dimanche, 03 avril 2016
Déclin et mort des grandes civilisations
Dr Bernard Plouvier
C’est un truisme que de comparer le déclin de l’Europe occidentale à la chute de l’Empire romain - ce qui est d’ailleurs une fort mauvaise expression, car sa disparition, loin d’être brutale, fut précédée d’une décadence étalée sur trois siècles, entrecoupée de sursauts, hélas peu durables.
On sait depuis les réflexions de Jacob Burckhardt (in Considérations sur l’histoire universelle, de 1868, une œuvre largement rééditée depuis lors) que son apogée précède de peu la chute d’une civilisation.
L’apogée de l’Europe occidentale et centrale fut long, échelonné du XVIIe siècle à 1918. Son déclin, amorcé en 1918, attendit toutefois l’année 1945 pour se révéler pleinement : l’ultra-capitalisme rooseveltien et l’impérialisme marxiste se partagèrent l’Europe, puis ses colonies à mesure de leur soi-disant indépendance. Le camp marxiste se polarisant rapidement entre Moscou et Pékin, le monde subit une tripartition en matière de zones d’influence, jusqu’à l’effondrement du camp marxiste. La domination, peu subtile et source d’aveulissement, des Nord-Américains est contestée, depuis les environs de l’An 2000, par les géants russe et chinois, en pleine renaissance.
Il ne faut pas déployer de trésor d’imagination ni une grande profondeur d’analyse pour comprendre les causes de l’effondrement progressif de la Rome impériale… et ces causes sont exactement les mêmes que celles de notre déclin d’Européens.
Toutes les sociétés antiques furent fondées sur le nationalisme matrimonial et politique. Ce fut le cas à Rome jusqu’à Caius Julius Caesar, qui brisa les tabous en épousant la gréco-égyptienne Cléopâtre VII et surtout en introduisant des Gaulois et des Ibères au Sénat. C’est le fils de Septime-Sévère, le meurtrier débauché Caracalla, qui fit de tous les hommes libres de l’Empire des citoyens romains.
Il est bon de préciser qu’en dépit d’affirmations contraires de pieux chroniqueurs mal renseignés, Saül de Tarse, plus tard saint Paul, ne fut jamais « citoyen romain », mais jouissait du titre de citoyen de la ville de Tarse, ce qui était tout différent. Le seul Juif qui ait jamais obtenu le titre de civis romanus avant l’année 212 fut le traître et renégat Flavius Josèphe, lui-même auteur raciste et menteur, comme chaque lecteur de sa prose peut s’en rendre compte.
Lorsqu’en 212, Caracalla octroie le bénéfice de la prestigieuse appellation et de ses privilèges, ce n’est évidemment pas par l’effet d’une bonté d’âme qui lui fut toujours étrangère, mais pour des raisons fiscales : 10% de la valeur des successions de citoyens romains revenaient automatiquement au Trésor impérial.
En 1976, par leur ignoble décret 76-383 du 29 avril, paru au JO du 2 mai, portant sur le « regroupement familial » des travailleurs immigrés – une décision prise, bien sûr, sans avoir consulté le peuple souverain -, Valéry Giscard et Jacques Chirac ont voulu relancer une consommation intérieure française défaillante pour cause de dénatalité autochtone et de premier choc pétrolier. On retrouve le même souci économique, présenté, bien entendu, comme une mesure humaniste !
Dans les deux cas, les conséquences furent identiques. On introduisit dans l’État des individus issus d’autres races et d’autres cultures que celles des hommes qui avaient créé, façonné, enrichi l’État. La plupart des nouveaux élus se conduisirent en parvenus, prenant les privilèges, sans faire le moindre effort pour s’en montrer dignes… et une grande majorité des intrus de notre époque continuent de le faire.
À l’heure du péril, aux IVe –Ve siècles, les nouveaux promus ne fournirent pas ou très peu de soldat pour défendre l’Empire. De nos jours, deux mille cités de non-droit égaient la France, mais il existe aussi des « quartiers dangereux » en Belgique (ils auraient même tendance à défrayer la chronique en 2016), en Grande-Bretagne (tout le monde se souvient des émeutes raciales qui ont commencé au début des années 1980, sans cesser depuis) et en divers pays scandinaves, tandis que des rejetons de l’immigration musulmane font parler d’eux de curieuse façon : vols, viols et autres agressions physiques, trafic de drogues et d’armes, vandalisme effarant et gratuit, émeutes raciales et, depuis 2014, terrorisme islamiste aveugle.
À l’évidence, il semble fort peu prudent d’admettre des musulmans dans les forces de l’ordre, les armées ou les organismes pénitentiaires des États européens : en d’autres temps, l’on aurait parlé de 5e colonne.
La seconde cause de la décadence romaine antique (et de la nôtre) fut et demeure une extraordinaire flambée de bien-être. Le confort de vie et la sûreté n’ont jamais été plus grands dans l’Empire qu’à son apogée des Ier et IIe siècles ou, chez nous, durant les années 1965-1980, en dépit de quelques remous plus spectaculaires que profonds. En tous temps, l’on a pu constater que les fils de nantis sont rarement prêts à se sacrifier pour protéger le Bien commun, s’ils forment une majorité des politiciens « de gauche » et des manipulateurs d’opinion publique. Trop de bien-être amollit, physiquement et mentalement. Jamais les « bobos » (qui sont de toutes les époques) n’ont été aussi mous et aussi naïvement voués aux slogans humanitaires que de nos jours… ce qui introduit l’item suivant.
La troisième cause de décadence et de chute fut le christianisme. Une religion d’essence féminine, qui prêche l’agapè (l’amour du dieu créateur & père éminent des humains et la pratique de la charité – soit un don total, sans espoir de réciprocité) et le désir d’en finir au plus vite l’existence de cette « vallée de larmes » pour rejoindre le créateur dans son mythique paradis, n’est peut-être pas l’option idéale quand les Barbares sont installés aux frontières - et, de nos jours, ils vivent non seulement au-delà, mais aussi en-deçà des frontières, et même dans la capitale des États ! Ambroise le Milanais le reconnaissait au IVe siècle… à la notable différence des historiens ecclésiastiques actuels qui nient toute responsabilité du christianisme dans l’affaiblissement du recrutement et de la vigueur de l’action militaire.
Encore faut-il signaler qu’aux IVe et Ve siècles, comme par la suite d’ailleurs, les Barbares, s’ils détruisirent l’extraordinaire organisation urbaine des Romains, apportèrent à l’Europe occidentale un capital génétique fort précieux : l’élément nordique de la race européenne. Les populations du Maghreb et du Proche-Orient conservèrent un vernis d’urbanisme romain, mais en revinrent aux rythmes de travail méditerranéens, avant de se soumettre aux « cavaliers d’Allah » : l’Europe actuelle n’a besoin ni des uns ni des autres.
Introduction massive d’allogènes, mollesse physique et morale, humanitarisme déplacé ou anachronique, tels sont les ingrédients de la décomposition puis de la perte des grandes civilisations (de la romaine antique à la chinoise médiévale). N’y aurait-il pas une leçon à méditer, en notre (triste) époque ?
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samedi, 02 avril 2016
7 films à voir ou à revoir sur Pâques 1916 et l'Indépendance de l'Irlande
Virgil Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici
On l'oublie trop souvent ! L'Irlande est peut-être le pays qui aura le plus contribué à la préservation de notre plus longue mémoire. A la suite de l'évangélisation de l'île par Saint Patrick au 5ème siècle, de nombreux moines fixent minutieusement par écrit les traditions orales du Nord de l'Europe dans des monastères qui comptent parmi les centres spirituels les plus effervescents du monde connu, contribuant ainsi à une meilleure connaissance des temps et des civilisations les plus anciens. Les temps troublés prennent place au 16ème siècle lorsque des navires chargés d'Anglais et d'Ecossais protestants déferlent sur la Green Erin et entreprennent sa colonisation. La langue gaélique cède progressivement sa place à l'idiome anglais. Plus qu'une volonté de résistance linguistique, c'est le facteur religieux qui va exacerber les passions. Farouchement catholiques, les Irlandais ne cessent de se révolter contre l'occupant protestant. Insurrections vaines face à la toute puissance de l'ennemi... Aussi, l'Histoire moderne de l'Irlande constitue-t-elle une longue litanie de massacres perpétrés par Oliver Cromwell et ses successeurs au service de Sa Majesté. Les massacres s'accompagnent d'une élimination politique. Composant 85% de la population insulaire, les Irlandais sont bannis du Parlement ; Parlement bientôt supprimé par l'Acte d'Union de 1801 qui intègre pleinement l'île dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne. Un pas supplémentaire est franchi lorsque l'élimination politique se mue en pratique génocidaire. S'il sera exagéré d'indiquer que la Grande Bretagne a "fabriqué" la grande et meurtrière famine qui sévit entre 1846 et 1848 et contraint nombre d'Irlandais à émigrer aux Etats-Unis, il ne le serait point d'affirmer que l'occupant se frottait les mains de voir les Irlandais disparaître ! Malgré tous ces malheurs, jamais le peuple irlandais n'aura abdiqué depuis la bataille de la Boyne en 1690 qui consacre la première défaite des rebelles. L'histoire de la résistance irlandaise est jalonnée de noms de héros : Wolfe Tone, Robert Emmett, Daniel O'Connell... Si chaque rébellion est un échec noyé dans le sang, c'est un coup de bélier supplémentaire qui fissure toujours un peu plus la citadelle assimilationniste britannique. En 1905 est fondé le Sinn Fein qui parvient très rapidement à obtenir des concessions de l'Empire britannique. En 1912, le Home Rule accorde une autonomie accrue à l'île. L'éclatement de la Première Guerre mondiale offre une fantastique opportunité d'attaquer un occupant déjà affaibli par la mobilisation de ses troupes sur le continent et de créer un arrière-front de guérilla. L'insurrection de Dublin, également appelée Pâques Sanglantes, éclate en ce lundi de Pâques, le 24 avril 1916. L'indépendance de l'Irlande est proclamée. Les volontaires républicains sont écrasés après une semaine d'intenses combats le 30 avril. Le socialiste et nationaliste James Connolly est arraché de son lit d'hôpital sur lequel sont pansées ses blessures, assis sur une chaise et fusillé. Exécutés également les autres chefs, Patrick Pearse, Tom Clarke, John MacBride, Sean McDiarmada, Joseph Plunkett et le lord protestant pro-irlandais Roger Casement. Perçue dans la mythologie nationaliste comme une bataille de grande envergure, les événements de Pâques constituent en réalité un affrontement miniature lors duquel 1.250 Irlandais font face à 16.000 soldats de la Couronne. 80 volontaires républicains furent tués, de même que 300 civils ; l'Empire dénombrant quant à lui 169 morts. Dublin, Guernica nationaliste ? Si les rebelles n'auront pas suscité d'embrasement généralisé, au moins l'insurrection aura-t-elle marquée de sa profonde empreinte la mémoire collective irlandaise. Et la rébellion de Pâques 1916 est certainement intéressante pour tout révolutionnaire à cet égard : il s'agit peut-être du meilleur exemple de l'émergence d'un sentiment révolutionnaire au sein d'un peuple. La proclamation de l'indépendance ne suscita guère l'enthousiasme parmi la foule irlandaise qui ne manqua pas de se gausser de voir quelques 800 volontaires de l'Irish Citizen Army et de l'Irish Volunteers Force, habillés en guenilles et armés de fusils qui manqueraient un cerf dans un pub bondé, défiler dans O'Connell street animés de leur volonté de défier le puissant Commonwealth. De la moquerie, le sentiment populaire se mue bientôt en colère lorsque la population dublinoise examine la détermination de ces bougres d'indépendantistes qui vont faire s'abattre sur la ville une féroce répression. En cela, ne s'étaient-ils pas trompés ! Mais c'est bien le courage romantique et sacrificiel de cette élite républicaine qui va faire germer le sentiment révolutionnaire au sein de tout le peuple d'Irlande. L'un des chefs républicains, McDiarmada, peut-il écrire dans sa dernière lettre à sa famille, "Au revoir chers frères et sœurs. Ne pleurez pas sur mon sort. Priez pour mon âme et soyez fiers de ma mort. Je meurs pour que la Nation irlandaise puisse vivre. Dieu vous bénisse, vous protège, et puisse-t-Il avoir pitié de mon âme." Comme toujours, le peuple fut attentiste avant de comprendre que c'est l'Irlande qui avait trop attendue... Mieux soutenue par le peuple, c'est désormais à l'Irish Republican Army de reprendre le flambeau de la révolte. Up the I.R.A. ! Mélange de romantisme révolutionnaire et de celtisme, la lutte de l'Irlande pour son auto-détermination a gagné les cœurs de nombre d'Européens de tous bords. Le cinéma a inévitablement joué un rôle d'adhésion à la lutte républicaine. Nombre de réalisateurs ont, avec le plus grand talent, rendu hommage aux volontaires des unités rebelles. En ce centenaire de l'insurrection de Pâques 1916, vous contribuerez à votre tour à ce salutaire devoir de mémoire en n'oubliant pas...
LA FILLE DE RYAN
Titre original : Ryan's daughter
Film anglais de David Lean (1969)
Kirrary est un petit village de la côte irlandaise la plus occidentale. L'année 1916, Tom Ryan est le tenancier sournois d'un pub dont la fille Rosy épouse Charles Shaughnessy, l'instituteur veuf de quinze ans son ainé. Curieuse union qui prend l'eau dès les premiers jours ; la sensuelle Rosy se désespérant aussitôt de la maladresse conjugale de son époux. Rosy fait bientôt la rencontre du taciturne major britannique Randolph Doryan, débarquant, gravement blessé, des tranchées de la Première Guerre mondiale afin de prendre la tête du commandement d'une garnison. La subite passion qui unit les deux êtres fait scandale dans la communauté villageoise après que le secret de leur liaison soit révélé par le benêt du coin, Michaël. Rosy est sévèrement tancée par le Père Collins tandis que les villageois, tous ultranationalistes, s'étranglent de cette relation contre-nature. Un autre scandale secoue bientôt le village. Tim O'Leary, volontaire républicain, dont la popularité est grande parmi la communauté, est arrêté tandis qu'il s'apprêtait à réceptionner une cargaison d'armes allemandes. Si Tom Ryan est le dénonciateur, les soupçons se portent immédiatement sur sa fille, coupable de pactiser avec l'ennemi protestant. La communauté villageoise, acquise à la cause indépendantiste, se retourne violemment contre Rosy...
Très libre adaptation de Madame Bovary de Gustave Flaubert, transposée de la Normandie dans la Green Erin. Le film fut assassiné par la critique, au point que Lean ne toucha plus une caméra pendant quinze longues années. Et l'on se demande bien ce qui motiva cette injustifiable exécution en règle tant le réalisateur livre une magnifique œuvre romantique et empreinte d'une forte émotion. La famille Ryan, c'est la duplicité d'un père délateur à laquelle s'ajoute la volonté émancipatrice de la fille, éprise de culture dans un univers rustre en même temps que d'un soldat ennemi. Le film est d'une irréprochable esthétique invitant au voyage en Irlande. La scène de la tempête figure au Panthéon du cinéma. Si l'œuvre ne fait pas référence de prime abord à l'insurrection dublinoise, elle retranscrit merveilleusement et avec une parfaite précision historique la fiévreuse mentalité nationaliste qui secoue l'île peu avant l'insurrection de 1916, et ce, en pleine Première Guerre mondiale, pendant que la perfide Albion est enterrée dans les tranchées outre-Manche.
IRISH DESTINY
Film irlandais de George Dewhurst (1925)
En 1919, la lutte pour l'indépendance de l'Irlande vient de débuter. Les sombres Black and Tans poursuivent inlassablement les rebelles indépendantistes. Le petit village de Clonmore est l'un des théâtres d'opération. Volontaire républicain, Denis O'Hara apprend au cours de la descente que la police investira le lieu d'une réunion secrète, qui doit se tenir non loin de Dublin, afin de discuter des actions à mener. Afin de déjouer l'arrestation de chacun, O'Hara tente de prévenir ses camarades mais est touché par une balle etbbientôt appréhendé. Son arrestation le fait échouer dans sa tentative. O'Hara est emprisonné à Kildare. Sans nouvelle du jeune homme, la famille du prisonnier le croit mort. Sa mère perd la vue sous le choc de la nouvelle tandis que sa fiancée Moira est enlevée par Gilbert Beecher, traitre acquis aux loyalistes. Le jeune O'Hara parvient néanmoins à s'échapper et regagner son village...
Première œuvre à évoquer la rébellion de Pâques 1916 et projetée pour la première fois le jour de Pâques 1926, dix années jour pour jour après les événements, la réalisation muette de Dewhurst rencontra immédiatement un fort succès malgré la censure britannique. O'Hara figure un jeune irlandais ordinaire qui accepte de mettre sa vie en péril pour la plus juste cause à ses yeux : l'indépendance de l'Irlande. Pour cela, il est prêt à tout sacrifier. Considéré comme perdu pendant plusieurs décennies, une bobine fut, par bonheur, miraculeusement retrouvée aux Etats-Unis, en 1991, restaurée et enrichie de fascinantes images d'archives de l'I.R.A. Le producteur et médecin dublinois Isaac Eppel y laissera toute sa fortune. L'œuvre est empreinte d'un certain côté propagandiste évidemment et est parfois prisonnière du cinéma mélodramatique muet mais n'en demeure pas moins un petit bijou dont on peut craindre qu'il ne soit jamais édité en France.
MA VIE POUR L'IRLANDE
Titre original : Mein Leben für Irland
Film allemand de Max W. Kimmich (1941)
Dublin en 1903, Michael O'Brien est capturé. L'activiste indépendantiste est suspecté d'un attentat meurtrier sur des policiers de Sa Majesté. La justice condamne le jeune O'Brien à mort après une parodie de procès. Pendant sa détention, sa fiancée enceinte Maeve Fleming le visite en prison et obtient l'autorisation de l'épouser avant qu'il ne soit pendu. O'Brien lui remet une croix d'argent qu'arborent les nationalistes irlandais et sur laquelle sont gravés les mots "Ma vie" et "Irlande". Puisse cette croix revenir un jour au fils qu'O'Brien ne verra jamais... 1921, O'Brien n'aura effectivement jamais connu son fils qui passe cette année-là son baccalauréat dans un collège anglais. Sa condition de fils d'un rebelle lui a imposé une éducation spécifique par l'occupant sous la férule de Sir George Baverly qui veut en faire un parfait Britannique. Ainsi sont éduqués les mauvais Irlandais comme Michael Jr. Il se peut qu'il en faille plus qu'un conditionnement sous haute surveillance pour transformer un fils de rebelle en fidèle sujet de la Couronne...
En 1941, avant que le Reich ne s'attaque à la Russie soviétique, la Grande-Bretagne représente le principal ennemi de l'Allemagne. Aussi, n'est-il pas anormal que le cinéma national-socialiste ait glorifié les autres ennemis du pouvoir londonien. Sorti la même année que Le Président Krüger de Hans Steinhoff, évoquant la Guerre des Boers, Ma vie pour l'Irlande s'intéresse bien évidemment aux combattants de la liberté irlandaise, perçus comme solidaires de la lutte antibritannique. L'œuvre de Kimmich se range résolument aux côtés des républicains. Dans la production de qualité inégale de l'art cinématographique nazi, il s'agit ici d'une réalisation très intéressante dans sa présentation de la vie clandestine et des motivations des luttes pour l'auto-détermination. L'atmosphère embrumée des ruelles dublinoises et parfaitement rendue et le film est servi par un rythme haletant dès la scène d'ouverture qui se poursuit jusqu'à la sublime scène finale. Un film remarquable mais difficile à revoir et uniquement distribué en D.V.D. par une société de Chicago...
MICHAEL COLLINS
Film américain de Neil Jordan (1997)
Pâques 1916, l'atmosphère est lourde dans la cité dublinoise. Chacun sent bien que des événements vont se produire. Si la rébellion d'une poignée d'insoumis irlandais éclate bien, l'issue des combats ne laisse aucun doute tant la supériorité technique des troupes anglaises est remarquable. Nombre de patriotes irlandais sont tués dans les combats. Beaucoup d'autres sont arrêtés, tel Eamon De Valera, président du Sinn Fein. On fusille des prisonniers parmi lesquels le révolutionnaire national-syndicaliste Connolly. L'insurrection est noyée dans le sang et provoque une détermination infaillible chez les survivants. Parmi les jeunes insurgés à avoir échappé à la mort, Michael Collins se jure que 1916 constituera le dernier échec des indépendantistes. Face à un ennemi supérieur en armes, la surprise doit-elle prévaloir. Aussi, la priorité est-elle l'élimination des espions. Avec l'aide de son fidèle ami Harry Boland et l'appui d'un informateur anglais, Collins devient le héraut républicain, entreprend la neutralisation des traitres et prépare une véritable stratégie de harcèlement militaire qui porte ses fruits. Le traité de 1921 accorde l'indépendance à la majeure partie de l'île. L'Ulster reste sous domination britannique, faisant se déchirer la famille républicaine...
Somptueuse et rigoureuse épopée de la lutte du peuple irlandais pour son accession à l'indépendance dans la première moitié du vingtième siècle. Difficile de ne pas plonger corps et âme dans cette lutte pour la liberté qui se double d'une guerre fratricide entre nationalistes. On ne peut s'empêcher de regarder les frères d'hier s'entretuer sans un gros pincement. Collins est le héros d'un combat qui le transforme en victime expiatoire de sa propre lutte. Allez un petit bémol, Jordan peine à faire l'économie d'une histoire d'amour entre Collins et sa fiancée Kitty Kiernan qui alourdit considérablement une intrigue déjà fort spectaculaire. A plus forte raison, Julia Roberts n'est guère à son aise ! Le cinéaste prend quelques autres libertés avec l'Histoire, prêtant à moins de conséquences. Liam Neeson s'implique énormément dans son rôle. Enorme succès en Irlande, massacré en Angleterre, preuve s'il en est que le cinéma n'est pas qu'art. A voir absolument évidemment !
ON EST TOUJOURS TROP BON AVEC LES FEMMES
Film français de Michel Boisrond (1970)
Dublin, le Lundi de Pâques 1916. L'armée britannique attaque le bureau des Postes dans lequel sont retranchés sept insurgés républicains commandés par McCormack. Gertie Girdle, une employée qui utilisait les toilettes au moment inopportun, est prise en otage par les indépendantistes. La jeune femme se révèle être la fiancée du commandant Cartwright, qui n'est autre que l'officier à la tête du détachement de Sa Majesté assiégeant la cité. L'otage se mue bientôt en une pasionaria exhortant les révolutionnaires à se conduire au feu de la plus belle manière. La fougue des insurgés est dérisoire face à la puissance des troupes britanniques. Les canons ont raison de la rébellion. Mais Cartwright ne ressortira pas non plus indemne du combat...
Boisrond adapte à l'écran le roman éponyme paru en 1947 sous le pseudonyme de Sally Mara qui masqua un temps l'identité de Raymond Queneau. Curieux et plaisant roman de Queneau que Boisrond trahit allégrement en en faisant un film vulgaire avec le Jean-Pierre Marielle des mauvais jours. C'est bien dommage pour le seul film français sur le sujet ! Le synopsis est trompeur. Aussi, ne faut-il pas s'attendre à un film historique. Bien au contraire, le roman et le film évoquent plutôt un récit burlesque et grivois, empreint d'un soupçon d'érotisme, sur la manière de se comporter au feu en compagnie d'une dame de la haute société. Si quelques passages du film sont assurément plaisants, il sera permis de lui préférer le roman.
REVOLTE A DUBLIN
Titre original : The Plough and the Stars
Film américain de John Ford (1936)
Pâques 1916 en Irlande. Les troubles agitent Dublin. L'insurrection..., Nora Clitheroe aimerait s'en tenir la plus éloignée possible. Mais voilà..., son époux Jack vient d'être nommé par le général Connolly commandant d'une unité. L'époux doit prendre immédiatement ses fonctions. Les dirigeants du Sinn Fein viennent de proclamer l'indépendance. Une indicible peur envahit l'épouse lorsqu'elle apprend que l'homme qu'elle aime éperdument reçoit l'ordre d'investir le bâtiment des Postes. Les rebelles possèdent l'avantage de la surprise et se battent vaillamment. Mais les nombreuses forces loyalistes écrasent sans difficultés la hardiesse des volontaires irlandais. Poursuivi sur les toits de la cité, Jack peine à retrouver Nora tout en continuant de tirer ses cartouches. Son amour pour Nora ne le fera guère abandonner la lutte armée...
Libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Sean O'Casey, l'œuvre de Ford se révèle fort plus belliciste que la pièce du dramaturge nationaliste. Révolte à Dublin, c'est le tiraillement d'un homme entre le fol amour qu'il voue à son épouse et une cause révolutionnaire qui sublime toute autre perspective de vie. Un vrai bréviaire de la Révolution dans ses dialogues qui évite l'écueil de vouloir trop en faire, si ce n'est montrer et rendre hommage à la paradoxale froide passion des combattants irlandais. Ford ne manque pas de saluer la mémoire des oubliées des révolutions en la personne des épouses des rebelles. Les premiers rôles sont merveilleusement campés et la réalisation offre une truculente galerie de seconds roublards. Le propos est clairement favorable au camp républicain. Il est vrai que le réalisateur est né Sean O'Feeney avant d'adopter un patronyme plus digeste à Hollywood. Tout simplement un chef-d'œuvre d'un peu plus d'une heure. Quel regret qu'il soit malheureusement trop court !
LE VENT SE LEVE
Titre original : The Wind that shakes the Barley
Film anglais de Ken Loach (2006)
Les années 1920 en Irlande. Des bateaux entiers déversent leur flot de Black and Tans pour mâter les rebelles qui poursuivent la lutte pour l'indépendance après l'échec de l'insurrection de Pâques 1916. Les exactions sont nombreuses et la répression britannique impitoyable. A l'issue d'un match de hurling dans le comté de Cork, Damien O'Donovan voit son ami Micheál Ó Súilleabháin sommairement exécuté sous ses yeux. Malgré quelques hésitations, Damien plaque la jeune carrière de médecin qu'il devait débuter dans l'un des plus prestigieux hôpitaux londoniens pour rejoindre son frère Teddy, commandant de la brigade locale de l'I.R.A. Dans tous les comtés, des paysans rejoignent les rangs des volontaires républicains et bouter l'Anglais hors de l'île. Au prix de leur sang, et d'indicibles tourments, les volontaires de l'I.R.A. changeront le cours de l'Histoire...
The Wind that shakes the Barley est un poème de Robert Dwyer Joyce évoquant l'insurrection irlandaise de 1798. Nous ne saurions trop recommander également l'écoute du chant éponyme repris par nombre d'artistes de Dolores Keane à Dead Can Dance. Encore un film sur l'I.R.A., direz-vous ! Pas tout à fait, l'originalité de la réalisation du Loach, cinéaste militant, est de présenter la lutte nationaliste sous un angle socialiste, pour ne pas dire marxiste. Aussi, la lutte de libération anticolonialiste se double-t-elle chez les éléments les plus révolutionnaires d'une volonté de refonte radicale de la société bourgeoise quand d'autres estiment le départ de l'occupant suffisant. Pour le reste, c'est un film sur l'I.R.A. de très belle facture. Loach ne vola pas sa Palme d'or au Festival de Cannes 2006 qui contribua au succès de l'œuvre en Angleterre même ! A voir !
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Le dernier tube des Brigandes
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Le Journal du Chaos de cette semaine
Pour le lire cliquez ici
13:09 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 avril 2016
Bruno Mégret dédicacera son livre samedi 2 avril à la librairie Duquesne diffusion à Paris
son nouveau livre,
"Le Temps du phénix",
samedi 2 avril à partir de 16 h
à la librairie Duquesne Diffusion
27, avenue Duquesne, Paris 7e
RAPPEL : MERCREDI 6 AVRIL à 19 H 30
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GOUVERNER, C’EST PREVOIR !
Pieter Kerstens Notre correspondant à Bruxelles
On ne peut pas dire que les chefs d’Etat et de Gouvernement européens aient fait preuve de clairvoyance en ce qui concerne la Crise économique qui ne fait que s’éterniser, ensuite pour endiguer le raz-de-marée des centaines de milliers de clandestins qui nous submergent depuis 9 mois, et enfin pour éviter les attentats et les tueries diverses depuis Charlie Hebdo, en France comme en Belgique.
Car leur travail est tout de même d’organiser, préparer et envisager à l’avance les multiples options, difficultés ou situations qui se présentent à chaque Administration tous les jours et qui évoluent au fil du temps.
Au vu des résultats depuis plusieurs années, j’aurais tendance à dire qu’ils ne peuvent pas « AN-TI-CI-PER ».
Contre la peur ? Un comprimé de « Cépalislam » !
Pour des raisons de sécurité, la « Grande Marche Contre la Peur » prévue le dimanche 27 mars à Bruxelles Place de la Bourse (temple du capitalisme apatride) a été annulée et reportée à une date ultérieure. Il est consternant et révoltant de constater que les fonctionnaires siégeant à l’OCAM (service belge évaluant les risques terroristes) décrètent les niveaux du danger - de 1 à 4 – selon les conditions climatiques…
Après la cavale et l’arrestation de l’ennemi public n° 1, Salah Abdeslam, le niveau monte à 4 et redescend à 3 la veille des attentats du 22/3, pour remonter à 4 deux jours plus tard : autant prévoir le danger, en scrutant le marc de café !
Personne n’est infaillible, mais la situation actuelle impose la démission de tous les responsables de la sécurité et des Ministres du Gouvernement belge qui n’ont pas voulu reconnaitre et accepter les diagnostics établis par les acteurs du terrain : l’implantation du terrorisme arabo-musulman dans les zones de non-droit, quadrillées par les crapules criminelles multirécidivistes depuis plus de 30 ans et dont Molenbeek Saint-Jean est un cas d’école. C’est ce qui est d’ailleurs confirmé par un article détaillé en page 5 du quotidien économique belge l’Echo daté du 01 avril 2016 qui retrace l’historique du terrorisme musulman en Belgique, depuis la fin des années 70.
Ces politicards droits-de-l’ hommiste sont coupables de la situation que nous vivons et ils doivent être jugés et punis, au nom des victimes innocentes.
Ce ne sont pas les unités d’intervention qui sont en cause ici ; elles, elles agissent de manière efficace, mais doivent s’incliner devant les directives de la hiérarchie politisée.
« L’Islam n’est pas externe, il fait partie de l’Europe ! »
Le 22 mars les larmes de Federica Mogherini – Chef de la diplomatie européenne et de la politique de sécurité - durant sa conférence de presse à Amman, ont fait le tour du monde. Et il est instructif que je vous livre une partie de son interview dans le quotidien « Le Soir » du 24 mars 2016.
Elle demande que l’Europe passe à la vitesse supérieure et revient sur l’attentat du WTC le 11 septembre 2001 (et non le 21 comme écrit dans l’article) en citant un document du Conseil de l’Europe « Une coopération accrue et l’échange d’informations entre les services de renseignement de toute l’Europe seront requis. Des équipes d’enquête communes seront constituées à cet effet. Les Etats membres partageront systématiquement et immédiatement avec Europol toutes les données utiles liées au terrorisme ». Immédiatement ? Ceci a été écrit il y a quinze ans, dit F.Mogherini.
Personne ne parle plus d’Interpol…et au lieu de milliers de textes de lois plus ineptes les unes que les autres, il serait de loin préférable, afin de protéger les personnes et les biens, de s’inspirer de la doctrine de Vladimir Poutine : «Il faudra aller buter les terroristes jusque dans les chiottes.» Sommes-nous en guerre, ou non ?
Elle veut encore plus d’Europe « Je crois que nos peuples, nos citoyens européens, comprennent parfaitement que nous sommes tous unis dans cette épreuve. Et que notre force peut être notre intégration, nos systèmes communs. Au moment où nous recherchons une coordination et une coopération en matière d’antiterrorisme avec les pays hors de nos frontières, cela aurait-il un sens de ne pas coordonner au sein même de notre Union ? Après avoir autant accompli en termes de terrain commun et de compréhension ? »… « On m’a critiquée ces derniers mois pour avoir dit que l’Islam fait partie de l’Europe. Il est temps de réaliser qu’il ne s’agit pas d’une présence externe. Ces gens sont des citoyens européens, nés et ayant grandi en Europe. Si nous brandissons encore le choc des civilisations, cela voudra d’abord dire que nous n’avons pas compris ce qu’il s’est passé ces vingt dernières années. L’alliance, le dialogue, la coopération, la possibilité pour les différents courants religieux de vivre ensemble permettront de résoudre et de prévenir ces problèmes. Lorsque nous posons le problème en termes de « nous », les Européens chrétiens et « eux », les Arabes, musulmans terroristes, nous commençons par ne pas voir la vérité en face, car il s’agit d’Européens. »
Contrairement à ce que prétendent Mogherini and C°, l’Europe n’est pas un territoire vierge dans lequel n’importe qui peut s’installer n’importe quand. Il existe des lois et des règlements bafoués par ceux qui sont chargés de les faire respecter d’une part et que les millions de clandestins qui résident « hors-la-loi » sur notre continent, violent d’autre part.
Et ce n’est pas parce qu’un enfant d’expatriés blancs et européens, naît à Shanghai qu’il est chinois et qu’il est reconnu comme tel par les Asiatiques ! Idem pour l’enfant bantou, né au Pérou, qui ne sera pas andin !
Mais reprenons l’interview de F.Mogherini :
« Ensuite, nous alimentons ce sempiternel point de vue qui veut que la cohabitation ne soit pas possible. Quelles sont les valeurs que nous disons attaquées par les terroristes et que nous souhaitons protéger ? La valeur fondamentale de l’Europe est la capacité de travailler et de cohabiter, même dans la différence de nationalité, de culture ou de religion »… Et plus loin elle rajoute : « Aucun Européen n’est plus européen qu’un autre : il faut nous assurer que tout le monde se sente chez lui en Europe.»
Elle oublie de dire qu’il s’agit de peuples blancs et chrétiens. Et qui refuse cette intégration ? Qui s’oppose à l’assimilation ? Les Arabes ! A lire cette Commissaire, n°1 de la Diplomatie européenne, c’est le monde entier qui sera demain devant votre maison, comme à Calais !
Et en fin d’interview elle précise que « J’ai rencontré hier (23/03) des réfugiés en Jordanie et la veille au Liban. Je n’ai entendu qu’un seul message de leur part à tous, allant d’enfants de 5 ans à des grands-parents. La seule chose qu’ils demandent, c’est de savoir quand la paix sera faite en Syrie pour pouvoir rentrer chez eux. Ils n’ont pas même évoqué l’Europe une seule fois, ni comment se rendre en Europe.»
C’est très exactement ce que mes camarades nationalistes et moi-même avons entendu dans les camps de réfugiés à Zahlé en octobre 2014... il y a déjà 17 mois, et avant l’afflux de l’été 2015 !
Federica MOGHERINI est dangereuse !
Elle personnifie les dogmes et l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial qui impose la chimère d’une société multiculturelle et pluriethnique à toutes les nations d’Europe, sans tenir aucun compte de notre culture et de notre civilisation. Madame Mogherini semble ignorer que ce n’est pas parce qu’un agneau naît dans un poulailler qu’on le nomme « poussin ».
Et c’est particulièrement contre les dérives de cette caste de hauts commissaires cooptés que nous devons nous défendre ; ceux-là mêmes qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées.
Peu importe le maintien ou la sortie de la zone euro, l’essentiel se trouve dans la pérennité de l’héritage de 40 siècles de civilisation, érigée par nos aïeux et dont les valeurs ont franchi les océans au travers les siècles : abnégation, honneur, fidélité, famille, courage, foi dans les convictions, travail, esprit de sacrifice, entre’autres.
Sans corpus idéologique ni doctrine politique, la renaissance européenne sera vouée à l’échec face à l’Empire mondialiste.
Seul le refus de l’homo-consuméris, de la standardisation et de l’égalitarisme imbécile, versus « vivr’ensemble », pourra initier le combat contre les collaborateurs de la destruction de nos nations.
Et, sans volonté, sans détermination, sans courage, les peuples européens sont battus d’avance, face aux attaques terroristes dont ils sont la cible. AUX GRANDS MAUX, LES GRANDS REMEDES.
13:52 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Remarquable adaptation d'"Entretiens avec le Professeur Y ", de Céline, à Paris
Prolongation jusqu'au 30 septembre 2016
Au milieu des années 50, Céline n'est plus vraiment en odeur de sainteté et il cherche un moyen pour revenir au devant de l'actualité. Il prend conscience de l'importance de la presse et il propose à son éditeur, Gaston Gallimard, de donner des entretiens aux journalistes. A condition bien sûr que ceux-ci veuillent bien le rencontrer.
C'est ainsi que, sous le pseudonyme de "Professeur Y", l'un d'entre eux se dévoue pour se prêter à cet exercice hautement périlleux sur les bancs du jardin des Arts et Métiers...
Le Théâtre du Nord-Ouest parisien nous offre la joie de pouvoir assister à ce dialogue méconnu écrit par Louis-Ferdinand Céline. Reprenant l'adaptation de Jean Rougerie et remarquablement interprétée par deux acteurs de talent, Jack Gallon et Rémy Oppert, ce spectacle sera finalement prolongé jusqu'à la fin du mois de septembre. C'est un vrai moment de bonheur où on retrouve un Céline désabusé qui porte un jugement cynique sur la société médiatique et le petit monde littéraire de l'après guerre.
Le drame, c'est que tout cela est toujours d'actualité...
Roland Hélie
Théâtre du Nord Ouest : 13, rue du Fg Montmartre 75009 Paris Tel : 01 47 70 32 75. Dates : cliquez ici
11:06 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Suppression de lits d’hôpitaux : gabegie ou nécessité ?
Dr Bernard Plouvier
Du fait de coûts de fonctionnement trop élevés, tous les hôpitaux publics ont accumulé une énorme dette, les directeurs singeant nos glorieux politiciens. Au lieu de détecter et de corriger les nombreux comportements pervers (ce qui signifie : erronés) des directions, on prend la mesure la plus stupide qui soit dans un pays où la population vieillit, s’alcoolise et s’enfume de plus en plus, où l’on accueille des immigrants au profil sanitaire rarement satisfaisant (les maladies vénériennes ont explosé ces dernières années, notamment le Sida et la vérole) : on annonce la suppression de 16 000 lits hospitaliers, soit, selon les régions, de 5 à 12% du potentiel public.
Il est évident qu’il y a des économies budgétaires à réaliser dans les hôpitaux français, dont les salaires forment 80 à 85% des dépenses. Les coupes sombres doivent être toutefois intelligemment réalisées, ce qui ne peut plaire aux démagogues. Un peu plus de 41 années de pratique médicale en hôpital public (sans secteur privé, ce quasi-apanage des « médecins de gauche » !) ont appris à l’auteur de ces lignes un certain nombre de vérités déplaisantes.
Depuis les années 1980 et avec une croissance plus grande de lustre en décennie, les médecins hospitaliers ont vu s’amplifier les effectifs des agents administratifs, tout dévoués… à leur train-train ou à leur profil de carrière. Cette prolifération s’est accompagnée d’une débauche de circulaires et de règlements, dans lesquels des juristes ou des individus dépourvus de diplôme utile en milieu hospitalier et surtout de bon sens ont eu la prétention de dicter leur conduite aux médecins. Le dégraissage du mammouth administratif réduirait en partie la charge salariale et surtout économiserait beaucoup de temps perdu par le corps médical à répondre à d’inutiles enquêtes, destinées non seulement à justifier l’existence d’individus au comportement de parasites, mais encore à en accroître le nombre.
De la même façon, l’on a vu se multiplier les postes techniques, alors que les services de buanderie, de restauration, de nettoyage, de réparation pourraient être sous-traités à des entreprises privées, de bien meilleur rendement, dotées d’un coût de travail bien inférieur. Évidemment, cela ne ferait nullement les affaires des syndicats, qui recrutent essentiellement leurs effectifs dans le personnel extra-médical… et seul un inconscient des risques judiciaires oserait prétendre que les syndicats les plus démagogiques (traditionnellement liés aux dinosaures communistes et trotskistes) attirent préférentiellement les agents les plus médiocres et les moins travailleurs.
Le recrutement des médecins n’est pas non plus exempt de critiques. C’est avec effarement que l’on a constaté, depuis le milieu des années 1980, une embauche ou une cooptation, progressivement croissantes, de médecins issus de pays à faible niveau technique, le premier immigré ayant mis un pied dans un centre hospitalier servant de point de cristallisation à d’autres candidatures de même origine. Il faut noter, toutefois, que du côté des médecins autochtones, on recrute parfois des praticiens de très médiocre qualification, mais dotés d’appuis familial, politique ou maçonnique : le népotisme, le snobisme exotique et les ascenseurs sociaux traditionnels exercent toujours leurs charmes (variante : leurs ravages) dans le recrutement médical.
Vue l’extraordinaire multiplication des chefs de service d’origine non-européenne en hôpitaux de seconde catégorie (soit : hors CHU), on peut imaginer que, bientôt, d’ex-internes de CHU voire d’ex-chefs de clinique rempliront le rôle d’assistants de médecins exotiques sous-qualifiés… c’est en quelque sorte le monde à l’envers, mais l’on sait qu’en France, depuis les années 1980, l’on « marche sur la tête ».
La situation actuelle exige des remèdes, c’est évident. Parmi les solutions de bon sens, on ne voit aucune place pour la suppression de lits, dans une population qui croît et vieillit. En revanche, sont à réaliser de très substantielles économies de fonctionnement et un retour à la prise de décisions par les médecins. Après tout, un hôpital n’est pas fait pour caser des agents administratifs, des électeurs ou des amis d’élus locaux, mais pour soigner… et, pour ce faire, l’on n’a encore rien inventé de mieux qu’un médecin compétent et dévoué à la notion de service public. On rappelle cette évidence : les infirmières ne sont que des auxiliaires des médecins et n’ont en aucun cas de rôle à jouer dans les démarches diagnostique et thérapeutique… le temps perdu en conflits ridicules a également un coût.
En totale contradiction avec la logique féodale des maires, présidents-nés des conseils d’administration, il faut dégraisser les effectifs administratifs et techniques (ces derniers pouvant être remplacés avantageusement, en qualité et en quantité de travail, donc en coût, par une sous-traitance privée). Il faut envisager un recrutement démocratique des médecins : soit l’application du principe fondamental de la méritocratie, en opposition au favoritisme. Les concours sur titres et sur épreuves doivent être réintroduits et remplacer le principe trop souvent vicié de la cooptation.
Il faut en revenir à la notion de service public qui est, non pas une planque pour sous-doués ou clients d’une hiérarchie politicienne, mais un apostolat. Enfin, la médecine hospitalière doit en revenir à la stricte hiérarchie du savoir, dégagée de la démagogie des crétins, suffisants autant qu’ignares, des associations diverses et de l’ingérence trop souvent inepte des administrations centrale et régionales, où l’on sait fort bien plastronner, se créer un empire féodal et fustiger les dépenses d’autrui, mais où l’on se penche rarement sur les graves erreurs dites stratégiques, en réalité politico-administratives… le tout, sans penser à la finalité du système qui est d’apporter aux Français les soins les meilleurs et au coût le plus raisonnable.
On rappelle que les soins procurés aux étrangers doivent être payants. La Sécurité Sociale est un immense acquis des travailleurs ayant cotisé. Toute autre conception de cette avancée sociale relève de la plus basse démagogie. La démocratie a aussi pour fondement le principe : À chacun son dû.
Si l’on devait un jour arbitrer, dans une logique d’organisation de dépenses, entre la conservation d’un service public de santé performant et le renvoi dans leur continent d’origine de millions d’immigrés désœuvrés, ne vivant que d’allocations et de subventions diverses, occasionnant un énorme surcoût en destructions, dégradations, actes de vandalisme, vols, viols et tueries, le choix serait vite fait !
L’État se doit de gérer le Bien commun, c’est-à-dire le domaine créé puis entretenu grâce à l’argent soutiré aux contribuables. C’est à ces derniers que doit revenir, en dernière analyse, le droit de choisir.
09:30 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Retour sur l'affaire Méric : Valls désavoué par la Justice
31/03/2016 – PARIS (NOVOpress) : Après la mort du militant antifasciste Clément Méric, le 5 juin 2013 à Paris, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait dénoncé un « assassinat », c’est-à-dire un meurtre avec préméditation. L’enquête judiciaire, qui s’est récemment achevée, pulvérise la thèse de l’actuel premier ministre.
Selon l’AFP, qui a pris connaissance des conclusions de la justice – et des zones d’ombre qui demeurent –, « les juges d’instruction se sont orientés vers la thèse d’une bagarre qui tourne au drame » et ont « écarté une intention de tuer ». Le scénario du drame a pu être en partie reconstitué et « selon plusieurs témoins, les invectives [sont parties] des militants d’extrême gauche » !
De même, l’utilisation des poings américains n’est pas avérée. Toujours selon l’AFP, « les expertises médicales n’ont pas aidé à y voir plus clair. Selon l’une d’elles, les blessures constatées chez les antifascistes, dont Clément Méric, “ne sont pas évocatrices et en faveur de coups portés avec un “poing américain“. »
A ce stade, quatre personnes demeurent cependant mises en examen, dont deux encourent la cour d’assises, mais « la fin de l’enquête judiciaire ouvre un délai théorique de trois mois durant lequel les parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d’enquête. Ensuite, il appartiendra au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant la décision des juges d’instruction de renvoyer ou non les protagonistes en procès ».
L’Agence France Presse ajoute aussi cet élément qui éclaire un peu plus les violences d’extrême gauche : « Signe des tensions récurrentes entre ces militants, l’un des skinheads mis en examen avait été violemment agressé le 12 avril 2015 dans le XIIIe arrondissement de Paris. Un jeune homme et une jeune femme, proches de la mouvance antifasciste, ont été mis en examen pour cette agression, à coups de planche, visiblement préparée. » La préméditation n’était décidément pas là où Manuel Valls prétendait l’avoir vue…
NDLR : A propos de cette affaire lire cliquez ici
01:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 2 avril (12 h) : Jean-Claude Rolinat invité sur Radio Courtoisie à l'émission de Pascal Lassalle sur la révolution irlandaise
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jeudi, 31 mars 2016
RAPPEL : mercredi 6 avril, à Paris, conférence de Bruno Mégret sur son nouveau livre "Le temps du phénix"
18:02 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lyon, samedi 16 avril à 15 h : conférence sur Robert Brasillach
17:48 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le n°25 de l'Aristoloche
Le lire en entier cliquez là
16:14 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier) | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Léon Degrelle (15 juin 1906 - 31 mars 1994)
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IL ARRIVE ! Livraison très prochaine du "Cahier d'Histoire du nationalisme" consacré à Jean Mabire
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Le n°42 de Synthèse nationale est, lui, est expédié en cette fin de semaine.
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
3,50 €, chez votre marchand de journaux
RAPPEL : il reste encore quelques places
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01:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 8 mai : rassemblement et défilé en l'honneur de Ste Jeanne d'Arc à Paris
00:56 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 30 mars 2016
De l’abjection à la désinformation
Dr Bernard Plouvier
S’il faut en croire les media aux ordres, l’Europe occidentale ne court qu’un seul péril, à Paris, Bruxelles, Prague, Bratislava, Cologne, Dresde etc. : le populisme, l’hydre fasciste !
On aurait pu penser que le terrorisme islamique et ses commanditaires et agents de logistique - soit des centaines d’imams et d’oulémas gueulant leur haine de l’infidèle tous les vendredis soirs dans des mosquées sises en terres européennes, et des milliers de sympathisants des cités à majorité musulmane - formaient un authentique péril pour notre vie publique. Nenni !
On aurait pu s’interroger sur l’immense 5e Colonne des musulmans au sein des armées et des polices d’Europe… certains officiers se souviennent de la fraternisation des musulmans d’une unité française avec la très peu fiable population d’Afghanistan. Non, derechef !
L’unique péril, ce sont quelques dizaines de courageux patriotes manifestant leur rejet d’une immigration-invasion, programmée de Washington & de New York, pour mieux dominer, asservir, ruiner une Europe trop inventive.
Or cette technique du rideau de fumée, de la désinformation absurde n’est pas neuve. Nos glorieux socialistes friqués, associés aux écologistes mondains & bourgeois, lisent et relisent le grand modèle : le coup médiatique du 6 février 1934… de l’Élysée et de Matignon, parviennent, aux éditeurs de vieux textes, des commandes de livres consacrés à ce grand classique de l’abjection politique !
Les auteurs de manuels d’histoire à usage scolaire et universitaire le proclament tous, qui ne peuvent ni se tromper ni nous tromper : dans la soirée du 6 février 1934, la police parisienne, par son loyalisme et sa fermeté, a mâté une « émeute fasciste visant à renverser la République ».
Il existe toutefois un petit ennui, minime on le reconnaît volontiers : cette description des faits est fausse de A à Z, comme c’est bien souvent le cas de la narration historique contemporaine établie par les valets du Pouvoir.
La République serait belle s’il n’y avait tant de politiciens corrompus et ces tristes sires d’agents corrupteurs. C’est ce que pensent quotidiennement, depuis janvier 1934, les patriotes, notamment ceux qui ont défendu le territoire national durant les combats de la Grande Guerre, ces hommes dont Clemenceau disait à la Chambre en 1918 : « Ils ont des droits sur nous »… et ce politicien médiocre, qui jamais n’eut la fibre sociale, se garda bien de faire voter les lois qui eussent haussé les Anciens Combattants au niveau de protection sociale des Teutons vaincus, mais auraient irrité les véritables maîtres du régime : financiers, entrepreneurs et négociants de haut vol.
Depuis la retraite, en 1929, pour cause de maladie incurable et invalidante du grand Raymond Poincaré, l’État français va mal. Les puissances d’argent, pour un temps bridées par ce véritable homme d’État, ont repris les commandes et le peuple, qui conserve encore un grand fonds de bon sens (la télévision n’est pas encore inventée), sent confusément que rien ne va plus à la direction apparente des affaires publiques.
Le « suicide », pour le moins fort curieux, constaté le 8 janvier 1934, de la canaille Alexandre Stavisky, ouvertement protégé par divers politiciens et hauts-fonctionnaires, génère d’acides commentaires sur les corrompus et les corrupteurs et rappelle aux plus âgés de bien tristes souvenirs.
On évoque de nouveau la faillite retentissante, en 1930, du banquier véreux Albert Oustric, les crapuleries bien connues de Marthe Hanau (arrêtée en 1928) ou du banquier Karl Blumenstein, l’homme des faux titres hongrois, mis hors d’état de nuire en 1927. Dans tous les cas (et il en existe bien d’autres à l’époque), ces scandales financiers, qui engloutissent les économies d’actionnaires-gogos, impliquent de nombreux députés, sénateurs et ministres, ainsi que des directeurs de journaux.
L’affaire Stavisky paraît plus grave encore aux patriotes : l’administration judiciaire est gravement compromise et pas seulement les habituelles canailles politiciennes et journalistiques. C’est même le procureur général près la Cour d’appel de Paris, beau-frère de M. le Président du conseil des ministres, Camille Chautemps, qui est accusé de complicité active.
Le 28 janvier, Chautemps remet au Président de la République, Albert Lebrun, la démission de son « ministère d’insalubrité publique » (comme on l’écrit dans Le Figaro du même jour, qui ne passe guère pour avoir jamais été une feuille d’exaltés). Que les âmes sensibles se rassurent immédiatement, l’honorable politicien radical, cacique de la Franc-maçonnerie, redeviendra ministre dès juin 1935 et même de nouveau Président du Conseil sous le Front populaire.
Arrive Édouard Daladier, précédé d’une réputation d’honnête homme, qui ne l’empêche nullement d’intriguer pour faire obtenir une fort belle situation à son fils, du moins ne l’a-t-il pas fait auprès de l’escroc Oustric, à la notable différence de Léon Blum. Daladier a confié l’Intérieur à un politicien radical et franc-maçon Eugène Frot, un homme décidé à se faire un nom et à passer pour un « soutien du régime » (il votera les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940).
Dans la soirée du 6 février, alors que pérorent les députés au Palais-Bourbon, manifestent séparément les membres de deux cortèges, dont les slogans antiparlementaires sont identiques : celui des communistes, assez peu fourni, et l’énorme cortège disparate formé des Croix de Feu, tous Anciens Combattants et pour certains d’entre eux sortis mutilés des combats de la Grande Guerre, et d’agitateurs de la Ligue monarchiste d’Action française (dont quelques-uns sont armés).
Les députés prennent peur, car ils apprennent que le principal cortège, celui des Anciens Combattants qui ont l’expérience de la guerre, se dirige vers la Chambre. Le ministre Frot obtient de Daladier, dépassé par les événements comme il le sera toute sa vie, l’autorisation de tir pour la police parisienne et les gardes mobiles.
C’est ainsi que, tandis que plusieurs dizaines d’honorables députés fuient le Palais par l’arrière du bâtiment, les « forces de l’ordre » tuent ou blessent de l’Ancien Combattant et du mutilé de guerre. Avant de suivre le gouvernement dans la démission, Frot donne le ton aux journalistes gouvernementaux (et à travers eux aux historiens académiques et universitaires) : la police a sauvé la République et la Démocratie, face à des « émeutiers fascistes ».
L’appellation « fasciste » réveille les communistes, qui se dissocient aussitôt du mouvement de contestation antiparlementaire. Le 10 février, ils défilent main dans la main avec les parlementaires socialistes et radicaux, ceux-là même qu’ils traînaient dans la boue quatre jours plus tôt. Cette « manifestation Antifa » du 10 février1934 sera, rétrospectivement, considérée par les historiens bien élevés comme « l’acte fondateur du Front Populaire »… un front commun dont Joseph Staline ne veut pas entendre parler jusqu’à l’été de 1935. Jacques Doriot l’apprend à ses dépens, qui est chassé du PCF sur l’ordre des maîtres du Komintern, pour avoir proposé au printemps de 1934 ce que Staline ordonnera de faire l’été de 1935 : « Avant l’heure, c’est pas l’heure » !
Quant aux politiciens et hauts fonctionnaires qui ont protégé Stavisky, il ne leur arrivera rien : il est inutile au lecteur émotif de s’inquiéter, la « Démocratie » est bonne fille ! En revanche, un magistrat trop zélé disparaît.
Le 20 février, le conseiller à la Cour d’appel de Paris Albert Prince, chargé du dossier Stavisky, est assassiné. Certes, la Sûreté Générale – par définition aux ordres du gouvernement - tente d’accréditer la version du suicide. Cela n’est guère évident pour un cadavre ligoté et attaché à des rails de chemin de fer… mais il existe encore des auteurs assez bien élevés pour évoquer un « doute » quant à la mort de cet honnête juriste. Le dossier Stavisky, établi par le conseiller Prince, disparaît fort opportunément et la mort du magistrat est définitivement classée dans la rubrique des suicides.
Le nouveau pantin au ministère de l’Intérieur, Albert Sarraut, radical et franc-maçon comme il se doit, félicite l’honnête policier qui a réglé ce ballet… Pierre Bonny y gagne la réputation de « premier flic de France », que lui attribue un autre membre du guignol ministériel, Henri Chéron. L’inspecteur principal Bonny, authentique canaille, est chassé de la police un an plus tard, devient un « privé » puis un agent français d’élite au service du SD-Gestapo, associé à Henri ‘’Lafont’’-Chamberlin.
De nos jours, policiers et agents de renseignements utilisent toujours de merveilleuses canailles et crapules perverses comme indicateurs, mais – fait nouveau – ils ont aussi à leur disposition au moins un courageux kamikaze qui n’a pas osé se faire exploser et qui gazouille à volonté. On s’adapte et on innove !
Mais lorsque dans la Ve République française, agonisant dans l’abjection, la corruption, les affaires de fesses et surtout l’inefficacité des « chefs », des pitres ressortent l’argument éculé du « complot fasciste », l’honnête homme, vaguement teinté de culture historique, ne peut que sourire : on a trop souvent fait le coup aux Français. Il est temps pour nos bons « maîtres » de changer de registre et de considérer les véritables périls… on reconnaît que c’est difficile quand les emprunts d’État (et les caisses du Parti aux apparences du pouvoir) sont alimentés par des bienfaiteurs islamo-pétroliers.
12:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3227 du 17 mars 2016
LA SITUATION de la natalité en Hongrie, comparable à la catastrophe allemande, une Allemagne qui se vide de ses autochtones au profit des allogènes, a amené le pays à perdre 850 000 résidents depuis 1980. La Hongrie a vu sa population tomber à moins de 10 millions d’habitants. Actuellement, il y a 126 000 décès par an pour seulement 90 000 naissances. Depuis 35 ans, le nombre de décès a toujours dépassé celui des naissances. Le nombre moyen d’enfants par femme était de 1,35 en 2013, contre 1,55 pour la moyenne européenne.
POLITIQUE NATALISTE ULTRA-VOLONTARISTE EN HONGRIE
Le dirigeant nationaliste hongrois, Victor Orban, est parfaitement conscient de ce suicide et entend tout faire pour sauver la Hongrie. Il a fait de la relance de la natalité la priorité de son gouvernement, et a pris des mesures choc. Désormais, les couples s’engageant à avoir trois enfants dans les dix prochaines années et les foyers en ayant déjà trois bénéficieront de 10 millions de forints (32 230 euros) d’aide financière pour l’achat d’un logement neuf, ainsi que de 10 millions de forints de crédits à taux réduit. Ces sommes sont très importantes, dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas les 333 euros bruts par mois. Les familles ayant un ou deux mineurs à charge sont aidées. A partir de la troisième naissance, le système de réduction d’impôts et de cotisations sociales est très généreux. Et il existe déjà une batterie de mesures pour concilier emploi et garde d’enfants, contrairement à l’Allemagne où le manque criant de crèches contribue à créer une situation démographique épouvantable.
CHAUPRADE CONDAMNÉ PAR MARINE LE PEN, MAIS RELAXÉ PAR LA JUSTICE !
On se souvient de cette vidéo dans laquelle Aymeric Chauprade, qui fut député européen du Front national mariniste, expliquait que la France est en guerre avec des musulmans, prônant la désislamisation de la France. Il n’avait pas évoqué “les” musulmans, mais “des” musulmans, notons-le. Recherche de respectabilité oblige, il avait été immédiatement relevé de sa fonction de conseiller aux affaires internationales de Marine Le Pen et avait perdu la présidence de la délégation FN au parlement européen. On apprend que « le tribunal correctionnel de Paris a jugé que les propos du député européen Aymeric Chauprade prônant une “désislamisation” de la France après les attentats de janvier 2015 étaient couverts par son immunité parlementaire […] » Ainsi, pour la 17e chambre, M. Chauprade avait « toute légitimité à exposer son opinion sur les événements tragiques, au retentissement international, qui venaient de se produire et sur les moyens, nationaux comme européens, permettant d’y remédier ». Marine Le Pen qui condamne Chauprade, alors que la “justice” ne le condamne pas … Quel monde de fous !… Ce n’est d’ailleurs pas une première puisque le FN avait exclu Anne-Sophie Leclère pour son photo-montage de Taubira et la justice en appel a relaxé son auteur. Le FN mariniste est donc encore plus politiquement correct dans sa quête de dédiabolisation que les magistrats de Mme Taubira, il faut le faire !
PLUS DE WURST (SAUCISSE) POUR LES ÉCOLIERS ALLEMANDS !
En Allemagne, de plus en plus de cantines publiques, de crèches et d’écoles ont cessé de servir des saucisses, du bacon et du jambon, afin d’éviter d’offenser les musulmans. Or le Wurst est une institution en Allemagne et cette mesure suscite de très vives protestations, y compris dans le parti d’Angela Merkel, la CDU. Des membres de ce parti se mobilisent pour exiger le retour du porc au menu des écoles. Daniel Günther, le président CDU de Schleswig-Holstein, met en garde contre « l’obéissance anticipée envers une minorité ». Il a notamment déclaré : « La protection des minorités — y compris pour des motifs religieux — ne doit pas priver la majorité de sa liberté de choix pour des considérations mal pensées. » Il relève que ceux qui ne veulent pas manger du porc ne sont pas obligés de le faire, mais « la consommation de porc appartient à notre culture. » Il se plaint que les produits à base de porc aient disparu du menu des écoles, des crèches et des cantines un peu partout dans le pays. « Personne ne devrait être obligé de manger du porc s’il ne veut pas. Mais nous ne voulons pas non plus que la majorité soit contrainte de faire pareil », conclut le député. Angela Merkel porte une lourde responsabilité dans cette situation. Elle restera dans l’Histoire comme étant celle qui a trahi son peuple, sa culture, sa civilisation et son identité. Et, plus grave, elle trahit notre ami, le cochon…
MARINE LE PEN : LES MÈRES DE FAMILLE, CONNAIS PAS
Marine Le Pen s’était déjà singularisée lors du départ de Taubira du gouvernement, en pondant un communiqué officiel où le mot mariage était absent. Pas un mot en effet pour dénoncer l’institution du “mariage” homosexuel. La voici qu’elle en remet une couche à l’occasion de la Journée de la Femme le 8 mars. Elle souhaite, écrit-elle, honorer les femmes et rappeler son attachement à l’amélioration du « sort des femmes, sur les plans économique, social comme culturel », ajoutant « La femme française est libre, elle est l’égale de l’homme, et là-dessus je ne transigerai jamais. » Nulle part elle n’évoque dans son communiqué les mères de familles et notamment les mères de familles nombreuses… Et pendant ce temps, Christine Boutin, qui ne raconte pas que des bêtises, déclare que la « première et vraie identité de la femme, c’est la maternité ! » évoquant l’ardente nécessité d’assurer l’accueil de la Vie et s’en prenant au militantisme pro-avortement du Planning familial qui fête ses soixante ans d’existence. Qui croyait que Boutin était à droite de Marine le Pen ?
“ECRIVEZ UNE LETTRE POUR RACONTER VOTRE CONVERSION À L’ISLAM”
Cette affaire ahurissante s’est déroulée sur l’île britannique de Guernesey, dans une école d’Etat : des collégiens de 12 ou 13 ans ont été invités à écrire une lettre à leurs parents pour annoncer leur conversion à l’islam. C’est leur professeur d’éducation religieuse et d’« éducation personnelle, sociale et sanitaire », a priori non musulman, qui leur a imposé ce devoir. Le professeur demande aux enfants de leur parler de « leurs sentiments ». Le sujet du devoir : « Dites comment le fait de devenir musulman a changé votre vie, combien vous aimez votre famille et que vous espérez qu’ils comprendront votre choix ». Il demande aussi aux enfants d’imaginer les réactions de leurs parents, ce qui est d’ailleurs un bon moyen pour identifier les supposés racistes et les islamophobes. Cette affaire a évidemment suscité un tollé dans la population blanche et européenne d’une île où l’on ne trouve qu’1 % de musulmans et qui a refusé tout accès à des migrants. Le ministre en chef de l’île a expliqué : « Il nous serait difficile d’assurer que (les réfugiés) trouvent ici à Guernesey un même niveau de sécurité et de stabilité que dans d’autres parties du Royaume-Uni » ajoutant que « le cadre des infrastructures et des lois (il n’y existe pas de lois antiracistes) n’était pas adapté à l’afflux même très limité » de réfugiés. La plupart des commentaires parus sur le site du Guernsey Press soulignent que cette initiative est “idiote” et “dangereuse”, dans un contexte de radicalisation de jeunes Britanniques attirés par l’Etat islamique.
HERVÉ RYSSEN CONDAMNÉ À DEUX MOIS DE PRISON FERME
Hervé Ryssen n’en finit pas de subir les persécutions des tribunaux. La dernière date du 9 mars où il vient d’être condamné à deux mois de prison ferme. Il était poursuivi pour deux tweets qui constitueraient des délits de « provocation à la haine raciale » et de « diffamation » envers les juifs. Les voici : « Pas compliqué : tant que vous n’accuserez pas les juifs de leurs innombrables crimes, ce sont eux qui vous accuseront des leurs » et puis : « Les juifs sont les premiers responsables dans le massacre de trente millions de chrétiens en URSS entre 1917 et 1947 ». Il devra aussi verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la LICRA et à SOS Racisme ainsi que 1 500 euros à chacune de ces associations pour les frais de justice, soit 5000 euros en tout. C’est la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), un organe de surveillance des Français, qui avait engagé les poursuites. Et c’est cette même DILCRA qui poursuit au pénal un tweet de notre directeur sur la nomination de Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel puisque Jérôme Bourbon a été convoqué à cette fin il y a quelques jours rue du Château des Rentiers à la Brigade de Répression de la Délinquance de la Personne (BRDP) à la demande de la DILCRA.
“SOIRÉE DE L’HORREUR POUR ANGELA MERKEL”
« Soirée de l’horreur » est le titre retenu par la presse allemande suite à la déroute de la CDU de la chancelière Merkel lors des élections qui ont eu lieu dans trois Länder. Ce sont les populistes qualifiés d’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti fondé il y a seulement trois ans, qui sont les grands vainqueurs des scrutins, en particulier en Saxe-Anhalt où ils se placent deuxième (24,1 %) et talonnent la CDU qui arrive en tête (29,8 %). Ils obtiennent près de 15 % dans le Bade-Wurtemberg et 12 % des voix en Rhénanie-Palatinat, se classant ainsi 3e. Dans le Bade-Wurtemberg, son fief historique, la CDU n’arrive que deuxième (27 % environ), derrière les Verts (30,3 %). En Rhénanie-Palatinat, la région de l’ancien chancelier Helmut Kohl, elle est battue par les sociaux-démocrates du SPD (31,8 % contre 36 %). Le quotidien Bild, le plus lu d’Allemagne, parle de « débâcle de la CDU ». Mais le SPD est lui aussi laminé, avec moins de 13 % en Bade-Wurtemberg et 10 % en Saxe-Anhalt. Les Allemands, qui refusent l’invasion, se sont enfin partiellement réveillés !
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler
00:05 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 29 mars 2016
FACE AU TERRORISME : JÉRÉMIADES ET LAMENTATIONS
Pierre Vial
Irresponsables, inconscients, incapables : les mots manquent pour désigner les gens qui, en Belgique comme en France, sont censés assumer les réalités du pouvoir. Car ils sont marqués par ce qu’Alain de Benoist, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Eléments, appelle « le déni du réel » (sans nous être concertés, nous sommes en plein accord puisque je rappelle, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Terre et Peuple, que le divorce entre le Pays réel et le Pays légal n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui).
Alain de Benoist explique : « Le déni n’est pas l’ignorance, ni même l’aveuglement. C’est tout simplement le refus de voir ce que l’on voit ». Et c’est pourquoi « la gauche progressiste s’est ainsi enfermée dans le déni ». Illustration : « Pendant des années, on nous a successivement expliqué que le mondialisme allait ouvrir à tous des perspectives radieuses, et que la précarisation de l’emploi allait faire reculer le chômage, qu’il n’y a pas de problème de l’immigration, qu’il n’y a d’ailleurs pas plus d’immigrés aujourd’hui que dans le passé, et que c’est en fin de compte une grande chance qu’ils soient aussi nombreux, qu’il n’y a pas non plus de problème de laïcité, pas de problème d’armes dans les banlieues, que les terroristes sont une simple poignée de psychopathes et qu’ils ne peuvent avoir de complices parmi les migrants, que la crise financière est derrière nous, qu’à l’école « le niveau monte », qu’il faut supprimer les frontières ».
Face à l’entreprise terroriste, qui n’en est qu’à ses premières manifestations (les services de renseignement le savent bien), les hommes du Système ne savent que nier les évidences : il ne faut évidemment établir aucun lien entre le terrorisme et l’islam… alors que les tueurs agissent en criant « Allah Akbar ! ». Il faut, aussi, désigner comme des « Belges » ou des « Français » les terroristes dont les noms, fournis par les media, montrent que ces gens ne sont ni Auvergnats ni Wallons.
Terrorisme ? Il y a celui des fous d’Allah. Mais il y a aussi celui, redoutable, qui est mis en œuvre par la dictature du politiquement correct. Lequel fait des ravages chez ces gens anesthésiés, décervelés, qui ne trouvent rien d’autre à faire que pleurnicher et en appeler à « l’amour universel » en allumant leur petite bougie et en déposant leurs petites fleurs. Ce qui est, c’est sûr, la plus efficace riposte aux spécialistes de la kalachnikov…
Les bisounours de Bruxelles, comme ceux de Paris, bêlent leurs bons sentiments et refusent d’accepter l’idée – horrible – que ceux qui ne sont pas capables de se battre pour survivre sont condamnés – et que c’est justice parce que c’est, tout simplement, la loi de la vie.
Et, bien sûr, dans le travail de culpabilisation, de conditionnement et de désarmement mental des Européens, Jorge Bergoglio, alias « le pape François », fait le sale boulot pour lequel il a été choisi en condamnant dans son message de Pâques Urbi et orbi du 27 mars les pays européens accusés de fermer leurs frontières aux migrants (car soucieux de sauvegarder leur peuple). Les Chinois ont raison : le poisson pourrit d’abord par la tête.
Heureusement, le réveil des peuples d’Europe est en marche. Et tant pis pour ceux qu’il faudra laisser au bord de la route, empoisonnés par le virus humanitaire inoculé par les marchands d’utopie.
19:04 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il y a dix ans, le 29 mars 2006, disparaissait Jean Mabire
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Réinfo, le mag du Parti de la France
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lundi, 28 mars 2016
L’ignorance délibérée du mal
Dr Bernard Plouvier
Pour célébrer le printemps et les tempêtes d’équinoxe, nos gentils gouvernants ont investi allègrement quelques millions d’euros, tirés du produit de nos impôts, dans une grande campagne médiatique de lutte contre « le racisme et l’antisémitisme »
Déjà, pour la seconde partie de la formulation, l’auditeur-spectateur, au fait de la sémantique et de l’actualité, ne comprend guère. En effet, dans un pays où depuis trente-cinq ans, les injures, coups et attentats antijuifs sont le fait à 95% (en estimation base) d’Africains – noirs et maghrébins – musulmans, utilisant l’arabe dans leurs prières et dans la vie courante, on a un peu de mal à intégrer la formulation d’un « antisémitisme » qui serait le fait d’usagers d’une langue sémitique et de fidèles d’une religion sémitique.
Peut-être serait-il temps de s’adapter au « vivre ensemble », une situation à laquelle les Juifs de France, comme tous les autres Français de souche européenne, sont confrontés du fait de l’immigration-invasion. Après tout, avoir l’immense honneur d’héberger en énorme quantité des « chances pour la France » vaut bien un petit sacrifice d’amour propre.
Un sexagénaire sait d’expérience qu’avant les années 1975, l’expression « Putain de ta race » n’existait pas en France… et fut (très inutilement) importée par les honorables immigrés venus du Maroc. Le caractère raciste de cette injure a été nié le 23 juin 2005 à la 17e Chambre correctionnelle de Paris (où l’on juge généralement les « négationnistes », faussement dénommés « révisionnistes »)… mais l’expression (de même origine) « Enculé de ta race » est jugée « offensante pour la dignité des homosexuels », étant de ce fait sanctionnée pour « homophobie ». La « Justice » serait-elle rendue par des schizophrènes (soit des individus à double personnalité) ?
Le principe paranoïaque du racisme étant stupide, on ne peut que se féliciter de l’initiative de nos merveilleux gouvernants, non sans estimer qu’après l’énorme vague de profanations d’églises et de cimetières chrétiens (depuis 2010), d’attentats meurtriers des fous et des folles d’Allah (2014-2016), il y avait peut-être mieux faire en matière de propagande onéreuse. Tant qu’à dépenser l’argent soutiré aux contribuables, autant le faire en faveur de la majorité.
Il est évident qu’il n’existe aucune « race élue de dieu », aucune « race supérieure » (un seul débile mental suffit à détruire cette prétention), pas plus que de « race inférieure » (un seul surdoué annihile cette dénomination). Prétendre le contraire est faire preuve de délire mégalomaniaque… et la paranoïa délirante relève du traitement psychotrope, bien plus que des tribunaux.
Ce principe étant posé, on jette un œil sur l’initiative « Tous unis contre la haine ». Là encore, l’affirmation comme le présupposé éthique sont excellents et emportent l’adhésion de tout être de bonne foi. Hélas, l’étude des textes, la visualisation des vidéos sont une source d’étonnement… et bien plus encore l’appel du N° téléphonique recommandé aux victimes d’actes et d’injures racistes. Hé oui ! En 2016, le « racisme anti-Blancs » n’existe pas pour les organisateurs de cette parade, pas plus que pour le réceptionniste.
Le racisme anti-Blancs a pourtant été reconnu comme une caractéristique nouvelle de la société française, en 2005, par des penseurs juifs (« élus de gauche » & écolos bourgeois exclus) et condamné au Pénal à plusieurs reprises depuis 2013… il faudrait peut-être en avertir les hauts-fonctionnaires, surmenés donc mal informés, qui chapeautent « Tous unis contre la haine ».
Il est évident qu’il faut lutter en France contre le régime de ségrégation raciale, cette « discrimination positive » qui lèse les jeunes Français de souche européenne au profit des rejetons de l’immigration extra-européenne. Cette forme d’apartheid est condamnable au titre des crimes contre l’Humanité, tels qu’ils ont été définis par l’ONU : nul ne peut être pénalisé du fait de son appartenance ethnique.
Il est évident que les « ratonnades anti-Blancs », bien connues dans les banlieues de Paris et de Lyon, mais aussi de Marseille, Béziers, Montpellier, Rouen, Roubaix etc., doivent être vigoureusement réprimées par les forces de l’ordre et punies par la « Justice ». Il est évident qu’il existe en France, non pas « 500 » Molenbeek, mais deux mille cités de non-droit, où pompiers et médecins ont peur d’être appelés, où les « forces de l’ordre » pénètrent le moins souvent possible, parce qu’elles y sont constamment ridiculisées. Il est peu probable que les commissariats et gendarmeries attaqués à l’arme lourde ces deux dernières années l’aient été par des Français de souche européenne.
Si « Tous unis contre la haine » permet d’établir de véritables statistiques ethniques des violées, des violés (eh oui, cela existe : un médecin en voit et même de plus en plus souvent depuis les années 1990) et des violeurs, cette initiative coûteuse aura entraîné une avancée sociologique. De même, si les fonctionnaires en charge de cette action établissent de façon rigoureuse les statistiques d’actes de violence physique, d’injures et de profanations-dégradations à caractère raciste, l’argent du contribuable n’aura pas été gaspillé.
En revanche, il est inutile de nous resservir le couplet du gentil Noir, de l’adorable Maghrébin, du vertueux Turc (variantes : Proche- ou Moyen-Oriental) agressés par de très vilains Blancs et/ou Asiatiques… on le connaît déjà, même si, dans la réalité quotidienne, ce schéma simpliste se rencontre de façon beaucoup moins fréquente que l’inverse. C’est bien connu : un arbre peut facilement cacher une forêt. C’est affaire de point de vue.
11:36 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’ajustice internationale de la Haye
La chronique de Philippe Randa
Radovan Karadzic vient d’être condamné à 40 ans de détention. Pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre en Bosnie, notamment « en tant qu’individu » de persécutions, meurtres, viols, traitements inhumains, transferts forcés et responsable de prise d’otages, etc., etc., etc. dans plusieurs municipalités ainsi qu’à Sarajevo…
Lorsqu’on veut noircir à toutes forces un ennemi vaincu, on ne lésine pas sur ses infamies, réelles, supposées ou inventées si besoin est ; et plus on en rajoute, plus il est certain que l’opinion du public accepte celle du vainqueur plus facilement encore.
La pratique n’est guère nouvelle… Rappelons le procès pour sorcellerie d’une certaine Jeanne d‘Arc par un évêque fort justement nommé Cochon ou, plus proche de nous, ces procès de Moscou intentés avant-guerre par Joseph Staline pour épurer le Parti bolchevique… ou encore, en 1946, celui de Nuremberg par les Alliés, à l’encontre des responsables du IIIe Reich.
Comme l’indique Aristide Leucate sur le site Boulevard Voltaire : « Par définition, dans son sens contemporain (pléonasme), la justice internationale est une justice de vainqueurs. »
Et de rappeler la déclaration du député Thierry Mariani (LR) à sputniknews.com après la condamnation de Radovan Karadžić s’insurgeant que l’on ait condamné : « … les massacres dans un seul sens. Quand on regarde ce qui s’est passé, les massacres, malheureusement se sont déroulés dans les deux camps. S’il est avéré qu’il (Radovan Karadžić, ndlr) est responsable de certains massacres, il serait aussi normal que ceux qui ont été dans l’autre camp responsables des massacres soient aussi condamnés. Le problème, c’est que l’Histoire est souvent écrite par les vainqueurs. »
Haro donc sur le vaincu, « malheur à lui » comme on disait déjà du temps de César… Il est certain également que les treize années de cavale de l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie n’ont pas incité les Juges à quelque clémence qu’il n’attendait d’ailleurs pas de leur part… et encore moins l’extrême popularité dont il jouit toujours parmi de nombreux Serbes pour qui il reste, et restera, n’en doutons pas, un « héros » de la guerre de Serbie… pays où il n’est pas (encore) interdit de contester l’opprobre internationale qui frappe leurs anciens dirigeants : hier l’ancien président Slobodan Milosevic mort en 2006 au cours de son procès et aujourd’hui le septuagénaire ancien président de l’entité des Serbes de Bosnie, la Republika Srpska.
Ce dernier a notamment été accusé d’avoir ourdi de « diviser » la Bosnie et de « chasser à jamais musulmans et Croates des territoires revendiqués par les Serbes de Bosnie » ; quelques esprits chagrins pourraient faire remarquer que les musulmans bosniaques ont entrepris, depuis une indépendance obtenue grâce aux tapis de bombes des avions de l’OTAN, une assez spectaculaire « épuration des Serbes » sans que cela ne tracasse outre mesure les Juges du Tribunal International de La Haye…
Philippe Randa dirige le site Eurolibertés cliquez ici
Avez-vous lu Kosovska, le roman de Luc Luret ? cliquez ici
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dimanche, 27 mars 2016
Contre le terrorisme et les lamentables pleurnicheries des bisounours : 500 jeunes patriotes bruxellois sauvent l'honneur de la Belgique
NATION soutient les jeunes patriotes de la Bourse !
Ce dimanche 27 mars, 500 jeunes patriotes sont venus crier à la Bourse leur colère face aux attentats de Bruxelles du 22 mars dernier qui ont provoqué la mort de plus de 30 personnes.
Loin des niaiseries auxquelles nous ont habitué les bobos de tous poils, ces jeunes patriotes ont exprimé leur haine des djihadistes et leur attachement à leur pays avec des slogans tels que 'On est chez nous !".
Ce politiquement incorrect leur a valu d'être repoussés puis chargés par la police sous les beuglements de la gauche bien-pensante qui criait "Non à la haine !".
Il est dommage que cette même gauche n'ait pas crié ce slogan aux islamistes, toutes les années où elle les a protégé.
Le Mouvement NATION soutient les jeunes patriotes qui ont manifesté ce jour et reprend avec eux, ce slogan évident : "On est chez nous !"
19:26 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Loi de 1905 envisagée comme arme anti-islam
Dr Bernard Plouvier
Toute statistique issue de notre si politisée Administration doit être reçue, scrutée, étudiée avec beaucoup de prudence, puisque nos honnêtes gouvernants truquent sans vergogne chiffres et pourcentages en matière de criminalité & de délinquance, de croissance & d’emploi.
Il est toutefois une statistique que l’on aimerait pouvoir considérer comme étant juste et fiable : celle des candidats en partance vers la Syrie et autres lieux idylliques pour fous et folles d’Allah, stupidement arrêtés par les polices et douanes européennes, à la demande des familles. En deux années, sur environ 750 individus ainsi obligés à rester ou revenir en France, les deux tiers sont des femmes… et presque tous sont majeur(e)s. Ceci pose un certain nombre de questions.
D’abord, de quel droit interdit-on à des individus majeurs d’aller où bon leur semble ? Au nom de la prévention des attentats djihadistes nous répond-on ! À voir le résultat, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les djihadistes frappent où et quand ils le veulent. C’est à la racine du mal qu’il faut agir : arrêter, expulser les imams, oulémas, mollahs qui prêchent la violence tous les vendredis soirs dans leur mosquée… et les prévenir charitablement qu’ils sont assurés d’être discrètement exécutés en cas de retour en France.
Les motivations des donzelles interrogées par des psychologues avant d’être réexpédiées dans leur famille seraient angéliques. Selon ce joli conte des Mille et Une Nuits, elles voudraient vivre selon la Charî’a et porter voile ou burqa à leur guise, trouver un pieux muslim pour époux (autrement dit n’être que l’une des quatre servantes de son seigneur et maître), et bien sûr – sortez les violons – s’occuper des orphelins et des vieillards abandonnés en zone de guerre ! Rien n’autorise les autorités françaises à empêcher ces « mères Theresa » (qui fut, elle aussi, voilée) d’accomplir ces nobles tâches en terres d’islam et d’y devenir fécondes (mais elles doivent être automatiquement déchues de la nationalité française).
Seul un imbécile (étymologiquement, un faible d’esprit) peut être dupe de ces superbes déclarations altruistes, d’autant moins que les femmes voilées sont omniprésentes dans toutes les rues des grandes villes de France et d’Europe de l’Ouest, même dans les hôpitaux, sur les bancs des facultés, voire dans certaines écoles, où les proviseurs n’osent plus faire appliquer la loi française de 1905… quant aux candidats époux musulmans, la France – comme toute l’Europe occidentale, scandinave et danubienne - en regorge, hélas !
On sait fort bien que mâles et femelles se hasardant vers la Syrie, l’Irak, la Libye, le Yémen, etc. y vont pour apprendre à tuer qui du chiite ou du sunnite (il paraît que l’islam est une religion d’amour, mais pas pour les hérétiques), qui de l’infidèle, lors d’un retour en Europe. Et c’est là que se pose une nouvelle question : quel sont les abrutis pitoyables, quels sont les traîtres à leur race et à leur continent qui autorisent ces « touristes » d’un genre plus que spécial à revenir en Europe ? Il faut poser en principe que tout musulman quittant l’Europe pour une terre de Charî’a doit être à la fois déchu de la nationalité européenne (quelle qu’en soit la variété) et interdit définitivement de retour.
Contrairement à ce que font les pitres qui font semblant de nous gouverner, à Paris ou à Bruxelles, il ne faut en aucun cas interdire le départ aux candidats djihadistes. Il faut impérativement leur interdire le retour (ou les éliminer discrètement en cas de rentrée réussie, nos frontières étant des passoires). C’est à cela que doivent servir nos services de renseignements, plutôt lamentables jusqu’à présent en matière de lutte contre l’islam conquérant, faute d’une ferme direction politique.
Enfin, s’il existe réellement des candidates musulmanes à l’émigration vers le paradis terrestre de la Charî’a, il ne faut en aucun cas brimer ces martyres de la foi. La Loi de 1905, exigeant une stricte laïcité de l’État, ne peut en aucun cas être un frein à ce retour vers les « racines », les origines, le « berceau de la vraie foi » etc. La laïcité - qui n’empêche nullement certains honorables élus, quémandeurs de vois, de financer l’édification de mosquées avec l’argent ou des terrains communaux - peut devenir, si elle est appliquée avec force et rigueur, un excellent agent de ré-émigration et de décroissance de la natalité non-autochtone en Europe… car tout ce qui est écrit à propos de la France, terre d’élection de l’islam conquérant depuis la Loi de regroupement familial de 1976, est valable pour l’ensemble de notre continent.
12:45 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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samedi, 26 mars 2016
La nouvelle « Lie de la Terre »
Dr Bernard Plouvier
Il fut un temps où il était de bon ton de lire l’autobiographie haineusement antifrançaise d’Arthur Koestler, consacrée à ses années 1939-1940, dont le titre accrocheur est ici repris.
Tant qu’à chercher une caution littéraire, on préfère celle de Jean Giraudoux, qui du moins écrivait correctement et sans faire d’exhibitionnisme haineux. En 1925, dans le cadre de sa lutte contre les taudis si nombreux en France dans les années d’après-guerre (la Grande), il écrivait : « Cette France mal entretenue, sabotée, dépecée, salie nous fait courir le même risque que la vulgarité montante du langage ».
De nos jours, les bidonvilles – du style Calaisien - pour déclassés et réfugiés, les HLM dégradées par la racaille, abritant quelques rares « petits-Blancs » et les immigrés dépourvus de goût pour le travail et les études, les propos orduriers, racistes et sexistes des voyous de l’immigration musulmane renouvellent le sujet.
Il ne s’agit plus du sous-prolétariat alcoolisé, formé de rebuts d’autochtones mêlé d’immigrés italiens, polonais et flamands, tout juste arrivés en France. Il s’agit désormais d’Africains, noirs et maghrébins, d’Antillais et de sujets transplantés du Proche-Orient ou de l’Asie du Sud-Ouest, amenant avec eux un fort racisme anti-Blancs, un sens aigu de la revendication et, pour l’immense majorité d’entre eux, une religion dure, conquérante, haineuse envers les « infidèles ».
On chercherait vainement l’intérêt pour les Français de souche européenne d’avoir admis cette immigration qui tourne à l’invasion et à la substitution de populations dominantes par l’effet d’une considérable différence des taux de maternité. L’enrichissement culturel de l’Europe par le monde arabo-musulman n’est pas évident, c’est le moins que l’on puisse en dire. La nécessité d’importer des « travailleurs » ne l’est pas non plus en une période de chômage massif pour les Français de souche européenne.
Enfin, les joies occasionnées par les viols racistes, les rackets et les trafics de stupéfiants, le vandalisme imbécile, les pillages et incendies, et – cerise sur le gâteau – les attentats terroristes, si elles donnent du grain à moudre aux journalistes et aux politiciens, ne valent peut-être pas le prix acquitté en milliards d’unités de compte et en centaines de vies humaines.
Pourquoi ne pas rendre, de gré ou de force, à ces immigrés-réfugiés leur dignité, leur sentiment d’utilité sociale, en les obligeant à regagner leurs continents d’origine, pour qu’ils y déploient leurs immenses talents à les mettre en valeur.
Le Français, s’il n’aime guère les envahisseurs, n’est pas opposé au commerce international, valeur contre valeur, et encore moins au tourisme saisonnier. Le Français a définitivement résolu, depuis 1905, ses guerres de religion et n’a nul intérêt à « remettre ça » ! Quant à accepter des « colonisateurs », pourquoi pas, mais à l’unique condition qu’ils nous apportent une civilisation supérieure comme l’ont fait les Romains, à partir de la conquête césarienne, ou un enrichissement génétique, dans le cadre étroit de notre communauté raciale européenne, comme l’ont fait les Germains du IIIe au VIe siècles de notre ère, puis les immigrés slaves au XXe siècle.
L’envahisseur qui ne remplit pas ces critères d’intérêt pour la Nation doit être repoussé.
10:24 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paroles de bon sens venues de la Belle Province
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RAPPEL : samedi 9 avril à Lyon, une conférence sur Patrick Pearse...
09:58 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |