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lundi, 05 décembre 2016

Une femme – tristement – de son époque…

Une piste à explorer pour tenter de comprendre le naufrage annoncé de sa candidature à la présidentielle de 2017 : Marine Le Pen est une jeune (?) femme de son époque, y compris en ce qui concerne sa maîtrise (ou plutôt son défaut de maîtrise) de notre langue…

On est loin des imparfaits du subjonctif de son père !

Et si Marine Le Pen résonnait faux simplement parce qu'il lui manque les outils grammaticaux pour résonner juste ?

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Le FN envisage faire appel du jugement confirmant Jean-Marie Le Pen comme Président d'honneur

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Un communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président d'honneur du FN :

Le FRONT NATIONAL fait appel du jugement rendu le 17 novembre dernier, qui confirmait mes droits de président d’honneur du parti que j’ai fondé et dirigé durant des décennies.

Il s’agit là d’une manœuvre misérable, d’autant plus stupide qu’elle sera sans effet immédiat, le jugement étant assorti de l’exécution provisoire.

Diverses sources témoignent de réunions clandestines, ordinairement statutaires, qui violent les décisions de justice, le huis clos ne pouvant légalement m’être opposé.

Dans un tel contexte, je ne resterai pas inerte face aux dérives morales et politiques de dirigeants immatures, afin d’atténuer les désillusions électorales que je pressens.

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Réinfo, le mag du PdF, de cette semaine

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dimanche, 04 décembre 2016

Mardi 6 décembre : Philippe de Villiers à Béziers

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23:12 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les socialistes veulent recréer une "Alliance populaire"... Il reste justement des affiches à coller à leur disposition

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A propos de l'ignardise socialiste cliquez ici 

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Élections dominicales

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Georges Feltin-Tracol

La proximité de Noël favorisera bientôt la fameuse « trêve des confiseurs ». Entre-temps, la vie politique se poursuit en Europe avec deux scrutins décisifs, ce dimanche 4 décembre.

Après un incroyable report de deux mois et bien des péripéties, les Autrichiens désigneront enfin leur nouveau président fédéral à l’occasion d’un « second » second tour entre le Vert Alexander Van der Bellen et le national-libéral populiste Norbert Hofer. Si les électeurs confirment leur précédent choix et élisent Van der Bellen, un coup d’arrêt sera donné à un mouvement commencé en juin en Grande-Bretagne avec le Brexit et amplifiée en novembre aux États-Unis par la victoire de Donald Trump. En revanche, si Hofer l’emporte après avoir fait de nombreuses concessions au politiquement correct, un autre trublion s’installerait en Autriche et pourrait renforcer le groupe centre-européen de Visegrad dans son opposition aux quotas d’immigrés clandestins.

Mais l’attention, ce jour-là, ne se focalisera pas que sur l’Autriche. L’Italie sera aussi observée en raison du référendum constitutionnel décidé par le président du Conseil Matteo Renzi. Ce dernier propose la suppression du Conseil économique et social, la réduction du nombre de parlementaires, une recentralisation de certaines compétences régionales et la transformation du Sénat en assemblée consultative des territoires sans pouvoir législatif. Le jeune dirigeant de centre gauche veut créer une IIIe République primo ministérielle renforcée par l’instauration de l’« Italicum ». Il s’agit d’un nouveau mode de scrutin des députés qui remplacerait l’actuel, le « Porcellum » trop proportionnel à son goût. Variante transalpine du mode de scrutin français pour les municipales et les régionales, l’« Italicum » stipule l’obtention de la majorité absolue de députés si un parti recueille plus de 40 % des suffrages au niveau national. Sinon se déroulera un second tour réservé aux deux formations arrivées en tête avec des candidats tous nommés par les appareils politiques…

Défendu avec force par les banques, la Commission de Bruxelles et la funeste Angela Merkel, le « oui » est, d’après les sondages, en difficulté quand bien même plus d’un tiers des électeurs pencherait pour l’abstention ou l’indécision. Potentiel vainqueur, le « non » rassemble un ensemble hétéroclite qui comprend nos amis de CasaPound, les populistes identitaires de la Ligue du Nord, les populistes atypiques du Mouvement 5 Étoiles, les post-fascistes de Frères d’Italie, les berlusconiens de Forza Italia, la gauche radicale et les dissidents internes du parti de Renzi.

Si le « non » l’emporte, Renzi a prévenu qu’il démissionnerait. Il s’ensuivrait soit un nouveau gouvernement de technocrates, soit des législatives anticipées qui verraient probablement la victoire du Mouvement 5 Étoiles, ce qui ferait l’effet d’une explosion nucléaire à quatre mois de la présidentielle française. Les électeurs autrichiens et italiens oseront-ils franchir le Rubicon et enfin bousculer un système politicien usé pour des nouveautés radicales ? Il faut le souhaiter.

Bonjour chez vous !

Cette « Chronique hebdomadaire du Village planétaire » a été diffusée sur Radio-Libertés le 2 décembre 2016.

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RAPPEL Dimanche 4 décembre : le Dr Alain de Peretti à Poitiers

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L’IMPOSTURE FILLON

clip_image005[2].jpgFrançois Marcilhac

L' Action française

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La victoire nette et sans bavure de Fillon à la primaire de la droite est surtout le fruit d’un immense malentendu que la campagne pour la présidentielle sera loin de lever, tant est fort en France le désir de redonner à la fonction suprême un semblant de dignité.

Or Fillon a d’autant mieux profité du rejet des deux « favoris » qu’il a su par son attitude distante et calme donner ce signe, ce qui, de la part de l’ancien premier ministre de Sarkozy, n’était pas gagné. Passer pour un homme neuf et incarner l’espoir du relèvement quand on est un des principaux responsables du déclin du pays : du grand art !

UN MACHIAVÉLISME TRANQUILLE

C’est là que réside le principal danger : que, dans ce jeu de faux-semblant que sont les élections, les Français misent sur un homme rompu depuis quatre décennies de vie politique à tous les reniements, mais plus habile que d’autres à cacher son manque de conviction. Car Fillon n’a pas été seulement le collaborateur zélé, pour ne pas dire servile, de Sarkozy : au gré de sa carrière, il a su, d’eurosceptique, devenir européiste, de gaulliste social, libéral assumé, de souverainiste, libre-échangiste. Son rapt illégitime de l’électorat catholique de droite est la preuve supplémentaire d’un machiavélisme tranquille. Que Jean-Frédéric Poisson n’ait pas réussi à attirer sur son nom la majorité de ces électeurs, d’autant plus heureux finalement de la victoire de Fillon que celle-ci ne les mènera pas au martyre, n’a rien d’étonnant. Poisson n’est pas responsable du caractère contre-productif de sa candidature. C’est le système politique qui condamne a priori le vote de conviction au profit, dès le premier tour, d’un vote utile qui se révèle foncièrement nuisible : les voix qui se sont détournées de Poisson n’auraient pas manqué à Fillon pour être qualifié au second tour. En revanche, le score décevant de Poisson a permis à Fillon, qui avait mis dans son escarcelle l’électorat naturel du premier, à neutraliser la tentative de procès en intégrisme catholique ouvert par Juppé et amplifié par la gauche, en se débarrassant du contenu pour ne garder qu’un emballage très aseptisé, mais qui convient à une bourgeoisie qui pense que porter son catholicisme en bandoulière suffit à obtenir l’absolution.

On peut toujours se féliciter que, plus de quarante ans après la loi Veil, l’avortement soit toujours au cœur du débat — ce que favorisent les socialistes eux-mêmes en cherchant à faire adopter avant la fin février un texte orwellien sur un prétendu délit d’entrave numérique à l’IVG : il n’est malheureusement pas sûr que ce soit uniquement, comme le disait Boutang, sur le mode du remords. Mais plutôt sur celui du repoussoir. Ce qu’ont très bien compris Juppé, la gauche... et Fillon le premier ! A tel point qu’il avait pris date dès 2014 avec ses détracteurs en intégrisme catholique en faisant partie des rares députés UMP à voter la proposition de résolution socialiste faisant de l’infanticide un « droit fondamental ». Et qu’il est aujourd’hui totalement silencieux sur le délit d’entrave numérique. Reconnaissant ainsi, avec cynisme, qu’il garde ses convictions pour lui, ce qui revient à ne pas en avoir, ou que celles-ci sont incompatibles avec le Bien commun — un comble !

