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lundi, 16 août 2021

Kaboul : humiliation pour tout l’Occident

téléchargement.jpegUn communiqué
de Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité,
Président de l’AGRIF 
 
Après leur victoire jadis sur les Soviétiques, les talibans afghans viennent non seulement de liquider en un tour de main un régime et une armée minés par la trahison et la corruption mais peuvent s’enorgueillir d’avoir chassé les Américains et leurs alliés occidentaux.
 
Trump avait sonné l’heure du retrait. Biden l’a réalisé.
 
Les talibans l’ont emporté avec l’appui du Pakistan, non sans le jeu trouble de la Chine satisfaite de l’humiliation des États-Unis et des autres nations engagées dans le conflit. Une fois encore, des centaines de soldats occidentaux dont plusieurs de notre armée française sont morts pour rien.
 
Les images de la débâcle de Kaboul font ressurgir celles de Saïgon et de Phnom-Penh au siècle dernier. Et aussi, avant elles, celles de l’effroyable abandon de l’Algérie dans les pires conditions d’abjection, de trahison et de déshonneur.
La débâcle de Kaboul signe-t-elle la fin de l’Occident ?
 
Toujours est-il que les répercussions de la victoire des islamistes afghans vont être immenses. Elles vont réveiller d’abord en Afrique et en Orient la dynamique barbare des États islamiques mais simultanément, comme en France, les implantations de populations musulmanes en Europe faisant tache d’huile vont s’agrandir inexorablement tant que déferleront les tsunamigrations islamiques.
 
Ce que nos politiciens désignent absurdement comme un « séparatisme » est, hélas, au contraire, un mouvement conquérant.
 
On attend le surgissement du personnage politique qui entreprendra d’en relever le formidable défi en réveillant notre peuple.

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dimanche, 15 août 2021

Les salauds finiront en enfer…

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La chronique de Philippe Randa

En Autriche, quatre Afghans âgés de 16 à 23 ans ayant été identifiés et arrêtés en juin dernier pour avoir drogué, violé et tué une jeune fille de 13 ans, un journaliste interroge le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer, présent lors de la conférence de presse : « Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? »

Un gag de mauvais goût ? Un fou ? Au choix…

Et comment ont réagis les si sourcilleuses et féroces chiennes de garde du féminisme ? Mais comme il se devait, bien sûr… L’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr) nous rapporte qu’une « vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. »

Rappelons-nous alors, en France, de ce procès d’Assises où l’avocate d’un sordide tueur en série ulcéra plus d’un citoyen en se tournant lors de sa plaidoirie vers son client pour lui demander « pardon » au nom de la société, celle-ci n’étant rien moins que responsable de ce qu’il était devenu et donc de ce qu’il avait commis : à ses yeux, il était davantage victime que bourreau de la demi-douzaine de femmes qu’il avait trucidée après en avoir abusée…

Malgré le scandale que cette avocate provoqua, on avait alors considéré cela au mieux comme un « effet de manche », certes aussi douteux que désespéré pour apitoyer les jurés, au pire pour un « coup », sensé propulser son auteur parmi les ténors du barreau…

C’était au siècle dernier… Ni le nom de la crapule qui a finit ses jours derrière les barreaux, ni celui de son indigne défenseur en robe – au propre comme au figuré – ne méritent d’être rappelés. Laissons aux « honorables » féministes le dégoût d’honorer de tels personnages…

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AFGHANISTAN : QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE EN FIN DE COMPTE ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan n’est plus qu’une question de jours, de semaines, au mieux de mois, au singulier. Le même « scénario Vietnamien » va, tragiquement, se répéter. Rappelons-nous la chute du libre Sud-Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, - sauf les petits paras saïgonnais -, fuite des gouvernementaux, « boats people » en mer… C’était hier ! Une à une, les capitales provinciales tombaient, Quang-Tri, Hué, Danang, Pham Rang, Pham Tiet, et ce fut le tour de Saigon. (Rebaptisée « Ho-Chi-Minh ville ».) Aujourd’hui, c’est Hérat et Kandahar qui tombent dans l’escarcelle des « étudiants en religion ». Demain ce sera au tour de Kaboul.

« Tout ça pour ça ? »

Depuis vingt ans, depuis que les armées alliées de l’OTAN au premier rang desquelles l’US Army avaient chassé les Talibans du pouvoir et prétendu libérer ce pays de l’obscurantisme, aucun progrès réel, en profondeur, n’a été accompli. Des sommes astronomiques ont été déversées, des milliers de soldats occidentaux sont tombés ou ont été blessés, notamment des Français, et pour quoi ? « Tout ça pour çà » ? Pour que, précipitamment, les ressortissants étrangers soient promptement évacués, les ambassades fermées ou réduites à leur plus simple représentation ? Mesure dérisoire, le Conseil de l’Alliance Atlantique a déclaré que ses pays membres ne reconnaitraient pas le nouveau régime, passant déjà par pertes et profits le gouvernement de Kaboul.

Pire, ces puissances occidentales… impuissantes, rechignent à rapatrier les interprètes afghans et leurs familles qui, en effet, risquent leur peau si elles restent dans le pays. La solution serait que l’OTAN finance l’évacuation de tous ces gens et leur réinstallation dans des pays musulmans « amis ». (Si,si, - sans jeu de mot ! -, ça existe !)

L’islamisme se combat d’abord en nos murs !

Quelle confiance peut-on accorder à l’Alliance Atlantique ? Quelles honte que ce désengagement, comme bien d’autres, pour abandonner la partie sans avoir « mis le paquet » au moment décisif, en 2002 ? Ce lâche abandon, comme bien d’autres, - Indochine, Algérie, Angola, Mozambique -, est un mauvais signal adressé aux États qui seraient enclins à nous suivre, nous les pays dit « libres ». Alors, oui, qui sont les réels « criminels de guerre » ? Ceux qui maintenaient leur pays dans une situation obscurantiste selon les critères de l’Occident, mais qui assuraient une « paix surveillée », ou alors les « Matamores » de ce même Occident qui lâche prise aux premières difficultés et qui, comme l’Armée rouge hier, va partir de ce pays réputé indomptable, « la queue entre les jambes ? » Oui, pourquoi tous ces morts civils et militaires, afghans ou étrangers pour n’aboutir à …rien ? Oui, pour qui et pour quoi nos bérets rouges sont-ils tombés là-bas, dans d’improbables et meurtrières embuscades ? N’ayons pas la mémoire courte comme le disait un certain Maréchal de France, et n’engageons plus nos troupes dans des opérations lointaines et, bien souvent inutiles, sans plans précis sur le long terme. L’islamisme se combat d’abord ici, au cœur de nos cités.

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Manifestants ! Déclinez votre identité !

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Le billet de Patrick Parment

C’est l’éternelle  litanie : mais qui sont ces foutus manifestants qui descendent dans la rue en plein mois d’août pour s’opposer au passe-sanitaire ? A en croire les médias, un ramassis de beaufs peu diplômés, chômeurs, sympathisants de partis extrêmes comme le RN ou les Insoumis. Bref la France des tarés. On retrouve exactement le même schéma qu’avec les Gilets jaunes auxquels d’ailleurs on les associe. Les Instituts de sondages (où puisent les médias) ont ressorti leurs vieilles archives remises à jour : jeunes à 45% (donc fatalement irresponsables car ils ne savent pas de quoi ils parlent) issus évidemment des classes populaires (on n’y voit pas en effet les rejetons de Bernard Arnault, Bolloré, Pinaut, etc.), ouvriers à 40%, chômeurs assurément à 47% donc peu diplômés (dans une France où les surdiplômés ne trouvent pas de boulot !) et évidemment membres du RN et des Insoumis. A cela, on ajoute une pincée de Gilets jaunes, et le tour est joué.

Mais ce n’est pas tout. Dans tout ce ramassis de tarés 94% voient un danger dans un vaccin « sur lequel on manque de recul » ; 88% jugent que le passe sanitaire « est une atteinte aux libertés et 89% qu’il y a d’autres moyens de lutter contre le covid 19 que la vaccination ». Et cerise sur le gâteau, la conclusion qui tue et rassure Macron, 57% des Français soutiennent le passe sanitaire. Donc, malgré tout, 43% de la population est contre. En démocratie, si d’aventure nous le sommes encore, voici qui demande réflexion. Car la plupart des manifestants interrogés – ceux qui sont interrogés par les téloches – clament haut et fort qu’ils ne sont pas contre la vaccination, ils sont contre le passe sanitaire. Hier, le pouvoir a marginalisé le Front national, Macron a ignoré les Gilets jaunes et aujourd’hui, de nouveau le peuple est dans la rue.

Alors oui, qui sont-ils ? Tout simplement une large frange du peuple français qui en a ras-le-bol qu’on le prenne pour une truffe, ras-le-bol de cet autoritarisme « démocratique » qui n’ose pas dire son nom. Bref, cette France non représentée comme l’était le Front national ! Sauf qu’ici les manifestants n’ont rien à voir avec les politiques. Ici c’est bel et bien la classe moyenne qui défile. Celle que tous les gouvernements pressurent au nom du libéralisme et de l’intérêt des actionnaires des entreprises du CAC 40.

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samedi, 14 août 2021

Rapport du GIEC sur le climat : et si on passait à autre chose !

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Benoît Rittaud *

Le sixième rapport du Giec sur l’état climatique de la planète a commencé à être publié. Il a pour écrin médiatique les réentes inondations d’ici et les nouveaux incendies de là-bas car, comme on le sait, les pluies diluviennes n’existaient pas avant l’invention des 4 x 4 et les feux de forêt étaient inconnus avant les Trente Glorieuses.

Le résumé de 40 pages redit ce que le Giec répète en boucle depuis longtemps, y compris ses prospectives tout en conditionnels et en probabilités. L’humour involontaire s’y glisse lorsque n’est « pas exclue » l’éventualité que la mer monte de plus de 15 mètres d’ici à 2300. (L’horizon maximal prévisible atteint péniblement le dixième, ordre de grandeur comparable à celui du dernier siècle écoulé.) La principale évolution dans le discours est sans doute que doubler la quantité atmosphérique de gaz à effet de serre ferait gagner à la planète entre 2,5 et 4 °C, sans exclure les valeurs entre 2 et 5 °C. Jusque-là, le Giec disait entre 1,5 et 4,5 °C... Cette nouvelle bande-annonce hollywoodienne sur le thème du déluge et des flammes de l’enfer signale donc l’épuisement de la franchise. On devine le scénario de ce sixième opus dès la séquence prégénérique. Les débats vont désigner les méchants habituels que sont les multinationales (sans foi ni loi), le consumérisme (débridé), les politiciens (qui ne pensent qu’à leur réélection) ou encore la démographie (galopante, chez les autres cela va de soi). L’optimisme réglementaire rappellera qu’il n’est pas trop tard pour agir, et que le drame se nouera à Glasgow en novembre lors de la COP26. tel sera le nouveau rendez-vous de la dernière chance, tout comme Paris l’avait été en 2015.

En attendant, entre alarmistes inquiets et sceptiques de l’apocalypse les lignes resteront les mêmes. symbole de cette situation figée : un tableau du Giec indique que l’évo- lution de la température globale d’ici à 2040 ne dépendra que très peu de l’évolution de nos émissions. Pour avancer, tournons-nous ailleurs et observons deux informations essentielles apportées par la triste expérience des confinements de 2020. La première : le quasi-arrêt de vastes secteurs économiques à l’échelle mondiale n’a eu aucun effet mesurable sur la courbe du CO2 atmosphérique. Les immenses restrictions que nous avons subies, inimaginables il y a moins de deux ans, sont dérisoires en regard des objectifs de réduction des émissions. La seconde : le colossal trou d’air économique de l’an dernier est déjà pratiquement surmonté. La sobriété imposée par les événements ne s’est donc nullement révélée un horizon dont le corps social aurait « enfin compris » le caractère prétendument joyeux et désirable. L’alternative n’est donc pas pour ou contre ce que le consensus factice sur le climat appelle la science, mais pour ou contre le réel. Celui-ci nous invite à prendre acte que l’énormité des exigences des politiques climatiques restera à jamais bien au-delà du seuil de la douleur économiquement et socialement supportable. Une politique raisonnable devrait donc se focaliser sur l’adaptation. Prendre son parapluie et non prétendre arrêter la pluie. Or, le parapluie, c’est le développement. Certes, celui-ci fait souvent de gros dégâts, mais c’est grâce à lui que l’humanité n’a jamais été aussi bien équipée face aux catastrophes naturelles. C’est aussi grâce à lui que les pays les plus vulnérables, qui sont aussi les plus pauvres, réduiront les effets des aléas météorologiques à des niveaux acceptables.

Plus concrètement, partisans du développement et alarmistes du climat devraient se retrouver sur certains points tels que le nucléaire, car, même si on l’ignore souvent, les centrales nucléaires n’émettent pas de CO2. Enfin, la France devrait rappeler plus souvent qu’à la toise de l’environnement notre pays fait très belle figure. Avant d’exiger quelque chose de nous, la plupart de nos partenaires devraient d’abord balayer devant leur porte.

Ce n’est malheureusement pas le Giec qui nous le dira. Prisonnière de ses discours passés, la bureaucratie climatique semble condamnée aux redites et aux vieilles lunes.

Propos recueillis par Judith Waintraub

Source : Figaro Magazine, 14/08/2021

(*) Benoît Rittaud est enseignant-chercheur en mathématiques et président de l’Association des climato-réalistes. Dernier ouvrage : Géocratia, Ed. du Toucan, 416 p., 10 €

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La « communauté catholique », vraiment ?

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Mathieu Bock-Côté

L’assassinat du père Olivier Maire a bouleversé la France, qui n’a pu s’empêcher d’y voir un écho du sort réservé au père Hamel, il y a cinq ans. Le scénario diffère cette fois, certes. Nous ne sommes pas devant un islamiste égorgeur comme il y en a tant, mais devant un immigré clandestin, qui n’aurait pas dû être en France, qui l’an passé avait incendié la cathédrale de Nantes, et qui cette année a décidé d’égorger le prêtre qui l’accueillait chez lui par charité chrétienne. Les ratiocinations psychiatrisantes qui accompagnent le commentaire lorsque vient le temps de parler de l’auteur de ce meurtre ne sauraient faire oublier que nous sommes témoins, de manière caricaturale, d’une faillite de l’État régalien, devenu incapable d’assumer sa fonction première, croulant sous la pression du gouvernement des juges, des groupes de pression immigrationnistes et de l’humanitarisme médiatique, qui le condamnent à l’impuissance quand vient le temps de se défendre.
Pourtant, quelque chose de plus et, pourrait-on dire, d’encore plus triste, s’est révélé dans cette histoire. Au moment de présenter leurs condoléances, ils furent nombreux, parmi les politiques, à se dire bouleversés pour la communauté catholique française. Cette formule biscornue qui tournait en boucle et se voulait pleine d’empathie était révélatrice de la segmentation de la communauté nationale, où l’assassinat d’un homme est d’abord censé heurter sa communauté particulière, et seulement ensuite l’ensemble de la nation, comme si le langage politique avait intériorisé les paramètres du multiculturalisme anglo-saxon. La France, dans cette perspective, n’est plus d’abord composée de Français participant au destin national, à travers un pacte politique noué dans l’histoire et la culture, mais d’un assemblage de communautés enfermées dans leur expérience du monde, qu’elle soit ethnique, religieuse ou même sexuelle. Le langage de la diversité masque la désagrégation du peuple français. Il y a peut-être même pire. Le catholicisme, selon ce que l’histoire enseignait jusqu’à récemment, n’était pas une communauté religieuse parmi d’autres en France, mais la matrice existentielle du pays, qui a structuré le rapport au politique et à la culture, aux mœurs et à l’architecture, et qui, encore aujourd’hui, codifie l’univers rituel de l’immense majorité des Français. La référence, dès lors, à une «communauté catholique», qui représenterait une nuance identitaire parmi d’autres d’un pays bariolé, témoigne d’une rétrogradation symbolique majeure du catholicisme ou, si on préfère, de son dénoyautage culturel. Longtemps combattu au nom d’une conception quelque peu étroite de la laïcité, le catholicisme est réintroduit dans la communauté nationale à condition de ne plus en être considéré comme l’un des fondements.

On ne le nomme que pour l’exclure de sa fonction identitaire historique. On a entendu parler, ces dernières années, de manière assez fréquente, de «catho-laïcité». La formule suscite souvent un agacement allant jusqu’à la méfiance : comment faire tenir ensemble au point d’en constituer une synthèse deux concepts représentant des visions du monde s’étant ardemment combattues depuis la Révolution ? Pourtant, dans une époque marquée par l’affrontement des civilisations sur le territoire même de l’Europe occidentale, ce qui semblait hier disjoint et conflictuel trouve à s’assembler de manière inédite et féconde, en découvrant le monde commun qu’elles avaient en partage et qui remonte à la surface devant le visage hostile de l’altérité conquérante. La question de l’islamisme, notamment, est venue troubler les anciennes polarisation et révéler les limites d’affrontements aujourd’hui éculés.

De même, la gauche républicaine et la droite patriote et conservatrice ont aujourd’hui bien plus en commun que ne le laissent croire leurs univers symboliques respectifs, même si certains atavismes les empêchent d’en prendre pleinement conscience.

On en revient dès lors à la manière d’aborder un crime abject n’ayant rien d’un malheureux fait divers, qui heurte intimement les Français et tous ceux qui aiment la France, et qui devrait être nommé de cette manière, sans conjuguer le chagrin qu’il suscite avec une logique communautariste. Quelle que soit leur religion, et qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas ou qu’ils le scrutent dans l’espoir incertain d’y repérer une trace du divin, c’est d’abord en tant que Français qu’ils sont heurtés, et la classe politique devrait avoir le souci de se faire la gardienne de ce primat de la conscience nationale, qui seule peut faire tenir ensemble des hommes et des femmes qui finiront sans cela par vivre face à face, selon la formule désormais convenue. Si la classe politique elle-même renonce à cette tâche, pourtant fondamentale, si elle capitule devant les fous qui ont concassé au marteau-piqueur de la déconstruction la réalité intime de la nation, elle se rendra malgré elle complice de ces derniers.

Source : Le Figaro 14/08/2021

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vendredi, 13 août 2021

Cassandre ne lâche rien...

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

« La poursuite engagée contre une manifestante isolée portant une pancarte illisible, sauf par la télévision, est un de ces cas d'imbécillité qui, au lieu de combattre l'antisémitisme, le propage. »

 

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Zemmour : Je pense qu’il faut agir, je sais ce qu’il faut faire

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Dans une interview “coup de poing” accordée à Valeurs Actuelles  cliquez ici, Eric Zemmour se montre prêt à basculer dans l’action politique.

Va-t-il sauter dans l’arène après des mois de suspense ? Pour moi, la réponse est oui. Un recul serait incompréhensible et ferait des millions de déçus parmi les patriotes, désireux d’en finir avec 40 années de démission et de renoncement permanent face aux périls qui rongent notre pays.

Répondant aux questions de Charlotte d’Ornellas et de Geoffroy Lejeune, Zemmour juge la décapitation de Samuel Paty comme étant l’un des faits les plus marquants de ces douze derniers mois.

D’abord parce qu’un enseignant est l’incarnation de la République, ensuite parce que le terroriste est un Tchétchène élevé en France, qui a appliqué seul la charia, sans aide extérieure.

Cet acte de barbarie et tous ceux qui l’ont précédé, ainsi que l’assassinat du père Olivier Maire par un clandestin rwandais, témoignent d’une faiblesse qui nous tue. Notre humanisme et notre juridisme nous désarment.

D’un côté, c’est le silence radio pour le meurtre ignoble du jeune Théo, assassiné par un Sénégalais multirécidiviste, de l’autre, c’est un François Hollande qui se précipite au chevet d’un autre Théo, pour dénoncer les violences policières à l’égard des immigrés. “Deux poids deux mesures” insupportables.

“Nous ne sommes plus en sécurité nulle part”.

Sur le Covid, Zemmour salue la performance des scientifiques qui ont élaboré un vaccin en un temps record. Mais il a vécu comme une humiliation le fait que la patrie de Pasteur, soit le seul membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir produit son vaccin. Il a évidemment raison et nous avons déjà déploré ce déclassement pitoyable chez RL.

“La pénurie de masques, de tests, de lits, démontre la tiers-mondisation de la France.”

Zemmour approuve le désengagement de la France au Sahel, mettant fin à des années d’enlisement. Il faut monter des opérations-éclair, de type Kolwezi en 1978. Car l’enlisement en Afrique est vite assimilé à du néo-colonialisme. Cela dit, la région est déstabilisée pour longtemps.

En matière de libertés, nous avons imité la Chine totalitaire, en confinant toute la population. Une solution impensable dans une démocratie. Dorénavant, c’est la Chine qui donne le “la”. Mais être pisté en permanence par son téléphone ou un QR code est un recul de nos libertés.

“Si les personnes à risque sont vaccinées, je ne comprends toujours pas pourquoi il faudrait vacciner les jeunes Français.”

Ce qui est choquant, c’est que le Conseil d’Etat, comme le Conseil constitutionnel ont avalisé toutes les restrictions de liberté voulues par le gouvernement. Mais, en revanche, ils ont retoqué la décision du gouvernement de suspendre le regroupement familial durant la crise sanitaire !

Donc, “les libertés individuelles des migrants sont mieux protégées par le juge que celles des Français”.

La liberté sera le sujet du siècle. Liberté de penser, d’écrire, de nous exprimer, de débattre, tout cela est menacé. Quand les réseaux sociaux censurent les comptes de ceux dont les opinions dérangent, c’est grave.

Si les Français sont si dociles face aux contraintes imposées, c’est parce que la machine de propagande est terrifiante. Staline n’était qu’un amateur en comparaison, car il avait besoin de la violence pour s’imposer.

Sur sa propre sécurité, Zemmour ne s’étend pas. Il souligne que Mila, Gilles Kepel et lui, vivent sous protection policière à cause de leurs propos sur l’islam. Qui, en 1970, aurait imaginé que nous en serions là aujourd’hui ?

Quant aux attaques en justice qui le visent, elles sont autant le fait du camp pro-musulmans que du système, qui ne voit pas la menace qui plane sur nos principes républicains.

“Je ne pense pas au prix que je dois payer pour défendre ce qui me parait juste”.

“Je pense vraiment ce que je dis, je ne suis pas là pour jouer.”

Accusé de misogynie, Zemmour dénonce la puissance de feu de l’artillerie médiatique, qui le présente en raciste misogyne, qui déteste les Arabes, les homos, les musulmans ou les femmes.

Mais les minorités militantes qui imposent leur loi à la majorité, ça suffit !

Ceux qui me détestent sont les lobbies que j’ai attaqués, en dénonçant leurs idéologies totalitaires. Mais j’attaque les minorités organisées, pas les individus.

L’hypocrisie est souvent de mise. Les féministes ne défendent plus les femmes et la féminité, mais militent pour l’indifférenciation et promeuvent une société d’individus ni hommes ni femmes. Les féministes islamo-gauchistes n’ont jamais défendu Mila menacée de mort.

“Pour moi, il existe deux sexes et je ne crois pas à la théorie du genre. Et tant pis si je me fais insulter.” Il n’y a aucun blocage ou sectarisme de ma part vis-à-vis des femmes.

Qui défend les femmes victimes de l’insécurité dans les transports ou dans la rue ? Certainement pas les partisans de l’omerta, qui abandonnent les femmes à leurs agresseurs au nom du politiquement correct.

Sur son éventuelle candidature, Zemmour se dit bluffé par l’enthousiasme de ceux qui l’aiment et le jugent comme étant le meilleur candidat.

L’engagement intellectuel et journalistique est terriblement limité. Pour agir, il faut accéder au pouvoir.

“Je maintiens que nous vivons une période dramatique, que nous sommes en danger de mort, que la France que nous aimons peut mourir.”

“Mais je pense que l’on peut agir. Je sais ce qu’il faut faire, j’ai en tête les étapes nécessaires, mais il faut aussi que les Français soient prêts à la bataille et refusent de se laisser soumettre plus longtemps à la propagande ambiante.”

Il n’y a pas de situation désespérée qui interdise toute action. L’histoire de France n’est qu’une suite de gloires et de chutes tragiques.

Sur la France périphérique, qu’il défend, Zemmour souligne les deux maux qui l’accablent : la désindustrialisation qui l’a paupérisée et l’immigration qui l’a chassée des métropoles créatrices de richesses. Les Gilets jaunes sont les révoltés de cette France abandonnée, qui subit un déclassement sans précédent. Les Gilets jaunes ont perdu car ils n’ont eu aucun soutien politique. Mais leur message doit être écouté.

Sur les grands thèmes qui feront l’élection de 2022, Zemmour cite l’identité, l’instruction et l’industrie.

L’identité, c’est aussi l’islam, l’immigration et l’insécurité.

L’instruction est prioritaire puisque l’école s’est effondrée.

L’industrie est dans une situation catastrophique comme l’a prouvé la pandémie. La réindustrialisation est impérative.

Conclusion

Nous sommes des millions à espérer la candidature de Zemmour et surtout sa victoire sur les professionnels de la politique, qui ont saccagé la France depuis 40 ans et dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses légué par de Gaulle.

Seul un patriote sincère peut sauver la France du naufrage identitaire et de la ruine économique que nous promet le mondialisme débridé.

À la grande différence des autres candidats, Eric Zemmour ne ment pas, dit ce qu’il pense et aura le courage de renverser la table.

Intelligent, brillant et cultivé, il en connait davantage sur les problèmes du pays et leurs solutions que tous les autres candidats réunis, qui, pour la grande majorité d’entre eux, n’ambitionnent que le pouvoir.

Et sur la géopolitique, il est imbattable. 

L’homme providentiel qu’on attend, c’est lui, Eric Zemmour. Un grand patriote qui n’a rien à voir avec les professionnels de la politique qui n’ont fait que mentir au peuple et le trahir. De droite comme de gauche, ils sont tous discrédités.

En 2022, élisons un homme neuf, et chassons les candidats du système qui ont échoué depuis 40 ans, qui nous ont ruinés et qui entendent nous déposséder de notre pays. Ils s’aplatiront tous devant Bruxelles et l’ONU.

“La France n’a pas dit son dernier mot” : Eric Zemmour publiera son nouveau livre le 15 septembre. On piaffe d’impatience !

Un titre très prometteur qui va ravir les millions de patriotes qui refusent le naufrage de notre France millénaire.

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Appel à manifester des soignants opposés à l'obligation vaccinale et au pass sanitaire.

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Communiqué de presse du collectif « SOIGNANTS LIBRES »

« Vous prenez notre liberté, mais vous n'aurez pas notre libre-arbitre ! » Le collectif « soignants libres », crée début juillet 2021, regroupe des médecins, des internes, des infirmiers, des aide soignants, des sages-femmes, des puéricultrices, des auxiliaires de vie et autres professions paramédicales ou d'aides à la personne.

Né pour dénoncer le refus de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire, il est apolitique et rassemble plus de 300 soignants de toute la France, issus de la FPH, du privé et du libéral.

Nous sortons aujourd’hui du silence pour faire entendre nos voix et celles des patients dont nous nous occupons. Le pass sanitaire est, pour eux, source de discrimination et d’inégalité particulière pour l’accès aux soins. De même, l'obligation vaccinale remet en cause un élément fondateur de la médecine : le libre consentement du patient.

Notre refus de l'obligation vaccinale n'est pas idéologique mais née d'un raisonnement fondé sur notre réflexion et notre expérience professionnelle.

1. Nous nous interrogeons encore sur la réelle efficacité des vaccins qui ne bénéficient actuellement que d'une AMM conditionnelle (et ATU) et qui sont en phase de test jusqu'en 2022 et 2023. De fait cette précocité d'usage empêche tout recul et donc tout discernement objectif. De plus, la réalité démontre que ce vaccin ne protège pas de la contamination des variants.

2. Notre expérience de terrain (nous sommes dans les services !), montre actuellement une réalité hospitalière plutôt différente que celle annoncée dans les médias ;

- peu de patients hospitalisés (les services « covid » sont fermés depuis plusieurs mois maintenant).

- très peu de formes graves nécessitant d'être en réanimation,

- plus de la moitié des patients hospitalisés (60 à 70 % selon les témoignages des soignants du collectif) ont reçus deux doses de vaccins ; pour autant, il est vrai qu'ils font des formes légères,

- les non vaccinés font des séjours hospitaliers cours,

- « visites » aux urgences d'un nombre important de patients ayant des syndromes grippaux, une forte fièvre, une asthénie majeure, des douleurs thoraciques persistantes, qu'ils associent spontanément au vaccin administré quelques heures ou quelques jours auparavant.

3. Des traitements efficaces existent pour traiter ce virus et ses symptômes ; pourquoi ne pas favoriser leur usage et même l'interdire ?

4. Les informations données par les médias sont sources de doutes majeurs et génèrent une perte de confiance totale dans ce que nous transmettent les journalistes. Ce qui est rapporté de la situation actuelle en Guadeloupe en est un exemple probant.

Ainsi, le collectif « Soignants libres » appelle tous les professionnels des services de santé, qu’ils soient vaccinés ou pas, à le rejoindre pour qu’ensemble nous défendions les droits fondamentaux de tout citoyen afin qu’il reste libre et décisionnaire de ses actes en toute conscience.

Claire

Claire est porte parole du collectif des soignants libres :

collectifinfirmierlibre@protonmail.com

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Le retour des morticoles

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Alain Sanders

On croyait en avoir fini avec eux. Eux ? Ces contingents de médecins à qui on avait eu envie de dire : « Moins de plateaux, plus d’hostos ! » Mais, le variant Delta aidant (si on peut dire), revoilà les morticoles en tous genres, virologues, épidémiologistes, immunologistes, neurologues, urgentistes, réanimateurs, anesthésistes, spécialistes tous azimuts, généralistes (un temps snobés puis invités sous les projecteurs médiatiques).

La quatrième vague, sur laquelle ils surfent, et le va- riant Delta, sur lequel ils planent, nous les ramènent sur les plateaux télé où ils avaient gardé leur rond de serviette au cas où... Ils sont tous là, Blachier, alias « Je suis partout », les imbuvables Hamon et Marty, Toro, Caumes, Davido, Teboul, Amouyel, Mégarbane, Annane, Pelloux, etc. On se croirait dans une séquence de Casablanca, « Play it again, Sam ! »

Il y en un à qui ça a même tourné la tête : le professeur Juvin, grand donneur de leçons s’il en est. Urgentiste et, par ailleurs maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), inconnu du grand public avant ses passages répétés sur les chaînes d’info continue, il s’est senti pousser des ailes. Alors qu’il a à peu près autant de chances que moi de devenir petit rat de l’Opéra, il rêve d’un destin national : candidat à la présidentielle de 2022, pas moins ! Si, comme les autres, il donne dans le rejet rabique – ça se soigne, docteur ? – du Rassemblement national, il n’hésite pas à lui emprunter (malinx le lynx) nombre de ses thèmes sur la sécurité et l’immigration. Très suffisant le mandarin ? C’est rien de le dire...

Conviés à l’origine à nous expliquer le virus et ses arcanes (et se contredisant les uns les autres, voire se contredisant eux-mêmes sur le sujet), ils ont, au fil du temps, commencé à disserter sur tout et le reste.

Certains politiques (et notamment les élus LREM en général et leurs jeunettes proprettes aux discours clonés en particulier) s’étant aventurés à dispenser avis, conseils, diagnostics, ordonnances sur la pandémie, les morticoles se sont autorisés – encouragés à le faire parfois – à parler politique. Des politiques jouant les Diafoirus et des médecins jouant les politiques... Confusion des genres, signe d’une société qui se délite, pathétique Muppet Show.

Un exemple de cette dérive ? Le docteur Rachida Inaoui-Roze, habituée de CNews (chaîne devenue, en l’absence de Christine Kelly et de Pascal Praud, une pauvre copie de LCI et de BFM-TV). On l’a vue arriver un peu mémère cette rhumatologue (ce qui n’en fait pas une spécialiste du Covid-19, mais bon... ), discrète, presque effacée, sur la retenue. Il fallait la solliciter pour qu’elle donne son avis. Ce qu’elle faisait de manière mesurée. Et aujourd’hui ! On ne la tient plus ! Elle a un avis sur tout, elle coupe, tranche, condamne, anathématise, fustige ceux qui ne se rangent pas à ses ukases. Dame Tartine hier, elle est devenue Cruella...

La télé rend fou, disait-on naguère. La preuve. Et l’on n’est là que mi-août. Ce qui laisse présager à la rentrée, comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, un lâcher incontrôlable de « spécialistes »...

Source : Présent 11/08/2021

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jeudi, 12 août 2021

Covid, c’est reparti comme en 14 ?

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Jarente de Sénac

Alors qu’une majorité de Français sont vaccinés, si l’on en croit les chiffres fournis par le ministère de la Santé via Santé publique France, voici, nous dit-on, que le covid repart de plus belle. Et notamment sur le littoral métropolitain, c’est-à-dire là où une grande partie des Français sont en vacances. Les non-vaccinés n’ayant pas accès dans les bars, bistrots, restaurants, festivals, transports collectifs et autres regroupements divers et variés, c’est-à-dire une minorité, la question se pose donc de savoir si Macron et ses sbires ont pris les bonnes mesures en divisant la population française entre les pour et les contre le passe sanitaire et le refus de se faire vacciner.

 Il ressort de ces décisions autoritaires, que désirant s’offrir de vraies vacances, une majorité de Français se sont faits vacciner. Il n’en reste pas moins vrai également qu’une large fraction de la population refuse les décisions de Macron et ses sbires qui portent atteintes à nos libertés et le font savoir chaque samedi. Il s’avère que vacciner ou non, passe sanitaire ou non, le virus continue sa progression. Ce qui signifie que les vaccins sont d’une efficacité très limitée. Que dire aussi de ces immigrés non vaccinés qui se baladent sur tout le territoire sans que Macron ait pris la moindre mesure à leur égard. Comme par hasard, en Ile-de-France par exemple, le taux de vaccination le plus faible est en Seine-Saint-Denis. Cherchez l’erreur ! Par immigré, il faut entendre ceux qui le sont vraiment et ceux qui sont devenus français par les vertus du droit du sol. Or, selon les estimations les plus fiables, ils ne seraient pas moins de dix millions. Même si une majorité d’entre eux est vaccinée, les autres se baladent partout depuis que nos différents ministres de l’Intérieur les dispatchent sur l’ensemble du territoire. Ce n’est pas céder au complotisme que de dire cela.

Au total, dans les mesures qui sont prises on note trop de contradictions. Il y a les exceptions à la règle comme les pompiers et les policiers, les entrées dans les centres commerciaux, les entreprises qui rechignent à virer leur personnel non-vacciné. Sans parler des réfractaires au sein même du personnel médical dans les hôpitaux. On voit bien que l’idée de Macron, c’est de faire passer les opposants au passe sanitaire et aux vaccins pour des irresponsables et se donner ainsi une image de chevalier blanc dans la perspective des présidentielles. Pas sûr que ça marche car il y a trop d’incohérence dans les mesures qui sont prises. Ne serait-ce qu’entre les chiffres fournis par l’Assurance maladie nettement plus alarmants que ceux donnés par le ministère de la Santé via Santé publique France. Bizarre, vous avez dit bizarre !

Sans entrer pour autant dans le « y a qu’à, faut que » - car on n’a pas la solution -, on aimerait plus de transparence et de vérité sur la réalité des dégâts causés par ce foutu virus car on sait très bien que 99% des médias jouent la carte du catastrophisme, ce qui n’est pas meilleure façon de nous rassurer et d’apaiser les tensions. En attendant, je vais aller manifester samedi prochain !

 

14:36 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 11 août 2021

Décès du colonel Luciani, ancien d'Indochine et militant actif de la cause nationale

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Nous venons d'apprendre avec tristesse le décès du colonel Jean Luciani.
 
Officier para de la légion, Grand Croix de la Légion d’honneur, 4 fois blessé à Diên-Biên-Phu, dix citations au feu, prisonnier des Viets, il fut aussi un actif responsable du Front national de Jean-Marie Le Pen, un temps secrétaire départemental du Val-de-Marne. Il siégea aussi au conseil régional d'Ile-de-France dans les années 1980, 1990 et 2000.
 
Honneur à lui, combattant infatigable de la France française, de ses valeurs et de ses libertés. RIP
 

17:01 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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15:57 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

UN GRAND ENTRETIEN AVEC ERIC ZEMMOUR DANS LE NUMÉRO DE DEMAIN DE VALEURS ACTUELLES

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15:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

NOUVEAU SOUTIEN À LA CANDIDATURE D'ERIC ZEMMOUR : BRIGITTE BARDOT

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15:51 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pas de passe sanitaire pour les immigrés

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Pendant que les Français sont soumis à une incroyable tyrannie sanitaire, les immigrés extra-européens bénéficient toujours d’un laxisme insupportable. Dans le texte qui suit, Paul Tormenen le démontre de manière implacable.

Lire la suite ICI

Source : site Polemia

10:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du climat

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Le billet de Patrick Parment

Le dossier concernant le climat et plus précisément le réchauffement climatique est complexe. Il l’est d’autant que s’il est un domaine où la science est quasi muette, c’est bien celle concernant la compréhension du climat. On s’en rend compte chaque jour avec les bulletins météo, souvent contrariés. Une prévision à un jour est souvent pertinente mais au-delà, c’est un peu l’aventure. Et tant mieux dans un sens, car si l’homme arrivait à maîtriser le climat, on est assuré que ce serait catastrophique. Imaginez l’arme de guerre que cela serait. Or, nous disent les scientifiques, la terre est en train de subir ce qu’ils dénomment un « réchauffement climatique ». Et en effet, nous en constatons les manifestations depuis quelques années à travers les hausses de température, les inondations, les ouragans de plus en plus violents, etc. Il semble évident que la terre entre dans une nouvelle phase climatique comme elle en a déjà connu beaucoup. On a tous entendu parler de l’ère glaciaire et de la disparition des dinosaures et autres bestioles du même acabit.

Il est bien certain que l’homme va devoir s’adapter. On nous parle tour à tour du CO2, de la couche d’ozone, des pollutions diverses et variées engendrées par l’homme dans sa domination incessante de la nature. Avec pour raison principale, ses immenses besoins énergétiques.

Sur le fond, ce dont il faut avoir conscience, c’est que l’homme ne dominera jamais la nature, celle-ci sera toujours plus forte que lui. Je ne sais plus qui avançait qu’il suffirait de cinq siècles pour que la nature efface toute trace de nos civilisations actuelles.

Rappelons-nous de ce que disait Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». L’état avancé de la science a permis à l’homme de vivre plus longtemps et surtout mieux  ce qui a généré une explosion démographique. Comme le note avec raison, Jean-Marc Jancovici, spécialiste des questions énergétiques (1), toute l’activité humaine se traduit en terme d’énergie. Et on en arrive au point, avec l’émergence de la Chine, de l’Inde dont les besoins énergétiques sont immenses et qui viennent se surajouter à ceux de l’Occident, qu’il ne sera plus possible de servir tout le monde, les ressources terrestres en fixant les limites. La question qui se pose donc est celle de l’utilisation rationnelle des ressources et donc la maîtrise de nos besoins énergétiques. Avec l’impératif obligation d’arriver à faire baisser la température de la terre qui, si elle s’élève au-delà de 3°C rendra notre univers invivable.

Conscient du problème on a mis sur pied des tas de tables rondes, des comités scientifiques qui ont tous hurlé auprès des responsables politiques de prendre enfin les mesures nécessaires. Sauf que l’on se heurte tous au même problème : celui de la logique infernale et mortifère du capitalisme. Or, au bout de cette logique, il y a la guerre… tout simplement.

(1) site de Jean-Marc Jancovici

09:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 10 août 2021

Darmanin est irresponsable et dans l'erreur

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Source : MPI

12:06 Publié dans IGNACE, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faillite française

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Yves Thréard

Un prête a été tué en Vendée. Son meurtrier, déjà poursuivi pour avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes l’année dernière, sest rendu de lui-même. L’heure est à la pri§re et au recueillement chez les catholiques, déjà durement frappés par le terrorisme islamique. En 2016, le père Jacues Hamel étit égorgé en son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime. En octobre dernier, une attaque causait la mort de deux fidèles et du sacristain de la basilique de Nice.

Cette fois, l’islamisme n’est pas à l’origine du drame. Le bourreau d’Olivier Maire est un migrant rwandais de confession catholique qu’il avait recueilli par générosité dans la communauté des Montfortains, dont il était le père supérieur, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Au-delà de ses motifs, cette tragédie suscite, à juste titre, l’indignation. Jamais elle n’aurait dû se produire. Elle illustre, jusqu’à la carica- ture, la faillite de la France dans la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Deux sujets qui, n’en déplaise aux professeurs de morale, sont souvent liés. Dans cette histoire, l’impensable le dispute à l’absurde.

Arrivé en 2012 du Rwanda à l’âge de 31 ans, Emmanuel Abayisenga n’obtient pas l’asile dans notre pays. Les refus se succèdent. Une ultime obligation de quitter le territoire lui est signifié en novembre 2019. Décision non suivie d’effet, comme les précédentes, et comme dans l’immense majorité des cas depuis des années. Pire, quelques mois plus tard, il provoque l’incendie de la cathédrale de Nantes, qui l’avait engagé, sans papiers comme bénévole.

D’abord placé en détention provisoire, il est mis sous contrôle judiciaire, en attendant son procès, prévu pour 2022. État qui empêche toutefois, au regard du droit, son expulsion. Après le laxisme administratif, le pointillisme kafkaïen de la justice.

Le meurtrier aurait naguère reproché à la France de ne l’avoir pas régularisé. Il serait aussi atteint de troubles psychiatriques. Une chose est sûre : les autorités françaises sont responsables, et coupables, de sa présence illégale sur notre sol.

Source : Le Figaro, 10/08/2021

11:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mr et Mme Pécresse : du vent et des vendus

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On ne répètera jamais assez combien l’énergie éolienne est un leurre et une impasse énergétique. L’Etat longtemps réticent, avec Henri Proglio en tête alors qu’il était le patron d’EDF. Mais l’arrivée de Valérie Pécresse comme ministre du Budget et son mari Jérôme, président d’Alstom Renouvelables a changé la donne. Petite histoire d’une magouille d’Etat et vérité sur une femme qui se verrait bien, pour notre plus grand désagrément, poser ses bagages dans le très pompadourien palais de l’Elysée.

Lire la suite ICI

Source : L’Incorrect, juillet-août 2021

11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 09 août 2021

Le Chêne n°100 (juin 2021), magazine du MNR, est paru

MNR.jpg« Après les régionales : il faut rendre l’espoir aux Français »

Au sommaire de ce numéro :

- Éditorial : Après les régionales : il faut rendre l’espoir aux Français.
- Actualité, communiqués de presse.
- Six initiatives stratégiques pour changer la donne politique.
- Pandémie Covid 19 : la grande manipulation des laboratoires.
- Napoléon, la puissance et la gloire.
- Vie du mouvement.

Téléchargez le magazine cliquez ici

17:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Assassinat du prêtre en Vendée : réaction d'Eric Zemmour

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15:49 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'assassinat du prêtre à Saint-Laurent sur Sèvre en Vendée

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L'avis de Jean-François Touzé

Si les faits sont avérés, il s'agit d'un scandale d'Etat. Que ce pseudo réfugié d'un pays qui ne connaît plus de conflit depuis longtemps ait pu séjourner en France aussi longtemps et qu'après avoir incendié une de nos cathédrales, il soit resté en liberté sur notre sol national engage la responsabilité de l'exécutif.
 
Aujourd'hui Macron, Darmanin et Dupont-Moretti ont un peu plus de sang sur les doigts.
 
Quant aux prêtres "jureurs" de la soumission au régime globaliste, leur responsabilité est entière.

Lire aussi cliquez là

14:39 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affaire de la pancarte de Cassandre Fristot : le Système veut diaboliser les manifestants anti-pass

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Un communiqué de Thomas Joly,

président du Parti de la France cliquez ici

Depuis deux jours, nous assistons à un emballement médiatique complétement artificiel dont les professionnels de la manipulation et de la désinformation ont le secret.

Samedi à Metz, au cours de la manifestation contre le pass sanitaire, Cassandre Fristot, militante catholique de la véritable droite nationale, portait une pancarte listant un certain nombre de personnalités appartenant à l'oligarchie cosmopolite et les accusant de trahir les Français avec cette ségrégation vaccinale qu'ils contribuent à mettre en place. Parmi ces noms, horresco referens, des gens de confession juive. Il n'en fallait pas plus pour qu'une meute de mythomanes enragés se précipite pour dénoncer un soi-disant insupportable antisémitisme. Et de diffuser la photo de la jeune femme avec son identité sur tous les réseaux sociaux, campagne de harcèlement immédiatement reprise par les médias d'État, le ministre de l'Intérieur en personne et les officines habituelles de chouineurs compulsifs.

Évidemment, il ne s'agit que d'un prétexte pour diaboliser l'énorme mobilisation populaire, qui grossit chaque samedi, contre la tyrannie sanitaire. Le bouc émissaire sera donc Cassandre Fristot, jetée en pâture avec l'accusation infamante d'antisémitisme.

Cette manipulation grotesque de la part du pouvoir en place traduit le grand manque de sérénité de nos élites face aux Français de plus en plus nombreux à s'apercevoir du scandale politique qui est en train de se produire.

Pour toutes ces raisons, j'apporte mon soutien à Cassandre, interpellée ce lundi matin par la police du régime, qui a bien le droit de livrer les noms de tous ceux qui œuvrent à détruire nos libertés et notre identité nationale.

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14:30 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Anti Pass : Et s'ils avaient Raison ?

Restaurant, bar, terrasse, camping, salle de sport...  La loi devrait entrer en vigueur ce 9 août... Malgré toutes les Manifestations...

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10:53 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 08 août 2021

Décidément, on ne change pas une politique qui perd !

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La chronique de Philippe Randa

Les cycles Mercier qui avait délocalisé en Asie comptaient revenir en France, à Revin dans les Ardennes, porté par l’engouement de nos compatriotes pour la bicyclette. Patatras ! Malgré les belles promesses de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires qui s’était rendue sur place en mars dernier pour confirmer le soutien financier de l’État,  la Banque publique d’investissement a brusquement fait machine arrière. Ce projet cochait pourtant « toutes les cases sur la réindustrialisation ou l’écologie », martèle Jean-Marc Seghezzi, PDG de CEMF et des cycles Mercier.

« On aurait pu se prémunir de toute annonce publique à renfort de présence ministérielle, quand on voit le résultat aujourd’hui », indique pour sa part, dépité, Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

On aurait pu espérer que la crise du Covid-19 ayant mis au grand jour les dégâts de la mondialisation avec, notamment, la funeste comédie des stocks de masques introuvables (d’abord inutiles, dixit le ministre de la Santé, puis obligatoires, dixit le même ministre) et que, de même, le confinement de nombre de pays dans le monde, en premier lieu la Chine, entraînant un risque de rupture de stocks à la chaîne de produits de première nécessité, notre pays, pour ne parler que de lui, allait favoriser la relocalisation de nos industries. T’a qu’à croire…

Croire qui ? Mais le président de la République lui-même qui, en août 2020, il y a tout juste un an donc ! tweetait : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance. »

15 milliards d’euros du plan de relance de l’année dernière allait être consacrés « à l’innovation et la relocalisation (afin de) préparer la France »… « C’est investir dans l’avenir. Investir pour transformer et bâtir la France demain. »

Demain, serait-ce aujourd’hui ou plus tard, beaucoup plus tard… ou jamais ?

EuroLibertés cliquez ici

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Multiplication des soutiens locaux à Eric Zemmour : une page FB dans le Trégor

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Pour la consulter cliquez ici

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Passe sanitaire : la situation se détériore

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Auteur notamment de Droite-gauche, c'est fini! Le moment populiste (éd. Pierre-Guillaume de Roux) et co-auteur de Survivre à la désinformation (Éd. La Nouvelle Librairie), l’intellectuel Alain de Benoist met en évidence pour Sputnik les lignes de force, à peine perceptibles, qui semblent déjà animer cette contestation naissante. 

Lire la suite ICI

11:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 07 août 2021

Les enjeux occultés de la présidentielle

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Mathieu Bock-Côté

La polarisation autour du passeport sanitaire et le vaste mouvement de protestation qu’il suscite pourraient dérégler en profondeur les paramètres de la prochaine élection présidentielle. La question du passeport sanitaire, qui a reçu le nihil obstat du Conseil constitutionnel, sous quelques réserves, soulève assurément des questions fondamentales sur le modèle de société qu’il risque d’engendrer. Mais l’émergence en temps réel d’un clivage autour de cet enjeu est d’une autre nature et canalise les passions politiques dans une impasse, et cela plus encore lorsqu’il s’exprime dans sa formule plus extrême, avec le clivage entre pro-vaccins et antivax. Ce dernier habille dans un langage nouveau l’affrontement depuis un bon moment ritualisé entre les «républicains» et les « populistes », entre la « démocratie » et l’« extrême droite » entre les « progressistes » et les « lépreux ». Les schémas politiques les plus stériles des dernières années sont réactivés pour accueillir cette nouvelle querelle tout en écrasant la complexité du monde : on en vient presque à oublier qu’on peut être tout à la fois partisan de la vaccination massive tout en confessant de vraies réserves devant la société du traçage généralisé.

La reconstruction exclusive du débat politique autour des modalités de sortie de la pandémie entraîne déjà une oblitération de sujets fondamentaux qui auraient dû, et devraient encore, structurer la conversation civique jusqu’à la prochaine élection présidentielle, la question de l’immigration n’étant pas le moindre d’entre eux alors que la France semble engagée dans une dynamique de partition ethnique qui pourrait un jour devenir irréversible.

Il y a quelque chose d’étonnant à ce que la question de l’immigration massive et de ses effets ne soit pas celle qui structure l’ensemble de la vie politique, tant elle bouleverse des domaines de la vie collective en apparence aussi contrastés que la sécurité ou l’éducation. C’est une révolution racialiste qui se constate en France, au nom du décolonialisme. De même, on aurait pu espérer que l’autre grande épidémie des temps présents, c’est-à-dire la diffusion du wokisme, engendre une réaction vive, et cela particulièrement en France, qui dispose de ressources inouïes dans sa culture pour y résister. La névrose woke dérègle les coordonnées fondamentales de l’existence, pour peu qu’on garde à l’esprit qu’elle cherche à anéantir les fondements sexués de l’humanité en la condamnant ainsi à une déstructuration psychique inédite.

Ne serait-il pas temps aussi de faire de la restauration de la liberté d’expression une cause démocratique à part entière, pour qu’enfin le débat public se délivre des nombreuses censures qui pèsent sur lui ?

Il n’est pas interdit d’être pessimiste. On s’en souvient, la présidentielle de 2017 avait été détournée de sa trame de fond par l’absurde question des complets de François Fillon et de l’emploi supposé fictif de son épouse, qui avait fait oublier aux Français le temps d’une élection que leur pays avait été depuis 2012 la cible d’attentats islamistes à répétition. On était en droit d’y voir une confiscation médiatique de la vie politique et un kidnapping démocratique. Naturellement, la crise sanitaire est d’une tout autre nature et nul n’aura l’idée de placer sur le même plan une minable opération de torpillage contre le candidat de la droite à l’époque et une crise d’envergure historique qui a placé un temps la planète à l’arrêt. Mais un point de comparaison demeure : une société qui rate chacune de ses échéances démocratiques en se montrant incapable de placer au cœur de sa vie publique la question des fondements compromis de son existence historique. À ne jamais savoir traduire en polarisations fructueuses les tensions qui la structurent, la démocratie engendre un sentiment d’aliénation qui à la fois hystérise la vie publique et imprime dans la conscience collective un profond sentiment d’impuissance politique.

On pourrait le dire autrement : depuis quelques décennies, la société française, comme les autres sociétés occidentales, est engagée dans un processus historique qu’on assimilera sans exagérer à un véritable changement de civilisation. Elle le sent, elle le sait, même, mais peine à avoir une emprise sur cette dynamique, comme si elle était poussée par un supposé sens de l’histoire qui forcerait les hommes à s’adapter à l’inéluctable, sans qu’ils parviennent vraiment à façonner leur destin. Trop souvent, le politique se perd en ratiocinations gestionnaires ou en spéculations publicitaires. Y aura-t-il encore demain un peuple français ou sera-t-il seulement occupé désormais à négocier les termes de sa minorisation ? La crise sanitaire sera depuis longtemps chose du passé que cette question demeurera encore centrale, tant qu’il y aura des Français pour se la poser. Mais plus le politique s’en éloigne, et la relativise, et plus elle devient explosive.

Source : Le Figaro 7/08/2021

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Journal du chaos

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