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mardi, 31 août 2021

Les éditions Atelier Fol'fer sont reprises par Francephi, le groupe de Philippe Randa

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Les éditions de l’Atelier Fol’Fer, fondées en 2005, viennent d’être reprises par Philippe Randa. C’est une excellente nouvelle ! En effet, tous ceux qui ont acquis par le passé un livre paru sous cette enseigne ont pu constater la grande qualité des ouvrages, signés par nombre d’auteurs aussi courageux que talentueux.

Beaucoup de nos lecteurs en connaissent bien évidemment la plupart : Bernard Antony, Francis Bergeron, Gilles Buscia, Alain de Chantérac, la dessinatrice Chard, Pierre Descaves, Pierre Dimech, Christophe Dolbeau, Patrick Gofman, Roger Holeindre, Robert Paturel, Louis Pozzo di Borgo, Thibaut de La Tocnaye, Bernard Legoux, Jacques Lorcey, Brigitte Lundi, Yves Morel, Norbert Multeau, Arnaud Raffard de Brienne, Jean Raspail, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Robert Saucourt, Reynald Secher, Éric Vieux de Morzadec… et beaucoup d’autres encore que nous ne pouvons pas tous citer, qu’ils nous en excusent…

La plupart des livres édités par l’Atelier Fol’Fer sont désormais disponibles via notre site Francephi.com (qui est aussi le diffuseur de Synthèse-éditions) et Philippe Randa entend bien rééditer, si nécessaire, ceux qui ne seraient plus disponibles.

Fancephi cliquez ici

Atelier Fol'fer cliquez là

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Présidentielle 2022 : le retour du Polit’circus

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Jean-Pierre Pelaez

Notre vie politique, anesthésiée depuis deux ans par les grandes dissertations sur le Covid, le vaccin et sur la question existentielle du faut-il ne pas vivre pour ne pas avoir 0,19 de chances de mourir si l’on a quatre-vingts ans ?  retrouve des couleurs en cette rentrée, avec le lancement de la campagne présidentielle et le retour du Polit’Circus.

La gauche écolo-foldingue qui parle de tout sauf d’écologie et qui veut accueillir toute la planète en France, terroristes compris, frappe fort. On croyait avec Jadot avoir tout entendu mais dans cette nef, on est toujours dépassé par plus fou que soi et déjà tous les records sont pulvérisés avec Sandrine Rousseau championne de tous les délires intersectionnels, antiracistes, décoloniaux et supragenrés.

La droite mollasse et mollassonne avec Xavier Bertrand en vedette américaine est devenue soudain plus populiste que le peuple le plus populacier, et tient un discours que ne désavouerait pas Marine Le Pen et l’extrême droite, ennemis jurés à qui le chevalier des Hauts de France a récemment barré la toute. Combattant d’une peste noire dont il reprend le discours, ne risque-t-il pas à la fin de se prendre les pieds dans le tapis ?

Et il semble que cette nouvelle pandémie ait gagné du terrain puisque Pécresse elle aussi joue à la Marine, déclarant, le temps d’une campagne, que « la place d’un clandestin est dans un charter » ! Mais les choses s’annoncent mal pour elle : du fait qu’elles s’annoncent bien, les candidats LR affluent, Ciotti, Barnier… Et l’inflation des candidatures pourrait être fatale à cette droite largement majoritaire, si elle ne parvient pas à s’unir. Elle serait une fois de plus la droite la plus bête du monde.

A l’autre bout de l’échiquier, on ne sait si le Parti communiste, dont l’électorat tiendra bientôt dans une cabine téléphonique, présentera un candidat ou bien s’il s’alliera, comme à Paris, au bourgeois honni des Marchais, Duclos ou Thorez, bourgeois devenu aujourd’hui bobo de gauche dont il a repris les grandes thématiques, antiracisme institutionnel, accueil des migrants…

Hidalgo annonce des mesures radicales : alors que depuis le Cap d’Antibes, BHL a lancé un appel urbi et orbi pour résister à la reconquête obscurantiste, la reine des bobos, soucieuse du sort des femmes en Afghanistan, éteindra la Tour Eiffel chaque fois que l’une d’elles sera lapidée. En plus ce sera bon pour la planète, en réduisant les émissions de carbone. Mais les associations féministes ne sont pas encore très mobilisées. Il est vrai qu’avec les fortes chaleurs estivales, elles sont toutes occupées à défendre le port du burkini dans les piscines.

Le dinosaure Mélenchon est toujours là, traversant les siècles et les millénaires, il va certainement proposer d’importer en France le socialisme cubain. Dressé sur ses ergots, il appellera à une révolution pour une France égalitaire où il n’y aura plus ni pauvre ni riche, ni homme ni femme, ni grand ni petit, ni intelligent ni abruti, le tout inscrit dans la constitution d’une République qui se confondra avec lui-même.

Marine Le Pen attend sa revanche, elle a perdu la première manche, elle veut gagner la seconde au cours d’un grand débat télévisé où Macron, tout fier du bilan qu‘il va présenter aux Français dira que si ce n’est pas bien, il promet de faire mieux la prochaine fois…

Et ce n’est pas tout : pour le folklore, il y aura bien un candidat/candidate des travailleuses/ travailleurs et, espérons-le, quelques surprises de dernière minute pour pimenter les débats. Entrez, mesdames et messieurs, entrez, le spectacle commence !

Source : Site Boulevard Voltaire

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lundi, 30 août 2021

Divine technologie ou l’enfer selon Apple

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La chronique de Philippe Randa

Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

« Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

Source EuroLibertés cliquez ici

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Mutation démographique : la fin d’un déni

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Mathieu Bock-Côté

Ils se disent étonnés, surpris, bouleversés, ébaubis. Qui ? Tous ceux qui font semblant de découvrir la grande mutation démographique dans laquelle la France s’est engagée depuis des décennies. Vraiment ? Pourquoi personne ne leur avait rien dit ? Ils veulent bien le croire, désormais, suite à la révélation par Causeur d’une grande étude à partir des données de l’Insee de France Stratégie, un organisme de prospective rattaché au premier ministre et réalisée en 2020, portant sur la proportion de la population d’origine extra-européenne en France. Dans certains quartiers et certaines villes, elle est très clairement majoritaire.

Et le phénomène dépasse largement, désormais, la Seine-Saint-Denis. Des villes comme Rennes et Limoges et bien d’autres sont concernées par cette mutation démographique.

Le parti médiatique est désemparé. Auparavant, il voulait voir dans l’immigration massive un fantasme et ceux qui osaient le contredire d’une manière ou d’une autre étaient accusés de basculer dans le complotisme nauséabond et de relayer une théorie conspirationniste. Ils risquaient l’extrême-droitisation, le bannissement civique. Ils devenaient les parias et les maudits d’une classe politico-médiatique fonctionnant au déni sur ce sujet.

Aujourd’hui, les « dénieurs » prennent acte de cette mutation mais la jugent lumineuse en répétant que « la diversité est une chance pour la France ». Ils accusent évidemment ceux qui s’en inquiètent de vivre dans le passé, de cultiver la nostalgie, d’appartenir au monde d’hier, et de sentir la poussière. Fier rallié à la diversité en marche, c’est avec des trémolos dans la voix que Jean-Luc Mélenchon parlait il y a quelque temps de la créolisation de la France.

Certes, cette grande mutation cause quelques soucis chez ceux qui habitent encore, au moins à temps partiel, le monde réel. François Hollande n’avait-il pas déjà osé parler d’une situation objective de « partition » ethnique ?  La formule est confirmée par les faits et l’étude de France Stratégie parle pudiquement quant à elle de ségrégation résidentielle. Les prénoms d’origine étrangère qui deviennent la norme dans certains quartiers ne témoignent-ils pas d’une forme de sécession, les codes culturels du pays d’origine s’imposant même au-delà d’une génération ? La transformation des territoires perdus de la République en zones perdues de l’identité française n’est-elle pas au cœur de l’actualité depuis des années ? Un islam conquérant n’est-il pas en train d’imposer ses mœurs dans un nombre croissant de quartiers ?

Tout n’est donc pas rose. Mais s’il s’agit de reconnaître quelques ratés à cette mutation, pourquoi ne pas en faire porter la responsabilité à la population historique française ? Tel est le pari des élites diversitaires qui l’accuseront donc de manquer d’enthousiasme pour la « mixité sociale ». Elles insistent : les vrais coupables ne seraient-ils pas ces Français qui goûtent bien peu l’exil culturel dans certains quartiers de leur propre pays et font ce qu’ils peuvent pour continuer de vivre encore dans une France ressemblant culturellement à ce qu’on appelait traditionnellement la France ? Parce qu’ils fuient les quartiers démographiquement modifiés, ne sont-ils pas les premiers responsables de cette France morcelée ? Ceux qu’on appelait hier les « Français de souche » sont les vrais séparatistes, osent-ils affirmer. Évidemment, le parti du « circulez, y a rien à voir » ne désarme pas. Les démographes lyssenkistes répètent que le pourcentage d’étrangers en France ne varie pas, en oubliant de préciser qu’il n’en est ainsi qu’en raison du nombre très élevé de naturalisations et de la législation sur le droit du sol.

Le droit devient étranger aux mœurs, au point même de se définir contre elles et de les assimiler à un système discriminatoire à déconstruire. Beaucoup parleront lyriquement de la France d’aujourd’hui, à laquelle il faudrait s’adapter. Le peuple français historique, lui, devient finalement une composante parmi d’autres de cette nouvelle France. Le fait est là : bien des Français se sentent désormais étrangers là où ils vivent, en leur propre pays, le seul qu’ils aient, car ils n’ont pas de patrie de rechange. Ils s’inquiètent : seront-ils un jour un résidu historique, puisqu’on leur promet un destin de moignon démographique ?

L’assimilation des immigrés est possible seulement si le peuple historique d’un pays impose encore sans ambiguïté sa culture de référence. Il n’en est plus ainsi. Un pays ne saurait être indifférent à la population qui le compose. Et devenir minoritaire chez soi est un drame pour n’importe quel peuple.

Source : Le Figaro 28/08/2021

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Samedi 4 et dimanche 5 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : les 51èmes Journées chouannes de DPF

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Programme de ces journées cliquez ici

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dimanche, 29 août 2021

La fête annuelle d'Alsace d'abord s'est déroulée samedi dernier près du Haut-Koenigsbourg

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Jacques Cordonnier, président d'Alsace d'abord, lors de son intervention durant la fête, samedi 28 août dans l'après-midi.

C’est autour d’un déjeuner champêtre, non loin du château du Haut-Koenigsbourg, que près d’une centaine de personnes se sont réunis malgré la pluie et le froid.

Issus de divers mouvements politiques et régionalistes, leurs différences militantes n’effaçant en rien leur attachement à leur région : l’Alsace. Cette fête, qui était organisée par le mouvement « Alsace d’abord », présidé par Jacques Cordonnier, réunissait des membres du « RN », des « Patriotes », de « Debout la France », du « Comité de soutien à Eric Zemmour », d’« Unser-Land » et bien sûr de « Synthèse nationale » représentée par notre ami Hugues Bouchu.

C’est parce que cette terre et son peuple manifestent naturellement un fort sentiment d’identité que cette sympathique rencontre a pu se faire, dans une chaleureuse ambiance, loin des tracas d’obligations dites « sanitaires ». Ailleurs, dans une autre région, cela aurait été certainement moins facile.

Les échanges furent parfois contradictoires mais dans tous les cas bien dégagés de tout antagonismes. L’unité identitaire aura permis la réussite de cet événement. À cette occasion, il est apparut qu’un nombre grandissant de personnes manifestait un réel intérêt pour le projet d’Eric Zemmour. Nous aurions pu nous étonner de cet approche de la part de régionalistes, mais ce ne fut pas le cas. Le temps passait et personne ne se rendait compte que déjà et malheureusement chacun devait retrouver soit le Haut-Rhin, soit le Bas-Rhin, mais heureusement avec l’énergie d’une union de ces deux départements face à l’illusion d’un « Grand-Est », véritable jeux de légo sorti directement des égos parisiens. C’était un véritable sentiment de grande liberté retrouvée.

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samedi, 28 août 2021

Jean-Charles Jauffret : un nouvel entretien à contre-courant avec Franck Abed

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80e anniversaire de la mort d'Honoré d'Estienne d'Orves

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Didier Lecerf

Il y a quatre-vingts ans, le 29 août 1941, le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, 40 ans, père de cinq enfants, était fusillé au Mont-Valérien, avec deux autres membres du réseau Nemrod, Maurice Barlier et Jan Doornik.

Issu d’une famille profondément catholique, de sensibilité royaliste légitimiste, acquise aux idées, aux actions du catholicisme social ; descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet qui combattirent jusqu’au bout pour « Dieu et le Roi » ; filleul du commandant Driant (le héros du bois des bois des Caures en février 1916 et gendre du général Boulanger), Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale. 

Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de la Royale, comme beaucoup de ses camarades, fit son choix. Les valeurs transmises par les siens, sa foi chrétienne, sa conception de l’honneur, son amour de la patrie l’amenèrent, malgré la sanglante attaque britannique contre Mers-el-Kébir, à opter pour la poursuite de la lutte, sous les couleurs françaises, dans les rangs gaullistes. Pour « la libération intégrale » du pays et le maintien de « l’intégralité de l’Empire français ».  

Pour autant, il ne retira pas son respect au Maréchal Philippe Pétain et ne voua pas aux gémonies ceux qui, au même moment, firent un autre choix que le sien (parmi lesquels plusieurs de ses amis, dont Paul Fontaine, directeur du cabinet de l’amiral Darlan ou Bertrand de Saussine du Pont de Gault, mort en novembre 1940 à bord de son sous-marin, au large du Gabon, après avoir tenté de couler un aviso anglais )…

Complexité et ambiguïtés de l’époque…

« Que personne ne songe à me venger. Je ne désir que la paix dans la grandeur retrouvée de la France. Dites bien à tous que je meurs pour elle, pour sa liberté entière, et que j’espère que mon sacrifice lui servira. »

Honoré d’Estienne d’Orves, 28 août 1941.

Pour mieux connaître ce sujet, lire le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18 consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la Résistance de droite cliquez ici

Bulletin de commande

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Journal du chaos

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Présidentielle 2022 : les intentions de vote en faveur d’Eric Zemmour augmentent

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Valeurs actuelles cliquez ici

Autour d’Eric Zemmour, il y a des rumeurs, un entourage très proactif, des structures qui se montent, des stratégies électorales qui s’aiguisent. Surtout, il y a désormais une dynamique électorale. Il y a quelques semaines, un sondage de l’Ifop positionnait le journaliste légèrement au-dessus de 5% des intentions de vote – avec un potentiel électoral total atteignant les 18%. L’été est passé par là, et à mesure que les Français partaient en vacances, l’hypothèse d’une candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 est définitivement passée de rumeur à secret de Polichinelle. Si toutefois il fallait encore démontrer ce changement d’envergure, l’Ipsos et l’entourage de Valérie Pécresse s’en sont chargés, ce vendredi 27 août. Dès la fin de matinée ont fuité sur les réseaux sociaux des extraits d’une enquête d’opinion réalisée par le célèbre institut, à la demande de l’entourage de la présidente de la région Île-de-France. Si l’enquête s’intéresse essentiellement au potentiel électoral de Valérie Pécresse, elle a également le mérite… de systématiquement faire figurer Eric Zemmour au rang des candidats potentiels.

Eric Zemmour imperturbable, quelle que soit la concurrence

Le sondage, mené du 20 au 22 août auprès de 2 000 personnes, imagine quatre hypothèses. Selon les informations du Point, le tronc commun est toujours le même : sont systématiquement testés un candidat d’extrême-gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Anne Hidalgo (PS), Emmanuel Macron (LREM), Nicolas Dupond-Aignan (DLF), Marine Le Pen (RN)… et Eric Zemmour. A ceux-là, l’Ipsos oppose successivement Valérie Pécresse (14%, 3ème place), Xavier Bertrand (15%, 3ème place), Laurent Wauquiez (10,5%, 4ème place derrière Yannick Jadot), et Michel Barnier (11%, 3ème ex aequo avec Yannick Yadot). En ce qui concerne Eric Zemmour, il est notable que quel que soit le candidat de droite qui lui serait opposé, il est systématiquement donné à 7% des intentions de vote. Un chiffre en hausse par rapport aux précédentes enquêtes consacrées au polémiste – 5,5% pour l’Ifop en juin 2021.

« La dynamique existe »

Si l’enquête était destinée à évaluer les chances de Valérie Pécresse – qui, soit dit en passant, talonne désormais de très près son rival des Hauts-de-France – c’est bien pour son « facteur Zemmour » qu’elle a fuité, vendredi, s’attirant immédiatement une foultitude de commentaires. Si le principal concerné n’a, comme à son habitude, pas daigné commenter, son entourage s’est empressé de diffuser l’information. « Éric Zemmour c’est 7 % sans être candidat, c’est +2 points en quelques semaines c’est des milliers de Français qui se mobilisent partout pour lui, c’est le candidat dont a besoin pour 2022. La dynamique existe ! », s’enthousiasme Stanislas Rigault, président de « Génération Z ». « Zemmour n’est même pas candidat et il est déjà à 7%, imaginez après une déclaration de candidature ! », abonde également Samuel Lafont, qui gère une partie de la communication numérique du putatif candidat. La « Z wave » [la vague Zemmour, ndlr], expression chère aux amateurs du polémiste, s’annoncerait-elle bel et bien ? D’ici au premier tour de l’élection présidentielle, programmé pour le 10 avril 2022, Eric Zemmour et son entourage ont en tout cas largement le temps d’amplifier le phénomène.

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vendredi, 27 août 2021

Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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jeudi, 26 août 2021

Eric Zemmour nous parle de la justice

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Marion Maréchal sur TV Libertés

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Paysage politique à l’aube de la présidentielle

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Le politologue Pascal Perrineau estime que le Covid-19 va « provoquer un brouillage profond chez les électeurs, qui auront du mal à entrer » dans l’élection présidentielle. Il pense qu’une troisième force peut s’immiscer dans le duel entre Macron et Le Pen. « Elle est plutôt à droite, selon moi. »

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 Source : Les Echos, 26/08/2021

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mercredi, 25 août 2021

Drame afghan : les nouveaux enjeux

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Spécialiste des conflits, auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, Gérard Chaliand connaît bien l’Afghanistan. Il fut l’un des premiers Occidentaux à s’y rendre après l’invasion soviétique de 1979. De 2004 à 2011, il y a passé près d’un an au total, enseignant à Kaboul et parcourant le pays.

Entretien mené par Jean-Dominique Merchet pour le quotidien l’Opinion.

Comment réagissez-vous à ce qui se passe en Afghanistan et aux polémiques en France sur l’accueil des réfugiés ?

Il y a quelque chose d’obscène dans notre façon provinciale de voir la réalité du monde. On nous parle d’une pression migratoire extraordinaire ou de menace terroriste. On vend de l’angoisse avant le moindre signe de quelque chose de concret ! Ce que l’on voit à l’aéroport de Kaboul, c’est qu’il n’est possible de sortir d’Afghanistan que si les talibans y consentent. Ils contrôlent les routes qui permettent de quitter le pays. Or, ils n’ont pas la volonté de laisser partir la population, parce qu’ils ont à la fois des comptes à régler et le besoin de personnels qualifiés.

Mais êtes-vous surpris par les images de l’aéroport de Kaboul ?

C’est une débâcle américaine, un effondrement. On pouvait estimer normal que les Américains partent, mais pas dans ces conditions confondantes de médiocrité.

L’Afghanistan est plongé dans une guerre civile depuis 1978. Celle-ci a pris des formes différentes, mais sans jamais cesser. Comment expliquez-vous cela ?

Les études sérieuses insistent sur la disparité régionale, tribale, religieuse du pays, renforcée par son caractère montagneux. Il est très difficile de tenir ensemble une telle mosaïque et l’Etat n’a jamais su imposer son pouvoir, sauf par la coercition. C’est une société de type anarchique, avec des montagnards têtus et isolés qui s’affrontent. Au risque de déplaire et sans a priori idéologique, je dirais que, depuis 1978, il y a eu un moment où les choses semblaient aller dans le bon sens. Lorsque les Soviétiques sont partis en février 1989 – en bon ordre, eux – ils ont laissé derrière eux le régime de Najibullah. Ancien communiste, celui-ci avait abandonné le marxisme-léninisme et tentait quelque chose d’ouvert, en se préoccupant des déshérités. Il contrôlait la quasi-totalité des villes et une grande part des campagnes. Mais les Pakistanais et les Américains se sont acharnés contre lui, puis la disparition de l’URSS l’a privé de son principal soutien et le régime est tombé en avril 1992. J’étais surpris de voir la photo de Najibullah chez les Afghans et lorsque je les interrogeais, ils me disaient : « Ce n’était pas un régime corrompu... »

Comment expliquez-vous également la résilience des talibans ?

Par le Pakistan, qui est le vainqueur absolu des événements récents ! Certes, les talibans bénéficient toujours d’une base sociale chez les Pachtounes (le premier groupe ethnique du pays, NDLR). Après 2001, les talibans ont été repris en main par les services secrets pakistanais (ISI), qui ont formé une nouvelle génération de militants, dans les madrasas (écoles religieuses) de la tendance déobandie, une forme roide du sunnisme. Les Pakistanais considèrent l’Afghanistan comme leur « arrière stratégique » face à leur ennemi, l’Inde. Ils ont joué double jeu avec les Américains et le masque est tombé en 2011, lorsque l’on a découvert que Ben Laden était réfugié au Pakistan.

Si l’on s’intéresse au « Grand Jeu » des puissances autour de l’Afghanistan, que peut-on dire, à part la victoire du Pakistan ?

Pour l’Inde, qui avait beaucoup investi en Afghanistan, c’est un grave échec de voir gagner son ennemi pakistanais. L’autre grand vainqueur est la Chine. C’est un succès considérable, qui ne lui coûte rien. En termes d’images, elle tire bénéfice du chaos provoqué par l’incapacité des Etats-Unis d’organiser un retrait en bon ordre. La Chine n’a rien contre le régime taliban : elle veut simplement qu’ils empêchent les militants ouïgours d’agir à partir de l’Afghanistan. Elle souhaite aussi exploiter les richesses notamment en minerais. Comme la Chine, la Russie veut un Afghanistan aussi peu agressif que possible en Asie centrale. D’ailleurs, les Russes appuient les talibans depuis quatre ou cinq ans, à la fois pour gêner les Américains et combattre des groupes islamistes radicaux, comme Daech. Vu d’Iran, il y aura la préoccupation du sort de la minorité hazara, de confession chiite. Et toujours le trafic de drogue, qui va continuer. Quant à la Turquie, elle se méfie surtout d’un afflux de réfugiés.

Et pour les Etats-Unis ? Les conséquences d’une telle affaire dépassent forcément l’Afghanistan ?

On a le sentiment, à tort ou à raison, que l’hégémonie américaine vient de prendre un coup sérieux. Comme au Vietnam, le plus fort vient de subir une humiliation par le plus faible... Toutefois, le théâtre principal est désormais l’Indopacifique, face à la Chine. A Taïwan, on peut s’inquiéter du manque de sérieux des Américains.

Et l’Europe ?

Elle n’a aucun poids et ne compte plus. En Afghanistan, nous avons été les alliés secondaires des Etats-Unis. En France, nous nous racontons des histoires sur notre importance, alors que notre déclassement se prolonge et se creuse.

Source :L’Opinion du 25/08/2021

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mardi, 24 août 2021

L’Afghanistan en otage

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Editorial de Michel Onfray

Le 14 juin dernier, le président américain Joe Biden ordonnait le retrait définitif de ses troupes d'Afghanistan, au terme de 20 années d'enlisement. Après la récente prise de pouvoir des Talibans, le président Macron a cru bon de faire une allocution officielle. Quelles leçons pour les souverainistes ?

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lundi, 23 août 2021

La stratégie de la capucine !

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François Floc'h, jardinier militant

L'autre jour, quelques amis et moi étions en grande discussion, autour de la table du jardin, dégustant une bière bretonne comme nous les aimons. Les avis allaient bon train sur l'actualité politique, le nécessaire (ré)engagement militant, les petits-enfants qui grandissent dans un monde bouleversé, mais aussi le bon vivre en Bretagne…

Cette quiétude était propice à laisser vagabonder mes pensées...

Mon attention fut alors attirée par les belles capucines – de la famille des tropéolacées venues d'Amérique du Sud – qui grimpaient dans la haie devant moi. Je les avais sous le nez depuis plusieurs semaines et je ne les avais pas réellement vues !

L'année dernière, j'avais semé quelques graines données par un ami. Et cette fleur colorée, jaune, rouge et orange, avait bigrement prospéré, se glissant dans la haie, se tortillant pour grimper toujours plus haut, utilisant habillement les branches pour s'accrocher… Il faut le reconnaître, toutes ces corolles colorées sont du plus bel effet, adoucissant joyeusement l'austérité de la haie. On se croirait presque au marché de Sartrouville ou de Trappes, parmi les boubous et les turbans...

Et puis, je me disais, seulement en moi-même car je suis prudent : chaque fleur donnera une graine qui générera, l'année prochaine, un nouveau pied de capucine qui donnera à son tour une multitude de fleurs, qui donnera, etc. Mais, ce sera l'invasion de mon jardin !

Je me rapprochais alors pour admirer au plus près ces fleurs et les larges feuilles qui les encadrent. Et, là, horreur ! Cachées sous les feuilles, des chenilles en multitudes rampaient sur les tiges, grignotant goulûment les feuilles pour mieux se multiplier, migrant d'une feuille à l'autre pour tout envahir, tout dévorer ! Oui, une véritable invasion d'une sorte de racaille qui profite de l'accueil floral pour installer ses trafics.

Mes vieux réflexes de militants se réveillèrent alors ! Utiliser un insecticide chimique ? Non, Monsanto, capitaliste pollueur, n'aura pas ma voix ! Prenant une pince à épiler, m'armant de patience, retrouvant mes instincts d'observation du temps où j'étais louveteau, je commençais à éliminer, sans état d'âme, une à une, ces chenilles invasives et profiteuses. Plusieurs heures, à plusieurs reprises sur plusieurs jours, me furent nécessaires pour détruire ces affreuses chenilles. Et, aujourd'hui, je puis vous dire que je maîtrise la situation, mieux que ne le ferait un quelconque ministre de l'Intérieur !

Comme quoi, en agissant au bon moment, avec volonté et persévérance, en utilisant les bons moyens, on peut redresser les pires situations !

A l'intention des mauvais esprits, un avertissement s'impose, comme à la fin des bons polards : "Toute ressemblance à des personnes et/ou à des événements passés ou à venir ne serait que coïncidence malheureuse".  Quoique !

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La drôle de campagne présidentielle

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Stéphane Dupont

On ne pourra pas leur reprocher de s’économiser. Les Français ne sont pas tous encore rentrés de vacances, mais les candidats – déclarés ou non – à la présidentielle ne ménagent pas leur peine pour faire parler d’eux.

Ce week-end, dans le « JDD », Xavier Bertrand s’en est pris vertement à Emmanuel Macron sur l’islamisme, après s’être affiché avec son épouse dans « Paris Match ». Sa rivale, Valérie Pécresse, se confie quant à elle longuement au « Point ». Et Laurent Wauquiez devrait dire d’ici à la fin de la semaine et sa traditionnelle ascension du mont Mézenc s’il se lance, lui aussi, dans la course.

A gauche, Arnaud Montebourg a, lui, fait savoir, il y a quelques jours, qu’il serait sur la ligne de départ le 4 septembre. Les écologistes ont mis en branle leur primaire lors de leurs Journées d’été qui se sont achevées samedi à Poitiers. Jean-Luc Mélenchon fera sa grande rentrée le week-end prochain, pendant qu’Anne Hidalgo sera l’invitée vedette de l’université d’été du PS à Blois. La maire de Paris a profité des JO de Tokyo pour parfaire sa stature internationale et ne cache plus son envie d’en découdre.

Emmanuel Macron n’est pas en reste. Déjà en campagne pour sa réélection, en première ligne dès qu’il en a l’occasion, comme  cette semaine sur l’Afghanistan ou les feux de forêts, le chef de l’Etat multiplie les prises de parole, occupe le terrain, ne laisse pas le moindre espace à ses – nombreux – adversaires. Mais toute cette agitation ne semble rencontrer aucun écho dans l’opinion, ne susciter qu’une indifférence polie. Comme si ce début de campagne tournait à vide. « Les électeurs n’ont pas la tête à la présidentielle, constate le politologue Pascal Perrineau. Les Français sont confinés démocratiquement. L’épidémie de Covid-19 brouille tout. » La situation sanitaire monopolise en tout cas toute l’attention, comme c’est le cas depuis un an et demi déjà. Ce qui s’est traduit notamment par des taux d’abstention record aux élections municipales, puis départementales et régionales.

Et nul ne sait combien de temps tout cela peut durer. Encore un bon moment probablement, vu la virulence du fameux variant Delta et une possible nouvelle mutation du virus. Peut-être même jusqu’à la toute dernière ligne droite de la présidentielle.
La campagne de 2017 avait été inédite avec son lot de rebondissements et la victoire in fine d’un outsider. Celle de 2022 pourrait bien être tout aussi atypique.

Source : Les Echos, 23/08/2021

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dimanche, 22 août 2021

Journal du chaos

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samedi, 21 août 2021

Merci Macron !

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Patrick Parment

Cette pandémie a engendré une énorme cacophonie non seulement scientifique mais également sociale. Au plan scientifique, on a lu et entendu tout et n’importe quoi de la part de nos « éclairées » autorités qui, c’est le moins qu’on puisse dire, pédalent dans la semoule. On a sanctionné des médecins de bonne volonté, sans qu’ils puissent se défendre, parce qu’ils exploraient d’autres voies que celle des vaccins. Le professeur Didier Raoult n’est qu’un exemple parmi d’autres. Un récent rapport américain, nous informe le site Polemia, montre que les stratégies différentes entre l’Etat de Californie et la Floride, le premier en limitant les libertés, l’autre non, arrivaient in fine aux mêmes résultats quant au nombre de contaminés et de décès. En France, c’est peu dire que l’on a entendu tout et son contraire, notamment de la part du gouvernement et des « autorités » médicales. Il suffit de regarder les toubibs qui défilent sur les plateaux de télé pour s’en convaincre. Utilisant la peur, Macron a imposé la vaccination et instauré un passe sanitaire au mépris du libre arbitre de chacun et approfondissant d’autant une fracture sociale déjà présente.

Le plus extraordinaire ou surréaliste en date, c’est une note envoyée récemment par la Direction générale de la Santé à tous les médecins et signé de l’inénarrable professeur Jérôme Salomon (descendant de Dreyfus et qui avait déclaré naguère qu’il avait un compte à régler avec la France) et d’un obscur Bernard Celli, responsable de la « Task Force vaccination » (quesako ?) leur communiquant que le vaccin ne se contente pas d’immuniser contre le virus – ce qui reste à démontrer – mais surtout qu’il soigne la maladie, notamment des gens atteints de « covid long » (y en a un court ?). Autrement dit, le vaccin ne serait rien moins qu’un médicament ! J’avoue qu’il fallait oser ! Au jour d’aujourd’hui, on ne sait toujours pas sur quel pied danser. Disons que se faire vacciner pourrait constituer un moindre mal mais ne met nullement à l’abri des dommages collatéraux, très nombreux, peu mortels, certes mais souvent incapacitants.  Alors efficace le vaccin ? On n’en sait rien.

Reste que l’autre dégât des mesures autoritaires prises manu militari par Emmanuel Macron, sans aucune concertation et au mépris des règles démocratiques, ce sont les fractures sociales que cela a engendré non seulement au sein de la société mais aussi des familles. Pour qu’un quotidien comme Libération – placard publicitaire de la bien-pensance – se penche sur le sujet, c’est bien parce qu’il est devenu Un sujet. Et pas des moindres. J’en ai d’ailleurs quelques exemples dans mon entourage. Alexandra Schwartzbrod dans son édito écrit que « la vaccination a hystérisé les relations intrafamiliales ou sociales ». On assiste en effet à des fractures au sein des familles entre les pour et les contre la vaccination réduisant à néant tout dialogue serein. Et surtout brisant d’un coup des complicités établies de longue date. Inutile de dire qu’il faudra du temps pour que cicatrise ces plaies sociales dont on ne mesure pas encore tous les effets. Et de ce point de vue, Emmanuel Macron est un irresponsable et les Français ces « veaux » dont parlait De Gaulle, pour s’être laissés entraîner dans cette aventure. Chacun sait que le point de rupture s’appelle Révolution. Chaque samedi, les « révolutionnaires », pour l’instant simple contestataires, sont dans rue. Mais demain ?

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Pourquoi lire le Qui suis-je ? consacré à Jacques de Mahieu ?

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Franck Buleux

Lorsque Jacques Girault, alias de Mahieu, aborde les terres américaines en 1946, il n’est qu’un militant maurrassien exilé de sa terre natale, la France. Un peu plus de trente années après sa naissance en 1915, il lui est nécessaire de changer de patronyme, mais aussi de terre, de continent. Il a soutenu Charles Maurras, il a opté pour la Révolution nationale du maréchal Pétain. Il n’a pas choisi « le bon camp ». Il a une famille, une vie à construire. La France de 1946 ne lui laisse guère de choix.

Arrivé de Marseille, où il dirigeait une revue maurrassienne L’Étudiant français, via un périple au cœur de l’Europe meurtri par la IIe Guerre mondiale, il s’installe en Argentine, pays accueillant pour les réprouvés où le populiste Juan Perón va être élu, la même année, président de la République.

Signe du destin ? Après avoir abandonné la France puisque menacé par les communistes épurateurs, Mahieu s’installe dans ce vaste pays qui fait confiance à une alliance nationale et populaire qui éloigne du pouvoir socialiste, communistes et bourgeois. La « troisième voie » est en marche, Mahieu l’Argentin s’y inscrira.

Loin de la France et de sa IVe République impuissante et décriée, Mahieu devient un universitaire et un conseiller politique proche du pouvoir, développant les thèses corporatistes chères à Maurras, qui restera le maître à penser de « l’exilé ».

Auteur de nombreux textes économiques, Mahieu prend part à l’organisation sociale de l’Argentine, militant au Parti justicialiste, fer de lance de la politique péroniste.

Au-delà du politique, passionné par l’origine de l’homme, Mahieu développera, à partir de la fin des années 1960, grâce à l’Institut des Sciences de l’homme, situé à Buenos Aires, qu’il fonde en 1968 et dirige, ce double fondement : l’importance du substrat biologique et de l’environnement qui conditionne son évolution. À la rencontre, in situ, des Indiens d’Amérique latine, au Paraguay notamment, Mahieu retrouvera son Europe, celle qui l’a chassé en 1946. Son Précis de biopolitique, paru en français en 1969, est une véritable démonstration de la permanence de l’identité et de son refus du multiculturalisme notamment à travers l’exemple (sic) des États-Unis.

Les traits et les représentations incarnées des Indiens, au cœur de l’Amazonie, lui rappelleront celles et ceux qu’il a laissés, près du Vieux Port marseillais, lorsqu’il avait la responsabilité du journal estudiantin lié à l’Action française. Au plus profond de cette dense forêt paraguayenne, comme l’Europe lui semblait à la fois proche et lointaine. Comme si d’autres hommes, d’autres Européens, l’avaient précédé.

Et Mahieu, dont les parents décéderont dans les années 1970 en France, fera le chemin en sens inverse, du continent américain vers la France. Il est difficile d’échapper à ses origines, à ses liens.

Il publiera des livres, véritables succès de librairie : Le Grand voyage du Dieu-Soleil en 1971, L’Agonie du Dieu-Soleil-Les Vikings en Amérique du Sud en 1974, Drakkars sur l’Amazonie en 1977, L’imposture de Christophe Colomb-La géographie secrète de l’Amérique, en 1979, Les Templiers en Amérique en 1980… mettant en relief l’arrivée d’Européens au cœur du territoire américain, bien avant le Génois Christophe Colomb. Proche de la Nouvelle Droite, ami d’Alain de Benoist, il publiera dans Nouvelle École, mais aussi dans la revue belge distribuée en France, Kadath, spécialisée dans l’archéologie mystérieuse. Ses travaux auront les faveurs du grand public, à travers ses livres précités mais aussi des articles, notamment dans Paris-Match en 1982, où il est qualifié, lui l’exilé de Marseille, de « savant français ».

Publié à travers toute l’Europe dans différentes langues, ce Franco-Argentin, naturalisé en 1973, s’éteindra en Argentine en 1990. Ses engagements méritent d’être connus.

Dans cette biographie qui paraît chez Pardès, en mai 2021, vous retrouverez ses amitiés, ses intimes, sa vie en France avant 1946, ses réussites éditoriales dans les années 1970, ses liens politiques et idéologiques, ses espoirs et ses doutes.

Mahieu fut l’homme de deux continents, n’hésitant pas à relier les deux rives, cherchant inlassablement le lieu où le Soleil se couche avant de renaître. Entre deux mondes, Mahieu est le chaînon entre nos deux continents, faisant de l’Atlantique, un courant emmenant les hommes fondateurs d’une civilisation, celle qui est à l’origine de l’humanité.

Franck Buleux est l'auteur de Qui-suis-je ? Jacques de Mahieu, éditions Pardès.

On peut se procurer les livres des éditions Pardès, entre autres, à la Librairie française et à la Nouvelle Librairie.

Les éditions Dualpha ont réédité trois des livres de Jacques de Mahieu (cliquez ici) :

Le grand voyage du Dieu-Soleil, 2éd.
Drakkars sur l’Amazone, 2éd.
L’agonie du Dieu-Soleil, 2éd.

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vendredi, 20 août 2021

Conférence du Dr Louis Fouché : "La joie au temps du Corona"

C’est une conférence fleuve (3 h 27) que l’association Joy for the Planet (on excusera l’anglais, l’association étant suisse avec probablement une visée internationale) nous propose ici. Le Dr Louis Fouché, qui a émergé à la faveur de la crise sanitaire, est d’abord un médecin qui a su respecter son serment d’Hippocrate et demandé que l’on soignât les patients avant de les laisser s’acheminer vers une mort certaine – pour quelques-uns – en les abandonnant à leur lit accompagné de quelques dolipranes. Mais c’est ici aussi le penseur de notre temps, le philosophe même, qui est convoqué et qui s’exprime.

D’aucuns trouveront à cette conférence un côté légèrement illuminé et des airs New Age, mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est aussi une vision du monde de paix dans un esprit pragmatique et une recherche de l’action. Louis Fouché est une personne de grande culture qui articule ses savoirs et leur insuffle un saut qualitatif. L’écouter est toujours un enrichissement ou tout au moins nous propose un éclairage nouveau.

Dans l’esprit d’un Jean-Paul Sartre qui avait dit « jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation », signifiant par là que c’est lors des moments de crises aiguës, au pied du mur, que nous devons faire des choix décisifs engageant à l’extrême notre liberté, c’est dans cet esprit donc que Louis Fouché nous dit ici : « je n’ai jamais été aussi joyeux que pendant cette crise ».

La Rédaction E&R
 

Ci-dessous la présentation de la vidéo par l’association.

Conférence de Louis Fouché - le 11 août 2021 à 19h00 - aux Ateliers de la Côte, coanimé par la journaliste Isabelle Alexandrine Bourgeois et l’ingénieur et arboriculteur Matthias Faeh.

Quelle soirée ! Inoubliable, vraie, intense, bouleversante ! Personne n’en est ressorti sans un supplément d’âme que seul l’extraordinaire Louis Fouché sait insuffler à son entourage, ses lecteurs et auditeurs. Tout n’était que bienveillance et simplicité dans la salle des Ateliers de la Côte. Homme de paroles, au propre comme au figuré, Louis Fouché est l’un des êtres les plus inspirants révélés autour de la crise actuelle.

Après le célèbre roman « L’Amour aux temps du choléra » du Colombien Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature, voici une conférence offerte par le médecin humaniste Louis Fouché sur « la joie au temps du Corona », le thème au cœur de la vie de la journaliste nomade Isabelle Alexandrine Bourgeois.

Cet anesthésiste et réanimateur français, ambassadeur de l’affirmation de l’éthique en soi, de la protection du vivant par la non-violence et par la solidarité, ce réanimateur des réseaux humains par le bon sens et la sagesse, cet amoureux du collectif intelligent, pourrait lui aussi recevoir, et sans rougir, un Prix Nobel pour la Paix. Le Dr. Louis Fouché est, à sa manière, la plus belle incarnation de cet « homme nouveau » qui naît aujourd’hui sur notre planète. Il est aussi encadré par Matthias Faeh, agriculteur, arboriculteur et ingénieur qui s’engage depuis des années par un retour de la conscience dans le monde agricole et au-delà.

Avec ma caméra, mon micro et mes crayons, je pars en reportages autour du monde partager la joie de ceux qui positivent et cultivent l’enthousiasme. Je donne également des ateliers « Trace ta route de la joie » pour petits et grands, dans les écoles, les maisons de jeunes ou de retraite. Je projette mon film « La route de la joie » dans tout espace public, suivi d’une conférence.

"Joy for the Planet"  est une association à but non lucratif qui propose de partager, sous forme journalistique ou autre, le meilleur de l’homme. Le film « La route de la joie » que j’ai réalisé en 2018 est mis gratuitement à disposition des écoles. Je donne également des ateliers dans les écoles intitulés « Trace ta route de la joie » pour les enfants et les adolescents.

Merci de sauter l’entre acte de 30 minutes. Si vous n’êtes pas intéressés par la prise de parole du public qui dure 1 heure, replacez-vous à la minute 3:19:50 pour les dernières 10 minutes.

Retrouvez sur Kontre Kulture l’ouvrage d’Ivan Illich, auteur cité par Louis Fouché :

 

 

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Un sympathique article dans Présent d'hier sur Synthèse nationale et sur les Cahiers d'Histoire du nationalisme

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Lire cet article (p.7) cliquez là

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Echec de l’Occident en Afghanistan

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A en croire Hubert Védrine, dans cet entretien à l’hebdomadaire Marianne, « nous avons menti à ces peuples en danger ». Après vingt ans d’Otan en Afghanistan, la perspective d’une guerre réapparaît. L’ancien ministre des Affaires étrangères, homme lucide s’il en est, décrypte ici cet échec.

Voir la suite ICI

Source : Marianne 20/08/2021

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jeudi, 19 août 2021

Les GAFAM prennent peur : Instagram ferme le compte d'Eric Zemmour

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Ce matin, Instagram a pris la décision arbitraire de bannir le compte officiel d' Eric Zemmour. Les GAFAM se sont engagés dans une lutte féroce contre les peuples qui ne veulent pas mourir. Ils peuvent me censurer, mais ils ne peuvent pas faire taire tout un peuple. #STOPcensure

12:35 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mobilisations contre la dictature sanitaire

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Un communiqué de Florian Philippot,

Président des Patriotes

Cela fait pile un mois aujourd’hui que le Royaume-Uni a rendu toutes ses libertés au peuple. Il y a des reportages dans les médias français ce matin pour s’étonner qu’il n’y ait pas eu l’explosion de l’épidémie annoncée par les covidistes ! Eh oui, les restrictions de liberté ne sont pas une stratégie sanitaire, c’est une stratégie politique, une supercherie qui trompe de moins en moins !
Notons d’ailleurs que si le Royaume-Uni a pu faire le choix de la liberté, c’est parce qu’il est aujourd’hui une nation souveraine, depuis qu’il a quitté l’Union européenne !

Les covidistes savent que nous savons. Ils voient le peuple français monter en résistance. De plus en plus de rassemblements se font partout, y compris, pacifiquement, devant des hôpitaux ou des supermarchés qui réclament le pass de la honte.

L’oligarchie voit que nous avons compris. Alors elle se radicalise. Ce 18 août, on a appris qu’ils voulaient évincer le professeur Raoult de l’IHU de Marseille, qu’il a pourtant créé en 2011 ! Ils veulent aussi se débarrasser du Docteur Louis Fouché. Nous ne laisserons pas faire !

Ces dérives tyranniques nous poussent à accentuer notre pression populaire et à diversifier. Pour la 40è semaine consécutive, Les Patriotes prennent leurs responsabilités. Pendant longtemps dans un désert médiatique et politique, aujourd’hui dans une grande effervescence populaire, tant mieux !

Ce jeudi 19 août à 18h30 j’anime ainsi un grand rassemblement pour la liberté en Bretagne, à Saint-Brieuc, et Maître Di Vizio sera avec nous. Ce samedi 21 août, un cortège national gigantesque partira à 14h de la place Denfert-Rochereau à Paris. Maître Di vizio sera là aussi. Et de nombreux intervenants. D’autres événements sont organisés partout en France par Les Patriotes.

Venez avec des pancartes : « liberté ! ». Venez avec des drapeaux français. Venez accompagné d’un maximum de monde. Soyez dans la paix, l’énergie, montrez le meilleur visage de la France éternelle.

Un sincère bravo à ceux qui nous aident à mener ces actions en adhérant, en reprenant leur adhésion aux Patriotes, ou en faisant un don de soutien au mouvement pour lui permettre d’organiser et de financer ces manifestations géantes. En effet, nous n’avons pas un seul centime d’aide de l’État ni des banques ! (Voir pour cela les liens en fin de mail).

Voici la liste des rassemblements organisés. N’hésitez pas aussi à rejoindre ceux qui se font près de chez vous et qui sont bien organisés :

JEUDI 19 AOÛT
22 SAINT-BRIEUC 18h30 Grand rassemblement avec Florian PHILIPPOT et Maître DI VIZIO – Place du Guesclin

VENDREDI 20 AOÛT
61 ALENÇON 14h30 Place de la Magdeleine

SAMEDI 21 AOÛT
75 PARIS 14h Défilé pour la liberté Départ : Place Denfert-Rochereau Avec Florian Philippot et Maître Di Vizio.

49 ANGERS 15h Place du ralliement près de l’entrée des Galeries Lafayette

DIMANCHE 22 AOÛT
06 NICE 14h30 Place Masséna – coulée verte

Le fiasco afghan démontre lui aussi la nécessité d’être un pays libre. 20 ans après l’invasion de 2001, à laquelle la France s’est associée via l’OTAN pendant 13 ans, retour à la case départ ! Pertes humaines, perte de réputation et pertes économiques à la clé. Nous devons quitter l’OTAN au plus vite. Nous devons quitter toutes les organisations supranationales au plus vite ! Nous devons porter de belles valeurs, la voix de la France, une politique conforme à nos intérêts, au Bien commun. Nous ne pourrons le faire que libres et souverains !

Le combat que mène actuellement le peuple français est un combat de liberté, de dignité et de souveraineté. Soyez rayonnant d’espérance. À la fin, la vie et la France gagnent toujours !

12:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vous avez dit antisémite ?

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Patrick Parment

Vous avez dit antisémite ? Un mot dont les instances juives et leurs affidés aiment à se gargariser. Petite précision linguistique avant de commencer. C’est feu Bernard Franck qui, dans l’un de ses éditos du temps où il chroniquait au Monde, avait commencé son papier par un « pour être antisémite, il faut être juif ». Logique mon cher Watson. Donc le terme est impropre quand on qualifie l’extrême-droite – sujet à bien des fantasmes par ailleurs – d’antisémite. Anti-juif serait le terme exact, mais par commodité « antisémitisme » est passé dans le langage courant.

Certes, l’antisémitisme n’est pas une nouveauté, de Brest à Vladivostok. Il serait même Chinois et Japonais. Staline avait inauguré un territoire purement juif, le Birobidjan, au fin fond de la Sibérie du côté de Vladivostok.

Mais revenons à nos moutons. Ce ne sont jamais les juifs, ceux que nous fréquentons au quotidien qui crient « Haro sur le baudet » à chaque fois que l’on constate un acte délictueux, - et malheureusement mortel parfois -, généralement le fait d’imbéciles qui se croient malins (l’affaire du cimetière de Carpentras, par exemple). Tel n’est pas le cas en revanche des instances juives et leurs vassaux qui crient aussitôt au « crime contre l’humanité ». Sauf qu’en France, cet antisémitisme n’a jamais été suivi d’un quelconque progrom. Ce qui n’est pas le cas, dans l'histoire, d’autres pays européens, en Russie notamment.

On notera cependant que partout où l’on a pu noter la présence d’une communauté juive, on a assisté illico à l’émergence d’un antisémitisme populaire ou étatique. Il faut bien dire aussi que l’Eglise y est aussi pour quelque chose : faire payer aux juifs la mort de Jésus. C’est ainsi que l’antisémitisme est devenu en quelque sorte populaire. Les juifs ont souvent servi d’exutoire aux maux de la société. Il fallait un bouc émissaire et les juifs ont souvent tenu ce rôle (voir l'affaire Dreyfus). Et le tiennent encore d’ailleurs. L’arrivée d’immigrés de confession musulmane n’a pas arrangé les choses et les a même exacerbés.

Sauf que les passages à l’acte font quand même figure d’exception au regard de l’insécurité générale qui règne dans ce pays et dont les Gaulois comme les juifs sont les victimes. Beau prétexte pour tous les médias de la bien-pensance, de vouloir nous faire croire que la « bête immonde » sourd dans les latrines d’une extrême droite qui n’ose pas dire son nom. Seule la gauche et sa presse seraient donc exempts de ce label infamant !

C’est oublier que l’antisémitisme est né aussi à gauche à la fin du XIXe siècle (1) Et aujourd’hui, c’est sous la bannière de l’antisionisme qu’est repeint l’antisémitisme de gauche. Si gauche, extrême gauche, droite et extrême droite se rejoignent dans la détestation du « juif » on se demande bien pourquoi, le juif, "errant" par nature, n’émigre pas dans ce qui est aujourd’hui son pays : Israël. Ô stupeur, on assisterait donc à l’émergence de juifs enracinés ce qui irait à l’encontre de cet universalisme dont ils se réclament avec force. On apprécie l’attitude d’Elisabeth Lévy qui laisse aboyer les loups en haussant les épaules – ce qui ne veut pas dire qu’elle est indifférente pour autant - et lorsque l'on constate qu'une grande partie de l’extrême droite – vous savez ces dangereux fascistes tous antisémites comme ils se plaisent à dire – s’apprête à voter pour Eric Zemmour !

J’aime bien cette réponse de Surcouf à l’amiral anglais qui l’avait fait prisonnier : « Vous les Français, vous vous battez pour l’argent, nous les Anglais, on se bat pour l’honneur ». Ce à quoi répondit Surcouf : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».

(1) voir à ce sujet l’ouvrage de Marc Crapez, L’Antisémitisme de gauche au XIXe siècle, Berg ed.

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Tribune libre : Une belle défense de la langue française

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Christophe Clavé

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.

La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 Article paru sur FB en 2020

Christophe Clavé est Président d'une société d'investissement et de conseil, auteur de Les Voies de la Stratégie aux éditions ESKA. Il habite Lausanne.

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mercredi, 18 août 2021

Rome : sortie du nouveau numéro de la revue Nova Historica dirigée par Massimo Magliaro

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mardi, 17 août 2021

L’Europe paiera l’inconséquence des États-Unis

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Renaud Girard

Vingt ans après qu’elle eut commencé une guerre contre eux, l’Amérique a donc rendu aux talibans l’Afghanistan. Elle aurait préféré qu’il y eût un délai de carence et qu’elle ne fût pas obligée de revivre, à Kaboul, les scènes de chaos de l’évacuation de Saïgon en 1975.

Plus Biden et Blinken s’expriment dans les médias pour tenter de justifier leur abandon précipité d’un allié, plus ils s’enfoncent, plus ils se ridiculisent, plus ils soulignent la honte américaine. Car l’histoire retiendra la date du 15 août 2021 et cette reprise de Kaboul par les talibans comme le premier grand revers géopolitique des États-Unis au XXIe siècle. Quant aux interventions de Pompeo, l’ancien secrétaire d’État de Trump, qui se permet de critiquer l’Administration présente et s’indigne que les talibans n’aient pas été obligés de respecter toutes les clauses de l’accord qu’il avait négocié avec eux en 2020, elles sont pathétiques. Mais on sent surtout, chez les responsables américains, la volonté de faire le dos rond, en attendant que les médias optent pour un autre festin. Car ils savent que, finalement, ce sera l’Europe – et non l’Amérique – qui paiera le prix fort de leur inconséquence.

Car la politique américaine en Afghanistan, depuis quarante ans, est marquée par une grande inconséquence stratégique. Après l’invasion soviétique du pays au tout début des années 1980, l’Amérique – alors dirigée par le républicain Reagan – y a vu une occasion de venger son humiliation du Vietnam. Armés par l’URSS, les Vietnamiens du Nord communistes s’étaient livrés en 1975 au même petit jeu que les talibans aujourd’hui. Ils avaient, à Paris, signé un accord de paix avec les Américains en janvier 1973, qu’ils n’avaient ensuite pas respecté.

Après s’être aperçue que les Soviétiques laïques faisaient face à une forte résistance dans les campagnes afghanes islamiques, l’Administration Reagan décida d’armer ces résistants, qu’elle appelait « freedom fighters » et qui se qualifiaient eux-mêmes de moudjahidins. Mais au lieu de distribuer ces armes à des mouvements qu’elle aurait choisis elle-même, l’Amérique commit l’erreur de sous-traiter cette tâche à l’ISI, le tout-puissant service de renseignement pakistanais. L’ISI, commandé par un général islamiste, décida de fournir les armes et l’argent américains aux mouvements les plus férocement islamistes et de boycotter les mouvements plus modérés comme celui du célèbre commandant Massoud.

Néanmoins, la stratégie américaine globale fonctionna, et l’Armée rouge quitta l’Afghanistan en avril 1989. A ce moment-là, le président afghan protégé des Russes, le Dr Najibullah, proposa à Washington une transition paisible en faveur du roi Zaher. Washington commit l’erreur de ne pas saisir cette main tendue, et, trois ans plus tard, le chaos s’installa à Kaboul, où les milices de moudjahidins s’entretuèrent.

En 1996, les talibans conquirent l’Afghanistan, mirent fin aux brigandages, mais instaurèrent un émirat islamique d’un autre âge, qui supprima l’école pour les filles. À la demande de l’ONU, le chef de l’émirat, le très redouté mollah Omar, interdit la culture du pavot. En échange, il demande des aides agricoles. Le pavot sera effectivement éradiqué mais les aides promises n’arriveront jamais. Après les attentats du 11 septembre  2001, les Américains renoncèrent à parler directement aux talibans, pour sous-traiter à nouveau la négociation à l’ISI... Durant quarante ans, l’Amérique fut la victime consentante du double jeu pakistanais.

Kaboul tombe le 13 novembre 2001 aux mains de l’Alliance du Nord, soutenue par l’Amérique. Les commandos américains éliminent les combattants arabes internationalistes. Mais Washington néglige d’exiger du Pakistan le démantèlement des talibans.

Au lieu de quitter le pays, l’Amérique se lance alors dans une ambitieuse politique de « reconstruction, démocratisation, développement » de l’Afghanistan. Elle y consacre davantage de milliards de dollars que d’experts compétents. Les dollars coulent à flots, sans irriguer convenablement le pays. La corruption vérole le gouvernement. Mais a émergé une jeunesse éprise de modernité et croyant en la démocratie. Et sans crier gare, virant à 180 degrés, l’Amérique va laisser tomber cette jeunesse.

Son crédit international sera durablement entamé. Déjà, le nouveau président iranien a déclaré que cette défaite américaine représentait une occasion rêvée pour instaurer la « paix » dans la région. À Kaboul, c’est désormais l’ambassadeur russe qui négocie avec les talibans.

Mais ce sera, à deux égards, aux Européens de payer le prix fort.
À court terme, l’Europe aura à gérer un gigantesque problème de réfugiés. À moyen terme, la victoire talibane agira comme un élixir de force pour tous les mouvements de Frères musulmans qui ont secrètement juré la perte de la civilisation occidentale.

Source : Le Figaro 17/08/2021

 

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