LE PEN RINGARDISÉE

Avec Fillon, on est obligé de convenir que l’effet de cliquet est le propre d’un électorat catholique libéral-conservateur, finalement aussi convaincu que l’électorat de gauche d’un sens de l’histoire contre lequel il est vain de lutter, mais sur le mode du regret poli censé mériter l’indulgence. L’historien François Huguenin, soutien de Fillon et qui représente cette tendance, a ainsi écrit, dans Le Figaro, à la veille du second tour de la primaire : « Quant aux questions éthiques, les catholiques et les conservateurs ne doivent pas rêver. Aucun homme politique n’a jamais arrêté une évolution sociétale et Fillon en prend acte. » Au nom du même principe, demain ce sera, sur l’ordre de l’Europe, l’adoption plénière définitivement pour tous, l’euthanasie et la GPA...

Fillon a eu par ailleurs l’habileté de paraître plus courageux, voire identitaire sur la question de l’islam que Marine Le Pen. En affirmant que ce n’est pas la liberté religieuse qui pose problème et à laquelle il faudrait s’attaquer aux dépens des chrétiens et des juifs de France, comme veut le faire le FN, mais bien l’islam radical, il a ringardisé le discours intolérant de la présidente du FN sur la laïcité, montrant ainsi qu’il visait, lui aussi, à siphonner les voix du FN, notamment catholiques, que les attaques systématiquement agressives du clan Philippot n’auraient pas encore détournées de Marine Le Pen. Un Philippot affirmant de manière obsessionnelle ce lundi matin 28 novembre sur RMC que le soutien d’une partie de l’ « électorat catholique » à Fillon pose un vrai problème de laïcité !

LES CLASSES MOYENNES BIENTÔT RUINÉES ?

Sans compter les électeurs du FN frustrés du discours mariniste peu favorable à la liberté d’entreprendre des TPE et PME et qui pourraient être tentés d’aller voir ailleurs. Pourtant, le malentendu risque de se révéler cruel aussi en matière économique et sociale. Car favoriser, comme le veut Fillon, les autoentrepreneurs, c’est nuire directement aux artisans et aux TPE. Et priver les classes moyennes de sécurité sociale, c’est ruiner les familles nombreuses qui appartiennent à ces classes, grosses consommatrices d’actes médicaux pour leurs enfants. Fillon ? Pire qu’Hollande ! Il est vrai qu’il admire Thatcher — sans la complicité active de laquelle, soit dit en passant, les travaillistes n’auraient jamais pu légaliser l’avortement en 1967 au Royaume-Uni — et ce, au moment où les conservateurs britanniques retrouvent avec Theresa May la voie de l’Etat stratège et relèvent le SMIC ! Et il veut appliquer la politique d’austérité de Merkel, alors que celle-ci commence à s’apercevoir qu’il faut renouer avec les investissements. La ringardise de Fillon, c’est là qu’il faut la dénoncer. Pas sur les questions sociétales ! Quant à sa posture pro-russe, qu’en penser puisqu’il ne propose pas la sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN. De quelle marge de manœuvre disposera-t-il ?

Dans ce jeu d’apparence qu’est la démocratie représentative, la victoire de Fillon ne nous renseigne que sur le ras-le-bol de ses électeurs devant la situation du pays, sur un besoin manifeste de changement et d’autorité, ainsi que sur les convictions, pour une large part attiédies, d’un électorat conservateur, qui s’apprête encore une fois à être la dupe enthousiaste d’un nouveau gourou. Peu importe son passé, pourvu qu’il présente bien. Que Patrick Buisson, à ce point lucide sur Sarkozy qu’il chercha à le vendre de nouveau aux Français en 2012 comme candidat patriote, voie désormais en Fillon le porte-parole de la révolution conservatrice en cours, devrait pourtant interroger l’électeur de droite. Mais celui-ci est ainsi fait qu’il a besoin de se chercher, tous les cinq ans, un sauveur parmi ceux qui l’ont le mieux trahi. Si bien que Fillon risque bien vite d’envoyer dans les limbes une droite « hors les murs » en voie de non-constitution...

FILLON : LA DROITE CANADA DRY

Fillon, ce n’est pas seulement la droite Canada Dry : son imposture représente un vrai danger pour le pays. Malheureusement, en démocratie représentative, le souci politique n’a que peu d’importance. Il faut savoir paraître. Or, sur ce plan, Fillon a pris une longueur d’avance. Nous ignorons si Valls se sera décidé à franchir le Rubicond à l’heure où paraîtront ces lignes. Les sondages indiquent depuis des mois un second tour LR-FN ? Marine Le Pen devrait se méfier !

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Le Journal du chaos de cette semaine

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samedi, 03 décembre 2016

Jeudi 8 décembre (18 h - 19 h) : le dessinateur Ignace invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés

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Radio Libertés cliquez ici

L'album d'Ignace cliquez là

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Être de gauche, c’est pas une vie

Francois-Marchand.jpgFrançois Marchand

romancier,

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S’il fallait démontrer qu’être de gauche, c’est encore pire qu’être de droite, les primaires auxquelles on vient d’assister en offriraient une preuve éclatante. Car même le type de droite le plus crevard n’aura jamais l’idée saugrenue d’aller voter aux Primaires de gauche, c’est-à-dire de signer un engagement à partager ses valeurs et de choisir avec une mine de chien battu entre M. Montebourg, M. Hamon ou M. Valls. Il a autre chose à faire, par exemple réfléchir à différentes stratégies de défiscalisation. Tandis que l’homme de gauche, fou d’abstraction, intoxiqué d’idées généreuses et fausses depuis plus de deux siècles, est désormais comme un drogué incapable de se passer de sa came plus de dix minutes. Si le dealer habituel n’est pas là, il va marcher deux heures sous la pluie pour aller en trouver un autre, même s’il sait que c’est de la merde.

Cela fait des mois que je vois avec stupeur des amis de gauche, toujours désormais en retard d’une guerre, retenir leur souffle à l’idée de battre Sarkozy. Que celui-ci puisse apparaître comme un danger pour quoi que ce soit, c’était déjà étonnant. Mais, une fois cette éviction acquise, j’ai eu la surprise de voir ces mêmes électeurs voter à nouveau au second tour, cette fois-ci pour « faire barrage » à Fillon, qui doit, cela m’avait échappé, être lui aussi constitutif d’un danger fasciste. Cela confirme en passant que la gauche n’a qu’une obsession, l’élimination totale de tous ses ennemis, même fantasmés, les uns après les autres. Sauf qu’elle rate désormais quasiment toutes ses cibles, ce qui est réconfortant.

L’homme de gauche en fait est complètement perdu : sous l’effet d’impulsions contradictoires subies depuis trop longtemps, il est comme un rat de laboratoire sur le point de succomber à l’expérience scientifique menée sur lui.

Ne manque désormais plus que la distrayante perspective suivante : qu’un jour il y ait une Primaire au Front National, comme d’ailleurs M. Collard vient de l’envisager pour 2022. On y verra alors nos amis de gauche aller, la mine grave, signer la charte des valeurs du Front, verser leurs deux euros, et ensuite choisir lequel des candidats semblera le plus sûr barrage à l’extrême droite.

« Que faire ? » titrait très justement le camarade Lénine. « N’importe quoi » semblent lui répondre ses épigones un siècle plus tard. Ils ont beaucoup de chance qu’il ne soit plus là.

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vendredi, 02 décembre 2016

Le JT de TV Libertés de ce vendredi soir

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CE SOIR, TERRE ET PEUPLE SUR MÉRIDIEN ZÉRO

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Ce soir, et à l’occasion de la prochaine table ronde annuelle du mouvement, le dimanche 11 décembre, Méridien Zéro vous propose une émission avec quelques figures de Terre & Peuple : Pierre Vial bien sûr mais aussi Roberto Fiorini, ainsi que Sylvie, Jean-Paul et Yann, cadres du mouvement dans les bannières régionales. Nous reviendrons sur l’histoire de T&P, son actualité mais aussi les questions qui fâchent…

Emission barrée par Krampon et Wilsdorf, JLR comme soutier.

Comme d’habitude l’émission est en diffusion sur RBN, Kebeka Liberata et en podcast.

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Hollande renonce à se représenter...

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Airbus, Axa, Ing, Caterpillar, Marks & Spencer : le mondialisme passe et l’emploi trépasse…

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Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan, KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de « plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.

Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.

N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en négociation.

Cela fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants) sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

Il n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe.

En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?

En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !

01:41 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 01 décembre 2016

Il sort très bientôt : APOCALYPSE FLAMBT, l'album des dessins d'Ignace

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Samedi 3 décembre à Lyon :

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08:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aujourd'hui, jeudi 1er décembre, Maître Frédéric Joachim invité de Synthèse à 18 h sur Radio Libertés

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Radio Libertés cliquez ici

Rediffusion vendredi 2 décembre à 9 h et à 14 h

08:01 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le saviez-vous ?

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Chaque jeudi à 8 h 3o, retrouvez notre ami Jean-Claude Rolinat sur Radio Libertés en compagnie d'Arnaud Menu, pour commenter les faits saillants de la semaine en matière de politique étrangère dans sa chronique intitulée "Et pourtant, elle tourne"...

La matinale (7 h 00 - 9 h 00) : cliquez ici

00:04 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 30 novembre 2016

Le précurseur européen de Donald Trump

Le-piège_-195x300.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, n’est pas le premier homme d’affaire à entrer en politique pour soumettre aux électeurs propositions iconoclastes. Dans la décennie 1990, l’indépendant Ross Perot, le républicain anti-néo-républicain Patrick Buchanan et l’écologiste Ralph Nader préfiguraient le phénomène Trump. À la même époque en Europe, un homme d’affaires prévenait les Français de l’engrenage maastrichtien : le Franco-Britannique Jimmy Goldsmith (1933 – 1997). Frère de l’écologiste « paléoconservateur » Edward Goldsmith et père de Zac Goldsmith, candidat conservateur malheureux à la mairie de Londres en 2016, il devint en 1994 député français au Parlement européen sur la liste L’autre Europe conduite par Philippe de Villiers.

Un an plus tôt, il avait publié chez Fixot Le piège, une série d’entretiens avec Yves Messarovitch. Hostile au traité de Maastricht et à la monnaie unique, Jimmy Goldsmith, en conservateur libéral, soutenait néanmoins « un marché européen libre à l’intérieur duquel puissent circuler sans restrictions marchandises, services et capitaux (p. 34) ». Sur l’euro perçu comme un intolérable carcan, il annonçait que l’impossibilité de le dévaluer entraînerait la Grèce et l’Espagne à accepter « le transfert des chômeurs […] vers d’autres [pays] plus prospères (p. 37) », ce qui est le cas avec une forte émigration hispano-grecque en Allemagne.

Vilipendant le libre-échange et les délocalisations, Jimmy Goldsmith invitait à « rejeter, sans complexes, le GATT [l’ancêtre de l’OMC] et protéger l’Europe (p. 71) ». Il prévoyait aussi que les élites auto-proclamées approuveraient l’injonction « selon laquelle ce serait aux gens de se déplacer vers les emplois et non l’inverse (p. 28) ». La mobilité européenne ne s’alignera jamais sur celle des États-Unis, surtout si elle est subie !

Contrairement à Donald Trump, Jimmy Goldsmith condamnait l’énergie nucléaire ainsi que les énergies fossiles. Il encourageait en revanche les « énergies vertes ». Quand on relit Le piège un quart de siècle plus tard, on ne peut que constater la pertinence de ses analyses, nonobstant leur libéralisme affiché. Finalement assez proche des thèses du Prix Nobel d’économie Maurice Allais, Goldsmith dénonçait la course à l’abîme de la pseudo-UE. Un indéniable esprit altereuropéen se manifestait déjà dans cet ouvrage plus que jamais d’actualité.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 10, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 novembre 2016.

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Le Journal du Chaos de cette semaine

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Pour le lire cliquez ici

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C'est parti : le catalogue d'hiver de Synthèse nationale

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Le catalogue d'hiver de Synthèse nationale est actuellement routé auprès de 10 000 prospects. Si vous souhaitez le recevoir, il vous suffit de le demander à :

synthesenationale@club-internet.fr

vous pouvez aussi consulter notre site de vente en ligne 

www.synthese-editions. com

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Le premier album d'Ignace sort pour les fêtes de Noël et du Nouvel An

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Ignace a fait sa place dans le petit monde des dessinateurs non confor­mistes. Il est connu du grand public pour ses illustra­tions d'émis­sions de TV Libertés et on le re­trouve aussi à la une de l'Action fran­çaise et sur dif­férents sites de ré-informa­tion. Il s'agit là de son premier album.

A ne surtout pas manquer...

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mardi, 29 novembre 2016

Pourquoi le « rassurant » François Fillon est-il dangereux ?

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Arnaud Guyot-Jeannin Boulevard Voltaire cliquez là

Après la défaite d’Alain Juppé, le candidat libéral-libertaire aux élections primaires de la droite et du centre, il ne faudrait pas donner quitus à son vainqueur ultralibéral thatchérien François Fillon en lui permettant de remporter les prochaines élections présidentielles de 2017.

Plutôt timoré sur les questions de société, il a notamment très peu parlé des problèmes d’immigration et de ses causes. En matière de géopolitique, il passe pour un non-aligné alors qu’il est partisan de la France dans l’OTAN. Il faut dire qu’elle l’a réintégrée les 3 et 4 avril 2009 lorsqu’il était le Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

Au plan économique, il fait figure de candidat de la régression sociale et représentant des actionnaires apatrides du CAC 40, qui s’en réclament officiellement dans leur immense majorité. À lire son programme, il était le plus libéral des candidats libéraux de la droite et du centre.

En premier lieu, Fillon veut supprimer 500.000 postes de fonctionnaires en cinq ans. Ce qui signifie moins de services publics de proximité, de professeurs, d’agents hospitaliers, de policiers, etc.

En second lieu, il veut abroger les 35 heures pour les remplacer par 39 heures payées 37. Autrement dit : travailler plus pour gagner moins ! Il fallait y penser… Fillon ouvre aussi la possibilité, aux patrons d’entreprises privées, de faire travailler leurs employés jusqu’à 48 heures par semaine. Parallèlement, il propose que la retraite soit reportée à 65 ans. Travailler plus longtemps pour mourir plus vite ! La civilisation du travail quantitatif et du stress compétitif ne peut, alors, qu’arrêter l’allongement de la durée de la vie. Ce n’est pas à l’homme d’être au service du travail, mais c’est le travail qui doit être au service de l’homme !

En troisième lieu, Fillon propose d’augmenter la TVA de deux points dès 2017 (coût : 16 milliards d’euros) tout en retranchant l’impôt sur la fortune (ISF).

En clair, le pouvoir d’achat sera moindre (notamment les produits de première nécessité qui, ayant un coût plus élevé, seront inaccessibles aux plus défavorisés), tandis que les plus fortunés ne contribueront plus à l’effort de solidarité nationale.

François Fillon n’en reste pas à ces seules mesures hyperlibérales. Il veut éliminer l’aide médicale d’État, réformer les allocations chômage, simplifier les licenciements économiques, etc. « Je veux désétatiser le système de santé français », a-t-il dit lors du débat qui l’opposait à Alain Juppé, le jeudi 24 novembre dernier, à la télévision sur France 2. C’est donc qu’il est favorable à sa privatisation. Le prétendu gaulliste François Fillon veut le démantèlement du modèle social français issu du Conseil national de la Résistance (CNR). Inquiétant ! La Sécurité sociale ne remboursera plus les médicaments de base. Il faudra que les Français cotisent à des mutuelles privées pour que cela se fasse. Or, les dix millions de pauvres et les classes moyennes en voie de déclassement ne pourront pas se le permettre.

S’il est souhaitable de réhabiliter la notion de « responsabilité », de limiter la bureaucratie et de baisser la fiscalité des classes moyennes et des classes populaires qui décrochent, il serait fou de céder à un capitalisme prédateur engendrant la loi de la jungle et la casse sociale. Or, le programme économique et social de François Fillon ne peut qu’aboutir à un tel désastre. Plus généralement, la question n’est pas de savoir s’il faut plus ou moins d’État, mais mieux d’État associé à des coopératives à hauteur d’homme en vue du bien commun.

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"L'islam fabrique de dégénérés ?" un nouveau livre proposé par Riposte laïque

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230 pages, 19,50 € - En savoir plus cliquez ici

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Dimanche prochain, 4 décembre, à Villepreux (78)

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Jean-Yves Le Gallou invité par Civitas

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Eric Zemmour avec Martial Bild sur TV Libertés

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Suite à l'émission de jeudi dernier sur Radio Libertés, Fabrice Dutilleul à interrogé pour EuroLibertés Yannick Guibert, le traducteur du livre "Budapest 1956, insurrection" de David Irving

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Entretien avec Yannick Guibert, traducteur du livre de David Irving Budapest 1956 : le cauchemar d’une nation, 2 tomes (Les Bouquins de Synthèse nationale).

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.

Que représente la Hongrie en Europe dans les années cinquante ?

Ce pays s’étend sur 93 000 km2, soit à peine un cinquième de la France, au cœur de l’Europe. Dominée par une capitale surdimensionnée qui concentre près du quart de la population (dix millions) et l’essentiel des activités économiques secondaires et tertiaires, le pays a alors des frontières communes avec la Tchécoslovaquie, l’URSS, la Roumanie, la Yougoslavie et l’Autriche avec laquelle il a aussi partagé une longue histoire commune.

Après la Ire Guerre mondiale, le traité de Trianon ampute la Hongrie des deux tiers de son territoire et de plus de la moitié de sa population. Dès 1920, après la brève et sanglante république des soviets de Bela Kun, l’amiral Horthy rétablit le Royaume (très catholique) de Hongrie dont il assume la régence. Alliée fidèle du IIIe Reich, la Hongrie sera envahie par les Soviétiques dès septembre 1944 ; ils occuperont Budapest en février 1945 après trois mois de siège.

Quel est le gouvernement qui prend la tête du pays en 1945 ?

C’est un gouvernement fantoche communiste formé à l’instigation des Soviétiques dès leur entrée en Hongrie et installé à Debrecen à la suite de l’Armée Rouge. Dans le camp des vaincus, le peuple hongrois subit les exactions des vainqueurs : pillages déportations, viols illustreront la libération par les communistes.

Toutefois, en vertu des accords de Yalta, des élections libres sont organisées en novembre 1945 et elles furent un désastre pour Moscou : le Parti des Petits Propriétaires obtint la majorité absolue (57 %), suivi des Sociaux-Démocrates et des Communistes (17 %), le Parti National Paysan arrivant quatrième. Les communistes hongrois tombaient de haut, mais leur chef, Matthias Rakosi – né Matthias Roth en 1898 à Budapest – disposait d’un atout majeur : la présence de l’Armée Rouge. Doté d’une intelligence supérieure, il fut l’inventeur de « la tactique du salami » qui permit aux Communistes d’atteindre le pouvoir absolu dès 1948 après avoir menacé, noyauté, corrompu, abusé ses concurrents politiques et la population hongroise.

S’ensuivit une politique économique aberrante visant à imposer à ce pays profondément rural une industrie lourde et la collectivisation des terres. Parallèlement, la terreur rouge s’abattait sur le pays et tout opposant se voyait persécuté, enfermé, dénoncé : une première vague de procès staliniens épura le parti de tous ses éléments considérés comme trop tièdes. Une police politique très efficace, l’AVO (rebaptisée ensuite AVH), assurait la consolidation du régime. L’activité économique se délitait, la misère triomphait, une chape de plomb recouvrait la Hongrie.

Puis, au printemps 1953, la foudre frappa le monde communiste : Staline meurt ! Ceci entraîna des troubles bien au-delà du rideau de fer, mais notamment en Hongrie : grèves dans les aciéries chères au régime, manifestations paysannes massives dans la Puszta, la grande plaine hongroise. Un vent de réformes se leva qui se traduisit par une timide libéralisation économique et politique : un nouveau gouvernement formé par Imre Nagy, vieux routard du communisme, venait tempérer l’action de Rakosi qui demeurait à la tête du PC. Ce dernier put ainsi s’opposer efficacement à la Nouvelle Voie de Nagy et provoquer sa chute début 1955.

Mais il est trop tard pour revenir à un régime stalinien et l’année 1956 va connaître un foisonnement de contestations politiques dans les milieux intellectuels, même au sein du Parti…

C’est ce qui va conduire à l’insurrection de 1956 ?

Elle débutera à l’issue des grandes manifestations étudiantes, fruits de cette agitation intellectuelle, qui se déroulent le 23 octobre 1956 à Budapest.

Ce mardi, vers 15 heures, deux cortèges rassemblant une dizaine de milliers d’étudiants chacun s’ébranlent parallèlement au Danube, l’un côté Pest à partir de la faculté de droit, l’autre côté Buda à partir de Polytechnique. Tous les deux se dirigent vers les statues du général Bem et du poète Petöfi, héros de la révolution de 1848.

Initialement interdite par le Parti, la manifestation fut autorisée à la dernière minute face à la détermination des étudiants. Déstabilisé par la dénonciation du stalinisme au sein même du Kremlin par les nouveaux maîtres et en premier lieu Nikita Khrouchtchev lui-même, le Parti communiste hongrois s’est ramolli : il a même interdit à la police de tirer.

Tout se déroule dans un calme bon enfant jusqu’à la dislocation vers 18 heures où certaines voix s’élèvent pour que l’on puisse exprimer à la radio les revendications des étudiants ; de plus, entre-temps, de nombreux ouvriers des équipes du matin qui venaient de débaucher s’étaient joints à la manifestation, ainsi que les employés qui sortaient des bureaux : plus de 50 000 personnes se retrouvèrent ainsi dans la rue. Alors qu’un petit groupe allait à la maison de la radio pour exiger la diffusion de leurs revendications, la masse des manifestants se dirigea vers la place du Parlement où la foule rassemblée exigea le retour au pouvoir d’Imre Nagy.

À la maison de la Radio, durant la nuit, l’affrontement tourne au drame, les gardes de l’AVH chargés d’en interdire l’accès, affolés par la pression des manifestants, ouvrent le feu, faisant une dizaine de victimes. Scandalisés par ces meurtres, des policiers réguliers et des officiers de l’armée commencent à donner des armes aux manifestants. Puis deux fausses ambulances font irruption : il s’agit en fait de transports d’armes et de munitions camouflés pour l’AVH encerclée à l’intérieur de la Radio… La foule s’en empare et l’affrontement tourne à la guérilla jusqu’au petit matin. Durant la nuit, d’autres manifestants déboulonnent la gigantesque statue de Staline qui dominait la place des Héros.

Comment réagit le gouvernement communiste ?

Affolé, le Politburo qui venait de nommer Imre Nagy à la tête du gouvernement, fait appel aux troupes soviétiques stationnées en Hongrie pour rétablir l’ordre. Les blindés soviétiques investissent les rues de Budapest au petit matin et se positionnent autour des centres nerveux du gouvernement.

Le 24 au matin, tout a basculé : ce ne sont plus des intellectuels ou des étudiants qui occupent la rue, mais les classes populaires, et en premier lieu des ouvriers, armés et avides d’en découdre. Ils attaquent les commissariats pour trouver des armes, récupèrent celles des clubs de tir sportifs de leurs usines et s’emparent même d’arsenaux de banlieue qu’ils connaissent bien.

Les insurgés établissent des places fortes notamment à la caserne Kilian où le colonel Maléter rejoint la cause rebelle, le cinéma Corvin à Pest, places Széna et de Moscou à Buda.

La marée rebelle se répercute de villes en villes : Györ, Debrecen… avec une grève générale dans tout le pays et le démantèlement des fermes collectives dans les campagnes.

En une semaine, le Parti communiste hongrois s’est effondré : de ses 800 000 adhérents, il ne peut plus compter que sur l’AVH et l’Armée Rouge pour le défendre. Son siège à Budapest est pris d’assaut le 30 octobre et ses occupants massacrés Mais après un cessez-le-feu et le départ apparent de l’Armée Rouge de Budapest, Kadar et Münnich forment un gouvernement prosoviétique le 4 novembre… C’est le retour des troupes russes qui écrasent l’insurrection entre le 4 et le 11 novembre, même s’il y a encore des combats sporadiques jusqu’au début décembre.

Le bilan est de 2 500 à 3 000 morts, 17 000 à 19 000 blessés (dont 80 % à Budapest), tandis que 200 000 Hongrois parviennent à se réfugier en Autriche.

Source EuroLibertés cliquez ici

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07:46 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi dernier, les habitants de Péronne (80) ont manifesté leur refus de voir s'installer des clandestins dans leur ville

Thomas Joly, secrétaire général du

Parti de la France a parlé samedi à Péronne

 



Malgré la présence d'une poignée de

collabos immigrationistes à la solde de

la haute-finance mondialiste

07:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |