jeudi, 03 mars 2016
La Jungle aux alouettes de Calais
de Philippe Randa
"Ces migrants, certains de ce qu’ils voulaient quitter, mais tragiquement trompés sur ce qu’ils ont trouvés !"
L’immigration extra-européenne est redevenue, si tant est qu’elle n’a jamais cessée de l’être, le problème majeur de notre continent depuis l’arrivée massive d’un million de migrants en 2015… Tous ceux qui tentaient jusqu’alors de minimiser le problème migratoire ou encore de le fantasmer comme une « chance » pour son avenir ont perdu toute crédibilité… ou font face à de sévères contestations jusque dans leur propre camp politique à l’image de la chancelière allemande Angela Merkel…
À l’exception de groupes extrémistes reconvertis dans la manipulation des migrants, la quasi-totalité des responsables politiques est aujourd’hui unanime à vouloir endiguer les flots migratoires à venir… sans toutefois proposer quoi que ce soit de concret pour cela.
Et si, pourtant, nous allions assister au tarissement de l’invasion migratoire dans les années à venir ? Non par l’inaction affichée des dirigeants de l’Union européenne, mais parce que les candidats potentiels à l’immigration prenaient conscience de l’imposture de cet Eldorado européen dans lequel on les a encouragés à croire ? Et renonçaient eux-mêmes dans le futur à abandonner leurs pays d’origine ?
Ce qui peut apparaître comme un vœu pieu pour beaucoup est peut-être toutefois en passe de devenir une réalité grâce au cauchemar humain baptisé – jusqu’au lundi 29 février 2016, premier jour de son éradication – la « jungle de Calais ».
L’Europe, pire que l’Afghanistan des Talibans ? Pire que la Syrie en guerre ? Pire que l’esclavage avéré au Quatar ? Pire que les petits boulots au Koweit ?
Edouard de Mareschal a recueilli pour Le Figaro des témoignages édifiants de migrants avant et pendant le démantèlement de ce no man’s land de violences et de désespérance… Au-delà des jugements lapidaires – « On est traités comme des animaux », « J’ai perdu une année de ma vie dans cette foutue jungle » –, on découvre ainsi l’autre réalité de ces demandeurs d’asile pour beaucoup économiques… et pour beaucoup sans illusion aucune désormais sur une vie meilleur en Occident qu’en Orient.
Tous savaient ce qu’ils voulaient quitter, mais ont été tragiquement sur trompés ce qu’ils ont trouvé !
Ainsi Hussein, syrien d’Homs, photographié dans une caravane, qui reconnaît qu’il avait un travail au Koweit où il envisage de retourner, n’ayant pas découvert la fortune espérée en Europe… ou encore cet Afghan, Nasarat, qui « préfère encore retourner dans (son) village, malgré les talibans… »
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, les tragédies peuvent parfois arracher des sourires ironiques lorsqu’on apprend que l’Europe est mauvais pour la santé grâce à l’aveu d’Amarkhan, Afghan de 24 ans, qui n’aura trouvé ni éducation, ni maison, ni travail, mais une addiction à l’alcool et au tabac : « Aujourd’hui, je fume un paquet par jour ». Vu le prix du tabac en incessante augmentation, on ne peut que compatir… tout en se demandant tout de même comment il a pu assurer financièrement sa consommation ; gageons qu’il est préférable de l’ignorer pour ne pas heurter les esprits trop sensibles !
Les cas cités par le journaliste du Figaro ne semblent pas être exceptionnels, comme le confirme le directeur de l’OFII (L’Office français de l’immigration et de l’intégration) ; les dossiers d’aide au retour sont en progression et « c’est un mouvement qui s’observe dans plusieurs pays d’Europe… »
Ces dossiers concernent des Afghans (à 75 %), des Pakistanais, des Iraniens et des Soudanais, pays sans guerre civile, à ce qu’on sache (en tout cas depuis 2005 en ce qui concerne le Soudan).
La jungle de Calais, monstruosité humanitaire, ce que personne ne songe à contester, aura-t-elle permis une prise de conscience, à la fois par les Européens – car images désastreuses et témoignages poignants des riverains autant que des clandestins ont été largement diffusés à travers le continent – mais surtout par les éventuels candidats à l’immigration : il est à espérer que ceux qui retourneront chez eux rapporteront ce qu’ils ont vécus… évitant ainsi à leurs compatriotes les mêmes tourments.
L’Eldorado européen apparaîtra-t-il désormais comme ce qu’il est, soit un miroir aux alouettes, aux yeux des populations du tiers-monde ? Et celles-ci décideront-elles enfin de prendre leur destin en main… plutôt que de tendre celle-ci comme certains manipulateurs sans scrupules, les ont incités à faire pour leur plus grand malheur et le nôtre ?
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La médecine islamique au secours de la santé des Français
Test par l'imam de Brest et ses disciples d'une recommandation coranique : boire de l'urine de chameau… En espérant qu'ils penseront à en proposer à tous les politiciens collabos qui ne manqueraient pour rien au monde une invitation à la rupture du jeûne pendant le Ramadan…
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 02 mars 2016
L’islam et le terrorisme : un adultère de longue durée
Dr Bernard Plouvier
Nul ne peut le nier : Mahomet a ordonné la « guerre sainte et juste », le Djihâd, pour imposer l’islam à tous les peuples de la Terre. Mais dans son esprit, comme pour tout muslim de stricte obédience, ce Djihâd était et aurait dû demeurer une affaire de combat direct entre hommes. Seuls des lâches osent s’en prendre armés à des hommes désarmés, à des femmes et à des enfants. Dès son origine, l’islam fut une religion de rudes combattants, mais non de lâches, bien au contraire. Le Djihâd originel fut une affaire de combat, voire de corps à corps, engageant physiquement et moralement le guerrier d’Allah, pas une affaire d’assassinat (qui, par définition, est un meurtre prémédité).
C’est ainsi que fut conçue et réalisée la première vague d’expansion de l’islam aux VIIIe –Xe siècles, qui s’accompagna d’énormes destructions de biens, d’exécutions massives des prisonniers de guerre qui refusaient de se convertir et de réduction en esclavage des femmes et enfants des peuples conquis, en application des sourates coraniques 8, 47 et 60.
À la fin du XIe siècle, dans le massif iranien du Khârezm, le chiite Hassan ibn Sabbah fonda une secte de fanatiques, prêts à tuer au nom d’Allah tous ceux que le maître leur désignerait. Dans leur repaire d’Alamout, les apprentis-terroristes étaient gavés de Haschisch, mais également dopés par une doctrine qui éliminait un principe coranique fondamental, selon lequel un muslim (musulman en langue arabe, celle que le fidèle devrait seule employer) ne doit pas tuer ni même blesser volontairement un autre muslim. Car le Vieux de la Montagne dictait sa loi tant aux sultans sunnites qu’aux roitelets chiites, en les menaçant, voire en faisant exécuter par des tueurs silencieux les personnages rétifs. L’islam, vicié, accouchait du terrorisme politique, exclusivement ciblé sur la personne de chefs de tribus, de chefs d’État et de leurs ministres. Au XIIIe siècle, les conquérants mongols débarrassèrent le Moyen-Orient de la capacité de nuisance des successeurs d’Hassan.
Mais un Mongol fit bien pire, au siècle suivant. Timur Leng (Tamerlan, pour les Occidentaux) inventa le génocide de propagande. Ce fou d’Allah, né en 1336, usa sa vie à propager l’islam sunnite par des guerres de conquête, soumettant 27 royaumes et même l’Ouest de l’Empire chinois, ne connaissant jamais la défaite, en raison de l’enthousiasme religieux de ses soldats et d’une supériorité en armement (ses troupes avaient le monopole de l’arc composite). Au début de chaque campagne, il prenait d’assaut une grande ville, que ses soldats pillaient et incendiaient, puis la population était entièrement exterminée, les crânes étant empilés pour former des pyramides. Quelques témoins laissés délibérément en vie apportaient le message aux autres cités du royaume à conquérir au nom d’Allah le tout-puissant : reddition & conversion ou extermination.
À sa mort, survenue en 1405, Tamerlan, l’émir de Transoxiane, régnait sur toutes les terres, de l’Anatolie et du Caucase jusqu’en Chine. Partout, on y adorait Allah… ou on faisait semblant, dans l’attente d’un mouvement de libération. Un descendant de ce fou d’Allah, Babur le Grand, fonda l’Empire moghol des Indes en reprenant les méthodes du grand ancêtre.
La colonisation par l’Européen et la décrépitude de l’Empire ottoman assoupirent le fanatisme destructeur des islamistes, sauf en péninsule arabique, tellement pauvre et aride que les Turcs s’en désintéressaient. Mohamed ibn Abd el Wahhab (mort en 1792) ressuscita l’islam primitif (ou salafisme), s’alliant avec un Saoud, obscur chef de tribus, régnant sur quelques oasis du Riyad. Ce retour à la pureté des origines de l’islam s’accompagna de la stricte observance de la Charî’a et de l’extermination systématique des infidèles qui s’aventuraient sur les terres du roitelet saoudien. Nul ne pouvait prévoir qu’un Saoud unifierait l’Arabie durant les années 1925-35, ni qu’il deviendrait l’un des hommes les plus riches de la planète grâce à la découverte puis à l’exploitation par des ingénieurs US d’immenses réserves de pétrole. Le salafisme saoudien ou Wahhabisme est, en principe, opposé au terrorisme aveugle (qui tue au hasard), s’il ne répugne pas à exterminer des cibles précises, choisies de préférence chez les sionistes.
En 1928, un lettré égyptien, Hassan el-Banna fonda ses confréries salafistes, xénophobes, haineusement anti-occidentales : les Frères musulmans et les Mères musulmanes (devenues ensuite Femmes musulmanes). Dès 1936, sous la direction de son gendre Saïd Ramadan, le mouvement devint terroriste, étant combattu – une fois l’indépendance obtenue après la Seconde Guerre mondiale - par les gouvernements égyptiens et syriens (dont ceux des Assad, père et fils) et soutenu par les Saoudiens, les cheikhs du Qatar et les USA (un an avant l’arrivée à l’apparence du Pouvoir d’Hussein Obama… dont l’action est typiquement celle d’un crypto-islamiste, du moins si l’on en juge d’après les résultats).
Le Turc Alparslan Türkes (mort en 1997) a de son côté amalgamé l’islam sunnite au racisme pantouranien (Turcs, Azéris, Turkmènes, Tadjiks et Uzbeks), pour déclarer une guerre impitoyable aux Kurdes (descendants des antiques Mèdes) et aux chiites. Son mouvement terroriste, dont le but est de faire dominer la Terre par les Touraniens, « peuple élu d’Allah », est soutenu discrètement par les Israéliens et les USA, dans le cadre de leur guerre contre les chiites d’Iran, d’Irak, de Syrie et du Liban. On comprend aisément que la position de la Turquie soit ambiguë dans la guerre contre l’État Islamique (sunnite et antikurde)… et l’on sait le rôle qu’ont joué les proches de l’actuel Président turc Erdogan dans la commercialisation discrète du pétrole extrait dans la région de Mossoul, capitale de l’État Islamique, du moins jusqu’à ce que l’offensive russo-syrienne bloque la frontière..
Le dernier-né des fous d’Allah, Abou Bakr II, est à la fois l’un des chefs temporels de cet État Islamique et le calife auto-proclamé de Mossoul. Il a autorisé les femmes à jouer aux djihadistes et intensifié le Djihâd en autorisant les attentats même dans le Dâr al-Islam. Aucune sourate du Coran, aucun hadith n’envisage la participation des femmes au combat, encore moins celle d’enfants impubères. Il serait donc absurde, pour un véritable fidèle, d’armer femmes et enfants ou de les envoyer en kamikazes, porteurs de charges d’explosifs, pour tuer à l’aveugle des fidèles (ce qui est l’horreur suprême pour un musulman) ni même des infidèles innocents. Ce terrorisme, responsable de morts instantanées, contrevient en effet à l’enseignement de la sourate 39 qui proclame que tout être humain peut se convertir jusqu’à son dernier instant de vie : le tuer de façon inopinée lui ôte cette ultime chance. À l’évidence, le terrorisme aveugle est opposé à la pure doctrine coranique.
L’Europe s’était crue débarrassée des guerres religieuses, sauf dans les îles britanniques… mais sont-elles réellement européennes ? Avec l’immigration musulmane massive, qui est allée crescendo des années 1970 jusqu’à nos jours, les Européens ont laissé s’installer sur leur sol une religion médiévale par son fanatisme conquérant et sa brutalité, important en outre la haine irréductible entre musulmans et Juifs sionistes.
Il est évident que de nombreux chefs d’États extra-européens avaient et ont toujours intérêt à casser la puissance inventive, technique et culturelle de la race européenne. Ce n’est nullement une raison pour faire le jeu de ces Machiavels de bas étage. Le retour vers le Dâr al-Islam est, pour les musulmans, non pas un Droit, mais un Devoir… ou une mesure de bon sens. Car la patience et la mansuétude des Européens ne seront pas éternelles.
livre du Dr Plouvier ?
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mardi, 01 mars 2016
STOP !.... OU PLUS ENCORE D’ISLAMISATION A QUIMPER ?
Claudine Dupont-Tingaud, Présidente de Réagir et Agir
C’est ce refus qu’avaient exprimé plus de 10 000 quimpérois en 1996, habitant essentiellement ces quartiers, dits sensibles, mais déjà en résistance à une soumission islamique rendue visible par deux mosquées (maghrébine et turque) et le projet d’une école coranique entrainant installation culturelle et cultuelle de celui-ci en la capitale de la Cornouaille… Ils furent plus nombreux encore l’an passé, 2015, par pétition papier et internet !
Vingt ans après cette résistance, dans les boîtes aux lettres de ces mêmes zones, une publicité « MUSLIM SHOP QUIMPER » propose des vêtements (hijab, jilbeb (voile intégral) robe trapèze, musc) et plus si affinités… livrés à domicile ou en réunion… Sans doute des tenues permettant d’assister au festival du Film (comique) turc programmé ces jours-ci mais dont est éliminé la projection du si révélateur et accusateur des mœurs musulmanes, le long métrage « MUSTANG » ! Manifestation présentée par la COJEP dont le but est : l’intégration des migrants, le vivre ensemble, la citoyenneté, la lutte contre les discriminations et le racisme… N’en rajoutez plus, ! Car rien ne manque à ce qui pourrait faire tomber le Français ou le Breton de souche, interrogatif, sous le coup des lois Pleven, puis qu’ il lui est impossible d’émettre un choix ou une préférence !
Le vestimentaire ne concerne bien sûr pas que l’espace impur dans lequel se meuvent les femmes dont les appâts sont à dissimuler de l’appétit naturellement sexué des hommes ! Quimpéroises, elles sont, incitées, sur les 300 milliards de kebabs vendus en France, à privilégier ceux de l’une des quinze boutiques de Quimper et, mieux encore, a les composer elles mêmes à partir de la viande halal des trois boucheries spécialisées comme dans les rayons des Grandes Surfaces sous le contrôle des abatteurs musulmans, fonctionnaires finançant la cause islamique. Il s’agit ainsi de flatter un clientélisme religieux en rien freiné par une municipalité privilégiant ce communautarisme électoraliste au détriment d’une simple diversité exogène ou exotique ! Qu’en pensent nos éleveurs de cochons ?
La crise identitaire et économique que connait la Bretagne, et plus encore notre extrême Ouest, est encore aggravée par la migration installée de force par le pouvoir socialiste avec la complicité de maires de touts bords (structures vacancières non occupées, cars scolaires, repas halal etc…) créant par un état dans l’état en favorisant des coutumes opposées aux nôtres comme le révèle l’imam de la mosquée magrébine de Quimper dont l’épouse porte le voile intégral et reconnaît avec angélisme, qu’il est « de son choix de suivre les principes de l’islam ! » et non de cette république si couramment évoquée.
Il est temps de stopper ce déploiement sur notre ville en invitant son maire, M. Ludovic Jolivet, a organiser un referendum d’initiative communale afin de savoir si notre territoire doit devenir terre d’islam avec l’acceptation de minaret et coupoles sur le centre culturel et cultuel turc de l’ancienne fabrique de galettes bretonnes « Gavottes » comme pourrait le laisser craindre l’actuel chantage et l’arrivée du quota de migrants, musulmans, dont il est, hélas, demandeur !
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Faits & Documents n°411 est sorti...
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La bureaucratie gangrène la croissance.
Pieter Kerstens
La bureaucratie s’est métamorphosée. Du petit chef de bureau tatillon, disposant d’un pouvoir discrétionnaire, nous sommes passés dans les rouages et le virtuel des systèmes d’information.
La bureaucratie n’est plus seulement concentrée dans de grosses administrations ou organisations, elle est dans notre poche. La tablette, l’I.Phone, l’I.Pad et les smartphones ont permis à la bureaucratie d’entrer dans les domiciles de chacun, avec de nouvelles formes de contrôles permanents et multiples, échappant à votre sagacité.
En 2015, une majorité d’Administrations qu’elles soient locales ou nationales étaient informatisées et connectées à Internet. Les fonctionnaires à 95% n’étaient plus occupés à des tâches manuelles comme en 1980 et à rechercher des documents classés et répertoriés dans des fichiers manuscrits.
On peut donc croire que, à l’exemple de l’industrie privée, la gestion « en bon père de famille » aurait pu faire diminuer le nombre de fonctionnaires et les coûts correspondants (salaires, primes, caisses maladie et surtout financement des retraites). Il n’en a rien été et une grande part des déficits budgétaires et la hausse de la dette publique n’est que la conséquence de l’embauche, année après année, de dizaines de milliers de nouveaux fonctionnaires.
En 2010, les personnes payées par l’argent public, employées dans la fonction d’Etat et la fonction publique territoriale, s’élevaient à 4.383.526 ; en 2014, malgré la modernisation de tous les services publics, ils étaient 4.457.863. Pourquoi ?
Alors même que 57% du PIB français sont absorbés par la dépense publique, la pression fiscale globale en France est la 2ème des pays de l’OCDE avec 45,7% du PIB (derrière le Danemark et devant la Belgique), en 2014 ; et ce n’est pas près de diminuer avec les nouvelles augmentations des taxes concernant le tabac, les carburants, les timbres, les alcools, etc... Si encore avec une telle dépense pour la fonction publique nous ayons en contrepartie des administrations efficaces, compétentes et à l’écoute des populations (car à leur service) nous, contribuables, ne pourrions nous plaindre.
C’est tout l’inverse et le plus bel exemple de gabegie, d’incompétence, de bureaucratie stalinienne et d’immobilisme est fourni par l’Education Nationale, bastion des droits acquis et forteresse des syndicats gauchistes. En augmentant leur temps de travail de 5%, en diminuant tous les ans pendant 5 ans leurs effectifs de 2% et en augmentant le nombre moyen d’élèves par classe (de la maternelle au bac) de 20% sur 5 ans , les économies de ce seul ministère s’élèvent à plus de 8 milliards d’euros TOUS LES ANS !
Et les possibilités d’économies dans tous les ministères et les collectivités territoriales sont innombrables. Il suffit d’en avoir la volonté politique et de ne plus se réfugier derrière des tabous érigés par des minorités et issus d’un autre âge. Il en va de même pour des privilèges catégoriels et des sinécures accordées par des coquins à leurs copains.
On ne peut pas demander à nos industriels de se développer d’une part et de concurrencer les importations étrangères d’autre part, alors même qu’ils sont handicapés, depuis des décennies, par des normes et des règlements plus restrictifs et pénalisants les uns que les autres. A quand le retour du bon-sens ?
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lundi, 29 février 2016
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3223 du 18 février 2016
INVITÉ de BFM, Jean-Marie Le Pen a réaffirmé son opposition au changement de nom du Front national. « Est-ce que Moët et Chandon va décider de changer son nom en Collard-Ménard ? En plus un champagne sans bulles. C’est curieux, ceux qui proposent le changement de nom ne sont pas membres du FN. Ils feraient mieux de se mêler de leurs affaires plutôt que de celles du Front. Ça me paraîtrait être une erreur de changer de nom pour Bleu Marine. Le FN doit rester ce qu’il est, son nom est glorieux, il a été porté par des dizaines de milliers de militants », a-t-il assené. Il poursuit : « Je n’arrêterai pas la politique parce qu’on m’interdit d’être au Front national », évoquant son projet de fonder « une formation, un courant », « de préférence à l’intérieur » du parti. Et il menace Marine Le Pen : s’il n’est pas réintégré d’ici le mois de mars par sa fille qui lui a succédé à la tête du FN, il ira donc voir ailleurs.
ZEMMOUR MARTYRISE PHILIPPOT
Florian Philippot était l’invité, il y a quelques jours, de l’émission de Paris Première, animée par Zemmour et Nolleau. Zemmour n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Le thème de l’émission allait droit au but : « Philippot dans le viseur ? » A propos du programme économique de Philippot, Zemmour lance : « Vous avez bien compris que cette attaque économique est un prétexte pour vous attaquer, vous. Ce que l’on vous reproche au Front national, c’est d’avoir fait main basse sur un parti en gouroutisant Marine Le Pen […] Vous avez fait main basse sur le Front national alors qu’au Front national, vous êtes détesté. Quand on fait des votes, vous êtes loin derrière, non seulement Marion Maréchal-Le Pen mais aussi Louis Aliot, et aussi Steeve Briois. Vous n’êtes pas aimé au sein du parti, tout le monde me le dit. Deuxièmement, au-delà de vous, […] depuis dix minutes, on ne parle que d’économie. Alors que le carton du Front national aux régionales, que ça vous plaise ou non, est dû 1. à Daech, 2. à madame Merkel. Vous avez été sauvé par Daech et Merkel qui vous ont ramené aux fondamentaux du Front national sur l’immigration et l’islamisation, sinon, comme Marine Le Pen gouroutisée par vous, ne parlait que d’économie, tout le monde s’en foutait… » Et Philippot, pas content du tout, de dire à Zemmour que c’est un langage tenu par les amis d’ultra-droite et d’extrême droite du chroniqueur. Quel vilain délateur !
BRUNO MÉGRET, LE RETOUR
Bruno Mégret, le fondateur du MNR, qui avait, en 1998, mené une terrible dissidence au sein du FN, entraînant le départ de plus de la moitié des cadres, dont bien souvent les plus talentueux, vient d’écrire un livre, dont le titre est le Temps du Phénix. Il s’agit d’un roman d’anticipation politique qui raconte par le menu la victoire à la prochaine présidentielle d’un candidat issu de rangs de la droite nationaliste et sa gestion du pouvoir. Il déclare : « J’ai surtout écrit ce livre parce que je suis frappé par l’impuissance des responsables politiques actuels. Le gouvernement est phagocyté par les contraintes institutionnelles et juridiques. Même si un président de rupture, issu des rangs de la droite nationale arrivait au pouvoir en 2017, rien ne serait possible de faire en l’état ». Le slogan mariniste « la France apaisée » ne lui convient pas. Il déclare : « Je ne crois pas vraiment que la France ait besoin d’apaisement ou de tranquillité. Il faut de la rupture là où c’est nécessaire ». Bien vu…
Bruno Mégret plaide pour une « Europe confédérale », et la subordination du droit européen au droit national. Il s’oppose aussi à la sortie de l’euro et à « l’offre de mesures sociales aussi démagogiques que peu crédibles ». Il relève que « beaucoup de gens ont été choqués de ne pas voir le Front national uni au premier rang des manifestations contre le “mariage” homosexuel […] Il ajoute qu’il est regrettable que le FN actuel ne soit pas plus clair dans ses positionnements ». « En politique, il faut des discours limpides », dit-il, ajoutant (dans le Parisien): « Ce qui manque au parti, c’est la crédibilité. Les électeurs ne sont pas des imbéciles : ils voient bien la démagogie quand Marine Le Pen prétend tout résoudre en proposant la sortie de l’euro, un SMIC à 1 500 euros ou encore la retraite à 60 ans. » Bruno Mégret reste convaincu que l’avenir du courant national passe par des alliances avec le reste de la droite. J’ai tout de même envie de poser la question à Bruno Mégret : « Cher Bruno, mais où vois-tu la droite dans notre paysage politique ? N’as-tu pas le sentiment que ce sont (presque tous) des minables et des traîtres ? » C’est en tout cas la question que je poserai prochainement, aux côtés de Jérôme Bourbon, à Bruno Mégret, à l’occasion d’une interview au sujet de son livre, qui paraîtra prochainement dans RIVAROL.
PIQUEMAL FAIT REPENTANCE
Le Général Piquemal “regrette” d’avoir participé au rassemblement de Pegida, « un groupe d’extrême droite presque pro-nazi ». Jérôme Bourbon a déjà évoqué l’oiseau dans son dernier éditorial. Revenons sur le moineau. Arrêté samedi 6 février lors d’une manifestation anti-migrants interdite à Calais, le général Christian Piquemal a vu son procès reporté en raison de son état de santé. Celui que beaucoup de Français n’étaient pas loin de considérer comme un héros et une espérance s’est lamentablement déballonné. L’ancien patron de la Légion étrangère a déclaré au micro de RTL, lundi 8 février, qu’il “regrette” d’avoir participé à ce rassemblement initié par Pegida, le mouvement allemand avec qui il « ne partage aucun lien ». Il définit courageusement Pegida comme « un groupe d’extrême droite, très violent, presque nazi » et ajoute : « Personnellement, je n’aurais pas voulu les voir sur place. Ils ont une connotation extrêmement négative », assure-t-il, ce qui est une pure imbécillité, Pegida n’ayant rien d’extrémiste, d’extrême droite et encore moins de néo-nazi. Sur l’une de ses affiches l’on voit au fond d’une poubelle une croix gammée, preuve de l’antinazisme de Pegida qui est donc très modéré et propre sur lui. L’héroïque général en peau de lapin a expliqué s’être rendu à cette manifestation pour « reconnaître les lieux et voir s’il n’y avait pas des solutions pérennes à mettre en place » pour les migrants à Calais. C’est tout juste s’il n’y était pas par hasard (mais si, il a osé dire qu’il était « présent de façon fortuite » !) Et il chouine : « J’aurais préféré qu’on soit seuls car ça ne se serait pas passé comme ça. On n’est pas racistes, islamophobes ou xénophobes. J’ai commandé la Légion étrangère pendant 5 ans, il y a 140 nationalités dedans. Donc s’il y a bien quelqu’un à qui on ne peut pas reprocher d’être raciste, c’est bien moi ». Et voilà ! Nous y sommes ! Notez cependant (à nous de balancer) que celui qui fut un héros auprès des nationaux pendant quelques minutes ou quelques heures n’a, à aucun moment condamné l’antisémitisme, ce qui paraît hautement suspect. Il conviendrait que la Licra se penchât sur la probable sournoiserie du personnage.
Mais redevenons sérieux : pourquoi cette reculade venant d’un homme qui, mégaphone à la main, haranguait ses troupes, leur demandant de résister et qui déclarait, en sortant de garde à vue, que « la justice est entre les mains du pouvoir […] On se rapproche peu à peu d’une dictature ! » Mystère. Il n’en demeure pas moins que son comportement est indigne d’un officier général et totalement lamentable. Mais nous savons qu’hélas les meilleurs sont morts dans toutes ces guerres et que de surcroît Piquemal fut adjoint au chef du cabinet militaire de trois Premiers ministres socialistes : Michel Rocard, Édith Cresson puis Pierre Bérégovoy. Cela laisse des traces...
ENCORE UN NONAGÉNAIRE POURSUIVI OUTRE-RHIN !
Le procès de Reinhold Hanning, ancien gardien d’Auschwitz âgé de 94 ans, s’est ouvert le jeudi 11 février en Allemagne, plus de 71 ans après la libération du camp par l’Armée rouge. Il est accusé d’avoir été le complice de l’extermination de dizaines de milliers, si ce n’est de dizaines de millions de Juifs. Bon, ce n’était qu’un modeste gardien de camp, mais peu importe. Le parquet ne reproche à Reinhold Hanning aucun geste criminel précis mais l’accuse d’avoir été l’un des « rouages de l’extermination ». A la différence des précédents procès, l’accusation ne se limite plus aux meurtres dans les chambres à gaz, mais englobe les exécutions sommaires et « l’extermination par les conditions de vie ». L’odieux personnage trouve moyen, vu son âge et sa faiblesse, de ne subir que deux heures d’audience par jour. Il n’encourt que 3 à 15 ans de prison, ce qui est, reconnaissons-le, ridicule. « L’âge n’a pour moi aucune importance », martèle depuis des années le procureur de Dortmund, Andreas Brendel, qui portera l’accusation contre Hanning, estimant que l’Allemagne « doit aux victimes et à leurs proches » de poursuivre jusqu’au bout les crimes du IIIe Reich. Deutschland, erwache ! (Allemagne, réveille-toi !)
ALLEMAGNE : LES DÉFILÉS DE CARNAVAL MENACÉS PAR LA CENSURE
On sait qu’en Allemagne, les défilés de carnaval, avec une liberté totale, sont une institution. Oui mais tout ceci risque bientôt d’être du passé. La justice se penche sur des défilés où l’on soupçonne la présence de chars développant un discours particulièrement odieux. Plusieurs enquêtes pour incitation à la haine raciale viennent d’être ouvertes. Le site Novopress nous offre quelques exemples. À Solingen, une ville de Rhénanie, un char de carnaval représentant un U-boot (un sous-marin), portait sur le côté ce message sans équivoque, « Ils doivent se battre pour leur patrie au lieu de toucher nos femmes » — une référence directe aux agressions sexuelles massives menées par des immigrants illégaux depuis leur arrivée en Allemagne durant 2015. Dans la ville de Ilmtal, dans le Thuringe, un char transformé en tank de la Seconde Guerre mondiale portait le message Ilmtaler Asylabwehr (« défense d‘Ilmtal contre les demandeurs d’asile »). À Düsseldorf un char du carnaval représentait le président turc Erdogan trinquant avec un combattant de Daesch pour fêter leur alliance contre les Kurdes. À Wasungen nous avons le « Balkan Express », un char qui fait référence aux milliers d’immigrants qui ont débarqué cet été dans la gare de Munich, avec le message Die Plage kommt, « la peste arrive » entouré de fêtards déguisés en sauterelles comme dans la Bible.
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Quand Zemmour se paye Cambadélis, ça donne :
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Réinfo, le mag du Parti de la France
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« Une vie ne vaut rien ; rien ne vaut une vie »
Dr Bernard Plouvier
André Malraux était un curieux auteur, souvent prolixe et confus, parfois illisible, mais dans ses grands jours (hélas rares), il était exceptionnel. Ce fut le cas lorsqu’il forgea ce chiasme grammatical qui résume à la perfection les XXe et XXIe siècles de l’ère dite « chrétienne » (probablement par antinomie, car jamais l’on n’y respecta le commandement de charité).
La première moitié du chiasme illustre admirablement les années terribles 1914-1980, où deux guerres atroces, qui ont détruit l’essence et l’indépendance de l’Europe, l’immonde barbarie marxiste, les génocides de la décolonisation se succédèrent ou s’associèrent pour faire du XXe siècle le plus sanglant et le plus barbare de l’histoire humaine telle qu’on la connaît (ou que l’on croit la connaître). La seconde moitié du chiasme – soit le triomphe de l’individualisme & de l’hédonisme – caractérise le monde occidental depuis les années 1960 et, depuis les années 1980, la quasi-totalité des autres pays, débarrassés de l’ignominie marxiste et non touchés par la recrudescence de barbarie musulmane.
De nos jours, toutefois, en zones (encore) riches et (presque encore) prospères d’Europe occidentale et scandinave, les deux parties de la phrase de Malraux (tirée de l’un de ses rares romans qui ne déclenchent ni la migraine ni l’hilarité du lecteur : Les Conquérants) s’appliquent simultanément.
Une vie d’enfant poignardé ou assassiné par un voleur de voiture en cavale, une vie de clients de bar ou de magasin mitraillés, de femmes violées, puis parfois assassinées, de passants soufflés par une explosion, ne vaut manifestement rien, hormis les larmes de crocodiles des pantins de la politique et des pitres des media, qui, tous, connaissent l’origine de la plupart de ces crimes : le racisme anti-européen et le fanatisme musulman inutilement importés, pour complaire aux bienfaiteurs, sponsors, investisseurs islamo-pétroliers. Une fois pour toutes, il faut arrêter de distinguer les termes musulman et islamiste fanatique, puisque le Djihâd est ordonné à tout musulman en bonne santé par neuf sourates coraniques et, vis-à-vis des assassins non-musulmans, il faut cesser les arguties pseudo-humanistes concernant leur réinsertion.
Puisque l’humanité souffre (ou semble souffrir) de surpopulation – ce sont des experts qui nous l’affirment -, les familles des victimes pourraient au moins espérer que les assassins capturés vivants soient exécutés, ainsi que leurs complices. Hélas, à ces meurtriers, à ces pervers, à ces fous furieux fanatiques sortis d’un cauchemar moyenâgeux, nos merveilleux politiciens appliquent la seconde partie du chiasme de Malraux.
Rien n’est plus précieux que la préservation, dans une jolie prison dotée d’un tas d’avantages matériels, de la vie d’assassins, de fanatiques meurtriers, de psychopathes, d’alcooliques et de drogués dangereux, sans oublier les tueurs pervers, qu’on laisse ensuite sortir pour qu’ils puissent de nouveau donner libre cours à leur criminalité, à leurs perversions, à leur capacité illimitée de nuisance, inscrites dans leur génome et non réprimées par une conscience éthique, par définition inexistante chez ces rebuts de l’humanité.
Une seule conclusion s’impose : l’espèce humaine n’a pas progressé moralement depuis l’aube des temps historiques. Au moins, nos ancêtres savaient-ils qu’il n’est pire bête féroce que certains êtres humains et qu’une bête nuisible doit être éliminée. Cette antique sagesse, fruit du plus élémentaire bon sens, a disparu, anéantie par une naïveté confinant au crétinisme. Et même les Suisses, que l’on a connus mieux inspirés, se laissent convaincre par une propagande absurde de ne pas expulser les immigrés criminels, à défaut d’en débarrasser définitivement le genre humain.
Ces tristes constatations, bien en phase avec notre époque où les dingues triomphent à la ville et aux écrans, petits et grands, poussent tout naturellement à évoquer un autre aphorisme de l’auteur cité en introduction. Pour qualifier les contorsions mentales des pitres pseudo-humanitaires actuels, on ne peut en effet mieux faire que de soupirer avec Malraux : « C’est là où l’extrême subtilité affleure mystérieusement le niveau de la connerie ».
du Dr Bernard Plouvier ?
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Samedi 9 avril : le banquet de Rivarol
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dimanche, 28 février 2016
Dans Présent de cette fin de semaine : un article d'Alain Sanders sur le Cahier d'Histoire du nationalisme n°8
Dr Bernard Plouvier : Le NSDAP
Voilà encore un sujet sur lequel on peut penser n’avoir plus rien à apprendre. On se trompe. Bernard Plouvier réussit ce tour de force de dire quelque chose de « neuf » sur ce parti groupusculaire à l’origine qui porta Hitler au pouvoir. Difficile, quand on n’est pas un historien anglo-saxon de ne pas tomber dans les habituels clichés. L’auteur y par- vient. Des années vingt jusqu’à 1946 (avec les combats peu connus des Wherwolf, « les loups de guerre »), Bernard replace le phénomène dans l’époque en s’en tenant aux faits. « Pour comprendre », comme le dit Roland Hélie dans son avant-propos.
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Le Journal du Chaos de cette semaine
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samedi, 27 février 2016
Hollande hué par la foule au Salon de l'Agriculture
Le stand du Ministère démonté par les agriculteurs en colère :
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Prochaine conférence de formation du GUD Paris :
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vendredi, 26 février 2016
Le nouveau livre du Dr Bernard Plouvier : Le devoir d'insurrection
Le devoir d’insurrection ou la réponse géopolitique à la tentation cosmopolite
Servir est l’unique raison de vivre des meilleurs parmi les hommes et les femmes. Encore faut-il trouver une grande cause, un homme d’exception qui justifient ce dévouement de même essence que la foi religieuse. Cet idéal va de soi en Europe de nos jours. Il est, en effet, évident qu’aux Européens de notre siècle incombe un devoir : celui d’unifier les nations du continent, pour en faire un empire peuplé de citoyens tous issus de la race européenne, celle que les savants anglo-saxons nomment « caucasienne », sans que cela témoigne d’une quelconque certitude quant à son origine géographique.
Le devoir d'insurrection, Dr Bernard Plouvier , L'AEncre, février 2016, 346 pages.
En vente par correspondance à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (33 € + 3 € de port - chèque à l'ordre de Synthèse nationale)
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Georges Feltin-Tracol ce soir sur Méridien zéro
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Du bon usage (électoral) de la torture des statistiques
Dr Bernard Plouvier
Notre bon Président – qui aura passé son séjour élyséen en tourisme de tous types, sexuel, gastronomique et intercontinental – l’a promis : il ne briguera un second mandat que si le chômage décroît… sinon il enverra le sémillant premier ministre au casse-pipes.
D’un autre côté, tout le monde connaît, depuis le milieu du XIXe siècle – soit l’époque où les statistiques des États évolués sont devenues moins imprécises qu’auparavant – le dicton quelque peu agaçant pour un scientifique : « On peut faire dire n’importe quoi aux statistiques »… à quoi l’honnête homme répond en ajoutant : « à condition de les truquer », ce qu’un mathématicien « libéral » (entendre « de gauche ») corrige en parlant « d’interprétations innovantes ». En ce glacial mois de février 2016, nous sommes en pleine interprétation « innovante » (variante : surréaliste ; en plus simple : franchement malhonnête) des derniers chiffres du monstre dénommé CHÔMAGE.
Les statisticiens séparent les chômeurs intégraux (réellement sans travail ou œuvrant « au noir », ce qui est un autre moyen de biaiser les statistiques), des chômeurs partiels et des individus travaillant de façon intermittente ou saisonnière. Dans le ragoût statistique, on mélange tout cela, d’où on exclut les « sans emploi en cours de stage professionnel » (autrefois on pouvait exclure temporairement les jeunes adultes envoyés au service militaire)… et toujours, l’on a joué sur ces volants pseudo-mathématiques, mais de grand intérêt pour la propagande en période pré-électorale.
Les chiffres du chômage (comme pour n’importe quel autre ingrédient de la cuisine politicienne) sont manipulables au gré et à la fantaisie de chacun ayant intérêt à présenter des résultats partiels, caviardés. Soyons honnêtes, cette situation n’a rien de nouveau : presque toutes les études historiques doivent s’appuyer sur des archives d’État remaniées, des documents partiels et partiaux. Nos politiciens contemporains marchent dans les pas de leurs devanciers. Ils ne sont pas plus à blâmer que tous ceux qui ont trafiqué chiffres et documents ces derniers millénaires. Toutefois, ils pourraient le faire avec un peu plus de subtilité, puisque le public, dans sa frange éclairée, est un peu moins niais qu’autrefois.
En l’occurrence, le Yo-yo statistique du chômage français (départements métropolitains & exotiques) est amusant à considérer de loin (il n’est nullement réjouissant pour un chômeur de longue durée… qui n’intéresse guère nos politiciens assurés d’être encore payés par l’État quelque temps après avoir été blackboulés).
Mai 2012, à l’arrivée des néo-socialistes aux apparences du Pouvoir, l’on dénombre en approximation grossière 4,4 millions de chômeurs de tous types (A-B-C, non compris les stagiaires, cf. supra). Fin 2015 : 5,5 millions et notre bel ࣽÉlyséen promet etc. (voir plus haut). Miracle, hurlé sur tous les tons : en janvier 2016, l’hydre a reculé de 0,8% !
