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mardi, 30 juin 2020

L'OREAL NOUS AVAIT HABITUÉS À PLUS DE COURAGE... MAIS C'ÉTAIT IL Y A BIEN LONGTEMPS

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L'ordre Macron-Castaner : deux poids deux mesures ? Bien pire

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Xavier Raufer dans Atlantico

Récemment, alors que d'impératives mesures sanitaires prohibent en France les attroupements de plus de dix individus, des "indignés" des banlieues et jeunes bourgeois gauchistes investissent par milliers Paris et autres métropoles françaises, volant notamment au secours d'un clan criminalisé - sur lequel on revient plus bas. 

Alors que le ministre de l'Intérieur avait interdit toutes ces démonstrations pour "motif sanitaire" ; alors que préfet de police de Paris est réputé brutal, qu'advint-il lors de ces flagrants et massifs outrage à l'ordre public, un peu partout en France ? Rien. 

Prenons Paris : chez lui, le maire du XVIIe déplore un million d'euros de dégâts ? Sanctions zéro ; répression nulle. Naguère, des paroissiens parisiens n'ont pas eu cette chance : réunis pour une discrète messe, ils ont vu leur église investie par la police, avec assistance dispersée sans douceur et prêtre bousculé.

Telle est la règle de Macron - Castaner : population française réprimée à la première incartade et racailles ou Black Blocs épargnés - quand on ne les laisse simplement pas tout casser à leur guise. Soyons concret :

- Récemment un jeune "issu de la diversité" est frappé alors que, en pleine infraction, il agresse violemment des policiers : l'inspection générale de la police saute sur l'affaire... jérémiades du ministère... sympathie pour la pauvre victime, etc.

- Retour aux manifestations des Gilets Jaunes (novembre 2018 à fin 2019) ; voilà ce que constatent des médecins légistes et urgentistes : "crânes fracassés... yeux éclatés... artères coupées... visages lacérés... rates explosées... hémorragies sévères... multiples fractures des os, etc. "Une boucherie", dit un traumatologue. La répression maintenant : 10 000 gardes à vue, 5 300 suivies de poursuites, 2 000 comparutions immédiates, 3 100 condamnations, 1 000 peines de prison ferme, dont 400 avec mandat de dépôt et prison immédiate.

Un Gilet Jaune lance un cocktail Molotov ? [Il n'aurait pas dû] Cinq ans de prison. Chaque semaine, des racailles des zones hors-contrôle jettent des centaines de bouteilles incendiaires sur les forces de l'ordre... bâtiments publics ou privés incendiés, pluie de mortiers d'artifices sur la police ? On attend qu'un seul d'entre eux soit vraiment condamné pour cela. Leitmotiv après la plupart de ces émeutes "Aucune arrestation n'a été effectuée" (pourquoi ?).

Des voyous tirent sur des policiers ou gendarmes ? Là encore, inertie. A l'inverse, un paysan, le patron d'un bar, ouvrent-ils le feu sur des bandits qui les pillent à répétition ? En prison sur le champ, de bons citoyens effondrés, menottés comme des bandits, devant leur famille et tout le village.

Revenons-en à la manifestation motivée par la mort d'Adama Traoré (juillet 2016), lors de son arrestation. La justice tranchera sur le fond de l'affaire, laissons-la travailler. Mais observons que la fratrie Traoré tient plutôt du gang : dizaines de procédures la visant, pluie de condamnations (trafic de stupéfiants... incendies volontaires... coups et blessures... violences avec armes...extorsions sur personnes vulnérables...outrages et menaces de mort, etc.). Atout pour le clan, les incantations de la sœur visent clairement à intimider les forces de l'ordre.

Avis aux hypersensibles journalistes et célébrités : qu'ils se méfient des parfois trompeuses sœurs-vengeresses ! Exemple. Octobre 2010, Bruxelles, deux jeunes femmes voilées ameutent l'opinion belge : parti par élan humanitaire en Irak, leur innocent frère Oussama Atar se meurt d'un cancer dans une atroce geôle de Bagdad ! Pitié pour ce "jeune Belge oublié...citoyen honnête au comportement irréprochable" (citation des sœurs) ! 
A force de sanglots médiatisés, les sœurs-pleureuses mobilisent divers "idiots utiles" : Amnesty International... l'extrême-gauche du cru... La Croix rouge, etc. Manifestation au palais de justice de Bruxelles puis retour d'Oussama en Belgique ; d'où l'intéressé (pas cancéreux du tout...) disparaît. Puis en 2015, l'aimable "jeune Belge" et frère des gémisseuses conçoit les attentats de Paris (Bataclan, etc.), de Bruxelles, etc. - des morts par centaines jusqu'en 2016. 

Replié en Syrie, Oussama dit "Abou Ahmed" (son nom de guerre dans "L'État islamique") rit sans doute de la jobardise des "humanistes" bruxellois - mais pas longtemps : peu après, de mécréantes forces spéciales lui offrent un aller simple au paradis. Occasion où, la justice - la vraie - est passée dans toute sa rigueur.

 
 

18:13 Publié dans Sacha de Roye, Sacha de Roye, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du « pognon de dingue » pour les migrants…

SOS-Méediterranee.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Le bateau SOS Méditerranée, célèbre pour son « action humanitaire dans le sauvetage des migrants en mer » (ou, au choix, pour sa « complicité au trafic d’êtres humains »), reprend du service après trois mois d’arrêts.

« Nous sommes très contents (de pouvoir redémarrer) », a déclaré à Keystone-ATS un des porte-paroles de sa section suisse qui larmoie sur les derniers mois particulièrement meurtriers pour les migrants…

Le site swissinfo.ch nous apprend ainsi que « le bateau était bloqué depuis trois mois, d’abord pour évaluer la situation face au coronavirus et ensuite pour préparer le nouveau dispositif après la fin d’un partenariat de plusieurs années avec Médecins Sans Frontières (MSF). Quelques semaines après le retour du navire, les deux ONG avaient relayé leurs divergences, alors qu’elles avaient sauvé depuis 2016 plus de 30 000 personnes. »

En trois coups de cuillères humanitaires, SOS Méditerranée a donc trouvé de quoi monter son propre dispositif de santé pour prendre en charge les « chances pour l’Europe » (sic !) : un médecin et des infirmiers pourront désormais disposer de « deux salles de consultation et de soins entièrement dotées, sur l’unité d’hospitalisation pour six personnes et sur le dispositif de stockage de médicaments. »

C’est que « les soins pour (les) migrants sont indispensables et ils ont un “coût” », a indiqué l’ancien conseiller aux États Dick Marty, membre du Conseil de fondation de SOS Méditerranée.

On s’en doute… On aimerait bien toutefois connaître la provenance des moyens trouvés si rapidement par l’ONG. De généreux donateurs privés ou des fonds européens qui vont faire défaut… aux Européens ?

Qu’en pensent nos médecins, infirmiers et aide-soignants ?

09:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lors de ces municipales, la « France périphérique » n’a pas pris la parole

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Par Jérôme Sainte-Marie *

Les municipales constituent une étape décisive d’une crise politique majeure. Il ne s’est pas seulement agi de sanctionner un pouvoir impopulaire, comme cela s’est produit au profit de la droite en 2014 ou 1983, ou, en faveur de la gauche, en 1977. Le modèle dit des élections intermédiaires s’appliquait alors, l’électeur profitant d’un scrutin local pour exprimer sa désapprobation à l’égard de la politique suivie au niveau national. Le moment n’était pas agréable pour les gouvernants, mais les institutions s’en trouvaient plutôt renforcées et les passions politiques régulées. Tel n’est pas le cas aujourd’hui, en raison de l’abstention massive, mais aussi du problème connexe d’une offre politique désaccordée aux demandes des Français. Une béance entre les citoyens et les institutions qui laisse entrevoir une fin de quinquennat difficile pour la société tout entière.

L’abstention est massive, faisant de la plus enracinée des élections un scrutin hors sol. Le fait est singulier. Si l’abstention avait tendance à progresser légèrement à chaque municipale, en 2014 encore elle était contenue à 36 % au premier tour. Dimanche dernier, elle fut supérieure de deux points à celle constatée lors du second tour des législatives, le 18 juin 2017. Phénomène d’autant plus remarquable que la commune demeure l’échelon politico- administratif préféré des Français. En février 2020, 60 % des Français exprimaient leur confiance dans le conseil municipal, plaçant celui-ci loin devant les instances représentatives nationales. Pourtant, que seuls quatre Français sur dix, parmi les 16 millions susceptibles d’aller voter le 28 juin, aient  exprimé un suffrage indique que le scepticisme démocratique a atteint la commune. Cette nouvelle est d’autant plus préoccupante que ce territoire fut le terreau de notre régime, comme le décrivait l’historien Maurice Agulhon dans son livre La République au village.

Si la première raison invoquée par les abstentionnistes est le risque sanitaire, ceci n’épuise pas l’explication à l’heure où une activité pratiquement normale a repris sur tout le territoire. Le second motif invoqué par les abstentionnistes tient à l’absence d’impact de ce scrutin sur leur vie quotidienne, ce qui nous rappelle que le conflit social qui traverse le pays depuis trois ans suscite une politisation réelle sans issue électorale évidente. Un tel constat est encore plus valide lorsqu’il s’agit d’un scrutin municipal.

La troisième raison retenue par les abstentionnistes est qu’il n’y aurait eu à leur disposition aucune liste correspondant à leurs vœux. Cette donnée est essentielle. La faible implantation de LREM d’une part, la grande difficulté du RN à constituer des listes d’autre part, ont généré une offre politique très différente de ce que serait une élection nationale. Le handicap est encore plus valable pour la formation lepéniste, dont les électeurs habitent plus souvent dans des communes de taille réduite, là où la compétition politique se déroule sans référence partisane. Il a été établi que si la liste Bardella aux européennes avait atteint 28 % des suffrages exprimés dans les communes de moins de 3 500 habitants, son score fut moitié moindre, 14 %, dans celle dépassant les 100 000 habitants.

La discordance des attentes actuelles fondamentales des Français par rapport à ce qui peut être traité au niveau municipal ainsi que la distorsion de l’offre politique expliquent en grande partie l’exceptionnel niveau de l’abstention. Celle-ci produit à son tour des effets politiques, car la propension à aller voter est structurellement inégale selon les catégories sociales. Les moins intégrés économiquement ont une moindre propension à se rendre aux urnes. Les catégories suffisamment protégées des aléas économiques, notamment les fonctionnaires, ont à la fois plus tendance à aller voter et davantage d’intérêt pour des sujets sociétaux et environnementaux. La part du vote écologiste dans un corps électoral inhabituellement réduit en fut logiquement accrue.

Un certain sentiment d’artificialité apparaît donc à la lecture de ces résultats. Comment mesurer les rapports de force politique dans le pays à travers un scrutin émietté en 36 000 communes où dans la grande majorité des cas il n’y avait pas d’offre partisane identifiée, et avec une différence sociologique massive entre les électeurs des villes et ceux des petites communes ? La déstructuration des systèmes d’alliance rend plus difficile le vote au second tour qu’à l’époque du clivage gauche-droite triomphant. Pour qui pouvait voter un électeur LREM ou RN dont la liste aurait été éliminée au premier tour ? Un autre motif de l’abstention de second tour se trouve dans le caractère inabouti de la transformation de notre système politique.

Cet inachèvement ne constitue pourtant pas un retour en arrière et le rétablissement du clivage gauche-droite. Le sondage de l’Ifop sur les intentions de vote à la présidentielle, publié quelques jours avec le second tour des municipales, a confirmé la polarisation de l’électorat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui rassembleraient aujourd’hui 55 % des suffrages du premier tour. Leur affrontement se trouve pérennisé par l’extraordinaire contraste sociologique entre leurs électorats respectifs, au point que l’on peut parler d’un véritable vote de classe. Entre les deux, diverses formations conservent la faveur d’électeurs appartenant plus souvent aux classes moyennes.

Dès lors que l’on passe à une offre politique exhaustive et à l’ensemble des électeurs, le portrait politique de la France est donc très différent de celui présenté au soir des municipales. Il est probable que le succès des listes à direction écologiste dans un nombre significatif de grandes villes aura un effet performatif (qui réalise une action par le simple fait de son énonciation, NDLR) sur la vie politique dans les prochains mois, mais ces données d’opinion incitent à la prudence.

L’issue des municipales n’indique donc pas la restauration du « vieux monde ». La crise de la représentation politique, à l’origine du phénomène des « gilets jaunes », s’en trouve même renforcée. La « France périphérique » théorisée par Christophe Guilluy ne s’est guère exprimée, par choix ou par absence d’offre politique. Si le peuple des métropoles a pu s’exprimer idéologiquement, celui de la ruralité ou des petites villes en a été privé. Parmi le premier, l’insuccès des listes LREM a montré la fragilité du « bloc élitaire » constitué autour d’Emmanuel Macron. Parmi le second, la difficulté du « bloc populaire » à exister électoralement est patente, sans qu’il soit possible d’affirmer que cela soit imputable à la nature du scrutin. Entre les deux, ceux qui répugnent à un tel affrontement ont bénéficié d’une visibilité inversement proportionnelle à la réalité de leur socle électoral réel, une fois celui-ci rapporté à l’ensemble des inscrits. Ces municipales auront constitué un moment d’apesanteur dans la crise multiforme que traverse le pays, n’en résolvant aucun des termes et aggravant le hiatus entre les préoccupations populaires et la politique instituée.

* Fondateur de Polling Vox, Société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion. L’auteur a notamment publié « Bloc contre bloc, la dynamique du macronisme »  (Éd. du Cerf, 2019).

Source : Le Figaro 30/6/2020

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