samedi, 12 avril 2008
Robert Spieler : Comité d'Initiative pour la Refondation
Communiqué de Robert Spieler :
J’ai décidé de renoncer à toute responsabilité au sein d’Alsace d’Abord et de quitter la présidence du mouvement que j’ai créé en 1989 avec Jacques Cordonnier.
Je souhaite en effet participer à titre personnel et de façon très active au Comité d’Initiative pour la Refondation.
Les menaces qui pèsent sur notre civilisation exigent une réponse appropriée qui passe par une refondation de la droite populaire et de conviction et le large rassemblement de toutes les énergies. Les résultats décevants de toutes les listes municipales se réclamant de notre famille politique démontrent que la désunion nous affaiblit et qu’unis, nous serions plus forts.
Régionalistes, identitaires, partisans de l’idée de Nation ou d’Europe de la puissance doivent demain se retrouver dans un même élan. Je suis partisan du rassemblement des énergies, en dépassant les différences, et refuse la tentation illusoire de la respectabilité, tout autant que le repliement sur ses vérités et les crispations groupusculaires.
J’ai décidé de participer à l’initiative de rassemblement qui verra le jour le samedi 1er juin à Paris, lors d’une Convention nationale.
Une première réunion, destinée à préparer cette Convention, a eu lieu le 29 mars, en ma présence et celle d’une quarantaine de cadres, dont une quinzaine de conseillers régionaux. (...)
Fidèle à mes convictions, j’entend incarner dans ce rassemblement la sensibilité régionaliste.
01:25 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : robert spieler, strasbourg, alsace, identitaires, rbn, synthèse nationale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 11 avril 2008
Revue de presse : Un nouveau parti naît des divisions au sein du Front national
Source :
Jean-Yves Camus Rue 89
La crise interne au Front national commence à avoir les conséquences prévues : les mauvais résultats électoraux de 2007, la ligne politique "modernisatrice" de Marine Le Pen et le non-règlement de la question de la succession de son chef, génèrent des départs et des scissions. Un processus qui risque de remettre en cause, à terme, une des principales réussites du FN entre le milieu des années 80 et celui des années 2000, à savoir sa capacité à maintenir réunies les différentes tendances antagonistes du "camp national", toujours prompt à se déchirer sur des questions de personnes, de stratégie ou d’idéologie.
Un nouveau mouvement est donc né le 29 mars à Paris, selon l’hebdomadaire "Minute". A la réunion de lancement de cette nouvelle formation, qui n’est pas un parti mais qui a vocation à le devenir, une fois la base élargie, participaient le directeur de la revue Synthèse nationale, Roland Hélie, le président du mouvement régionaliste Alsace d’abord, Robert Spieler, et Bruno Mégret, toujours à la tête d’un Mouvement National Républicain (MNR) maintenu en survie artificielle.
La particularité de ce regroupement est de déjà pouvoir compter sur des élus dans les conseils régionaux : deux en Lorraine (le catholique traditionaliste François Ferrier et Jean-Philippe Wagner), un en Ile-de-France (Jean-François Touzé) et un dans le Nord-Pas-de-Calais (François Dubout, qui vient d’être suspendu du FN pour avoir retiré la liste qu’il présentait aux municipales de Calais, afin de favoriser la victoire de l’UMP sur le maire sortant communiste).
Deux sous-familles d'extrême-droite qui s'opposent
La nouvelle structure devrait adopter son nom le 27 avril, se doter d’une direction en juin et tenir son premier congrès en décembre. La démarche à peine lancée suscite déjà des remous: le Bloc identitaire a en effet démenti la participation de sa représentante dans le Nord (...) à la nouvelle formation, alors que son nom figurait parmi les initiateurs de la démarche.
Les grands axes idéologiques du mouvement sont le "refus de l'immigration-invasion et de l'islamisation", "la défense des valeurs fondamentales de notre civilisation" et "la construction d'une Europe de la puissance". Un triptyque qui confirme que l’extrême-droite, dans toute l’Europe, se divise désormais en deux sous-familles opposées : l’une, qui reste fidèle au nationalisme de l’Etat-nation et peut évoluer vers une conception multiethnique de celui-ci (c’est l’orientation de Marine Le Pen); et l’autre, qui se réclame d’un nationalisme européen, fondé sur l’Europe des régions et des ethnies, totalement anti-intégrationniste et islamophobe.
18:53 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : droite, mnr, politique, synthèse nationale, robert spieler, jean-françois touzé, bruno mégret | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 18 mars 2008
NOUVELLE DONNE, OFFRE NOUVELLE...
Pour être par tradition carthaginoise, la mauvaise foi n’en aura pas moins été, à l’occasion de ce second tour des élections municipales, la chose du monde la mieux partagée, et ce sur l’ensemble des rives du monde politique.
Mauvaise foi de l’UMP, de ses ministres et de ses petits marquis, refusant dans une unanimité orchestrée depuis l’Elysée de reconnaître l’ampleur d’une défaite à peine masquée par les demi-victoires de Marseille et du cinquième arrondissement de Paris.
Mauvaise foi du PS qui, enrobé des étoffes trompeuses de son succès, se croit autorisé à voir dans le raz de marée rose la marque d’un rejet par le corps électoral de ce qu’il avait adoré en avril et juin derniers, alors que ce sont, à l’évidence, outre les héliogabaleries sarkoziennes - et bien au contraire d’on ne sait quel refus d’une politique droitiste et volontaire -, la timidité de la rupture, la tiédeur des réformes, les reculs par rapport aux promesses faites – et en particulier faites au nom de valeurs et principes qui sont ceux de la droite nationale - qui ont conduit nos compatriotes, déçus et inquiets, à sanctionner le pouvoir en place.
Mauvaise foi des amis de Bayrou, tentant de faire oublier leur opportunisme congénital en le dissimulant sous de grandes considérations philosophico-politiques dignes des heures les plus glorieuses du MRP.
Mauvaise foi, enfin, d’une direction lepéniste qui, depuis huit jours, ne cesse de claironner « un rétablissement spectaculaire » du FN, là où, malheureusement, il n’y a qu’effondrement et chaos.
Il nous faut maintenant tirer les conséquences de ces élections. La première est que la gauche et l’extrême gauche, l’une faisant à l’autre la courte échelle et réciproquement, constituent une menace que nous ne devons pas négliger. Je suis de ceux qui pensent que la France et l’Europe ne se relèveraient pas d’une nouvelle expérience socialiste, surtout si elle devait être menée sous le regard vigilant de la LCR.
La deuxième est que l’UMP, comme jadis le RPR, continue de se voiler la face pour ne pas voir que seule la reconnaissance de la droite nationale, de ses propositions, de ses principes et de ses valeurs, est de nature à rendre confiance à son électorat, un électorat si proche du nôtre qu’il lui arrive de se confondre, comme on a pu le voir au printemps dernier.
La troisième conséquence est que les succès de demain, succès auxquels je crois de toute mon âme et de tout mon esprit, dépendent justement de notre capacité à nous organiser et à proposer aux Français une offre nouvelle, dans la fidélité à ce que nous sommes et à ce que nous croyons, dans la continuité des combats que nous menons depuis si longtemps, mais aussi dans la nécessaire évolution et la recherche politique des voies qui mènent aux responsabilités du pouvoir, qu’il soit local ou national. Une offre nouvelle qui corresponde à l’attente des cette masse de Français qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en avril dans l’espoir qu’enfin s’opère une vraie rupture. Une offre nouvelle affirmant la nécessité de l’autorité de l’Etat, de l’organisation des libertés individuelles, collectives et économiques, de l’équité sociale et de la construction d’une Europe de la puissance au sein de laquelle la France aurait un rôle moteur.
Pour la droite nationale, une page est tournée. Et rien de ce qui était dans cette page ne se rouvrira. Ceux qui croient à je ne sais quel rafistolage, à je ne sais quel effet cathartique provoqué par l’arrivée de je ne sais qui, je ne sais comment et je ne sais pourquoi y faire, à la tête du Front, en seront pour leurs frais.
L’heure n’est même plus à l’union. Elle est au rassemblement.
C’est cette nouvelle offre politique que nous devons organiser avec tous ceux qui, au sein de la droite nationale et de la droite identitaire, veulent aller de l’avant sans vaine nostalgie, avec espoir et enthousiasme, dans le respect de chacune des sensibilités et des appartenances, dans la collégialité et, si possible, la fraternité militante.
Cela, nous devons le faire vite, avec prudence et raison, mais aussi volonté et imagination, et… sans nous retourner.
17/03/08
14:07 | Tags : politique, municipales 2008, synthèse nationale, fn, ump, modem | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 12 mars 2008
Elections municipales : le camp identitaire laminé ? Ce n’est qu’une épreuve.
Un bel exercice d’humilité nous est aujourd’hui infligé. Et c’est très bien ainsi. Car, après tout, nous l’avons un peu cherché.
Je ne parle pas des militants qui, partout en France et particulièrement à Strasbourg, n’ont pas ménagé leur peine : nuits de collage, présence permanente sur le terrain, leur ardeur combative dans un contexte de défaite annoncée force l’admiration.
Se contenter de désigner des coupables, en l’occurrence ceux au sein du FN qui ont plombé ce scrutin, procèderait d’une esquive indigne et réductrice des causes de cette magistrale déculottée si nous ne devions, ce faisant, décliner notre part de responsabilité.
Mais, puisqu’il faut en parler tout de même, commençons par les manquements écrasants du « parti de référence », le FN, ou plutôt de ses nouveaux responsables auto-proclamés au mépris de toute gouvernance démocratique. J’ai entendu Marine Le Pen se gargariser de scores plus miteux les uns que les autres, à commencer par le sien (sensée arriver en tête à Hénin-Beaumont pour emporter la mairie, c’est la ratatinade avec 15 points de moins que son rival divers gauche). Avec cette arrogance qui la caractérise, elle affirme, avec une désinvolture qui frise l’indécence, que les scores de ces élections municipales démontrent que le FN est en voie de redressement (!) La tartufferie et la dérobade ne font certainement pas bon ménage avec l’image de futur chef charismatique dont elle drape son égo ultra boursouflé et bassine le bon peuple depuis quelque temps.
Quid de l’absence évidente d’implantation locale et du refus borné d ‘envisager des alliances indispensables avec des candidats identitaires implantés ? Quid de la dispersion des idées phare du camp national, sacrifiées sur l’autel de la respectabilité dans un salmigondis idéologique désarticulé et illisible ? Valmy et Argenteuil auront servi de bois de chauffage pour cette crémation des fondamentaux, que l’UMP s’est empressée de reprendre à son compte pour ne rien en faire si ce n’est de capter un électorat déboussolé.
Dans cette perspective accablante d’échec, que fallait-il faire ? Y aller ou pas ? Trop tard pour y répondre.
A Strasbourg, par exemple, on a pédalé dans la choucroute. Robert Spieler, qui savait bien qu’il serait loin d’atteindre son score des dernières municipales (9,2 % pour sa liste et 7,5% pour celle du FN), aurait « sauvé les meubles » s’il n’avait pas été entravé par la liste du Front. Une liste FN inutile menée par un inconnu parti recruter ses colistiers dans les maisons de retraite de la ville dans le seul but de satisfaire les exigences de Jean-Marie Le Pen, prêt à tout pour empêcher Alsace d’Abord de conserver sa légitimité identitaire en Alsace. La dynamique identitaire n’avait aucune chance de sortir la tête hors de l’eau dans ces conditions, avec, pour ne rien arranger, la bipolarisation du scrutin rendue inévitable par le basculement annoncé de la mairie à gauche.
A Nice, même bazar. La liste de Philippe Vardon aurait pu résister à la débâcle avec tout de même l’espoir de franchir la barre des 10% dans une ville où le camp national devrait normalement se situer dans une fourchette de 25 à 30%, si là aussi la liste FN n’avait pas accompli son travail de sape. Les militants du FN niçois étaient eux-mêmes pour la plupart favorables à une liste commune avec Nissa Rebella. Pour toute réponse, ils ont eu droit à la visite d’un émissaire envoyé de Paris par le « paquebot » pour monter en catastrophe cette liste nuisible.
Quelques cas isolés tout de même de satisfaction, que j’ai le plaisir de saluer : Jacques Bompard vient d’emporter pour la troisième fois la mairie d’Orange. Avec un score de 60% au premier tour, c’est un plébiscite mérité pour sa remarquable gestion municipale. Il sera aussi réélu sans souci dimanche prochain au Conseil général et son épouse est en passe de gagner la mairie de Bollène au deuxième tour. Nos amis Christian Baeckeroot et Philippe Eymery, dans des circonstances particulièrement difficiles, obtiennent deux sièges pour chacunes de leurs listes à Tourcoing et à Dunkerque.
Dans un contexte politique désastreux, la défense de nos idées est aujourd’hui cadenassée par l’absence d’unité dans notre famille politique. Ce constat amer doit peut-être nous amener à reconsidérer la nature de notre engagement pour certains d’entre nous, en attendant (mais pas seulement, en ayant aussi la volonté d’y participer) la nécessaire recomposition du « canal politique » de notre camp qui devra bien surgir et le plus tôt serait le mieux : l’action politique ne peut pas se passer d’une structure politique. Et une structure politique, ce n'est pas une cour orientale !
Mais l’action politique s’accompagne aussi d’une démarche métapolitique, celle qui consiste à faire adhérer le plus grand nombre à nos idées par d’autres voies, complémentaires et indispensables. L’action sur le terrain, culturelle, sociale, musicale, a des vertus pédagogiques indispensables à la promotion du message identitaire. La conscience identitaire d’un trop grand nombre de nos compatriotes se caractérise par un vide abyssal qui laisse toute sa place à l’obsession matérialiste, à un individualisme contre nature, à une conception existentielle basée sur l’instant présent. Des bouts de chiffon idéologiques peu propices au sursaut et à la reconquête. On a du travail ! Et si l’action de terrain nous paraît aujourd’hui encore trop confidentielle, c’est justement là que nous avons du travail.
Chantal Spieler
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 mars 2008
NE PAS CEDER AU RENONCEMENT !
Les résultats sont là. De la pseudo droite à la vraie gauche, personne ne peut vraiment crier victoire, personne ne peut non plus pleurer sa défaite. On parle de "rééquilibrage" et chacun trouve de bonnes raisons d’être, en apparence du moins, plus ou moins satisfait. On entend tout et le contraire de tout pour justifier tel ou tel recul ou telle ou telle avancée et, finalement, tout le monde s’en remet aux résultats de dimanche prochain qui, probablement, seront le remake de ceux du premier tour.
Curieusement, les Français semblent être satisfaits de la situation dans laquelle ils sont, puisqu’ils ont cautionné par leurs votes les partis du Système en place. L’insécurité est en voie de banalisation, l’immigration-invasion ruine notre pays, l’islamisation de nos villes progresse de jour en jour, la pression fiscale est de plus en plus forte et la classe politique totalement corrompue mais, qu’importe, nos compatriotes qui prennent encore le temps d’aller voter encouragent joyeusement les partis responsables de cet état de faits.
Pourtant, il y avait bien, dans une centaine de villes, une alternative à cette situation infernale. Cette alternative, c’était la droite nationale. Or, partout, celle-ci est laminée. Malgré le courage exemplaire et la détermination de ses candidats et de ses militants, les résultats du Front national se liquéfient et l’ensemble du mouvement nationaliste et identitaire en subit les conséquences.
Le FN, qui apparaissait encore, il n’y a pas si longtemps que cela, comme le recours salutaire pour notre pays, a quasiment disparu de la scène politique nationale et locale. Voilà le résultat de la politique menée depuis quelques années par sa direction. Le Pen et ses acolytes avaient un boulevard devant eux, ils n’ont pas su l’emprunter, pire encore, ils se sont engouffrés tête baissée dans une impasse sur sa gauche où personne ne les attendait. Voilà où les bêtises accumulées de l’un (la dernière en date étant ses élucubrations –que nous préférons mettre sur le compte de la sénilité- à propos de rapports fantasmés entre certains mouvements nationaux et l’UIMM...) et le fanatisme imbécile des autres auront mené le FN, que tout destinait à un avenir radieux. Tant pis pour lui, tant pis pour nous et, hélas, tant pis pour la France...
Car la France, je persiste à le croire, a besoin d’un vrai mouvement national et identitaire digne de ce nom pour la remettre dans le droit chemin. Notre famille politique ne doit pas céder au renoncement. Ce ne sont pas quelques versatilités électorales qui vont entamer notre détermination.
Depuis des semaines, certains parmi nous imaginent déjà les bases du renouveau, car renouveau il y aura. Finalement, cette hécatombe du lepénisme moribond aura le mérite d’éclaircir le paysage et de permettre à l’ensemble de notre famille politique d’envisager différemment l’avenir. Fidèle à sa vocation d’être un outil au service du redressement national, la revue Synthèse nationale, avec les réseaux qui se sont formés autour d’elle, entend participer à cette nouvelle croisade. Mais, de tout cela, nous reparlerons très bientôt...
Roland Hélie
10:53 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, fn, front national, mnr, identitaires, municipales, synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 25 février 2008
Strasbourg dans la rue solidaire des Serbes du Kosovo...
19:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : strasbourg, kosovo, serbie, politique, europe, synthèse nationale, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 09 février 2008
IL FAUT SAUVER LE CHOUAN CHIRE...
Est-ce la fin de Chiré ?
C’est le cri d’alarme lancé par Mickaël Savigny. Voici des extraits de sa correspondance :
”Nous devons en priorité expliquer ce titre. Chiré existe depuis plus de 40 ans […]. Pendant 35 ans, il y a eu une progression régulière : chaque année, nous faisions mieux que l’année précédente. J’ai commencé seul en 1966, nous étions 18 en 2000, mais depuis cinq ans tout a changé ; nos bilans comptables sont négatifs, le nombre des abonnés aux revues baisse, le volume des ventes de livres régresse lentement […].
Pourquoi tout cela ?
1) Une baisse considérable de la lecture sérieuse ces dernières années […],
2) Nos amis sont de plus en plus divisés […],
3) L’entraide entre groupes amis est réduite au minimum, quand elle n’est pas inexistante ou négative […],
4) Un essai de mise en place d’une succession s’est assez mal terminé […].
Si vous ne m’aidez pas, le bilan 2007 sera encore mauvais et ce sera la fin partielle de nos activités […]. Il faut réagir, car cela devient grave. La période que nous vivons forme une génération de jeunes gens sans culture sérieuse […]. Faites lire de bons ouvrages, constituez de bonnes bibliothèques, donnez le goût des bons livres […]. QUE CHACUN D’ENTRE VOUS PASSE UNE COMMANDE D’UN MONTANT MINIMUM DE 30,00 €, FAITES CET EFFORT !”
SA D.P.F - B.P 1 - 86190 Chiré-en-Montreuil
Tel: 05.49.51.83.04 Fax: 05.49.51.63.50
NDLR : Depuis 40 ans, les Editions de Chiré mènent un combat exemplaire pour la défense de la France française et de la Tradition catholique.
Même si nous ne partageons pas toujours leurs prises de position, force est d'admirer le travail effectué par Jean Auguy et ses amis.
Les Editions de Chiré font partie de notre patrimoine nationaliste, ne les laissez pas tomber...
Roland Hélie
10:05 Publié dans Livres | Tags : chiré, livres, éditions, poitiers, synthèse nationale, tradition, vendée | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 05 février 2008
INTERVENTION DE JEAN-FRANCOIS TOUZE AU COLLOQUE DE SYNTHESE NATIONALE SUR L'ISLAMISATION :
Nous publions ici les principaux extraits du discours de Jean-François Touzé, Conseiller régional d'Ile-de-France et Président de Convergences nationales, prononcé à l'occasion du colloque de Synthèse nationale sur l'islamisation qui s'est tenu à Paris samedi 2 février dernier :
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Je voudrais, avant toute chose, remercier Roland Hélie pour son invitation et saluer l’initiative qu’il a prise en organisant ce colloque.
Si nous sommes réunis ici ce samedi après-midi, c’est bien évidemment que nous sommes tous conscients de la menace mortelle que fait peser, non seulement sur nos villes, mais sur notre nation, notre continent, notre civilisation, la vitalité puissante, bouillonnante et offensive – même s’il s’agit encore d’une offensive contenue – d’un Islam qui, depuis quelques décennies, servi par une démographie galopante, par la lâcheté ou l’inconscience des gouvernements occidentaux, mais aussi par les erreurs d’une Amérique aveugle, a retrouvé en lui-même la force de sa marche collective et sa volonté eschatologique, tant il est vrai que demeurent chevillés au corps mystique de l’inconscient musulman, l’attente et l’espoir, pour les uns du rétablissement du califat, pour les autres du retour de l'Imam caché et du triomphe du Mahdi.
Cette menace, Mes Chers Amis, nous ne pouvons l’aborder de manière parcellaire. Elle est globale, tout à la fois planétaire, nationale et civilisationnelle. Lire la suite.
13:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : jean-françois touzé, synthèse nationale, politique, sarkozy, islamisation, mnr, ump | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 03 février 2008
Colloque contre l'islamisation de nos villes : UN NOUVEAU SUCCES POUR SYNTHESE NATIONALE !
Ramener l’islamisation des villes de France au cœur de la campagne pour les élections municipales, tel était l’objectif du colloque organisé samedi 2 février à Paris par Synthèse nationale.
Devant 220 participants, parmi lesquels nous notions la présence de l’ancien député de l’Oise Pierre Descaves, de la députée flamande Hilde De Lobel, de Tim Rait, haut responsable du British National Party, venu spécialement de Londres pour assister à cette réunion, du Docteur Xavier Dor, de plusieurs conseillers régionaux du Front national, de nombreux élus municipaux et de candidats nationaux et identitaires aux municipales, les orateurs qui se sont succédés à la tribune ont abordé à la fois l’historique de ce phénomène, sa dimension dramatique et ethnocide et les solutions pour le combattre.
Ainsi, Bernard Antony, Président de Chrétienté solidarité, nous a magnifiquement brossé le vrai visage de l’islam conquérant en démontant les mécanismes mensongers de ceux qui essaient de nous faire croire que l’islam serait une religion d’amour et de tolérance. Il nous rappela que l’islam est aujourd’hui plus dangereux pour notre civilisation que le fut le communisme hier.
Lui succéda Nicolas Tandler, écrivain et journaliste, qui écrit régulièrement dans notre revue. Celui-ci évoqua, avec la précision que nous lui connaissons, la collaboration entre certains syndicats et l’islamisation dans le monde du travail.
Patricia Vayssière, courageuse conseillère municipale MNR de Montreuil, fut ovationnée par l’assistance lorsqu’elle expliqua comment elle a réussi à faire annuler la subvention accordée par la municipalité communiste de sa ville pour la construction d’une grande mosquée. Elle encouragea, en leur donnant le mode d’emploi, tous ceux qui ne veulent pas voir surgir un minaret dans leur ville à en faire autant.
La première partie de ce colloque se termina par l’intervention de notre amie Odile Bonnivard, porte-parole de Solidarité des Français, qui nous rappela, avec réalisme, qu’un Congolais, fût-il de nationalité française et parfaitement intégré dans la société, ne fera jamais pour autant un véritable Européen. De la même manière qu’un Européen qui vit en Afrique ne sera jamais un Africain.
Après une pause au cours de laquelle les participants purent visiter les stands et se fournir en livres et revues, la seconde partie du colloque débuta par l’exposé remarquable de Jean-Claude Rolinat, qui se livra à un état fort détaillé et alarmant de l’enracinement de l’islam dans le monde et de l’expansion de celui-ci en Europe.
Martin Peltier, dont le talent de polémiste n’est plus à démontrer, mit une note d’humour digne de Marcel Aymé pour désigner les vrais responsables de l’islamisation de la France et de l’Europe.
Jean-François Touzé, conseiller régional d’Ile-de-France et président du Club Convergences nationales, appela au rassemblement de toutes les énergies dans le nécessaire combat politique pour que la France redevienne la France et que l’Europe reste européenne. Il conclut en citant la fameuse réplique du Général de Castelnau, « Il faut que Verdun tienne, donc Verdun tiendra ». CQFD.
Robert Spieler (ici en compagnie du célèbre acteur Dominique Zardi), Président d’Alsace d’abord et candidat à la mairie de Strasbourg, appela à la résistance nationale, identitaire et européenne. Il présenta au public parisien la vaste campagne européenne lancée le 17 janvier dernier à Anvers à l’initiative de Filip Dewinter, porte-parole du Vlaams belang, contre l’islamisation de nos villes. En organisant ce colloque, Synthèse nationale donne le coup d’envoi de cette campagne en France.
Après avoir passé la parole à Myriam Baeckeroot, conseillère régionale d’Ile-de-France et initiatrice du Comité pour le respect du NON français, qui expliqua, deux jours avant la ratification du Traité de Lisbonne, le sens de son combat, Roland Hélie conclut cette journée en rappelant l’esprit unitaire qui anime Synthèse nationale et en insistant sur la nécessité absolue de faire de la lutte contre l’islamisation le fer de lance de la résistance identitaire.
Les actes de ce colloque seront publiés dans la prochaine livraison de Synthèse nationale.
Synthèse nationale tient à remercier Radio Courtoisie, Rivarol, Novopress, Altermedia ainsi que les nombreux bulletins, sites et blogs (qu'ils lui pardonnent de ne pas pouvoir tous les citer) qui lui ont fait l'amitié d'annoncer ce colloque.
23:05 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : synthèse nationale, roland hélie, robert spieler, bernard antony, jean-françois touzé, politique, islamisation | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 février 2008
Face à l’islamisation de nos villes : LA REPONSE NATIONALE ET IDENTITAIRE !
Au mois de mars prochain, se dérouleront les élections municipales. A cette occasion, les partis du Système vont, une fois de plus, se plier devant les diktats des associations musulmanes et vont rivaliser d’ingéniosité pour faire élire des représentants de ces associations, souvent contrôlées par les islamistes, dans les conseils municipaux. Petit à petit, le processus d’islamisation se renforce, grâce à la lâcheté de ceux qui ont perdu les repères de leur civilisation.
Depuis 2001, date des précédentes élections municipales, combien de villes ont vu surgir un minaret ? Combien de cantines, gérées par les communes, se sont pliées aux règles culinaires imposées par les musulmans ? Combien de cités sont tombées sous le contrôle des groupes de hors-la-loi issus de l’immigration ?
La force des conquérants réside trop souvent
dans la faiblesse des conquis.
Pourtant, qu’on le veuille ou non, l’Europe est une terre de cathédrales et de beffrois, elle n’est pas une terre de mosquées ni de minarets… Un nombre croissant d’Européens veut que cela reste ainsi !
Voilà pourquoi, afin de proposer des solutions efficaces face à l’islamisation rampante de notre société, la revue Synthèse nationale vous invite à assister au colloque qu’elle organise :
SAMEDI 2 FEVRIER
de 14 h 00 à 17 h 30
Salons Athènes Services
8, rue d’Athènes Paris IXème
(métros Saint-Lazare ou Trinité)
Participation : 7,00 €
Interventions de :
Bernard Antony, Président de Chrétienté solidarité
Odile Bonnivard, porte-parole de Solidarité des Français
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Martin Peltier, journaliste et écrivain
Jean-Claude Rolinat, écrivain
Robert Spieler, candidat à la mairie de Strasbourg
Nicolas Tandler, journaliste et écrivain
Jean-François Touzé, conseiller régional d’Île-de-France et
Président de Convergences nationales
Patricia Vayssière, conseillère municipale MNR de Montreuil (93).
12:55 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, paris, synthèse nationale, jean-françois touzé, robert spieler, roland hélie, bernard antony | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 21 janvier 2008
Anvers : Robert Spieler représentait la France à la réunion de lancement de l'association européenne "Les villes contre l'islamisation"...
Source : Strasbourg d'abord
Jeudi 17 janvier, s’est tenue à Anvers, en Flandre, la réunion constitutive de l’organisation européenne « Les villes contre l’islamisation ».
Plusieurs mouvements nationaux et identitaires européens, à l’initiative de Filip Dewinter, député d’Anvers et porte-parole du Vlaams Belang, ont décidé de créer cette structure commune afin de renforcer et de coordonner leur lutte contre l’islamisation de nos villes.
Parmi les fondateurs, figurent le FPÖ (Autriche), représenté par son Président Heinz Strache ; Krake Rolf du Danemark, qui a lancé des initiatives populaires contre l’islamisation de son pays ; Henrique Ravelo, Président espagnol de Tierra y Pueblo ; Adriana Bolchini, d’Italie, ancienne proche de Oriana Fallaci et responsable d’une association anti-islamique ; Markus Wiener-Wolter, dirigeant de Pro Köln, association citoyenne très puissamment implantée à Cologne et farouchement opposée à l’implantation de mosquées-cathédrales dans Cologne.
Robert Spieler figure également parmi les fondateurs de l’association et entendait représenter tous ceux qui, qu’ils soient nationalistes, régionalistes ou identitaires, sont résolus à ce que l’Alsace et la France ne deviennent jamais terre d’Islam.
Après la conférence de presse, les membres fondateurs de l’association se sont retrouvés devant la mairie d’Anvers en brandissant des panneaux représentant une mosquée géante dans un cercle rouge barré.
Dans l’après-midi, visite sous protection policière du quartier du nord d’Anvers, totalement islamisé. Edifiant et significatif de ce que l’on peut attendre dans les prochaines décennies…
Dans la soirée, grande réception avec les militants et les élus d’Anvers du Vlaams Belang : 800 personnes.
L’association « Les villes contre l’islamisation » va organiser dans les prochaines semaines de nombreuses réunions de sensibilisation face à la menace islamique, partout en Europe.
La première de ces réunions aura lieu le samedi 2 février à Paris sous l’égide de la revue et de l’association Synthèse Nationale, dirigée par Roland Hélie.
Robert Spieler et Hilde De Lobel, députée du Vlaams Belang, seront présents lors de cette réunion et présenteront au public les objectifs de cette initiative.
07:10 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : anvers, filip dewinter, fpö, robert spieler, synthèse nationale, politique, immigration | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 18 janvier 2008
Lancement à Anvers de l’organisation européenne “Les villes contre l’islamisation”
Hier jeudi, s'est tenue à Anvers, en Flandre, la réunion constitutive de l'organisation européenne "Les villes contre l'islamisation". Plusieurs mouvements identitaires ont en effet décidé de créer une structure commune au niveau européen afin de lutter contre “l’islamisation” de nos cités.
Cette organisation a été présentée à la presse par le porte-parole du Vlaams Belang, notre ami Filip Dewinter, le président du FPÖ (Autriche), Heinz-Christian Strache, et le président du mouvement régionaliste et identitaire Alsace d’Abord, Robert Spieler, qui représentait aussi la revue Synthèse nationale.
Afin de sensibiliser les Européens contre la menace islamique qui pèse sur nos villes, des grandes réunions publiques vont être organisées dans les prochains mois à Rotterdam, Paris, Londres, Milan, Cologne, Madrid, Strasbourg...
Samedi 2 février, lors du colloque organisé par Synthèse nationale à Paris, Robert Spieler expliquera le sens de cette démarche qui s'inscrit parfaitement dans la vaste réaction identitaire que nous entendons susciter.
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jeudi, 10 janvier 2008
SDF : Le premier journal identitaire de la rue...
Solidarité des Français, la dynamique association dirigée par Odile et Roger Bonnivard, vient de lancer le premier journal identitaire de la rue. Au moment de la conception de ce journal, Odile m’avait fait l’honneur de me demander une contribution.
Voici le texte de celle-ci :
« Ils » n’ont plus le « monopole du cœur » !
Tout le monde se souvient du fameux « vous n’avez pas le monopole du cœur » adressé par Valéry Giscard d’Estaing à l’attention de François Mitterrand lors d’un débat télévisé quelques jours avant l’élection présidentielle de 1974. Si cette célèbre réplique eut le mérite de retarder de sept ans l’accession au pouvoir de Mitterrand, elle eut aussi l’inconvénient d’assurer la victoire à Giscard et à son « libéralisme avancé » dont on subit encore aujourd’hui, trente-quatre ans plus tard, les conséquences dramatiques. N’oublions en effet jamais que ce fut sous le septennat giscardien que furent adoptées des lois aussi ethnocides que celle sur le regroupement familial ou celle sur l’interruption volontaire de grossesse… Il faut dire qu’à cette époque, la division du monde en deux blocs faisait que le choix en politique était limité.
Mais revenons à ce fameux « monopole du cœur » qui fit, des décennies durant, la fortune d’une gauche arrogante et intéressée qui, se cachant derrière cette formule magique, pouvait mieux exploiter les peuples et assurer ainsi son petit confort à la fois matériel et idéologique. Ce « monopole du cœur », imposé par la démagogie et le mensonge, qui justifia ici les pires atrocités et là les plus mesquines magouilles politico-financières, fut une sorte de miroir aux alouettes que personne n’osait vraiment briser de peur d’apparaître comme le pire des réacs que la terre n’ait jamais porté. Et pourtant…
Et pourtant, il y a cinq ans, une première brèche est apparue. Une brèche certes beaucoup plus discrète que la télévisuelle réplique giscardienne de 1974, mais une brèche bien plus profonde et ô combien plus dangereuse pour les menteurs patentés de la gauche caviar. Cette brèche, c’est l’association Solidarité des Français qui l’ouvrit en lançant à Paris les premières distributions de soupe au cochon. Cassant ainsi le mythe d’une gauche qui elle seule saurait être généreuse, les militants parisiens de SDF, qui furent vite rejoints par Solidarité alsacienne à Strasbourg, Solidarietà à Nice et par d’autres initiatives similaires à Marseille, Montbéliard et même en Belgique, ont eut l’immense mérite de remettre les choses en place et de montrer à la France entière que le problème actuel de la pauvreté est, qu’on le veuille ou non, lié à celui de l’immigration.
Cette immigration, née de la conjugaison des intérêts d’un patronat peu scrupuleux qui, dans les années 60, voyait en elle une main d’œuvre facile à exploiter, et ceux d’une gauche qui imaginait déjà un prolétariat de substitution capable de lui redonner un jour (le jour où le droit de vote lui serait accordé) les forces électorales qui lui manquent de plus en plus, a eu un effet pervers que seuls les nationaux et les identitaires ont vite dénoncé, à savoir celui de menacer directement l’identité de nos peuples européens. Dois-je préciser que je dis cela sans aucun mépris ni aucune haine contre personne, si ce n’est contre le système qui a engendré une telle situation.
En brisant ce monopole du cœur que la gauche s’était injustement attribué, Solidarité des Français, et ses associations satellites, ont imposé une nouvelle dimension sociale à la réaction identitaire que nous entendons susciter dans notre peuple. D’où l’acharnement de la gauche et des ses chiens de garde gauchistes contre cette association que chaque Français conscient et responsable se doit de soutenir.
Roland Hélie
Directeur de
08:58 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Tags : sdf, paris, politique, solidarité, gauche, synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 07 janvier 2008
Le dernier livre de Jean-Claude Rolinat : Frères d'Europe.
Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare...
Avec ce propos encourageant, Jean-Claude Rolinat (que nous avons eu le plaisir de recevoir lors d'une conférence de SN à Paris en décembre dernier - NDLR) nous rappelle dans son ouvrage que notre peuple doit avoir vocation à retrouver enfin cette nécessaire volonté politique qui saura nous réconcilier avec l’idée impérieuse que notre vieille Europe a encore un destin.
Pas ce « machin », pour reprendre le mot du Général De Gaulle quand il évoquait l’Otan. Pas cette Europe mercantile à l’âme vile que nous mitonnent des technocrates bouchés à l’émeri et payés pour ça. Pas cette « usine néo-soviétique » que dénonce l’auteur, qui voudrait uniformiser nos existences, nos traditions, nos coutumes, qui veut aujourd’hui pasteuriser nos fromages et interdire à nos vaches de péter tranquillement pour nous fondre dans l’écologiquement correct. Cette Europe qui, demain, si nous laissons faire, aura transformé nos villages en éco-musées et nos villes en ghettos juxtaposés, promoteurs d’un exotisme que nous n’aurons plus besoin d’aller chercher ailleurs.
L’auteur évoque au contraire avec fierté nos racines européennes . Nos racines gréco-latines, chrétiennes, omniprésentes dans notre patrimoine culturel. Elles se rappellent en effet à notre bon souvenir avec nos monuments, nos cathédrales, mais aussi par cette inimaginable richesse que nous ont léguée peintres et sculpteurs de talent, musiciens, écrivains et scientifiques de génie. Bref, tout ce qui a permis ce miracle civilisationnel dont nous sommes les héritiers, que le monde entier nous envie et qu’une certaine bêtise ambiante accompagnée d’un vieux et chronique sentiment de culpabilité voudrait associer à tant de vilenies. Qui voudrait nous faire oublier qui nous sommes pour nous fondre dans un magma culturel creux, multiculturel et multiethnique.
Dans cet ouvrage riche, documenté, passionnant et qui constitue une véritable invitation au voyage, Jean-Claude Rolinat insiste sur cette parenté charnelle qui unit les peuples européens. Il évoque ces valeurs communes qui doivent nécessairement forger notre communauté de destin.
Un passé commun, certes, avec ses déchirements, ses guerres fratricides qui ont jalonné notre histoire européenne et qui sont autant de leçons à méditer pour envisager sereinement notre avenir ensemble.
Il décrit et explique cette histoire commune si compliquée, avec ses bouleversements qui ont souvent conduit à redessiner nos frontières. Il nous raconte l’éclatement du bloc soviétique, la réapparition d’Etats souverains et aussi les incertitudes de ceux qui souffrent de facto d’un manque de cohésion nationale.
Il nous donne des pistes sur la façon dont doit s’organiser cette Europe, comment les patries européennes peuvent s’unir autour de projets communs en gardant leur identité propre.
Il devient en effet urgent qu’émerge cette Europe militaire et diplomatique que nombre d’entre nous appelons de nos voeux, pour faire justement ce que nous n’avons pas su faire avec les Etats-Unis et que nous saurons encore moins faire si nous continuons à nous affaiblir ainsi, face aux puissances émergentes du bloc asiatique.
L’Europe ne passionne pas les foules, on peut le comprendre. A la lecture de ce livre intelligent qui se lit d’un seul trait, on se rend compte que c’est un tort.
Frères d'Europe, éditions Dualpha, 369 pages, 35,00 €.
En vente à la librairie Primatice, 10, rue Primatice 75013 Paris
19:35 Publié dans Livres | Tags : europe, voyages, littératures, synthèse nationale, bruxelles, chantal spieler, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 03 décembre 2007
Le 27 octobre en clip...
27 octobre 2007 : 1er anniversaire de la revue Synthèse nationale à Paris.
01:25 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, TV SYNTHESE | Tags : politique, synthèse nationale, robert spieler, pierre vial, jean-françois touzé, mnr, roland hélie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 octobre 2007
Quelques témoignages sur la réunion de Synthèse nationale :
Nous publions ici quelques témoignages relevés ici et là sur les blogs et qui nous vont droit au coeur...
Sur le site de Luc Pécherman, Conseiller municipal FN de Lille :
Toujours curieux, votre serviteur s’est rendu le samedi 27 octobre à Paris pour le premier anniversaire de la revue dirigée par Roland Hélie.
Un franc succès que ce rassemblement de toutes les composantes de la droite nationale. Le thème, fédérateur, de cet après-midi était "Comment défendre notre Identité ?". Voilà certes la question centrale que devrait se poser tout homme politique responsable, car de ces quelques mots découlent tous les choix que nous devrons faire pour assurer la prospérité et le bien-être de notre peuple.
Des orateurs de tous horizons se sont succédés à la tribune pour y exposer leurs points de vue, rappelant tous que ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Vous pouvez trouver un compte-rendu des tables rondes sur le site de Synthèse nationale.
A noter la présence de Jean-François Touzé, Conseiller régional d'Ile-de-France, Membre du Bureau politique du Front national.
Je me réjouis, à titre personnel, de cette excellente initiative. Devant les menaces mortifères qui pèsent sur les Nations Européennes, l’union doit primer sur les luttes de chapelles. C’est dans le même esprit que je suis convaincu aussi que le sursaut de nos patries passera par une collaboration plus étroite des droites nationales européennes, avec nos camarades du Vlaams Belang, de l’UDC, du Fpö… car nous partageons tous bien plus qu’une vision politique, nous partageons une conception du monde.
Sur le site de Marie-Paule Darchicourt, élue FN au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais :
Un beau succès que le colloque organisé samedi 27 octobre à Paris par Synthèse nationale : une salle archi-bondée, des stands débordés à la limite de la rupture de stock, des rencontres et des retrouvailles inattendues, une ambiance de fraternelle camaraderie, des échanges fructueux, des prises de position amicalement exposées et finalement la définition claire, nette et précise de l'ennemi commun, somme toute le plus puissant des rassembleurs.
Le compte-rendu détaillé de ce premier pas vers un "grenelle de l'identité", pour utiliser un terme à la mode, pourra être consulté sur le site de la revue politique, et culturelle nationale et identitaire de Roland Hélie ; une désormais incontournable revue qui a édité à cette occasion un numéro hors-série regroupant toute une série de fort intéressants entretiens sur le thème primordial de notre identité. Rendez-vous pour "l'an deux"... n'en doutons pas dans une salle plus grande !
Sur le site du réseau Durandal :
Une quinzaine de jeunes identitaires d’Ile de France ont participé au premier anniversaire de la revue Synthèse nationale. L’affluence fut à la hauteur de l’évènement, puisque la salle réservée était largement pleine pour recevoir les différents orateurs. Quant à l’accueil fait par le public aux différentes composantes des Identitaires (Bloc Identitaire, Solidarité Kosovo, Jeunesses Identitaires ou le CEPE) a été plus que chaleureux.
Autre motif de satisfaction, et non des moindres, notre vision de l’engagement militant ainsi que notre vision politique sont devenues la ligne à suivre pour la majorité des intervenants. Les thèmes Identitaires comme l’enracinement local, l’action associative, le lobbying politique ainsi que le combat culturel étaient dans toutes les bouches au cours de cette journée. Le discours de Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire, un des plus applaudi, était évidemment en totale adéquation avec les aspirations des personnes présentes dans la salle.
Nous souhaitons une nouvelle fois un bon anniversaire à la revue de Roland Hélie.
20:55 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, nord, lille, douais, identitaire, jean-françois touzé, synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 29 octobre 2007
Revue de presse : Différents articles et dépêches sur la réunion de Synthèse nationale...
L'extrême droite radicale cherche à se fédérer contre Marine Le Pen...
Le Monde, mardi 30 octobre 2007
La revue nationaliste et identitaire, Synthèse nationale, dirigée par Roland Hélie a réuni, samedi 27 octobre, à Paris, régionalistes, catholiques traditionalistes et racialistes qui, à l'extérieur comme au sein du Front national, ne se reconnaissent pas dans la ligne de "dédiabolisation" et du "ni droite ni gauche" promue par Marine Le Pen sur le parti d'extrême droite.
Thème de la rencontre : "Face aux dangers qui menacent notre civilisation : comment défendre notre identité ?" Une question qui en cachait une autre : comment envisager l'avenir de l'extrême droite française avec ou sans le Front national ?
L'une n'allait pas sans l'autre car, avant d'envisager un rassemblement, il fallait que les différentes composantes de la nébuleuse extrémiste dessinent le contour de ce qui fait leur socle. Quoi de commun en effet entre les nationalistes du Front national et les régionalistes de Robert Spieler, président d'Alsace d'abord ? Entre ceux qui, comme Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, prônent la grande Europe et ceux qui avec Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), s'arrêtent à l'Etat nation ? Entre, enfin, les catholiques traditionalistes attachés au combat pour une civilisation chrétienne, représentés par Bernard Antony, le président de Chrétienté solidarité qui, en raison de la grève d'Air France, était absent samedi, et les païens rassemblés derrière Pierre Vial le président de Terre et peuple ? Pas grand-chose si ce n'est leur volonté "d'inverser le courant migratoire" et de "mettre fin au regroupement familial" comme l'ont martelé les intervenants.
Certains, au nom de la civilisation chrétienne mise en péril selon eux "par l'islam", d'autres sur des critères raciaux.
Pierre Vial, qui parle d'"invasion des allogènes qui veulent voler la terre" des Français, soutient ainsi que "l'identité", repose sur des "composantes biologiques, génétiques et ethniques".
"La substance même de notre peuple est aujourd'hui atteinte par l'immigration non européenne" s'est plaint ainsi Robert Spieler. "Cette immigration incontrôlée risque d'engendrer un ethnocide européen" a renchéri Roland Hélie. "L'âge d'or ethnique n'existe pas. L'identité est un héritage, une construction" a défendu Bruno Larebière, rédacteur en chef du Choc du mois avant de demander toutefois que l'"on se préoccupe de la modification génétique imposée à notre peuple" par l'immigration et explique que le peuple français "de race blanche et de culture grecque, latine, européenne" est "en train de disparaître". Plus prosaïque, Fabrice Robert s'est fait applaudir à tout rompre en dénonçant sans périphrase "le métissage".
Question perspectives, l'assistance était moins unanime. Si tous les présents étaient d'accord sur l'idée d'union, les avis étaient plus partagés sur le cadre dans lequel celle-ci doit se faire. Quelques-unes comme Jean-François Touzé, membre du bureau politique du FN croient encore en l'avenir du parti. A l'opposé, Fabrice Robert pense que c'est à l'extérieur qu'il faut mener le combat. Transformé en Monsieur Loyal, Pierre Vial a proposé d'organiser des actions communes "ponctuelles" pour se donner "l'habitude d'agir ensemble". Une suggestion soutenue par Roland Hélie qui a annoncé la création d'un comité de coordination.
Christiane Chombeau
Le titre de cet article n'engage que la rédaction du journal Le Monde (NDLR-SN)
Selon l'AFP : Une partie de l'extrême droite cherche son avenir, avec ou sans le FN
Par Laurent BARTHELEMY AFP
Dimanche 28 octobre, 13h14
PARIS (AFP) - Après avoir longtemps soutenu le FN ou milité en son sein, les différentes mouvances identitaires de l'extrême droite, régionalistes, catholiques, ethnicistes, se cherchent désormais de nouvelles voies d'action, avec ou sans le parti de Jean-Marie Le Pen.
Un colloque organisé samedi à Paris par la revue d'extrême droite Synthèse nationale a réuni plusieurs centaines de personnes, rassemblées par leur hantise d'une fin de la civilisation européenne par la "substitution de population" que va provoquer, selon eux, l'immigration et la "décadence" morale du vieux continent.
A la tribune, sous une grande banderole "défendre notre identité", Pierre Vial, ancien responsable FN avant la scission mégretiste, a défendu une "identité nationale" en partie "biologique, ethnique, génétique".
A ses côtés, parmi les orateurs, le régionaliste alsacien Robert Spieler - ex-député FN en 1986-88 -, le président du Bloc identitaire Fabrice Robert, Hilde de Lobel, députée du parti d'extrême droite flamand Vlaams Belang.
Le catholique traditionaliste Bernard Antony, ex-député européen FN, empêché par la grève d'Air France, a fait lire un message.
"Un Grenelle de l'identité", s'est félicité à la tribune Bruno Larébière, rédacteur en chef de l'heddomadaire d'extrême droite Minute et du mensuel Choc du mois.
Mais à ce "Grenelle" suivi dans la salle par quelques secrétaires départementaux du FN, pas d'orateurs représentant officiellement le parti de Jean-Marie Le Pen.
Car il y a des différends entre ces mouvances et le FN, évoqués par exemple par le nationaliste Thibaud de Chassey.
Celui-ci a dénoncé "l'offensive" dans les milieux nationalistes d'une "conception républicaine" de la nation, au détriment d'une conception "charnelle", "physique".
Une critique visant entre autre le discours de Jean-Marie Le Pen à Valmy en septembre 2006, ou celui-ci avait appelé "les Français d'origine étrangère" à se joindre à lui, invoquant les noms de "Platini" et de "Zidane".
La direction du FN avait demandé à ses cadres de ne pas se rendre au colloque, soupçonné d'être une étape dans la constitution d'un nouveau mouvement d'extrême droite, concurrent du parti.
Le délégué général adjoint du FN, Martial Bild, qui avait annoncé sa présence, a renoncé à venir.
Seul était présent à la tribune Jean-François Touzé, membre du bureau politique, mais en disgrâce avec son parti pour avoir demandé une clarification de la ligne politique du Front.
"Une grande partie de la famille nationale est aujourd'hui hors du Front" et "je milite pour que le Front soit à nouveau le lieu de rassemblement de cette famille", a-t-il expliqué aux journalistes pour justifier sa présence.
A la tribune, M. Touzé a mis en garde les participants contre les "tentations groupusculaires". "Les partis politiques demeurent irremplaçables", et "le FN demeure un vecteur essentiel du combat national", a-t-il déclaré.
Le secrétaire général du MNR (mégretiste) Nicolas Bay a pour sa part expliqué qu'il fallait "réinventer la droite nationale" en construisant un rassemblement "sans arrière-pensée hégémonique".
Le Salon Beige : Le Grenelle de la Droite nationale ?
Le Salon Beige, 28 octobre 2007
Différentes mouvances de la droite nationale se sont réunies hier à Paris, à l'initiative de la revue Synthèse nationale. Parmi les personnalités présentes, on note Robert Spieler, le président du Bloc identitaire Fabrice Robert, Odile Bonnivard, Jérôme Bourbon, Olivier Pichon, Hilde de Lobel, députée du Vlaams Belang, Nicolas Bay (MNR) et Jean-François Touzé (FN). Bernard Antony, empêché par la grève d'Air France, a fait lire un message.
"Un Grenelle de l'identité", s'est félicité à la tribune Bruno Larebière, rédacteur en chef de Minute et du Choc du mois.
La direction du FN avait demandé à ses cadres de ne pas se rendre au colloque et le délégué général adjoint du FN, Martial Bild, qui avait annoncé sa présence, a renoncé à venir. Seul était présent Jean-François Touzé, membre du bureau politique, qui a dit :
"Une grande partie de la famille nationale est aujourd'hui hors du Front. Je milite pour que le Front soit à nouveau le lieu de rassemblement de cette famille [...] le FN demeure un vecteur essentiel du combat national".
Le secrétaire général du MNR, Nicolas Bay a expliqué qu'il fallait "réinventer la droite nationale" en construisant un rassemblement "sans arrière-pensée hégémonique" :
Le pape Benoît XVI le soulignait récemment : « L’Occident montre disait-il une haine envers lui-même qui paraît étrange et peut être considérée uniquement comme un phénomène pathologique ; l’Occident ne s’aime plus. Dans son histoire, il voit uniquement ce qui est blâmable et destructif, et il n’est plus capable de reconnaître ce qui est grand et pur.»"
S'il a évoqué les "divergences de vue" avec Marine Le Pen, il a souligné "les qualités politiques évidentes" de la fille de Jean-Marie Le Pen, qui "a toute sa place" dans le "rassemblement des patriotes sincères".
17:25 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, Revue de presse | Tags : politique, marine le pen, identitaire, robert spieler, jean-françois touzé, pierre vial, bruno larebière | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 28 octobre 2007
Toute la droite nationale et identitaire était au rendez-vous :
Première table-ronde :
Alexis Arette, Jack Marchal, Odile Bonnivard, Didier Lecerf, Robert Spieler, Pierre Sidos
Seconde table-ronde :
Philippe Randa, Jérôme Bourbon, Catherine Robinson, Didier Lecerf, Robert Spieler, Bruno Larebière, Olivier Pichon, Xavier Guillemot, Thibaut de Chassey
Un public nombreux (plus de 600 entrées payantes), attentif et enthousiaste
Une salle vite trop petite (500 places assises)...
Roland Hélie conclut la réunion.
A la tribune : Chantal Spieler, Nicolas Bay, Fabrice Robert, Jean-François Touzé, Hilde De Lobel, Robert Spieler, Bruno Larebière, Pierre Vial
Quelques interventions :
- 27 10 07 Intervention de Bernard Antony.pdf
- 27 10 07 Intervention de Jean-François Touzé.pdf
- 27 10 07 Intervention de Roland Hélie.pdf
19:50 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, droite, jean-marie le pen, mnr, jean-françois touzé, robert spieler, adp | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
ENORME SUCCES DE LA REUNION POUR LA DEFENSE DE NOTRE IDENTITE DE SYNTHESE NATIONALE…
PLUS DE 600 PERSONNES ONT REPONDU A NOTRE APPEL...
Toutes nos espérances, même les plus folles, ont été pulvérisées par l’immense succès de la réunion organisée samedi 27 octobre à l’occasion du premier anniversaire de la revue Synthèse nationale. Toute la droite nationale, régionaliste et identitaire était présente. Incontestablement, cette réunion a marqué un tournant décisif dans l’histoire de notre famille politique.
Ils sont tous venus, ils ont tous exprimé leur détermination à défendre notre identité, qu‘elle soit régionale, nationale ou européenne. Devant un public enthousiaste, nous avons réalisé la véritable synthèse de toutes ces sensibilités qui font la richesse de la droite de conviction.
Au cours des deux tables-rondes animées par Robert Spieler et Didier Lecerf, nous avons écouté des interventions toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Ainsi, dans une première partie, nous avons entendu Alexis Arette, président d’honneur de la Fédération française de l’agriculture, Odile Bonnivard, porte-parole de Solidarité des Français, Frédéric Pichon, Président d’Europae gentes, Jack Marchal, que l’on ne présente plus, Pierre Sidos, Président de l’Oeuvre française, et Anne Kling, Présidente de l’association Défendons notre identité et auteur du livre La France licratisée.
La seconde table-ronde rassemblait les représentants de la presse nationale et identitaire. Se succédèrent les interventions de Catherine Robinson, journaliste au quotidien Présent, de Bruno Larebière, du Choc du Mois et de Minute, de Philippe Randa, écrivain et éditeur, de Jérôme Bourbon, de Rivarol, d’Olivier Pichon, de Monde et Vie, de Xavier Guillemot, de l’Idée bretonne, et de Thibaut de Chassey, directeur de l’Héritage et responsable du Renouveau français.
Puis vint le moment des interventions des personnalités politiques. D’abord, Hilde De Lobel, député d’Anvers, qui représentait le Vlaams belang et qui nous lut un message de soutien et d’amitié de Filip Dewinter, et Chantal Spieler qui nous lut le discours de Bernard Antony, empêché d’être parmi nous en raison de la grève des transports aériens. Ensuite, se succédèrent Fabrice Robert, Président du Bloc identitaire, Nicolas Bay, Secrétaire général du Mouvement national républicain, Pierre Vial, Président de Terre et peuple, Bruno Larebière, Jean-François Touzé, conseiller régional d’Île-de-France et membre du Bureau politique du Front national, Robert Spieler, Président d’Alsace d’abord. Il revenait à Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, de conclure cette journée qui, de l’avis de tous, est à marquer d’une pierre blanche dans la grande histoire du mouvement national et identitaire. Une constante ressort de toutes ces interventions : la volonté de chacun de voir se réaliser le rassemblement de toutes les énergies pour sauver notre civilisation.
Dans la prochaine livraison de la revue Synthèse nationale qui, à partir du mois de janvier, passera à une périodicité bimestrielle, vous pourrez lire un compte-rendu détaillé de cette formidable journée.
Plus de 600 personnes étaient présentes. Parmi elles, de nombreux élus, locaux et régionaux, de la droite nationale et identitaire ainsi que plusieurs anciens députés. Dans le grand hall de l’Asiem, plus de trente stands d’associations, de journaux, de mouvements et de maisons d’édition s’étaient installés. Ce grand succès prouve, s’il en était encore besoin, que Synthèse nationale, en quelques mois, s’est imposé comme la revue de référence incontournable de la droite nationale et identitaire…
A l'occasion de cette réunion, un numéro hors-série de Synthèse nationale a été édité. Il s'agit d'une grande enquête sur l'identité. Ce numéro comprend, outre les contributions des personnalités intervenantes, celles de Bruno Gollnisch, député européen et délégué général du FN, Bruno Mégret, Président du MNR, Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia, Christian Baeckeroot, membre du Bureau politique du FN, Jean-Claude Rolinat, écrivain et journaliste...
Plusieurs groupes d’extrême gauche avaient appelé à la riposte « antifasciste ». La présence d’importantes forces de l’ordre (dix cars de gendarmes mobiles avaient pris position autour de la salle) et l’efficacité de notre service de sécurité, admirablement dirigé par notre ami B.C.A., dissuadèrent les contre-manifestants de troubler notre réunion.
S.N.
18:10 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, france, jean-marie le pen, robert spieler, jean-françois touzé, mnr, identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 26 octobre 2007
LE RENDEZ-VOUS DE LA DROITE NATIONALE ET IDENTITAIRE :
SAMEDI 27 OCTOBRE, PARIS…
COMMENT DEFENDRE
NOTRE IDENTITE ?
1er anniversaire de la revue Synthèse nationale
Théâtre de l'Asiem (6, rue Albert de Lapparent 75007 )
De 13 h. 30 à 18 h. 00
Tract 27 10 07 - liste des intervenants.pdf
21:32 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, paris, identitaire, jean-marie le pen, mnr, jean-françois touzé, robert spieler | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
TOUS LE SAMEDI 27 OCTOBRE A PARIS !
21:30 Publié dans 01 - La 1ère Journée nationale et identitaire, TV SYNTHESE | Tags : politique, jean-françois touzé, jean-marie le pen, droite, mnr, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 12 octobre 2007
Un entretien avec Roland Hélie publié dans Présent...
Le quotidien Présent mène actuellement, sous la conduite de Catherine Robinson, une vaste enquête au sein de la Droite nationale. Nous reproduisons ici l'entretien avec Roland Hélie publié dans la livraison du 3 octobre de Présent :
Quel est le trait dominant de la période dans laquelle nous vivons ? L’élection de Nicolas Sarkozy marque-t-elle la fin du cycle Chiraco-Mitterrandien, entrons-nous dans une nouvelle ère de la vie politique française ?
Beaucoup de gens de droite semblent avoir trouvé dans Nicolas Sarkozy le nouvel «homme providentiel» qu’ils recherchaient depuis des années. Il faut dire qu’il est probablement le seul à avoir véritablement compris la leçon du 21 avril 2002 et qu’il est un as en matière de communication. Mais tout cela ne suffit pas, Sarkozy a été et il reste un homme du système. Il est formaté par le système et il ne fera rien pour le changer en profondeur. Ces électeurs qui ont été séduits par le langage «musclé» du candidat seront, à plus ou moins long terme, très déçus par la politique du Président. Prenez l’exemple de la composition du gouvernement, il s’est empressé de confier certains ministères, et non des moindres, à des personnalités issues de la gauche ou de l’immigration…
En réalité, la période que nous venons de vivre avec l’élection de Sarkozy à l’Elysée me rappelle étrangement une autre période. C’était en 1974 avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing. Là aussi, la droite de conviction pensait avoir trouvé son héraut. Toute la presse nationale et les mouvements nationalistes de l’époque (à l’exception de Le Pen) avaient appelé à voter pour Giscard dès le premier tour. Quelle ne fut pas leur déception, quelques mois plus tard, lorsque celui-ci commença, avec Chirac comme Premier ministre, à montrer son vrai visage et à appliquer sa politique. La loi Veil, le regroupement familial, pour ne citer que ces exemples, ne faisaient certainement pas partie des motivations des électeurs droitistes qui lui avaient fait confiance.
Quelles sont les menaces auxquelles est confrontée la société actuelle et les enjeux les plus importants, autant intérieurs qu’extérieurs ?
La principale menace à laquelle est confrontée notre société est, à mes yeux, la perte programmée de notre identité. Est-ce que notre civilisation existera encore dans un siècle ? C’est la seule question qui mérite d’être posée. Tout le reste en découle. Accepter le brassage généralisé des civilisations, et je dis cela sans aucun mépris pour aucune d’entre elles, est criminel. J’ai la faiblesse de penser que la civilisation européenne a encore un rôle à jouer dans l’Histoire de l’Humanité.
En tant que nationaliste français et identitaire européen, je mets la défense de nos identités, qu’elles soient régionale (la patrie charnelle), nationale (la patrie historique) ou européenne (la civilisation commune), au premier rang de mes préoccupations.
Quel avenir voyez-vous au Mouvement National ? Quelles sont les formes que le Mouvement National devrait prendre pour faire face aux dangers et aux enjeux d’aujourd’hui ?
Je ne pense pas que le mouvement national soit définitivement condamné à disparaître de l’échiquier politique, comme certains observateurs patentés de la pensée unique semblent le souhaiter. Au contraire, celui-ci peut rebondir, à condition toutefois qu’il prenne conscience qu’une page s’est tournée dans son histoire.
Après le désastre du printemps dernier (le supposé Karcher de Sarkozy ayant finalement été plus payant que l’arbre et les branches de Le Pen à Argenteuil…), il est temps que le mouvement national, dans son ensemble, fasse son aggiornamento. La mainmise du Front sur l’ensemble de la droite nationale a fait son temps. 90 % du potentiel militant et de l’encadrement du mouvement national sont aujourd’hui en dehors du FN. Cela veut dire qu’il faut faire du nouveau en terme d’organisation tout en revenant sur les fondamentaux qui ont, au nom d’une hypothétique dédiabolisation, été abandonnés lors de la dernière Présidentielle. De plus, il est temps d’en finir une fois pour toutes avec les habitudes claniques et les coteries qui caractérisaient notre famille depuis des décennies.
Il faut introduire un nouveau rapport entre les différentes composantes de la droite nationale. C’est pour cela que nous avons créé, il y a un an, la revue Synthèse nationale. C’est aussi dans cet esprit que nous organisons, le samedi 27 octobre prochain (de 14 h. 00 à 18 h. 30), à Paris (salle de l’Asiem, 6 rue Albert de Lapparent – Métro Ségur), à l’occasion du premier anniversaire de la revue, une réunion publique à laquelle participeront une trentaine de personnalités de la droite nationale, parmi lesquelles Bernard Antony, Bruno Larebière, Martial Bild, Robert Spieler, Olivier Pichon, Jean-François Touzé, Pierre Vial, Pierre Sidos, Filip Dewinter (du Vlaams belang), Nicolas Bay et bien d’autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer ici. Le thème de cette journée sera justement : « Défendons notre identité ! ».
Vous-même, Catherine, vous serez je crois des nôtres ce jour-là. J’invite tous les lecteurs de Présent à venir assister à cette réunion amicale.
Vous pouvez demander le programme de cette réunion à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur www.synthesenationale.com
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dimanche, 23 septembre 2007
Le 21 septembre devant l'ambassade de Belgique à Paris
Le 11 septembre dernier à Bruxelles, la police belge a brutalement réprimé la manifestation pacifique organisée par le collectif SIOE contre l'islamisation de l'Europe. Plus de 150 manifestants (parmi lesquels des députés européens français, flamands et italiens) ont été arrêtés et malmenés par la police belge aux ordres du bourgmestre socialiste de Bruxelles.
Pour défendre la liberté d'expression des Européens, les associations Europae Gentes, présidée par Frédéric Pichon, et Chrétienté Solidarité, présidée par Bernard Antony (reportage filmé à consulter sur son site), ont organisé une manifestation de riposte le vendredi 21 septembre à 19 h 30 devant l'ambassade de Belgique au nom de la liberté d'expression des Européens face à l'islamisation.
À l'issue de ce rassemblement, Frédéric Pichon, Bernard Antony, Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, et Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France, ont successivement pris la parole au nom de leurs organisations respectives. Ils ont ensuite déposé une motion auprès de l'ambassade de Belgique.
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mercredi, 08 août 2007
Roland Gaucher a été enterré aujourd'hui
Roland Gaucher, décédé à l'âge de 88 ans le 26 juillet dernier (voir note du 27 juillet sur ce blog), a été inhumé ce mercredi 8 août. Une émouvante cérémonie religieuse a été célébrée en présence de sa famille et de ses amis, à Maisons-Laffitte. Plusieurs collaborateurs de National hebdo autour de son directeur, Jean-Claude Varanne, étaient présents, ainsi que Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France.
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vendredi, 27 juillet 2007
Roland Gaucher nous a quitté...
Je viens d'apprendre avec tristesse la disparition, hier, de Roland Gaucher.
Agé de 88 ans, il avait été, depuis la fin des années 30, de tous les combats pour la cause nationale. Ancien reporter au journal Minute, puis, directeur de National hebdo, et enfin du Crapouillot, Roland Gaucher mit toujours sa plume au service de ses idées. En 1974, il publia une remarquable Histoire secrète du Parti communiste français (chez Albin Michel) qui fit grand bruit à l'époque et contribua à la déstabilisation et à la marginalisation de ce parti alors encore tout puissant.
Combattant infatigable, Roland Gaucher n'hésitait jamais à foncer en première ligne face à nos adversaires. J'ai eu l'occasion personnellement de le constater à plusieurs reprises dans les années 70, alors que j'étais jeune militant du Parti des forces nouvelles dont il était l'un des dirigeants.
Au milieu des années 80, Roland Gaucher devint l'une des figures du Front national. Il fut élu député européen de 1986 à 1989. Il assurait en même temps, comme je l'ai indiqué, la direction de National hebdo avec Lionel Payet. A cette époque, NH avait aussi dans son équipe rédactionnelle François Brigneau, Jean Bourdier, Jean-François Touzé, Serge de Beketch, Pinatel et bien d'autres... Mais, en 1995, il s'éloigna du Front et se consacra à la rédaction de nouveaux livres, dont certains en collaboration avec Philippe Randa.
Nous nous voyions plusieurs fois par an et c'était toujours un plaisir de l'écouter raconter (parfois pour la xième fois, mais qu'importe... c'était Roland) les grandes heures de la presse et du mouvement national. En bon vieux grognard toujours un peu grincheux qu'il était, Roland Gaucher gardait toujours une vision assez réaliste des choses. Surtout, il ne perdait jamais l'espoir de voir un jour notre idéal triompher. Aujourd'hui Roland n'est plus, mais l'idéal survit.
Roland Hélie
Les obsèques auront lieu à Maisons-Laffitte (Yvelines) mercredi 8 août à 11 h. 00 en l'église Notre Dame de la Croix.
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lundi, 11 juin 2007
Une page s'est tournée, passons à autre chose...
Les résultats sont là. Il ne faut pas se voiler la face, ils sont catastrophiques pour la droite nationale en général et pour le Front en particulier. Bien sûr, certains s’évertueront à minimiser la débâcle en cherchant de multiples explications circonstancielles et d'autres se consoleront en brandissant le résultat certes plus qu'honorable de Marine Le Pen, mais tout cela ne résiste pas sérieusement à l’épreuve des faits. Dimanche soir, une page s’est tournée dans l’histoire du mouvement national.
Et pourtant, souvenez-vous, il y a encore six mois, tous les espoirs étaient encore permis. Sur le perron de sa propriété clodoaldienne, Jean-Marie Le Pen appelait à l’unité de la droite nationale et recevait le soutien de Bruno Mégret. D’autres formations étaient prêtes à participer à cette vaste union patriotique autour du candidat du Front national. Les sondages ne cessaient de lui donner des résultats en hausse et partout les bonnes volontés se préparaient au combat… Mais Le Pen avait sans doute sous-estimé le pouvoir de nuisance de certains de ses lieutenants qui s’empressèrent de saboter le beau projet. Bref, trois mois plus tard, patatras ! L’unité sacrifiée et une phrase malheureuse sur les origines hongroises du candidat Sarkozy et ce fut la chute.
En réalité, au-delà de ces deux raisons évoquées, cette chute était prévisible depuis des mois. En effet, au moment où les événements donnaient raison aux analyses que le Front national professait depuis des décennies, qu’elle ne fut pas notre surprise de voir celui-ci rompre avec les fondamentaux qui avaient, jusqu’ici, fait sa fortune électorale.
Etait-il bien habile de se mettre à racoler (sans aucun succès d’ailleurs) les voix des immigrés alors qu'un nombre grandissant de Français manifestaient leur exaspération face aux effets pervers de l’immigration ? Etait-il tout aussi judicieux, au moment où la France se droitise de plus en plus, de procéder à une gauchisation du vocabulaire et du programme national ? Enfin, était-il raisonnable de manifester, quelques jours avant l’élection présidentielle, un tel mépris à l’encontre de ceux (MNR, régionalistes, identitaires…) qui avaient, sincèrement, apporté leurs soutiens (ou leurs signatures) au chef du FN ?
Toutes ces erreurs, certes ajoutées à l’âge du candidat et à l’arrogance déplacée d’une poignée de courtisans qui sont venus se greffer sur la bête au moment où celle-ci faisait encore peur et sans oublier les effets ravageurs de l’excellente prestation de Nicolas Sarkozy lors de la Présidentielle, le Front vient de les payer très cher à ces législatives que certains espéraient voir comme le début de la reconquête de l’électorat perdu. Depuis hier soir, malgré le dévouement exemplaire de ses militants et candidats, le Front a perdu de sa superbe. Il n’est plus vraiment en position de s‘imposer comme le parti du recours. Il retrouve ses résultats du début des années 80. S’il veut rebondir un jour, il doit à un moment où à un autre (et il vaudrait mieux pour lui que ce moment n’arrive pas trop tard…) procéder à son « examen de conscience », sans quoi il continuera à s’enfoncer dans la terrible spirale du déclin.
A première vue, le Front est aujourd’hui face à un cruel dilemme. Soit il choisit la voie de l’enfermement qui aboutira à la ringardisation, soit il continue sur celle de la dédiabolisation amorcée ces derniers mois et il fonce droit vers la C N I sation, c’est-à-dire à devenir un parti croupion au service de la droite libérale. Dans un cas comme dans l’autre, l’avenir n’est pas réjouissant… A moins qu’il se découvre subitement une troisième stratégie…
Mais, dans un premier temps, ce sont les contingences matérielles qui vont occuper les responsables du FN. Non seulement le déficit dû à la perte d’un nombre conséquent d’électeurs va amener le Front à réduire considérablement son « train de vie » (ce qui aura au moins le mérite d’écarter les profiteurs qui se sont enrichis sur son dos) ; mais il va aussi falloir payer les campagnes des centaines de candidats dont le score est inférieur à 5 %. A ce sujet, il est « plaisant », pour les partisans acharnés de l’union patriotique que nous avons été, de noter que ce nombre serait bien moindre si un accord avait été conclu avec le MNR… Bonjour la finesse politique !
Le MNR justement, parlons-en. En répondant positivement à l’appel à l’union patriotique de Le Pen, Bruno Mégret avait réussi, d’une certaine manière, à rebondir politiquement. Mais ce retour risque d'être de courte durée, puisque les résultats de ses candidats ne sont guère, eux non plus, encourageants. Quel sera l’avenir de cette formation ? Il est encore trop tôt pour le dire…
Finalement, les seuls qui peuvent être satisfaits à l’issue de ces élections, ce sont les Identitaires. Ceux-ci se présentaient pour la première fois et leurs candidats font en effet une moyenne de 2,5 % des voix dans les quelques circonscriptions où ils étaient en lice. Ce qui, croyez-moi, n'est pas rien pour une jeune formation sans moyen autre que le dynamisme de ses militants. Robert Spieler, président d’Alsace d’abord, vient d’ailleurs d’annoncer une initiative toute prochaine en vue du rassemblement du courant identitaire, avec lequel il faudra désormais compter…
Tous les espoirs ne sont donc pas perdus. De l’avenir de la droite nationale, patriotique ou identitaire, il en sera largement question dans la prochaine livraison de notre revue Synthèse nationale. Nous en reparlerons très bientôt…
11:55 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, législatives, jean-marie le pen, jean-françois touzé, robert spieler, mnr, identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 11 mai 2007
Les objectifs de Synthèse nationale…
La Droite nationale a perdu une bataille... Le paysage politique français est en pleine mutation... Pour le second tour de la Présidentielle, notre famille politique a été confrontée à des choix quasi cornéliens… Et maintenant, que va-t-il se passer ? Quelle place pour la Droite nationale et identitaire dans la France sarkozienne ? Quel avenir pour l’indépendance nationale et pour l’identité européenne ? Autant de constats que vous faites et autant de questions que vous vous posez…
Pourtant, deux réalités s’imposent : nos idées n’ont jamais été aussi en vogue auprès de nos concitoyens et les dangers que nous dénonçons depuis des années n’iront qu’en s’accentuant.
Voilà pourquoi nous ne devons pas nous laisser aller au désespoir. C’est dans ces périodes troubles que les môles sont nécessaires, d’où l’existence de Synthèse nationale. Quel que soit l’avenir de notre famille politique, notre but est de continuer à informer nos amis, tel que nous le faisons quotidiennement sur ce site, et de contribuer activement à la diffusion d’une version crédible et acceptable de nos idées grâce à notre revue politique et culturelle. Si j’en juge au nombre de connexions (500 à 600 par jour, environ 17 000 visites le mois dernier) et au nombre d’abonnements que nous avons perçus (déjà plus de 180), nos initiatives ne vous laissent pas indifférents. Notre tâche est donc utile et nous savons que la réussite est au bout du chemin.
Pour amplifier notre audience, nous avons besoin de vous tous. A cette fin, nous lançons une campagne d’abonnements à la revue Synthèse nationale. Grâce à une trésorerie saine et à la contribution bénévole de ses collaborateurs, Synthèse nationale a atteint, six mois après son lancement, sa vitesse de croisière (notre prochain numéro sortira le 25 juin prochain). Mais notre ambition est de passer au stade supérieur. Afin de toucher un nombre grandissant de lecteurs, il faut que nous augmentions sensiblement le nombre de nos abonnés. Chaque abonnement nouveau nous permet en effet d’envoyer gracieusement cinq exemplaires de la revue en prospection (*). D’autre part, à chaque parution de Synthèse nationale, nous adressons un nombre de plus en plus important d’exemplaires à différentes bibliothèques (municipales, universitaires ou de grandes écoles...), ce qui nous permet de nous faire connaître auprès d'un public nouveau, mais qui n’est pas sans coûter un certain prix (**).
Nous voulions faire de Synthèse nationale une revue de référence, cet objectif est en cours de réalisation, L’édifice se bâti pierre par pierre, aussi, nous savons pouvoir compter sur votre aide à tous.
Directeur de la publication
(*) Vous pouvez vous abonner en ligne (colonne de droite de ce site) ou en imprimant et en nous retournant le bulletin suivant Bulletin_d_abonnement_SN.pdf
(**) N’hésitez pas à nous communiquer des listes d’adresses de personnes, ou d’institutions, susceptibles d’être intéressées par Synthèse nationale.
15:45 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : politique, droite, jean-marie le pen, identitaire, fn, france, presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 03 mai 2007
LE PIRE EST DEVANT NOUS !
Le débat d’hier entre les deux finalistes relevait plus de la discussion de boutiquiers que de la confrontation entre deux grands projets pour la France.
Ce pseudo face à face sans intérêt devenait même parfois quasiment soporifique et la prise de bec au sujet des handicapés entre une Ségolène Royal plus docte que jamais et un Nicolas Sarkozy qui, dissimulant péniblement son arrogance naturelle, avait du mal à en placer une, n’entrera certainement pas dans les annales des répliques fatales comme ce fut le cas avec « le monopole du cœur » de Giscard… Non, ce face à face aura été, comme le sera probablement le prochain quinquennat, un face à face pour rien.
Mais que pouvions-nous attendre en réalité d’une telle émission ? Les deux protagonistes portent autant l’un que l’autre la responsabilité de la situation catastrophique dans laquelle notre pays est plongé. Aucun d’entre eux ne propose une véritable politique de rupture totale, ils se réfèrent tous les deux aux mêmes valeurs et, en définitive, leurs propositions respectives ne reviennent qu’a mettre des cautères sur une jambe de bois. Nous dûmes donc nous contenter d'un échange feutré entre l'émotionnel et le rationnel. La France mérite pourtant mieux que cela…
Cependant il y a eu un moment qui, à mon avis, a été suffisamment significatif pour nous éclairer sur la nature réelle des deux prétendants. Ce furent les six dernières minutes.
En guise de conclusion, Sarkozy et Royal furent en effet invités par les animateurs à donner leurs jugements l’un sur l’autre. Le premier se livra à un numéro de flatterie digne du parfait démago qu’il est, alors que la seconde se refusa à juger l’homme en tant que tel et préféra s’en tenir à condamner son programme.
Cet échange fut révélateur, il nous donna une idée sur ce que demain sera. Si Ségolène Royal l’emporte, nous aurons une vision idéologique de la politique et, avec les socialistes, nous savons jusqu'où cela peut mener… Si c’est Nicolas Sarkozy, nous aurons en revanche une version pragmatique qui, fidèle en cela à celle de son pitoyable prédécesseur, consistera à faire des prouesses pour essayer de séduire, non plus l'électorat national, mais celui de la gauche. Car, en bon libéral qu’il est, Sarkozy pensera toujours que c’est son adversaire qui a raison. Nous voilà donc prévenus.
Quoi qu’il en soit, dans un cas comme dans l’autre, le pire est devant nous…
13:10 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, Jean-Marie Le Pen, royal, sarkozy, paris, ump | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 28 avril 2007
KAREL DILLEN NOUS A QUITTE...
Nous venons d'apprendre avec tristesse la disparition, à 82 ans et à la suite d'une longue maladie, de Karel Dillen, fondateur du Vlaams Blok.
Pendant près de quarante ans, Karel Dillen avait incarné le combat nationaliste flamand. Sous son impulsion, le VB, qu'il avait créé en 1977, était devenu, dès le milieu des années 80, une force politique de premier plan. En 1996, alors que la progression du VB était constante à chaque élection, il eut la sagesse de laisser la direction de celui-ci à une équipe de jeunes cadres, parmi lesquels Frank Vanecke qui devint alors président du mouvement et notre ami Filip Dewinter.
A plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec ce Grand Militant de la cause identitaire. C'était un homme d'une immense courtoisie, qui voyait juste sur l'avenir de l'Europe et de nos idées. A sa famille, à nos camarades du Vlaams belang, nous présentons ici nos sincères condoléances.
R.H.
Site du Vlaams belang
17:10 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : politique, flandre, europe, belgique, anvers, Jean-Marie Le Pen, droite | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 02 avril 2007
L’EFFET BAYROU EST-IL ENFIN TERMINE ?
Depuis quelques jours, il semble que la mayonnaise concoctée par les médias soit en train de tomber. Le retour en force, après les incidents de la Gare du Nord, au « centre » de la campagne présidentielle des seuls thèmes importants qui concernent l’avenir de notre peuple en tant que tel, à savoir l’immigration incontrôlée et la perte de notre identité, recale de fait le démago du Béarn en dehors du débat.
En réalité, la chute amorcée de Bayrou dans les sondages et sa probable éviction du club des présidentiables remettent les choses en place. En effet, il arrivait parfois, dans certains cénacles proches de notre famille d’idées, d’envisager, au nom d’une hasardeuse finesse stratégique visant à éliminer Ségozy et Sarkolène, de voter pour le candidat centriste. Le risque d’une telle démarche inconsidérée était grand.
Outre le fait que Bayrou n’a rien d’un candidat anti-système, son élection aurait en rien éliminé Sarkozy du paysage politique. Celui-ci se serait retrouvé, de fait, dans le rôle de Chirac en 1976 face à Giscard. Le rôle du recours providentiel, celui du sauveur de la droite… celui en réalité du parfait piège à gogos. La chute de Bayrou aura au moins l’avantage d’épargner à la droite nationale et identitaire un pénible come back au cœur des années de traversée du désert.
Il est temps, maintenant, de revenir à l’essentiel et de laisser les états d'âme de côté. Les trois semaines qui nous séparent du 22 avril doivent être consacrées à la mobilisation de toutes les énergies. Plus le vote Le Pen sera fort, plus la classe politico-médiatique sera sanctionnée, plus vite l’heure du réveil national et identitaire approchera…
Roland Hélie
08:25 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, france, droite, jean-marie le pen, udf, bayrou | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |