lundi, 28 décembre 2015
Par la Bavière, la crise migratoire devient explosive
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Ce dimanche 27 décembre les déclarations du ministre de l'intérieur bavarois, Joachim Hoffmann auraient dû faire sensation. Elles se trouvaient très logiquement en vedette sur la page d'accueil du quotidien conservateur allemand favori die Welt. Son entretien avait été, en effet, réalisé par l'édition dominicale du journal qui s'appelle Welt am Sonntag. L'article a été publié sur le site du quotidien à 01 h 53 du matin. (1)
On y apprenait que la Bavière qui s'intitule fièrement, aujourd'hui encore, et de par sa constitution de 1946, "l'État libre de Bavière" entend désormais assurer elle-même le contrôle de ses frontières. C'est d'ailleurs par celles-ci que passe, depuis l'été, le principal flux des réfugiés et migrants divers attirés par la nouvelle politique immigrationniste de la chancelière fédérale. Selon le ministre de l'Intérieur bavarois, les contrôles réalisés à la frontière germano-autrichienne sont inadéquats et représentent "un risque immense pour la sécurité" en Bavière.
Or, cette fronde met en péril une des données fondamentales de tout édifice fédéral : les fédérés y sont supposés avoir délégué la défense des frontières, comme la politique extérieure, à la fédération. La loi fondamentale allemande de 1949 n'y échappe pas. On trouve ainsi en présence d'une remise en cause explosive. Si elle faisait tâche d'huile, on pourrait, par exemple, imaginer un pouvoir régional mettant en question la gestion par l'État central parisien de la situation de Calais : impensable, dira-t-on, dans un pays de vieille centralisation. Et pourtant les habitants ne supportent plus la situation. Idem en Corse.
On aurait donc pu s'attendre dans la journée du 27 à voir apparaître certains commentaires sur les grands sites d'information de l'Hexagone. Ne serait-ce que pour stigmatiser la xénophobie bavaroise, peut-être même l'islamophobie ou même pour ironiser sur les difficultés de nos cousins germains, ils allaient en parler.
Et bien pas du tout. À l'heure où ces lignes sont écrites, peu de temps avant les journaux télévisés du soir, ni "Le Monde", ni "Libé", ni "Le Figaro" n'ont encore donné leur avis. Pas même "L'Huma". Le journal communiste donne pourtant la parole en vedette à Erri de Luca. Aux dires de ce personnage : "Notre classe dirigeante sera issue de Lampedusa". Magnifique, enthousiasmant, n'est-ce pas ? Vous n'aurez même pas le choix entre les immigrants de Calais, ceux de Lesbos ou ceux de Lampedusa… ce n'est même pas à prendre ou à laisser : c'est comme ça et pas autrement. (2)
Plusieurs raisons peuvent expliquer le retard à l'allumage.
La plus vraisemblable me semble, hélas, au-delà de la négligence et de l'incompétence, l'absence d'un éclairage AFP, source essentielle d'information hexagonale, recyclant en général les mots d'ordre venus des services de l'Élysée.
Mais comment le pouvoir central parisien peut-il réagir face à une pareille nouvelle ? Déjà lorsqu’il a été question de renforcer Frontex l'opinion hexagonale a été singulièrement désinformée : quelques centaines de fonctionnaires supplémentaires relevant d'une autorité communautaire étaient présentés comme suffisants pour combler le désarroi des États périphériques livrés à eux-mêmes face à une politique imposée par Mme Merkel.
Or, on ne veut pas que les Français puissent douter du soutien de l'opinion populaire allemande aux ukases du gouvernement de Berlin. Le 14 décembre un congrès de la CDU à Karlsruhe a permis de manifester l'adhésion, au moins formelle, de son parti à la politique de la chancelière dont le programme en 11 points pour les 25 prochaines années a été très applaudi, malgré son caractère dérisoire à bien des égards et en l'absence des chrétiens-sociaux bavarois. Très rapidement on a pu découvrir que cette adhésion ne valait pas blanc-seing. "Manifestement", note le correspondant du Monde, Mme Merkel "malgré un discours relativement enthousiaste, n'a pas achevé son travail de conviction ni auprès de ses partisans ni de ses concitoyens." (3)
Le 26 décembre "Die Welt" avait fait état d'un sondage réalisé pour un organisme de Hambourg soulignant que 16 % seulement des Allemands considèrent que leurs responsables politiques ou économiques ont raison de leur présenter les migrants comme autant de "chances" pour l'Allemagne. Ce pourcentage tombe à 12 % dans les Länder de l'est. (4) Sur cette question, la défiance des peuples européens se confirme et s'amplifie. Il me paraît plus que surprenant, en démocratie, que nos dirigeants n'en tiennent aucun compte. La crise migratoire pourrait bien être en passe de devenir révolutionnaire.
Apostilles
(1) cf. Bayern will Grenzen wieder selbst kontrollieren.
(2) "L'Huma" précise avec gourmandise que cet "écrivain, poète et traducteur italien a été jugé et acquitté de l'accusation d'incitation au sabotage de la ligne ferroviaire à très grande vitesse LyonTurin. Militant de Lotta Continua dans les années 1970, ancien ouvrier, le Napolitain Erri De Luca, devenu montagnard dans le val de Suse, chante les louanges des migrants, force régénératrice de son pays."
(3) cf. la chronique de Frédéric Lemaître du 14 décembre.
(4) cf. article "Deutsche glauben nicht an Chancen durch Flüchtlinge"
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Racisme à sens unique
La chronique de Philippe Randa
S’il est évident que le saccage dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio d’une salle de prières pour les musulmans et d’un restaurant kebab durant le week-end, tout autant que plusieurs slogans entendus dans les manifestations de ce week-end, sont à l’évidence à caractères racistes – qui le nient ? – il est tout aussi évident que l’agression de deux pompiers et d’un policier, tombés dans un guet-apens vendredi soir, était tout autant – voir davantage encore ? – à caractère raciste.
C’était alors l’occasion ou jamais, mais non ! Gauche et droite n’ont pas franchi le pas de renvoyer dos à dos tous les racismes ; ils se sont contentés, comme à leur habitude, de fustiger le seul racisme « blanc ».
Tandis que Christophe Mirmand, préfet de Corse, s’est empressé de « relativiser le climat d'insécurité dénoncé par certains », ni le Ministre de l’Intérieur, ni le Premier Ministre, ni aucun élu socialiste, écologiste ou Républicain, ne l’a ne serait-ce que sous-entendu !
Et pas un seul commentaire dans les « grands » médias pour appeler un chat un chat, soit en l’occurrence indiquer que les agresseurs du camion de pompier étaient d’origine extra-européenne… et reconnaître que leurs seules motivations étaient le mépris de la République française, la haine des Français de souche et leur refus évident et assumé de ce « vivre ensemble » dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles.
Quant aux faits bruts, rappelons tout de même que les témoignages des pompiers agressés vendredi soir étaient unanimes pour décrire une tentative avérée de lynchage physique… tandis que les manifestants du week-end, n’ont, eux, cherché à agresser personne physiquement.
10:51 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nécessaire recyclage des bouffons
Dr Bernard Plouvier
Depuis que les hommes ont appris à se regrouper en cités pour mieux vivre, les gouvernants ont expérimenté la technique du mensonge de propagande. On connaît la méthode : on ne donne qu’une version ou une partie des renseignements sur un événement et on diabolise son adversaire politique. Socrate mourut pour un différend d’ordre sociologique, déjà de nature religieuse. Néron passa pour un incendiaire de Rome et un tueur de chrétiens… il fallut deux millénaires pour s’apercevoir de la fausseté de ces deux accusations.
Rien n’est changé dans la technique de propagande de nos merveilleux hommes de gouvernement… et c’est là que le bât blesse, car la technologie actuelle permet de démonter les mensonges officiels en moins de 24 heures. Ni le gros marchand de sable ni son excité de premier ministre ne peuvent maîtriser les « réseaux sociaux ».
L’affaire d’Ajaccio en est un excellent exemple. Stupeur et indignation du vendredi matin : d’ignobles Corses ont, par pur racisme (variante : par xénophobie), saccagé une salle de prières musulmane. Immédiatement, notre sémillant toréador, très impliqué dans les échanges avec les États islamo-pétroliers, clame sa vertueuse indignation. De fait, nul ne trouve d’excuse à un tel acte « de haine spontanée ».
Quelques heures plus tard, l’on apprend enfin, grâce au Net, la réalité des faits et leur enchaînement. Ce que n’ont pas dit initialement le fringant politicien et nos merveilleux journalistes, c’est que d’honorables rejetons de l’immigration arabo-musulmane ont fait un feu de joie dans le quartier musulman d’Ajaccio, pour fêter la nuit de Noël à leur façon si spirituelle, puis – c’était le but de cette fiesta – ils ont attaqué avec des barres de fer et de grosses pierres les pompiers venus éteindre l’incendie.
C’est en réaction à un acte de guérilla civile que des Corses ont manifesté dans les rues de la ville leur écœurement, leur dégoût d’immigrés vandales, bons à rien faire d’autre qu’à détruire, à narguer en toute impunité les forces de l’ordre et attaquer brutalement des pompiers désarmés, qui tentaient de limiter les dégâts induits par la racaille. Le saccage (ridicule et inexcusable) de la salle de prière s’explique par l’irritation hautement compréhensible et parfaitement justifiée de la population corse.
Il y a deux enseignements à tirer de cette affaire de trucage politico-médiatique. D’abord, l’information à deux niveaux de sincérité a vécu. Messieurs Hollande, Valls et consorts de tous partis doivent savoir désormais que leurs demi-vérités et leurs gros mensonges seront dévoilés presque instantanément : il va devenir très difficile de mentir au peuple sur des sujets d’actualité, même s’il reste toujours la possibilité de se moquer du bon peuple grâce à de mirifiques et démagogiques promesses (thèmes classiques : plein emploi, fabuleuse croissance économique nationale et augmentation du pouvoir d’achat de chacun).
Ensuite, il n’est que temps d’organiser un referendum sur l’immigration extra-européenne. La patience des victimes autochtones n’est pas infinie. La réponse au banditisme de bandes de criminels immigrés risque de passer des mains quasi-menottées des « forces de l’ordre » à celles de milices citoyennes, avec toutes les dérives imaginables.
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dimanche, 27 décembre 2015
Corse : premier conflit ouvert entre autochtones et envahisseurs
Marcus Graven Riposte laïque cliquez ici
En 2015, le soir de Noël, à Ajaccio, dans le quartier des Jardins de l’Empereur, une flopée de racailles a tendu un guet-apens à des pompiers. Caillassage, batte de baseball, clubs de golf, bouteilles d’acide, la panoplie des parfaits petits lâches des quartiers «sensibles» si chers à Taubira, Valls, Cazeneuve et C°.
Mais nous sommes en Corse.
Le lendemain, six cents habitants protestent contre l’agression des soldats du feu, et la moitié de ces protestataires aux cris de «Arabi fora» (les Arabes dehors) et «On est chez nous» décident d’aller demander des comptes à la jeunesse islamisée qui depuis des mois sème la pagaille dans la ville.
Ces citoyens ont ainsi mis en pratique une des valeurs de la République (que les Corses veulent par ailleurs peut-être quitter parce qu’elle ne ressemble plus à rien), le droit et le devoir de se défendre quand l’Etat est incapable d’assurer «la sûreté» de ses habitants.
Les Corses ont de cette manière démontré par leur action que c’est aux populations locales de mener leurs propres opérations de police quand le gouvernement est incapable de les protéger.
C’est une grande première qui dépasse de loin la rubrique des faits divers. C’est aussi le premier conflit ouvert entre autochtones d’une région et envahisseurs d’outre-Méditerranée.
Il est vrai qu’après les massacres des terrasses parisiennes et du Bataclan, on s’attendait à une autre réaction que des bougies, des mots cuculs et des appels à fraterniser encore davantage avec la religion des assassins. Mais les bobos ont préféré croire que le courage, c’est retourner boire un verre en terrasse plutôt que combattre l’islamisme. Le boboïsme est autre nom de la lâcheté.
Sur l’Ile de Beauté, un kebab et une salle de prière ont fait les frais de la juste colère des Ajacciens. Il s’agirait d’une salle non déclarée où se radicalisent les caillasseurs, ces petits djihadistes qui ont la trouille de passer en Syrie voir comment ça se passe quand on a en face de soi les troupes de Damas et l’aviation russe.
Encore un de ces lieux « cultuels » que Cazeneuve est incapable de fermer, une de ces succursales de l’islamisme comme jadis les permanences du parti communiste étaient les relais de l’internationale moscoutère qui déstabilisait la France.
Un petit bémol : comment expliquer que seulement quelques pages d’un coran aient brûlé. Il faut que les Corses se ressaisissent sur ce coup là. Les artificiers des nuits bleues perdraient-ils la main?
Valls y est allé de son «inacceptable» habituel. Dommage que le Père Noël ne lui ait pas apporté un dictionnaire de synonymes, il aurait pu varier son vocabulaire : inadmissible, intolérable, révoltant, inconcevable… Remettre un coup de nauséabond.
Le président du Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Corse du sud, Charles Voglimacci, a été plus direct: «Je dis aux individus de ce soir, les pseudo courageux, que nous ne sommes pas dans certains quartiers du continent où règnent la terreur et le chaos. Ici, c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. Si cela les indispose, ils sont libres de partir», a-t-il commenté.
Il y a là comme un relent de «guerre civile». Je croyais qu’elle n’aurait lieu que si le FN présidait une région (ou un territoire). A ce que je sache, ce n’est pas Marine Le Pen qui est à la tête de la Corse. Valls va-t-il oser nous dire que les nationalistes corses sont pires que le Front national ?
Mais tandis qu’en Corse les habitants rétablissent l’ordre, à Lens, des chrétiens ont parfaitement intégré ce qu’est la dhimmitude. N’ayant pas la volonté d’assurer eux-mêmes la sécurité de la messe de minuit, ils ont laissé à des musulmans affiliés à l’UOIF le soin de les protéger.
Ces chrétiens (crétins ?) sont prêts à payer la jizya (l’impôt de capitation demandé aux dhimmis). Les lois de l’islam s’appliquent-elles déjà à Lens? Si c’est le cas, les chrétiens lensois sont désormais soumis à l’islam. Et s’ils refusent une prochaine «protection», il n’y a pas de doute que les «gentils» musulmans auront alors obligation de les combattre.
Jadis, les églises étaient des lieux de protection. Aujourd’hui, avec une cinquième colonne de 10 à 12 millions de descendants du prophète tueur, ce sont les églises qui doivent être protégées.
On continue de marcher sur la tête.
A propos de tête, le symbole de la Corse est celle d’un Maure.
Au départ, cette tête marquait la victoire des guerriers corses sur les Sarrasins. C’était celle d’un musulman trimballée au bout d’une pique. Le bandeau était alors sur les yeux du décapité.
Le symbole vient-il d’être réactivé ?
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A Ajaccio, on ne rigole plus...
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Le principe de désinformation et ses causes
Dr Bernard Plouvier
L’on savait déjà que, sauf d’heureuses exceptions, la République française était fondée sur le Principe de Peter : c’est-à-dire que chaque politicien et chaque haut-fonctionnaire pistonné grimpe les échelons du cursus honorum jusqu’à son plus haut degré d’incompétence (et l’on retrouve la même proportion de compétents que de surdoués et très doués en Quotient Intellectuel : 25 à 30%, versus 75 à 70% de faiblards voire de nullards absolus). Mais il n’est que trop évident, depuis le début du grandiose quinquennat actuel, qu’un autre principe, hautement démocratique, régit notre Ripoublique.
C’est celui de la désinformation, soit la distorsion de l’opinion publique par un bourrage de crânes sur certains sujets qui exacerbent la sensiblerie du bon (et très stupide) peuple de France et par une discrétion, qui confine parfois au mutisme intégral, sur d’autres qui risqueraient de lui faire froncer les sourcils. Au pays des bisounours, le gros marchand de sable hypnotise l’opinion, tandis que l’agité tremblotant (de rage, réelle ou simulée) la « colère » (un substantif qui fut employé comme un verbe par un grand praticien de la chose : Maximilien Robespierre, un révolutionnaire qui avait « emprunté » sa particule).
Officiellement, l’on calme l’opinion pour éviter « d’aggraver les choses » et le postulat (ridicule pour qui a lu le coran) : « Pas d’amalgame entre gentils musulmans et vilains islamistes » sert d’alibi à une absence quasi-totale de sanction contre les imams et ulémas qui hurlent leur haine tous les vendredis soirs, électrisant leurs ouailles (qui en redemandent).
Aux alentours du solstice d’hiver, une salle de prières musulmane a été saccagée en Corse. Nul – pas même l’athée – ne peut approuver un geste stupide : une grille, une porte, quelques meubles sont des objets, par définition, dépourvus de toute responsabilité… seul un grotesque oserait répéter la (très mauvaise) phrase d’un poète souvent pompier : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? ».
Pour une fois, on peut estimer que les musulmans de France méritent un peu de compassion… qui ne sera exprimée qu’une fois bouclée l’enquête de police, car l’on connaît énormément de précédents de soi-disant attentats antijuifs simulés ou organisés par des Juifs, pour en accuser des « néo-nazis » ou n’importe qui n’aimant pas les Juifs (pour amateurs, on peut rappeler la profanation du cimetière de Rishon Letzion, près de Tel-Aviv, perpétrée dans la nuit du 2 au 3 mars 1984, immédiatement attribuée à « des terroristes Palestiniens »… l’enquête de police, fort bien menée, a permis de faire condamner les auteurs de cette ignominie, qui étaient des fanatiques d’un de ces très nombreux groupuscules religieux juifs).
Mais l’indignation ne doit pas être sélective, comme celle de notre sémillant premier ministre. En ces années 2014-15, plus de 200 églises catholiques, quelques temples réformés et quelques synagogues ont été vandalisés (on connaît même une église de village tourangeau incendiée en ce très grand cru du terrorisme musulman 2015)… le tout dans un silence que l’on qualifie volontiers de sépulcral, d’autant que de nombreux monuments funéraires surmontés d’une croix ont été ravagés.
D’un côté, le silence ou la discrétion la plus grande ; de l’autre, trémolos et hurlements. On rappelle aux politiciens gouvernementaux que la première règle de la Démocratie est un égal traitement pour tous devant la Justice. Par extension, des faits similaires doivent recevoir le même traitement médiatique.
Évidemment, dans notre Ve République agonisant dans la pourriture, nombre de clubs sportifs sont devenus propriété éminente de roitelets des pétrodollars ; les emprunts d’État se placent facilement dans les émirats et royaumes arabo-pétroliers et (murmurent certains) des fonds de même origine viennent remplir les caisses des partis français bien-pensants, ceux qui encouragent l’immigration musulmane.
Récapitulons. Des ploutocrates musulmans financent le pain et les jeux des Français et même leur « élite politico-médiatique » (on est prié de se pas s’étrangler de rire en lisant cette antinomie). D’un autre côté, notre « élite » fait le silence sur les exactions quotidiennes des islamistes (leurs attentats meurtriers sont trop énormes pour être tus, mais l’on noie le poisson sous une sauce pseudo-humaniste : faire pleurer la Margoton a toujours été la bonne recette pour occulter la réalité) et, au contraire, elle hurle à la mort au moindre « attentat raciste », mais faisons attention à la définition d’icelui !
Des musulmans volent et incendient, violent et mutilent, égorgent, décapitent et mitraillent des Blancs. Des Blancs répondent, rarement, par un gros mot ou un coup de poing. C’est, bien sûr, cette réponse (faiblarde) aux (énormes) agressions et provocations qui devient un « attentat raciste ».
L’observateur autochtone, totalement indifférent au problème religieux, mais qui, n’étant pas tout-à-fait idiot, perçoit la réalité du double phénomène d’immigration-invasion et d’un nouvel élan de haine islamique dirigée contre « les infidèles », ce Français de souche et fier de l’être est en droit de se demander si nos « élites politico-médiatiques » n’ont pas adopté, vis-à-vis de leurs bailleurs de fonds arabo-islamiques, un comportement de prostitué(e)s.
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Le Journal du Chaos de cette semaine
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jeudi, 24 décembre 2015
Bon Noël à tous !
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mercredi, 23 décembre 2015
Galette des rois nationaliste à Amiens le samedi 16 janvier avec Thomas Joly
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Michel Guillaud, le célèbre pourfendeur des banques, dénonce les frais de tenue de comptes sur TV Libertés
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Dresde (Allemagne) lundi 21 décembre : PEGIDA a réalisé son plus grand rassemblement populaire depuis son lancement.
Gigantesque rassemblement à Dresde lundi dernier contre l'immigration en Allemagne. Le plus grand depuis le lancement du mouvement il y a un peu plus d'un an dans cette ville allemande.
Lire le blog de Lionel Baland cliquez ici
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Dans Rivarol de jeudi, un grand entretien avec Jean-Marie Le Pen
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Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3214 du 10 décembre 2015
LA PROPOSITION de Marion Maréchal-Le Pen de supprimer le versement de subventions au Planning familial a suscité quelques réactions peu aimables, dont celle de sa tante Marine. Nicolas Sarkozy s’y est aussi mis, déclarant : « Je ne souhaite pas un tel retour en arrière » lors d’une réunion publique où il ne fut d’ailleurs que faiblement applaudi lorsqu’il tint ces propos. Le 3 décembre 2015 sur Europe 1, Marine Le Pen avait, quant à elle, expliqué très clairement son positionnement à propos de l’avortement, déclarant : « Je suis pour l’IVG libre et pour la contraception libre. Vous voyez, ça pour le coup, c’est très simple. » Wallerrand de Saint-Just a lui aussi Marion dans le collimateur. Réagissant aux propos critiques de Marion à l’encontre de l’islam, il a courageusement déclaré : « Ça n’est pas dans les compétences d’un conseil régional, et il n’y a pas nécessité de prononcer ces paroles dans le cadre d’une campagne régionale ». « Moi j’ai prononcé d’autres paroles et même d’autres paroles et d’autres écrits à l’égard de nos compatriotes de confession musulmane et je ne me suis pas exprimé de cette façon ». « Nous sommes des responsables politiques qui nous présentons à des élections donc il faut rester strictement dans ce cadre, si on en sort, on peut dire des choses approximatives ». « Nous aspirons à diriger une région et même peut-être à diriger un pays […] Je ne veux pas être grandiloquent, la phrase de Napoléon […] : “la France je la prends toute entière, de Clovis jusqu’à la terreur” ». Saint-Just est en effet bien placé pour évoquer la Terreur. Il conclut avec cette grandiose parole : « J’essaye d’embrasser tous les êtres humains qui habitent sur le sol de la région que je voudrais diriger ». C’est pas beau, ça ?
VIVE LA MILICE !
Robert Ménard, le maire de Béziers, fait encore parler de lui. Sa dernière initiative : recruter des bénévoles afin de créer une « garde biterroise » patrouillant dans les rues de Béziers. Une affiche vient d’être placardée sur les murs de la ville, avec ce texte : « Vous êtes ancien policier, ancien gendarme, ancien militaire, ancien pompier, rejoignez la garde biterroise ». Cette « garde biterroise » ne sera pas armée, mais sera en contact radio avec le PC de la police municipale de Béziers et sera chargée de signaler tout acte suspect. Elle a vocation à exister tant que l’état d’urgence sera maintenu. Inutile de relever que les indignés professionnels s’indignent d’importance…
PHILIPPE DE VILLIERS : “RETROUVEZ LA FRANCE ET PASSEZ PAR-DESSUS BORD LES NAUFRAGEURS EN CRAVATE !”
Dans une récente interview parue sur Radio Courtoisie, Philippe de Villiers n’y va pas de main morte. S’adressant aux jeunes, il les exhorte : « Retrouvez la France et passez par-dessus bord les naufrageurs en cravate ! » Il ne tarit pas d’éloges sur Marion Maréchal-Le Pen, déclarant : « Si Marion Maréchal-Le Pen était dans ma région, je serais content de voter pour elle », « elle est brillante, cette fille, elle est intelligente, elle est vive. Vous avez une étoile qui scintille. » Pas sûr que Marine frétille de joie…
LA GRANDE MOSQUÉE DE PARIS BIENTÔT PROPRIÉTÉ DE L’ALGÉRIE ?
Le ministre algérien des Affaires religieuses vient d’annoncer que l’Algérie a entamé officiellement les procédures d’appropriation de la Grande mosquée de Paris. Les procédures ont été entamées officiellement par le biais de l’ambassade d’Algérie à Paris. Explication : une loi française stipulerait qu’« un pays étranger qui finance une association de droit français peut, passés 15 ans, prétendre à la propriété de cette entité, ce qui est le cas pour la Grande mosquée de Paris. L’Algérie assure un financement de deux millions d’euros à la Grande mosquée de Paris. Lyautey, qui était à l’initiative de cette grande mosquée, construite en 1926, destinée à honorer les dizaines de milliers de Nord-Africains qui se sont sacrifiés pour la France durant la guerre (les Turcos), doit s’en retourner dans sa tombe… »
VALEURS ACTUELLES CONDAMNÉ
L’hebdomadaire Valeurs actuelles vient d’être condamné à 2 000 euros d’amende, un euro de dommages et intérêts à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ainsi qu’à SOS-Racisme, 500 euros de dommages et intérêts à la Maison des potes ainsi qu’à la Licra. Il est vrai que l’hebdomadaire avait dépassé toutes les limites : Il avait mis une Marianne voilée en couverture et choisi comme titre : « Naturalisés : l’invasion qu’on nous cache », et écrivit : « Deux Français sur trois contre les naturalisations massives de Valls », « Islam, immigration : comment la gauche veut changer le peuple », « Le poids des musulmans n’a cessé d’augmenter ». Si Valeurs actuelles, le journal de la droite libérale et plutôt pro-américaine et sioniste, très antisocialiste cependant, est traité comme un vulgaire RIVAROL, où allons-nous ? En attendant, bienvenue au club ! Et puis, amis lecteurs, n’oubliez pas d’apporter votre soutien à RIVAROL, persécuté par le Système et subissant de lourdes amendes pour avoir dit la vérité ! Votre soutien (voir ci-après) sera notre plus beau cadeau de Noël.
COMMENT RÉAGIR EN CAS D’ATTAQUE TERRORISTE ?
Le gouvernement vient de publier sur son compte Twitter un vade-mecum de la réaction à adopter en cas d’attaque terroriste. Cette affiche, destinée à être placardée dans les lieux publics (mairies, préfectures, grands magasins, stades, musées…), et qui est également diffusée sur Internet, s’inspire de la signalétique des consignes de sécurité pour les passagers des avions. Trois consignes : « s’échapper, se cacher, alerter ». D’abord s’échapper, sans prendre toutefois de risques et aider les autres à faire pareil. S’il est impossible de fuir, il faut se cacher, se barricader, éteindre la lumière, couper le son des appareils électroniques, et s’abriter derrière un obstacle solide. Enfin, penser à alerter et obéir aux forces de l’ordre. Et les Américains, quelles consignes ont-ils diffusées dans une vidéo, très bien faite sous forme d’un film de six minutes, style bande-annonce de super-production hollywoodienne ? « Run, hide, fight » ! (courez, cachez-vous, battez-vous !) Alors que les Français sont invités à alerter, les Américains sont invités à se battre avec tous les objets à leur disposition. C’est grâce à ce type de consigne et à la mentalité qui en découle que des marines américains avaient réussi à immobiliser un terroriste dans le Thalys reliant Bruxelles à Paris, empêchant ainsi un massacre. Décidément, la France a du souci à se faire…
GERRA RIDICULISE HOLLANDE
Laurent Gerra est cet imitateur très talentueux qui martyrise durant un mois, à l’Olympia, notre Pingouin national. Il faut voir la photo de Gerra, parue dans le quotidien Aujourd’hui, imitant Hollande. Bluffant de ressemblance. Comme l’écrit le journaliste, « un sourire niais, des yeux ronds, le bide en avant, la caricature est cruelle, mais la ressemblance aussi saisissante qu’hilarante ». La salle est, paraît-il, morte de rire lorsque Laurent Gerra apparaît en François Hollande, casque de moto sur la tête et, écrit Thierry Dague, l’auteur de l’article, « l’air ahuri ». Gerra brocarde l’oiseau, imitant des chanteurs, tel Jacques Dutronc et fredonne sur l’air du « Dragueur de supermarché » : « Il est sympa et affligeant, mais méfiez-vous, c’est le président ». Et Julie Gayet ? « Elle est comme tous les Français, elle s’est fait b… par François Hollande »…
ILS DÉCOUVRENT ENFIN QUE LES CIVILISATIONS SONT MORTELLES
« Comme nous le savons tous, les grands empires tombent lorsque leurs frontières ne sont pas bien protégées », a déclaré le Premier ministre néerlandais Mark Rutte dans une interview avec plusieurs journaux étrangers. Il compte cependant sur la Turquie pour bloquer l’émigration musulmane vers l’Europe, ce qui relève d’une grande naïveté. En fait, Mark Rutte subit l’énorme pression du PVV (Parti pour la liberté) de Geert Wilders, parti allié au FN au Parlement européen, qui caracole aujourd’hui largement en tête dans les sondages aux Pays-Bas. Marek Jurek, quant à lui, est eurodéputé polonais, élu sur les listes du PiS (groupe des Conservateurs et Réformistes européens au Parlement européen). Ancien président de la Diète polonaise, il est président du parti pro-vie Prawica Rzeczpospolitej et se définit comme homme politique « catholique conservateur ». Voici ce qu’il vient de déclarer lors d’un congrès sur les agressions dont sont victimes les chrétiens sur les territoires occupés par l’État islamique : « Quand une révolution islamique éclatera en Allemagne, nous ne pourrons pas nous permettre d’avoir en Pologne un demi-million de musulmans ».
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
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mardi, 22 décembre 2015
État d’urgence : NON ! État de faiblesse coupable !
Dr Bernard Plouvier
Il paraît qu’il existe un haut personnage préposé à la surveillance de l’état d’urgence – si, si, nos gros et moins gros chefs ont tellement peur de leur « violence potentielle » qu’ils ont nommé un inspecteur-censeur… ce qui réalise, d’ailleurs, une parfaite contradiction de la notion d’état d’urgence.
Or, ce grave personnage - c’était le non-événement de la République hollando-vallsienne d’hier – a froncé des sourcils et agité sa mimine. Il a constaté certaines « dérives dans l’application de l’état d’urgence »… et il a pleinement raison ! Les patriotes attendaient un minimum de mesures pour assurer enfin la protection de la Nation, face à la barbarie de l’islam conquérant, et n’ont (presque) rien vu venir. Monsieur le titulaire d’une de ces si nombreuses & juteuses sinécures de l’État français, vous avez mille fois raison de vous indigner : l’on assiste à une absence grave de mesures d’urgence. C’est la pire dérive possible pour un gouvernant que le non-agir… cher à Lao-Tseu, mais de peu de secours pour une population victime d’ennemis intérieurs et extérieurs.
Hélas, abomination de la désolation ! Ce n’est pas du tout cela qui fâche le distingué censeur. Bien au contraire, cette belle âme, ce noble personnage – qui, n’en doutons pas, sera très prochainement décoré pour s’être si bellement exprimé – s’indigne de ce que l’on perturbe trop la vie des musulmans !
Où sont les 130 morts musulmanes de l’année 2015 en France et les 300 blessés, dont certains invalides jusqu’à la fin de leur vie ? Non, il ne s’agit pas de cela, pas plus que d’enfants africains poignardés, comme cela arrive à des enfants blancs de France, ni de Maghrébins décapités, ce qui est l’apanage des Français de souche européenne ? Non, c’est bien plus grave : on IMPORTUNE ces pauvres musulmans !
Immédiatement, notre digne Président – « l’homme le mieux habillé de l’année », lit-on dans une certaine presse… où l’on ne s’intéresse pas trop à son tour de taille qui surpasse celui de tous ses prédécesseurs depuis Armand Fallières – abandonne, avec horreur, l’ombre de l’éventualité d’un pré-projet potentiel de la dénaturalisation des islamistes !
Dormez en paix trafiquants d’armes, imams et ulémas prêcheurs du Djihâd, petits, moyens et grands tueurs de l’islam, la République hollando-vallsienne veille… à vous éviter tout désagrément. Car c’est une « valeur républicaine » que d’assurer le bonheur et la quiétude des immigrés.
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Samedi 9 janvier : journée de la fierté parisienne et marche en l'honneur de Sainte Geneviève, Patronne de Paris
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Alain Escada interroge Irène Dimopoulou-Pappa, journaliste grecque, proche d’Aube Dorée sur la presse nationaliste en Grèce
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lundi, 21 décembre 2015
Immigration : Roland Hélie s'entretient avec Médias Presse info :
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Carl Lang sur Réinfo ce matin :
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dimanche, 20 décembre 2015
Calais en a assez...
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La guerre des trois aura lieu
Georges Feltin-Tracol Europe Maxima cliquez ici
À seize mois de l’échéance présidentielle, le résultat final des élections régionales de décembre 2015 rend compte de l’état du rapport de forces politiques à moins que François Hollande décide de réviser par référendum la Constitution sur certains points précis (réforme du Conseil supérieur de la magistrature, inscription de l’état d’urgence, peut-être droit de vote des étrangers aux élections locales) ou démissionne et se représente aussitôt, créant une surprise certaine qui déstabiliserait l’opposition de droite – centre-droit. Les Républicains (LR) affûtent déjà leurs couteaux pour la fameuse primaire à l’automne 2016.
La récente élection hivernale confirme la vive conflictualité entre trois pôles de poids à peu près équivalents que la collusion, réclamée par les sociaux-libéraux du PS et les progressistes du centre, ne peut être que factuelle et provisoire. Les régionales entérinent la tendance enregistrée lors des législatives partielles de 2013 – 2014, des européennes de mai 2014 et des départementales de mars 2015, une tripolarisation de la vie politique hexagonale.
Le premier ensemble coïncide avec la majorité présidentielle édifiée en 2012 grâce à une entente de fer entre le PS et les radicaux de gauche qui sut bon an mal an intégrer les Verts, l’inaudible Front de Gauche et les ultimes adhérents du MRC. Or ce pôle se trouve maintenant désuni avec les tenants d’une politique progressiste sociale-libérale autoritaire (Valls, Macron, Cazeneuve, Placé) et les partisans d’une autre politique anti-austérité qu’on retrouve chez les Verts, le Front de Gauche et les frondeurs du PS. Aucune réconciliation n’est possible surtout si les opposants de gauche parviennent à se donner un candidat commun (Cécile Duflot ? Clémentine Autain ? Jean-Luc Mélenchon ? Pierre Laurent ?) capable d’empêcher François Hollande d’accéder au second tour de la présidentielle.
Le deuxième pôle correspond à l’attelage LR – UDI ainsi qu’aux divers-droite et même au MoDem. Or, outre des rivalités personnelles entre François Bayrou et Jean-Christophe Lagarde qui n’arrive d’ailleurs pas sur le plan intellectuel à la cheville du premier, le parti LR entre dans une longue période de turbulence du fait de la primaire. Nicolas Sarközy entend se venger de sa défaite méritée en 2012, mais face à lui se dressent déjà le cheval de retour Alain Juppé, Bruno Le Maire, l’égérie d’une gauche morale bo-bo Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi dit la « Girouette niçoise », Jean-François Copé, François Fillon, le libéral-conservateur Hervé Mariton. Cacophonie et zizanie restent les mamelles nourricières d’une formation qui ne vise qu’à sauver ses prébendes.
Le troisième pôle concerne les forces « protestataires » qualifiées de « populistes ». À côté du FN, vainqueur paradoxal des trois derniers scrutins puisqu’il n’a remporté aucune collectivité territoriale tout en dépassant en nombre de voix le résultat de Marine Le Pen en 2012, et les autres listes souverainistes telles Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, l’Union populaire républicaine (UPR) de François Asselineau, ou droitistes de Jacques Bompard et Jean-Claude Martinez. On doit aussi y inclure les listes régionalistes du divers-gauche pro-« Bonnets rouges » Christian Troadec, « Oui la Bretagne » (6,71 %), et présentées en Corse. Même si le mouvement frontiste ne se déchire pas comme le font le PS, le Front de Gauche, les Verts et LR, il n’en demeure pas moins tiraillé entre une ligne étatiste nationale-républicaine anti-euro défendue par Florian Philippot, et une ligne nationale-conservatrice libérale décomplexée représentée par Marion Maréchal – Le Pen. Les électeurs frontistes se fichent bien de ces dissonances parce qu’ils expriment surtout leur refus de l’immigration et de la mondialisation et que les discours frontistes correspondent aux attentes locales.
Les deux premiers pôles (PS et LR) se composent de la même homogénéité géo-sociologique (les fonctionnaires, les cadres moyens et supérieurs, les retraités vivant dans des aires métropolitaines connectées aux flux mondialisés marchands). Le troisième pôle — revendicatif – populiste — se caractérise en revanche par une très forte hétérogénéité sociologique qui en fait le seul « bloc » vraiment « inter-classiste », d’où la nature complexe du néo-FN qui est passé du nationalisme des origines (1972 – 1986) et du national-populisme tribunicien (1986 – 2011) à un populisme assumé depuis 2011, année de l’accession de Marine Le Pen à la tête du parti.
Une terrible guerre des trois se jouera donc en 2017, quand bien même les principaux auteurs ne sont pas encore totalement connus (Hollande ou Valls ? Sarközy, Juppé, Le Maire, Copé ? Marine Le Pen ou Marion Maréchal – Le Pen ?). Cependant, ce conflit politique en préparation ne doit pas occulter une autre rivalité, d’ordre moins politicien, opposant trois sensibilités de l’« anti-gauche ». Entre le conglomérat LR – UDI et le FN tente en effet d’émerger une tierce droite qui rassemblerait des tendances de l’ex-UMP (Droite sociale de Laurent Wauquiez, Droite forte de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, Droite populaire de Thierry Mariani, Lionnel Luca et Jacques Myard), quelques éléments nationaux-chrétiens épars, rescapés du villiérisme et de La Manif pour Tous ainsi que, peut-être, certains proches (des éclaireurs ?) de Marion Maréchal – Le Pen. Cette ligne serait défendue par l’ancienne éminence grise de Sarközy, Patrick Buisson, et des journalistes à Valeurs actuelles parmi lesquels Geoffroy Lejeune, auteur d’un roman de politique-fiction, Une élection ordinaire (Ring, 2015), qui installe à l’Élysée Éric Zemmour ! Or, Éric Zemmour a gardé de ces lectures de Marx un point de vue marxien anti-libéral guère compatible à long terme avec le national-conservatisme libéral promu par cette mouvance droitière… En parallèle s’agitent dans le champ para-politique des experts de la récupération droitarde d’un catholicisme politique éculé, étriqué et épuisé via des « boîtes à idées », L’Avant-Garde et Phénix, dont les références sont l’ordo-libéralisme et une admiration pour le néo-thomisme de Jacques Maritain. Les parrains de cette initiative seraient ainsi Charles Millon qui dirigea un temps une Droite libérale-chrétienne (tout un programme !), son épouse, la philosophe catholique libérale néo-conservatrice et signataire en 2003 d’une pétition approuvant l’agression yankee contre l’Irak baasiste du Président Saddam Hussein, ou l’avocat Jacques Trémolet de Villers. La parution de la revue d’écologie intégrale (Maritain publiait en 1936 Humanisme intégral), Limite, s’inscrit volontiers dans ce projet qui écarte les questions identitaires fondamentales (l’ethnie et les races au sens de Julius Evola) et la légitime transformation des rapports sociaux dans l’entreprise en rompant avec le système capitaliste libéral au profit d’une coopérative cogérée.
Mais ces sordides considérations politiciennes ne doivent pas oublier une troisième guerre tripolaire, plus sociologiques celle-là que les actuelles tendances politiques auraient tort de négliger, de sous-estimer ou de mépriser parce que la tripolarisation n’atteint en réalité que la moitié environ des électeurs. Cet autre « bloc » anti-politique hautement composite, est l’abstention. Si le bloc contestataire populiste, potentiellement révolutionnaire, exprime une dissidence politique assumée, l’abstentionnisme signifie toujours une sécession civique radicale. Toutes les études politologiques évoquent néanmoins d’évidentes proximités géographiquement et sociologiquement marginalisées entre la masse abstentionniste et les électeurs mécontents et prêts à renverser la table. L’abstentionniste est un électeur FN en puissance ou, plus exactement, l’électeur frontiste est un abstentionniste repenti par intermittence. Par delà cette abstention structurelle massive s’ajoutent les quelques centaines de milliers de personnes non inscrites sur les listes électorales qui marquent leur complète indifférence envers une vie politique sclérosée. Cette remarque ouvre au pôle populiste – contestataire des perspectives réjouissantes si les nombreux abstentionnistes décident de se mobiliser en faveur d’une véritable rupture politique.
Entre ces deux manières d’exprimer une défiance légitime s’intercale un tiers pôle, plus mineur, qui regroupe les votes blancs (2,41 %, puis 2,80 %) et nuls (1,58 %, puis 2,07 %). Ces deux votes traduisent aussi l’exaspération d’électeurs insatisfaits qui refusent d’apporter leurs voix aux listes sarközystes ou qui devinent la vacuité du pouvoir politique.
Loin de la simple actualité politicienne, la triple « guerre des trois » démontre le désenchantement des citoyens. L’action politique seule ne suffit pas. Celle-ci s’agence par symbiose avec le travail social, caritatif, écologique, syndical, culturel et militaire. Pour preuve, la victoire de la coalition régionaliste – autonomiste – indépendantiste à l’Assemblée territoriale de Corse. Seule bonne nouvelle de cette élection régionale.
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Réflexions sur un futur indéterminé… mais peut-être proche
Dr Bernard Plouvier
On peut espérer que les stratèges civiques ont tiré l’unique leçon des « Régionales » récentes… des élections où, à l’exception du particularisme corse, tout s’est joué à Paris, à la direction des partis et des media efficaces (télévision, radio et réseaux du Net), où l’on a reçu des ordres précis de nos véritables maîtres : barrage absolu au mouvement populiste.
L’on comprend bien la raison de la peur grandissante des empereurs de l’économie. Un peu partout en Europe occidentale, les partis populistes atteignent des scores qui rappellent ceux des années 1920-35. Les raisons de ce succès sont voisines, sinon identiques. Et si nos maîtres étaient autre chose que des virtuoses de la spéculation tous azimuts et du maniement des opinions publiques (ce qui est facile quand on dispose de beaucoup d’argent et de tous les types de media), ils auraient quelques connaissances historiques et sauraient qu’à trop opprimer, pressurer, désespérer le peuple, l’on aboutit constamment à une réaction populiste : on leur conseillerait volontiers de se pencher sur les cas antiques (qui, donc, ne fâchent plus personne ou presque) de Pisistrate, de Denis Ier tyran de Syracuse, voire de ce Néron stupidement sali par d’ineptes pseudo-historiens.
L’arrogance et le trop plein de richesses des maîtres sont d’autant plus mal supportés que les conditions de survie du bon peuple deviennent mauvaises, non pas seulement dans le présent - le peuple a l’habitude de souffrir et d’encaisser les coups -, mais pour l’avenir. Ne pas offrir une perspective de vie meilleure pour les enfants et petits-enfants, c’est cela qui révolte le bon peuple et le rend mauvais, voire violent.
Tout le monde le sait : l’Europe, continent civilisateur par excellence, est en voie de désindustrialisation accélérée, de régression inédite en matière d’instruction publique, de ruine culturelle. À ce désastre, se surajoute l’invasion de la partie occidentale du continent par des dizaines de millions d’immigrés, dont beaucoup sont brutaux, avides et conquérants, provenant d’Afrique noire et maghrébine, du Proche et du Moyen Orients (on en dénombrait 55 millions en 2013 ; probablement 60 de nos jours), véhiculant une religion de haine pour l’infidèle, une religion médiévale, n’ayant pas connu de Renaissance… ce qui ramène les Européens un demi-millénaire en arrière et leur promet des guerres de religions en plus de l’inévitable guerre entre autochtones et envahisseurs.
Grâce à des milliards d’unités de compte habilement dépensés, nos maîtres sont parvenus jusqu’ici à hypnotiser leurs victimes. Depuis les années 1980, ils ont toujours réussi à maîtriser les gouvernements, les faisant agir dans le sens des seuls intérêts des bénéficiaires d’une production économique délocalisée en des zones de faibles exigences salariales et de protection sociale nulle et du brassage des races pour annihiler les velléités de protestations de la majorité des peuples occidentaux… majorité composée de sous-doués, tellement stupides qu’ils ne perçoivent pas jusqu’à présent le double risque de paupérisation et de substitution de populations en Europe.
Aucune consultation électorale ne pourra changer quoi que ce soit à cet état de fait. La politique est le règne des habiles manœuvrant une majorité de médiocres… sauf à bénéficier d’un chef authentiquement dévoué à la Nation, agissant dans un État doté d’une Constitution où les votes sont soumis au régime de la proportionnelle intégrale. Il ne faut pas rêver : nos bons maîtres l’ont compris depuis fort longtemps et aucun pays n’élit ses représentants de cette façon. Quant aux présidentielles, la propagande des maîtres est tellement approvisionnée en argent que les manipulateurs d’opinions publiques font élire n’importe quelle nullité pourvu qu’elle soit totalement inféodée aux puissances d’argent, par sa faiblesse, sa vénalité ou ses antécédents douteux.
Un régime favorable au peuple, défendant farouchement ses intérêts culturels autant qu’économiques et spirituels, prônant ses valeurs identitaires et respectant son histoire, ne peut s’instaurer par une consultation électorale en « période molle » - c’est-à-dire lorsque le peuple est massivement composé d’individus veules et amollis : ce que de Gaulle appelait un « peuple de veaux ».
Le rôle des hommes et des femmes sincèrement et farouchement attachés aux valeurs nationales est de travailler inlassablement l’opinion locale pour qu’une forte minorité agissante soit prête à se lever lorsque le système amoral actuel craquera, sous le poids de la Dette des États et du vide sidéral des caisses sociales, ou par l’effet d’une guerre des races et des religions débutée par nos hôtes, nos immigrés-envahisseurs, faussement rassurés par leur surarmement (via les rois et princes du pétrole et de la drogue) et par la veulerie des gouvernants-collaborateurs.
C’est agir avec beaucoup d’intelligence que de laisser à son ennemi mortel la responsabilité de tirer le premier coup de fusil ou de canon. En temps de guerre, se trouver en situation d’agressé confère à la fois ardeur et légitimité. Franklin Delano Roosevelt l’avait compris et cela ne lui a pas trop mal réussi.
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Le Journal du Chaos de cette semaine
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Bons et mauvais anti-racistes...
La chronique de Philippe Randa
Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme Gilles Clavreul n’a par l’heur de plaire à tous les antiracistes depuis qu’il dénonce les « antiracistes pervertis » qui « instrumentaliser(aient) la jeunesse » ; entendez par là celle des « quartiers » !
Sont ciblés non seulement « Tariq Ramadan, le Parti des indigènes et un certain nombre de collectifs antidémocratiques, racistes et antisémites », mais plus encore celles et ceux – « certaines organisations d’extrême gauche et (des) syndicats professionnels » – qui « légitimer(aient) l’islamisme » en « défend(ant) les prédicateurs fondamentalistes (…) sous couvert de dénoncer une prétendue atteinte aux libertés fondamentales… »
Ces « mauvais antiracistes » seraient ceux qui se permettraient de critiquer l’état d’urgence institué par le gouvernement actuel.
La Ligue des droits de l’homme, s’étant senti visée, lui a rappelé qu’il n’avait pas à « dicter une doxa antiraciste et pas plus d’exclure tel ou tel. »
La charge du Délégué à l’encontre de « tous ces gauchistes qui jouent, sans vergogne, le jeu du communautarisme » masque en réalité une vieille querelle sur l’antisémitisme qui, déjà dans les années70 du siècle dernier, déchiraient LICRA et MRAP avec procès à l’appui…
Pour Gilles Clavreul : « Tous les racismes sont condamnables, mais le racisme anti-Arabe et anti-Noir n’a pas les mêmes ressorts que l’antisémitisme dans sa violence. Il faut être capable de dire la particularité de l’antisémitisme. »
Si tous les racismes sont condamnables, certains le seraient plus que d’autres… Tiens donc !
10:59 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 19 décembre 2015
Aujourd'hui, samedi 19 décembre, Emmanuel Albach dédicace "Beyrouth 1976" à la Librairie Facta
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Médias Presse Info revient sur la biographie que Jean-Claude Rolinat a consacrée à Salazar
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Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970), à la tête du Portugal de 1926 à 1968, est un modèle de chef politique intègre et soucieux du bien commun.
Profondément catholique, Salazar a conduit le pays avec cette conscience de la primauté du spirituel. Ce qui ne l’empêcha pas d’assainir les finances de l’Etat portugais en instituant un système corporatif qui fit ses preuves. Mais Salazar a protégé tant qu’il a pu son pays et son peuple de cette mentalité matérialiste qui a envenimé l’Europe de l’Ouest.
« Et si, grâce à un travail encore plus intense, à un dévouement encore plus profond, à un sacrifice encore plus généreux, il est possible de rendre le Portugal plus digne, plus riche et plus aimé, et plus facile et plus heureuse la vie de tous les Portugais, si malgré cela nous n’avons ni converti ni désarmé un seul des ennemis de cette œuvre de salut national, au moins aurons-nous pris sur eux la plus belle vengeance, à la manière chrétienne. « , écrivit Salazar.
Son exceptionnelle probité et son humilité naturelle le distinguent radicalement des politiciens que nous connaissons. Ainsi, illustration parmi d’autres de cette probité, Salazar président du Conseil portugais réglait-il à l’Etat le loyer de sa résidence d’été ! Nous sommes loin de la mentalité régnant à l’Elysée…
Salazar le regretté, Jean-Claude Rolinat, éditions Synthèse Nationale, 2012, 164 pages, 18 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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00:46 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Yvan Benedetti condamné par la "Justice" du Système
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Yvan Benedetti a été condamné mardi 15 décembre à 5.000 euros d’amende et 2.500 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Lyon.
C’est la somme astronomique de 7.500 euros que le directeur du site Jeune Nation doit débourser, reconnu coupable par la République socialiste « d’injures publiques », après avoir comparé dans un article Jean-François Carenco, alors préfet du Rhône, à « un agent officiel de l’anti-France à Lyon ».
Une simple critique sans insultes envers des agents du système est désormais passible d’une lourde amende pour les nationalistes !
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Le professeur Bernard Lugan invité du Bistro Libertés de TV Libertés
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vendredi, 18 décembre 2015
Il ne faut pas confondre Équité & Justice
Dr Bernard Plouvier
Trop de nos contemporains, nés au siècle précédent (que font regretter, en dépit de ses tares, la médiocrité et l’effarante régression intellectuelle et spirituelle du nouveau), en sont restés à l’esprit du Droit romain, revu par les Codes napoléoniens qui ont régi notre pays jusqu’au dérèglement post-soixante-huitard.
Ce Droit avait pour essence et pour finalité de protéger l’honnête citoyen face à la canaille (voleur, escroc) et à la crapule (assassin, violeur, trafiquant de drogue – ce qui réalise un meurtre programmé -, propagandiste de la haine religieuse, raciale ou politique). Son principe était simple : malheur à celui par qui arrivent scandales, délits et crimes.
De nos jours, les nouveaux codes admettent une « Justice » infiniment plus politisée, en ce sens que la sociologie et la psychologie de bazar (telle la supercherie psychanalytique) surajoutent leurs méfaits au crétinisme des années 1968 sq. De ce fait, un voyou est devenu une victime de malchances sociales et d’un défaut d’instruction, puisque, c’est bien connu, l’instruction rend honnête. Manifestement, les socio-machins ne connaissent pas trop certains milieux hautement intellectualisés de la finance, du négoce de haut vol, des hauts-fonctionnaires, du monde médical – je l’évoque en connaissance de cause- etc.
Selon que vous serez nés dans un milieu « défavorisé » ou non, les jugements de cour vous rendront ou tout blanc ou tout noir (sans connotation raciale… on ne fait que paraphraser ce bon La Fontaine). Bref, il vaut mieux être un petit voyou, un immigré ou rejeton de cette « chance nouvelle », plutôt qu’un agriculteur, un commerçant, un propriétaire qui tente de défendre son bien ou son gagne-pain.
Il existe, depuis le XVIIIe siècle et les plaidoyers du marquis de Beccaria, un autre principe : celui de la proportionnalité de la peine et du délit ou du crime. Excellent principe… hélas fort mal suivi par nos Codes et, partant, par nos magistrats.
En l’absence de peine de mort, comment juger en équité celui qui volontairement a tué ? Comment éviter la récidive d’un violeur (la perversité sexuelle étant, comme tous les comportements animaux, génétiquement induite, donc programmée pour la récidive), si l’on refuse la castration… d’ailleurs pas toujours efficace, car un castrat peut « s’ériger », grâce aux androgènes surrénaliens (et les anti-androgènes actuels sont d’une efficacité aléatoire chez certains sujets). Comment faire payer les petites crapules, bonnes à rien faire d’autre que détruire, qui incendient, saccagent et pillent lors des émeutes raciales ? Et l’on pourrait multiplier longuement les rubriques où crimes et peines sont hors de toute proportion dans un système épouvantablement laxiste.
Moins que jamais, le citoyen français lambda – le contribuable-électeur, dont l’assemblée générale est théoriquement le seul souverain légitime de l’État – peut se sentir en sécurité chez lui ou dans les rues. Il lui faut également savoir que, dans son pays, le Droit n’a plus qu’une très lointaine parenté avec l’Équité, soit la stricte Justice qui est de donner à chacun ce qu’il mérite : réparation, pour la victime ; châtiment pour le délinquant et le criminel.
En période de surpopulation, d’une dangerosité majeure pour la survie des sociétés, l’on pourrait penser qu’il est utile de privilégier les gens honnêtes plutôt que les voyous et la lie de l’humanité. L’actualité démontre qu’il n’en est rien.
20:00 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DIMANCHE 13 DECEMBRE : HOLLANDE, SUPER HEROS, SAUVE LA PLANETE ET LA REPUBLIQUE !
Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La fameuse « COP-21 » s’est achevée sur les applaudissements des centaines de délégués de 195 Etats qui ont réussi « l’exploit » à s’entendre sur un texte à minima, non contraignant, alors que le jour même la République était sauvée du fascisme qui la menaçait ! Hollande, « super héros » du monde « libre » ! (1)
La grande foire du Bourget a clos ses portes, les franciliens vont pouvoir circuler un peu mieux dans ce secteur septentrional de la région parisienne.195 pays représentés par des hommes et des femmes qui n’ont pas boudé leur plaisir d’être dans la capitale française – la bonne aubaine ! – ont finalement adopté un catalogue de bonnes intentions avec, comme objectif premier, d’aboutir à une hausse de la température planétaire de seulement 1,5 degré à l’horizon 2100. Comment ? D’abord avec des promesses, car aucun des pays pollueurs majeurs comme ceux du groupe des producteurs d’énergies fossiles ne sont contraints. Ce sont donc des promesses d’engagements et, comme le disait Charles Pasqua avec justesse, « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! ». Les producteurs de gaz et de pétrole vont trainer les pieds, c’est évident. Des pays comme l’Arabie Saoudite, les Emirats ou le Qatar par exemple, vont-ils accepter de revenir à la pèche aux perles, à la cueillette des dattes et à l’élevage des chameaux ? Que nenni ! La Chine, grosse productrice de charbon, comme l’Allemagne et la Pologne d’ailleurs, va continuer pendant un bon bail à ouvrir des centrales thermiques tandis que les Etats-Unis ou le Canada vont vouloir aller jusqu’au bout de leurs gisements de schistes. La planète ne se couvrira pas totalement d’éoliennes disgracieuses pour les seuls beaux yeux d’écologistes qui, paradoxalement, sont hostiles au nucléaire alors que cette énergie ne pollue pas ! Il est vrai que le problème du retraitement des déchets de l’atome n’est pas réglé sur le long terme et que des catastrophes comme celles de Tchernobyl ou de Fukushima ont de quoi refroidir l’enthousiasme des chauds partisans de cette énergie relativement économique ! Reste les panneaux solaires dont l’Afrique subsaharienne pourrait se couvrir, comblant d’aise Monsieur Borloo et son projet d’électrification du continent noir. Mais, si le réchauffement climatique est nettement perceptible avec le recul des glaciers et la fonte de la banquise, rien ne prouve que l’activité humaine en soit la seule et unique responsable, comme tente de le démontrer le lobby onusien du GIEC. L’histoire climatique de notre planète, pour ce que l’on en sait, n’est-elle pas ponctuée d’épisodes de glaciation et de réchauffement ? Les Vikings, grands voyageurs nordiques de temps lointains, n’ont-ils pas appelé « Groenland » - « Terre verte » - la grande ile danoise perchée au nord de la planète, entre Europe et Canada ? En tout cas, des pays prévoyants comme le Royaume de la tulipe dont bon nombre des terres sont situées sous le niveau de la mer, entreprennent ou vont entreprendre des travaux gigantesques pour mettre leurs populations à l’abri de la montée des eaux, tout comme l’archipel des Maldives. La République de Nauru perdue dans la Pacifique, un anneau de moins de 20 000 habitants rongé par l’exploitation du phosphate, a acheté plusieurs immeubles en Australie pour sauver sa population par... l’exil. Les iles Tuvalu, un autre micro Etat indépendant de cette région du globe, n’a rien fait. La piste de son seul aéroport est quotidiennement balayée par les eaux au gré des marées… Avec les inévitables conflits qui éclateront pour le contrôle et le partage des eaux, Nil et Euphrate notamment, ou la submersion progressive de la frange côtière du Bangladesh, l’avenir n’est pas rose pour la planète bleue ….
La « Tsarine « et la benjamine
L’avenir n’est pas rose non plus pour le Parti socialiste, aux dirigeants duquel on prête l’idée saugrenue de changer de nom, comme si une nouvelle identité de façade pouvait camoufler l’immense rejet qu’inspire aux Français sa politique. Un sondage TNS/SOFRES pour LE FIGARO publié le mardi 15 décembre, donne François Hollande battu à la présidentielle de 2017 dans tous les cas de figures ! (Rappelons, toutefois, qu’un sondage n’est que le reflet d’une opinion à un moment donné et en aucun cas une prédiction !). Même si sa défaite est camouflée en « victoire » relative, l’échec du parti gouvernemental est là, évident. Le PS aura moins d’élus que le Front National et il recueille moins de voix que ce mouvement, si l’on décompte les suffrages de ses alliés potentiels, radicaux, écologistes et Front de gauche. (Et quand on a des alliés comme ça, point n’est besoins d’ennemis !). Mais ses adversaires de la coalition du Centre et de la Droite auraient tort de pavoiser. D’abord ils engrangent deux régions – Nord/Picardie et PACA - grâce au retrait immoral et tacticien des listes socialistes et à l’incroyable bombardement médiatique hostile au FN .Et ensuite parce que la Normandie comme l’Ile de France ne sont conquises que sur le fil du rasoir. Certes, le deuxième tour n’a pas été le reflet du premier et les ridicules menaces d’un Valls parlant de « guerre civile » comme la déferlante syndicale et médiatique ont stoppé net les ambitions du leader du FN comme celles de sa nièce, elles, toutes deux, qui veulent tant appartenir à un système qui les a recalées. Pour combien de temps ? Les résultats d’un parti auquel j’ai appartenu comme beaucoup d’entre nous, sont spectaculaires. Mais les scores obtenus par les listes Dupont-Aignan le dimanche 6 décembre et l’absence de « Villiéristes », prouvent qu’entre le bloc des Républicains / UDI et le parti de Marine Le Pen, il y a de la place pour un mouvement d’opinion plus large qu’un simple courant néo-gaulliste et souverainiste : celui d’une ambition française. La nôtre. L’ambiguïté idéologique d’un mouvement qui se veut populaire comme le FN pour ne pas dire sa dichotomie entre un Nord plus « prolétaire » et un Sud plus « conservateur », est lourde d’inconnues. Mais quand la « Tsarine » du Front National dit que, désormais, le combat n’est plus entre Droite et Gauche démonétisées mais entre mondialistes et patriotes, elle n’a pas tout à fait tort. Sauf qu’elle n’a pas le monopole de cet affrontement : sur notre créneau, sans compromissions avec le système, nous sommes là !
Note
(1) Un drôle de militant du « bilan carbone », ce Monsieur Hollande. Il n’a pas hésité à prendre un Falcon pour aller voter le même jour en province, et faire ainsi en avion un aller et retour Paris/Tulle ! Le Président de la République ne connait-il pas le système des procurations ?
19:54 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 17 décembre 2015
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