérault. Le préfet, Pierre de Bousquet, a fait savoir dans un communiqué qu’il condamnait « avec la plus grande fermeté les propos tenus » par Robert Ménard. Ce qui lui pose problème c’est notamment l’attaque du maire de Béziers à l’encontre de l’Etat. Ainsi, s’adressant aux policiers municipaux, Robert Ménard a déclaré lors de son discours que entre les agents et leur mission, « se dresse l’Etat, ceux qui nous dirigent, leur lâcheté, leur impuissance, leur soumission. Au point qu’ils acceptent trop souvent qu’une fausse paix sociale, qui ne profite qu’aux délinquants, s’installe dans certains quartiers ».

Suite aux attaques du préfet de l’Hérault, le maire de Béziers a répondu dans un communiqué qu’en condamnant ses propos « sur l’impuissance de l’État face à la délinquance et l’abandon des Français qui en résulte, le préfet de l’Hérault fait son métier de préfet ». Robert Ménard a ajouté cependant qu’il aimerait que le prefet « le fasse toujours et sur des points plus importants comme, par exemple, la fermeture administrative de commerces illégaux à Béziers ». Sur ce sujet d’ailleurs, l’élu fait remarquer que les deux courriers qu’il a envoyés à la préfecture sont restés sans réponse.

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L'EUROPE

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mardi, 18 août 2015

Cahier d'Histoire du nationalisme n°6 : Tixier-Vignancour, un franc-tireur du XXe siècle…

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Roland Hélie

Editorial du n°6 des Cahiers d’Histoire du nationalisme

Me Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) fut sans doute l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale française du XXe siècle.

Avocat talentueux, réputé pour sa voix de bronze, il défendit avec courage et témérité tous ceux qui, aux yeux du Système, étaient indéfendables. Qu’il s’agisse des réprouvés de « l’épuration », des simples lampistes aux plus illustres comme Louis-Ferdinand Céline, ou des combattants l’Algérie française, comme le général Salan, beaucoup d’entre eux trouvèrent en lui un redoutable défenseur qui leur permit d’échapper à un sort peu enviable.

Homme politique audacieux et parfois paradoxal, il participa de près ou de loin à tous les grands combats de la droite nationale des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Il fut, en 1965, le premier candidat national à une élection présidentielle au suffrage universel sous la Ve République, ce qui lui donna une notoriété personnelle inégalée à l’époque. Il faut dire que Tixier-Vignancour était très motivé par le mépris que lui inspirait le général De Gaulle, son plus fidèle ennemi.

C’est donc à ce personnage incontournable de l’Histoire du nationalisme français que nous consacrons cette sixième livraison de nos Cahiers.

Afin de retracer la vie tumultueuse de Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous nous sommes grandement inspirés de la remarquable biographie que lui a consacré, il y a une quinzaine d’années, l’avocat bordelais Thierry Bouclier. Celui-ci a eu la gentillesse de mettre à notre disposition son abondante documentation. Nous avons aussi rencontré des grands témoins de sa carrière politique comme Jean-Pierre Reveau et, le plus célèbre d’entre eux, Jean-Marie Le Pen qui nous a accordé un entretien dans lequel il revient sur la campagne et nous fait part de ses regrets de n’avoir pas été lui-même candidat..

Une évolution contrastée

De ses débuts, comme étudiant d’Action française, donc peu porté sur le débat démocratique, jusqu’à sa dernière campagne électorale, en 1979, comme tête de liste de l’Eurodroite présentée par le Parti des Forces nouvelles (cf. le n°4 des Cahiers d’Histoire du nationalisme) lors des premières élections européennes qui se tinrent, elles aussi, au suffrage universel, Tixier-Vignancour eut un parcours intéressant. Si les revirements conjoncturels furent nombreux, le socle resta toujours le même.

Certains lecteurs seront peut-être étonnés, voir agacés à juste titre, par les prises de position controversées de Tixier-Vignancour. Il convient cependant, pour bien les comprendre, de les replacer dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de l’époque.

Une présidentielle prometteuse aux conséquences dramatiques

Nous avons attaché une importance particulière à la campagne présidentielle de 1965 car celle-ci constitue, à elle seule, le fait d’armes politique le plus important de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Le fait d’armes judiciaire étant bien sûr d’avoir évité la peine de mort en général Salan.

Conduite efficacement par Jean-Marie Le Pen, qui en était à la fois le promoteur et l’organisateur, cette campagne suscita un immense espoir. Non seulement celle-ci fut intense, mais en plus elle fut originale et novatrice, en particulier avec la fameuse tournée des plages du « cirque Tixier » au cours de l’été 1965. Du jamais vu jusque là…

Si tout avait plutôt bien commencé, un certain nombre de paramètres inattendus, dont la candidature du centriste Jean Lecanuet, amenèrent Tixier-Vignancour à modifier considérablement son discours. Il avait commencé sa campagne comme « candidat national », puis, chemin faisant, il devint le « candidat national et libéral » et il termina sa course comme « candidat libéral ». Déjà à cette époque, la recherche d’une hypothétique respectabilité semblait être de mise. Néanmoins, ce recentrage ne fut guère payant puisqu’au soir du premier tour à peine un quart des électeurs escomptés avait voté pour Tixier. Ces résultats furent considérés comme étant décevants et, au lendemain de cet échec, ce fut la débandade. La droite nationale entama alors une traversée du désert qui dura près de 20 ans. Celle-ci fut dramatique car elle laissa le champ libre à une fausse droite libéralo-conservatrice qui passa son temps à prôner une politique d’ « ouverture à gauche » avec les conséquences que l’on sait.

Une certaine fidélité… malgré tout

Au cours de cette période, Jean-Louis Tixier-Vignancour tenta de continuer à exister politiquement en s’engageant de manière parfois un peu surprenante, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 1969 où, malgré son anti gaullisme forcené, il appela envers et contre tous à voter pour Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre du général parjure. Son soutien à Israël lors de la Guerre des Six jours ne fut pas non plus apprécié par tous.

 A la fin de sa vie, au milieu des années 80, il s’engagea une dernière fois en apportant son soutien au Front national alors émergeant. En fait, Tixier-Vignancour n’était pas un homme d’appareil. Il était plutôt ce que l’on pourrait appeler « un franc-tireur politique ».

Malgré toutes ses circonvolutions et ses effets d’annonce, malgré tout ce qui peut lui être reprochés, Tixier-Vignancour, béarnais haut en couleurs, demeure une personnalité attachante de notre famille politique. Nous espérons que ce sixième Cahier d’Histoire du nationalisme contribuera à mieux vous le faire connaître.

Cahier d'Histoire du nationalisme n°6, 200 pages, cahier photos, juin 2015, 20,00 €

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Un nouveau magazine consacré à l'antiquité européenne

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Au sommaire de ce premier numéro trimestriel (août-septembre-octobre)  de nombreux articles sur :

LA GAULE ROMAINE : Evreux et Vieil-Evreux , ville et sanctuaire,
HISTOIRE ROMAINE : Antonin Le pieux, symbole de la vertu romaine,
CITÉ ANTIQUE : Le temple d’Antonin et Faustine,
ARMÉES ANTIQUES : Le hoplite à Marathon et L’armée romaine augustéenne,
CIVILISATION : L’âge du fer en Scandinavie et Le vin gaulois,
MYTHES ET RELIGIONS : Les Vestales,
ART ANTIQUE : La Niobide mourante et Sir Laurence Alma-Taméda,
MYTHES ET LÉGENDES : Le Festin de Pélée et Le Groupe du Laocoon,
CUISINE ANTIQUE : La cuisine romaine,
COLLECTIONS ANTIQUITÉS : Le Musée Imaginaire,
Des rubriques BIBLIOTHÈQUE et EN BREF
 
Editions Heimdal, en vente en kiosques, 9,50 €

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Aide aux « migrants » : compassion ou collaboration ?

migrant.jpgPierre-Emile Blairon

Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. 

Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. L’une de ces officines venant en aide aux « migrants » édite un « annuaire des acteurs associatifs et institutionnels » de plusieurs centaines d’entrées regroupant cette nébuleuse d’organisations (dont la plupart des dirigeants sont issus de l’extrême gauche) mis à la disposition des clandestins.

On connaît l’efficacité de ce réseau, d’autant plus qu’il est parrainé et subventionné par nos structures étatiques « républicaines ». On peut être surpris d’y trouver les mentions d’institutions vénérables comme la Croix-Rouge française (fondée par le maréchal Pétain le 4 août 1940 sous son appellation actuelle) ou le Secours catholique (fondé par l’abbé Rodhain, ouvertement pétainiste, décoré de l’ordre de la Francisque), dont la vocation initiale était de venir en aide aux Français en difficulté. Ces associations traditionnelles n’avaient d’autre but que compassionnel. Étrange pied de nez de l’Histoire : infiltrées par la gauche, elles se retrouvent à la pointe de la lutte antifrançaise, de la préférence étrangère, donnant tous les moyens légaux et surtout illégaux à ceux qui vont remplacer nos peuples européens, avec la bénédiction de nos gouvernants. On appelait ces gens, sous l’Occupation, des « collabos ».

 Ces militants illuminés n’ont plus de repères, de sol auquel se rattacher, ni de sang auquel appartenir, et se croient investis d’une mission universaliste ; ils vont affronter la saleté, les insultes, les violences (il y a quelques jours, en Italie, trois clandestins égyptiens ont frappé le responsable d’un centre d’accueil et violé son employée), en abandonnant délibérément nos pauvres qui souffrent. En effet, selon une enquête de 2012 effectuée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 40 % des SDF « francophones » ne reçoivent aucune aide, alors que la quasi-totalité des « migrants » sont pris en charge par l’armada des associations d’accueil des étrangers.

 C’est que nos bons samaritains sont persuadés d’être en charge de toute la misère du monde. Le prix de passage clandestin à bord d’un bateau s’élève en moyenne à 3.000 euros. Ou bien ces gens ne sont pas dans la misère, ou bien leur trajet est payé par des organismes privés ou étatiques ; lesquels ? Quel Français pourrait s’offrir un tel voyage ? Il faut aussi savoir que nombre de djihadistes pourraient être présents parmi les gentils demandeurs d’asile, selon Gilles de Kerchove, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme.

Si le Grand Remplacement n’est pas une lubie, le Grand Suicide – l’ethnomasochisme – de nos populations européennes ne l’est pas non plus. Lorsque ces bénévoles inconscients auront parmi leurs proches une personne égorgée ou victime d’un attentat, ils ne pourront pas invoquer la clause de l’ignorance. Ils seront donc alors complices.

(*) Pierre-Emile Blairon est journaliste et écrivain

Source : Boulevard Voltaire cliquez là

et Le Journal du Chaos cliquez ici

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Des Dieux, ces Aïeux du stade !

ph randa.jpgLa chronique de Philippe Randa

Les médias n’ont pas manqué de rapporter les extraordinaires prouesses à vélo  Robert Marchand : après avoir, à 102 ans, battu son propre record, soit 26,952 km en soixante minutes (2,692 km de mieux que l’année dernière en Suisse) en février 2014, il a grimpé le 26 novembre suivant un col en Ardèche qui porte son nom pour fêter ses 103 ans à l’issue d’une montée de 10 kilomètres avec 450 m de dénivelé en 56 minutes !

Une exception, Bob le magnifique ? Pas vraiment ! Ils sont ainsi 8 058 inscrits, de 98 nationalités différentes, classés par tranches de cinq ans à partir de 35 ans, à concourir pour le championnat du monde d’athlétisme vétérans.

Épreuve phare de ces jeux très particuliers, le 100 mètres qui verra s’affronter sur la piste du stade de Balmont, dans le quartier lyonnais de La Duchère, huit concurrents dans la catégorie « 90 ans et plus ».

Passe encore de vieillir ; mais courir à cet âge ! Tant pis pour les obsédés du jeunisme… et du carriérisme : les prouesses des « Aïeux du Stade » valent largement celles de bien des champions nationaux ou olympiques et même davantage que celles de bien des « stars » qui paradent sur les podiums, déguisés par la publicité comme des sapins de Noël et fiers de leurs juteux contrats dont ils clament sans vergogne les montants démentiels, prétextant que leur « carrière » est brève et qu’ils doivent ramasser un max au plus vite… Eux n’attendent de récompense ni sonnante, ni trébuchante. Un simple coup de chapeau fera l’affaire. Mais haut-de-forme, le chapeau !

11:58 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER 

RIVAROL N° 3199 du 30 juillet au 2 septembre 2015

 

JEAN-MARIE Le Pen confirme qu’une liste FN canal historique, qu’il se refuse à qualifier de dissidente, évoquant une « liste parallèle », est en train de se constituer en PACA en vue des élections régionales.

 

“JE SUIS DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES SANS NOUVELLES DE MADAME MARÉCHAL”

 

« Un certain nombre de militants et de dirigeants qui me soutiennent ont imaginé créer des listes dans l’objectif de me demander d’en prendre la tête. Je ne suis pas à l’initiative de cette affaire, mais je la regarde avec intérêt », dit-il. Et il ajoute : « Je n’ai rien décidé. Je ne m’interdis rien. Je ne m’ordonne rien pour l’instant. Comme je suis depuis plusieurs semaines sans nouvelles de Madame Maréchal, je ne sais pas ce que ce genre d’initiative de la base lui suggère comme réflexion. » On notera que le Menhir retire le nom de Le Pen à Marion Maréchal ex-Le Pen. Il me confie : « Elle n’a jamais pris contact depuis plus d’un mois avec moi, depuis que je l’avais proposée comme candidate ». Et il ajoute : « C’est extravagant, irresponsable de ne pas avoir contacté le président du groupe FN au Conseil régional pour la constitution des listes ». Le président connaît en effet, mieux que personne, et en tout cas mieux que Marion Marechal, les élus de valeur qui pourraient apporter leurs qualités à la gestion de la région. Oui mais, des élus de valeur qui ne seraient pas fanatiquement marinistes n’ont aux yeux de ces Ganelones, aucune valeur. En attendant, comme on le sait, quinze élus de PACA sur vingt restent fidèles à leur président. 

 

A propos d’un des élus, Thibaut de La Tocnaye, qui a rejoint, malgré son passé, malgré ses postures, malgré ses convictions, malgré sa foi, le camp mariniste, à cause de la gamelle, ce qui est une insupportable trahison, Jean-Marie Le Pen dit : « Quos vult perdere Juppiter dementat » (Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre). Pour conclure notre entretien, le fondateur du FN, qui continue évidemment à être bien informé des affaires du mouvement, nous apprend que les adhésions et réadhésions au FN sont actuellement en chute libre. Le Menhir reproche à sa petite-fille de le snober (même si une rencontre discrète à son domicile à La Celle-Saint-Cloud a finalement eu lieu le 23 juillet), d’avoir refusé de prendre sur ses listes Bruno Gollnisch dont il souhaitait qu’il présidât la région en cas de victoire et d’avoir pris le parti de sa tante contre lui, se prononçant le 9 juillet pour la suppression de la présidence d’honneur de son grand-père auquel elle doit toute sa carrière politique et son mandat de député du Vaucluse, mandat aussi prestigieux que rémunérateur. Le Menhir conclut : « J’avais retiré ma candidature et soutenu celle de Madame Maréchal par volonté de conciliation. En échange j’ai été suspendu ! »

 

FLORIAN PHILIPPOT ACCUSÉ D’ÊTRE UN “AGENT DOUBLE” PAR JEAN-MARIE LE PEN

 

Jean-Marie Le Pen a décrit Florian Philippot, dans une interview au quotidien Le Parisien, comme « un agent double, envoyé par la droite, pour saboter le FN ». Le vice-président du FN mariniste, invité d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC tente de répliquer sur le ton de l’ironie, déclarant : « Mince, il a vu mon oreillette caché derrière l’oreille », ajoutant : « Marine Le Pen est une extraterrestre reptilienne et tout cela est un complot de la CIA et du KGB réunis ». Pour conclure, il assène, l’air grave : « Jean-Marie Le Pen crée un trouble phénoménal. C’est ridicule ». Mais qui est à l’origine de ce « trouble grave » et sans doute mortel quant aux espérances du FN de remporter des régions ou d’accéder à la présidence de la République ? Qui ?

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DÉCRYPTAGE DES “HEURES LES PLUS SOMBRES DE L’HISTOIRE DE FRANCE

 

Le Scan politique du Figaro s’amuse, si l’on peut dire, à décrypter ce qu’il qualifie de point Godwin en matière d’expression politique, le qualificatif ultime pour renvoyer une personnalité et ses idées hors du champ de l’acceptable au regard de la morale publique : « Les heures sombres de l’Histoire ». Référence, bien entendu, aux années d’occupation qui « constituent au sein de la classe politique le summum de l’inacceptable. Tout ce qui y est renvoyé se trouve marqué d’un sceau d’infamie ». Rappelons ce qu’est ce fameux « point Godwin ». La loi de Godwin dit que plus une discussion s’allonge sur internet, plus la probabilité que la Seconde Guerre mondiale soit évoquée est forte (nazis, camps de concentration, etc.). Quand cela arrive, on dit que la discussion a atteint le point Godwin, et on considère qu’il est inutile de la poursuivre (quels que soient les arguments avancés). Le Pingouin use évidemment et abuse de cette considération. Il le fait très bien au demeurant, la bouche en cul de poule, le front plissé de gravité, le postillon indigné. Récemment encore, il rendait hommage à Robert Chambeiron, membre fondateur du Conseil national de la résistance, évoquant un homme qui « avait incarné aux heures les plus sombres cet esprit, celui qui souffle encore aujourd’hui : l’esprit de résistance ». L’expression, note le Scan, n’a cependant pris toute sa force, et, disons-le, sa beauté, qu’à partir des années 1970-80 et l’adoption des lois Pleven (1972) et Gayssot (1990). On se souvient de cette belle sortie de Cécile Duflot contre Manuel Valls en pleine affaire Leonarda Dibrani, la Rrom qui fut expulsée de France : « Cette opération rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et réveille en nous une monstrueuse évocation », « Les heures les plus sombres de l’Histoire », c’est Auschwitz, sans doute en pire.

 

Prenez le cas de Robert Ménard, le maire fasciste, voire plus si entente, de Béziers qui fut accusé de vouloir ficher les écoliers musulmans en fonction de l’origine présumée de leur prénom. Le ministère de l’Intérieur avait produit un communiqué affirmant que « ficher des enfants selon leur religion, c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire ». Manière de laisser entendre que Ménard n’aurait pas hésité à ficher les enfants juifs, histoire de les envoyer en villégiature dans des wagons à bestiaux. L’expression fait florès. Même le député Patrick Balkany, d’origine juive, n’a pas hésité à invoquer les fameuses « heures sombres » pour commenter la levée de son immunité parlementaire après sa mise en examen en octobre 2014 pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Pathétique !

 

PETIT DÉRAPAGE DE SARKOZY, DIGNE DE HOLLANDE

 

On sait que Hollande est coutumier de petites blagues, pas toujours comprises ni appréciées par ses interlocuteurs. Voici que Sarkozy s’y met aussi. Le chef des Républicains était, il y a quelques jours, en visite à Tunis, voulant notamment rendre hommage aux victimes de l’attentat du musée Bardo. Il avait aussi des choses importantes à dire, concernant notamment la situation économique de la Tunisie. Et il les a dites. Evoquant la situation difficile du pays, il a eu cette phrase, hautement appréciée par les Algériens, qui sont fous de rage : « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie, avec la Libye, ce n’est pas nouveau », a ainsi déclaré l’ancien chef d’État, ajoutant sur le ton de l’ironie : « vous n’avez pas choisi votre emplacement ». En d’autres termes, il pense que c’est l’emplacement géographique de la Tunisie qui pose problème, à savoir sa proximité avec l’Algérie et la Libye. Et si le vrai problème de la Tunisie était sa proximité avec l’islam ?

 

MARINE LE PEN, SOMMÉE D’EXCLURE MARION MARÉCHAL DU FN

 

Le député-maire de Nice Christian Estrosi (Les Républicains) a pris des leçons auprès de Marine Aliot. Il lui demande, dans une lettre ouverte, d’exclure sa nièce, Marion Maréchal, du FN mariniste. Ni plus, ni moins. 

 

Il reproche à la tête de liste FN pour les régionales en PACA de s’être alliée avec Philippe Vardon, un des leaders du bloc identitaire. Le représentant des identitaires niçois doit ainsi figurer en cinquième position sur la liste du FN dans les Alpes-Maritimes. Estrosi lui fait la leçon : « Par cette alliance, votre candidate franchit une ligne rouge que même votre père, adversaire politique pourtant bien plus féroce, n’avait jamais osé franchir ». Et il ajoute : « En prêtant allégeance au Bloc Identitaire et en scellant une alliance en bonne et due forme avec eux, elle s’inscrit dans la tradition d’une extrême droite non pas “Bleu Blanc Rouge” comme elle le prétend mais bel et bien “Bleu Brun, Noir”. » Rien que cela…

 

Après avoir rappelé que Philippe Vardon a été « condamné à 4 mois de prison pour reconstitution de ligue dissoute », Christian Estrosi la sermonne : « En avril dernier, vous vous êtes réveillée après 46 années d’aveuglement(ce qui signifie que bébé, elle était déjà aveuglée) en vous apercevant des déclarations nauséabondes de votre famille. Allez-vous avoir de nouveau la main qui tremble ou allez-vous vous comporter comme la femme d’Etat que vous prétendez être et exclure votre nièce du Front national ? » Après tout, elle a commencé à vouloir exterminer son père, pourquoi ne le ferait-elle pas aussi avec sa nièce, histoire de se faire bien voir du Système ?

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Carl Lang sur Europe 1

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Carl Lang, Président du Parti de la France, était l'invité dimanche matin d'Emmanuel Faux sur Europe 1. Il est interrogé sur l'avenir de Jean-Marie Le Pen au Front national.

Pour écouter l'émission cliquez ici

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Jean-Marie Le Pen se rendra au Bureau exécutif du FN

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lundi, 17 août 2015

Filip Dewinter : " Theo Francken est un "concierge du centre d’asile Belgique.""

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Belgique. Le Député national du Vlaams Belang Filip Dewinter estime que le fait que des « demandeurs d’asile » se noient est la conséquence de la politique de frontières ouvertes menée depuis des décennies en Europe. Il est favorable à la politique conduite en la matière par l’Australie. Il met en avant le fait que les politiciens du régime déclarent que la Belgique doit accueillir des demandeurs d’asile alors que lorsque ces mêmes politiciens sont confrontés en tant que mandataires locaux à la question, ils changent d’avis. 

Filip Dewinter déclare que le Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration du parti national-centriste flamand N-VA Theo Francken est non seulement un « Concierge du centre d’asile Belgique », mais aussi l’esclave de ce que lui impose la non-élue Commission européenne dans le domaine de l’asile et de la migration, alors que certains pays comme la Hongrie refusent de se soumettre au dictat européen. Filip Dewinter prône une politique de fermeture des frontières. Il met en avant le fait que le Japon a accueilli en 2014 onze demandeurs d’asile. Alors que chez nous, un demandeur d’asile coûte, sur base d’un calcul réalisé aux Pays-Bas,  26.000 euros par an ; il estime que cette année, le contribuable belge déboursera 600 millions d’euros pour les « réfugiés ». Il met en avant le fait que les demandeurs d’asile sont souvent des profiteurs d’asile, munis de téléphones portables et d’argent et pour la plupart des hommes entre 16 et 35 ans. Il ajoute que ceux qui sont de réels demandeurs d’asile doivent être accueillis dans la région du monde dont ils sont originaires. 

Source Lionel Baland cliquez ici

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Périco Légasse : Notre indépenance alimentaire est menacée

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La crise du porc se poursuit. La cotation est suspendue après le refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa de payer le prix demandé par le gouvernement. Qui sont les principaux responsable de cette crise: les éleveurs, les industriels, la grande distribution, le gouvernement?

Périco Légasse: Il faut remonter assez loin pour trouver les responsables de cette ubuesque gabegie. En tout premier lieu ceux qui ont expliqué, du principal syndicat agricole jusqu'aux pouvoirs publics, et ils furent nombreux, que surproduire dans l'intensif au détriment de la qualité, pour rester le plus compétitif, serait toujours payant. Le mensonge, en ce sens que tout le monde savait qu'il conduisait droit dans le mur, a entrainé l'agriculture française vers l'impasse. S'il est un coupable à désigner en premier, c'est bien la Fnsea, surtout celle dirigée par Luc Guyau, un monsieur qui a fait beaucoup de mal à la France, je dis bien à la France, avec la complicité active de Jacques Chirac, à tous les échelons de ses mandats politiques, en expliquant aux éleveurs que plus ils entreraient dans une logique de production industrielle, plus ils s'enrichiraient. S'il est un deuxième coupable, c'est la grande distribution, qui s'est évertuée à expliquer à ses fournisseurs que, s'ils souhaitaient conserver le référencement de leur marque, il fallait du bas de gamme pour proposer le prix le plus bas à la clientèle. On a fait passé à l'époque ces deux entités qui se tapaient sur l'épaule pour de grands stratèges et l'agriculture française a cru à ce mensonge. Bien entendu je ne dédouane pas François Guillaume, ancien président de la Fnsea devenu ministre de l'Agriculture (un pléonasme puisque ce syndicat cogère ce ministère depuis 1964), ni ses successeurs, tous partis confondus, Pierre Méhaignerie, Edith Cresson, Henri Nallet, Jean-Pierre Soisson, Jean Puech, Dominique Bussereau ou Bruno Lemaire, fossoyeurs irresponsables et inconscients, parmi d'autres gouvernants, de notre patrimoine agricole. Et pour bien montrer que je ne jette pas l'anathème sur la classe politique dans son ensemble, je rends hommages, même s'ils ont aussi une part de responsabilité, à Michel Rocard, à Philippe Vasseur, à Jean Glavany, à Hervé Gaymard et à Michel Barnier pour certaines dispositions qu'ils ont eu la clairvoyance et le courage de prendre. Je pense qu'il serait légitime aujourd'hui que ces messieurs rendent des comptes sur leur action publique pour savoir qui a fait quoi et en tirer les conséquences.

Les groupes de grande distribution se disent déterminés à maintenir le cours du porc autour de 1,40 euro. Peut-on parler d'hypocrisie de leur part?

Peut être, mais pas forcément. Ils n'ont en réalité pas le choix car, même si ce ne sont pas eux qui ont fixé ce tarif, ce sont eux qui ont institutionnalisé la philosophie du prix le plus bas au détriment de la qualité. Le grand serpent distributeur est obligé de se mordre la queue. S'ils ne font pas au moins l'effort de maintenir le cours à 1,40€ et que la tragédie vire au drame, c'est eux qui porteront le chapeau car ils ont tellement tiré la ficelle ailleurs qu'elle leur pétera au nez. En tout cas il faut les soutenir dans cet engagement, ainsi que les industriels qui s'imposent pour l'heure cette stratégie patriotique. Mais combien de temps tiendront ils? Reste le bras de fer avec Cooperl et Bigard-Socopa, confrontés à une situation qu'ils n'ont pas voulue. Je ne doute pas qu'ils préféreraient acheter français à 1,25€ mais ce n'est pas le cas. Dans ce cas précis, même s'il y a des solutions française autres que la mise sous perfusion d'une filière ravagée, le problème est bien européen. Et il l'est de façon calamiteuse car c'est notre principale partenaire qui nous attaque sur un terrain dont elle n'a pas besoin pour consolider son commerce extérieur mais qui est vital pour nous.

À 1,40 euro, il est supérieur de 28 centimes au cours du porc allemand, et de 38 centimes à celui du porc néerlandais. Comment expliquez un te décalage dans les prix?

En terme de vision globale du projet européen, c'est un véritable coup de poignard dans les valeurs et l'esprit du Traité de Rome. Sans doute, en profondeur et sur les fondements, la première manifestation par l'absurde, de la perversité d'un système dont on s'obstine à nous certifier depuis 2005 qu'il est sain, tout juste un peu déréglé, mais sain. L'explication est dans la méthode. L'Allemagne et les Pays-Bas, mais aussi le Danemark, où l'on produit du porc à 1,23€ du kilo, ne sont pas dans une logique agricole. C'est essentiel pour comprendre les enjeux de cette crise, mais dans une logique industrielle au sens le plus stricte du terme. Ils ne font pas de l'élevage de porc mais des usines à porc, avec toutes les technologies et logistiques disponibles dans une procédure économique et sociale sans scrupule. A leur échelle, Pays Bas et Danemark sont un peu à part, mais l'Allemagne est dans une logique de productivisme où la concentration animale peut atteindre 60.000 animaux par unité de production. Notre ferme des 1000 vaches, pour effrayante qu'elle soit, joue dans la cour des amateurs en comparaison. Ajouter à cela le demi esclavage salarial issu de l'élargissement de l'Union à 28 pour motif idéologique, sans aucune étude réelle de marché (sauf pour les Allemands qui savaient ce qu'ils faisaient), et la boucle est bouclée. A ce rythme là le «porc Bolkenstein» n'est qu'un début. Toutes les filières de l'agriculture industrialisables y passeront et la France verra son patrimoine agricole se désagréger sous ses yeux si elle ne sort pas de la logique instaurée par la Fnsea. Parlons clair, l'Allemagne savait qu'en développant cette forme de production, sur un terrain dont elle n'ignore pas qu'il est vital pour tout un pan de l'agriculture et de l'agro industrie françaises, elle allait provoquer un déséquilibre commercial calamiteux au sein d'un système qui, en principe, est là pour réguler les disparités nocives et favoriser les équilibres profitables. Liberté des marchés et des échanges, bien sûr, mais au prix de la ruine du partenaire? Au prix d'une écologie foulée aux pieds? De tragédies sociales annoncées et d'un emploi bradé? D'une éthique alimentaire galvaudée? C'est ça «L'Union européenne»? On dirait vraiment une offensive extérieure à l'Union, mais pas du tout, c'est l'Allemagne! Les pays balkaniques se respectent mieux les uns les autres.

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00:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |