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vendredi, 27 mars 2020

Confinement prophylactique : Calcul Politique ou Horreur économique ?

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Bernard Plouvier

Les Français – à la différence des Britanniques ou des Néerlandais – goûtent aux joies curieuses du confinement imposé par décret, avec de lourdes amendes pour les contrevenants autochtones – les racailles   (souvent importées) n’en faisant qu’à leur guise, avec la complicité des « faibles » de l’ordre.

Or, si la pandémie à coronavirus est indéniable (un demi-million de cas contrôlés, ce 27 mars, au bout de 4 mois d’expansion de l’épidémie), la mortalité demeure très faible : moins de 25 000 morts en 4 mois, sur 176 États touchés (chaque État des USA ou de Chine est comptabilisé séparément, ce qui explique le nombre « d’États » répertoriés)... soit une mortalité de 4,5%, parfaitement stable depuis 15 jours (cf. le Global Cases du Johns Hopkins University and Hospital, réactualisé toutes les 6 heures). 

À ce jour, la mortalité française est d’environ 5,7%, la britannique de 4,9% et la néerlandaise de 5,8% : confinement ou non, la mortalité ne varie guère.

En outre, l’analyse de la mortalité chinoise permet de confirmer ce que l’on avait compris dès les premières semaines : 95% des morts portent sur des sujets de plus de 65 ans, les autres étant des sujets à immunité très déficiente ou présentant une pathologie respiratoire chronique sévère. La sélection naturelle joue à plein, comme dans les épidémies grippales bien connues.

Si nos doux princes n’avaient pas stupidement paniqué, s’ils avaient consulté les données épidémiologiques que tout le monde médical connaissait dès la fin de février, l’on aurait limité le « confinement » aux seuls sujets à risque, en recommandant aux sujets vaquant à leurs occupations de se tenir éloignés, jusqu’à la fin de l’épidémie, des parents et amis qui risquent des complications s’ils deviennent contaminés par cette virose à transmission respiratoire.

La solution française a été adoptée dans une ambiance de folie obsidionale : « C’est la guerre »... contre un virus qui s’en moque totalement et touche qui il trouve sur son passage. Drôle de guerre contre un microbe adapté à une foule d’espèces animales ! Y-a-t-il eu seulement une panique du côté de nos princes ou bien a-t-elle dégénéré ensuite en calcul politique ?

La panique témoigne d’une irréflexion & d’un manque de sang-froid qui disqualifient à vie des « gouvernants » qui n’ont réussi qu’à mettre le pays en état de crise économique majeure : en 15 jours, l’on assiste à une diminution d’un tiers (en réalité 35%) de l’activité économique française.

Certes, l’on assiste à une spectaculaire montée du chômage aux USA, liée à la réduction de la consommation intérieure et des exportations : c’est un chômage conjoncturel – donc très différent du nôtre, qui est structurel, lié à une désindustrialisation massive, contre laquelle Trump lutte avec un franc succès depuis 3 ans aux USA.

La panique, chez les « dirigeants » est un crime contre la Nation. Il faudra s’en souvenir, lors des échéances électorales.

Mais le calcul politique ne serait-il pas plus machiavélique et infiniment plus dangereux pour l’État et la Nation ? Avoir réussi à cloîtrer la quasi-totalité d’un peuple ne donnerait-il pas des idées à nos « bons » maîtres ? Le Peuple de France – « peuple de veaux », selon l’expert Charles De Gaulle - vient de démontrer qu’il était discipliné.

A contrario, l’on s’est aperçu que les envahisseurs, très inutilement importés, refusaient de suivre les consignes et parvenaient sans difficulté à narguer gendarmes et policiers, fort timides avec les Extra-Européens et fort arrogants avec les Souchiens ! L’on s’est une nouvelle fois aperçu que le « Vivre ensemble » était illusoire et que les inutilement importés se comportaient en indisciplinés, dans un pays qu’ils considèrent comme un territoire à conquérir.

Le problème des racailles devra être réglé en son temps et de façon légale. Mais l’on a de bien plus urgents soucis et de plus graves dans l’immédiat.

Avoir placé le pays en activité monstrueusement ralentie témoigne déjà d’une totale irresponsabilité au plan mental... mais nullement pénal. Toutefois, leur succès dans la claustration des honnêtes citoyens ne va-t-il pas donner de curieuses idées de nature dictatoriale à nos « élus », si contestés depuis deux années, en chute libre dans tous les sondages d’opinion jusqu’en février ? 

Il ne faudrait pas que, pour échapper aux sanctions électorales – voire à un passage en Haute-Cour pour incompétence dramatique -, nos « doux » princes jouent aux matamores et se transforment en maîtres disposant des « pleins pouvoirs » pour résoudre une crise économique qu’ils auront créée de toutes pièces par une série de décisions absurdes.

De la sotte panique et d’un coup de tête idiot ne doit pas naître une dictature... car, dans ce cas, l’insurrection pour cause de Salut Public deviendrait un devoir pour la Nation. 

12:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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