mardi, 09 juin 2009
BRÈVE ANALYSE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES...
Voici l'analyse des résultats des élections européennes que nous a adressé notre ami Coclés :
1/ EN FRANCE :
- Le premier enseignement de ces élections est la continuelle progression de l'abstention. Traditionnelle lors des élections européennes, celle-ci s'accroît encore en 2009, marquant une défiance grandissante des citoyens vis à vis du monde politique et vis à vis de la construction européenne. L'abstention touche particulièrement les classes populaires et les plus jeunes, ce qui a des implications immédiates pour les partis qui réalisent habituellement leurs meilleures performances dans ces couches de la population (extrême droite et extrême gauche).
- Succès de la droite sarkozyste, arrivée largement en tête. Une crise économique sans précédent, l'usure du pouvoir et les virulentes attaques du PS et du MoDem contre la personne du chef de l'État n'ont pas réussi à affecter son potentiel électoral. Ceci étant, les réserves de voix de l'UMP semblent se tarir ; outre chez les abstentionnistes, elles ne se trouvent plus que chez les souverainistes qui ont subi une lourde défaite. La thématique de "l'Europe qui protège" l'a largement emporté sur celle de "la France seule". Une parenthèse semble se fermer de ce point de vue.
- Malgré la lourde défaite du Parti socialiste, la gauche réformiste, également présente chez les amis de Daniel Cohn-Bendit au sein de la liste Europe Écologie, ne recule pas et le camp social-démocrate s'il sait dépasser les querelles qui sont à l'origine de son émiettement partitocratique et s'il renforce son message écologiste, ce qui est probable, demeure un concurrent sérieux pour la droite libérale.
- De manière générale, les forces du "système" renforcent leur emprise électorale tandis que la contestation à prétention radicale continue de s'affaiblir alors que les circonstances, crise du capitalisme et crise écologique (qui sont fondamentalement une seule et même chose), paraissent pourtant susceptibles de ménager une voie nouvelle pour une contestation de fond.
- Les listes emmenées par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Éva Joly font jeu égal avec les socialistes et les dépassent dans de nombreuses villes et dans des grandes régions urbanisées comme l'Ile-de-France et le Sud-Est. S'adressant aux couches citadines les plus scolarisées de la population, qu'il serait caricatural de réduire aux "bobos", ces listes sont les seules à avoir pris au sérieux les enjeux proprement européens de cette élection. Emmenées par des personnalités notoirement connues mais atypiques, elles ont labouré le terrain depuis l'automne et n'ont pas hésité à délivrer un message sortant des ornières simplistes de la politique-slogan. Notons également que leurs leaders ne pratiquent pas la langue de bois habituelle, tout en se gardant de la démagogie simpliste. Autant de choses qui démentent les calculs et les pratiques de la plupart des États-Majors politiques.
- L'extrême droite lepéniste met un coup d'arrêt à sa descente aux Enfers. Les 6,3 % d'électeurs qu'elle rassemble, malgré une abstention massive, semblent devoir constituer un socle inaltérable. Le parti va donc continuer d'exister sous la houlette de Marine Le Pen. Comme c'était attendu, et comme le passé l'a toujours confirmé, les dissidences ne sont pas parvenues à percer dans l'électorat, bien que leurs scores ne soient pas ridicules, dans le Centre comme dans le grand Nord-Ouest. Notons pour finir que la liste Dieudonné perd son pari. Même si elle obtient son meilleur score en Seine-Saint-Denis, force est de reconnaître qu'elle n'a pas su mobiliser les Banlieues. Pour l'extrême droite comme pour l'extrême gauche, celles-ci demeurent des terres de mission rétives à toute politisation. La révolte "politique" des banlieues demeure un mythe, tant pour ceux qui y fondent des espérances "révolutionnaires" que pour ceux qui en manipulent le risque afin d'effaroucher les "bons Français".
- Enfin, même si un "nationaliste-autonomiste" corse se trouve élu sur la liste Europe Écologie du Sud-Est, le régionalisme est absent d'une compétition dont les circonscriptions territoriales sont incompatibles avec son expression.
2 / EN EUROPE :
Les résultats européens confirment pour la plupart les résultats français, laissant ainsi apparaître une homogénéisation des réflexes politiques à l'échelle du continent. La droite libérale et pro américaine se renforce partout, ce qui signifie que l'ancrage dans le capitalisme et dans la "solidarité atlantique" vont sans doute se durcir. Le rêve d'une Europe autonome dans le concert des grands espaces s'éloigne. Le slogan de l'Europe-puissance apparaît de plus en plus comme un voeu pieux.
Le recul de la social-démocratie est général, ce qui ne fait qu'enregistrer l'usure d'un discours qui n'a pas su s'adapter aux défis d'un libéralisme conquérant, souvent mâtiné de "populisme", qui parle sans complexe le langage de l'économie comme destin. En ce sens, le succès de la "droite européenne" est aussi l'indice d'une défaillance identitaire. De nombreux observateurs font par ailleurs remarquer que l'extrême droite progresse presque partout, ce qui est exact, mais peu mettent le doigt sur les impasses que celle-ci véhicule. Ces impasses sont de deux ordres. Nombre de ces mouvements sont tenaillés par un imaginaire libéral qui fait d'eux, en cas de besoin, de simples forces auxiliaires de la droite libérale, c'est-à-dire d'une idéologie qui incarne le contraire de ce que l'extrême droite est sensée "penser". Le deuxième point, c'est que ces extrêmes droites, étant souvent sous l'emprise des archéo-nationalismes, elles sont évidemment incapables de s'entendre et de peser à l' échelle du Parlement Européen. Il va de soi, par exemple, que pour un "nationaliste" hongrois l'ennemi principal, c'est le "nationaliste" roumain ou slovaque, bien plus que le concept abstrait que représente le "système". Il en va évidemment de même pour le nationaliste roumain. On pourrait multiplier les exemples.
À contrario, on peut dire que le succès des écologistes à l'échelle du continent est beaucoup plus porteur d'avenir que les succès des extrêmes droites, tout simplement parce que l'écologie unifie tandis que le nationalisme sépare.
Au total, aucune force ne semble se dégager à l'échelle du continent qui puisse faire barrage, voire même freiner, la réalisation du "modèle" européen tel qu'il est conçu par les oligarchies dirigeantes et mis en musique à Bruxelles.
Coclés
00:45 | Tags : parlement européen, strasbourg, politique, europe, france, élections européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 28 mai 2009
Revue de presse : « Vous chantiez, j’en suis fort aise »
SOURCE : SEDCONTRA
Voici cent ans qu’ils chantent, du sacré, du profane, pour le plus grand bonheur des hommes et des femmes de bonne volonté… Cent ans qu’ils ont dix ou douze ans… Cent ans qu’ils s’appliquent ensemble à toucher juste, sur les plus hauts registres de notre sensibilité… Cent ans que notre cœur rajeunit et s’élève avec eux, loin des brutalités carriéristes et des miasmes du quotidien.
En cent ans, pas une voix ne s’était élevée pour protester contre “l’exploitation commerciale” des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, pour la très bonne raison que celle-ci n’existe pas. Chacun est heureux de participer aux frais de scolarité des Chanteurs en acquittant un droit d’entrée aux temps forts des récitals, comme les enfants s’éblouissent de pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes à ce moment-là : la joie du don gratuit, de part et d’autre, constitue avec la beauté des œuvres le principal ressort du succès séculaire de cette manécanterie.
Chassez l’effort, la tension vers le Beau et la joie de donner de l’éducation des enfants, vous n’aurez plus rien – jamais – pour les tirer vers le haut. C’est ce que vient de faire le préfet de l’Oise, et d’aggraver sournoisement le ministre du Travail, en imposant que les Petits Chanteurs à la Croix de Bois soient rémunérés comme des intermittents du spectacle pour leurs prestations : “Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien, bossez maintenant ! Pointez ! Cotisez ! Préparez votre retraite ! Faites respecter vos droits !”
En opposant ainsi le Code du Travail aux droits des plus nobles vertus de l’éducation artistique, de la discipline chorale et de l’élévation spirituelle puisée depuis des millénaires dans la beauté du chant, le gouvernement français vient de franchir une frontière que tout le monde sauf lui considère comme sacrée. La frontière des libertés de l’âme et de leur communion dans l’art, où Mammon n’a point de part et César non plus. Le droit de se laisser parler du ciel, même quand on n’y croit pas…
Il faudra mettre cette offensive emblématique du tout-à-l’égoût mercantile et réglementariste en bonne place dans l’analyse des métamorphoses du totalitarisme au XXIème siècle.
18:02 Publié dans Revue de presse | Tags : chanson, sacré-coeur, exploitation, oise, préfet, travail, sed contra | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Entretien avec Robert Spieler
Le mercredi 27 mai 2009, Robert Spieler était l'invité de Martial Bild sur Radio Courtoisie.
http://www.sendspace.com/file/z4emlw
ou http://www.mediafire.com/?igmiumzeyj3
ou uniquement le son Mp3 : http://rapidshare.com/files/238693616/radio_courtoisie.mp3
11:16 Publié dans Rencontre avec... | Tags : radio courtoisie, ndp, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 27 mai 2009
Robert Spieler sur Radio Courtoisie...
Robert Spieler est invité
par Martial Bild
mercredi 27 mai à 18 h 00
sur Radio Courtoisie
Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz :
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
Radio Courtoisie par satellite :
Sur le bouquet satellites CanalSat, si vous êtes abonné, pressez le bouton RADIO de votre télécommande et choisissez "Radio Courtoisie" dans la liste de radios proposées.
Ecoutez Radio Courtoisie en ligne avec votre lecteur habituel
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02:27 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 26 mai 2009
Samedi 13 juin, Paris, 2ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire
Samedi 13 juin, Paris,
2ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire
17:45 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : ndp, robert spieler, synthèse nationale, politique, paris, droite nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Revue de presse : Voisins, je vous hais !
SOURCE : LA CROIX
Les voisins sont invités à trinquer ensemble ce 26 mai... mais tous ne seront pas d'humeur. Bruit, incivilités et paranoïa... les querelles de voisinage constituent le premier motif de plainte en France. Une guerre à huis clos, largement sous-estimée.
Un immeuble cossu des années 1910, façade en briques lustrées, deux étages pour quatre appartements... Boulevard de la Marne, dans ce quartier chic de la banlieue lilloise, le tramway fait moins de bruit que le souffle du vent sur les vastes pelouses. Les voisins ne s'entendent pas mieux pour autant. Entre la locataire du second, Catherine, réalisatrice âgée de 34 ans, et le jeune couple du premier, récents propriétaires, les hostilités sont ouvertes depuis plus de trois ans.
La mère célibataire d'un garçon de 11 ans a beau avoir posé de la moquette dans le salon et les chambres, collé des feutres sous ses pieds de chaise, renoncé au piano, aux dîners, aux amis, vivre en chaussettes, "plus j'en fais, moins ça va", s'essouffle-t-elle. Au moindre grincement, c'est tout l'immeuble qui tremble sous l'assaut des insultes. "Tarée ! Folle ! Mocheté ! Je vais te buter, toi et ton monstre !" Derrière la lourde porte de l'immeuble bourgeois, les bonnes manières restent au vestiaire.
La dictature de la promiscuité fait plus de victimes qu'on ne croit. Comme plus de 100 000 Français chaque année, Catherine a déposé une main courante au commissariat. En vain. Devant le conciliateur de justice, les propriétaires du dessous ont toujours pris l'ascendant sur la locataire du dessus. Catherine est à bout d'arguments. Et de nerfs. La dernière fois que son fils, inscrit au conservatoire, a tenté une note de musique, c'était en 2007, le soir de Noël : avant la fin de Douce Nuit, à 21 heures, une escouade de policiers lui infligeait une amende de 45 euros pour... "tapage nocturne".
Selon le dernier baromètre Santé et environnement publié par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, plus d'1 Français sur 2 se plaint de nuisances sonores à son domicile. Et plus de 14% de manière permanente. A quoi s'ajoutent les tensions quotidiennes récurrentes : jalousies, violences, paranoïa, incivilités, copropriétés dégradées, tout y passe. Les tribunaux d'instance, de grande instance et d'appel ont été saisis de plus de 75 000 litiges de voisinage en 2008. A Paris, le tiers des signalements enregistrés par la police concerne le cadre de vie : les problèmes de voisinage y figurent en tête, loin devant tous les autres maux de la vie urbaine.
Appels excédés et mains courantes
Dans le XXème arrondissement de la capitale, le fléau a pris une telle ampleur qu'un bureau des nuisances a dû être créé : il occupe trois agents à temps plein. Chaque jour, le trio reçoit jusqu'à 30 appels excédés et enregistre, en moyenne, cinq mains courantes. Comme à Lille, les plaintes frisent parfois le délire ; une femme manchote vivant seule s'est ainsi vue accusée de déménager ses meubles jour et nuit... La très grande majorité des dépositions est toutefois motivée. Alors, les policiers se déplacent, tentent de constater l'infraction, rencontrent les protagonistes. Récemment, boulevard Mortier, il leur a fallu frapper à toutes les portes d'un immeuble HLM : la haine et la défiance s'étaient propagées à tous les étages.
A la tête du Centre d'information et de documentation sur le bruit, Alice Debonnet-Lambert mesure les dégâts engendrés par la vie en communauté. Son site Internet accueille plus d'un million de visiteurs par an. Devant l'explosion des demandes, l'association a multiplié par six le nombre de ses permanents, passé de 2 à 12 en trente ans. "L'Etat s'est désengagé du problème", déplore celle qui attend toujours qu'une étude épidémiologique soit lancée pour mesurer l'impact des nuisances sonores sur la santé publique.
Une loi sur le bruit existe pourtant depuis 1992 : elle renvoie les pouvoirs d'intervention aux maires, bien souvent impuissants à pacifier les haines. Les agents des forces de l'ordre ne sont pas mieux armés. Seules les "agressions sonores caractérisées" sont considérées délictuelles et punies comme telles, depuis 2003. Mais cette sanction ultime est réservée aux cas de troubles graves à l'ordre public... Les différends de voisinage n'entraînent généralement que des contraventions "légères", inférieures à 450 euros.
Julie Joly
14:46 Publié dans Revue de presse | Tags : paris, lille, voisinage, justice, plainte, la croix, synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 25 mai 2009
Congrès nationaliste à Villepreux : BELLE REUSSITE POUR LE RENOUVEAU FRANCAIS...
Dimanche 24 mai à Villepreux, sous un soleil éclatant, s'est déroulé le deuxième Congrès nationaliste organisé par le Renouveau Français et la revue l'Héritage.
Dans une ambiance sympathique et détendue, plusieurs centaines de militants et sympathisants, certains parlent d’un millier, ont participé à ce rassemblement national. De nombreux stands étaient présents, qu'ils soient politiques (Parti de la France, Renouveau Français, ARN, Oeuvre Française, Militant, Cercle Franco-hispanique…), étrangers, musicaux, régionaux ou bien encore vendant des objets divers et variés.
Conférences et tables rondes se succédèrent et le moment politique important de la journée fut incontestablement l’intervention de Carl Lang. Le président du Parti de la France a insisté sur la nécessité d'une unité d'action face aux ennemis des peuples et des Nations d’Europe. Il a rappelé qu'en tant que Français et Européens, nous avons des droits et qu'il nous appartient de les faire respecter parce que nous sommes chez nous. Très en verve et particulièrement offensif, Carl Lang a insufflé à l'assistance un sentiment d'espoir et de renouveau dans le combat nationaliste.
Avant et après son intervention, Carl Lang a entrepris une visite des différents stands et s'est montré très disponible avec les nombreuses personnes qui souhaitaient le saluer ou s'entretenir avec lui.
Pour clore ce congrès, André Gandillon, directeur de Militant, et Pierre Sidos se sont succédés à la tribune avant que le mot de la fin ne revienne à Thibault de Chassey, président du Renouveau Français, qui a plaidé, dans un discours captivant, pour un nationalisme intransigeant face à l'Union Européenne de Bruxelles.
Lire aussi : La Picardie avec Carl Lang
14:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : renouveau français, politique, carl lang, congrès nationaliste, oeuvre française | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 24 mai 2009
Revue de presse : La minable improvisation sarkozyenne
SOURCE : PRESENT
Les cartables et les élèves fouillés. Les portiques de sécurité à la sortie des écoles. Une énième loi contre les bandes. Deux petits garçons de 6 ans et 10 ans embarqués par les policiers parce qu’ils étaient soupçonnés d’un vol de vélo… On est dans la plus complète improvisation. Totalement inadaptée à la réalité. Le gouvernement fait la preuve de son incompétence, dépassé par le fait qu’il a créé une situation ingouvernable par les moyens ordinaires.
La proposition de Xavier Darcos d’autoriser la fouille des cartables est une mesure irréalisable. On est là dans le bla-bla sarkozyen, le « Kärcher », la « racaille », le cause toujours, tu m’intéresses. Et même si le gouvernement avait les moyens de contrôler tous les écoliers de France, en agissant ainsi, il taperait à côté. Il ne s’attaquerait pas aux vraies racines de la violence, de la haine et de la criminalité à l‘école qu’il a contribuées lui-même à implanter.
Les deux enfants de 6 et 10 ans conduits au poste de police à Floirac (Gironde) et auditionnés pendant deux heures – il faut dire qu’il n’est pas facile d’arracher des aveux à des pointures de cet acabit –, c’est du délire et du grand n’importe quoi. Apparemment, c’est plus simple d’arrêter un présumé voleur de bécane en herbe âgé de 6 ans que de retrouver les dangereux voyous qui ont ouvert le feu sur les policiers en 2005 à Villiers-le-Bel – blessant 85 d’entre eux par balles – et dont la très grande majorité court toujours.
Les médias ont alors beau jeu de hurler au zèle sécuritaire alors que l’insécurité, elle, galope. C’est surtout un zèle imbécile et contre-productif, à côté de la plaque.
Professeur poignardé à Toulouse, policier renversé par une voiture à Amiens, fourgon de police attaqué à la kalachnikov, les faits emblématiques les plus graves se banalisent et font monter encore de plusieurs crans la violence de la délinquance quotidienne.
Pour regagner tous les territoires perdus de la République française que sont les banlieues immigrées et les établissements scolaires, il faut autre chose que l’improvisation et les discours de matamore en campagne électorale devenus ridicules et insupportables à entendre.
Il faut déjà commencer par reconnaître que l’insécurité et l’immigration ingérée sont liées. Il faut observer – quelle perspicacité ! – que les membres des bandes par exemple sont à forte majorité immigrée et qu’une nette proportion de la délinquance en France est née d’une politique d’immigration criminelle et suicidaire. Il faut s’apercevoir que la plupart de ces délinquants sont maintenant Français et non expulsables selon nos lois. Et que ni nos lois ni l’idéologie dominante – la législation en vigueur n’est rien d’autre que la mise en œuvre de l’idéologie dominante – ne nous laissent aucune possibilité juridique, administrative, réglementaire de nous opposer à cet état de fait.
Jean Madiran l’a écrit dans Une civilisation blessée au cœur, « face à une continuelle et massive invasion démographique, la France officielle ne peut rien légalement, elle ne peut rien moralement ». Il lui faut d’abord retrouver son identité, restaurer l‘éducation et l’autorité, changer de morale et de légalité. Le reste ne sera qu’improvisation sarkozyenne.
Caroline Parmentier
08:50 Publié dans Revue de presse | Tags : nicolas sarkozy, xavier darcos, république, insécurité, immigration, éducation, présent, civilisation | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 19 mai 2009
Dieudonné, le Golem...
par Robert Spieler
Délégué général de la
Nouvelle Droite Populaire
L’apparition de Dieudonné dans le débat des élections européennes sème l’effroi dans la classe politique et chez les lobbies. Ils ont donné vie à un monstre qui leur a échappé.
La légende juive praguoise du Golem raconte que le rabbin Yehuda-Leib insuffla la vie à une créature faite d’argile, en usant de la magie kabbalistique et en inscrivant EMET, l’un des noms de Dieu, sur son front. Cette créature échappa à son maître, semant la terreur dans le ghetto praguois. L’écrivain autrichien Gustave Meyrink en fit un excellent roman fantastique, publié en 1915, qui connut un énorme succès et continue d’être réédité.
Dieudonné, qui fut pendant longtemps un porte-parole apprécié de la multiculturalité et de l’antiracisme, allant jusqu’à se présenter contre Marie-France Stirbois à Dreux, vient de placer sa liste aux élections européennes sur le terrain de l’anti-sionisme et de la lutte contre l’influence sioniste en France.
Ainsi, la créature a échappé à ceux qui s’illusionnaient en être les maîtres. L’émotion est intense, l’indignation glapissante. Quoi ?! Une liste anti-sioniste ? Peut-on, doit-on l’interdire ? Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, pour qui anti-sionisme signifie bien sûr antisémitisme, déclare à Radio J : « Dieudonné est antisémite 100% de son temps ». Ce à quoi Alain Soral, qui fait équipe avec Dieudonné, réplique : « Même Adolf Hitler, quand il caressait son chien, avait des baisses d’antisémitisme. Dans son bunker, Adolf Hitler n’était antisémite que 97% de son temps ». Et Soral, toujours aussi provocateur, de rajouter : « De quoi se plaint Bernard-Henri Lévy ? Regardez notre liste blanche, black, beur. Nous avons réalisé ce qu’il souhaitait ».
La présence sur la liste Dieudonné du leader islamiste du Centre Zahra, d’une jeune femme voilée, de noirs, de militants d’extrême gauche, d’une des fondatrices des verts et aussi de militants nationalistes en fait un étonnant patchwork. La kippa sur le gâteau, si j’ose m’exprimer ainsi, est le soutien d’un rabbin ultra orthodoxe et… anti-sioniste.
Il est probable que la liste Dieudonné, qui apparaît comme la plus rebelle, la plus anti-système, va faire un malheur en Ile-de-France. Les démiurges de l’antiracisme auront récolté ce qu’ils ont semé.
Le Parlement européen vient de modifier son règlement intérieur pour interdire à Jean-Marie Le Pen de présider la séance inaugurale, dans l’hypothèse où il serait élu. Le Parlement va-t-il compléter son règlement en précisant que la première séance ne saurait être présidée par un Golem, fût-il noir ?
Ce serait l’aboutissement logique de la mascarade antiraciste qui risque de se conclure (pour nous) par un gigantesque éclat de rire.
13:46 Publié dans Editoriaux | Tags : dieudonné, alain soral, robert spieler, ump, politique, élections européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Elle est candidate de la NDP sur la liste de Carl Lang : un entretien avec Marie-Paule Darchicourt...
Marie-Paule Darchicourt est candidate de la Nouvelle Droite Populaire sur la liste que mène Carl Lang dans la circonscription Nord-Ouest aux élections européennes du 7 juin prochain. Dans cet entretien, elle se présente à nos lecteurs et exprime le sens de sa candidature…
Marie-Paule Darchicourt, de nombreux militants et sympathisants de la cause nationale et identitaire connaissent votre blogue(*) que vous actualisez quotidiennement. Les habitants de votre région connaissent et apprécient la militante et l’élue active que vous êtes. Mais, au fond, qui êtes-vous ?
Je suis native de Seclin, une ville de Flandre proche de Lille, où j’ai vécu jusqu’à la fin de mes études secondaires. Après le baccalauréat, je suis entrée à l’Ecole des Sous-Officiers de Montpellier. Diplômée parachutiste, j’ai servi cinq ans comme adjudant-chef au Gret 802 de Lille, avant de revenir à la vie civile comme conseiller à l’emploi auprès des ANPE de Paris, Lille, Valenciennes et enfin Hénin-Beaumont où je réside depuis maintenant plus de 30 ans. Je suis mariée à un Héninois de souche, mère de famille et heureuse « mammie » de trois petites-filles.
Et votre engagement politique ?
Bien que viscéralement attachée à ma région, à ma nation, à l’identité européenne, bien que convaincue de longue date par les idées et les programmes de la droite nationale et identitaire, en quelque sorte « croyante mais non pratiquante » (sinon par le bulletin de vote), je ne suis « tombée » en politique que tardivement, une fois libérée des contraintes professionnelles et sans doute un peu « poussée » par mon époux, Yves Darchicourt, militant de la « cause » depuis Occident et Ordre Nouveau jusqu’à la NDP, avec entre-deux 24 ans de FN !
Votre parcours politique ?
J’ai adhéré au FN en 1998. J’ai milité dans ma ville d’Hénin-Beaumont et sur la voisine 13ème circonscription du Pas-de-Calais où j’ai été candidate aux cantonales de mars 2004, obtenant 32,74% au second tour dans le canton de Lens-Est / Loison / Annay ; parallèlement, Carl Lang, qui m’avait placée en seconde position sur la liste FN aux Régionales dans le Pas-de-Calais, m’a permis de devenir Conseiller Régional. En juin 2004, j’ai figuré sur la liste menée par Carl Lang aux Européennes.
Soupçonnée, à juste titre, de « marinisme tiède », j’ai fini par être écartée de la section d’Hénin-Beaumont par le responsable local, qui avait signé chez les « gars de la Marine », et aussi bien sûr de la circonscription où j’avais eu le grand tort d’atteindre un score jugé attentatoire au prestige, qui se devait de rester unique, du même responsable local. J’ai alors rejoint Dominique Slabolepszy dans le Nord-Hainaut où je fus affectée à la circonscription de Douai pour les législatives de juin 2007 - celles qui ont essuyé les plâtres du désastre de la Présidentielle si bien organisée par la fille du chef - obtenant quand même 6,21% soit deux points de plus que la moyenne nationale du FN marinisé.
A la Région ?
Je siège dans deux commissions (Développement économique / Nouvelles technologies et Emploi / formation / apprentissage) ; je participe au Comité de ligne Sncf Lille-Lens et suis administrateur au Conseil Régional des Ressources Pédagogiques ainsi qu’au Conseil d’administration du Centre Hospitalier Adolphe Charlon d’Hénin-Beaumont.
Le Groupe FN présidé par Carl Lang comptait 16 élus ; l’immigration imposée de Marine Le Pen dans notre Région l’a fait disparaître : 13 élus forment le Groupe REUNIR dirigé par Carl Lang.
Mon « marinisme tiède » s’étant considérablement refroidi, j’avais quitté officiellement le FN en avril 2008… avant, fort étrangement, et sept mois plus tard, d’être « jugée » par contumace par devant une ridicule inquisition et condamnée au bannissement ! Sans doute pour n’être pas allée à Montretout comme on va à Canossa ! En vérité, j’avais fait savoir que je m’étais engagée pour servir un idéal, pas les intérêts d’une famille et sa clientèle (au sens romain du terme). Déjà séduite par la démarche de Synthèse Nationale et ayant, comme la nature, horreur du vide, j’ai tout naturellement adhéré à la Nouvelle Droite Populaire en juin 2008.
« On » vous en a voulu et attaqué vertement !
J’ai toute une vie de travail (et de cotisations) derrière moi et n’ai pas besoin d’un mandat électoral pour vivre, ce qui me permet de parler et d’agir selon mes convictions, sans esprit courtisan. Quant aux vociférations, éructations, tentatives d’intimidation, mensonges, plumes assassines, allusions teintées d’ironie douteuse… tout cela me laisse indifférente et, pour paraphraser Rimbaud, « loin du rire primitif de l’idiot, j’ai trouvé le printemps ».
Aujourd‘hui ?
Je suis une élue de ma Région jusqu’en mars 2009 ; cette Région de Flandre-Artois-Hainaut qu’il me plaît d’ailleurs de dénommer « les Pays-Bas de France » plutôt que par le sans âme « norpadecalé ». Je fais partie de la liste de rassemblement menée par Carl Lang aux élections européennes dans le « Nord-Ouest » (les cinq provinces de Normandie, Picardie, Artois, Flandre, Hainaut) en tant que déléguée de la NDP. Ensuite, on verra, de toutes les façons le combat doit continuer, pour que nous puissions simplement rester nous mêmes chez nous et transmettre à nos enfants ce que nous avons reçu de nos aïeux et dont nous sommes dépositaires.
Pour conclure…
Je reste fidèle à mes convictions basées sur la défense des identités (celles des « pays », des régions, des provinces, des nations et celle, plus large, de l’Europe) ; sur la défense des valeurs de notre millénaire civilisation ; sur la défense de la famille naturelle et de la vie ; sur la résistance au mondialisme, au cosmopolitisme, au métissage universel, laïque et obligatoire ; sur le rejet de la décadence culturelle et morale institutionnalisée sous la pression de cultureux et d’ambigus subventionnés ; sur l’opposition au capitalisme débridé, à l’ultra-libéralisme économique, à l’ingérence de la haute-finance internationale dans la politique des nations pour le seul profit des fortunes anonymes et vagabondes ; sur l’opposition aux lois liberticides, à la repentance obligatoire, à la défiguration de notre Histoire ; sur la ferme et absolue opposition à l’islamisation de notre sol.
Je crois qu’il est vital pour ce faire d’œuvrer au rassemblement des forces nationales et identitaires en France, comme viennent d’en donner l’exemple la NDP, le MNR et le PDF à l’occasion des élections européennes, et qu’il est urgent aussi de se rapprocher de nos amis des autres peuples et des autres nations d’Europe comme c’est déjà le cas, dans ma Région par exemple, avec nos camarades flamands du Vlaams Belang ou wallons de Nation. Il est vrai qu’en ce qui me concerne, comme l’a en substance énoncé dernièrement Carl Lang à Lesquin, je me sens infiniment plus proche d’un nationaliste flamand ou wallon que d’un « Français de papier ».
10:43 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : nord, élections européennes, politique, ndp, carl lang, douai | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 18 mai 2009
Carl Lang et Robert Spieler en Normandie...
Dimanche 17 mai, se déroulait à Saint Sylvain, dans le Calvados, la fête champêtre de la droite nationale et identitaire normande rassemblée pour soutenir la candidature de Carl Lang aux élections européennes du 7 juin prochain.
Parfaitement organisée par Guy Lebas, délégué régional de la Nouvelle Droite Populaire en Normandie, Eric Pinel, Conseiller régional Parti de la France de Basse-Normandie, et leurs amis, cette fête rassembla près de 150 personnes venues de toute la région. Une délégation du MNR conduite par Alain Vauzelle était aussi présente. Plusieurs stands, parmi lesquels celui de l’Alliance pour la résistance nationale et, bien sûr, celui de notre revue Synthèse nationale, rencontrèrent un franc succès.
Après le déjeûner pris en commun sous un vaste chapiteau et les allocutions de bienvenue des organisateurs, il revenait à Fernand Le Rachinel d’ouvrir la partie politique de la journée. Soulignant qu’il est le seul élu de la région Basse-Normandie au Parlement européen, il nous dressa le bilan de son activité, ainsi que celle de Carl Lang, à Strasbourg. Il est bon de rappeler que Carl Lang fait, selon un classement officiel, partie des dix députés européens les plus actifs. Avis aux amateurs…
Puis ce fut le tour de Robert Spieler, délégué général de la NDP, de prendre la parole. Robert Spieler entendait ainsi concrétiser le soutien total de la NDP aux listes du PdF. Evoquant Charles Martel, Isabelle la Catholique et les combattants venus de l'Europe entière pour défendre Vienne contre l'invasion turque, Robert Spieler devait déclarer : "L'Europe subit la plus dangereuse invasion qu'elle ait jamais eue à subir. Cette invasion est ethnique et/ou religieuse, et non pas militaire. Elle bénéficie du soutien de collabos qui persécutent les résistants. Nous voulons que la France reste française et que l'Europe reste européenne. Seul le rassemblement de toutes les forces européennes de résistance nous permettra de libérer nos peuples". Un langage que l’assistance a approuvé et longuement applaudi.
Enfin, Carl Lang nous fit un remarquable discours sur sa conception de l’Europe, qu’il défend au Parlement européen. Une Europe forte et libre, une Europe composée de nations souveraines dans leurs choix mais qui sont soudées par un passé et un destin commun. Une Europe qui dit non à l’entrée de la Turquie, une Europe qui redonnera aux Européens leur dignité et leur fierté. En un mot, l’Europe que nous propose Carl Lang se situe aux antipodes de la petite Europe étriquée que veulent nous imposer les technocrates bruxellois… Le Président du PdF termina son discours en insistant sur la nécessité vitale pour notre famille politique de se rassembler. Au-delà de l’échéance des européennes du 7 juin, il y aura d’autres rendez-vous avec les Français, qu’il s’agisse des régionales ou des législatives pour ne citer que celles-ci. L’entente entre le PdF, le MNR et la NDP est donc destinée à perdurer. Elle sera la seule alternative crédible aux partis du Système. L’espoir est de retour…
15:54 | Tags : pdf, ndp, politique, carl lang, robert spieler, normandie, caen | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 16 mai 2009
Marie-Paule Darchicourt représente la NDP sur la liste de Carl Lang
Carl Lang, député européen et Président du Parti de la France, a déposé jeudi matin sa liste pour les prochaines élections européennes. Il s'agit d'une véritable liste de rassemblement des forces nationales et identitaires puisque, outre les candidats du Parti de la France, celle-ci est ouverte au MNR et à la Nouvelle Droite Populaire.
C'est donc Madame Marie-Paule Darchicourt, conseiller régional du Nord/Pas-de-Calais et membre de notre mouvement depuis sa fondation en juin 2008, qui représente la NDP sur cette liste. Cette candidature fait donc suite à l'annonce, lors du déjeûner-débat de Lille du mois d'avril, par notre délégué régional, Luc Pécharman, du soutien total de la NDP à l'initiative de rassemblement de Carl Lang.
Rappelons que dimanche prochain, à St Sylvain près de Caen, Robert Spieler prendra la parole au cours d'une grande fête champêtre de soutien à Carl Lang.
Dans les jours qui viennent, nous publierons un entretien avec Marie-Paule Darchicourt.
17:31 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : nord, robert spieler, marie-paule darchicourt, politique, européennes 2009, carl lang | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 12 mai 2009
La Normandie avec Carl Lang...
Dimanche 17 mai 2009
de 10 h 00 à 19 h 00
Tous à Saint Sylvain (Calvados)
Grande fête champêtre
La Normandie unie pour le
renouveau national au
service du peuple
français d'abord !
avec :
Fernand Le Rachinel,
Député européen
Robert Spieler,
Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
Carl Lang,
Député européen et candidat aux européennes
Déjeûner sur place, buvette, parking gratuit, attractions...
Nombreux stands :
Parti de la France, NDP, Synthèse nationale, MNR,
Terre et Peuple, Chrétienté Solidarité,
France Ecologie Environnement...
Venez nombreux !
Renseignements : partidelaf@yahoo.fr
14:17 | Tags : carl lang, pdf, normandie, caen, rouen, ndp, mnr | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 11 mai 2009
Cologne, samedi 9 mai : LE DISCOURS DE ROBERT SPIELER...
Discours de Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, prononcé à Cologne samedi après-midi.
02:14 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : cologne, allemagne, pro köln, robert spieler, ndp | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 10 mai 2009
C9M : Affrontements à Paris, 19 interpellations
SOURCE : ASSOCIATED PRESS
Dix-neuf personnes ont été interpellées hier soir à Paris après des heurts entre des militants d'extrême droite et d'extrême gauche, a-t-on appris aujourd'hui de source policière. Elles ont été placées en garde à vue.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les incidents ont éclaté vers 22 h 00 dans le quartier Pernety dans le XIVème arrondissement de la capitale. Une trentaine de personnes appartenant au Comité du 9 mai (extrême droite) et à la Confédération nationale du travail en sont venues aux mains. "Il n'y a pas eu de blessés parmi les personnes qui se sont affrontées ou les riverains, ni de dégradations", précise-t-on de source policière.
Dix-neuf personnes ont été interpellées, certaines étant poursuivies pour "port d'arme prohibé" et "détention de fumigènes". L'enquête a été confiée au commissariat du XIVème arrondissement.
18:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : sébastien dezieu, c9m, gud, identitaires, oeuvre française, extrème gauche, paris, police | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 08 mai 2009
Supporter tué au Parc des Princes : l'enquête rebondit
SOURCE : LE FIGARO
Plus de deux ans après le drame qui avait coûté la vie à un jeune supporter du PSG, un rapport d'expertise remet en cause le déroulement des faits tel que l'a décrit le policier à l'origine du tir mortel.
23 novembre 2006. Au terme du match de coupe d'Europe de football opposant le Paris Saint-Germain au club israélien Hapoël Tel-Aviv, disputé à Paris au Parc des Princes, un policier tue avec son arme un supporter du club parisien, Julien Quemener, 25 ans, et en blesse un autre, Mounir Boujaer, 26 ans. Antoine Granomort, qui a depuis été révoqué de la police pour escroquerie, explique avoir agi en état de légitime défense. Pourtant, selon le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, le rapport d'expertise balistique et criminalistique daté du 25 mars et remis à la juge d'instruction parisienne, Nathalie Dutartre, contredit la version jusqu'ici établie à partir des témoignages de Granomort et d'autres personnes présentes sur place le soir du drame.
Retour sur les faits. À la fin du match PSG/Tel-Aviv ce soir-là, Antoine Granomort, employé à la police régionale des transports, se trouve dans un véhicule de police banalisé. Il intervient alors pour défendre un supporter de confession juive menacé par des ultras du PSG. Selon sa version des faits, après avoir annoncé sa fonction de policier et vidé sa bombe lacrymogène, il aurait été bousculé par un groupe de supporters hostiles. Ce n'est qu'une fois à terre, ayant perdu ses lunettes, qu'il aurait tiré sur «la grosse masse» au-dessus de lui. La balle transperce Mounir Boujaer, grièvement blessé, et atteint mortellement Julien Quemener. Antoine Granomort a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire.
La thèse de la légitime défense contestée
Si plusieurs témoignages, dont celui du jeune supporter juif, ont confirmé l'état de légitime défense, Mounir Boujaer conteste cette version et affirme que le policier aurait tiré debout. Les conclusions du rapport révélées jeudi tendraient à prouver que la trajectoire du tir, telle que reconstituée par les experts, ne correspond pas à la version d'Antoine Granomort. Sa version «correspond à un tir effectué nettement de bas en haut, atteignant la victime à l'abdomen. Elle est incompatible avec les constatations médicales, les trajets intracorporels des projectiles dans les corps des victimes, atteintes à la poitrine, étant nettement orientés de haut en bas», expliquent les experts cités par Le Parisien. Autrement dit, au moment du tir, l'arme était située au-dessus de l'impact dans le corps des victimes. Si ces dernières étaient debout, le policier devait aussi l’être.
«Ces conclusions permettent de contester la thèse de la légitime défense», explique déjà Me Gilbert Collard, l'avocat de Mounir Boujaer, dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. De son côté, l'avocate d'Antoine Granomort, Me Florence Rault, ironise sur le travail des experts : «J'étais à la reconstitution. (Ils) ont travaillé avec une pelote de laine rouge ! Je ne remets pas en cause leur compétence, mais je m'interroge sur la fiabilité d'une expertise réalisée avec des moyens dérisoires». Et l’avocate d’annoncer son souhait d’une nouvelle expertise.
Jérôme Bouin
10:38 Publié dans Informations nationales | Tags : justice, football, supporters, parc des princes, europe, israël, julien quemener | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 07 mai 2009
Toutes les infos sur le rassemblement de Cologne
Toutes les informations sur le rassemblement européen contre l'islamisation et contre la construction de la plus grande mosquée d'Europe samedi 9 mai à Cologne sont sur le site de notre ami Lionel Baland.
Consultez le site de Lionel Baland : cliquez ici
21:54 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : cologne, allemagne, pro köln, ndp, lionel baland, europe | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA NDP MONTRE L'EXEMPLE...
18:56 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : barcelone, catalogne, ndp, espagne, affiches, cologne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Cologne : DERNIERES NOUVELLES...
Manifestation anti-islamisation de Cologne.
Samedi 9 mai à 11 h 00 : Dernières informations.
La manifestation européenne contre l'islamisation de notre continent aura bien lieu Barmerplatz à Cologne samedi à 11 h 00. L'organisation de la réunion place Roncalli, à proximité de la cathédrale, a été refusée par les autorités, de même que le défilé qui devait nous mener jusqu'au lieu où la grande mosquée sera érigée.
Par ailleurs, la contre-manifestation d'extrême-gauche a été interdite et la police semble, pour cette fois, extrêmement déterminée à permettre à notre manifestation de se dérouler dans le calme. Elle prévoit 6 000 contre-manifestants et a mis en place tout un dispositif (canons à eau...) pour les empêcher de perturber la réunion.
TOUS A COLOGNE SAMEDI 9 MAI :
RESISTANCE IDENTITAIRE EUROPEENNE !
Rassemblez-vous derrière les banderoles de la NDP.
18:31 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : cologne, ndp, mnr, pdf, islamisation, europe, allemagne, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 mai 2009
PIERRE VIAL VIENT DE REJOINDRE LA DIRECTION NATIONALE DE LA NOUVELLE DROITE POPULAIRE : IL S'EXPLIQUE !
UN ENTRETIEN ENTRE ROBERT SPIELER ET PIERRE VIAL :
Robert Spieler : Tu as accepté ma proposition d’entrer à la direction de la Nouvelle Droite Populaire. Pourquoi cela ?
Pierre Vial : C’est très simple. Compte-tenu de la situation actuelle, l’engagement politique me paraît indispensable. La formule a beaucoup servi mais reste valable : « Si tu ne t’occupes pas de la politique, la politique s’occupe de toi ». J’anime déjà un centre d’analyse et de formation politiques qui s’appelle Europe-Identité et qui correspond à une formule très proche du centre Polaris qu’anime en Italie notre camarade Gabriele Adinolfi. Le travail de terrain qu’effectue la NDP me paraît tout à fait complémentaire. J’ajoute que cela s’inscrit dans la stratégie, qui est la mienne, de collaboration et de coordination avec le plus grand nombre possible d’organisations de la mouvance identitaire, sans esprit de chapelle, sans sectarisme, pour grouper le maximum de forces pour un objectif commun.
R.S. : Quel objectif ?
P.V. : Celui qui s’impose de façon évidente : la lutte de résistance et de reconquête face à l’immigration-invasion de populations qui considèrent l’Europe comme une terre de conquête – et déjà en partie conquise, grâce à la lâcheté de traîtres et collabos qui ont dit depuis longtemps à ces gens « vous êtes chez vous chez nous ». Face à cette invasion, toutes les bonnes volontés combattantes sont les bienvenues, partout en Europe car le combat est évidemment à l’échelle européenne. C’est l’impératif premier et absolu, qui conditionne tous les autres. Par exemple, comment combattre réellement le chômage si ceux qui ont voulu l’immigration – et qui en sont donc les principaux coupables – continuent à avoir à leur disposition une masse de main d’œuvre et donc de manœuvre qui permet de faire pression sur les emplois et les salaires.
R.S. : Que faire ?
P.V. : Oeuvrer pour ouvrir les yeux des Européens, pour qu’ils comprennent que nous sommes en guerre. Et leur dire qu’il faut se préparer mentalement et physiquement à des lendemains, sans doute proches, qui seront très difficiles à vivre. Je crois que cette prise de conscience est en marche. Merci la crise !
R.S. : Comment situer, par rapport à cela, ton action en tant que président de Terre et Peuple ?
P.V. : C’est très simple. Terre et Peuple réalise un travail d’information et de formation sur le terrain culturel. Il faut agir aussi sur le terrain politique. Nous devons marcher sur les deux jambes, culturelle et politique, car elles sont inséparables si l’on veut avoir une marche équilibrée comme l’a bien montré Gramsci (un auteur, entre parenthèses, que beaucoup citent sans l’avoir lu !).
R.S. : Les élections européennes sont proches. Qu’en penses-tu ?
P.V. : Qu’elles sont l’occasion de rappeler ce qu’est NOTRE Europe. C’est-à-dire l’exact contraire d’une Europe de Bruxelles qui est celle des technocrates et des banquiers. Notre Europe est l’Europe des peuples, l’Europe des identités enracinées. Une Europe de la puissance et donc de l’indépendance sur le plan politique, économique, militaire, culturel, au sein d’un monde multipolaire tenant en échec la volonté hégémonique, l’impérialisme tous azimuts des Etats-Unis d’Amérique, porteurs d’un projet de gouvernance mondiale et mondialiste dont les zélotes sont, en France et ailleurs, des gens comme Attali, Kouchner, Strauss-Kahn. Ces gens-là, sûrs d’eux, annoncent d’ailleurs tranquillement la couleur… Il suffit de lire les textes d’Attali et d’écouter ses déclarations.
R.S. : Que penses-tu de l’action de Carl Lang ?
P.V. : Il est sur la même ligne que nous. Donc, toute collaboration avec lui me paraît infiniment souhaitable. Ainsi qu’avec tous ceux qui partagent nos analyses et nos objectifs. En oubliant ces querelles de chefs qui sont, hélas, le péché mignon des Gaulois. Que ceux-ci s’en souviennent : quand ils sont unis, la force est en eux. Je sais que depuis longtemps, sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes d’accord toi et moi.
23:25 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : pierre vial, robert spieler, synthèse nationale, ndp, terre et peuple | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 27 avril 2009
LA NDP DANS LE SUD-EST : C'EST DESORMAIS UNE REALITE !
Jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 avril, Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, François Ferrier, conseiller régional de Lorraine, et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, ont effectué une tournée dans le Sud-Est de la France afin de concrétiser l’implantation de la NDP dans les régions méridionales. Des réunions toutes aussi réussies les unes que les autres eurent ainsi lieu à Lyon, à Avignon et à Sète. Les responsables de la NDP ont été reçus vendredi à Orange par Jacques Bompard, maire de la ville. Résumé de ces journées.
Jeudi soir à Lyon, Pierre Vial rejoint la direction nationale de la NDP…
Jeudi soir, se déroulait à Lyon la première réunion de la Nouvelle Droite Populaire dans la Capitale des Gaules. Nos amis lyonnais sont venus nombreux pour écouter les responsables nationaux du mouvement. Mais l’événement important de cette soirée amicale fut la venue de Pierre Vial, Président de Terre et Peuple, qui nous fit une remarquable intervention sur les menaces mortelles qui pèsent sur notre civilisation européenne et sur la nécessaire et vitale entente des forces nationales et identitaires. A l’issue de la réunion lyonnaise, Pierre Vial a accepté de rejoindre la direction nationale de la Nouvelle Droite Populaire. Fidèle à sa vocation de rassemblement, la NDP se trouve ainsi renforcée par l’arrivée d’une personnalité importante du mouvement national et identitaire. Dans la guerre que nous menons contre le Système broyeur de nos identités, seule l’unité de toutes les forces combattantes permettra de vaincre.
Vendredi à Orange, rencontre amicale avec Jacques Bompard…
Jacques Bompard, maire d’Orange, nous a chaleureusement reçu à la mairie de sa ville vendredi matin en présence de Philippe de Beauregard, Conseiller régional de PACA. Ce fut l’occasion de constater une large identité d’analyse quant à la situation politique du camp national et identitaire et quant aux perspectives d’avenir.
Au cours du déjeuner qui suivit, Robert Spieler aborda directement avec le maire la question, qui fait beaucoup de bruit en ce moment, de la mosquée d’Orange. Jacques Bompard veut-il faciliter la construction d’une mosquée dans sa ville, comme l’accusent certains ?
C’est évidemment totalement faux. Il existe depuis longtemps à Orange une mosquée située dans un îlot insalubre du centre-ville que la mairie souhaite réhabiliter. Il reste cependant à récupérer le bâtiment de la mosquée, les autres bâtiments ayant déjà été acquis par la ville. Jacques Bompard, en vertu des possibilités que lui laissent les lois en vigueur, a proposé aux musulmans l’échange de leur bâtiment contre un terrain situé à l’extérieur de la ville, ce qu’ils ont accepté. Il leur a aussi fait signer une « charte républicaine ». On ne peut guère mieux faire. Alors, accuser Bompard de faciliter l’implantation d’une mosquée relève donc purement et simplement de la désinformation.
La critique est facile, mais l’art est beaucoup plus difficile. Ceux qui se contentent de raconter n’importe quoi sans rien connaître ni aux réalités locales ni aux contraintes légales que le Système impose feraient mieux de se renseigner avant de diffuser n’importe quelles fausses informations.
Une visite de la ville d’Orange a permis de constater le remarquable travail réalisé par Jacques Bompard et son équipe. Ainsi, nous passons devant un immeuble d’une épouvantable laideur, il s’agit du Palais des Congrès construit par la précédente municipalité. Un panneau situé à l’entrée de cet édifice éclaire les passants : « Ce bâtiment qui se singularise par sa laideur a été réalisé par la municipalité socialiste en violation du Plan d’occupation des sols grâce à un ministre socialiste ». Bravo Jacques ! Voilà ce que signifie être pédagogue !
Vendredi soir à Avignon, la NDP s’implante solidement en PACA…
La réunion d’Avignon permit à la NDP de concrétiser son implantation en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Depuis plusieurs mois, des bonnes volontés se manifestaient un peu partout dans cette région. Aussi, la tenue de cette réunion, parfaitement organisée par notre ami Jean-Marie Cojannot, fut-elle l’occasion de mettre en place des délégations de la NDP non seulement dans le Vaucluse, mais aussi à Marseille et à Nice. Ainsi, après Toulon où une réunion de la NDP est prévue pour le mois de juin, ce sont deux nouvelles sections qui voient le jour, concrétisant ainsi la présence de notre mouvement dans cette région hautement symbolique du combat national.
Nous avons aussi eu le plaisir, au cours de cette réunion, de recevoir une délégation régionale du MNR conduite par Hubert Savon, membre de la direction nationale de ce mouvement, ainsi que des responsables du Cercle Algérianiste, très présent dans la région, et du Cercle national des combattants.
Samedi matin, la délégation de la NDP s’est rendue au Palais des Papes pour visiter la magnifique collection consacrée aux peintres primitifs italiens.
Samedi, Sète et l’Hérault accueillent la NDP...
La tournée des responsables se terminait samedi après-midi avec une réunion publique à Sète. La presse locale avait largement annoncé l’événement et ce fut une sympathique réunion qui se déroula autour de Jean-Louis Mailhac, délégué départemental de l’Hérault. La terrible crise de la pêche, principale activité de Sète, fut bien entendu abordée par les intervenants et, dans les jours qui viennent, la NDP va mener une campagne militante locale pour défendre les pêcheurs sétois.
La présence à cette réunion d’amis venus de Perpignan nous permet de vous annoncer la création prochaine d’une section dans cette ville.
00:09 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : lyon, orange, avignon, sète, ndp, politique, pierre vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 23 avril 2009
Des illusions, désillusions…
Petit mémento à l’usage de ceux qui voudraient (à tout prix) être élus ou réélus...
Article publié dans le n°13 (mars avril 2009) de la revue Synthèse nationale
par Robert Spieler
Délégué général de la
Nouvelle Droite Populaire
Mon expérience politique m’a permis d’observer et d’analyser, tel un entomologiste, ceux qui, un jour, furent saisis par la tentation de rejoindre le Système. Certains le faisaient par épuisement, tant il est difficile et éprouvant de combattre dans le camp des réprouvés. D’autres cherchaient à gagner ou à conserver à tout prix un mandat. Etre élu représente en effet pour certains un formidable ascenseur social qui les éblouit. C’est l’histoire du berger qui épouse une princesse. Il est difficile de résister à cette tentation si l’on ne dispose pas d’une armature idéologique de fer et si ses convictions ne sont pas ancrées dans de hautes valeurs spirituelles ou dans la longue mémoire européenne, avec, comme corollaire, un mépris sans faille pour le Système, ses ors et ses créatures. Une pensée intime et récurrente habite presque tous ceux qui sont allés à Canossa : celle qu’eux auraient bien mieux réussi que leur chef, responsable par ses propos trop radicaux, trop provocateurs, par ses dérapages, de leurs échecs électoraux. Ceux qui sont allés jusqu’au bout de cette certitude en se présentant aux élections avec comme seules étiquettes leur ego et un programme censé rassembler 80% des électeurs, ont certes fini par comprendre leur douleur. J’ai souhaité, dans ce texte, évoquer les illusions les plus courantes qui amènent certains à vouloir abandonner le combat national et identitaire pour les chimères du Système.
- Abandonner la thématique nationale. Se concentrer sur les problèmes de proximité. Faire le choix du « localisme ».
Il est de bon ton chez certains de prôner le « localisme », terme barbare qui signifie l’action politique de proximité, comme vecteur essentiel d’efficacité. Prenant pour modèle la Lega Nord qui occupe remarquablement le champ politique, culturel et social au plan local, ils en viennent à considérer que le localisme est l’alpha et l’oméga de l’action politique. Ils oublient que cette action locale de la Ligue du Nord va de pair avec une puissante influence nationale. Le contre-modèle qu’ils évoquent est le Front national, qui n’a jamais su, ni pu, ni surtout voulu consacrer son énergie à l’implantation locale, tout obnubilé qu’il était par la « reine des batailles », l’élection présidentielle. Voilà ce que répond Jean-Marie Le Pen, interrogé par l’excellente revue Réfléchir et agir (n°31, hiver 2009, page 30) : « Un militant qui s’engage dans l’action locale est perdu. Totalement perdu. Et le maire et le conseil municipal aussi. Parce qu’à moins d’être appuyés par un parti politique extrêmement puissant dont ils vont attendre des appuis, des soutiens, des promotions, ils vont se consacrer au bien-être de leurs administrés et ils vont cesser d’agir politiquement. Ils vont essayer d’élargir leur base électorale, donc d’amoindrir leur message politique, pour essayer de gagner des voix à gauche et à droite. Ils assureront ainsi leur réélection en rasant les murs (…) ». Cette analyse me parait tout à fait juste, même si la recherche d’une implantation locale est évidemment souhaitable, dès lors que l’on n’abandonne pas pour autant les « thématiques nationales », tel le combat intransigeant contre l’invasion et pour la défense de nos identités. Toute règle a ses exceptions. C’est, je le crois, le cas de Jacques Bompard, maire d’Orange, qui s’est très solidement enraciné mais n’a jamais, à ma connaissance, trahi ses convictions ni renié ce qu’il fut. Certes, il a rejoint le MPF, mais sans doute davantage pour bénéficier d’un vague label national pour des élections nationales ou régionales que par conviction, et encore moins par admiration pour Villiers qui vient d’amarrer, pour les élections européennes, son parti à celui d’un milliardaire irlandais partisan de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, défenseur du libéralisme le plus débridé et partisan de l’ouverture des frontières européennes. Bompard ne peut être dupe. Son implantation locale est telle qu’il n’a nul besoin, localement du moins, du soutien d’une structure nationale. Empereur à Orange, roi dans son canton, duc parmi d’autres dans sa circonscription, il n’est cependant qu’un des hobereaux locaux au niveau régional. Les limites du localisme…Je ne doute pas que, demain, Jacques Bompard contribuera à nos côtés à la renaissance nationale et européenne.
- Chercher à plaire à l’adversaire. Rechercher la respectabilité.
J’ai connu certains élus de notre camp qui furent saisis d’une douce euphorie lorsque, sur un thème rassembleur et local, ils s’autorisèrent à voter avec le PS, les Verts ou l’UMP, ou, mieux encore, lorsque présentant une motion concernant par exemple le refus de construire une déchetterie à Trifouillis-les-Oies, ils furent soutenus par des élus de la majorité. Quel bonheur ! Sortir enfin du ghetto de la diabolisation ! S’entendre féliciter par l’adversaire qui, hier, n’avait pas de mots assez durs quand vous abordiez les sujets qui fâchent. Redevenir un être humain respecté ! Voir des adversaires venir vous serrer la main, vous saluer quand ils vous rencontrent... Pouvoir échanger quelques mots, au vu et au su de tout le monde, dans un cocktail… S’entendre dire que l’on a du talent, mais qu’il est bien dommage que l’image d’extrémiste vous colle à la peau… Ce n’est évidemment pas de votre faute, c’est celle de votre direction et de certains de vos amis… Il serait si facile de se défaire de cette image… Mettre de l’eau dans son vin, prendre ses distances avec certains dérapages, ne plus aborder aussi brutalement certains sujets… Approuver l’élu UMP qui vous confie : « De toute façon, ils sont là. On ne peut pas les virer, n’est-ce-pas ? Bien sûr, je suis d’accord avec vous. Il faut qu’ils respectent les lois de la République. Sur ce plan, croyez-moi (je ne peux évidemment pas le dire en public), je suis encore plus à droite que vous »…
J’ai connu un collègue député centriste alsacien, Marc Reymann, qui m’expliquait, en privé, qu’il était encore plus à droite que Le Pen sur le thème de l’immigration. Il fut réélu trois fois sur cette imposture. Venant à peine d’abandonner son mandat, il expliqua : « Maintenant que je suis libre de dire ce que je veux, je le dis : je suis favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ». Même la presse régionale s’en étrangla devant tant de cynisme et de mépris pour les électeurs.
La tentation de retrouver son siège de maire, de conseiller général ou de député est telle, au vu des avantages matériels mais aussi de la valorisation sociale qu’ils apportent à ceux, nombreux, qui en sont friands, que certains sont très vite aspirés par la tentation de la respectabilité, gage selon eux de leur réélection. Douce illusion… Les partis du Système souhaitent évidemment offrir en priorité avantages et prébendes aux leurs et ne voient aucun intérêt, dans le système électoral majoritaire qui prévaut aujourd’hui, à laisser fussent des miettes à d’anciens adversaires qui ont trahi leur camp et qui, un jour, sont susceptibles de trahir à nouveau.
Mais le summum de l’illusion est atteint par ceux qui veulent plaire aux lobbies. C’est l’exercice le plus difficile. Il faut, pour y réussir, être un génie de la trahison. Il y a, certes, beaucoup de traîtres, mais peu de génies parmi eux…
- Chercher à plaire aux journalistes. Se défaire à tout prix du qualificatif infamant « d’extrême droite ».
Lire un article les concernant qui, pour une fois, ne les agonit pas d’injures suscite une formidable jouissance chez certains. Vouloir plaire à des journalistes qui sont presque tous de gauche exige certes quelques contorsions sémantiques et idéologiques. L’exercice est quelque peu périlleux. A l’incompréhension de ses électeurs, risque de s’ajouter le mépris des journalistes pour ceux qui se couchent. Mais que ne feraient certains pour avoir l’illusion d’intégrer le Système ? Ils vont bien sûr fuir comme la peste les milieux et les groupes qui pourraient ternir leur image. Leur image… Et ils vont tout faire pour se défaire du qualificatif infamant d’« extrême droite ». Ils vont donner de solides gages et les renouveler régulièrement. Ils n’hésiteront pas à dénoncer avec force telle action ou tel propos de leur leader ou d’un camarade. Ils vont hurler encore plus fort que l’adversaire devant certaines provocations. Pas facile pour eux, certes, mais il leur faut y mettre du cœur et de l’enthousiasme. De la sincérité aussi : travailler d’arrache-pied leurs trémolos, mouiller leur voix, émotionner d’importance. Car ils ont un tel passif à combler… Sept générations risquent de ne pas y suffire. Car les lobbies ont la mémoire longue et la haine tenace…
- Recruter un adversaire dans son équipe.
Pas facile. Mais pouvoir annoncer le ralliement de tel conseiller général, de tel maire UMP ou centriste sous son drapeau peut apparaître comme un coup de maître. J’en parle en connaissance de cause, ayant réussi en 1998 à rallier à Alsace d’abord, dont j’étais le président, deux maires alsaciens, l’un centriste et bras droit du président du Conseil régional, l’autre RPR. Evincé pour l’un de la liste RPR/centristes aux élections régionales, l’autre n’ayant aucune chance d’y figurer, je disposais d’arguments solides pour les convaincre de me rallier, en échange, bien sûr, d’un siège. Je ne devais pas tarder à m’en repentir… La première conséquence de leur ralliement fut un changement de nom du mouvement (Alsace d’abord leur paraissant trop agressif, le nom choisi fut « Mouvement régionaliste alsacien »). Sous leur pression, les thématiques telles l’immigration, l’islamisation furent mises sous le boisseau, au profit d’un discours purement régionaliste, fade et raisonnable. Le résultat des élections régionales fut très décevant. Même si nous progressions légèrement, avec trois élus au lieu de deux, nous reculions partout en Alsace sauf dans leurs « baronnies ». Le discours tiède et le changement de nom avaient déstabilisé notre électorat. J’ajoute que les deux ralliés s’empressèrent quelques temps après de retourner au bercail du Système.
De cette expérience qui fut un échec, je tire cependant les enseignements suivants : d’abord, obtenir des ralliements d’élus du Système en échange de places éligibles est une grave erreur que l’on paye tôt ou tard. Seul un mouvement aux portes du pouvoir peut s’autoriser de tels risques. Ensuite, une seule personne, faible sur le plan idéologique mais que l’on s’illusionne représenter une valeur ajoutée forte, entraîne par une sorte de chantage le groupe et le mouvement vers ses conceptions et lui interdit désormais toute radicalité. La prudence, sœur d’inefficacité et de découragement, devient de mise.
Pour conclure…
Dans ces moments difficiles que vit le mouvement national et identitaire, à l’heure où les périls mortels menacent l’Europe, la construction d’une nouvelle espérance est une ardente nécessité pour les militants patriotes et identitaires. Celle-ci passe par le rassemblement de toutes les forces nationales, régionalistes, européennes, dans le respect des sensibilités.
Mais elle passe aussi par une analyse lucide des erreurs que nous avons tous commises. Le combattant révolutionnaire, celui qui veut radicalement changer la société n’a pas à être un asocial violent et provocateur qui mettra en péril sa communauté. Il a à être comme un poisson dans l’eau. Vivre dans le monde tout en refusant ce monde, en ayant la volonté absolue d’en changer les règles. Il lui faut en connaître les pièges et les fausses séductions. Il se doit surtout de se former idéologiquement et d’opposer ainsi un bouclier d’airain et une lame d’acier à nos ennemis. Quant à ceux qui seraient tentés de renoncer au combat et de rejoindre le camp de la collaboration, je leur dis, en paraphrasant Churchill : « Vous ne voulez pas la guerre, mais les honneurs. Vous aurez la guerre et le déshonneur ».
11:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : politique, synthèse nationale, ump, udf, ndp, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 22 avril 2009
Une série de conférences de la Nouvelle Droite Populaire dans le Sud-Est...
"TOUS UNIS POUR DEFENDRE L'IDENTITE EUROPEENNE !"
Une série de 3 réunions est organisée dans le Sud-Est les 23, 24 et 25 avril prochains. Il s'agit de concrétiser le travail d'implantation effectué par la Nouvelle Droite Populaire dans ces trois départements depuis quelques mois. Nos amis, adhérents ou sympathisants, qui désirent assister à ces conférences sont invités à le faire savoir. Une invitation leur sera envoyée par retour.
JEUDI 23 AVRIL, LYON :
Réunion de présentation de la Nouvelle Droite Populaire dans le Rhône à 18 h 30, avec Robert Spieler, délégué général de la NDP, François Ferrier, conseiller régional de Lorraine, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale. Hôtel Campanile de Lyon Tassin la Demi Lune. Une conférence de presse précèdera cette réunion.
Renseignements : ndp@club-internet.fr
VENDREDI 24 AVRIL, AVIGNON (Vaucluse) :
Réunion de présentation de la Nouvelle Droite Populaire dans le Vaucluse à 18 h 30, avec Robert Spieler, délégué général de la NDP, François Ferrier, conseiller régional de Lorraine, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale. Hôtel Campanile de Avignon Montfavet. Une conférence de presse précèdera cette réunion.
Renseignements : ndp@club-internet.fr
SAMEDI 25 AVRIL, SETE (Hérault) :
Réunion de présentation de la Nouvelle Droite Populaire dans l'Hérault à 17 h 00, avec Robert Spieler, délégué général de la NDP, François Ferrier, conseiller régional de Lorraine, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale. Hôtel des Arts, avenue Victor Hugo. Une conférence de presse précèdera aussi cette réunion.
Renseignements : ndp@club-internet.fr
20:00 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : lyon, rhône, avignon, vaucluse, sète, hérault, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 19 avril 2009
NDP : DU NOUVEAU DANS L'HERAULT !
La délégation de la Nouvelle Droite Populaire pour le département de l’Hérault dispose désormais d’un site internet. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
Samedi prochain, 25 avril, à 17 h 30, elle organise une réunion à Sète sur le thème « Tous unis pour défendre notre identité », en présence de Robert Spieler, délégué général de la NDP, de François Ferrier, Conseiller régional de Lorraine, et de Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale.
Les lecteurs et amis de la région sont invités à assister à cette conférence.
16:08 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : hérault, sète, politique, languedoc, béziers, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 13 avril 2009
SYNTHESE NATIONALE N°13 (mars-avril 2009) EST SORTI !
Au sommaire de ce numéro 13 :
La résistance sera européenne ou ne sera pas… l’éditorial de Roland Hélie
Pour en finir avec les poncifs sur l’immigration… Philippe Randa
Les Grandes écoles jouent la diversité… Arnaud Raffard de Brienne
Cologne : Pro Köln s’oppose à la construction de la mosquée… Lionel Baland
Proche Orient : la partition comme solution… Jean-Claude Rolinat
Oncle Sam est dans le coma… Pieter Kerstens
Nathalie Artaud du nouveau à LO… Patrick Parment
Petit mémento à l’usage de ceux qui veulent être élus ou réélus… Robert Spieler
Une rencontre avec Gabriele Adinolfi, un des fondateurs de Terza posizione…
L’incroyable confession négative de Richard Millet… Francis Bergeron
Et de nombreux autres articles, débats, rubriques et annonces…
120 pages, 12,00 Euros
Synthèse nationale est en vente à la Librairie Primatice 10, rue Primatice Paris XIIIème (métro Place d’Italie)
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13:18 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : synthèse nationale, droite nationale, ndp, pdf, mnr, roland hélie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 09 avril 2009
Que penser de la colonisation de l’Afrique ?
Par Robert Spieler
Délégué général de la
Nouvelle Droite Populaire
Ségolène Royal vient de demander pardon aux Africains pour les propos tenus à Dakar, il y a deux ans, par Nicolas Sarkozy, suscitant une vive polémique. « L’homme africain n’est pas rentré dans l’histoire », disait le président de la République.
Faisons le bilan de la colonisation de l’Afrique par la France. A première vue, ce bilan est sans appel. Quelques chiffres : 2 000 dispensaires, 600 maternités, 40 hôpitaux, 18 000 kms de voies ferrées, 215 000 kms de pistes principales utilisables en toute saison, 50 000 kms de routes bitumées, 63 ports équipés et 196 aérodromes. Quelques 16 000 écoles primaires et 350 établissements secondaires, 96% des instituteurs étant Africains. La colonisation était à ses débuts une idée de gauche. Jules Ferry déclarait : « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Léon Blum, autre figure tutélaire de la gauche, déclarait quant à lui en 1925 : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ».
Les conséquences de la colonisation furent en réalité désastreuses pour la France, mais aussi pour l’Afrique. Les investissements dans les infrastructures en Afrique et les subventions aux productions agricoles des colonies ont coûté bien plus cher que ce qu’ils ont apporté à la métropole. Ce fut aussi le cas de l’Algérie dont les produits agricoles et industriels étaient achetés par la métropole à des prix prohibitifs. On chiffre à 70 milliards de Francs Or (valeur 1913) le déficit global de la colonisation de l’Afrique, soit trois fois le montant du plan Marshall d’aide à la reconstruction de la France au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
Certes, l’Afrique constitua un réservoir de matières premières pour les industries métropolitaines et des débouchés pour des biens et services. De grands groupes en profitèrent. L’industrie textile se développa grâce au coton importé des colonies, Clermont-Ferrand prospéra grâce au caoutchouc, le savon de Marseille grâce à l’huile de palme… Mais à quel prix pour la France, mais aussi pour l’Afrique ? Le recrutement et les travaux forcés non rémunérés firent des dizaines de milliers de morts. L’arrivée brutale de la médecine occidentale généra une brutale chute de la mortalité infantile, amenant une explosion démographique catastrophique. Les zones culturelles et ethniques naturelles furent charcutées au profit de découpages arbitraires qui expliquent aujourd’hui les guerres et tensions entre Etats artificiels. L’importation de nouveaux modèles culturels, religieux et philosophiques brisa les référents traditionnels. L’importation des nouvelles religions, dont celle des Droits de l’Homme, cassa les hiérarchies naturelles. La démocratie et l’égalité entre les hommes étaient aux antipodes des structures organisationnelles de l’Afrique. On mesure aujourd’hui la calamité de l’action de ceux qui expliquèrent aux Hutus majoritaires que leurs maîtres Tutsis n’avaient pas à les diriger. Quant aux enseignants qui firent croire aux petits Africains que leurs ancêtres étaient Gaulois…
Aujourd’hui, certes aucun Africain ne croit plus que son ancêtre était Gaulois. Mais des centaines de milliers d’entre eux campent sur notre sol. L’Afrique n’est certes pas devenue européenne, mais la France et l’Europe deviennent africaines.
L’immigration est la conséquence ultime de la colonisation. Oui, décidément, la colonisation fut une catastrophe pour la France et pour l’Europe.
18:03 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : afrique, repentance, ségolène royal, ump, politique, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 23 février 2009
A Sarreguemines : la gauche exige, l'UMP exécute...
Une fois de plus, la répression s’abat sur les militants nationaux et identitaires ; une fois de plus, le parti de la collaboration et de l’anti-France peut triompher.
Les faits : la semaine dernière, les militants de Sarreguemines de la Nouvelle Droite Populaire, dirigés par Arnaud Felentzer, et ceux de l’association Solidarité des Français annoncent dans la presse locale leur intention d’organiser samedi prochain 28 février, à 20 heures, devant la gare de cette ville de Moselle, une distribution de soupe aux légumes et aux lardons. Il n’en fallait pas plus pour réveiller la haine de notre peuple qui sommeille au fond des « bonnes consciences » locales. Les partis de gauche, la Ligue des droits de l’homme, l’ex-LCR, le groupuscule du sinistre Mélenchon… il suffit que tout ce beau monde s’indigne, s’offusque et menace d’organiser un couscous-citoyen (on a les références culinaires que l’on peut) contre la soupe identitaire pour que la municipalité sarkoziste, incarnée par un certain Céleste Lett, député-maire UMP, exécute, que la distribution de soupe que nos amis envisageaient faire soit interdite et que les forces de police soient mobilisées pour faire appliquer l’arrêté d’interdiction. Comme si elles n’avaient rien de plus sérieux à faire dans cette ville soumise à la violence quasi quotidienne des « chances pour la France »...
Mais, au juste, tous ces beaux esprits, tous ces larbins du Système savent-ils exactement ce qu’est la vie d’un SDF français en France ? Savent-ils que ceux-ci sont quotidiennement victimes de rackets et autres menaces de la part des bandes ethniques ? Savent-ils que ceux-ci se voient souvent refuser l’accès à certains foyers, complètement trustés par les mafias d’importation ? Savent-ils qu’il est préférable, dans la France d’aujourd’hui, d’être Malien sans-papiers que Français de souche chômeur en fin de droit ? Savent-ils que ces distributions de soupes au cochon, comme c’est le cas régulièrement à Paris, à Strasbourg ou à Nice, sont l’un des rares moments de réconfort pour tout ces laissés pour compte du libéralisme ? NON, ils ne le savent pas. Et, même s'ils le savaient, ils n’en auraient rien à faire, tant est grande leur haine de ce que nous sommes, nous Français de France et Européens d’Europe.
Pour l’heure, nous ne savons pas encore quelle sera la riposte des patriotes sarregueminois, mais, quoiqu’il en soit, cette lamentable affaire prouve, une fois de plus, la collusion qui existe entre les partis marxistes et la droite affairiste. Plus que jamais, le peuple de France a besoin d’une véritable force populaire, nationale et identitaire pour incarner sa volonté de rompre avec ce Système vermoulu qui conduit notre pays droit à la faillite et notre peuple à la paupérisation. La NDP, et d’autres, œuvrent actuellement dans ce sens…
Roland Hélie
18:16 Publié dans Editoriaux | Tags : sarreguemines, lorraine, ndp, moselle, ump, politique, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 07 février 2009
Ni Hamas, ni Tsahal ! Cette guerre n’est pas la nôtre…
Editorial de Roland Hélie publié dans le numéro 12 (janvier février 2009) de la revue Synthèse nationale :
Parmi les « dégâts collatéraux » provoqués par les affrontements qui se sont déroulés ces dernières semaines au Proche Orient, on pourrait presque inclure les nouvelles divisions que ceux-ci entrainent au sein de la droite nationale (1). Bien sûr, il convient de relativiser l’aspect tragique de ce constat car, fort heureusement, ces divisions n’ont pas encore entraîné mort d’homme… Néanmoins, ces événements sont survenus à point nommé, au moment où notre famille politique semble avoir beaucoup de mal à rebondir, pour creuser encore plus les fossés qui séparent les mouvements nationaux et identitaires entre eux et les éloigner de leur mission essentielle, celle de défendre notre peuple, notre nation et notre civilisation. Décidément, on peut leur faire confiance, les Juifs et les Arabes excellent dans l’art d’exporter leurs discordes partout, y compris là où on s’y attendrait le moins.
Ainsi, depuis le début de ce nouvel épisode de la guerre fratricide qui oppose les descendants des fils de Sem, toute la droite nationale se chamaille sur la position à adopter. Certains font une surenchère effrénée à la dialectique gauchiste, confondant au passage la légitime revendication du Peuple palestinien à disposer d’un Etat et les positions islamistes maximalistes du Hamas, alors que d’autres, au nom d’une notion totalement pervertie de l’Occident, se pâment d’admiration devant la force, réelle ou supposée, de l’armée israélienne. Une fois de plus, on nage en pleine confusion.
Depuis une trentaine d’années, je me suis personnellement toujours prononcé en faveur d’un Etat palestinien. A une époque où presque toute la droite nationale soutenait, probablement par nostalgie de l’Algérie française, l’Etat hébreu, nous étions alors ultra minoritaires, au sein des mouvements nationaux et nationalistes, à adopter une telle position. Nous l’expliquions tout simplement par le droit des peuples à disposer d’un Etat. Au même titre d’ailleurs que les Israéliens avaient le droit au leur. Je ne regrette en rien cet engagement, que je considère toujours comme le plus logique. Néanmoins, depuis, les choses ont nettement changé. La résistance palestinienne était alors nationaliste, laïque et révolutionnaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Hamas est islamiste, fondamentaliste et impérialiste (non seulement il veut détruire Israël, mais il veut aussi la fin de notre civilisation européenne). Nous sommes loin du baasisme bon teint ou du nassérisme triomphant de la seconde moitié du XXème siècle.
Deux peuples, un territoire : le bât blesse…
En fait, là où le bât blesse, c’est lorsque deux peuples ont la même prétention sur un même territoire. Comme c’est le cas dans ce sempiternel conflit israélo-palestinien. La solution la plus sage consisterait à procéder à une partition qui mettrait tout le monde d’accord. Mais peut-on encore, aujourd’hui, raisonnablement envisager une telle solution ? Toutes les tentatives de conciliation qui se sont succédées depuis la création, en 1947, de l’Etat d’Israël ont échoué. Plus encore, la situation n’a fait qu’empirer. J’en arrive donc à la conclusion qu’il est plus que temps de laisser les protagonistes se débrouiller entre eux. Tout le reste n’est que bavardages, postures esthétiques et, surtout, perte de temps… Prendre parti dans ce conflit n’apporterait rien au mouvement national.
S’il est vrai que les moyens et les méthodes de Tsahal sont totalement disproportionnés par rapport à ceux des Palestiniens ; s’il est vrai que si n’importe quel autre pays du monde avait utilisé les mêmes méthodes et les mêmes moyens pour régler un quelconque conflit avec un de ses voisins, toutes les « forces du bien » se seraient mobilisées pour éliminer ce « maudit pays » (souvenez-vous du sort qui fut réservé à la malheureuse Serbie il y a une dizaine d’années ou à l’Irak il y a vingt ans…) ; il n’en est pas moins vrai que le Hamas, qui n’hésite pas à mettre des enfants en première ligne face aux chars israéliens, considère qu’Israël doit être détruit et que, pour cela, tous les moyens sont bons, y compris le terrorisme aveugle. Terrorisme aveugle auquel les sionistes n’avaient d’ailleurs pas hésité à recourir, en d’autres temps, pour lutter contre les Anglais.
Entre ceux qui réclament « un soutien indéfectible à l’Etat d’Israël », comme s’ils ne savaient pas que les Etats n’ont pas d’amis ni d’alliés à soutenir mais que des intérêts à défendre, et ceux qui, souvent fraichement convertis au nationalisme, invoquent de fallacieuses raisons humanitaristes pour appeler à manifester, aux côtés de l’extrême gauche et des mouvements antiracistes, contre l’agression israélienne, nous n’avons vraiment pas à choisir. Peut-être que, si nous étions Israéliens, nous serions farouchement partisans de liquider la résistance palestinienne. De la même manière que, si nous étions Palestiniens, nous nous ferions un devoir de soutenir le Hezbollah ou le Hamas. Mais il se trouve que nous ne sommes ni les uns ni les autres, nous sommes Français et Européens et que, par conséquent, nous n’avons qu’un seul choix à faire : celui de la défense de nos intérêts et de nos intérêts seulement.
Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens…
Robert Spieler, au nom de la Nouvelle Droite Populaire, a parfaitement résumé la position qui conviendrait d’être prise par le mouvement national et identitaire dans son ensemble : « Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens ». Ce à quoi Pierre Vial, Président de Terre et peuple, ajoute de manière imagée : « Ni hallal, ni cacher »… Oui, tous ces emblèmes d’entités étrangères à notre civilisation européenne qui envahissent les rues de nos villes et qui détériorent, petit à petit, notre patrimoine et notre conscience collective doivent être rejetés simultanément. On ne peut pas à la fois combattre l’immigration de peuplement qui menace les fondements de notre civilisation et la violence qui en découle et qui s’amplifie partout sur notre territoire d’un côté et, de l’autre, glorifier les organisations terroristes, que celles-ci soient sionistes ou islamistes. On ne peut pas à la fois militer sincèrement pour une France française dans une Europe européenne et se pavaner derrière les drapeaux, quels qu’ils soient, de puissances ou d’organisations qui veulent la mort de notre identité. Il faut arrêter de dire et de faire n’importe quoi.
Nous ne pourrons libérer notre continent de ceux qui l’envahissent et de ceux qui le contrôlent que si nous nous appuyons sur les valeurs, les symboles et les traditions qui sont les nôtres. Pour cela, il faut d’abord redonner à notre peuple une conscience ethnique, condition sine qua non à notre redressement national et identitaire. Si nous voulons gagner, nous devons d’abord être ce que nous sommes.
Notes
(1) Lire à ce sujet l’article de Jérôme Bourbon publié dans Rivarol (n°2888 du 16 janvier 2009).
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12:44 Publié dans Editoriaux | Tags : proche orient, roland hélie, synthèse nationale, palestine, israël, gaza | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 06 février 2009
Lisez le dernier numéro (n°12) de Synthèse nationale....
La revue politique et culturelle nationale et identitaire Synthèse nationale (n°12, janvier/février 2009, 120 pages) est en vente (12,00 €) à la Librairie Primatice, 10 rue Primatice à Paris (XIIIème - Métro Place d'Italie)
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08:05 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : synthèse nationale, droite nationale, ndp, mnr, identitaire, roland hélie, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 04 février 2009
Koukouchner a fait son nid en Afrique…
Réaction de Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
Le journaliste Pierre Péan vient de révéler dans son livre " Le Monde selon K." les très lucratives activités de Koukouchner en Afrique, de 2002 à 2007. Des sommes considérables lui ont été versées au titre de "consultant" par quelques dictateurs africains. Aucun lien, évidemment, avec ses responsabilités politiques.
Ses anciens amis socialistes qu'il a trahi en allant à la soupe sarkoziste, en acceptant le ministère des Affaires étrangères, sont d'une discrétion et d'une pudeur de chaisière. Le groupe PS s'est abstenu de demander des explications au coucou lors de la séance de questions au gouvernement. "Ce n'est pas dans nos méthodes", expliquait Michel Sapin.
Ben, voyons !
15:16 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : kouchner, socialistes, pierre péan, afrique, ndp, synthèse nationale, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |