Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 03 mai 2017

Un peu d'Histoire... ça changera

tumblr_opbzobxdSB1rnng97o1_540.jpg

Octobre 1982. […] Chemisette blanche à manches courtes immaculée, cheveux impeccablement plaqués en arrière, Léon Degrelle, le chef rexiste, nous reçoit chez lui, Walter Spedicato et moi. Très aimablement, il nous demande qui nous sommes et d'où nous venons. L’homme ne mesure pas plus d’un mètre soixante-quinze et pourtant il nous paraît grand.

« L’histoire de votre mouvement est passionnante, nous dit-il, mais ce n’est rien, hélas, face à notre tragédie. Nous rêvions à quelque chose de grand et, juste au moment où nous tenions le monde dans nos mains, nous en avons été privés. Quelle déception ! Ce qu’il y a de terrible dans la défaite, c’est l’impuissance… »

Ses yeux noirs nous fixent intensément. Il serre ses deux poings, ses mains, belles et soignées, blanchissent. Tout son être est tendu, comme au temps où ce « dompteur de foule » électrisait les milliers de personnes massées au Palais des Sports de Bruxelles.

Pendant trois heures, celui qui entraîna deux mille Wallons aux confins du Caucase nous rapporte la saga de Rex et de la division SS Wallonie, depuis son engagement comme simple soldat en juin 1941 jusqu’à la remise des Feuilles de Chêne par le Führer, une des plus hautes décorations allemandes. Son palmarès n’est pas mince : Médaille d’Or des corps à corps, soixante-deux combats homologués, trois fois blessé.

Puis le discours du Volksführer Degrelle se fait poignant quand, tel César dans La Guerre des Gaules, il nous vante le courage de « ses » Belges.

« – Un Wallon vaut mille soldats » leur avait dit le général-colonel Steiner à Dorpat après leur avoir distribué deux cents Croix de fer.
Puis d’un rire éclatant qui dévoile de très belles dents blanches, Degrelle ajoute avec bonhomie :

« – C’était un peu beaucoup, mais on a tout de même fait de la fameuse besogne ! »

L’extraordinaire chez cet homme ne tient pas seulement à la légende, écrite de son sang, mais à la puissante vitalité qu’il dégage. Deux générations nous séparent de ce condottiere de la Renaissance échappé dans le XXe siècle et pourtant, d’instinct, nous nous sentons proches et fraternels. Eternelle joie et éternelle jeunesse du fascisme.

Gabriele Adinolfi, Années de plomb et semelles de vent, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014, 200 pages, 24 € cliquez ici

Source Zentropa cliquez là

16:03 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.