dimanche, 10 janvier 2016
COEURS REBELLES AU LIBAN
Georges Feltin-Tracol
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Quand parut en avril – mai 2014 le premier numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme sur Léon Degrelle et le rexisme, les quatre numéros suivants étaient déjà annoncés. Le troisième, sous la direction de Francis Bergeron, concernait les volontaires français partis pour le Liban en 1976. Mais il ne sortit jamais, remplacé par « Jacques Doriot et le PPF ». Roland Hélie avait entre-temps reçu le manuscrit d’Emmanuel Albach qui, avec son camarade Philippe, furent les premiers Français à rejoindre les Kataëb de la famille Gemayel.
En français, Kataëb se traduit par « Phalanges libanaises ». Fondées en 1936 par Pierre Gemayel sur une ligne nationaliste conservatrice après avoir assisté aux Jeux Olympiques à Berlin, les Phalanges réclament l’indépendance d’un État libanais alors sous mandat français. Il est très probable d’y voir dans cette appellation l’influence de la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera. Si, au cours de la Seconde Guerre mondiale exista brièvement en Tunisie une Phalange africaine réunissant des Pieds-Noirs partisans de la Collaboration, le Chili connut de 1936 à 1957 une Phalange nationale dont la doctrine naviguait entre la doctrine sociale de l’Église, Salazar, le chancelier « austrofasciste » Dollfuss, le corporatisme, l’alliance avec le Front populaire local, le philosophe français Jacques Maritain et la démocratie chrétienne latino-américaine considérée alors comme une « troisième voie » sud-américaine…
La guerre d’un autre temps…
Le récit autobiographique d’Emmanuel Albach (NDLR : en photo à Beyrouth en 1976 ci dessus) n’évoque pas ces péripéties politologiques. Il nous plonge en revanche dans un autre temps en pleine Guerre froide quand l’Union Soviétique atteint son apogée. Entre 1975 et 1990, le Liban pâtit d’une terrible guerre civile avec l’implication militaire, directe ou non, de la Syrie, d’Israël, de l’Iran, des États-Unis, de la France et de l’ONU. Le conflit éclate au printemps 1975 quand l’armée libanaise cherche à faire respecter la souveraineté libanaise aux groupes armés palestiniens. Ceux-ci n’apprécient pas la pression, répliquent et provoquent la riposte des milices chrétiennes qui luttent très vite non seulement contre les unités palestiniennes, mais aussi contre les bandes armées progressistes et d’autres minorités confessionnelles dont les Druzes. Le Liban est l’exemple typique de l’échec du multiculturalisme, y compris autochtone, quand l’État est faible et miné par des influences étrangères redoutables.
Quand les deux Français arrivent à Beyrouth au début de l’année 1976, les phalangistes et les « Tigres », la milice du Parti national-libéral du clan anglophile Chamoun, guerroient contre les Palestiniens et les Arabes progressistes sunnites. En cette époque maintenant éloignée où n’avait pas eu lieu la Révolution islamique en Iran, les chiites libanais sont marginalisés. « Pauvres parmi les pauvres, écrit l’auteur, les chiites sont restés en dehors de la guerre. Ils ne manquent pourtant pas de motivations puisque nombre d’entre eux étaient paysans au Liban du Sud avant d’être chassés par les Palestiniens de leur région ancestrale, et qu’on nomme maintenant “ Fatahland ”. Mais les moyens financiers leur font gravement défaut. Ils n’ont pas su encore intéresser de sponsor étranger. Patience ! Et ces gueux de Beyrouth trouveront bientôt leurs commanditaires. Téhéran aura son pion sur le damier libanais (p. 37). » Cependant, dès 1974, venait d’être fondé à la demande du marja (guide spirituel) Moussa Sadr, disparu en 1979 en Libye, le mouvement Amal pas encore décisif. Quant au Hezbollah, sa fondation remonte à 1982.
Les deux étudiants français sont interrogés par des phalangistes perplexes. Un jour, ils rencontrent Bachir Gemayel, le jeune chef militaire des Phalanges. Face à ce double témoignage de Français prêts à se sacrifier pour une cause qui n’est pas la leur, le jeune chef, bouleversé, leur lance : « Merci, merci ! Vous savez, nous aimons tant la France ! Elle est notre mère ! Et ce n’est pas une image pour nous. Alors, qu’elle nous abandonne, ça nous fait mal, très mal. Grâce à vous, nous nous sentons un peu moins seuls ce soir. Merci ! (p. 67) »
Quelques mois plus tard, Emmanuel Albach ne retourne pas au Liban seul. « Avec Pierre, Jacques et Francis étaient de la première fournée. Francis militait chez les solidaristes et passait beaucoup de temps à faire passer des samizdats en URSS. […] Il fait le voyage à Moscou en deux-chevaux, le coffre bourré de littérature interdite. Jacques, fleur de lys au revers du blouson de cuir, était son alter ego dans le militantisme politique, même s’il n’avait pas tout à fait les mêmes références. […] Franck, Bertrand et Gérard, étaient les autres recrues de notre petite légion française (pp. 112 – 113). » L’auteur souligne que cet engagement en Orient toucha tout particulièrement deux courants de la grande mouvance nationale : des royalistes souvent issus des organisations héritières de l’Action française comme le narre Christian Rol dans son roman biographique sur René Resciniti de Says, Le roman vrai d’un fasciste français (La manufacture des livres, 2015) et des militants solidaristes. Emmanuel Albach rencontre parmi ces derniers Stéphane Zenettacci, tombé le 19 juillet 1976 dans le camp palestinien de Tall El Zaatar. « C’est un gars singulier, un drôle de petit Corse qui danse avec aisance sur le fil de son existence. Un gars aussi, qui dispose d’une sorte de pouvoir. Il agit comme une boule de chaleur humaine, attirante et explosive aussi, qui vous enveloppe dans ses rayons, qui vous emporte d’un coup dans une vague submergeante de séduction, un mélange irrésistible de gentillesse et de générosité, de gestes amicaux, instinctivement fraternels, une pression de la main sur l’épaule, un regard complice, intime, qui quête votre amitié et l’obtient sans coup férir, parce que ça paraît lui faire tant plaisir que vous l’aimiez bien, cela semble si fondamental soudain, pour ce fou charmeur, que vous lui prouviez votre affection… (pp. 198 – 199) » C’est aussi une personnalité impétueuse qui trouve les Kataëb trop timorés et suggère de rallier les « Tigres » de Chamoun, prêts à prendre d’assaut Tall El Zaatar.
Foin du romantisme guerrier !
En mettant ses idées au bout de sa peau, Emmanuel Albach, désormais président de l’Amicale des anciens volontaires français au Liban (AAVFL), aurait pu écrire un texte épique, héroïque, guerrier, exaltant tel Jünger dans Orages d’acier la « Guerre notre mère ». Il n’en est rien ! Son livre dépeint la réalité sordide de la guerre, civile qui plus est : les obus ou les balles des snippers fauchent les civils malchanceux ou imprudents. L’auteur n’écarte pas ses émotions. « Il me manquait l’angoisse et la peur. Depuis j’ai connu bien des nuits de terreur (p. 44). » On a l’impression, vu de France, que le conflit libanais était une sorte de guerre médiévale. Peut-être, mais, pour l’auteur, « ni fraîche, ni joyeuse, cette guerre-là… (p. 171) ». Il ajoute en outre que « les films n’exposent de la guerre que ses aspects les plus spectaculaires : le feu, le sang, les cris, et jamais – ou si peu – le quotidien du combattant en lutte incessante contre une foultitude de petites contradictions qui lui rendent la vie bien plus agaçante que tous les obus du monde. La mauvaise nourriture, les odeurs répugnantes, les vêtements toujours imprégnés de sueur ou de crasse, le soleil trop chaud, la nuit trop froide, les moustiques hystériques, la promiscuité de l’abri exigu où le court repos est gâché par les pets impudents des voisins ; le réveil lourd, l’estomac dans les talons ; la soif que l’on étanche bêtement à un tuyau crevé en sachant parfaitement qu’on se gave d’amibes ; et les maux d’intestins qui en résultent, vous prenant parfois au si mauvais moment qu’on est obligé de baisser son froc à cinq mètres de la barricade pour revenir plus vite y reprendre sa place. À la guerre les chiottes sont rares et il n’y a jamais de papier (p. 187) ».
Malgré la tragédie quotidienne subsistent néanmoins des instants magiques d’humanité. Le jeune Fadi se prend d’amitié pour l’auteur et veille parfois en sa compagnie la ligne de front. Emmanuel Albach rencontre aussi l’amour dans les rues dangereuses de la capitale libanaise. Une lycéenne blonde aux yeux « vert-émeraude (p. 79) », Lucie, s’éprend de lui ! Son jeune frère, Lucien, est par ailleurs un grand copain de Fadi ; tous les deux montent presque un complot matrimonial pour permettre à Emmanuel de rencontrer la belle chez une tante complaisante. L’auteur dînera ensuite chez les parents de la demoiselle. On reste cependant déçu de ne pas connaître le dénouement final de cette intrigue amoureuse…
Beyrouth 1976 est l’un des tout premiers témoignages d’une aventure guère connue en France qui date maintenant de quatre décennies si l’on excepte quelques brèves allusions dans la biographie écrite par Christian Rol, les célèbres Rats noirs de Grégory Pons et un article de Rémy Drelon-Mounier, « Vacances au Liban » paru dans Historia spécial n° 406 bis (3e trimestre 1980). Dans cet article, Emmanuel Albach y est présenté en tant qu’Éric Paulin. D’autres récits seraient bienvenus pour mieux connaître ce geste superbe, gratuit et valeureux qui ne doit pas s’effacer pas des mémoires. Un autre engagement mériterait lui aussi d’être salué : celui des volontaires nationalistes français qui apportèrent dans la jungle birmane aux résistants karens la croix celtique. La seconde moitié du XXe siècle fourmilla de dignes héritiers du chevalier Bayard.
Emmanuel Albach, Beyrouth 1976. Des Français aux côtés des Phalangistes, Les Bouquins de Synthèse Nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 2015, 267 p. (avec un cahier photographique), 22 € + 3 € de port
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16:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
VAINES POLEMIQUES
de Philippe Randa
Décidément, plus une loi concerne un nombre restreint d’individus, plus elle déclenche de polémique.
Ainsi de la peine de mort qui continue, 35 ans après son abrogation, d’opposer farouchement les « pour » et les « contre », alors que le châtiment suprême n’a de fait concerné, lorsqu’il était encore applicable, qu’une poignée de condamnés.
Sous la Ve République française, de 1958 jusqu’en 1981, seuls dix-neuf criminels de droit commun ont connu « la bascule à Charlot » ainsi qu’on nommait alors la célèbre invention du Dr Guillotin : pas même un par année !
La peine de mort tant combattue par certains, tant regrettée par d’autres, n’aurait-elle été, finalement, quoiqu’on en pense, qu’une question de principe ? Voire même un débat quasi-symbolique : le dernier Français à avoir été condamné à mort et exécuté – non pas Christian Ranucci en 1976, comme beaucoup le croient, mais Hamida Djandoubi en 1977 – l’a été plus de 4 ans avant que la peine capitale ne soit légalement plus possible par un vote de 363 voix pour, 117 contre, à l’Assemblée nationale.
Seule certitude depuis : si son application n’était pas la solution à la criminalité, son abrogation ne l’a pas été non plus.
Ces jours-ci, des politiciens se déchirent sur la question de la déchéance de nationalité pour les seuls bi-nationaux reconnus coupables de terrorisme, alors qu’une majorité écrasante de Français (autour de 85 % selon certains sondages) semble pourtant favorable à celle-ci.
Fort bien ! Mais quoiqu’il en advienne, restera à voir, si la loi est votée, combien de condamnés en pâtiront.
Une vingtaine en un quart de siècle ?… Tout ça pour ça ?
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L’immigration et l’enrichissement du pays d’accueil
Dr Bernard Plouvier
Même si les Français (et les autres peuples d’Europe occidentale) sont censés avoir la mémoire courte, il est peu probable que les quadragénaires aient oublié les beaux discours sur l’immigration de masse (alors d’origine africaine, noire et surtout maghrébine) destinée à fournir des travailleurs à une Europe en déclin démographique, du fait d’une absurde conception de la féminité, qui excluait les grossesses répétées et prônait à tout-va l’avortement de complaisance. A-t-on assez répété l’argument selon lequel les travailleurs immigrés venaient payer les retraites, dans un système de répartition !
Rappelez-vous, ce n’est pas si lointain : c’étaient les arguments récurrents des années 1983-2010. Certains y ajoutaient leurs réflexions venimeuses sur la nécessaire régénération des Européens par les membres de la race africaine (et quand on n’a plus voulu parler de « race », on a employé le mot « ethnies »). Ce mixage des races-ethnies était particulièrement encouragé par ceux-là même qui, depuis 33 siècles, au nom des stipulations du Deutéronome, des Livres d’Esdras et de Néhémie, s’y refusent majoritairement et pratiquent avec dévotion l’endogamie (que l’on pourrait aussi bien qualifier de racisme matrimonial), comme le font les Yézidis du Kurdistan (qui, du moins, ne gênent personne, accrochés à leurs terres ancestrales depuis 27 siècles, jusqu’à ce que la folie furieuse musulmane tente de les exterminer).
De la « pureté dangereuse » (brevetée Bernard-Henry Lévy) à l’idéal de « Panmixie » (de Pierre-André Taguieff) en passant par « le métissage avantageux » (de Jean Bernard) en a-t-on assez disserté des bienfaits de la race humaine unique (Juifs inclus ? Cela reste à déterminer), de la vie politique et culturelle mondialisée, de l’économie globalisée, bref du « grand village planétaire ». Tous ces beaux esprits ne faisaient que reprendre les élucubrations du métis eurasien Richard Coudenhove-Kalergi, chantre dès 1925 (in Idéalisme pratique) de la « race eurasiatico-négroïde… avec les Juifs pour personnalités dirigeantes » et celles des penseurs (presque tous juifs) des années 1943-50 qui appelaient de leurs vœux la « nécessaire disparition des États nationaux » : c’était la lubie du faussaire juif Imre Rosenbaum (devenu ‘’Emery Reves’’, après avoir réécrit les faux Mémoires de Fritz Thyssen et transformé les souvenirs de l’ex-nazi Hermann Rauschning) et l’espoir des théoriciens de même origine Robert Strausz-Hupé et Stefan Possony… Rien de bien nouveau sous le soleil !
À côté de cet « enrichissement génétique », de cette « régénération » des populations européennes par « l’immigration de masse » (cf. les élucubrations de Valérie Rabault, directrice de banque, et de Karine Berger du monde merveilleux de l’assurance-crédit), l’on insistait sur le gain matériel. Tout d’un coup, l’Afrique « boulet économique de la planète » devenait, d’un coup de baguette magique, la grande pourvoyeuse de super-travailleurs qui allaient enrichir l’Occident amolli, aveuli, en voie de vieillissement accéléré. Il eût été plus simple d’encourager les jeunes femmes européennes à passer de l’option zéro ou un enfant à celle de leurs mères : trois enfants en moyenne… mais il était plus amusant de parler de planning familial et de vanter la « grande avancée sociale » de l’avortement de complaisance.
En 2016, le bilan est accablant. Rien qu’en France, nous sommes « riches » de 8 à 10 millions d’immigrés d’origine africaine (le flou statistique est dû au sectarisme « antiraciste » des services du ministère de l’Intérieur et des Cultes), dont 7 à 9 millions de musulmans. Environ 2000 cités de non-droit se sont installées en 35 années de gabegie mondialiste. La délinquance et la criminalité, nettement orientées contre les Blancs (juifs et goyim pour une fois confondus), atteint des sommets qui ne demandent qu’à être dépassés. Le terrorisme, breveté califat nouveau, frappe depuis 2014 en France métropolitaine (même si les pouvoirs publics semblent ne s’en être aperçus qu’en janvier 2015). Les viols de masse de femmes et d’adolescents des deux sexes, blancs, sont bien connus en France depuis les années 1980, mais il a fallu un pic de criminalité de ce type, survenu en Allemagne la dernière nuit de l’An 2015, pour qu’on veuille s’en ressouvenir.
Quant à l’économie, elle est effectivement « florissante ». Plus de 5 millions de chômeurs (soit 10% de la population en âge de travailler) ; une croissance nulle (voire négative) ; un produit du travail des immigrés estimé en 2011 à 83 milliards d’euros à rapporter à 89 milliards d’euros dépensés par l’État et les collectivités (30 en dépenses de santé ; 52 en aides sociales, dont 3,2 milliards d’euros pour les seuls clandestins) ; l’exportation annuelle d’énormes sommes vers les familles demeurées en Afrique ; voilà le curieux « enrichissement » de l’État français.
Résumons-nous : l’immigration africaine et moyen-orientale a importé un racisme anti-Blancs, une délinquance et une criminalité hallucinantes, ciblées contre les autochtones. Elle a importé l’islam conquérant et les émeutes raciales, en plus de la querelle israélo-palestinienne. Racisme et terrorisme, émeutes raciales et criminalité : c’est sûr, notre vie de Français de souche européenne en a été bouleversée.
Durant ce temps, grâce à la consommation – en partie parasitaire, c’est-à-dire alimentée (sans jeu de mots) par les allocations diverses et variées distribuées avec le produit des impôts soutirés aux contribuables – les grandes compagnies de distribution (agro-alimentaire, habillement, électro-ménager et informatique, automobiles et scooters, produits pétroliers etc.) se sont prodigieusement enrichies, comme l’ont fait les grossiums du trafic de drogues et d’armes. L’enrichissement a existé, mais nullement pour la Nation française autochtone !
Il reste à examiner le cas de l’immigration asiatique : Indochinois, Japonais, Coréens, Chinois et Indous. Ceux-là, calmes et travailleurs, souvent très doués, se sont enrichis par leur travail en même temps qu’ils enrichissaient notre communauté nationale. N’eussions-nous eu que cette immigration qu’il n’y aurait jamais eu de problème.
Nos politiciens, du règne de Giscard à celui de l’actuel Président de la République, ont des excuses à présenter à la Nation française pour lui avoir tant nui par leur bêtise et leur laxisme. Puis ils doivent prendre de très énergiques mesures pour rendre à la France la paix intérieure et la prospérité qui étaient siennes avant la plongée dans la globalisation-mondialisation. Il est des pilotages sans visibilité qu’il faut savoir interrompre avant la catastrophe.
13:10 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 16 janvier : Carl Lang à Toulouse
09:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 09 janvier 2016
Cologne : la police utilise les canons à eau contre les patriotes
Selon les dernières informations en provenance de Cologne cliquez ici, la police utilise ses canons à eau pour disperser les milliers de manifestants rassemblés par PEGIDA contre la barbarie imposée par les migrants le 31 décembre dernier.
Il faut en effet savoir comment procèdent les autorités allemandes quand elles veulent empêcher les patriotes de s'exprimer. C'est simple : elles incitent leurs supplétifs (antifas, gauchistes, chrétiens de gauche, verts et autres dégénérés...) à manifester le même jour, à la même heure et au même endroit que les patriotes. Ils laissent alors les deux rassemblements arriver pratiquement au contact l'un de l'autre. Et là, prétextant les heurts inévitables, ils dispersent tout le monde à coups de matraques et avec des canons à eau. Même Valls et Cazevide n'utilisent pas de si minables stratagèmes chez nous.
Il y a quelques années, avec mes amis Robert Spieler, Luc Pécharman, François Ferrier, Annick, Judith, Bertrand et quelques autres, nous avions été invités à participer, au nom de la NDP, à plusieurs rassemblements organisés par le mouvement Pro Köln contre la construction d'une gigantesque mosquée justement à Cologne. Nous avons constaté ainsi par nous mêmes les techniques sournoises de la police démocrate allemande.
La grande différence entre ces rassemblements héroïques auxquels nous étions allés en 2009 et 2010 et ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'à l'époque nous n'étions que quelques dizaines, quelques centaines peut être, et les gauchistes étaient des milliers alors qu'aujourd'hui c'est le contraire. L'Allemagne nationale et populaire se réveille alors que les supplétifs de la haute-finance mondialiste que sont les provocateurs d'extrême gauche ont du mal a rassembler quelques douzaines de déchets camés, islamistes en herbe et autres protestants progressistes pour donner bonne conscience à Merkel et sa clique immigrationiste.
Roland Hélie
18:17 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Suivez en direct sur TV Libertés les événements de cet après midi à Cologne
Une semaine après l'ignoble soirée du 31 décembre au cours de laquelle des dizaines de femmes allemandes ont été violées par des migrants dans le centre de Cologne, une grande manifestation populaire organisée par PEGIDA et différentes organisations patriotiques a lieu cet après-midi devant la gare de la ville rhénane.
Au dernières nouvelles, les flics de la criminelle Merkel, absents lors des carnages de la St Sylvestre, utilisent les canons à eau contre le peuple en colère...
Vous pouvez suivre en direct la manifestation grâce à TV Libertés cliquez ici
16:44 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"BEYROUTH 1976 Des Français aux côtés des phalangistes"
13:23 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
On a les (anti-)héros que l’on mérite !
Dr Bernard Plouvier
Que des Français aient vénéré la mémoire d’un Napoléon Bonaparte, voire celle du général De Gaulle de juin 1940 (un Charles De Gaulle doublement « ponctuel », c’est-à-dire limité au 18 de ce mois terrible et arrivé pile au bon moment d’une période historique où il était nécessaire, pour un patriote français, de faire un geste purement symbolique, pour marquer son territoire, comme le font tous les animaux) peut se comprendre, même si chacun de ces deux héros d’épopée fut critiquable à bien des égards.
En revanche, la Mitterrandomanie actuelle est pitoyable, à la fois dérisoire à l’échelle de l’histoire de France et fausse dans tous ses aspects. Ce Janus bifrons, amoureux du fric et pseudo-socialiste de salons (comme Jaurès, autre imposture historique), homme de la gauche caviar-champagne de grandes marques, pétainiste décoré de l’Ordre de la Francisque (ce qui exigeait que l’on en ait fait personnellement la demande… que les pseudo-historiens du genre « gentil toutou de gauche » se renseignent avant d’écrire n’importe quoi à leur habitude), puis « héros » d’une forme plus que discrète de la Résistance, est d’abord et avant tout celui qui a placé la France dans la mondialisation des vies politique et sous-culturelle et dans la globalisation de l’économie.
C’est durant le règne mitterrandien qu’ont débuté les « délocalisations » d’entreprises (le mot lui-même était jusqu’alors inconnu ; il fallut l’inventer), ce qui fit doubler le chômage en moins de cinq années ! C’est Mitterrand qui fit voter, dès 1984 (les financiers US ne l’ont obtenue des Congressmen qu’en 1999) la Loi de désintermédiation, qui supprima la distinction entre banques de dépôts et banques d’investissements, ce qui permit aux banquiers de jouer avec l’argent de leurs clientèle : ce fut réellement une loi pousse-au-crime de surendettement.
Certes, ses prédécesseurs, les Machiavels à la petite semaine Giscard et Chirac avaient voulu relancer une consommation intérieure défaillante par leur immonde décret 76-383 du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai suivant) autorisant le regroupement familial pour les travailleurs immigrés, dont l’application fut ensuite étendue aux familles de chômeurs !
C’est durant les quatorze années du règne Mitterrandien que la France a été envahie par une immigration africaine (maghrébine puis noire), que se sont constituées des cités de non-droit autogérées par des mafias de trafiquants et d’imams, qu’ont explosé délinquance et criminalité (assassinats et viols à forte connotation raciste anti-Blancs), tandis que l’État gaspillait des centaines de milliards d’unités de compte, prélevés sur les contribuables, en subventions diverses et constructions aussitôt saccagées par les sauvages inutilement importés. De nos jours, les slogans à caractère raciste anti-Blancs fleurissent partout, salués comme autant d’exploits picturaux ou poétiques par un résidu de l’époque Mitterrandienne, son ex-ministre (fort ambigu) de la pseudo-culture.
C’est du règne désastreux de Mitterrand que date l’installation de l’islam conquérant sur notre sol national et les émeutes raciales, demeurées d’origine « mystérieuse » pour les seuls enquêteurs officiels, car dès 1990 paraissaient des études d’origine universitaire (donc composées par des gens fort prudents), rattachant l’explosion de violence urbaine à la montée en puissance de l’islam en France. C’est durant son règne qu’a débuté, en France, le racisme anti-Européen le plus abject.
Attila n’avait ravagé les Gaules que de façon brève et partielle. Mitterrand et ses nervis l’ont saccagée, souillée, meurtrie de fond en comble et de façon durable.
François Mitterrand ne fut toute sa vie qu’un bourgeois avide d’argent et de gloriole, un beau parleur égotiste et menteur (notamment sur son état de santé). Devenu chef de l’État, il se prosterna devant les intérêts de la finance cosmopolite et des entreprises multinationales. C’est sous son règne et par sa volonté que la Nation française fut jetée dans le monde féerique de la globalisation économique, de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, du brassage des peuples et des races.
C’est très logiquement que son très pâle et lointain successeur essaie de le singer.
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Samedi 16 janvier : Thomas Joly à Amiens
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Le Journal du Chaos de cette semaine...
Pour le lire cliquez ici
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vendredi, 08 janvier 2016
Un entretien de Franck Abed avec Pierre de Laubier, auteur de l'essai "L'Ecole privée... de liberté"
J’ai interrogé Pierre de Laubier qui, après un court passage comme professeur dans un établissement catholique parisien sous contrat, a publié un ouvrage de son expérience édifiante et inquiétante intitulé L’école privée… de liberté (1). Aujourd’hui, il continue le combat avec un souci majeur : l’intérêt des enfants. Ses analyses consacrées à l’école catholique sous contrat sont pertinentes et authentiques. Elles s’appuient sur des faits avérés et des arguments circonstanciés que je vous invite à découvrir. Les questions relatives à l’enseignement m’intéressent, à la fois en tant qu’homme, enseignant et traditionaliste (2). Celles concernant l’histoire m’attirent et m’intriguent pour différentes raisons, notamment le pourquoi et le comment. En effet, il est important de « savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va ». De plus, la transmission des valeurs, des principes et du passé, reste fondamentale dans une société soucieuse d’appliquer constamment la tabula rasa. Or, l’étude intellectuelle, notamment de l’histoire, permet le développement de l’esprit critique comme le rappelle justement mon invité. Les réponses apportées confirment, s’il en est encore besoin, que l’école – catholique ou non – est à reconstruire sur des bases saines. L’avenir appartient aux audacieux. Restons plein d’espérance pour demain, même si aujourd’hui paraît bien terne.
Franck ABED
Franck ABED : Comment définiriez-vous l’histoire à une personne ne connaissant pas cette discipline intellectuelle ?
Pierre de LAUBIER : Chaque discipline est une manière de découvrir le monde, que ce soit la théologie, la poésie, la philosophie, l’économie, la géographie, la biologie, et toutes les autres. Nous ne séparons les unes des autres que parce que notre esprit n’est pas capable d’embrasser d’un seul coup toute la vérité. Si des contradictions apparaissent entre elles, c’est qu’il y une erreur quelque part, car chacune n’est qu’un moyen d’approcher une vérité qui ne se divise pas.
La particularité de l’histoire est qu’elle se raconte. Il y a toujours un fil chronologique, même quand on accorde une grande place à ce qui n’est pas un simple récit d’événements. Or chacun de nous a sa propre histoire ; chaque existence humaine est une histoire qui ne prend tout son sens qu’à la fin. C’est peut-être encore plus vrai dans une civilisation chrétienne, puisque nous sommes les héritiers, sinon les fidèles, d’une religion qui s’insère dans l’histoire. Dieu lui-même fait partie de notre histoire. Une grande partie de l’Ancien Testament raconte la recherche d’un Dieu qui n’est pas exactement le même d’un livre de la Bible à l’autre, et les interventions de ce Dieu dans l’histoire des hommes, ainsi que la manière dont il est reçu. Quant au Nouveau Testament dans son entier, il est non pas un recueil de préceptes mais un livre historique, ou plutôt un recueil de livres historiques dont la véracité, jusque dans les détails, est capitale. Ce qui précède le récit de la passion du Christ n’est là que pour en expliquer le sens. Pour connaître quelqu’un, même s’il est le fils de Dieu, il faut raconter sa vie. De même, pour comprendre le monde, il faut en raconter l’histoire.
Encore faut-il savoir ce qu’on raconte, et de qui on raconte l’histoire. Je suis inquiet quand j’entends parler par exemple du « roman national » que l’école serait censée inculquer aux élèves. L’histoire n’est pas un roman. La nation n’est même pas un sujet dont l’identité serait stable dans le temps, comme l’est celle d’un individu. Ce que j’étais enfant est différent de ce que je suis une fois adulte, mais c’est la même personne. Par contre, la Gaule n’est pas la France sous un autre nom. Il y a donc un problème quant à l’objet de l’étude de l’histoire, d’autant plus qu’il y a plusieurs nations dont chacune a élaboré son « roman national ». Il est tout naturel qu’on apprenne à l’école l’histoire de son pays. A condition de ne pas oublier qu’il s’agit de savoir ce qui s’est passé, et qui aurait pu se passer autrement, non pas de justifier ou d’exalter ce qui existe.
On parle souvent des « leçons » qu’on peut tirer de l’histoire. Je ne doute pas qu’on puisse le faire ; mais j’ai tendance à penser que la plupart de ces leçons sont perdues. En tout cas, ceux qui rédigent les programmes scolaires ne retiennent que les événements qui leur conviennent, et en tirent à l’avance leçons qui les arrangent, si bien que plus ils veulent prouver leur « leçon », plus ils ont tendance à trafiquer ou éliminer les faits, par conséquent à s’éloigner de la recherche de la vérité et ne plus faire de l’histoire. Il y a donc un point essentiel, si l’on veut que l’histoire reste une quête de vérité, c’est que chaque fait soit non seulement prouvé, mais encore discuté. C’est peut-être la meilleure « leçon » qu’on peut tirer de l’histoire : l’art de développer l’esprit critique, et de façon plus efficace que par l’étude des textes littéraires. En littérature, la matière première est le texte d’un auteur qui raconte bien ce qu’il veut. Tandis qu’en histoire, ce qu’on raconte doit être prouvé par des faits susceptibles d’être contredit par d’autres faits.
Pour répondre d’une phrase à votre question, je dirai que l’histoire est une science qui cherche à répondre à la question : « Comment en est-on arrivé là ? »
Que pensez-vous des programmes d’histoire de l’Education Nationale pour les collèges et lycées ?
A première vue, les programmes d’histoire sont surtout indigents quant au contenu. Quand on consulte les manuels antérieurs à la réforme Haby de 1975, c’est-à-dire avant le collège unique, on est confondu par leur richesse et leur sérieux. Laforte diminution des faits étudiés, et surtout de l’explication des liens entre eux, à cause de l’abandon du lien chronologique, suggère qu’il s’agit d’un appauvrissement volontaire. Cet appauvrissement découle d’une réduction au plus petit dénominateur commun, rendue nécessaire par le collège unique. Mais c’est aussi une propagande « par le vide ». Car l’étude sérieuse de l’histoire, qui repose sur des faits, développe l’esprit critique, ce qui n’est dans l’intérêt d’aucun gouvernement.
Toutefois, ces programmes sont conçus habilement, en vue de faire une propagande par la méthode plutôt que par le contenu. On a remplacé le fil chronologique par une approche thématique. Commencer par établir une liste de thèmes autour de laquelle les connaissances s’organisent, c’est mettre la charrue avant les boeufs. Car c’est le thème qui impose le choix des faits à retenir ou à négliger, alors qu’en bonne logique c’est le fil du récit qui fait d’abord apparaître l’importance des faits.
De plus, bien des thèmes qui reviennent sans cesse n’ont qu’une faible importance dans l’évolution de la France et de l’Europe. On parle beaucoup des croisades. Pourtant, on pourrait presque raconter l’histoire de l’Europe sans en parler. Par contre, les invasions arabes et ottomanes, les deux sièges de Vienne par les Turcs, la bataille de Lépante, ont une importance bien plus grande. On a tendance à les omettre pour deux raisons. La première est que les anciens programmes d’histoire, d’inspiration nationaliste, avaient tendance à faire l’impasse sur les événements auxquels la France n’a pas pris part. L’autre raison, bien entendu, est qu’on veut éviter de souligner que l’islam a été, dès les origines, une menace pour l’Europe.
Autre exemple : le thème qui sert de prisme à l’étude du moyen âge est la féodalité. Ce mode d’organisation politique est évidemment très important, mais le mettre au centre conduit à négliger l’évolution de l’agriculture et du commerce, et n’explique pas, par exemple, la naissance des universités.
Autre thème de prédilection, l’esclavage. En faire un objet d’étude suggère qu’il a eu une grande importance. Mais quel était son poids réel dans le commerce international ? Quel rôle exact a-t-il joué dans la colonisation des Amériques ? Pourquoi y avait-il plus d’esclaves chrétiens en Orient que d’esclaves noirs aux Amériques ? L’étude thématique n’incite pas répondre à ces questions. Mais l’avantage de cette méthode est que les élèves (et sans doute un certain nombre de professeurs) ne se rendent pas compte qu’elles sont éludées !
J’ai sous les yeux un manuel d’histoire de classe de première, publié par les éditions Magnard. Le chapitre consacré à la seconde guerre mondiale compte une vingtaine de pages. Il n’y est fait aucune allusion à la bataille de France, ni à Stalingrad, ni au débarquement, ni d’ailleurs à aucune bataille. On finit par se demander pourquoi on appelle ça une guerre ! L’essentiel, pour ne pas dire la totalité des « documents », illustrent les bombardements de civils, les déportations, les exécutions, les crimes de guerre de toute nature. Ce sont, en effet, des caractères que cette guerre a revêtus. Mais rien ne permet de comprendre pourquoi elle a éclaté ni même pourquoi elle s’est arrêtée ! Car, malgré tout, le désir de commettre des atrocités n’était pas, semble-t-il, la seule et unique raison d’entrer en guerre des belligérants…
Ces exemples montrent que les thèmes ne sont pas choisis au hasard : ils sont secondaires dans le déroulement des événements, mais chargés d’un fort pouvoir d’émotion. Si bien que quiconque fait mine de chercher à comprendre, ou même de donner à un fait son importance relative, a vite l’air de chercher à justifier l’injustifiable. C’est une véritable opération d’intimidation.
En géographie, même méthode : en classe de cinquième, l’axe d’étude est le développement durable. Or cette notion ne devrait arriver qu’en conclusion d’une étude de la terre et de ses ressources, qui sont en effet limitées. Cette conclusion pourrait d’ailleurs introduire à l’étude de l’économie, dont un des objets est justement la répartition de ressources limitées. L’approche thématique conduit aux conclusions toutes faites.
Les jeunes générations sont-elles encore intéressées par l’histoire ? Existe-t-il une méthode, une technique pour leur enseigner cette merveilleuse discipline ?
Les jeunes générations me semblent non seulement intéressées, mais passionnées par l’histoire. Le nombre de romans et de récits historiques qui leur sont destinés, et leur succès, en sont une preuve. Je me demande même si cet intérêt n’a pas grandi, du fait d’une part que le monde change plus vite, et que d’autre part il est plus facile d’apprendre ce qui se passe ailleurs. Et quand on constate la diversité de moeurs, de systèmes politiques, de prospérité de tous les pays du monde, on se pose la question : « Comment chacun en est-il arrivé là ? » Cela incite à un regard critique sur l’histoire de France telle qu’on a pris l’habitude de la raconter, ce que je trouve très sain. De la part des adultes, on trouve le même engouement. Il faut dire que la plupart, ayant désormais appris l’histoire depuis la réforme Haby, ne savent à peu près rien. Mais ils sont conscients de ce manque, et cherchent à combler par eux-mêmes les vides laissés par l’école. De nombreuses publications répondent à ce désir, en adoptant des formes nouvelles que je trouve très heureuses, par exemple celle de dictionnaires, ou de livres ou de revues à caractère polémique. La polémique stimule l’esprit critique !
Quant à la méthode, il y en a presque autant que de professeurs. L’histoire se raconte, et chacun raconte à sa manière. Pour ma part, je rappelle aussi souvent que possible aux élèves que les acteurs de l’histoire ne savent pas, contrairement à nous, ce qui va se passer ensuite. Nous employons même souvent, pour raconter l’histoire, des mots que les gens de l’époque ignoraient. Saint Louis ignorait le sens des mots croisade, féodalité, ou même armure ; il ne savait pas non plus qu’il vivait au moyen âge ! De même, les élèves ont souvent en tête une vision nationale de l’histoire. Ils pensent que la guerre de Cent Ans a pour cause une invasion anglaise. Ils sont tout étonnés d’apprendre que Richard Coeur de Lion était angevin, qu’il n’a presque jamais mis les pieds en Angleterre, qu’il ne parlait pas un mot d’anglais et qu’il est enterré à Fontevrault… De même, le duc de Bourgogne, qui d’ailleurs était un Capétien tout comme le roi de France, n’était pas un traître à la patrie : ses ambitions parfaitement légitimes ne paraissent bizarres que parce que nous savons, après coup, que la France allait prendre le visage qu’elle a aujourd’hui. Mais, à l’époque, personne ne pouvait imaginer que l’Alsace ou la Franche-Comté allaient devenir et rester françaises. C’est le contraire qui était probable.
Vous avez enseigné dans une école catholique privée sous contrat. Vous n’en gardez pas un bon souvenir. Pour quelles raisons ?
Je n’en garde pas que de mauvais souvenirs, notamment parce que les élèves sont toujours désireux d’apprendre, et que c’est une noble tâche que d’essayer de leur transmettre quelque chose (quelquefois à partir de presque rien). Apprendre, dans les deux sens du terme, c’est ce que l’homme passe sa vie à faire ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui n’ait envie d’apprendre quelque chose. Quand les élèves perdent cette envie, c’est grave. C’est le signe qu’on s’est échiné à leur inculquer des choses qui ne les intéressent pas, selon des méthodes qui ne leur conviennent pas. Ils en sortent désespérés. L’enseignement privé échappe en partie, mais en partie seulement, aux maux qui minent le système.
Je pense même que l’enseignement catholique sous contrat est la partie la plus critiquable du système, au moins du point de vue moral, parce qu’il est infidèle à sa vocation. Que l’enseignement public et gratuit se serve des écoles pour faire sa propagande et asseoir son pouvoir, c’est mal, certes ; mais on pouvait s’y attendre. Mais de l’enseignement catholique, on est en droit d’attendre autre chose, qu’on ne trouve pas toujours, loin s’en faut. Quand il remplit sa mission, en tout cas, ce n’est pas grâce au secrétariat général de l’enseignement catholique, ni à ses filiales les directions diocésaines, dont j’ai découvert le rôle néfaste et hypocrite (c’est l’objet principal de mon livre), et dont je conteste jusqu’à l’existence ; mais c’est grâce à des directeurs, des professeurs, des parents et des élèves qui se battent pour cela, au risque de déplaire fort à l’institution qui les surveille et les ligote. Celle-ci est en effet droguée aux fonds publics, et colonisée par des carriéristes dont le premier souci est de complaire au gouvernement. Le triste état de l’enseignement catholique ne se voit guère, car la fuite du public vers le privé provoque une forte demande ; mais du coup, l’offre s’adapte, mettant sous le boisseau la foi catholique, susceptible de rebuter certains clients. Le succès de l’enseignement catholique ne saurait se mesurer seulement par le nombre d’élèves !
En partant de vos constats, les parents catholiques doivent-ils privilégier le hors contrat et l’enseignement à la maison ?
Je n’aurais pas dit cela il y a quelques années. Je suis un pur produit de l’école catholique sous contrat. J’ai longtemps pensé que l’école hors contrat ne concernait que quelques intégristes particulièrement pointilleux, ou des partisans de pédagogies atypiques. Je n’avais rien contre, mais je ne me sentais pas concerné. Or je constate que les gens comme moi, parents d’élèves ou professeurs, songent de plus en plus facilement au hors contrat. L’enseignement sous contrat devrait y prendre garde. Il est en train de se vider de ses forces vives : les bénévoles qui sont prêts à faire le catéchisme, gérer les écoles, tenir les éventaires des ventes de charité, et qui en ont assez de raser les murs. Je continue cependant de croire que les écoles sous contrat ont la possibilité de répondre correctement à leur vocation. Sauf qu’y parvenir exige de faire preuve de qualités héroïques. Ce n’est pas normal. L’essor des écoles hors contrat et de l’enseignement à la maison est le signal du nécessaire renouveau. Lequel passe par la suppression du secrétariat général de l’enseignement catholique et le démantèlement de l’administration qu’il a fabriquée.
Comprenez-vous que les Français soient fiers de leur histoire nationale ? Pensez-vous que toutes les histoires nationales se valent ?
Qu’est-ce que l’histoire de France ? Il me semble que la réponse à la question ne peut pas être la même si on est alsacien, breton ou savoyard. Tous ne sont pas devenus français en même temps ni de la même manière. On a longtemps raconté l’histoire de France dans un style apologétique et providentiel, en interprétant chaque événement comme la preuve que la « construction » de la France, en tant qu’Etat-nation centralisé était inéluctable, nécessaire. Tous ceux qui se sont opposé à cette évolution, sont dépeints comme des méchants, et ceux qui y ont œuvré comme des héros. Je trouve l’expression « quarante rois qui ont fait la France » on ne peut plus trompeuse. La suite logique de cette histoire de style constructiviste, oeuvre des historiographes des rois de France, a été écrite par les historiens des débuts de la république, afin de légitimer la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des instances gouvernementales, considérées comme de droit plus que divin en raison de leur caractère démocratique ou, du moins, électif. Mais il s’agit là d’historiographie plutôt que d’histoire. Il n’est pas sain de raconter l’histoire de France de manière aussi univoque. Plutôt que d’être fier de son histoire (ou au contraire d’en avoir honte), je proposerais plutôt à un peuple de l’aimer. On a envie de connaître ce qu’on aime, et cela n’empêche pas d’observer certains travers et certains défauts ; on peut s’aimer soi-même sans être fier de tout ce qu’on a fait, car la capacité à se repentir et à se corriger n’est pas une tare mais une vertu morale. La devise : « Wrong or right, my country », a sans doute sa valeur le jour où l’on a un devoir urgent à remplir envers la patrie ; elle ne peut pas être un principe d’historien. Comme pour un individu, une nation doit connaître son histoire pour mieux se connaître ; pas pour prouver sa supériorité ou justifier par principe tous ses actes. Ce qui me conduit à répondre : oui, toutes les histoires nationales se valent ; à condition de ne pas en déduire que toutes les nations, tous les peuples, tous les systèmes politiques, toutes les sociétés se valent. J’inviterais volontiers les amateurs d’histoire à l’esprit critique, voire au scepticisme, mais sûrement pas au relativisme.
Que pensez-vous des lois mémorielles (Gayssot, Pleven, Rocard, Taubira) qui suppriment la liberté d’expression et de recherches tout en fixant dans le marbre de la loi des faits historiques ?
Qu’on ait seulement le droit de voter ce genre de lois est révoltant, et le fait que la constitution le permette en dit long sur sa capacité à protéger les libertés. Mais ce n’est pas étonnant : la constitution de la cinquième république a été conçue non pas pour limiter le pouvoir, mais pour l’empêcher d’être limité. Les efforts pour punir ceux qui contestent l’histoire officielle ne sont pas nouveaux. Le premier historien qui a osé remettre en cause la culpabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la première guerre mondiale a été radié de l’ordre de la Légion d’honneur.
Mais ce qui me semble encore plus frappant, c’est la bonne volonté des historiens à perpétuer les faits et les interprétations les plus douteux. Il est par exemple aujourd’hui dangereux, de la part d’un universitaire, de contester certains points d’histoire dont l’enjeu idéologique paraît pourtant faible ; par exemple, le fait qu’Alésia se trouverait à Alise-Sainte-Reine (ce qui me semble impossible). Ce conformisme bénévole est peutêtre une conséquence indirecte des lois « mémorielles », qui agissent par la répression, mais aussi par l’intimidation. On a, en effet, gravé dans le marbre certaines vérités historiques. Or, comme l’a dit Dostoïevski, « là où il y a loi, on peut toujours trouver le crime. » De plus, le monopole de l’université instauré par Napoléon fait que la quasitotalité des historiens sont des fonctionnaires. Cela incite plutôt à la prudence qu’à l’audace ! Qu’on me permette de faire, pour terminer, la prédiction suivante : ces lois ne sont pas près d’être abrogées.
Propos recueillis par Franck ABED le 5 janvier 2016
1) L’Ecole privée… de liberté, de Pierre de Laubier, 165 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur le site synthese-editions.com – 14 euros franco de port.
2) Le traditionalisme, d’un point de vue, philosophique, intellectuel, social et anthropologique, se définit selon cinq principaux critères :
L’acte fondateur de nos sociétés est supra-humain
Il y a eu un âge d’or antédiluvien
Primautés des Anciens sur les Modernes
Le pouvoir politique doit être sacré
Le corps social doit être hiérarchisé et divisé en ordres
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Pays-Bas : la volonté populaire face aux palabres des élus collabos...
15:43 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Emmanuel Albach sera demain samedi à midi l'invité de Pascal Lassalle sur Radio Courtoisie
Dans le cadre de son "Libre Journal" sur Radio Courtoisie (samedi à midi), Pascal Lassalle aura le plaisir et l'honneur de recevoir Emmanuel Albach pour son ouvrage "Beyrouth 1976, des français aux côtés des phalangistes", publié chez Synthèse nationale cliquez ici
A l'heure où certains Européens décident de mettre leur peau au bout de leurs idées en allant combattre l'État islamique en Irak, pour défendre certaines minorités ethniques et/ou religieuses menacées, notre invité nous rappellera que certains ont fait de même, il y a quatre décennies, au cours d'une terrible guerre civile qui avait commencé à ensanglanter le Liban, cette perle de la Méditerranée, ce qui sera l’occasion de revenir sur ce pays et ce conflit un peu oubliés.
En deuxième partie d'émission sera joint l'éditeur Lionel Bosserelle qui vient de rééditer un ouvrage de fiction qui apparaît aujourd'hui presque visionnaire en ces temps de califat autoproclamé au levant, "L'invasion noire" (Éditions Gribeauval) cliquez là du fameux colonel Émile Driant – Capitaine Danrit en littérature – ce "Jules Vernes militaire" à propos duquel est parue récemment une petite monographie inédite de notre regretté Jean Mabire et dont le centenaire de la mort héroïque sera commémoré le 22 février de cette année.
15:35 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi à Paris : la traditionnelle marche pour Ste Geneviève et un concert de Dr Merlin organisés par Paris Fierté
Un communiqué de Paris Fierté :
Suite aux attentats du 13 novembre dernier, vous avez peut-être, comme beaucoup, redécouvert la fierté d’être parisien. Les salopards s’en sont pris à notre ville, à notre peuple, à notre culture ; vous avez alors réalisé qu’au plus profond de vous-même, vous aimiez passionnément cette ville, ce peuple, cette culture.
Mais ressentir cet amour pour Paris ne suffit pas : il faut maintenant agir, le concrétiser dans nos rues, sur le pavé parisien. Il faut montrer que, reprenant la belle devise de Paris, nous avons peut-être été ballottés, mais que nous ne sombrerons jamais !
A Paris Fierté, nous organisons tous les ans la Journée de la Fierté Parisienne, où nous exaltons l’extraordinaire patrimoine de Paris. Depuis 2005, nous célébrons notre ville à travers la Marche Sainte-Geneviève, organisée en l’honneur de la Patronne de Paris.
Samedi 9 janvier 2016
La Journée de la Fierté Parisienne se tiendra de 13 h à 17 h, sur une péniche, quai de Bercy (Paris 12e, métro Bercy ou cour Saint-Emilion). Chacun pourra gratuitement profiter des nombreux stands célébrant les multiples facettes de notre ville. Les enfants auront leurs propres stands, où ils seront encadrés par des professionnelles.
La Marche Sainte-Geneviève débutera au pont de la Tournelle (Paris V, métro Pont Marie) à 18 h, au niveau de la statue de Sainte-Geneviève. Ce sera festif et animé, slogans parisiens et chants populaires seront au rendez-vous !
Pour finir la journée, un concert exceptionnel se tiendra à 20 h 30 sur la péniche. Le chanteur Folk « Docteur Merlin » sera suivi par le groupe électro « Section Grabuge ». Pour le concert, une participation de quinze euros (donnant droit à une consommation) sera demandée.
Cette journée sera l’occasion de faire vivre votre fierté d’être parisien. Seul, en couple, en famille ou entre amis, venez vivre la culture parisienne le temps d’une journée. Venez participer à cet évènement populaire, afin que tous ensemble, nous répondions aux terroristes par la devise de notre ville : « Fluctuat Nec Mergitur ! »
15:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Deux mondes : l'un va crever, l'autre se réveille...
D'un côté, il y a les bobos écervelés qui s'extasient devant ce qu'ils appellent un "artiste"...
De l'autre, une nation fière et enthousiaste qui exalte son identité et qui renoue avec ses traditions !
Tout n'est pas perdu...
10:05 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Droit en République bananière
Il y a belle lurette qu’est devenue désuète la jolie phrase du poète vantant « France, terre des arts, des armes et des lois ». Notre art est innommable. Nos armes sont obsolètes et de toute façon nous n’avons même pas assez de réserves en munitions pour envahir le Luxembourg ! Quant à nos lois, elles sont devenues mouvantes, les nobles juges les adaptant de telle manière que notre législation en devient aérodynamique, plus exactement à géométrie variable selon les vents politico-financiers dominants.
En ce début d’année (qui promet d’être un grand cru en matière d’ignominies), viennent d’être jugés des rappeurs « français », suant la haine par tous les pores, éructant par ce qui leur sert de bouche des phrases encourageant au meurtre de policiers ou de simples passants « à face de craie », conseillant à leurs auditeurs enthousiastes de « bourrer des petits culs blancs », de « niquer la France, cette putain », etc. Pour ces appels à la haine raciale, au meurtre et à la subversion, ces belles âmes s’en sont tirées avec trois mois de prison, peine assortie du sursis et immédiatement transformée en « travaux d’intérêt général », pour redonner une virginité à leur casier judiciaire (qui redevient « tout zouli, zouli »).
Avec leurs textes immondes et leur musique débile, plus répétitive que celle d’un Philip Glass (qui, du moins, a du talent), les nouveaux Mozart ont récolté un pactole, mais on ne les attaque pas au portefeuille, à la différence de ce que font les nobles juges avec des écrivains d’histoire « révisionnistes », coupables d’un délire de négation sur un point bien précis, ce qui relèverait au pire d’un traitement antipsychotique, plus simplement d’un haussement d’épaules (en régime de libre expression de la pensée).
Imaginons un court instant le scénario inverse de celui des honorables rappeurs quasiment « blanchis » (sans jeu de mots) par la « Justice » à la sauce taubiresque. Mettons en scène un ignoble travailleur-contribuable français de souche européenne, soit un Blanc (pardon : « une tête de craie », « un fromage blanc »), qui, excédé, aurait traité un honorable délinquant ou criminel issu du monde merveilleux de l’immigration africaine ou moyen-orientale de « voyou nègre », de « violeur arabe », de « branleur vivant d’allocations-chômage », de « vandale musulman » etc.
Quels hurlements, quel déchaînement de haine médiatique blesseraient nos tympans ! « L’immonde raciste » blanc devrait s’attendre à une peine de prison ferme (avec les douceurs arabo-africano-musulmanes associées), à de multiples amendes en faveur de l’honorable délinquant ou criminel « ignoblement insulté », de sa famille « scandalisée » (variante : « choquée ») et des innombrables et si utiles associations de lutte contre le racisme (à sens unique).
Tentons d’élever le débat, puisqu’aussi bien nos brillants élus, magistrats, philosophes et autres sociologues n’en semblent plus capables. Notre mère, la Grèce des VIe et Ve siècles avant JC, notre père, le Droit romain, avaient établi en principe éthique fondamental l’égalité de tous les citoyens devant la Justice (on reconnaît que ce n’était pas le cas pour les esclaves, considérés comme des choses et non comme des êtres, ou les métèques, soit les immigrés de l’époque).
Plus tard, le Droit fut modifié. Au temps de Louis XIV, pâle soleil du royaume de France, un profond auteur écrivait : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour [de justice] vous rendront ou tout blanc ou tout noir » (des adjectifs dépourvus de connotation raciste chez La Fontaine, il est bon de le préciser en notre époque d’inculture ahurissante et d’exceptionnelle mauvaise foi judiciaire).
Depuis lors, il y eut cette grande avancée politique et sociale de la Révolution de 1789 sq. C’est du moins ce que prétendent les pitres qui font semblant de nous gouverner et de nous administrer. Nous en bassine–t-on assez des « valeurs républicaines », des « acquis de la Grande Révolution » ! On en admire quotidiennement les résultats : des élus corrompus (savez-vous, braves électeurs qu’une députée ex-socialiste siège au Palais-Bourbon munie d’un joli bracelet électronique, car c’est une escroc condamnée par la Justice : il existe encore des juges intègres et courageux), une administration politisée et maçonnisée, une armée en état pitoyable, l’insécurité dans les villes et même dans les villages, 2000 cités de non-droit où règnent imams et racaille, une immigration-invasion qui impose ses règlements religieux en dépit de la Loi de 1905 séparant les Églises de l’État, enfin un terrorisme tellement peu réprimé que le bon Président lui-même en prévoit la recrudescence pour cette année… et l’on ne parle même pas du marasme économique, hors-sujet ici.
Élevons encore le débat, au plan international cette fois-ci, en définissant ce qu’est une « République bananière ». C’est un État colonisé par une ou des multinationales qui ont asservi le milieu (dans toutes les acceptions de ce terme) des politiciens, des administrations et des fabricants d’opinion publique. Par exemple, l’on pourrait – hypothèse romanesque, figure de style, licence poétique – imaginer un État européen, de très vieille civilisation et riche d’un somptueux passé historique, dirigé par des multinationales du pétrole, du négoce agro-alimentaire et automobile, où « l’élite » serait soumise aux caprices de potentats-évergètes divers, où prédomineraient des islamo-pétroliers.
L’avocat-politicien Cicéron était une andouille ou un hypocrite lorsqu’il écrivait : « Cedant arma togae ». Depuis l’aube de l’humanité organisée en cités, le Droit n’a jamais été écrit que par le détenteur de la Force. Les sociétés ont toujours été dominées par les puissants qui étaient généralement les plus riches, sauf en régime populiste… et il faut voir comment les bons auteurs, qui révèrent la vraie puissance, celle de l’argent, traitent la mémoire des chefs populistes ! De nos jours, le pétrodollar, dans sa variété US et islamique, règne. Il est logique que le Droit, qui est l’une des grandes variables de l’histoire sociale, s’adapte à cette fantaisie du destin.
Bananière notre Ripoublique hollando-vallso-taubiresque ? Pas tout à fait. La qualification exacte serait islamo-pétro-dollaresque… en attendant d’être mauresque tout court. De façon logique, les Européens doivent cesser de commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Les prostitués du pétrodollar, les Dhimmis de l’islam conquérant n’en sont pas dignes. Une Nation trop aveulie pour supporter un régime tyrannique et corrompu, vendu à l’étranger, ne mérite que l’esclavage ou l’extinction.
09:45 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
NOUS SOMMES TOUS DES CORSES….FRANÇAIS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
L’actualité à la charnière de 2015 et de 2016, aura affiché la Corse à son menu pourtant déjà bien garni. Les faits. Comme partout en France continentale, des bandes de « jeunes » qui ne sont ni Patagons, ni Papous, ni Lapons ou encore moins Inuits, ont attaqué le 24 décembre des pompiers venus éteindre les incendies qu’ils avaient eux-mêmes allumés, notamment à la cité de l’Empereur à Ajaccio. (« Reviens Napoléon, ils sont devenus fous ! »). Lorsque les soldats du feu arrivèrent sur les lieux du sinistre, une soixantaine « d’encagoulés » qui n’étaient pas membres du FLNC, ceux-là, les attendaient pour un accueil… « corsé » à coups de jets de pierres et de barres de fer, avec un accompagnement d’insultes qui aurait effrayé le plus petit militant de base de la LICRA ou de SOS Racisme. Mais si, dans le cas précis, ces deux associations de la morale obligatoire et « républicaine » étaient aux abonnés absents, elles ont grimpé aux créneaux dès que les slogans criés par le bon peuple corse écœuré devant une telle lâcheté, leur sont montés aux oreilles. Pour ne pas perturber le « bien vivre ensemble » de la fête de Noël, aucune interpellation, dans un premier temps, n’a eu lieu. C’est alors que des centaines de citoyens en colère se sont rassemblés devant la préfecture d’Ajaccio pour manifester leur indignation et leur soutien aux pompiers victimes des méfaits des voyous. Cortège, drapeaux à la tête de Maure déployés, insultes regrettables mais bien compréhensibles proférées à l’égard de ceux qui ne respectent rien : « Arabi fora », ou encore slogans criés, du type « on est chez nous ». Dans la foulée, un restaurant Kebab et un lieu de culte musulman, plus ou moins clandestin, ont pâti de la colère des manifestants. La classe politique s’est immédiatement déchainée, non pas contre les incendiaires, mais contre les braves gens excédés devenus des « gens braves », immédiatement qualifiés de « racistes » et de « xénophobes ». L’interdiction de rassemblement décrétée par le Préfet n’a pas empêché la population, le jour suivant, de continuer à exprimer sa colère dans la rue. Puis est venu le temps de l’apaisement, avec l’arrestation – provisoire – de deux suspects et une opération « portes ouvertes » à la caserne même des hommes du feu.
Des « Nationalistes » en peau de lapin
Que dame Taubira y aille de son petit couplet indigné, de sa condamnation à sens unique, ce n’est pas pour nous étonner, les coupables dans l’affaire sont les Corses qui ont crié tout haut ce que bon nombre de leurs compatriotes insulaires et continentaux pensent tout bas, mais pas les « jeunes ». Eux, pourtant s’en prennent cycliquement aux forces de l’ordre et, en général, à tout ce qui porte un uniforme symbolisant un Etat qu’ils haïssent. Non, mais que des « patriotes », des « nationalistes » corses comme les nouveaux dirigeants de la collectivité régionale, Messieurs Jean-Guy Talamoni ou Gilles Siméoni, déposent leur petite crotte médiatique contre les leurs, a de quoi surprendre. Le premier, en référence aux slogans « musclés » scandés par les manifestants, a parlé d’une « idéologie importée », tandis que le second a déclaré que c’est « en quelque sorte profaner la langue corse » que de l’utiliser pour crier « Arabi fora ». Sur la station de radio EUROPE 1, Gilles Siméoni, le « fils de son père », le nouveau Président du conseil exécutif de l’Assemblée régionale, a juré que « la conception du peuple corse est une conception ouverte, généreuse (et) accueillante… ». Les propriétaires de villas, de villages de vacances détruits, les familles des forces de l’ordre habitant dans des gendarmeries mitraillées par les poseurs de bombes auto-proclamés « nationalistes », apprécieront « l’iconoclaste » commentaire du leader autonomiste. Et puis surtout, n’oublions pas que ces donneurs de leçons de morale au jugement simpliste et asymétrique, sont MINORITAIRES en voix bien qu’arrivés le plus légalement du monde aux manettes de l’île par un mode de scrutin inique.
La nouvelle majorité régionale corse n’a aucune légitimité
La coalition « Per a Corsica », fusion des listes des deux protagonistes cités précédemment, a obtenu 35,4 % des suffrages, ce qui, dans une confrontation électorale quadrangulaire, la plaçait forcément en tête devant ses concurrents de gauche (28,49 %), des Républicains (27,07 %) et du FN (9,09 %). La loi électorale étant actuellement ce qu’elle est, l’addition des électeurs séparatistes et autonomistes – minoritaires en voix – ont donné une majorité absolue en sièges pour ceux qui veulent séparer l’île de sa mère-patrie. Un tiers des électeurs contre deux tiers… Si d’aventure Talamoni, le leader le plus en pointe dans les revendications indépendantistes, voulait conduire l’île sur les chemins de la dissidence, il devrait en passer par un référendum. Et là, comme en Ecosse, au Québec ou même en Catalogne (1), il n’est pas certain que le corps électoral insulaire le suivrait dans cette voie. Il existe des moyens juridiques de satisfaire tout à la fois les exigences d’une administration locale, d’une décentralisation totale, d’une reconnaissance de la personnalité corse, avec l’absolue nécessité de maintenir l’intégrité du territoire de la République. Il n’y a pas d’incompatibilité. De nombreux exemples institutionnels réussis sont là en Europe, sous nos yeux, pour nous servir d’exemples : le statut de l’archipel des Açores, de Madère, des îles Canaries, des îles Féroé ou encore celui des îles Åland en mer Baltique,(exceptionnel), de la Sicile, de la Sardaigne ou du Haut Adige.
La Corse, c’est la France
En résumé, les incidents de Corse sont-ils un révélateur ou une crise à caractère prémonitoire ? Les Corses dans l’expression de leur exaspération sont-ils allés plus loin que les continentaux ? Les auteurs de mauvais coups contre les forces de l’ordre ou les pompiers ne sont, généralement, que faiblement sanctionnés et certains magistrats – certains - les présentent d’ailleurs le plus souvent comme des victimes de la societé ! De fait, le « ras-le-bol » de la partie saine de la population est monté en puissance. Se généralisera-t-il partout en France, chez les usagers des transports en commun, comme chez les riverains des « zadistes » nantais par exemple ? Et les habitants des « zones de non droit » et autres « quartiers sensibles » qui, par la force des choses, rasent les murs de leurs cités, qu’en pensent-ils ? Les Français attendent de leur gouvernement qu’il assure l’ordre et la justice. L’état d’urgence lui en donne l’un des moyens. Mais, connaissant les penchants totalitaires des socialistes, ces derniers se contenteront-ils de les utiliser contre l’ennemi intérieur ou, comme le laisse entendre Manuel Valls, les orientera-t-il insidieusement contre les patriotes, nationaux et autres identitaires ? En attendant, les évènements de « la plus proche de nos iles lointaines » nous démontrent que si la politique a horreur du vide, la sécurité, elle, en a encore plus horreur ! Il ne faudrait pas que du Nord au Midi, à terme, des milices incontrôlées fassent le travail des forces de l’ordre, ces dernières restant l’arme à la bretelle faute d’une volonté politique et d’une justice ferme et équitable. (Ce qui est loin d’être le cas !). En attendant, constatons que dans « l’île de beauté » des gens ont spontanément hurlé leur ras-le-bol face à une situation à la dérive. Et, par la faute des gouvernements successifs et de l’incurie des responsables politique locaux adeptes du clanisme et du clientélisme poussés à outrance, la Corse, provisoirement, n’est plus cette « Belle île d’amour » que chantait Tino Rossi. Mais elle restera quoiqu’il advienne, une terre française !
Note
(1) Les récentes élections qui ont porté au pouvoir à Barcelone une coalition hétéroclite – aucun gouvernement viable n’en est sorti ! - n’ont pas donné une majorité en faveur de l’indépendance. Sur le fil du rasoir, certes, mais le plus grand nombre des Catalans est encore hostile à une sortie de leur province de l’Espagne.
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jeudi, 07 janvier 2016
L'intervention de Pierre Vial lors de la XXe Table-ronde de Terre et peuple le 29 novembre dernier
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Saint-Brieuc. « Sauvons notre pays », une manifestation contre l’immigration, le 6 février prochain
Saint-Brieuc (Breizh-info.com) – Le samedi 6 février prochain, plusieurs associations annoncent des manifestations partout en Europe, afin de dénoncer notamment l’islamisation et l’immigration en Europe. Ces manifestations – initiées par le mouvement PEGIDA – se tiendront dans plusieurs grandes villes d’Europe… ainsi qu’à Saint-Brieuc, où la section bretonne de Résistance républicaine, « une association loi 1901 a-politique, qui lutte contre l’islamisation de la France et pour le respect des lois et de la culture française.». Une association assez peu implantée en Bretagne, mais déjà vue à l’occasion de plusieurs manifestations unitaires contre des projets de mosquée notamment. Rencontre avec Mickaël Bussart, animateur local de l’association dirigée par Christine Tasin.
Breizh-info.com : Vous organisez une manifestation « sauvons notre pays » le 6 février prochain, pour quelles raisons ?
M. Bussart : Nous nous associons aux manifestations européennes prévues ce jour-là pour protester contre le terrorisme, l’invasion de nos pays par de prétendus réfugiés, parmi lesquels de nombreux membres de l’État islamique se sont infiltrés, comme l’ont fait deux des tueurs du Bataclan et contre l’islamisation de nos pays. Partout l’égalité homme-femme régresse à cause de l’islam, partout le communautarisme musulman pousse les non musulmans à fuir les quartiers ou villes islamisés, partout les demandes de traitement spécifique pour et par les musulmans séparent les gens, avec les vêtements, kamis ou voiles, avec le halal ou le sans porc, avec les prières dans l’entreprise ou la pratique du ramadan…
Il s’agit donc d’une initiative européenne ? Quelles autres manifestations sont prévues ?
Les patriotes européens manifesteront dans une douzaine de pays, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, la Hollande, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Suisse, la Tchéquie… En France il y aura des manifestations dans plusieurs villes, à Bordeaux, à Montpellier, à Paris, à Saint-Brieuc et peut-être dans d’autres villes encore. Nous sommes confiants dans la mobilisation des Francais, qui ont compris les dangers qui menacent notre pays.
Combien de personnes attendez-vous ? Pourquoi faites vous un lien entre l’immigration et les attentats ?
Nous espérons que de nombreuses personnes se déplaceront pour dire non à l’immigration musulmane.
L’Etat islamique a annoncé depuis bien longtemps qu’il enverrait des milliers de djihadistes en Europe parmi les nombreux réfugiés qui sont dispatchés a droite et à gauche en France et bien sûr en Bretagne (4000 seraient déjà passés pendant l’été 2015). Il est étrange que ceux qui fuient soi-disant des pays en guerre soient en majorité des hommes jeunes…
Les réfugiés des guerres que nous avons connues en Europe étaient majoritairement des femmes et des enfants…
La Bretagne n’a pas été touchée par ces attentats. Pourquoi y organiser une manifestation de ce type ?
Nous sommes tous concernés en France, nous sommes tous menacés, comme le prouvent les tentatives d’attentat, dernièrement, à Orléans, dans le Thalys, à Valence… Et par ailleurs la Bretagne est dûrement touchée par l’islamisation, les mosquées se multiplient et avec les mosquées l’endoctrinement de futurs djihadistes…
Comment voyez vous l’avenir de la France ? de l’Europe ?
Si une solution politique claire n’est pas trouvée très vite, avec arrêt de l’immigration, qui nous impose l’accueil des réfugiés et une politique de discrimination positive avec les immigrés, sans parler du développement de l’islam, le risque de guerre civile sera très fort, je ne vois pas les Français accepter de gaieté de coeur de perdre leur identité à cause d’une soi-disant religion qui voile leurs filles et qui restreint leurs libertés.
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Ivan Blot présente son nouveau livre "La Russie de Poutine" sur TV Libertés
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Samedi 23 janvier : Charles-Henri d'Elloy dédicacera son "Petit abécédaire d'un Français incorrect" à la librairie Duquesne Diffusion...
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Les bonnes et les mauvaises Milices
Dr Bernard Plouvier
En Hollando-Vallserie taubiresque & cazeneuvienne, on ne manque certes pas d’occasions de mourir de rire. La fin de l’An 2015, cru exceptionnel du terrorisme musulman dans notre ex-beau pays, nous a apporté cette merveilleuse distinction entre « bonnes milices », composées de « gentils musulmans », et « mauvaises milices », composées d’honnêtes citoyens français exaspérés.
Durant le second semestre de l’an 2015, un préfet fort sourcilleux du Bien public (à moins que ce ne soit un simple carriériste) avait conspué un maire - en l’occurrence celui de Béziers, ville où l’immigration africano-musulmane fait de longue date peser une insécurité devenue de notoriété nationale. Le fonctionnaire de l’État, payé avec le produit des impôts versés par les contribuables, se proclamait « scandalisé » par la création d’une milice citoyenne destinée à protéger les personnes et les biens des honnêtes gens, menacés par une racaille trop bien connue et fortement typée. C’était l’archétype de la « mauvaise milice »… c’est tout juste si l’on n’évoquait pas les mânes de feu Joseph Darnand (par ailleurs, héros de 1916-18 et de 1939-40 : huit citations ; déclaré « artisan de la victoire » en 1918 et « premier soldat de France », en 1940 ; il est bon de le rappeler, car beaucoup d’historiens patentés semblent oublier ces faits).
En contrepoint, les pitres de l’hiver 2015-2016 nous vantent les « bonnes milices ». Des musulmans ont décidé de former des piquets près des églises et des temples pour assurer la tranquillité des chrétiens lors des messes de minuit et des célébrations diurnes du culte. Je vois d’ici le regard et le coup de gueule de mon père si on lui avait fait le coup ! Mon grand-père maternel, mort des suites de ses blessures de la Grande Guerre, n’avait guère l’occasion de sortir de chez lui avant de mourir un quart de siècle avant ma naissance, mais mon autre grand-père, qui avait fait – et plutôt honorablement - les deux guerres, en serait mort, soit de colère, soit d’un éclat de rire homérique.
En France, christianisée depuis près de deux millénaires, des musulmans – repoussés avec pertes et fracas il y a 12 siècles et réintroduits subrepticement il y a 40 ans par des politiciens, car l’on « fête » cette année le 40e anniversaire du décret Giscard-Chirac sur le regroupement familial des travailleurs immigrés – osent jouer les « bons Samaritains » (qui sont des Juifs ultra-orthodoxes n’acceptant que la Torah)… alors même que ce sont des musulmans qui pillent, vandalisent, incendient églises, temples et synagogues, qui ravagent des cimetières chrétiens, qui tuent, violent et mutilent des Blancs et des Blanches.
Que les bons apôtres musulmans caressent rudement l’échine et nous débarrassent définitivement – de quelque façon que ce soit - de leurs rejetons maudits, pillards, vandales, incendiaires, violeurs, assassins, terroristes : OUI, mille fois OUI. Cela épargnera du temps et de la peine aux forces de l’ordre. Mais qu’ils ne viennent pas, CHEZ NOUS, jouer la comédie du gentil, du douceâtre, du « faiseur de beau geste », des « pères nobles » (alors qu’ils se sont avérés totalement incapables d’éduquer leurs rejetons, de les policer, de les amener au niveau minimal de civilisation) !
Hélas, il est des « Français » de souche, même des prêtres pour saluer cette « délicate initiative » ! Comme l’écrivait Jean Cau : « Nous sommes devenues les précieuses ridicules sodomisées »… enfin, certains capons et certaines femelles se comportent de cette façon. Il ne faudrait surtout pas que les musulmans, à la condescendance hautaine, jugent la masse des Français à l’aune des collaborateurs, des dhimmis et des soumis.
2015 fut l’année de la haine musulmane (en lecteur – peu sympathique, voire même franchement hostile - du coran, je me refuse à dissocier l’islamiste du musulman, puisque le djihâd est un impératif catégorique pour « tout musulman en bonne santé »). 2016 pourrait devenir bien moins paisible pour certaine communauté si ses rejetons pourris recommençaient à assassiner du Blanc pour le plaisir, que ce soit celui d’allah ou celui de ses tueurs. La patience, la mansuétude, les bonnes manières de gens hautement civilisés, face à des barbares, ont leurs limites, qu’il serait hasardeux de surestimer.
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Mahomet au volant, la charia au tournant : livre-choc contre les barbus de la RATP publié par Riposte laïque
Source Riposte laïque cliquez ici
Juste un an après les attentats de Charlie Hebdo, les éditions Riposte Laïque vous proposent un témoignage choc d’une machiniste de la RATP, Ghislaine Dumesnil, qui signe son premier livre, intitulé : « Mahomet au volant, la charia au tournant« .
C’est une histoire qui commence en 2012. Femme de gauche, enfant de communistes, syndiquée à la CGT, Ghislaine travaille à la RATP depuis 1999, où elle a rencontré son mari, avec qui elle aura cinq enfants.
Profondément laïque, elle constate, au fur et à mesure que le recrutement de la RATP, axé sur la discrimination positive, favorise les enfants issus de l’immigration maghrébine, que l’ambiance dans son dépôt de Nanterre change.
Des machinistes se laissent pousser la barbe, refusent de saluer leurs collègues femmes, imposent des prières dans les lieux communs, voire dans leur bus, ne veulent plus s’asseoir sur le siège d’un bus conduit auparavant par une femme, et transforment totalement, par la pression qu’ils exercent sur l’ensemble du personnel, les relations de travail fraternelles qui prévalaient jusqu’alors.
Elle se tourne vers son organisation syndicale, puis vers la direction. Elle constate alors que personne ne veut s’attaquer à ce problème, de peur des conséquences que cela peut provoquer. Exaspérée, elle contacte alors Riposte Laïque, qu’elle a découvert sur internet quelques semaines auparavant. Cette femme de gauche n’y voit rien d’extrémiste, encore moins du racisme et d’un discours d’extrême droite, quand elle lit les textes de Pascal Hilout, ou les éditos de Cyrano, qu’elle contacte.
Celui-ci la met alors en contact avec Guy Sauvage et Caroline Alamachère, qui feront un reportage et une vidéo, chez elle, avec une vingtaine de machinistes de la RATP, qui témoigneront, en visage caché, dans une vidéo qui provoquera un véritable séisme à la RATP, quand elle sortira le 14 décembre 2012.
Immédiatement, les intimidations, les insultes et les menaces commencent…. Pendant les trois années qui suivront, Ghislaine, considérée comme la meneuse, sera la femme à abattre, et par les plus radicaux des musulmans, et par la direction, et par certains syndicats qui ne doivent leurs scores électoraux qu’à un recrutement communautariste musulman. On lui mettra sur le dos l’étiquette infamante « d’extrême droite » et de « raciste ». Pour survivre, elle devra travailler sur des horaires très matinaux, épuisants quand on doit élever cinq enfants.
Dans cet ouvrage, elle multiplie des témoignages accablants sur la démission de la direction, la capitulation des organisations syndicales, et la chape de plomb qui s’est abattu sur ce dépôt, et sur bien d’autres.
Mais, enfant de la banlieue, avec son mari, elle décrit aussi la lente dégradation d’un environnement ouvrier, solidaire et fraternel, qui se transforme petit à petit, poussant les Français d’origine, comme elle, à fuir ces endroits où ils n’étaient plus chez eux.
Mère de cinq enfants, elle doit prendre des décisions difficiles, pour assurer une bonne scolarité à son fils et à ses quatre filles, et leur permettre de grandir dans un environnement rassurant. Elle choisira, avec son mari, d’aller s’installer à une centaine de kilomètres de Paris, tout en continuant à travailler à la RATP.
Dans une préface touchante et émouvante, Christine Tasin parle ainsi de Ghislaine : « Ghislaine, c’est aussi un humour féroce. Elle vous dépeint en trois coups de crayon les toilettes de la RATP régulièrement bouchées par les gobelets en plastique utilisés par les musulmans pour purifier leur sexe, comme l’exigent leurs textes sacrés… Dans son livre, elle raconte une foultitude de choses tout aussi énormes et, quand elle les évoque devant un café ou un bon petit vin, elle a pris le parti d’en rire et de nous faire rire à chaque fois que c’est possible, de peur d’avoir trop à pleurer. C’est que c’est un sacré personnage Ghislaine ! Elle a l’âge de l’islamisation de la France et elle nous la donne à voir, peu à peu, par petites touches, au détour d’une phrase évoquant son enfance dans les Hauts-de-Seine et ses parents, militants communistes dont elle avait embrassé valeurs et engagements. Elle réussit à nous transmettre la nostalgie de cette époque où les ouvriers croyaient aux lendemains qui chantent, où l’on passait des soirées entières à refaire le monde, où l’on s’émerveillait du confort des HLM, de la convivialité entre voisins, du sentiment de sécurité ressenti par les femmes et les enfants… C’était avant, c’était il n’y a pas si longtemps, avant les pneus crevés, avant les voitures brûlées, les insultes aux « Céfrancs », les tournantes dans les caves pour ces « putes de Françaises »… (…)
(…) Puisse Mahomet au volant, la charia au tournant créer un sursaut nécessaire, afin que La Vénus de Milo, le Déjeuner sur l’herbe ou la Joconde ne subissent pas le sort des bouddhas de Bamiyan ou l’Arc de Triomphe de Palmyre.
Le 13 novembre 2015, trois ans après le début de cette aventure, Samy Amimour, qui fut machiniste à la RATP, fera partie des assassins du Bataclan, et se fera exploser. Son épouse, française, lui rendra un hommage d’une rare indécence, appelant, depuis la Syrie à tuer un maximum de Français. Combien de classés S, combien de futurs Amimour dans les milliers de nouveaux salariés recrutés par la RATP depuis dix ans ?
Quand Charlie Hebdo capitule en rase campagne en publiant, un an après les assassinats de ses dessinateurs, une couverture lâche de Riss, tapant « courageusement » sur le dieu des chrétiens, quand ce gouvernement ose proclamer l’Etat d’urgence et nous dire en guerre, sans déclarer le nom de notre ennemi, Ghislaine Dumesnil, elle, dit la vérité.
Cette fille de communiste, qui se dit fière de son pays la France, reste fidèle à Jaurès, qui disait : « Le courage, c’est de chercher la vérité, et de la dire« .
En ce début d’année, il faut acheter, lire et faire connaître ce témoignage-choc d’une femme courageuse qui a refusé de baisser la tête, et s’est battue jusqu’au bout, en osant témoigner d’une réalité que nos politiques connaissent, mais refusent d’admettre, tant elle est accablante pour le bilan de leurs trente dernières années.
Amis lecteurs, pour assurer le succès que mérite ce livre, nous ne pouvons compter que sur nous, et sur vous.
Commander « Mahomet au volant, la charia au tournant », de Ghislaine Dumesnil :
Chèque de 18 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors
Le commander en ligne cliquez là
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 06 janvier 2016
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER
RIVAROL N° 3216 du 24 déc. 2015 au 6 janv. 2016
BONNE chance ! Le porte-avions Charles De Gaulle est parti pour la Syrie. Un dixième des militaires sont de confession musulmane. Et alors ? Et alors, on se souvient de la mutinerie qui eut lieu en 1999 à bord du porte-avion Foch, des marins musulmans s’étant insurgés contre les frappes sur le Kossovo islamiste. Ils avaient même pris des officiers en otage et les commandos durent intervenir pour rétablir l’ordre. Autre exemple émouvant : en 2009 des militaires musulmans refusèrent de partir en Afghanistan combattre leurs frères de religion. C’est une vieille histoire qui ne fait que se répéter. En 1990, Jean-Pierre Chevènement avait reçu un rapport sur les Beurs et le service national qui précisait que « les JFOM (jeunes Français d’origine maghrébine) commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission » (source : Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre).
ESTROSI, UN CLOWN À LA BOTTE DES LOBBYS
Christian Estrosi (Les Républicains), qui a remporté la région Paca face au FN grâce notamment aux voix de gauche, estime, se démarquant de Nicolas Sarkozy, que « plus on va à droite, plus on fait monter le FN ». L’ex-supposé droitiste qui a certes du talent (quand il pilote une moto) n’est pas, sur le plan politique, à une clownerie près. Ce zozo d’envergure avait déjà tenté de remettre, devant les caméras, le dernier livre de tante Simone Veil à Marion Maréchal-Le Pen, cadeau que cette dernière avait fort justement refusé d’accepter. L’individu que j’évoque (les mots que j’aimerais utiliser tombent sous le coup de la loi, et RIVAROL a suffisamment de procès en cours. Au fait, aidez-nous !) a, avec une puissance de pensée inouïe, précisé « faire une différence entre le Parti socialiste et le Front national, qui est un mouvement sectaire et nauséabond », alors que des élus PS « m’ont, ici, apporté un soutien sans faille et sans contrepartie ». Sans commentaires !
HITLER « N’EN AVAIT PEUT-ÊTRE PAS TUÉ ASSEZ »
Gilles Bourdouleix (ex-UDI) est le député-maire de Cholet. Il s’était un tout petit peu lâché lors d’une altercation avec des « gens du voyage », déclarant qu’« Hitler n’en avait peut-être pas tué assez ». Du coup, il avait été condamné à 3 000 euros d’amende, somme relativement modeste si on la compare aux condamnations que subit RIVAROL pour des propos infiniment plus modérés. Bref, la Cour de cassation a annulé la condamnation de Bourdouleix dans la mesure où, selon elle, le délit d’apologie de crime contre l’Humanité ne peut être constitué que si la volonté de leur auteur de rendre publics ses propos est établie, ce qui n’est pas le cas ici. Heureux homme qui a l’avantage de faire partie, il est vrai, du Système.
LA RÉPRESSION POLITIQUE EN ALLEMAGNE
Je l’ai souvent exprimé dans ces chroniques. L’Allemagne est sans doute le pays le plus répressif d’Europe à l’encontre du politiquement incorrect. Pire que la France, ce qui n’est pas peu dire. Le journaliste de Die Welt (l’équivalent du Monde) Matthias Matussek avait déclaré, de façon tout à fait inconsidérée, après les attentats du 13 novembre à Paris, que les actes de terreur dans la capitale de la France « vont donner une nouvelle direction au débat sur les frontières ouvertes et le quart de million de jeunes hommes non enregistrés qui circulent librement en Allemagne ». Il était tout simplement devenu fou, le pauvre homme. La réaction ne tarda pas. Le rédacteur en chef de Die Welt avait immédiatement répondu en « prenant ses distances, au nom de Die Welt, un journal qui défend d’autres valeurs, des valeurs de liberté et d’humanisme. » Il ajouta plus loin « …pour le reste, nous en discuterons en interne ». La discussion fut des plus rapides. Matthias Matussek a été licencié, ce qui était la moindre des choses, à défaut d’être traduit devant le tribunal de Nuremberg et pendu haut et court.
LE FILS DU GRAND VIOLONISTE JUIF YEHUDI MENUHI RÉVISIONNISTE !
Incroyable. Gerard Menuhin, le fils de Yehudi Menuhin, le grand violoniste, vient de faire paraître un livre dont le titre est « Sag die Wahrheit, auch wenn sie weh tut » ! (dis la vérité, même si elle fait mal). Il y écrit : « L’holocauste est le plus grand mensonge de l’Histoire », ajoutant : « L’Allemagne n’a aucune responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale et Adolf Hitler était le seul homme d’Etat au monde qui aurait pu délivrer le monde de la menace ploutocratique et juive. » Que subirait-on si RIVAROL se permettait d’écrire de telles choses !
HONTEUSE CONDAMNATION D’ÉRIC ZEMMOUR
L’interview avait été publiée en octobre 2014, dans le journal italien Corriere della Sera (en italien). Zemmour avait déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les périphéries » si bien que « les Français ont été obligés de s’en aller ». « Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile ». Le jeudi 17 décembre, Eric Zemmour a été condamné à 3 000 euros d’amende pour provocation à la haine raciale. Il avait, il est vrai, fait fort, déclarant « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile » et répondant avec une insolence inouïe au journaliste qui lui posait la sournoise question : « Mais alors, que suggérez-vous de faire : déporter 5 millions de musulmans français ? », il déclara : « Je sais, c’est irréaliste, mais l’histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu’un million de Pieds-Noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d’Algérie pour revenir en France ? » En attendant, Philippe de Villiers et Robert Ménard ont lancé une pétition dénonçant cette décision inique de la justice supposée française. Silence radio du côté du FN mariniste… Au fait, que dit Zemmour des résultats des récentes élections ? « La dédiabolisation a été inutile et vain le parricide. Il ne s’agit même pas de ligne politique. Le social-colbertisme de Philippot, le social-ouvriérisme de Marine ou le libéralisme réac de Marion ont également été balayés ». Et de prôner un grand rassemblement, style RPF. Bof…
CHRISTINE BOUTIN MARTYRISÉE PAR LA “JUSTICE”
Christine Boutin vient d’être condamnée le vendredi 18 décembre à 5 000 euros d’amende pour « provocation publique à la haine ou à la violence » envers les homosexuels pour avoir dit que « l’homosexualité est une abomination ». Le tribunal correctionnel a été au-delà des réquisitions du procureur, qui avait réclamé à l’audience fin octobre une amende de 3 000 euros à son encontre. Christine Boutin a également été condamnée à verser 2 000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations, Mousse et Le Refuge, qui s’étaient constituées parties civiles. A ce rythme-là le jour viendra bientôt où l’on ordonnera de brûler la Bible et le catéchisme pour crimes d’“homophobie” ?
DES MILITAIRES FRANÇAIS TRAITÉS COMME DES CHIENS
C’est tout simplement une ignominie dont personne, à droite ou à gauche n’a parlé ni ne parle. Merci à mon camarade rivarolien, le général A.V., de nous avoir transmis cette lettre d’une épouse de militaire adressée au ministre de la Défense et au Premier Ministre. Voici sa lettre, qui ne demande aucun commentaire :
« Monsieur le Ministre,
Je suis une épouse de militaire outrée, outragée de constater le mépris que vous portez à notre armée. Ces hommes et ces femmes sont déployés sur le territoire national afin d’assurer la sécurité des Français et de leurs institutions dans le cadre du plan Vigipirate. Nos soldats sont logés, pour la plus grande majorité, dans des conditions honteuses dans nos villes.
Certains, à Paris, dorment sous des tentes, d’autres sont hébergés dans des bâtiments désaffectés sans rien pour assurer leur confort minimum (hygiène corporelle et vestimentaire). Nos militaires sont obligés de prendre sur leurs deniers personnels pour pallier vos manquements inacceptables.
Je prends pour exemple la situation des hommes que vous avez déployés à Nice. Ils sont 150 militaires logés dans une ancienne maison de retraite délabrée, ils ont 2 douches et aucun lavabo avec miroir pour pouvoir se raser correctement.
Monsieur le Ministre, un gouvernement qui se permet de loger, de nourrir, de distribuer des aides à n’en plus finir à des clandestins aux frais des contribuables et qui ne montre aucun respect, aucun honneur envers nos militaires est un gouvernement que je vomis !
J’en terminerai, Monsieur le Ministre, en vous signifiant que je ne lâcherai rien pour nos militaires, que je suis prête à aller très loin dans mon combat pour nos soldats qui, eux, œuvrent chaque jour, en France ou à l’étranger, pour notre sécurité.
Vous comprendrez, Monsieur le Ministre, que je ne vous salue point. »
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
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L'hystérie médiatique à propos de "Mein kampf"...
La sœur et unique héritière d’Adolf Hitler, Paula, est morte de maladie à Berchtesgaden en 1960. Ceci n’est d’ailleurs d’aucune importance pour le sujet, puisque toutes les publications de la maison d’éditions Eher de Munich (devenues les éditions du NSDAP dès 1920, par rachat à tempérament de cette société, les paiements étant échelonnés jusqu’en 1929) ont été confisquées par l’Occupant US en octobre 1945 et les droits d’auteurs transférés par lui, l’année suivante, au Land de Bavière. 70 ans plus tard, les textes des éditions Eher passent dans le domaine public, soit en 2016.
L’hystérie se déclenche aussitôt. Pour les uns, il faut interdire la réédition du premier livre d’Adolf Hitler (qui avait déjà écrit en 1923 une brochure antijudaïque, publiée sous la forme d’un dialogue entre lui et Dietrich Eckart en 1924… cette brochure, Der Bolchevismus von Moses bis Lenin, est en libre lecture sur le Net depuis des années, sans que cela ait ému quiconque) ; pour d’autres, il faut « combattre » ce livre… comme si depuis 1933, n’existait pas une littérature antinazie pléthorique, au point qu’une vie entière de chercheur ne suffit pas à tout lire de cette très inégale production, qui croît d’année en année, avec des pics éditoriaux généralement couplés à une reprise des revendications pécuniaires de déportés raciaux ou de leurs nombreux ayants-droit.
Or le premier livre d’Adolf Hitler est d’abord et avant tout un document historique, indispensable à l’étudiant en histoire, en sociologie ou en sciences politiques et bien davantage encore au chercheur. Le volume I, dicté par le Führer du NSDAP à Rudolf Hess dans la prison-forteresse de Landsberg en 1924, a été publié en juillet 1925. Le second tome, dicté en 1926 au directeur des Eher-Verlag, Max Amann, camarade de guerre du Führer et grand blessé de guerre, est paru en juillet 1926, les deux tomes étant ensuite édités en un seul volume, diffusé à plus de 10 millions d’exemplaires, en 16 langues, avant 1945.
La traduction française de 1934 fut illégale, financée & diffusée par la LICA (Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme) dirigée par Bernard Lecache. Il est amusant de constater qu’en 1934 sq., les plus farouches antinazis voulaient à toute force faire connaître les idées hitlériennes, pour mieux les combattre… au point de braver les lois sur la propriété commerciale et les droits d’auteurs. Le Tribunal de commerce de la Seine, saisi par la société Eher-Verlag, interdit la vente par décision du 18 juin 1934 – la date est symbolique : c’est celle de Waterloo… voire celle d’un autre anniversaire -, mais la LICA poursuivit la diffusion clandestine des 8 000 exemplaires de cette édition pirate, rééditée plusieurs fois après 1945. De nos jours, une foule de littérateurs, qui n’ont probablement jamais lu ce document, veulent à toute force en interdire sa (énième) réédition… peut-être pour augmenter la valeur marchande des exemplaires de bouquinistes.
Personne n’a jamais grogné lorsque furent commercialisés le Second Livre d’Adolf Hitler (surtout consacré à la politique étrangère), écrit en 1928, paru pour la première fois en 1961, les Libres Propos sur la guerre et la paix, édités à partir de 1952 (avec diverses variantes selon l’interprète des notes prises en sténographie) ou les Discours d’avant et d’après l’accès au Pouvoir.
Or cinq minutes de réflexions suffisent à calmer l’hystérie. La situation européenne – et singulièrement l’allemande – est radicalement différente de celle des années 1920-32. En outre, et surtout, il n’existe plus – du moins en nombre suffisant pour créer de réels problèmes et pas seulement la « mousse journalistique » – d’Européens de la trempe des militants politiques exaltés de l’entre-deux-guerres (de quelque bord et nationalité que ce soit). Très peu nombreux sont, de nos jours, les Européens prêts à mourir pour défendre leur patrie et bien moins nombreux encore sont ceux qui accepteraient de mourir pour propager leurs idées.
Laissons les faiseurs de vacarme et les agités donner de la voix et s’indigner. Mais offrons à ceux qui le veulent réellement la possibilité d’obtenir, à un prix raisonnable, un document d’histoire, singulièrement plus lisible que Das Kapital ou que les ultra-soporifiques œuvres de « Lénine »-Oulianov, de « Trotsky »-Bronstein ou de Rosa Luxemburg, qui jamais ne furent interdites de publication… alors même que la barbarie marxiste, en toutes ses applications aussi meurtrières les unes que les autres, a directement provoqué la mort prématurée de 110 à 120 millions d’êtres humains, de 1917 à nos jours, et a gâché irrémédiablement la vie de milliards d’autres.
Nul n’est jamais obligé, en régime démocratique, de lire une œuvre qui paraît en librairie. En revanche, la Démocratie est, par définition, un régime de libre expression de la pensée, de toutes les formes de pensée, même les plus atypiques ou les plus absurdes. Après tout, le Deutéronome, les Livres d’Esdras et de Néhémie sont, entre bien d’autres choses, des manuels de racisme matrimonial et L’Exode, les Livres de Josué, des Rois ou de Samuel sont farcis d’apologies de génocides, crimes jugés imprescriptibles de nos jours par presque tous les Codes de lois… et nul ne songe à les interdire d’impression et de diffusion.
NDLR : sur le NSDAP, lire le n°8 des Cahiers d'Histoire du nationalisme
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Toujours Ignace :
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Porto Rico, revu et corrigé par Jean-Claude Rolinat
Soyons honnêtes. On ne connaît souvent de Porto Rico, en France, que West Side Story, l’œuvre de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim. Créée en 1957 à Broadway, elle fut portée à l’écran par Robert Wise et Jerome Robbins en 1961.
On nous dira que c’est un peu court pour appréhender les réalités de cette île des Antilles et de ses petites sœurs, Vieques, Culebra et Isla Mona. Certes. Et c’est là, justement, qu’entre en scène Jean-Claude Rolinat. Avec l’œil de l’entomologiste Fabre, il est le cicerone idéal pour nous faire découvrir l’histoire assez compliquée de Porto Rico (qu’on appelle aussi Puerto Rico). Il ne laisse rien au hasard : ère précolombienne, colonisation espagnole, installation nord-américaine, partis politiques (un vrai panier de crabes), considérations géopolitiques, économie, religion, tourisme, gastronomie. Avec un petit supplément d’âme qui, le livre refermé, vous donnera sans doute l’envie d’aller voir in situ.
Porto Rico, colonie, État libre associé ou, à terme, 51e État des USA ? C’est exactement la question que traite Jean-Claude Rolinat. Il écrit : « Alors Porto Rico, latina ou américaine ? Les deux, mon colonel… Elle est comme la chauve-souris, voyez mes ailes, je suis oiseau, voyez mes pattes, je suis souris… Elle est d’une couleur spécifique dans l’univers américain. Pas du tout anglo-saxonne, mais pas complètement non plus afro-caraïbe comme la Jamaïque, Trinidad et Tobago, la Barbade. Elle est un cocktail d’un peu tout ça à la fois ».
Porto Rico 51e étoile ou dernière colonie américaine ? Jean-Claude Rolinat, Atelier Fol'fer, 2016, 150 pages, 16 € (+ 4,50 € de port) cliquez ici
NDLR : autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là
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Habituez-vous à la nouvelle Europe : en Allemagne, des femmes « chassées comme du gibier » par les réfugiés
Jean-Patrick Grumbert - Dreuz info cliquez là
Cologne, Hambourg, Stuttgart… la police et les Allemands inquiets après une nouvelle série d’agressions sexuelles le soir du réveillon du nouvel An dans plusieurs villes allemandes, toutes sur le même modèle : des meutes d’hommes d’origine arabe et africaine pourchassent, harcèlent sexuellement, volent, violent des jeunes femmes.
L’Allemagne découvre avec effarement les bienfaits d’une population réfugiée musulmane misogyne, homophobe, et éduquée dans l’idée qu’une femme doit être soumise aux désirs des hommes.
L’Allemagne qui accélère son suicide (son très faible taux de natalité a déjà signé sa volonté de disparaitre) a accueilli les bras ouverts une population de réfugiés mâles arrivés sans femmes – et nous avions annoncé que cela ne pouvait pas ne pas poser des problèmes de viols, car ces hommes ont besoin de satisfaire leurs besoins sexuels, et si dans leurs pays ils sont freinés par les burqas, ils ne sont pas habitués aux mini-jupes et tenues occidentales qu’ils considèrent comme une invite.
L’Allemagne peut toujours feindre de se plaindre de la situation explosive, mais quand on est con on est con, et ça se paye. Et il faut vraiment être sacrément con pour ne pas avoir vu venir ce qui arrive. Con ou politiquement correct, cela revient au même rejet du bon sens.
Donc. Pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, plusieurs dizaines de femmes ont été agressées sexuellement par des groupes composés de centaines d’hommes musulmans, dans plusieurs grandes villes, rapporte la police et quelques médias.
A Cologne, le chef de la police, Wolfgang Albers a déclaré au Süddeutsche Zeitung que « l’ampleur des crimes a atteint une nouvelle dimension », laissant au lecteur le soin d’imaginer cette nouvelle dimension…
Albers confirme au quotidien allemand – et c’est bienvenu car la plupart des journalistes travaillent dur pour enterrer la réalité contraire à leur idéologie xénophile, que les agresseurs étaient nord-africains et arabes, selon les victimes et les témoins.
Quelques rares médias (en Allemagne, tous les médias ne sont pas en état avancé de décomposition morale comme en France) affirment que de « meutes d’hommes » s’en sont pris à des femmes, parfois très jeunes.
A Cologne, elles ont été dérobées de leurs téléphones, argent et effets personnels, violées, agressées, harcelées, principalement près de la gare principale de Cologne.
Près de la gare centrale et de la place de la Cathédrale, 400 à 500 hommes jeunes d’origine nord africaine ont commencé à faire éclater des pétards dans la foule…
Pour l’instant, nous avons reçu 60 plaintes, a déclaré la police, qui suspecte qu’un plus grand nombre va suivre : « les agressions sont d’une toute nouvelle envergure », a déclaré le chef de la police de Cologne Wolfgang Albers.
Environ 15 jeunes femmes ont déclaré avoir été sexuellement agressées, et il y a même eu un cas de « viol par plusieurs hommes » a déclaré Albers.
Des groupes d’hommes de 15 à 35 ans se sont regroupés pour voler et harceler des jeunes femmes. Ils se sont livrés à des attouchements, a précisé Albers, au point que le maire de Cologne a immédiatement réuni une cellule de crise.
143 officiers de police furent envoyés à la garde centrale pour donner renfort aux 70 policiers fédéraux déjà sur place. Selon le commissaire de police Wolfgang Wurm, les victimes et les témoins ont tous déclaré que la plupart des agresseurs « semblaient venir d’Afrique du nord et avaient l’apparence arabe ».
Le maire de Cologne, Henriette Reker a d’abord décrit les évènements comme « outrageants ». Mais plus tard, lors d’une conférence de presse, elle a accusé les jeunes femmes agressées d’être responsables de leur sort en raison de leur comportement, qui devrait être adapté à la présence et à la culture de ces nouveaux venus.
A Hambourg, Bild parle de « chasse aux jeunes femmes comme du gibier» par des hordes musulmanes sauvages, dans la Reeperbahn, la rue animée de Hambourg.
Plusieurs groupes d’environ 5 à 15 hommes se sont littéralement engagés dans « une chasse aux jeunes femmes comme on chasse du gibier ».
Le premier incident s’est produit vers minuit dans Hans-Albers-Platz et Grosse Freiheit. Selon des témoins, la plupart des agresseurs étaient des jeunes étrangers probablement nord africains qui se sont mis en bandes pour harceler des jeunes femmes, d’abord verbalement en les traitant de « salopes », « vicieuses », « putes ». Puis les proies étaient entourées puis violentées et volées. Les hommes se sont ensuite livrés à des attouchements, attrapant leur poitrine et leur sexe.
Leurs téléphones portables furent volés, rapporte le porte parole de la police Holger Vehren: « pour l’instant, sur les 6 plaintes que nous avons enregistré, les victimes ont entre 18 et 24 ans… » mais il semble qu’il y ait beaucoup, beaucoup plus de victimes.
Beaucoup sortaient de clubs ou de pubs, et ont commencé à paniquer puis à éclater en sanglot, et de honte, n’ont pas alerté la police.
Denise, 17 ans (le prénom a été changé) déclare : « Deux amies à moi ont été attaquées. Des filles étaient pourchassées comme on chasse des animaux. Qu’une chose pareille soit possible à Hambourg me rend malade. Maintenant on a peur de faire la fête dans le quartier. «
D’autres jeunes femmes, sur les réseaux sociaux, avouent avoir été attouchées sous leurs jupes, et si elles résistaient, ils leurs immobilisaient les poignets.
La police a ouvert une enquête pour harcèlement sexuel, vol et agression.
Puis les agresseurs se rendirent dans les rues de Reeperbahn. La police a fait un appel à témoins qui sont priés d’appeler le 040/4 28 65 67 89.
A Stuttgart, deux jeunes filles ont été sexuellement violentées par un groupe d’hommes, puis volées et frappées, témoigne le magazine Focus citant la police municipale.
Deux jeunes filles de 18 ans marchaient dans Schlossplatz vers 23h30 quand elles furent soudainement encerclées par environ 15 hommes qui les empêchèrent de s’enfuir. Ils se sont alors livrés à des attouchements, et leur ont dérobé leurs smartphones et leurs sacs. Elles doivent de ne pas avoir été violées à la présence de passants qui leur ont permis de partir en courant.
Dans un communiqué, la police a lancé cet appel à témoin pour retrouver les perpétrateurs : « il s’agit d’Arabes de type nord africains aux cheveux noirs, agés d’environ 30 à 40 ans. Les gens qui sont venus en aide des jeunes femmes, et les autres témoins de l’incident sont priés de se faire connaitre auprès des autorités du département d’enquêtes criminelles aux numéros suivants : 8990/5778.
Mais rassurez-vous, devant l’évidence, il se trouve aussi en Allemagne de nombreux journalistes complices et franchement abjectes qui affirment « qu’il n’existe aucune preuve pour le moment que les réfugiés soient les auteurs de cette nouvelle violence ». Ces mêmes journalistes sont les premiers à condamner l’extrême droite sans s’embarrasser de la moindre preuve, lorsqu’ils peuvent.
15:33 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
François Hollande-Émile Loubet : la continuité dans le changement.
Dr Bernard Plouvier
Certes, la Constitution de 1875 a été remplacée moult fois (elle fut remaniée en 1879, 1884, 1926, avant d’être abolie en 1940) et l’actuelle, celle de 1958, remaniée en 1962, fait de nous les (mal)heureux citoyens d’une Ve République, de plus en plus vacillante, entrée en état d’agonie, par l’indignité d’une foule de politiciens corrompus, voire repris de justice, et par leur totale incapacité à résoudre les vrais problèmes actuels : chômage d’une ampleur inédite, destruction progressive de l’industrie française, fiscalité écrasante, insécurité liée à une racaille immigrée pléthorique ainsi qu’au fanatisme musulman qui nous ramène à la pire époque médiévale.
Toutefois, la ressemblance est frappante entre le Président Émile Loubet (qui somnola au Palais de l’Élysée de février 1899 à février 1906, soit à la pire époque de l’affaire Dreyfus : lors de la phase d’assouvissement de la vengeance du « syndicat dreyfusard ») et notre merveilleux Président. Durant toutes ses années de présidence, Loubet ne se manifesta que par sa haine du catholicisme et par son activité « d’inaugurateur des chrysanthèmes » : c’est pour lui que l’expression fut créée, reprise soixante ans plus tard par Charles de Gaulle qui, dans ses écrits et ses discours, ne citait jamais ses sources.
Notre Loubet-bis se caractérise par une vigoureuse action contre ce qu’il considère comme l’ennemi public N° 1 de la France : le Front National, et par une activité débordante d’inaugurateur de plaques commémoratives, de cérémonies expiatoires, de célébrations funèbres et de commémorations d’icelles, une année plus tard, enfin de remises de décorations. En janvier, il célèbre l’anniversaire des premiers massacres parisiens perpétrés par des fous d’Allah ; en décembre, il en fera autant avec la seconde série, où les djihadistes ont décuplé leur score. Entretemps, il aura pu déplorer dignement les autres attentats dont il a prédit la survenue lors de ses « vœux », durant lesquels il a félicité les Français de leur grande victoire… sur le Front National, à défaut de pouvoir célébrer une victoire contre le chômage, contre le terrorisme ou contre l’État islamique. On a les victoires qu’on peut, surtout lorsqu’on manque de capacités et de munitions.
Tout cela est excellent pour sa grimpette périodique dans les sondages d’opinion. Hélas, monsieur « Je vais résorber le chômage en 2016 » (comme il l’avait promis pour les années 2013, 2014 et 2015) n’étant guère brillant sur ce point fort délicat, les scores de popularité s’effriteront jusqu’à la nouvelle cérémonie commémorative ou le prochain attentat qu’il condamnera dignement, ce qui inversera de nouveau la tendance. Les Montagnes russes de la popularité présidentielle nous amèneront doucement aux prochaines présidentielles, à moins que la guerre raciale et religieuse n’ait, d’ici là, dégénéré en authentique guerre civile.
Car, pendant que notre beau Président inaugure, décore et commémore, les Français de souche européenne continuent à souffrir de la très durable crise économique, à vivre dans l’angoisse des attentats contre les biens et les personnes. Au cours de l’année 2015, l’on a assisté à une spectaculaire augmentation des agressions physiques (ayons une pensée émue pour les oubliés de la propagande officielle : les Français poignardés, les innombrables femmes et jeunes filles violées, les passants et usagers des transports publics molestés, et même – c’est une nouveauté – les vieillards, malades et infirmes menacés d’incendie par le sabotage de l’installation électrique d’un petit hôpital). Parallèlement, les vols à l’arrachée, les cambriolages, les actes de vandalisme se sont multipliés.
Mais au ministère de l’Intérieur on s’est surtout ému de l’augmentation des « actes antimusulmans », soit des slogans et défilés de citoyens exaspérés. Le saccage de dizaines d’églises, durant l’année 2015, n’est guère mentionné par nos brillants ministres, mais le saccage d’une « salle de prières-salle de sports » (eh oui , dans certaine religion, il arrive qu’on mêle les genres : après tout quand on prône le Djihad, il est bon d’entraîner les ouailles aux sports de combat) est condamné avec une virulence proportionnelle aux espérances de soutien financier en provenance de la péninsule arabique (où l’on commence à entrer en récession du fait de la persistance des faibles prix du pétrole).
Loubet, par ailleurs financièrement honnête, avait gagné la reconnaissance de ses confrères politiciens corrompus en protégeant, par le secret de l’instruction les « Chéquards du Panama ». Notre bon Président semble n’avoir pas trop sévi envers les repris de justice de son Parti. Ces messieurs de la Ve ressemblent de plus en plus à ceux de la IIIe. C’est inquiétant, car ce troisième avatar avait fini dans l’abjection, par la plus écrasante défaite de notre histoire et l’invasion du territoire national.
12:52 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |