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mardi, 26 février 2019

Une bien triste nouvelle : notre camarade et ami Daniel Gazzola est décédé

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Daniel Gazzola était militant depuis le début des années 1970. Il a participé à toutes les grandes aventures de la famille nationaliste. Toujours enthousiaste, toujours prêt à s'engager pour la cause, il avait aussi toujours le mot pour rire car il savait prendre le recul qui s'impose parfois... souvent même. Il faisait ainsi parti de ces Lansquenets inaccessibles au doute et au découragement. 

Il y a à peine un mois, nous dînions ensemble avec quelques jeunes camarades passionnés par l'histoire du mouvement nationaliste. Il leur racontait, ils l'écoutaient, j'étais à cent lieues d'imaginer que je le voyais pour la dernière fois.

En ce dimanche presque printanier, à l'âge de 63 ans, une crise cardiaque l'a subitement emporté. Cela arrive toujours trop tôt... Adieu Daniel.

Roland Hélie

Une cérémonie religieuse aura lieu vendredi prochain, 1er mars à 11 heures, en l'église St-Jean Baptiste de Sceaux, 1 rue du docteur Berger à Sceaux dans les Hauts-de-Seine. Daniel sera ensuite enterré en Italie, dans son village qu'il aimait tant. A Annick son épouse, à toute sa famille, l'équipe de Synthèse nationale présente ses condoléances.

La réaction de Gabriele Adinolfi :

Je suis foudroyé par la mauvaise nouvelle. Mon cher ami de toujours, Daniel Gazzola, vient de passer l'arme à gauche : une crise cardiovasculaire l'a fauché.

Il sera enterré dans son village d'origine, en Italie. Depuis mon arrivée en France, fin 1980, je l'ai touours frequenté. On a partagé ensemble des bons moments, non seulement militants mais aussi d'amitié et de foot ball.

Le grand problème de l'âge, ce n'est pas qu'en vieillissant on s'approche de la mort, c'est aussi qu'on voit disparaitre ses amis. Dans mon carnet de de téléphone, je garde déjà une douzaine de numéros qui ne repondront plus jamais. Et les cons, eux, généralement vivent longtemps !

Honneur à Daniel, à son allegresse, à sa philosophie naturelle, à son enthousiasme jamais éteint malgré la déception de chaque jour due à la lâcheté et à la venalité des hommes.

On n'oubliera jamais son parcours militant qui débuta au GAJ et à Jeune nation solidariste, puis au MNR (celui de Jean-Gilles Malliarakis transformé au milieu des années 80 en Troisième Voie) et par la suite au Front national auquel il donna beaucoup... sans rien recevoir en retour si ce n'est de l'ingratitude de la part de certains.  (...)

Daniel, ce fut un privilège de t'avoir connu et d'avoir partagé ensemble tant d'émotions !

23:31 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

France, quel est ton futur ?

Le billet de Patrick Parment

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On nous rétorquera que les sondages ne veulent pas dire grand-chose. Notamment lorsqu’il a été d’usage durant des années de sous évaluer le Front national. Aujourd’hui, dans le paysage politique actuel, ils ont une certaine signification, même s’ils sont – et resteront – une lecture de l’opinion  à un moment donné.

Selon Ipsos, s’agissant des futures élections européennes, le parti macroniste (LREM) - leur bidule en marche - obtiendrait 23% des voix, talonné par le Rassemblement national de Marine Le Pen qui oscillerait dans une fourchette de 19,5% à 21%. Quant aux droites et aux gauches, arriver à 10% serait un exploit. D’autant que les uns comme les autres sont explosés façon puzzle et se regardent en chien de faïence.  Ces résultats sont donc d’autant plus intéressants qu’ils interviennent après quinze semaines de manifs des gilets jaunes.

Que peut-on tirer de ces sondages ? En premier, le rejet total des partis politiques classiques. Les Français ont bien conscience d’avoir été bernés par la gauche comme par la droite qui, au pouvoir, n’ont rien fait pour moderniser ce pays et le libérer des impôts, taxes et normes divers et variés qui ont eu pour effet d’appauvrir chaque jour un peu plus cette classe moyenne qui demeure le sang du pays. Cette classe moyenne composée d’une petite bourgeoisie et d’une classe ouvrière qui s’est embourgeoisée au gré des mutations techniques. Sans oublier le monde agricole qui est en voie de paupérisation active.

Les partis politiques ont perdu tout crédit. Soit. Quid de LREM, me direz-vous ? Le macronisme est un exutoire et ce n’est pas un hasard si les gilets jaunes lui sont tombés sur le râble. Macron n’a pas saisi qu’il avait été élu par une minorité. Il a cru qu’il pouvait tout se permettre. Il n’a fait qu’accentuer l’aventure libérale suivant des schémas mentaux inscrits dans son logiciel depuis l’Ena. Une sorte de Juppé dans sa version 2.0. Illico, la France profonde a regimbé. Elle est descendue dans la rue, a occupé les ronds-points suivant un processus purement populaire et dénué de toute organisation. C’est sa force. C’est surtout la réaction d’un peuple qui dit stop aux dérives de crânes d’œuf irresponsables. On a déjà donné. Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’ils ont le sens de l’Etat. Ils ont une pure conscience de classe, de celle qui considère, à l’image d’un Alain Minc ou d’un Jacques Attali, que la démocratie n’est belle que sans électeurs. Emmanuel Macron ferait bien de réfléchir vite et bien, il est sur un siège éjectable. Et tout cela n’a rien à voir avec le populisme dont les élites médiatiques, toujours les mêmes sycophantes qui hantent les plateaux télé,  se gargarisent.

Quant au Rassemblement national, il joue son rôle, celui de gueuloir comme le disait Flaubert. Sauf qu’en cas de détresse extrême, les Français pourraient franchement se dire qu’aventure pour aventure, tentons celle du Rassemblement national.

08:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |