dimanche, 27 novembre 2016
Samedi à Strasbourg : le GUD recevait Georges Feltin-Tracol
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LA MORT DE L’INFIDELE CASTRO
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
« Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, il est mort le Fidel…. ». Air bien connu qui va réunir les pleureuses habituelles parant le disparu de toutes les vertus humaines et célestes, pour peu qu’un hiérarque Catholique pas trop regardant soit de la « fête »…. Pourtant Fidel Castro, l’un des derniers dinosaures de la galaxie communiste, n’était pas un enfant de chœur. Les dizaines de milers de boat people et d’internés politiques, sans oublier les fusillés « pour l’exemple », pourraient en témoigner. C’est à Miami, dans les milieux anticastristes, que la nouvelle de la mort du lider maximo a déchainé des cris de joie, mais comment pourrait-on s’en étonner ?
Un Staline de poche aux Caraïbes
Issu d’une famille relativement aisée d’origine galicienne – ce qui explique, paradoxalement l’excellence de ses relations avec l’Espagne franquiste ! – (1), ce bouillant avocat se lança en politique. Son coup d’essai, son coup de maitre, fut l’attaque le 26 juillet 1953 de la caserne Moncada à Santiago de Cuba où l’on peut encore voir sur les murs, les traces des échanges de tirs entre les jeunes gens de l’équipée fidéliste et les 1000 soldats du régiment numéro 1 de la Guardia rural commandée par le colonel Caviano. Si Fidel fut épargné par la clémence du tribunal – influence en coulisses de la caste bourgeoise à laquelle appartenait son père ? - 71 de ses compagnons y laissèrent leur peau, directement dans les combats ou fusillés après. Pour une dictature, celle de Batista - médiocre et traditionnel caudillo latino-américain s’enrichissant des pots de vins versés par les gangsters qui avaient fait main basse sur tous les trafics à La Havane – n’en était pas moins indulgente pour qui savait lui graisser la patte. On retrouve Fidel libre trois ans plus tard, après un court exil mexicain, à bord du yacht le Granma, qui débarqua clandestinement un noyau de guérilléros dans la difficile Sierra Maestra au Sud-Est de l’ile. C’est dans ces montagnes qu’il implantera le 26 juillet 1956 son maquis, harcelant l’armée gouvernementale forte à l’époque de 23 000 soldats.
La légende prend son envol
C’est donc là que naitront la légende et le mythe du castrisme. D’abord simple révolution patriotique et réformiste, ayant la sympathie des Américains qui, une fois de plus se sont trompés sur l’un de leurs poulains, Fidel va se parer de l’image d’une sorte de Robin des Bois, confisquant aux riches pour redistribuer aux pauvres. Le spectaculaire enlèvement du coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio comme la non moins ahurissante attaque du palais présidentiel, une énorme « pâtisserie » architecturale bâtie en plein cœur de la capitale, tresseront l’auréole d’un héros de pacotille qui n’était qu’un Tartuffe exotique. Bien vite, les maladresses et les exactions du régime de Batista pousseront les soutiens de ce dernier à fuir le pays ou à se rallier aux troupes du Movimiento del 26 de julio . Et, pour les soldats les plus compromis dans la répression, à déserter. Che Guevara, un médecin argentin d’obédience marxiste, compagnon de la première heure des frères Castro, organisera une féroce épuration, se vantant même aux Nations Unies, colt aux côtés, de faire fusiller massivement à la forteresse de La Cabana dominant le port de la capitale, tous ceux qui, de près ou de loin, étaient compromis avec le régime du général Fulgencio Batista. Ce dernier avait précipitamment pris la fuite par avion dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1959, emportant dans ses bagages le fruit de toutes ses rapines. Il tombera sur plus cupide que lui dans son exil « doré » et provisoire de Ciudad-Trujillo, en République Dominicaine. Un caudillo s’exilait, une nouvelle autocratie s’installait à sa place, avec le visage cette fois, d’un communisme tropical. Après l’exaltation des moments révolutionnaires, c’était déjà l’heure des « lendemains qui déchantent : parti unique, comités de quartiers, les tristement fameux « CDR » encadrant les habitants et notant leurs moindres faits et gestes, une double monnaie – le Péso pour le citoyen de base et le dollar pour l’étranger – tickets de rationnement pour rayons vides et la… « guagua » pour les transports urbains, autobus bien souvent hippomobile faute de carburant. Et la moindre contestation conduisait immanquablement aux camps de détention de l’ile des Pins. Libérés de Batista et de sa police secrète, la SIM, on pouvait se poser la question, était-ce bien ce régime politique broyant l’individu, que souhaitaient du fond de leur cœur les Cubains ? Beaucoup, au risque de se noyer, préférèrent s’embarquer sur de frêles esquifs pour rejoindre des cieux plus cléments, ceux de la Floride où ils constituent une importante et influente communauté. Après l’échec programmé du débarquement de la Baie des cochons en 1961, où les anticastristes furent lâchés par l’administration Kennedy et abandonnés à la répression de la nouvelle armée révolutionnaire cubaine, après la crise des fusées qui éclata en 1962 entre les USA et l’URSS , la Révolution cubaine montrait au monde son vrai visage, celui d’une implacable dictature marxiste. L’ile devenait un actif pôle révolutionnaire et un relai pour tous les amateurs de guérillas du continent latino-américain, toutes plus exotiques et romantiques les unes que les autres. Che Guevara lui-même ira se perdre en Afrique centrale, avant de mourir en Bolivie. Un certain Régis Debray engagé à ses côtés, fils d’une influente élue du Centre National des indépendants à Paris, n’obtiendra la grâce du Président Barrientos que suite à l’intervention du Président De Gaulle. C’est ainsi que notre « brillant » intellectuel échappa aux balles des rangers boliviens et que la République des lettres ne s’en porte que mieux…. L’Union Soviétique, dont dépendait entièrement Cuba, notamment pour ses approvisionnements en pétrole et pour ses exportations de sucre, ainsi que pour couvrir ses tentatives de déstabilisation de ses voisins, exigea de son protégé un engagement massif en Angola. Dans ce pays, ses partisans du MPLA étaient en grand danger face aux rebelles de l’UNITA et du FNLA soutenus eux, par l’Occident et l’Afrique du Sud. C’est ainsi que Cuba envoya des contingents de soldats, surtout des Noirs, pour la plus grande angoisse des mères de familles.
La gloire posthume pour le « Che », la gloire temporelle pour Fidel
Le Che une fois mort, il ne pouvait plus faire de l’ombre au commandante, au leader suprême, tout à la fois chef du gouvernement, de l’Etat et du parti. C’est sans doute pourquoi les portraits du Che sont bien plus nombreux et bien plus grands que ceux de Castro lui-même : un rival mort n’est plus un danger. Camilo Cienfuegos, compagnon de lutte des heures héroïques de la Sierra Maestra, populaire commandant de la colonne insurgée n°2 « Antonio Macéo », s’emparant le 2 janvier 1959 du puissant Campo Columbia de l’armée Batistaine, disparut mystérieusement en avion le 28 octobre 1959. Son crime ? Avoir pris la défense d’un autre fidèle de l’infidèle… Fidel, le commandant Hubert Matos, embastillé pour crime de lèse-majesté. La plus injuste des ingratitudes, la plus cruelle aussi, fut le procès en « sorcellerie » organisé contre le prestigieux chef du corps expéditionnaire cubain en Angola, le général Arnaldo Ochoa, mêlé à une étrange affaire de trafic de drogue. Quand on veut noyer son chien, c’est bien connu, on dit qu’il a la rage. Ochoa et plusieurs autres officiers, des proches, furent condamnés à mort le 4 juillet 1989. Une semaine après, ils étaient passés par les armes ! Comble de l’ignominie de cette famille Castro décidément bien peu recommandable, l’épouse de Raul, frère et successeurs de Fidel, amie déclarée et reconnue du couple Ochoa, lâcha cette terrible phrase, « que la sentence soit confirmée et exécutée ! » (2). Après quelques succès au Chili avec Allende, au Nicaragua avec le FSLN Sandiniste de la famille Ortega - toujours au pouvoir !- les réussites électorales de la gauche au Salvador, en Bolivie avec « l’indianiste » Moralès , au Brésil – mais avec la chute de la maison Lula, c’est fini - ou en Uruguay, sa plus grande victoire fut sans conteste l’accession au pouvoir à Caracas du colonel de parachutistes Hugo Chavez et sa révolution « Bolivarienne ». (Si « El Libertador » Simon Bolivar revenait, il renierait de suite cette révolution de « bolchéviques en culottes courtes »!). Hélas pour Castro, le cancer comme la faillite économique vénézuélienne eurent raison de cette mascarade politique. Même si le Président Nicolas Maduro du Parti socialiste bolivarien se cramponne encore illégitimement au pouvoir c’en est fini, à terme, de cette chimérique révolution « historico-socialiste ». La mort de Fidel Castro, malgré les honneurs qui l’enseveliront bien plus que la terre cubaine, met un terme à la carrière de celui qui n’aura été qu’un mauvais génie pour son peuple. (Même si, reconnaissons-le, les domaines de la santé et de l’enseignement ont fait d’énormes progrès par rapport au régime précédent. Mais à quel prix !).Raul Castro est désormais seul, tout seul à la barre, avec les apparatchiks du parti communiste cubain. Avec ses 85 ans, Il n’est pas non plus un perdreau de l’année. Les quinquagénaires de l’appareil attendent, l’arme au pied. La levée de l’embargo qui donnerait de l’air à l’économie cubaine, sera-t-elle activée ? Manque de chances pour le régime, le pétrole vénézuélien va se faire rare ou trop cher, Poutine n’a peut-être plus les moyens ou l’envie de financer à bout de bras « l’ile-crocodile » des Caraïbes, et l’imprévisible milliardaire Donald Trump va s’installer la Maison Blanche. Il ne faudrait pas que notre jeunesse, influencée par un enseignement gauchiste et une presse de même acabit, garde de Fidel Castro l’image d’un libérateur, alors qu’il ne fut qu’un satrape jouisseur et sanguinaire. J’invite tous ceux qui en ont les moyens à aller voir sur place, en ne restant pas uniquement cantonnés dans les « HLM » des Tours opérateurs, pour la « bronzette »
1 - Le général Franco était d’origine galicienne.
2 - « La vie cachée de Fidel Castro » de J-C Sanchez (Michel Lafon, 2014)
21:35 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 26 novembre 2016
Demain, dimanche 27 novembre : 40e anniversaire de la Librairie Duquesne diffusion à la Mutualité
15:25 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La mort de Fidel-Castro
Patrick Gofman
Hospitalisé fin juillet 2006, Fidel Castro, 81 ans, a passé la main le 19 février 2008 à son frère Raul Castro, 75 ans dont 50 comme ministre de la Défense. Une brochure publiée par Fidel en 1953 s'intitulait "La Historia me absolvera". L'Histoire l'absoudra-t-elle ?
"Autopsie du castrisme", de Léo Sauvage, est paru dès 1962 chez Flammarion. Mais personne n'y fit attention. C'était tellement plus amusant d'écouter Jean-Paul Sartre et René Dumont. Et ils gueulaient tellement plus fort ! Retour de Cuba, en 1960, le "grand philosophe" s'extasiait sur le génie de Castro, qui ne craignait pas de « parler aux représentants des syndicats ouvriers, à La Havane, et demander qu'ils sacrifiassent une partie de leur salaire pour les premiers investissements qui donneraient le départ à l'industrialisation. » Ces ouvriers auxquels dans le maquis il avait promis, au contraire, de substantielles augmentations…
Pas plus tard que le 25 juillet 1960, à Santiago de Cuba, un barbudo déçu expliquait ainsi à Sauvage : « Notre rêve à nous tous était une république libertaire d'où toute oppression serait bannie à jamais et que guideraient les principes de José Marti (1). Ce que nous avons eu à la place, c'est un État totalitaire jouissant de moins de libertés que la Pologne… »
Pour ce maquisard en retraite, Castro avait trahi la révolution cubaine, et il en blâmait aussi « les flatteurs, les lâches, les imbéciles et les Jean-Paul Sartre. Sans eux, il n'y aurait pas eu de traître, parce qu'il n'y aurait pas eu de fou, ou parce que le fou n'aurait pas été à même de trahir. Et notre révolution n'aurait pas sombré dans un cloaque. »
En mars 1960, en escale à New York, après Cuba, Sartre, auteur soit dit en passant des "Chemins de la liberté", déclarait à Sauvage : « …je suis partisan de la suppression de journaux [cubains indépendants] tels que le "Diario de la Marina". Il s'agit là d'organes aux tendances périmées et dont les attaques font perdre du temps au gouvernement révolutionnaire. Les libertés bourgeoises doivent être sacrifiées aux intérêts de la révolution, et seules peuvent être tolérées des critiques constructives, conformes à la volonté du peuple. »
L'été suivant, Juan Arcocha, interprète de Castro (et Sartre), engueulait le même Sauvage pour avoir évoqué de prétendues menaces contre la liberté de la presse à Cuba… Cinq ans plus tard, cet Arcocha est en exil à Paris ; il appelle Sartre au secours des intellectuels cubains. Le philosophe se déclare inapte à convaincre Fidel et Beauvoir préfère « garder vivant le souvenir de la lune de miel de la révolution » ! Arcocha confesse : « J'en conclus que ces deux monuments intellectuels que j'avais placés sur un piédestal n'étaient que des touristes éclairés. Je brûlai donc mes idoles et ne les revis plus. » (2).
René Dumont, candidat écolo à la présidentielle de 1974, et conseiller agronomique (peu écouté) de Castro, écrivait quant à lui dans "L'Express" (22 septembre 1960) : « On peut dire dès maintenant que la révolution cubaine est en train de rattraper, sur le plan économique, le niveau très élevé qu'elle avait déjà atteint sur le plan politique. » Mais dès 1963, il publie un violent réquisitoire contre le castrisme, "Cuba est-il socialiste ?" Que s'est-il passé ? Un familier de Castro à l'époque m'affirme que Dumont se vengeait de la frayeur mortelle que Fidel lui avait causée en lui reprochant avec une extrême violence ses conciliabules avec un agronome cubain, ancien ministre de l'Agriculture et opposé à la collectivisation.
Un fameux agronome lui-même, le Lider Maximo, alias le Dealer Maximo (3) ! Cuba l'avait attendu pendant des siècles, pour briser enfin sa monoculture sucrière. Fidel mobilise femmes et enfants pour coudre une « ceinture de café » autour de La Havane. Chaque récolte est plus désastreuse que la précédente, et il met quatre ans pour découvrir que les plaines calcaires empoisonnent le caféier ! Qui aurait osé le lui dire à temps ?
Personne non plus n'osa lui rappeler que les communistes cubains avaient donné des ministres à Batista (fantoche US), désapprouvé l'insurrection castriste, été chassés par les ouvriers de la direction de leurs syndicats… puisqu'il avait décidé de les imposer dans tous les rouages du pouvoir.
Le quotidien "Présent" a accusé le Council on Foreign Relations (think tank du State Department, les Affaires étrangères US) d'avoir "fabriqué" Castro. Mais que dire alors de la CIA et de son débarquement de 1 400 nostalgiques de Batista, dans les marais de la baie des Cochons ? En évinçant la résistance démocratique cubaine (majoritaire dans l'île comme en exil), l'Agence offrait à Fidel un triomphe militaire sans péril mais pas sans gloire sur le géant américain (Kennedy dut en endosser la responsabilité), et redorait, pour longtemps, son blason de "héros du peuple cubain". Que dire aussi de l'occupation militaire US de Cuba (1898-1934), de la mainmise coloniale et mafieuse sur son économie ? Et que dire, enfin, du blocus seulement levé par Obama ?
Aujourd'hui, « dans l'île trompeuse, le temps s'est arrêté. Les touristes adorent : les vieilles Cadillac, les palais décrépis, les slogans de leur jeunesse en grandes lettres noires sur fond de poing levé s'affichent çà et là au détour d'un carrefour, d'une avenue… Les Cubains, eux, triment, inventent le quotidien pour ne pas sombrer dans la désespérance », écrit un couple de correspondants de presse (1996-99) aujourd'hui indésirable à Cuba (4).
Après un demi-siècle de puissante réflexion, la gauche découvre que le castrisme serait quelque peu totalitaire, et elle le lâche. Quand soixante-quinze dissidents collectionnent 1 453 années de prison, en mars 2003, Human Rights Watch, Amnesty International, Reporters sans frontières et compagnie ripostent par un cruel "Livre noir".
Il ne reste guère à Fidel que le soutien de la Veuve Rose, Danielle Mitterrand. Pour elle, il « n'a rien d'un dictateur », c'est même un « démocrate convaincu » qui, affirmait-elle en 1996, a réalisé « le summum de ce que le socialisme pouvait faire » !
Bien vu, mémère : en 1959, Cuba était le 3e pays d'Amérique latine en richesse. À présent, on y manque de tout (sauf de flics), et même de… sel et de poisson, le comble dans une île. Le dollar, la drogue, le crime organisé, la prostitution y sont de retour : Cuba n'est plus "le bordel des USA", elle est devenue celui de l'Europe et de l'Amérique du Sud. Sa première source de devises ? Les envois en dollars, à leurs familles, des exilés, officiellement remerciés du sobriquet de "vers de terre" (gusanos) ! Le tourisme est loin derrière (chaque dollar gagné coûte 75 cents d'investissement), contrairement à ce que raconte au "Monde 2" un inepte hagiographe du tyran, Volker Skierka.
Quel avenir attend la belle Caraïbe ? En principe la présidence du poivrot Raul Castro. Mais en 1991 Martin Cruz Smith lui donnait « trois mois, maxi », dans le "Financial Times" : « Une fois que Fidel ne sera plus là, Raul aura l'air d'un poulet qui attend d'être plumé » (par ses chers amis de l'armée).
"Le Monde" ne pouvait manquer de recueillir pieusement l'oracle stupide du compañero M. C. Morua, nègre socialaud, et drôle d'opposant qui geignait hier que « les Noirs pourraient être les grands perdants d'un changement » et prédit maintenant le passé avec aplomb : « Raul pourrait impulser des réformes économiques étroitement contrôlées par le pouvoir politique, à la chinoise. » C'est ce qu'il fait (tourisme de masse, dollarisation, économie mixte, etc.) depuis quinze ans. Merci pour le tuyau, Blackie.
Dans leur excellent livre (4) de l'an 2000, Cumerlato et Rousseau ont moins de sotte arrogance et proposent déjà six scénarios possibles : « Une transition menée par Castro (le scénario chilien) – La révolution de palais (le scénario tunisien) – Le chaos (le scénario haïtien) – Le scénario constitutionnel – Le pacte de transition (le scénario espagnol) – Le scénario politico-militaire. » Faites votre choix…
1.- José Marti (1853-1895), franc-mac, journaliste, poète, chef de la guerre d'indépendance contre l'Espagne. Le régime castriste s'en réclame, comme ses opposants.
2.- "La Havane 1952-1961", collectif, éd. Autrement, 1994.
3.- Le Guide suprême, "Lider Maximo", de la révolution cubaine a récolté le sobriquet de "Dealer Maximo" après l'affaire de drogue pour laquelle le général Ochoa et trois autres officiers furent exécutés avec une hâte suspecte…
4.- "L'Île du Dr Castro", Stock.
Lire L'échos parisien cliquez ici
12:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
12:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Eric Zemmour analyse Ali Juppé
11:58 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Notre ami Charles-Henri d'Elloy vient de publier un nouveau recueil de ses chroniques "L'esprit d'Elloy"
Vient de paraître : le livre « L’esprit d’Elloy » aux éditions Gdefroy de Bouillon.
Charles-Henri d'ELLOY est de retour avec ses chroniques radioactives. Ni pédant, ni bégueule, avec une apparente légèreté, il fait mouche mais pas toujours là où on l'attend. Hostile au bonheur obligatoire ; ses passions, son horreur de la tiédeur et des procureurs amateurs, en font un auteur truculent qui bouscule les codes et les convenances. Dans le sarcasme ou l’adulation, il est singulier et a le mot juste. Réfractaire à toute chasse en meute, cultivant le paradoxe, sachant déplaire aux prétentieux et recherchant l'élégance dans la diatribe comme dans l'éloge, c'est tout l'esprit d'Elloy !
L'esprit d'Elloy, Charles-Henri d'Elloy, aux éditions Godefroy de Bouillon, 19 €. En vente dans les bonnes librairies.
11:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 25 novembre 2016
Une nouvelle claque en perspective pour les adeptes de la pensée unique :
23:00 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pour dissiper les malentendus :
22:57 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Alors Fillon ou Juppé ?
Le billet de Patrick Parment
Leur programme ? La question est de savoir lequel des deux aura les « cojones » de le mettra vraiment en œuvre. Fillon n’a pas tort quand il avance que Juppé n’entend pas faire bouger radicalement le système. Juppé, à l’image de Chirac, n’est pas un homme de droite – sait-il seulement ce que cela veut dire ? On n’a jamais entendu Juppé parler de la France comme patrie charnelle. D’ailleurs Juppé évoque peu la France. En qualité de ministre des affaires étrangères, on se souvient surtout qu’il était passé sous les fourches caudines d’un certain Bernard-Henri Lévy, va-t-en guerre contre Kadhafi. La suite, on la connaît. Désastreuse. Sur Vladimir Poutine, Fillon est nettement plus réaliste qu’un Juppé qui nous a fait comprendre qu’il resterait sous le chapeau américain. Ah, oui, tiens, c’est Donald Trump ! Ca va compliquer les choses. Le logiciel Juppé va s’affoler.
On le voit bien, Juppé appartient à cette catégorie d’homme politique qui a décidé de confisquer la démocratie à l’unique usage d’une caste de droit de lhommistes qui participent de cette délétère idéologie ambiante, dangereusement irréaliste. Pourquoi ? Parce que Juppé n’a aucune conviction à l’image de son maître Chirac et qu’il se contente d’humer l’air du temps médiatique.
Si Fillon n’est pas la panacée, sur des thèmes comme l’immigration, l’éducation nationale et les affaires étrangères, il a l’avantage d’être le plus réaliste. Mais la Révolution est remise à plus tard.
14:16 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Thème de l'émission "Synthèse" d'hier soir sur Radio Libertés : Budapest 1956
Acheter les deux volumes cliquez ici
Plus d'informations cliquez là
Vous pourrez écouter (ou ré-écouter) cette émission
dès ce soir sur le site Synthèse nationale.
10:27 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Fillon et Juppé : cravate rouge et rouge cravate
09:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La collection complète de l'Aristoloche
Depuis janvier 2015, la formule unique de L’Aristoloche, journal instructif et satirique paraissant quand il veut, a fait ses preuves : un seul feuillet, un seul article, un seul sujet, une seule image, un seul auteur. Mais déjà de nombreux numéros !
En lisant L’Aristoloche, vous êtes devenu…
Plus intelligent, en comprenant les vrais principes qui régissent le monde d’aujourd’hui,
Plus cultivé, en apprenant ce que personne d’autre ne sait et, surtout, ce qui ne sert à rien,
Plus amusant, en disposant à tout moment d’un sujet de conversation original.
Mais à quoi bon être intelligent, cultivé et amusant, si votre entourage l’ignore ? Désormais, en exhibant le recueil de L’Aristoloche sur la table de votre salon, vous forcerez le respect de votre conjoint, de vos amis et de vos voisins. En le laissant traîner négligemment sur votre bureau, vous attirerez l’attention de vos collègues et de votre patron.
Car lire L’Aristoloche, c’est appartenir…
A l’élite sociale de ceux qui ont du temps à perdre,
A l’élite intellectuelle de ceux qui sont capables de lire deux pages de suite,
Enfin à l’élite financière de ceux qui peuvent s’offrir ce produit de luxe.
Alors, pourquoi attendre ? Commandez vite le recueil des vingt-quatre premiers numéros de L’Aristoloche.
Pour recevoir ce superbe album en couleurs
Envoyez un chèque de 19 € (port compris) à M. Pierre de Laubier, 3, rue Léon Delhomme, 75015 Paris.
En savoir plus cliquez ici
09:37 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier) | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Péronne (80) : la manif contre l'implantation des clandestins est autorisée
Le rassemblement anti-migrants organisé conjointement par le Parti de la France et le SIEL aura bien lieu samedi à 11h à Péronne devant la sous-préfecture (25, avenue Charles Boulanger). Les autorités compétentes ont fait le choix de laisser s'exprimer la légitime colère populaire face à l'invasion de nos campagnes par des immigrés clandestins. Les forces de gendarmerie assureront la tranquillité de cette manifestation.
Les patriotes attachés à la France française des terroirs et des clochers sont invités à se mobiliser en nombre pour dire « Non » à la submersion migratoire organisée par nos gouvernants.
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01:33 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Lyon : tous les vendredis, distributions de nourriture organisées par le GUD
01:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 24 novembre 2016
À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JEUDI 24 NOVEMBRE, "SYNTHÈSE" LA NOUVELLE ÉMISSION HÉBDOMADAIRE DE RADIO LIBERTÉS
Ecouter Radio Libertés cliquez ici
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Rediffusions vendredi matin et vendredi après-midi
02:37 Publié dans Radio Libertés Synthèse, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Avec "L'Enfant de la nuit", Pardès continue son travail de réédition des romans de Robert Brasillach
« L'Enfant de la nuit (1934) est le deuxième roman de Robert Brasillach, paru deux ans après Le Voleur d étincelles. Loin de l'optimisme méditerranéen de celui-ci, L'Enfant de la nuit dresse le tableau plutôt sombre d un quartier de Paris ainsi que de ses habitants. Le passage de 1933 à 1934 n'est pas ressenti en France comme une période faste : janvier 1933, Adolf Hitler est devenu chancelier de l'Allemagne nationale-socialiste ; la même année, l'affaire Violette Nozière défraye la chronique judiciaire et criminelle, avec son histoire de stupre et de jeunesse dévoyée. Brasillach a suivi les péripéties du procès, comme journaliste. Des aspects de la personnalité de cette parricide libertine se retrouvent d ailleurs, sous une forme atténuée, chez son héroïne, la petite Anne. En 1933, toujours, les soeurs Papin ont assassiné et affreusement mutilé leur patronne et sa fille. Enfin, les émeutes de février 1934 viennent apposer leur sceau sur cette nouvelle ère, quand la désorientation sociale s associe à une forte inquiétude politique. Tout ceci, dans un monde où la situation des femmes est de plus en plus remise en question, surtout depuis la Grande Guerre. Au hasard d une séance de cartomancie, le narrateur, Robert B., ensemblier, rencontre la petite Anne, abandonnée par ses parents, figure centrale du roman. Quelques amis, plus ou moins engageants et bienveillants, se réunissent dans le but de soustraire Anne à la mauvaise influence d un voyou qu elle aime et, ainsi, cherchent à infléchir son destin, potentiellement tragique. Repêchée dans la Seine, après une tentative de suicide, Anne mènera une existence plus stable et plus heureuse. Peut-être. Brasillach se révèle ici le poète des petites gens de Paris, agglomération de “villages” urbains. Chantre de la jeunesse éphémère, le romancier peint avec une réelle tendresse la vie des Parisiens et surtout celle d'Anne, qui a le diable au corps. »
L'enfant de la nuit, Robert Brasillach, Editions Pardès, préface de Peter Tame, 206 pages, 16 €.
02:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 23 novembre 2016
Jacques Sapir interrogé sur l'actualité par Franck Abed
Jacques Sapir, économiste, opposant au mondialisme
12:31 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 22 novembre 2016
DÈS MAINTENANT, RETENEZ LA DATE DU SAMEDI 28 JANVIER 2017...
19:42 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dimanche 11 décembre : Anne Brassié vous invite "à lire sous les sapins"
18:56 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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RAPPEL Mercredi 23 novembre : Gabriele Adinolfi à Paris
Le livre relatant les 20 ans de cavale de Gabriele Adinolfi
édité par Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là
Le commander en ligne cliquez ici
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Martial Bild : « Avec TV Libertés, je veux remplacer BFMTV ! »
C'était dimanche dernier à la journée de l'AGRIF
11:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 21 novembre 2016
2017 : l’année de l’erreur de perspective ?
Bernard Plouvier
C’est entendu : les prophéties ne se réalisent jamais. Du moins celles des experts, car les réflexions inspirées par le pur bon sens se révèlent rares fausses.
Il semble que la votation primaire de la Droite molle-Centre marécageux, qui a tourné au plébiscite, soit corrélée à une orientation purement économique du débat politique pour les deux élections de 2017… et cela représente une grave erreur de perspective.
Le refus de l’économie globale, la fin de l’épidémie de délocalisations d’entreprises, la sortie française de l’euro et le retour à une saine politique de défense des intérêts de la Nation, dans le cadre d’échanges valeur contre valeur, ne se feront pas tant que le monstre hyper-libéral restera tout-puissant. C’est une évidence.
Certes, penseurs et politologues annoncent, une décennie après, l’autre la « fin » (variante : la « mort ») du capitalisme multinational, mais le pseudo-moribond reste extraordinairement valide et même puissant, ne serait-ce qu’en créant ses monnaies à volonté, grâce à la complicité de politiciens qui jouent aux apprentis-sorciers de l’extension continue des Dettes d’État, selon la recette rooseveltienne bien connue.
Le monstre ne commencera son agonie que le jour où l’on amortira les Dettes en sacrifiant l’épargne populaire. On peut imaginer que les Nations spoliées s’insurgent… sauf si une guerre civile ou internationale les a émasculées au préalable (comme ce fut le cas de la France du Directoire, convalescente des massacres de la Terreur et du génocide vendéen, ou du Reich de Weimar, à l’issue d’une guerre cataclysmique).
L’économie politique risque d’occuper la première place du débat électoral, avant les deux tours de la présidentielle où, selon une forte probabilité, Marine Le Pen sera gagnante au 1er et perdra face à François Fillon au second, par réédition du réflexe de crétinisme national de 2002.
Les Français se seront trompés de perspective. Ce n’est pas l’économie – en dépit de la désertification industrielle française et du chômage de masse – qui devrait être la question cruciale, mais celle de l’immigration mahométane.
Dès le XIVe siècle, l’Europe fut débarrassée du césaro-papisme, soit de l’insane prétention des papes à diriger les affaires temporelles autant que les spirituelles. Au XVIIe siècle, le cardinal Robert Bellarmin reconnaissait que les souverains étaient seuls maîtres du jeu politique (cela incluait le roi ET son peuple) et que les pontifes n’avaient qu’un rôle de garde-fou pour les questions de morale publique.
L’islam est la plus totalitaire des religions actuelles, car cette foi en est restée au plus Haut-Moyen Âge dans sa conception de la vie publique : la foi l’emporte sur l’organisation de l’État. Plus exactement, en vertu du slogan : « Pas de contrainte pour la foi », lorsque la majorité d’un peuple est musulmane et que le pouvoir politique est faible, les ulémas, mollahs, imams etc. dictent leur interprétation de la Charî’a (si malléable) aux politiciens qui ne sont plus que des pantins.
Obama, le crypto-islamiste, a réussi ce tour de force de renverser les dictateurs laïcs un peu partout en zone sunnite, les chiites l’ayant fait en 1979 en Iran. De leur côté, les multinationales du Gaz et du pétrole ont beaucoup encouragé l’implantation de régimes à forte tonalité islamique en pays touraniens, où l’on flatte le racisme local et l’espérance d’instauration d’un Empire touranien, étendu de la Turquie au Turkestan chinois.
L’Europe (hors la Russie) compte une soixantaine de millions de musulmans, dont le sixième en France. Nombre de musulmans émigrés d’Afrique, du Proche- et du Moyen-Orient se comparent aux compagnons du prophète qui durent émigrer de La Mecque – où l’on ne voulait plus de leur agitation sectaire – pour Médine. Pour eux, l’émigration est le prélude d’une conquête.
Plutôt que de pérorer sur la fin du capitalisme, alors que l’on y reste solidement accroché par le seul fait de continuer à jouer la comédie au Parlement de Strasbourg et de se plier aux ukases des pantins du gouvernement de Bruxelles, manipulés par les financiers et les négociants cosmopolites, il serait bon de placer en première place des soucis majeurs le péril islamique et, tout naturellement, de soulever la question du retour en masse des immigrés-réfugiés-envahisseurs dans leurs continents d’origine.
La Ve République agonisante protège et favorise - par de folles dépenses et le principe illégal de la discrimination positive – une minorité qui, lorsqu’elle sera devenue majorité, imposera le totalitarisme mahométan. L’équation : islam = État risque fort de se transformer de façon bien plus dramatique en devenant : la religion est supérieure à l’État.
C’est la question fondamentale à envisager. L’intendance suivra, comme disait De Gaulle.
14:54 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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PRIMAIRE DE LA DROITE : LE CANDIDAT DU SYSTÈME LOIN DERRIÈRE FILLON
Un communiqué de Carl Lang, Président du Parti de la France :
En choisissant massivement François Fillon lors du premier tour de la Primaire, les électeurs de droite ont d’abord sanctionné le candidat favori du système politico-médiatique, Alain Juppé présenté depuis des mois par tous les instituts de sondage et les politologues comme le vainqueur annoncé.
Il reste à confirmer au deuxième tour le rejet d’Alain Juppé qui serait le pire des candidats de la droite et du centre pour la France française.
Si certaines positions-en particulier dans le domaine des relations internationales- de François Fillon peuvent sembler aller dans le bon sens, le Parti de la France rappelle que, par son parcours, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy reste cependant un homme de l'établissement politique co-responsable de la situation dramatique dans laquelle se trouve notre Pays.
Le relèvement de la France ne peut venir que de la mise en place d'un État national fort, de la défense de notre identité française et de nos valeurs européennes de civilisation ainsi que du refus de la colonisation migratoire et de l’islamisation de la France.
Pour mener cette bataille politique de résistance nationale, Le Parti de la France sera au rendez-vous des élections législatives de 2017.
08:50 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 14 janvier 2017 : marche de Ste Geneviève à Paris
08:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 10 décembre : village de Noël de Riaumont (62)
08:34 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 20 novembre 2016
Sur la longue durée, Donald Trump n’est pas une surprise*
Georges Feltin-Tracol
Contrairement aux idées reçues, finance et politique forment un excellent duo. Aux temps de la Rome antique, les patriciens de la République se dédiaient aux affaires publiques tandis que leurs esclaves les plus dévoués en hommes de paille avisés faisaient du négoce. Au Moyen Âge et à la Renaissance, les cités italiennes ou de la Ligue Hanséatique dans le Saint-Empire romain germanique étaient le théâtre de vives confrontation entre de vieilles lignées terriennes de l’aristocratie et les jeunes bourgeoisies enrichies par le commerce et la banque (les Médicis à Florence).
Si l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis est une grande surprise pour le XXIe siècle, sa réussite repose sur quelques précédents. Il y a 25 ans, le milliardaire texan indépendant Ross Perot que Trump soutint un moment, recueillait 18,9 % des suffrages, empêchait la réélection de George Bush père et favorisait indirectement l’élection de Bill Clinton. Quatre ans plus tard, toujours candidat sur des thèmes protectionnistes et hostiles au libre-échange, Perot n’obtenait que 8,4 %, dépassé par un Clinton, grand séducteur d’électeurs, véritables Monica Lewinski politiques.
Sur cette terre par excellence du progressisme, de la modernité et de l’individualisme que sont les États-Unis, Donald Trump représente aux yeux de ses compatriotes le « rêve américain », le self made man, dur au travail, qui s’est bâti une vie prospère grâce à l’alchimie délicate d’une farouche volonté, d’un toupet extraordinaire et d’une chance inouïe. Longtemps, des généraux victorieux, George Washington (1789 – 1797), Andrew Jackson (1829 – 1837), vainqueur des Britanniques à La Nouvelle-Orléans en 1815, Zachary Taylor (1849 – 1850), Ulysses Grant (1869 – 1877) qui triompha de la Guerre de Sécession ou Dwight Eisenhower (1953 – 1961), occupèrent le Bureau oval. Aujourd’hui, la guerre ayant pris une tournure économique, c’est au tour des hommes d’affaires, surtout si leur notoriété s’alimente d’articles de presse people et d’une intégration – ancienne et remarquable – au « médiacosme ».
Homme d’argent, Donald Trump est aussi un homme d’images. Avant d’être une vedette de la télé-réalité, il figura dans des épisodes de feuilletons télévisés (Le Prince de Bel-Air, Spin City, Sex and the City, etc.) ou fut cité dans certains films tels Retour vers le futur 2 sous les traits du méchant Biff Tannen ou dans Gremlins 2. La nouvelle génération en tant que Daniel Clamp, voire en jouant son propre rôle truculent (Maman, j’ai encore raté l’avion, Zoolander ou L’Amour sans préavis). S’affranchissant de tous les codes, Donald Trump rejoint le pécore Mister Smith, cet idéaliste novice en politique, à la différence toutefois que le président élu connaît fort bien le marigot politicien. Le 7 novembre dernier, Arte diffusait d’ailleurs en soirée Monsieur Smith au Sénat, la satire féroce des mœurs politiques de Washington réalisée par Frank Capra en 1939. À l’insu de son plein gré, la chaîne franco-allemande annonçait le séisme planétaire du lendemain.
Bonjour chez vous !
* « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 9, diffusée sur Radio-Libertés, le 18 novembre 2016.
18:14 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sortie dominicale en famille en terre d'islam ?
10:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qui parle de races ? Les antiracistes !
10:29 Publié dans Banalisation... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Filip Dewinter a rencontré les dirigeants de l'Aube dorée en Grèce
Belgique (Flandre) et Grèce. Filip Dewinter, Jan Penris, Frank Creyelman et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang (Belgique) se sont rendus en Grèce afin d'y observer la situation en matière migratoire. Ils y ont rencontré le dirigeant de l’Aube dorée Nikolaos Michaloliakos puis se sont rendus, accompagnés de cadres de l’Aube dorée, sur les îles de Chios et Lesbos.
Source Lionel Baland cliquez ici
NATION félicite Filip Dewinter pour son voyage en Grèce
C’est avec une satisfaction non dissimulée que NATION a suivi le voyage de Filip De Winter, député Vlaams Belang, auprès de nos camarades d’Aube Dorée en Grèce.
Nous observons que, ces derniers mois, Filip De Winter se rapproche de plus en plus des positions également défendues par NATION, que ce soit au niveau de la situation au Moyen Orient (visite en Syrie) ou en sympathisant ouvertement avec des groupes réputés « très radicaux » comme Aube Dorée.
Ne voulant pas croire qu’il ne s’agit que de « coups médiatiques » sans aucune vraie signification politique, NATION ne peut qu’encourager le retour de Filip De Winter aux fondamentaux du nationalisme. C’est dans cet esprit que nous invitons Filip De Winter à une prochaine réunion/conférence de NATION.
Source Nation cliquez là
10:21 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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