Du côté des statisticiens-fonctionnaires, l’on observe une retenue certaine : ce « recul » est lié au « défaut d’actualisation de la situation de chômeurs en fin de droits »… autrement dit, des sujets, trop désespérés pour croire encore au système étatique de mise en rapport de la demande et de l’offre d’emploi, ne renouvellent pas leur inscription à une structure dont l’inefficacité est devenue proverbiale. Une fois encore, il serait inélégant de reprocher aux « chefs » du jour ce qu’ont fait tous leurs prédécesseurs : truquer, torturer, caviarder les chiffres à des fins électoralistes.
Que devient la simple morale dans tout cela ? Tout le monde (officiel) s’en moque. Qui s’attaque réellement au problème qui ruine la vie de millions de Français de souche ? Personne. Nous sommes, en France, des minables en matière d’emploi, comparés non seulement aux valeurs sûres (Allemagne et Grande-Bretagne, Danemark et Suède, Belgique et Pays-Bas, Suisse), mais aussi aux États autrefois jugés peu compétitifs comme l’Irlande, la Lettonie, l’Islande.
Plutôt que de truquer des statistiques, ce qui est à la portée du premier margoulin venu, l’on pourrait mettre en œuvre la politique de préférence nationale – soit en faveur des autochtones et non des naturalisés d’origine extra-européenne – en matière d’embauche, un recours au protectionnisme dans les secteurs sinistrés, la suppression de toute aide aux étrangers inutilement importés, la fin des dépenses absurdes d’un État considéré comme une pompe à subventions par les politiciens et leur clientèle de parasites, la fin des avantages sociaux qui plombent la compétitivité des entreprises… mais nullement la fin des lois sociales équitables, et l’introduction de la véritable participation de tous les travailleurs aux bénéfices des entreprises, au prorata de la quantité et de la qualité du travail fourni par chacun.
Il y a de véritables réformes sociales et d’énormes économies à réaliser, ne serait-ce que de rendre au secteur privé une notable partie des 6 millions de fonctionnaires dont chacun connaît la remarquable productivité. L’on n’a nul besoin de truquer les chiffres ou de donner la parole aux démagogues. L’on a besoin de bon sens, de rigueur et d’honnêteté. Cela ne peut se faire que grâce au retour à une véritable indépendance de la Nation française.
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Lundi 14 mars : 7e cérémonie des Bobards d'or
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Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France
Rivarol : Pourriez-vous expliquer pour quel motif vous avez été placé en garde à vue pendant 6 heures vendredi 19 février ?
Thomas Joly : J’étais convoqué à la gendarmerie de ma commune de résidence vendredi dernier pour être entendu à propos d'une soi-disant « diffusion de message violent accessible à un mineur ». On m’a signifié ma garde à vue dès mon arrivée. Il s'agissait en fait d'une procédure engagée par l'OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication) visant l'utilisation de deux photos pour illustrer des articles de mon blog (www.thomasjoly.fr) consacrés aux atrocités commises par DAECH et au meurtre par décapitation commis par l'islamiste Yassin Salhi en juin 2015. Les gendarmes qui m’ont reçu ont été extrêmement corrects et m’ont confié que ma garde à vue avait été réclamée par le Parquet. Lors de mon audition, j’ai signifié que je n’étais ni l’auteur de ces photos (trouvables en moins d’une minute sur Internet), ni l’auteur des crimes qu’elles illustraient. J’ai également déclaré que je n’avais fait qu’user de mon droit à la libre expression de mes opinions politiques tout en rappelant que la diffusion de ces photos n’avait pour objectif que d’accompagner en images des articles dénonçant la barbarie islamiste. Enfin, j’ai précisé que la diffusion jusqu’à la nausée de la photo d’un enfant mort échoué sur une plage turque n’avait semble-t-il pas scandalisé l’OCLCTIC ni le Parquet aux ordres de l’engeance socialiste, alors qu’elle était bien plus « accessible à un mineur » que celles que j’ai diffusées.
Cette minable petite intimidation politico-judiciaire est évidemment sans effet sur ma détermination à dire la vérité aux Français sur le danger islamiste dans un pays ravagé par la colonisation migratoire et dirigé par des irresponsables.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, ayant diffusé ces mêmes photos sur son compte Twitter, il sera intéressant de voir si elle subit le même traitement que moi.
Depuis l’instauration de l’état d’urgence, le Parti de la France semble être une cible privilégiée du gouvernement socialiste puisque certains de nos militants ont subi des perquisitions, d’autres une interdiction d’exercer dans le domaine de la sécurité (entrainant la perte de leur emploi). Des pressions ont aussi été exercées sur les établissements qui accueillaient nos réunions et nos activités sont étroitement surveillées par les services de renseignement.
Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités.
Toujours vendredi 19 février, des colleurs d’affiches du Parti de la France étaient attaqués à Marseille par des nervis d’extrême-gauche ? Que s’est-il passé ?
En effet, quatre de nos militants collaient des affiches du Parti de la France dans un quartier de Marseille lorsqu’ils ont été pris à parti par une bonne douzaine de voyous se prétendant « antifascistes », armés de battes de base-ball et de barres de fer. Les militants du PdF étant imperméables à la dévirilisation qui touche hélas une bonne partie de la jeunesse française, ceux-ci ont courageusement fait face à leurs agresseurs qui ont détalé comme des lapins à la première charge, ne laissant sur place que leurs militantes ! Cette anecdote est tout à fait significative de la lâcheté de ces individus qui, même en surnombre, prennent lamentablement la fuite dès qu’ils rencontrent la moindre résistance. L’adage « la rue appartient à ceux qui y descendent » prend ici tout son sens et doit être médité par tous les nationalistes qui se contentent de « militer » sur les réseaux sociaux.
Le Parti de la France organise son IIIe Congrès le 7 mai prochain, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Les statuts de notre mouvement prévoient le renouvellement de nos instances dirigeantes tous les trois ans, de ce fait le Parti de la France organise son IIIe Congrès qui se déroulera à Paris. Nous demandons la mobilisation de nos militants de la France entière pour faire de cette journée une réussite politique qui lancera la campagne du PdF en vue des échéances électorales de 2017.
Le matin, l’entrée sera limitée aux adhérents du Parti de la France qui éliront les membres du Conseil National qui ensuite élira le Bureau Politique. L’élection du Président du Parti de la France par les adhérents sera également effectuée. Carl Lang est bien sûr candidat à sa succession.
L’après-midi, le Congrès sera ouvert au public et un certain nombre de cadres du Parti de la France prendront la parole pour des interventions thématiques. Ce sera l’occasion de mettre en avant de nouvelles têtes, notamment des jeunes, symboles du renouvellement de nos cadres et de nos militants. Martine Lehideux et Roger Holeindre, respectivement vice-présidente et Président d’honneur du Parti de la France interviendront également, tout comme des personnalités extérieures au PdF dont nous divulguerons l’identité dans quelques temps. Enfin, le Président du Parti de la France clôturera la journée.
Ce congrès est un événement important dans la vie de notre mouvement politique qui, depuis 2008, a su se structurer, recruter, s’organiser et perdurer avec des moyens dérisoires grâce au travail et au dévouement de ses militants.
Dès sa création, Carl Lang avait annoncé que le Parti de la France ne serait pas un feu de paille et qu’il n’avait pas pour objectif de retomber dans les travers d’un Front National devenu une écurie électorale au service d’un clan. Le PdF entend incarner la droite nationale de conviction dont le devoir est de dire la vérité aux Français. Nous sommes la structure d’accueil naturelle de tous les déçus d’un Front National dévoyé, du souverainisme trop tiède, de la fausse droite dite « républicaine », du groupuscularisme stérile et de tous ceux qui souhaitent une véritable alternative nationale, populaire et sociale.
Le lendemain de notre Congrès, le dimanche 8 mai, nous participerons comme chaque année au défilé en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc.
Que pensez-vous de l’évolution du Front National et de la mise à l’écart de son fondateur, Jean-Marie Le Pen ?
Le Front National d’aujourd’hui, aux mains d’une parvenue sans foi ni loi et d’un inverti socialo-gaulliste, n’a évidemment plus rien à voir avec le grand mouvement de résistance nationale que nous avons connu auparavant. Ses dirigeants sont prêts à tout renier pour obtenir quelques miettes de pouvoir et, au mieux, gérer le déclin et la décadence de notre Nation, comme le font tous ceux qui nous gouvernent depuis des décennies. La dédiabolisation voulue de manière obsessionnelle par Marine Le Pen s’est révélée être un échec total lors des dernières élections régionales. Dans un contexte on-ne-peut plus favorable (attentats islamistes, crise des migrants, ras-le-bol anti-Hollande, etc), le FN version Philippot-mariniste a subi, lors de l’entre-deux tours, le même traitement que Jean-Marie Le Pen en 2002 après sa qualification au 2nd tour des élections présidentielles, et n’a remporté aucune région. C'est-à-dire que toutes les reptations, les reniements, les courbettes médiatiques et maçonniques, l’épuration de tous les éléments sains de la direction du parti, n’ont servi strictement à rien. Ni même l’ignoble trahison infligée à Jean-Marie Le Pen de la part de celle à qui il a tout donné, dans un manque de lucidité stupéfiant, alors même que ses plus fidèles compagnons l’avaient mis en garde depuis bien longtemps. Après avoir tué le père, la Présidente du Front National n’hésitera plus à couper aucune tête, y compris celle de sa nièce Marion qui, si elle prend trop d’importance et gagne encore en popularité, subira elle-aussi les foudres hystériques de sa tante. En outre, il est aussi possible que l’ambitieux Florian Philippot profite des ennuis judiciaires de Madame Le Pen pour organiser son éviction si elle se retrouvait mise en examen puis inéligible. Tout est possible au sein de ce panier de crabes, de ce cloaque pestilentiel qui n’a plus rien à envier au PS ou à la fausse droite.
Les patriotes lucides doivent faire leur deuil du Front National, arrêter de se bercer d’illusions électorales et rejoindre les véritables forces de résistance afin, non pas de participer au Système comme le désirent Madame Le Pen et ses porte-cotons, mais de l’abattre pour entreprendre la reconquête nationale et identitaire de la France éternelle.
Propos recueillis par Jérôme Bourbon
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jeudi, 25 février 2016
LES BRANQUIGNOLS
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Qui se souvient de la troupe de comédiens créée par Robert Dhéry et sa femme Colette Brosset, très active entre les années cinquante et soixante-dix ? De nombreux talents s’y révélèrent dont, excusez du peu, Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan et bien d’autres qui crevèrent les écrans du comique français. On se rappellera notamment, le film « Le Petit baigneur » qui enregistra pas moins de cinq millions et demi d’entrées ! Pas sûr que la troupe ministérielle du gouvernement Valls II ou Vals III, qu’importe, ait autant de succès, encore que le terme de « branquignol » qui se rattache à une personne n’inspirant pas confiance par manque de sérieux ou d’intelligence, lui aille comme un gant. Jugeons sur pièce.
Une inflation de maroquins
Ce remaniement ministériel dont l’accouchement fut pénible, a donné naissance à une équipe gouvernementale de….38 ministres et secrétaires d’Etat, chiffre à comparer avec le cabinet fédéral américain, une dizaine de postes, le Conseil exécutif fédéral Suisse, dix également, ou celui de la RFA voisine, une petite vingtaine… C’est qu’avec François Hollande dont toute l’énergie est concentrée sur sa future candidature présidentielle – l’alibi de la courbe du chômage a bon dos ! – il faut satisfaire toutes les ambitions UTILES à ses desseins. Mais quelle cacophonie en perspective ! Déjà Ségolène Royal, département de l’écologie et de l’environnement, s’oppose à Jean-Marc Ayrault successeur de Fabius au quai d’Orsay, à propos du périmètre référendaire de (l’ex ?) futur aéroport de Notre Dame des Landes, l’une voulant y inclure tous les départements périphériques, l’autre souhaitant le limiter à la Loire Atlantique…Valls et Macron jouent au chat et à la souris, l’un voulant tuer l’autre – politiquement s’entend – , tandis qu’Emmanuelle Cosse à peine nommée au ministère du logement, désavouée par son parti EELV, s’accroche avec véhémence à son fauteuil de conseillère régionale d’Ile de France tout comme son collègue Jean-Vincent Placé, caution de la « diversité » remplaçant Fleur Pellerin. On les comprend, 2017 n’est pas loin et la gamelle leur sera retirée. Et puis, le ministre de la défense lui-même n’avait-il pas donné le mauvais exemple en conservant son siège au Conseil régional de Rennes ? Cumul, vous avez dit cumul ?
Monsieur Placé qui s’occupera de la « simplification administrative », piaffait d’impatience à la porte du Cabinet, tout comme la blonde députée Barbara Pompili : François Hollande a calmé leur boulimie d’arrivistes : qu’ils profitent bien des ors de la République, ça durera moins que les contributions directes ! A côté de noms plus ou moins célèbres à force d’imprégnation médiatique, d’illustres inconnus font leur entrée autour du tapis vert : Ericka Bareigts sera chargée de « l’égalité réelle », tout un ubuesque et utopique programme, Juliette Méadel va se consacrer à « l’aide aux victimes » - lesquelles, celles de la route, des attentats ou des méfaits du socialisme ? – Jean-Marc Todeschini est invité à se pencher sur la « mémoire » - celles des vilains négriers du XVIIIème siècle ou des victimes du FLN en Algérie ? – tandis que dame Martine Pinville aura pour mission de développer « l’économie sociale et solidaire ». (Vous me direz en quoi ça consiste, personnellement je n’imagine rien !). Myriam El Khomri qui change d’avis en quelques jours sur l’inversion de la courbe du chômage – affirmant le 9 janvier qu’elle n’y croit pas et le 12 suivant qu’elle sent cette inversion dès 2016 ! – aura en charge de défendre devant les parlementaires la névralgique réforme du Code du travail, une perspective douloureuse pour cette jeune femme illustrant, elle aussi, l’ouverture à la « diversité », tant ses premiers pas dans son ministère ont été maladroits. Jean-Michel Baylet, « vénérable » Président du Parti radical de gauche et, surtout, patron du groupe de presse de « La Dépêche du Midi » s’installe au Ministère de l’Aménagement du territoire en remplacement de Sylvia Pinel, remerciée, d’où il pourra « cajoler » les élus locaux avant les présidentielles. Il lui faudra toutefois solder le cas de sa succession à la tête du PRG , poste convoité à la fois par Thierry Braillard, Secrétaire d’Etat aux sports, et Sylvia Pinel, ministre sortante… Entretemps, il a verrouillé son groupe de presse qui rayonne de Toulouse à Montpellier en propulsant à sa tête son épouse, Marie-France dont il est séparé, laquelle retrouvera fils, fille et neveux aux manettes de ce royaume médiatique totalisant tout de même en 2015, 300 millions de chiffre d’affaires. Ça ne sort pas de la famille….Pour finir ce modeste tour d’horizon du nouveau Conseil des ministres, Laurence Rossignol, ancienne parlementaire de Picardie, prend la direction d’un Ministère à l’intitulé sulfureux pour les militantes féministes, celui de « la famille, de l’enfance et du droit des femmes ». En effet, quoi de plus scandaleux pour une Chantal Jouanno, (UDI), Présidente de la délégation sénatoriale aux droits de la femme et à l’égalité des chances hommes/femmes ou une Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes – Ça ne s’invente pas ! – que d’oser associer femme et natalité ! Pas de chance pour Hollande ou Valls, pour une fois qu’ils avaient inventé un intitulé de poste qui ne sombrait pas dans le ridicule, une bande de harpies va leur tomber dessus ! Il ne reste plus à ces deux leaders d’une gauche dévaluée qu’ à nous inventer un nouvel indice, comme au lointain et exotique Royaume du Bhoutan, celui du « BNB », le Bonheur National Brut ! Pas sûr qu’il serait plus performant que les pourcentages du chômage…
Comme dans l’opéra comique « La Fille de Madame Angot » joué à Paris pour la première fois en 1878, on pourrait chanter « Ce n’était pas la peine, ce n’était pas la peine, Non pas la peine, assurément, de changer de gouvernement » !
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 24 février 2016
Le masochisme serait-il devenu une « valeur occidentale » ?
Dr Bernard Plouvier
Le pape François, la luthérienne Angela Merkel et, depuis peu, les dirigeants du mouvement Amnesty International reprochent, et fort durement, aux Européens de ne pas être assez généreux dans l’accueil des « réfugiés », d’être d’immondes égoïstes, voire d’authentiques « criminels par abstention » puisque chaque jour meurent des êtres humains qui tentent désespérément de gagner notre (supposé) Eden.
Curieusement, on ne reproche que très discrètement, voire pas du tout, leur manque de générosité, leur égoïsme, leur potentiel criminel au gouvernement et aux citoyens des USA… pourtant réellement responsables des malheurs des authentiques réfugiés, issus des pays ravagés par les guerres civiles, ethniques et religieuses, certes ancestrales, mais qui ont proliféré, explosé depuis les règnes de George Bush junior et de ses néo-conservateurs presque tous juifs, puis celui, plus désastreux encore d’Obama, fils de musulman et titulaire du Prix Nobel de la Paix pour l’année 2009.
Que le leader catholique et la chancelière teutonne courent eux aussi après un Nobel de la Paix, ceci ne concerne qu’eux, l’association Amnesty-machin en ayant déjà été dotée. Leurs larmes de crocodile, leurs gémissements bizarres ne devraient nullement émouvoir les Européens, du moins la fraction la moins sotte des populations européennes et pour plusieurs raisons.
D’abord, l’Europe est victime d’un chômage d’ampleur considérable et le simple bon sens commande de ne pas importer de (supposés) travailleurs exotiques quand il n’y a pas assez de travail pour les autochtones… on rappelle aux néo-socialistes actuels que c’était le dogme de leurs ancêtres du Front populaire.
Ensuite, des centaines de milliers d’Africains, noirs et maghrébins, continuent de se ruer à l’assaut de l’Europe, même lorsque leur pays d’origine n’est pas victime de guerre civile ou étrangère : ceux-là ne sont nullement des « réfugiés », mais des candidats à l’immigration économique et l’on en revient au paragraphe précédent. Les Français n’ont nul remords de conscience à éprouver : dans un pays où le chômage touche (en chiffres honnêtes, non trafiqués par nos « chefs ») entre 5 et 5,5 millions d’individus, nous avons accueilli 10 à 11 millions d’Extra-Européens… dont 25% des sujets en état et en âge de travailler sont des chômeurs !
Pour les authentiques réfugiés (Afghans, Syriens, Irakiens et Kurdes, Libyens, Yéménites, et on en oublie), il ne faudrait pas oublier d’où vient le crime initial, qui sont les fauteurs de guerre civile ou étrangère, à forte connotation de haines raciales et religieuses : les roitelets de la péninsule arabique, les gouvernements successifs des USA depuis une trentaine d’années, l’actuel gouvernement islamique de Turquie, enfin les gouvernants de l’État d’Israël.
Certes, des gouvernants réputés « Français » sont très inopportunément intervenus en Irak (après l’invasion du Koweït), en Afghanistan, en Libye et de nos jours en Syrie, mais la Nation n’a jamais été consultée par referendum sur l’intérêt de ces guerres, exotiques autant que coûteuses… si le sieur Chirac a refusé de s’associer à la 2e guerre d’Irak, qui s’est terminée par la pendaison de son dictateur et le chaos local, rapidement étendu au pays voisin, ce ne fut nullement par réflexe gaulliste d’indépendance vis-à-vis des USA et de l’OTAN (ce n’était que la noble raison invoquée), mais parce que Chirac, premier ministre de Giscard, avait entretenu des relations intimes avec Saddam Hussein lorsqu’il servait de super-négociant en armes de fabrication française ; le dictateur irakien tenait Chirac, devenu Président de la Ripoublique, par les (censuré), disons par le portefeuille.
Alors les belles oraisons, les cris d’indignation sur commande, les injures à peine voilées d’un pape démagogue, de la luthérienne devenue subitement démente, ou d’une officine cosmopolite, devraient laisser froide l’opinion publique française. Après tout, le masochisme, la haine de soi, le reniement de notre civilisation et de notre histoire ne sont que des jeux d’esthètes riches et repus, de gauchistes déboussolés ou d’ambitieux atteints de la fièvre nobélienne.
Le véritable humanisme est de forcer les Africains à maîtriser leur démographie de primitifs et de les contraindre à mettre en valeur leur énorme continent, au sol et au sous-sol fabuleusement riches : c’est à eux, si fiers de leur négritude, de travailler pour faire passer l’Afrique de l’état de boulet économique pour les autres continents au statut d’autosuffisance alimentaire. Le véritable humanisme, c’est d’anéantir le djihadisme, grotesque anachronisme médiéval au XXIe siècle et de laisser les peuples du Proche et du Moyen Orients s’auto-administrer.
Car si une repentance doit se faire jour, c’est non pas du côté des Nations occidentales qui furent des exportatrices de civilisation, mais chez les maîtres du jeu actuel : les tout-puissants patrons de l’économie et du côté de leurs marionnettes du demi-monde de la politique et de media.
Plutôt que d’un masochisme généralisé, l’Occident a besoin d’une repentance bien ciblée.
11:53 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Deux gentlemen du ballon rond
La chronique de Philippe Randa
Les week-ends semblent désormais rythmés par les scandales à répétition touchant le sport professionnel. Le cyclisme décroche la palme avec les multiples suspicions (et pas que !) de dopage, faisant oublier le temps d’un été, la corruption au sein des instances dirigeantes de la FIFA dont les membres sont en passe d’être « dégommés » les uns après les autres. Mais l’argent n’est pas le seul poison de l’univers footballistique : le franc-parler (euphémisme !) de certains joueurs est tout aussi dangereux ; ainsi, le week-end dernier, la déclaration pour le moins lapidaire du footballeur Serge Aurier, arrière latéral ivoirien du Paris-Saint-Germain, à l’encontre de son coach parisien qualifié de « fiotte ».
À l’ère du mariage pour tous, cette expression des plus imagée passe difficilement et Nasser Al-Khelaïfi, président du club de la capitale, a aussitôt, mis à pied l’indélicat « à titre conservatoire »…
Au-delà de la bêtise et de la vulgarité de l’intéressé, notons également que le footballeur a tenu son outrageant propos dans un chat vidéo avec Mamadou Doucouré, son ex-coéquipier au centre de formation du Racing club de Lens, lequel s’est empressé, en bon copain, de le rendre publique : à gentlemen, gentlemen et demi !
Il fut un temps où l’important, dans le sport, était de participer, tel que Pierre de Coubertin, fondateur des modernes Jeux Olympiques, l’avait dit. Mais c’était avant ! De nos jours, il semblerait que l’important soit surtout, pour les footballeurs, de la fermer… surtout entre bons amis !
10:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie prochaine du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme
10:20 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur TV Libertés, l'éditeur Lionel Bosserelle parle de la Bataille de Verdun et du Colonel Driant....
En savoir plus sur Driant cliquez ici
10:11 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand Jean-Marie écrit à Marine Le Pen...
LA LETTRE OUVERTE A MME. MARINE LE PEN,
PRESIDENTE DU FRONT NATIONAL
Madame la Présidente,
Me plaçant exclusivement sur le terrain politique, mais n’ayant plus de contacts, ni avec vous, ni avec les dirigeants du Front National, je vous adresse cette lettre ouverte pour vous faire connaître mon point de vue.
Exclu comme adhérent, je demeure, nonobstant votre dernier recours en cassation contre les procès que vous avez perdus, en particulier celui du « Congrès postal », Président d’honneur du Front National que j’ai fondé il y a quarante-quatre ans, et que j’ai dirigé jusqu’en 2011 avec le soutien et la participation de dizaines de milliers de militants dont les efforts et les sacrifices ont permis la pérennité d’une formation aujourd’hui au premier rang de la politique française.
C’est sous de fallacieux prétextes (interviews à RMC et Rivarol) que j’ai été exclu du Front National ainsi que de votre groupe parlementaire au Parlement Européen où je siège pourtant depuis trente-deux ans. Le complot, puisqu’il s’agissait d’une manœuvre secrète, conçu depuis le congrès de Lyon, à l’initiative, ou, en tout cas, avec le soutien des ambitieux du Carré.
Personne ne peut nier que cet épisode extraordinaire a causé dans le mouvement un malaise profond.
Certains militants sont partis, d’autres ont été épurés, qui avaient fait connaître leur désapprobation publiquement. Le moral de l’appareil en demeure profondément affecté.
Or, si l’on considère que seul le Front National peut, en provoquant un sursaut salvateur aux élections présidentielle et législatives de 2017, arracher notre pays au désastre qui s’annonce, il est indispensable qu’il soit réuni.
La rupture, que certains proclamaient comme totale et définitive, n’a pas atteint son objectif, si celui-ci était la « dédiabolisation ».
Jean-Marie, écarté ! Voici Marine en première ligne : votre retrait stratégique de l’espace médiatique risque d’être irréversible, je le note en passant.
Plus que de ma personne – encore que !- l’exclusion s’est voulue celle de la ligne politique que j’avais incarnée naguère : une ligne droite, non d’extrême droite, mais d’extrême droiture, fidèle à ses principes et à ses objectifs nationaux. Chargé des péchés de ladite extrême droite, j’ai été, comme dans l’Ancien Testament, chassé dans le désert. Morte la bête, effacés les péchés !
Ce fut une mauvaise action, et, plus grave, une mauvaise affaire.
Une mauvaise action, parce qu’injuste et blessante, elle sous-entendait une accusation d’antisémitisme politiquement invalidante, jusqu’alors lancée par les ennemis du FN, mais désormais consolidée puisque reprise depuis nos propres rangs. Victime de cette infamie diffamatoire, en dépit des blessures intimes, et plaçant la France et les Français d’abord, je dirai à l’instar du Roi Henri IV : « La violente amour que je leur porte m’a rendu plus facile le pardon ».
Mauvaise action, ce fut aussi une mauvaise affaire… En effet, le sursaut de la France ne peut être espéré que de la victoire préalable du candidat national, et celle-ci exige une unité sans faille du Front National, fer de lance de la nécessaire majorité patriotique. Or, à l’image du vase brisé de Sully Prudhomme, la fêlure peut devenir brisure.
J’avais espéré que « le séminaire » marquerait une évolution vers l’unité. Las ! La montagne accouchait d’une souris, et quelques rats s’essayaient au grignotage : l’un voulait supprimer le nom Front National, l’autre le défilé du 1er mai…
La force d’un mouvement politique se mesure lors des élections. Les dernières régionales ont placé le Front en tête des formations françaises, avec six millions huit cent mille voix. Mais cette force est surtout constituée par le nombre, la qualité et l’organisation des militants.
C’est sur eux qu’il faut prendre appui dans les circonstances décisives. La démocratie comporte des faiblesses, mais aussi des avantages réels. Il n’y a au FN que deux échelons démocratiques parce qu’élus par le Congrès :
– La présidence, chef de l’exécutif.
– Le Comité Central, composé de 120 membres, dont 100 élus, et 20 nommés par la présidence, véritable parlement du FN. Il doit être statutairement réuni une fois par an ; il ne l’a pas été en 2015 ! J’en demande aujourd’hui expressément la réunion avant les vacances de l’été 2016, avec à l’ordre du jour la question de mon exclusion, l’unité d’action, la stratégie électorale en 2017.
Gagner la bataille de 2017 est un impératif catégorique. La victoire sera une gageure, un de ces miracles qui ont permis au long de l’Histoire la pérennité de la France.
Il faut refermer au plus tôt la faille ouverte, qui, déjà, suscite les ambitions chez de potentiels candidats qui, par leur seule présence, menaceraient vos chances de figurer au second tour.
J’ai le sentiment d’avoir au long de cette année tout fait pour aider à l’unité. Cette lettre est un dernier effort avant qu’il ne soit définitivement trop tard. Par exemple, l’un des nombreux organismes que j’ai fondés, « Cotelec », a aidé par ses prêts les candidats aux élections régionales. J’avais appelé au succès de tous ces candidats, même ceux qui s’étaient compromis dans mon exclusion, montrant ainsi clairement que je mettais l’intérêt de la France et du Front National au-dessus de ma propre et légitime sensibilité.
Des demandes pressantes me conduisent à organiser, si possible à l’intérieur, ou en parallèle avec le Front National, un rassemblement des volontés patriotiques fidèles à la ligne politique d’un changement décisif.
Si notre démarche n’aboutit pas, conscients des terribles dangers qui menacent notre patrie, nous ne baisserons pas les bras, et agirons alors et à regret en dehors du Front National.
Nous espérons de tout cœur que le bon sens, celui du bien commun, l’emportera, et que votre candidature, renforcée par les forces patriotiques en leur totalité, arrachera la victoire.
Jean-Marie LE PEN
Président d’honneur du Front National
La réaction de Bruno Gollnisch cliquez ici
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mardi, 23 février 2016
Un entretien entre Franck Abed et l'historien Jean-Baptiste Noé
J’ai interrogé Jean-Baptiste NOE, historien et écrivain, au sujet d’une discipline qui m’est chère : l’histoire. Cette matière aujourd’hui, mais déjà hier, reste un enjeu fondamental pour toutes les générations. Comment définir l’histoire ? Est-il légitime pour un peuple d’aimer son histoire ? L’entretien évoque également les programmes d’histoire de l’Education Nationale et les lois mémorielles. Mon invité du jour présente aussi ses personnages historiques préférés et les raisons de ses choix. Devant les désastres intellectuels quotidiens que nous vivons, les plus anciens ont une responsabilité énorme envers les plus jeunes dans la transmission du savoir. Cela passe – entre autres – par de saines lectures….
Franck ABED
Franck ABED : Comment définiriez-vous l’histoire à une personne ne connaissant pas cette discipline intellectuelle ?
Jean-Baptiste NOE : L’histoire n’est pas l’apprentissage des dates ou la mémorisation d’une chronologie descriptive. Il est difficile d’en donner une définition délimitée, car c’est une science qui englobe de nombreux champs du savoir humain. Dans L’étrange défaite, Marc Bloch a cette formule frappante pour définir ses contemporains, et comprendre les causes de la défaite de 1940 : « Nous pensions en retard ». L’histoire permet de penser à l’avance et de remettre les faits à l’endroit, en comprenant les enchaînements des causes et des conséquences de l’agir des hommes, en prenant conscience du substrat culturel qui sous-tend toutes les civilisations et tous les peuples. L’histoire permet de comprendre et de connaître même ceux qui nous sont lointains, par le temps et par la culture, et donc de rentrer en dialogue avec eux. Compréhension de soi-même et des autres, l’histoire est une discipline qui permet d’établir la paix et la concorde entre les peuples et entre les hommes.
Comprenez-vous que les Français soient fiers de leur histoire nationale ? Pensez-vous que toutes les histoires nationales se valent ?
Chaque peuple doit être fier de l’histoire de son peuple. La fierté de soi-même est une condition nécessaire à la survie de sa culture. C’est en étant attaché à son histoire que l’on peut le mieux comprendre l’histoire des autres peuples, et donc comprendre leurs spécificités. Quant à l’histoire de France, il est vrai qu’elle est particulièrement riche et dense. Trop souvent on se concentre sur l’histoire politique et militaire, ce qui est assez restrictif. C’est oublier que l’histoire économique et culturelle de la France est elle aussi très riche. Pensons à nos grands inventeurs ou découvreurs, les Michelin, Montgolfier ou Wendel. La France a un rôle particulier dans l’histoire de l’Europe et du monde. Elle en est consciente, même si elle a tendance, depuis quelques décennies, à renier son histoire. C’est parfois en allant voir chez les autres que l’on se comprend mieux soi-même, et c’est en comprenant l’attachement des autres peuples pour l’histoire et la culture de la France que nous nous rendons compte de sa spécificité.
Que pensez-vous des programmes d’histoire de l’Éducation Nationale pour les collèges et lycées ?
Ils sont creux et vides. Les élèves qui ont eu le malheur de subir ces programmes au long de leur scolarité sortent de douze ans d’école en ne connaissant pas grand-chose. Le plus grave, c’est que des professeurs appliquent ces programmes. Ils devraient soit refuser de les appliquer, pour le bien de leurs élèves, soit quitter l’Éducation Nationale. Tant que nous n’aurons pas la liberté scolaire, tant que nous n’aurons pas des facilités juridiques et financières pour créer des écoles libres, c’est-à-dire des écoles où professeurs, programmes et pédagogie sont choisis et non subis, nous ne pourrons pas résoudre les problèmes engendrés par l’Éducation Nationale.
Les jeunes générations sont-elles encore intéressées par l’histoire ? Existe-t-il une méthode, une technique pour leur enseigner cette merveilleuse discipline ?
Avec les programmes qui leur sont infligés, ce serait miracle que des élèves aiment cette discipline. La meilleure des méthodes est de leur montrer ce qu’est véritablement l’histoire : la connaissance du passé pour la compréhension du présent, la transmission de la culture, pour édifier des intelligences. Il est essentiel de prendre les élèves au sérieux, de leur montrer qu’ils ont beaucoup de choses à apprendre, et qu’ils s’inscrivent dans une longue chaîne de transmission et de partage, dont ils sont les héritiers et qu’ils devront transmettre à leurs enfants. Il faut aussi insister sur les personnes : l’histoire est faite par les hommes. Présentez des biographies, évoquez des peintres et des créateurs. L’histoire va de pair avec la géographie : il faut apprendre aux élèves à lire les paysages. Pouvoir reconnaître dans une ville l’empilement des siècles et l’enchevêtrement des activités. Pouvoir situer un bâtiment dans le temps et comprendre sa fonction au long de son histoire.
Pourriez-vous nous présenter vos trois personnages historiques préférés et les raisons de ces choix ?
S’il fallait en choisir trois, je nommerais ceux-ci : saint Benoît de Nursie, Alexis de Tocqueville et André Michelin. Saint Benoît de Nursie, car c’est un des pères de l’Europe. Il a certes apporté une des règles monastiques les plus suivies dans les monastères, mais il a surtout imprégné le christianisme dans les campagnes et dans les villes, et il a contribué à fonder le long manteau de monastères et d’églises qui marquent nos paysages et notre forma mentis. Alexis de Tocqueville, parce que c’est un modèle d’historien : attaché aux faits et à la réalité, il analyse et il démontre sans se tenir aux idéologies, et allant souvent contre sa famille de pensée. C’est également un grand écrivain, dont la plume alerte et précise sait magnifier la pensée et la démonstration.
André Michelin, parce que c’est le fondateur de l’une des sociétés les plus connut en France et dans le monde. C’est à lui également que l’on doit la création du guide Michelin, en 1900, hommage à la gastronomie et à l’art de recevoir qui est un des traits marquants de la culture française. Michelin est une des plus belles images de la longue chaîne des entrepreneurs et des inventeurs qui ont façonné l’histoire du pays.
Que pensez-vous des lois mémorielles (Gayssot, Pleven, Rocard, Taubira) qui suppriment la liberté d’expression et de recherches tout en fixant dans le marbre de la loi des faits historiques ?
Ces lois sont la conséquence de postures politiciennes. Elles n’ont pas été votées pour permettre une meilleure compréhension de l’histoire, mais pour soumettre la recherche historique à la nécessité politique. Elles sont le témoin d’une régression intellectuelle de la France. Elles montrent qu’il est difficile de réfléchir et de débattre sereinement, en ne se fondant que sur la raison et le logos. Le politique essaye de capter l’histoire à son profit, en la déformant et en la manipulant. Ce n’est pas nouveau, et ce n’est pas bon, ni pour l’histoire ni pour la politique. Avec ses lois nous quittons le logos et même l’histoire telle qu’elle a été engagée par Thucydide, pour revenir au mythe, le muthos des premiers Grecs. C’est une régression intellectuelle de grande ampleur : le politique veut, par la loi, changer la réalité et la nature de l’homme. Nous sommes là dans le constructivisme le plus dangereux et le plus néfaste, celui qui nie la liberté humaine.
Propos recueillis par Franck ABED le 22 février 2016
Site de Franck Abed cliquez ici
Site de Jean-Baptiste Noé cliquez là
08:40 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 22 février 2016
Sondage : 70% des Français jugent qu'il y a trop d'étrangers
Source FranceTVinfo cliquez ici
Une enquête Ipsos (cliquez ici) relayée par Le Monde, jeudi 24 janvier, dresse un portrait sombre de la France. Selon ce sondage réalisé avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", les Français redoutent la mondialisation, la place que prend l'Europe, ne font pas confiance à leurs hommes politiques et montrent un franc repli identitaire.
"Les Français – du moins la grande majorité d'entre eux – semblent avoir peur de tout" et, quand ils se prononcent sur les "moyens de redressement, ils répondent : redressement de l'autorité et repli sur le pré carré", a commenté l'historien Michel Winock pour Le Monde. Francetv info a retenu trois enseignements de cette étude.
Ils trouvent qu'il y a trop d'étrangers en France
D'après l'étude, quelque 70% des sondés (et jusqu'à 83% chez les sympathisants de l'UMP) trouvent qu'il y a "trop d'étrangers en France". Ils sont 62% à estimer que l'on "ne se sent plus chez soi comme avant".
Par ailleurs, 29% seulement jugent que "l'immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée". Pour 46%, "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Enfin, 57% jugent que "le racisme anti-Blanc est assez répandu en France".
La religion musulmane est particulièrement visée. Elle est considérée par 74% des sondés comme intolérante et incompatible avec la société française. Selon Michel Winock, "les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen".
Pour autant, "l'intégrisme religieux" ne représente un sujet préoccupant que pour 17% des sondés, et l'immigration 16%.
Ils pensent que les politiques privilégient leurs intérêts
Par ailleurs, les Français montrent une franche défiance vis-à-vis de leurs représentants politiques. Pour eux, "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France" (72%), car "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" (82%) et "la plupart" d'entre eux "sont corrompus" (62%). Un sentiment partagé par 51% de l'électorat de gauche.
Les médias sont aussi éreintés : 58% pensent qu'ils "font mal leur travail", 72% que les journalistes "sont coupés des réalités", 73% qu'ils "ne sont pas indépendants". Les jugements sont plus ambivalents à l'égard de l'argent et de la justice sociale. 71% des sondés trouvent que "c'est bien de vouloir gagner beaucoup d'argent" même s'il "a corrompu les valeurs traditionnelles".
Ils voient la France sur le déclin
Par ailleurs, une personne sondée sur deux (51% contre 49%) se dit certaine que "le déclin de la France est inéluctable". Cette conviction est même ancrée chez 77% des sympathisants du Front national. Ce sentiment est fondé sur la pénurie de travail, le chômage, cité par 56% des sondés, surpassant tous les autres sujets de préoccupation. Plus on entre dans le concret, plus ce sentiment est fort : 90% trouvent que "la puissance économique française" a décliné, 63% que tel est aussi le cas pour le rayonnement culturel.
Par ailleurs, 78% des sondés partagent l'avis qu'"on n'est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres", 61% perçoivent la mondialisation comme "une menace pour la France". Si 58% sont pour "prendre aux riches pour donner aux pauvres", ils sont presque aussi nombreux (56%) à penser que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment".
Pour s'en sortir, les sondés comptent sur l'Etat-nation : près des deux tiers (65%) estiment qu'"il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Mais très majoritairement (72%), ils sont pour le maintien de la France dans la zone euro.
Cette étude a été réalisée ce mois-ci par internet auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes.
23:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |