mercredi, 30 juin 2021
Tempête dans le pot-au-feu
Franck Nicolle
Dans une conférence intitulée « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France » et donnée le 17 juin à Sciences Po puis mise en ligne par la célèbre école – où cela a causé quelques remous –, une certaine Mathilde Co- hen, professeur à l’université du Connecticut, affirmait que la gastronomie française était en réalité raciste puisque visant à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante » et à « perpétuer les hiérarchies et oppressions raciales », voire patriarcales.
Or, de même qu’au Maghreb où les femmes produisent des plats en cuisson lente, délicieuse et mijotée, tandis que les hommes se sont spécialisés en grillades plus simples, en cuisine nomade, la cuisine française n’est pas masculine : elle doit beaucoup et, qui sait ? tout aux femmes. Les « mères » lyonnaises en sont un exemple flagrant, et nombre d’ouvrages culinaires majeurs ont été écrits par des femmes, telles Pampille (épouse de Léon Daudet), Caroline Haedens, Françoise Bernard, par exemple, et même Maïté. La cuisine française est française, c’est-à-dire composée de sa propre diversité, bretonne, normande, angevine, al- sacienne, béarnaise, flamande, poitevine... La cuisine française est aussi européenne, c’est l’Europe des peuples matérialisée. Nous n’en pouvons mais. Marie Leszczynska apporta à la France les recettes de bou- chées à la reine et de babas au rhum. Marguerite de Flandre fit la renommée du pain d’épice en Bourgogne. Contrairement aux assertions de l’universitaire états- unienne, la cuisine de France n’est pas raciste, et Alexandre Dumas, qui a écrit son Grand Dictionnaire, était issu d’un père métis et d’une mère blanche.
Sans doute adepte de la cancel culture, Mathilde Cohen déplore aussi que « les habitudes alimentaires soient façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches ». C’est normal puisque, pour citer De Gaulle, « nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »
Rien n’est plus normal aussi que de manger ce que l’on trouve sur place. Et si la France, par la grâce de Louis XIV, a porté au pinacle la gastronomie et l’étiquette (cf. La Société de cour de Norbert Elias), pourquoi faudrait-il rejeter l’héritage ? Même Pellegrino Artusi faisait avec. « A la fin du XIXe siècle, en Italie, la grande cuisine, celle des hôtels et des restaurants, est française, ou plutôt francisée : il y est question de sauces au vin, de coquilles Saint-Jacques ou de plats régionaux très appréciés, comme la brandade de morue. »
Mathilde Cohen préfère sans doute les bagels (du yiddish beygl), tant il est vrai que, comme disait le comique troupier BHL : « Tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. » Mais l’adage populaire le dit : « A Rome, conduis-toi comme un Romain. »
Source : Présent 30/06/2021
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mardi, 29 juin 2021
Ce despotisme qui vient des antipodes
Georges Feltin-Tracol
La présente chronique concerne encore une fois la Nouvelle-Zélande et son sémillant Premier ministre, l’ineffable Jacinda Ardern (en médaillon), icône planétaire du camp progressiste en attendant l’installation possible de la Verte Annalena Baerbock à la Chancellerie allemande. Non, le chroniqueur hebdomadaire ne fait aucune fixation sur la terre des sympathiques animaux kiwis. Il remarque simplement que cet archipel des antipodes se trouve souvent à la pointe de la Subversion cosmopolite.
Dès 1893, Auckland octroie le droit de vote aux femmes qui ne pourront toutefois se porter candidates qu’à partir de 1919. Le beau sexe bénéficiait de droits civiques plus larges selon certains critères sous l’Ancien Régime quand le suffrage, encadré et organisé, s’inscrivait dans une continuité organique, communautaire et hiérarchisée réelle. Le féminisme, l’hostilité au nucléaire, le multiculturalisme, les restrictions covidiennes aux libertés publiques et privées et d’autres initiatives ubuesques prolifèrent sans commune mesure dans cet État du Pacifique Sud. Ainsi, le 17 octobre 2020, à l’occasion des élections législatives, les Néo-Zélandais furent-ils conviés à participer à deux référendums consultatifs dont l’un portait sur la légalisation du cannabis. Le « non » l’emporta de justesse à 51,17 %.
La légalisation des « joints » aurait été paradoxal alors que le gouvernement néo-zélandais s’apprête à éliminer dans les prochaines années les cigarettes. Produit de la Modernité dû à la « découverte » de l’Amérique, le tabac n’est pas un ami. Dans ses mémoires inachevés, Engagements pour la civilisation européenne. Souvenirs (Alexipharmaque, 2013), Jean-Claude Valla, sans mentionner Dominique Venner, rapporte avoir entendu des centaines de fois à la Fédération des étudiants nationalistes et à Europe Action que « “fumer, c’est oriental” ou “fumer, ce n’est pas nationaliste” ». On ne peut en effet que déplorer que maints amis fument et gaspillent leur argent au profit d’un État et de multinationales qui les détestent.
La Nouvelle-Zélande a voté une loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Elle interdira aux personnes nées après 2004 d’acheter du tabac. C’est une nouvelle forme de prohibition. Cette incroyable information provient d’un bulletin hebdomadaire confidentiel hexagonal d’inspiration complotiste nommé L’Express du 29 avril 2021. La prudence s’impose donc… On lit cependant dans l’article signé Corentin Pennarguear, probablement le pseudonyme d’un adepte de QAnon – France, que « le gouvernement prévoit […] de limiter l’âge légal pour acheter des cigarettes à 18 ans, puis de relever cette limite d’un an chaque année. Toute une génération serait ainsi privée de tabac ». Privée de tabac sûrement, mais pas de cannabis dont la légalisation, hélas !, est inéluctable. Son emploi systématique peut constituer un instrument ingénieux de contrôle social.
Certes, cette interdiction prochaine pose la question de la liberté personnelle. Pour Shayne Nahu, responsable de recherche à la Cancer Society of New Zealand, « de quelle liberté parle-t-on quand vous souffrez d’une addiction ? » L’argument peut se retourner et s’appliquer à d’autres sujets de société. Un défenseur de la vie pourrait arguer « de quelle liberté parle-t-on quand il s’agit de protéger l’embryon à naître ? » Il devient évident que le slogan féministe débile « Mon corps m’appartient » se relativise devant les faits. Via le bannissement du tabac, l’infantilisation des citoyens s’accélère…
Après cet interdit générationnel, rien n’empêcherait l’instauration d’autres exclusions comme, par exemple, ne plus consommer de la viande un jour par semaine, de ne pas regarder TVLibertés, de ne pas écouter les radios dissidentes, de ne pas détenir, ni de lire des ouvrages « controversés », voire, dans un ordre d’idée inversé, l’obligation légale d’acheter et de consommer des produits stupéfiants.
Sous couvert d’une cause sanitaire honorable, le gouvernement travailliste néo-zélandais viole la vie privée et la caporalise. Cette ingérence n’est pas propre à ce pays anglo-saxon. Aux États-Unis, de nombreux propriétaires interdisent par contrat à leurs locataires de fumer chez eux. Ils exigeront bientôt de connaître leurs orientations politiques et religieuses… « Le rêve radical d’un pays sans tabac » valide l’adage populaire pour quoi « l’Enfer est pavé de bonnes intentions », surtout dans un Occident américanomorphe en phase terminale dépassée.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°220, mise en ligne sur TVLibertés, le 22 juin 2021.
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Viktor Orban fait campagne dans Le Figaro contre l’idéologie européiste
16:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : DEDIABOLISATION, DESINTERET, DEMOTIVATION.
Pieter Kerstens
A force de mettre de l’eau dans son vin, la boisson devient inodore, incolore et sans saveur. Il en va de même avec les programmes et les discours du Rassemblement National (ex-Front National) depuis 10 ans. Édulcorés, aseptisés et expurgés, les thèmes du FN/RN sont devenus incompréhensibles au fil des ans et remplacés par des points de vue et des interventions « politiquement corrects ».
Pour paraître acceptables aux yeux du Régime, Marine Le Pen et le R.N sont aujourd’hui devenus semblables aux autres partis et seuls responsables de la déroute dans les urnes. Aucune excuse ne pourra justifier l’absentéisme de ses troupes sur le champ des batailles idéologiques.
Que ce soit dans les domaines de l’immigration, de l’insécurité ou des impôts, thèses de prédilections du FN/RN, peu de choses les différencient de l’ensemble de la classe politique, car sans quitter l’Union Européenne RIEN n’est envisageable.
C’est en effet la Commission Européenne et le Conseil des chefs d’État et de Gouvernement qui dictent les lois aux états membres depuis des décennies, contre les souverainetés nationales.
Pour s’extraire du chaos économique et du mondialisme imposés par les bureaucrates de Bruxelles, il faut tenir un langage clair et radical. La survie de nos entreprises, soumises à un dumping des états émergents et asiatiques, impose des mesures de rétorsion interdites par Bruxelles.
Le désir et la nécessité de stopper l’immigration/invasion des populations non européennes ne sont pas non plus autorisés par les lois imposées par Bruxelles. Renvoyer les clandestins et hors-la-loi dans le pays de leurs aïeux est impossible dès lors qu’ils ont posé un pied en Europe. Ici encore, le R.N avait fait marche arrière et ses troupes en sont très mécontentes.
Pour ce qui est des taxes et impôts, Marine Le Pen ne s’attaque pas aux racines du mal et refuse une réforme de la fonction publique, des retraites et du système d’indemnisation du chômage, trois secteurs responsables du gouffre financier qui plonge la dette publique à 2.750 milliards d’euros. Le R.N est silencieux quant aux moyens indispensables pour enrayer ce fléau.
La Providence ne présentera pas de leader entrainant les électeurs vers la victoire.
« L’idée de l’homme providentiel, à la fois naïve et primitive, est la ressource suprême des sociétés qui ont perdu la foi dans les grands idéaux, des sociétés désemparées et décadentes. C’est l’idée barbare de l’homme-dieu que l’on suit aveuglément, qui dispense de penser, de comprendre, de lutter, et derrière lequel on se protège comme derrière un bouclier. » Écrivait Henri de Kerillis.
Il est donc inutile de croire que les associations des « Amis de Pierre, Paul ou Jacques » vont nous proposer un personnage miracle ayant les capacités de vaincre le Régime pour les élections présidentielles d’avril 2022 et faire le choix des chefs de files compétents pour les législatives de juin 2022.
L’aura du FN/RN est implantée dans les esprits depuis plus de 20 ans et sans retour aux fondamentaux (clefs des succès passés), ce qui impose une remise en cause de la stratégie et de la tactique, à l’intérieur même du parti, plus aucune victoire ne sera au rendez-vous.
De très nombreux cadres efficaces, des bataillons de militants aguerris et une armée de bonnes volontés sont dans la nature et attendent le « Pardon des offenses » pour retourner au combat et entreprendre l’indispensable RECONQUISTA, quel que soit leur profil et leur passé !
15:13 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Franck Abed s'entretien avec Philippe Buton, auteur de "Histoire du gauchisme" (Perrin)
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Ignace !
13:18 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Analyse spectrale d’une défaite : le Rassemblement national
Dans un article aussi fouillé que passionnant, Philippe Christèle revient de manière factuelle sur la déroute électorale du Rassemblement national lors des élections régionales et départementales. Certes, le RN n’a pas été le seul perdant de ces élections. La France insoumise et La République en marche ont été violemment rejetés par les Français. Mais le bilan du Rassemblement national est famélique, alors même qu’une part croissante de la société française semble désormais capable d’admettre qu’il existe un grave danger lié à l’immigration extra-européenne. Pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette déconvenue électorale, place à Philippe Christèle. Cet article est composé de deux textes, l’un rédigé entre les deux tours et l’autre après le second tour.
A lire ICI
Source : site Polemia
09:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Union européenne ne sera jamais une puissance géopolitique
Renaud Girard
L’Union européenne (UE) est une superpuissance économique, mais elle n’a pas réussi à devenir une puissance politique. Le PIB de l’UE (14 trillions de dollars) est l’équivalent de celui de la Chine. C’est l’un des trois plus grands marchés du monde et il est organisé. Tous les pays du monde veulent commercer avec l’UE, et ils doivent pour cela passer sous ses fourches caudines en termes de normes - sanitaires, techniques, sociales ou environnementales. La direction générale de la concurrence de la Commission européenne est une autorité respectée dans le monde entier, à laquelle toutes les grandes sociétés du monde, qu’elles soient européennes ou étrangères à l’Europe, finissent toujours par se soumettre. Aujourd’hui, ce n’est pas l’UE qui doit s’adapter aux normes des autres ; ce sont les autres qui s’adaptent à ses règles. On peut lui reprocher de manquer de politique industrielle, mais elle commence à élaborer une stratégie industrielle, grâce au très efficace commissaire européen Thierry Breton. On reproche souvent à l’UE la lourdeur de sa bureaucratie. Mais les fonctionnaires européens (43 000) sont trois fois moins nombreux que les fonctionnaires du ministère français des Finances (130 000).
Enfin, l’UE est la deuxième puissance financière du monde, derrière les États- Unis. Sa monnaie, l’euro, est acceptée partout dans le monde ; sa banque centrale parle d’égal à égal avec la Réserve fédérale américaine ; sa capacité d’endettement ne connaît pas de borne visible. Mais, malgré les intentions exprimées dans le traité de Maastricht (1992), l’UE n’est pas devenue une superpuissance géopolitique. Trop disparates, ses membres ne se voient pas une réelle communauté de destin. On l’a vu lors du sommet informel de Bruxelles des 24 au 25 juin 2021. Les Français et les Allemands souhaitaient que l’UE fasse comme l’Amérique de Joe Biden, et qu’elle tienne un sommet avec la Russie de Vladimir Poutine, où tous les différends auraient été abordés avec franchise. Mais le projet a échoué, car les Pays baltes et la Pologne, traumatisés par leur passé, s’y sont fermement opposés. Ces derniers ont une seule politique à l’égard de la Russie, celle de leur protecteur - jusqu’à quand ? - américain.
Quinze jours après son entrée dans l’UE - qui allait lui procurer près de 300 milliards d’aides structurelles et de subventions agricoles -, la Pologne a choisi son nouvel avion de combat. Elle avait trois options, dont deux européennes. Une suédoise, une française, une américaine. Elle a choisi la dernière. La Pologne avait beaucoup insisté pour que les Français renoncent en 2014 à vendre à la Russie les deux navires de commandement et d’appui Mistral qu’ils avaient construits pour elle à Saint- Nazaire. En guise de compensation, elle avait promis qu’elle lui achèterait des hélicoptères de combat Airbus. Les Mistral ont finalement été dirigés vers l’Égypte, mais la Pologne n’a jamais honoré sa promesse. De 2016 à 2019, la Pologne a reçu environ 50 milliards d’euros d’aides européennes. Dans le même laps de temps, elle a dépensé 10 milliards de dollars pour acheter des armes américaines. L’avantage de la soumission totale des Polonais à l’Amérique est que cela bloque toute résurgence antisémite chez eux. Ainsi ont-ils dû renoncer à une loi de janvier 2018 qui criminalisait les historiens examinant les responsabilités polonaises dans l’extermination des Juifs par les occupants allemands de 1940 à 1945.
L’absence d’existence géopolitique de l’UE fut déjà exposée au monde entier, lors de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak de 2003. Alors que la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg, avaient préconisé la prudence face aux folies néoconservatrices de Washington, la Pologne, l’Italie et l’Espagne s’étaient précipitées pour envoyer leurs soldats entre le Tigre et l’Euphrate.
Lors de la crise migratoire de 2015, la chancelière allemande négligea de consulter ses collègues européens avant de prendre sa décision historique d’ouverture de ses frontières. L’agence européenne Frontex parviendra-t-elle, à brève échéance, à détruire les réseaux de trafic d’êtres humains qui prolifèrent désormais ? Rien n’est moins sûr.
Face à l’expansionnisme turc au Levant, en mer Méditerranée et dans le Caucase, l’UE n’a pas été capable d’envoyer un signal fort à l’autocrate Erdogan. Quand certains Européens hurlent, Erdogan continue ; mais quand les Américains froncent les sourcils, il s’arrête sur le champ. Les Européens pourront continuer à dialoguer ensemble avec la Chine car les enjeux géopolitiques du Pacifique sont loin d’eux. En revanche, pour parler avec la Russie voisine, il ne restera plus que le tandem franco- allemand, qui a déjà eu le mérite d’arrêter l’effusion de sang dans le Donbassen février 2015.
Source : Le Figaro 29/06/2021
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lundi, 28 juin 2021
La fracture avec les Français se confirme
président du Parti de la France
Le second tour des élections régionales et départementales a confirmé les tendances du premier : une abstention massive, un électorat clientéliste et âgé qui favorise les décombres de LR, une gauche qui conserve tout de même cinq grandes régions, un RN grand perdant de ces scrutins avec des électeurs qui ne se sont pas mobilisés.
Tout ceci traduit une fracture électorale profonde entre une offre politique visiblement insatisfaisante et une sourde colère du peuple français qui ne se sent plus représenté.
La droite nationale a évidemment un rôle à jouer dans les mois qui viennent pour que cette défiance vis-à-vis d'un Système à bout de souffle se transforme en mouvement politique de fond. Pour cela, il faut en finir avec les lubies de dédiabolisation, de normalisation voire d'islamophilie délirante. Une alternative nationale sans concession, au cœur des véritables préoccupations des Français, doit donc voir le jour et se mettre en capacité de jouer un rôle décisif à court terme. Le Parti de la France y œuvrera de toutes ses forces.
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Tout est possible
Alexis Brezet
Le vieux monde est de retour ! En Paca, le Rassemblement national espérait qu’un sursaut de participation, symétrique de celui qui lui avait coûté la victoire entre les deux tours des régionales de 2015, viendrait cette fois inverser la donne en sa faveur; le sursaut n’a pas eu lieu. Résultat : rien ne change. Sept régions de droite, cinq régions de gauche! Tous les sortants sont reconduits. D’un scrutin à l’autre, la carte politique de la France des régions ne bouge pas d’un iota.
Tout ça, pour ça ! Un scrutin pour rien ? C’est ce que prétendront tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont intérêt à minimiser les conséquences de cette « parenthèse » minée par l’abstention, et, disent-ils, absolument « déconnectée » des échéances futures. En vérité, par ce qu’elles révèlent de l’état de l’opinion autant que par les effets qu’elles ne manqueront pas de produire, ces élections régionales rebattent fortement les cartes politiques qu’on disait déjà distribuées, une fois pour toutes. Dans cette France morcelée, émiettée, éparpillée façon puzzle (qu’on pense au nombre de quadrangulaires et de penta- gulaires ce dimanche), dans cette France dont l’abstention massive dit l’indifférence et la colère, tout est désormais possible. Macron, Le Pen, un candidat de droite : chacun, désormais, peut prétendre accéder au second tour de l’élection présidentielle. Quant à en prédire l’issue, bien malin qui pourrait ! À un an de l’échéance, le jeu politique n’a jamais été aussi ouvert.
Pour le Rassemblement national, que la dramaturgie politico-médiatique avait par avance sacré vainqueur des régionales, le coup est rude. Après les déconvenues successives des législatives, des européennes et des municipales, voici Marine Le Pen renvoyée à l’ancienne malédiction. Le « plafond de verre » est un plafond d’airain ! De quoi répandre le poison du doute chez ses partisans - « Ça ne marchera donc jamais ! » - et, parmi ses troupes, celui de la contestation. Turbulences en perspective.
Source : Le Figaro 28/06/2021
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dimanche, 27 juin 2021
La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite !
La droite « fourmi » allemande met déjà en garde la France sur son budget, souhaitant une « Union de la stabilité et non une Union de la dette », même si la chancelière Merkel est consciente que des dépenses publiques gigantesques devront être budgétées dans le secteur des hautes technologies et plus particulièrement dans l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, les batteries et les puces électroniques. La France « cigale » qui gaspille depuis 40 ans avec une politique socialiste de dépenses de fonctionnement inacceptables (âge de la retraite, 35 heures, régimes spéciaux, invasion migratoire, 2 millions de fonctionnaires en trop…) risque de caler beaucoup plus vite qu’espéré, rattrapée par ses dettes passées, de ne plus pouvoir emprunter en raison de la hausse des taux, ce qui l’empêcherait alors d’investir dans les investissements d’avenir.
Le budget 2022 de Bercy est une plaisanterie irréaliste, un conte de fées qui se paie de mots. Alors que les dépenses publiques ont augmenté de 1,9 % en 2019, 1,3 % en 2020, 2,3 % en 2021, Olivier Dussopt veut nous faire croire qu’elles n’augmenteront plus chaque année, à partir de 2022, que de 0,7 % jusqu’en 2027. On vient d’apprendre que la seule assurance maladie, en équilibre ces dernières années, connaîtra en 2021, après 2020, de nouveau un déficit substantiel de 31 milliards d’euros ! Le déficit public et la dette publique en 2022 seront bien supérieurs aux 5,3 % et 116,3 % du PIB annoncés. La réforme des retraites du technocrate Macron, après l’usine à gaz du prélèvement à la source en lieu et place d’un simple prélèvement mensuel basé sur l’impôt de l’année précédente, devrait se limiter à une simple augmentation de l’âge du départ à la retraite et à la fin immédiate des régimes spéciaux, sans vouloir chambouler pour autant, d’une façon injuste, tout le système.
La dette publique française à la fin mars 2021 représente déjà 2.739,2 milliards d’euros et 118,2 % du PIB. L’endettement de la France représente donc le double de l’autorisation maximale de 60 % du PIB. Bruno Le Maire est obligé de changer le texte de sa chansonnette : il reconnaît que la croissance ne suffira pas pour rembourser la dette, qu’il faudra (mais demain, toujours demain) des réformes de structure, diminuer fortement les dépenses publiques sans rien décider pour l’instant avec Macron. Les taux finiront un jour inéluctablement par remonter ; les marchés, ce que reconnaît la Cour des comptes, peuvent décider d’arrêter de prêter du jour au lendemain.
Tandis que les autres pays vont voir leur taux d’endettement diminuer, la France gardera au mieux son taux démentiel et la moindre hausse des taux d’intérêt sera le coup de grâce qui la conduira au tapis ! Les perspectives d’inflation aux États-Unis pourraient faire connaître au monde d’ici un an ou deux, avec ces gigantesques masses monétaires déjà créées par les banques centrales, une situation semblable aux années 1970 avec des taux d’intérêt qui s’étaient élevés au-delà de 20 % dans les premiers jours de 1981 ! Le système occidental ne supporterait pas aujourd’hui une augmentation de taux d’intérêt au-delà de 3 %. Dans ces conditions, l’inflation a de beaux jours potentiels devant elle. En Angleterre, l’inflation vient déjà de dépasser les 3 %. Une augmentation rampante non temporaire de l’inflation est pour l’instant plus que probable partout dans le monde.
La dernière réunion du G7 n’était qu’une exhortation à poursuivre la fuite en avant de la création monétaire et de l’augmentation des dépenses publiques ; Mario Draghi a alors déclaré qu’il était absolument nécessaire de rassurer les investisseurs avec un « ancrage budgétaire à long terme », pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Faut-il encore que cet ancrage budgétaire soit sérieux, ce qui n’est pas le cas de la France… Draghi, de son côté, a fait son possible pour favoriser, dans ses budgets, l’investissement en Italie, mais il n’a pas encore gagné la partie pour autant. La situation de la France et de l’Italie ne tient en fait qu’à un fil, et le moindre nouveau cygne noir déclencheur d’une hausse des taux d’intérêt conduira inéluctablement ces deux pays à la faillite officielle, au retrait de la zone euro afin de pouvoir dévaluer la lire et le franc, ce qui créera une gigantesque hyperinflation.
14:34 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'éditorial du n°57 de la revue Synthèse nationale
Détruire le système avant qu'il nous détruise...
Roland Hélie,
directeur de Synthèse nationale
(15 juin 2021)
Décidément, la macronie, aussi consternante soit-elle, nous offre chaque jour une bonne raison de ne pas désespérer. Quoi que fassent ses acteurs, quoi qu'ils disent, il y a, à chaque fois, fort à parier que le lendemain, avec le même angélisme et la même condescendance, ils nous diront et imposeront le contraire. Ce qui, vous en conviendrez, nous incite à prendre avec le recul qui s'impose toutes les décisions gouvernementales.
Après avoir cafouillés durant plusieurs mois face à l'épidémie venue de Chine et voyant le ras-le-bol que cette incurie a provoqué, Macron et sa cli-que, en bons petits domestiques locaux de la finance mondialisée, cherchent un moyen pour s'en sortir "la tête haute". Les confinements, les masques, les tests, les vaccins... étant de plus en plus, malgré quelques sondages discutables, rejetés par une partie grandissante de nos compatriotes, les têtes pensantes du Système veulent maintenant nous imposer leur dernier gadget-miracle, le fameux "passe-sanitaire", en attendant l'implantation, un jour, pourquoi pas d'une puce électronique permettant de contrôler (et donc orienter) les faits et gestes de chacun d'entre nous (ce qui, d'ailleurs, est déjà un peu le cas avec nos smartphones). En fait, si nous étions "complotistes", nous pourrions presque imaginer que le coronavirus serait une aubaine pour la réalisation de leurs machiavéliques plans liberticides.
L'épidémie, conséquence directe de la globalisation.
Que l'on ne se trompe pas. On ne rappellera jamais assez que l'épidémie qui frappe la plupart des pays du monde depuis un peu plus d'un an n'est que la conséquence logique de l'économie globalisée imaginée et réalisée depuis plusieurs décennies par les "décideurs de Davos", cette station hivernale suisse des plus huppées qui voit se tenir chaque année un Forum mondial rassemblant les pseudos élites politico-économico-intellectuelles venues du monde entier. En faisant de la Chine (et d'une partie de l'Asie) la zone industrielle de ce qu'ils appellent "le village planétaire" et en y concentrant une grande partie des usines polluantes, il n'était pas besoin d'être un grand de-vin pour deviner qu'on allait tout droit vers une catastrophe écologico-sanitaire. Mais les "penseurs de Davos", ne voyant que le profit à court terme des multinationales (et aujourd'hui celui des GAFAM), en avait décidé ainsi. On voit les résultats : chômage grandissant, pollution insupportable, renaissance de l'impérialisme économique chinois, migrations incontrôlées, apparition d'épidémies inconnues jusqu'à présent... En fait de "décideurs", ou de "penseurs", nous ferions mieux de parler des "prédateurs de Davos".
Et comme ces gens ne doutent de rien, après avoir provoqué le désastre que l'on sait, toute honte bue, ils en redemandent encore. Au lieu de déposer le bilan de leur entreprise criminelle, ils instrumentalisent la grande peur engendrée par la maladie "chinoise" et ses variants pour nous imposer leur nouveau concept (une sorte de "saison deux" de l'aventure mondialiste), à savoir "la grande réinitialisation" (1). Finies les nations, finies les civilisations, finies les identités : en route vers un monde meilleurs, aseptisé et globalisé, dans lequel tout le monde, il serait gentil, tout le monde, il serait dans les clous, tout le monde, il fermerait sa gueule et tout le monde, il enrichirait les puissances financières (celles justement que l'on glorifie à Davos).
Une telle politique ne pourra se réaliser qu'aux dépens des peuples qui devront s'estimer heureux de toucher le "salaire universel", sorte de prime à l'oisiveté et à la soumission. Cette perspective peu réjouissante emporte somme toute l'adhésion d'une bonne partie des gagnants de la mondialisation, à commencer par les bobos des aires urbaines.
La bobocratie, justement, parlons-en...
La bobocratie adore donner des leçons. Ses membres vous étiquettent, vous distribuent bons et mauvais points avec une facilité déconcertante. Si votre façon de voir leur paraît conforme, vous voilà rangé dans le camp du Bien. En revanche, si vous vous aventurez à émettre le moindre doute ou, pire, vous exprimez un vague sentiment national, voire identitaire, vous voici condamné, sans autre forme de procès, aux ténèbres extérieures, au camp du Mal… Et après tout, puisque nous qui faisons vivre Synthèse nationale, nous y sommes relégués, qu’il nous soit permis de prendre un malin plaisir à l’évocation de la "mésaventure" d’un Bernard Tapie, violenté et dévalisé par quatre représentants de cette immigration qu’il considérait, hier, com-me une chance pour la France ; ou à celle d’un Olivier Duhamel, grand moraliste devant l’Éternel, rattrapé par son passé peu reluisant de (présumé) violeur incestueux.
Au-delà de ces deux piliers de la bien-pensance, désormais vermoulus, c’est l’ensemble de la bobocratie qui s’avère perverse et néfaste. Ses membres, obsédés par l’argent, le paraître, le pouvoir, grisés par leurs idées confortables et leur morale de bisounours, voient en fait bien plus leurs petits intérêts immédiats que ceux du pays et de ses habitants.
Rien n'est perdu...
Que les bobos le veuillent ou non, les Peuples et les Nations sont des réalités qui ne se laisseront pas détruire sans résister. La première étape de cette résistance salvatrice pour le peuple français, c'est la prise de conscience des dangers qui le menacent. Le combat que nous menons depuis près de quinze ans à Synthèse nationale, aux côtés de l'ensemble des forces patriotiques, identitaires et non-conformistes, va justement dans ce sens. À travers notre revue, nos éditions, notre site et nos multiples campagnes, colloques et réunions, nous essayons d'éveiller nos compatriotes. Certes, nous ne sommes pas les seuls (heureusement) mais (modestement) nous pensons que notre action est utile.
L'élection présidentielle de 2022 doit retenir notre attention. Tout laisse à penser que les résultats de la droite nationale seront en hausse et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cependant, il ne faut pas se laisser aveugler. Si les sondages donnent actuellement à Marine Le Pen des intentions de votes allant parfois au-dessus des 30% au premier tour, il ne faut pas oublier qu'il en allait de même six mois avant l'élection de 2017. Au final, elle fit 21% et on peut se demander si sa présence au second tour fut aussi bénéfique pour l'idéal national qu'on veut bien le dire.
En fait, les Français qui suivent la présidente du Rassemblement national le font plus par opposition à la politique mondialiste, européïste et immigrationniste des partis du Système que par adhésion à son programme qui, il faut le dire, est de moins en moins nationaliste et de plus en plus similaire à celui du RPR, leurre chiraquien de la fin du siècle dernier, qui porte une lourde responsabilité dans le délitement de notre pays. Partant du constat qu'il n'y a actuellement pas d'autre offre, ces électeurs potentiels se contentent de Marine, même si celle-ci, de part ses orientations programmatiques à géométrie variable et la gestion calamiteuse de son mouvement, est loin de faire l'unanimité. Qu'elle soit ou non au second tour ne changera pas, admettons-le, grand chose.
Parmi les symptômes d'un renouveau national, il y en a un qui n'a échappé à personne. C'est l'émergence politique du polémiste de talent Éric Zemmour. Le succès de son émission quotidienne sur la chaîne C-News, qui pulvérise toutes les audiences, est là pour le prouver. Chaque soir, il commente sans concession et avec conviction l'actualité et il prend des positions qui ressemblent de plus en plus à un programme. Certes, Zemmour n'a pas encore fait part de ses intentions, mais force est de reconnaître qu'il serait le mieux placé pour rassembler réellement toutes les forces enracinées, bien au-delà du Rassemblement national, et à faire ainsi bouger les lignes.
Ni la droite nationale et identitaire ni, encore moins la France n'ont le temps d'attendre. Plus le temps passe, plus la situation s'aggrave. Chaque jour, le grand remplacement s'accentue et bientôt les Français de souche seront minoritaires chez eux. La présidentielle de 2022 verra-t-elle l'apparition d'une nouvelle force salvatrice capable de détruire ce Système avant qu'il nous détruise ? Le temps presse, l'avenir nous le dira très vite.
(1) Cf. "The Great Reset", le livre de Klaus Schwab, président-fondateur du dit Forum. Nous en avons parlé dans notre précédente livraison (Synthèse nationale, n°56, hiver 2021-2021 cliquez là).
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Invité de Martial Bild sur TV Libertés, le philosophe Michel Maffesoli analyse l'actualité
10:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Francis Bergeron, directeur de Présent, invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
40 ans après sa création, Présent est toujours présent
Fin 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, paraissait le premier numéro du quotidien national et catholique Présent. Créé par quelques journalistes engagés, parmi lesquels François Brigneau et Jean Madiran, ce journal allait très vite devenir l'un des vecteurs essentiels du combat national. 40 ans après sa création, Présent est toujours présent et, chaque jour, il contribue à la nécessaire réinformation de nos compatriotes.
C'est de cette aventure exceptionnelle dont il fit parti dès le début que Francis Bergeron, son actuel directeur, vient nous parler aujourd'hui... Il est l'invité de l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie et Philippe Randa, avec la complicité du professeur Pierre de Laubier.
Le site de Présent cliquez ici
Les précédentes émissions cliquez là
10:51 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 26 juin 2021
David Rachline et Marine Le Pen cherchent-ils à empêcher Thierry Mariani de gagner ?
A 48 heure du second tour, David Rachline, maire RN de Fréjus, fait la promotion de la loi Taubira dénaturant le mariage et Marine Le Pen taille en pièce CNews, seule chaîne de télévision qui invite les représentants de la droite nationale. Combien de temps Thierry Mariani tiendra-t-il au sein de ce parti qui ne supporte pas qu’une tête puisse dépasser ? Grande tristesse pour Thierry Mariani…
Source Le Salon beige cliquez ici
15:49 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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10:20 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du 22 au 25 juillet, en Provence, Vie réunion d'été des Lansquenets dirigée par Gabriele Adinolfi
Provence 22-25 juillet 2021
Vle RÉUNION D’ÉTÉ DE LANSQUENETS EUROPÉENS
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
A l’assaut de la Nouvelle Normalité.
Fournissons des anticorps contre la pandémie idéologique.
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vendredi, 25 juin 2021
Richard Boutry sur la violence symbolique.
17:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Second tour : éliminer politiquement les individus les plus nocifs pour la France
14:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
C’est quitte ou double
Tous les regards sont tournés vers la région PACA, parce que les chances du RN y sont les plus fortes. Et parce que la victoire ou la défaite de Thierry Mariani pésera trés lourd pour la suite, c’est-à-dire pour la présidentielle, dont les dates sont désormais connues : dans dix mois, les 10 et 24 avril 2022. De ce fait, l’élection de dimanche en PACA prend une allure de quitte ou double. En tout état de cause, aucune voix ne doit manquer a Thierry Mariani, méme si l’abstention est prônée au nom d’on ne sait quelle mirifique martingale politique.
Suite de l’édito de Francis Bergeron dans Présent (25/06), ICI
12:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 24 juin 2021
Quand Libération "honore" TV Libertés
23:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un mea culpa médiatique, c’est possible ?
Natacha Polony
Si l’on songeait à interroger les citoyens pour savoir qui ils jugent responsable du naufrage démocratique dont ces élections régionales, avec leur abstention à 66,7%, ne sont qu’un épisode de plus, nul doute qu’ils citeraient en bonne place « les médias ».
Lire la suite ICI
Source : Marianne 24/06/2021
13:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dernière escale avant le désastre*
Michel Onfray
Voilà un personnage multiple. Le tribun cathodique ne doit pas faire oublier l’écrivain, le philosophe et surtout le précepteur. Celui que des milliers d’« élèves » passionnés sont venus écouter évoquer les grands textes lorsqu’il animait l’Université populaire de Caen. Son nouvel essai, L’Art d’être français (Éditions Bouquins), s’inscrit dans ce long et beau travail de transmission. « Traité existentiel pour voyager en mer par temps mauvais », il prend la forme d’une série de lettres adressées à des jeunes de 20 ans désireux de connaître, de travailler et de lire. Michel Onfray y rend hommage à ses propres maîtres : Rabelais, Descartes, Voltaire, Marivaux, Hugo. De leurs œuvres, il tire des leçons pour notre époque ainsi qu’un portrait subtil et passionné de la France d’hier et d’aujourd’hui. En le lisant, on se surprend à avoir envie de redevenir étudiant.
Lire la suite ICI
(*) Le titre est de la rédaction
12:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
Merci à Jean-Marie Le Pen
pour ses compliments à notre revue.
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11:09 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Trégor avec Eric Zemmour
00:42 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 3 juillet : vente de livres des Amis d'Alain Pascal à Paris
00:23 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 23 juin 2021
Schiappa se ridiculise
Robert Spieler
Cela a été un très grand moment d’hilarité pour tous les observateurs. Un “grand” (pas si grand que cela) meeting en plein air avait été organisé par LREM au parc Floral de Vincennes devant quelques centaines de militants pour soutenir sa tête de liste aux élections régionales et Ile-de-France. Il s’agissait de soutenir Laurent Saint-Martin que personne, en effet, ne connaît. Ce fut grandiose. On entendit un hurluberlu beu- gler dans un mégaphone, avec une voix de fausset : « C’est l’Île-de-France qui va s’enflammer. Votez Laurent ! », reprenant à plusieurs reprises la ritournelle « Allez, Allez », dans le registre supporter de foot. On a oublié de vous dire : il ne s’agissait pas d’un meeting classique, où l’on s’ennuie à mourir à écouter les mêmes propos convenus. Non, on se voulait être dans l’ambiance Foire du Trône. Le mégaphone sur pattes sauta sur la scène, pour rejoindre l’ambianceuse en chef, Marlène Schiappa elle-même ! Celle-ci se mit à sautiller, à se tortiller, à crier dans son micro, à chanter (abominablement mal). Elle se la jouait fan déchaînée. Mais, au fait, il fallait quand même prononcer le patronyme du candidat. « Laurent qui ? » interrogea notre animatrice. « Laurent Saint-Martin » répondit le mégaphone, car l’assemblée ne se sou- venait plus vraiment de son patronyme.
Mais Marène insistait : « Et la surprise de juin, ce sera qui ? » Un petit indice ! « Laurent… » ? Zut, l’assemblée avait déja oublié son nom. Le mégaphone sur pattes dut intervenir pour résoudre cette énigme : « Saint-Martin ! » La chauffeuse de salle n’en pouvait plus. Elle se prenait pour Sylvie Vartan dans ses plus belles années : « Vous avez une énergie extraordinaire, on va vous demander de la garder avec vous et de la redonner à chaque fois que quelqu’un vient sur scène », minauda-t-elle. C’était (presque) comme à la fête à Neu-Neu. Mais attention, ajouta Marlène : « Il faut garder cette énergie pendant huit jours... Être à fond 24 heures sur 24 pour faire campagne. On va chercher les électeurs UN PAR UN ! » Oui mais, zut, « il y a encore des gens, en Île-de-France, qui ne savent pas que... », déplore l’animatrice, qu’il y a des élections et que LREM présente des listes et « que la liste d’Emmanuel Macron est la liste de Laurent ? De Laurent ? » Le public ne se souvenait plus vraiment de son nom mais, Dieu merci, il y avait le mégaphone sur pattes qui le leur rappela. Et Marlène continuait à chantonner : « Quand le parc floral se met à chanter, c’est l’Île-de-France qui va s’ambiancer », tout en sautillant et en invitant l’assemblée à se lever pour manifester son enthousiasme pour « Laurent ». Au fait, Laurent qui ? S’étant trouvée très drôle, Marlène a ajouté : « Je ne crois pas que c’est parce qu’on est ministre qu’on est obligé d’être sinistre, et je pense qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux ». Quelques applaudissements. Très contente d’elle, elle a conclu avec un colossal humour : « Je l’avais préparée, celle-là »...
Certains ont évoqué « un meeting complètement lunaire ». « Lycéenne, ado attardée, sotte, hystérie, GO du Club med » : Marlène Schiappa fut flinguée sur CNews, chez Pascal Praud... Jean Messiha a lui commenté : « on a l’impression que c’est un peu un gouvernement d’ados attardés. Moi j’ai personnellement saisi le Club Med sur Twitter (il l’a fait !) pour lui dire qu’on avait une candidate avec un haut potentiel pour être Gentille Organisatrice, puisque au train où elle va, elle peut aussi faire la danse des canards, et le concours de t-shirt mouillé »... Frédéric Durand a, quant à lui, analysé : « c’est Ségolène Royal qui a inauguré ce style-là, une forme de vacuité permanente dans les mises en scène, on fait copain-copain avec le public ». La pauvre Schiappa pleurniche en déclarant : « Nous ne nous excuserons jamais de faire des campagnes joyeuses et bienveillantes. Je ne m’attendais pas à cette violence », évoquant bien sûr le machisme en politique. Décidément, il faut que Marlène change de métier...
Source : Rivarol 23/06/2021
08:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro de la revue Synthèse nationale (n°57) arrive chez les abonnés...
...et vous, avez vous pensé à le commander ?
Ou, mieux encore, à vous abonner ?
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mardi, 22 juin 2021
La pasteurisation mène à l’abstention
Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici
La forte abstention favorise toujours les partis qui ont des clientèles. Elle défavorise donc le Rassemblement national.
La seule manière de limiter la casse, c’est de porter un discours capable de mobiliser. Une attitude à l’inverse de la pasteurisation voulue par Marine Le Pen, dont la stratégie est désastreuse.
La forte abstention a toujours pénalisé le vote Rassemblement national mais la stratégie de Marine Le Pen a amplifié le phénomène :
-
mépris de tout enracinement local ;
-
purges permanentes ;
-
condamnations des plus courageux ;
-
discours de plus en plus pasteurisé par peur des vagues ;
-
invisibilité dans les assemblées.
Au cours de cette campagne, le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a cessé de donner des gages :
-
désaveu des identitaires (Poitiers, Escufon) ;
-
absence sur les votes sociétaux au Parlement ;
-
affirmation selon laquelle un islam républicain serait possible ;
-
Soumission à une assesseur voilée.
L’or en plomb
Malgré un minimum d’expérience, je reste scotché par la capacité de Marine Le Pen à transformer l’or des situations en plomb électoral. La pasteurisation du Rassemblement national s’avère être un désastre. En contexte d’abstention, seuls les discours forts sont audibles.
Dommage qu’il n’y ait eu personne au Rassemblement national pour expliquer à Marine Le Pen :
-
qu’avant le 2e tour de la présidentielle il y avait le 1er ;
-
qu’avant la présidentielle il y avait les régionales ;
-
que c’est la clarté et la radicalité qui permettent de mobiliser, non la pasteurisation.
23:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi 23 juin : Francis Bergeron, directeur de Présent, invité de l'émission Synthèse sur TV Libertés
23:48 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |