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mardi, 20 juillet 2021

Cinéma : le conformisme est de rigueur !

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Xavier Eman

L’interdiction de se rendre dans les salles de cinéma faite, à partir de cette semaine, aux parias refusant la vaccination obligatoire ne devrait pas être trop difficile à supporter. En effet, après la piteuse pantalonnade des César, c’est au tour du festival de Cannes de finir de nous détourner de ce qui fut jadis le « 7e art » et qui ressemble aujourd’hui à quelque chose à mi-chemin entre un meeting LGBT et une séance chez le psychiatre.

IL ne fallait certes pas attendre grand-chose d’un festival dirigé par Pierre Lescure, ancien patron de Canal+ et incarnation paroxystique de « l’esprit » de cette chaine, à savoir le ricanement bobo faussement transgressif, et dont le président du jury était le militant racialiste noir Spike Lee. Un président d’ailleurs totalement à côté de ses pompes lors de la cérémonie de clôture, puisqu’il a annoncé la Palme d’or au début - et non a la fin - de la soirée, créant un important malaise dans le public et la panique des organisateurs.

La dite Palme d’or a donc été attribuée à Titane de Julia Ducournau, un film « trash » (en français : dégoûtant) selon la plupart des commentateurs, qui avait provoqué des nausées et des évanouissements chez certains spectateurs lors de sa projection, ce qui serait apparemment un gage de qualité et même d’excellence. Une vingtaine de personnes choquées par l’extrême violence des images avaient ainsi dû être prises en charge par les pompiers. Mais de quoi parle donc ce nouveau chef-d’oeuvre ? Titane narre Phistoire d’Alexia, une jeune femme victime d’un accident de voiture, à qui a été greffée une plaque de titane dans la tête, ce qui lui fait développer une attirance sexuelle pour les voitures (sic) ainsi que des pulsions meurtrières envers les hommes. Sera-t-elle sauvée par l’amour de Vincent, un pompier accroc aux piqures de testostérone, qui pleure son fils disparu enfant ? Si vous n’êtes pas impatient de vous précipiter dans les salles obscures pour avoir la réponse à cette angoissante question, c’est que vous êtes un affreux ringard, pour ne pas dire un « has been »complet.

Pour l’anecdote, on pourra aussi noter, en marge du palmarès officiel, la remise de la « Queer Palm », le prix LGBT, aune autre oeuvre au scénario tout à fait passionnant, La Fracture, où Marina Fois et Valeria Bruni-Tedeschi campent un couple lesbien au bord de la séparation, qui se retrouve à |’hôpital en pleine crise des Gilets jaunes. Encore un grand succès populaire en perspective...

Mais laissons le dernier mot à la lauréate de la Palme d’or, Julia Ducournau, tant son pompeux charabia est emblématique de ce qu’est devenu le grand raout annuel du cinéma international : « Je remercie le jury d’avoir reconnu le besoin avide et viscéral que nous avons d’un monde plus fluide et plus inclusif. J’appelle à plus de diversité dans nos expériences au cinéma et dans nos vies. Merci aussi au jury de laisser rentrer les monstres. »

Eh bien, pour notre part, nous préférons laisser les monstres entre eux.

Source : Présent 20/07/2021

09:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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