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dimanche, 19 décembre 2021

Chasse ouverte aux anti-communistes !

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La chronique de Philippe Randa

Si la musique adoucit (parfois !) les mœurs, la littérature exacerbe (souvent !) les humeurs, surtout lorsque celles-ci sont politiques. Ainsi l’élection en novembre dernier de Mario Vargas Llosa à l’Académie française, au fauteuil de Michel Serres,  qui « indigne » des « chercheurs français », soit un collectif de professeurs et de chercheurs universitaires « stupéfaits » de l’indifférence que cette élection suscite !

Est-ce parce qu’il serait le premier écrivain à devenir membre de cette illustre institution sans jamais avoir écrit un ouvrage dans la langue de Molière ? Nullement…

Aurait-on découvert qu’il serait un harceleur de dames (ou de monsieur) ? Un escroc international ? Un tortionnaire ? Nullement…

Serait-ce la valeur d’une œuvre littéraire, soit une cinquantaine d’ouvrages publiés en France chez Gallimard et récompensée en 2010 par le prix Nobel de littérature  « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec » qui serait mise en question ? Nullement…

Alors, de quelle infamie cet octogénaire (il est né en 1936) péruvien, marquis depuis 2011 et qui fut président du Pen Club (1977-1979) s’est-il rendue coupable pour susciter ainsi l’ire des signataires d’une tribune publiée dans le quotidien Libération « parmi lesquels se trouvent le linguiste César Itier, la géographe Evelyne Mesclier, les anthropologues Valérie Robin Azevedo et Pablo del Valle, ainsi que l’historienne Sylvie Taussig », rapporte Le Figaro ?

C’est qu’il poserait de « graves problèmes éthiques »… En effet, figurez-vous que cet infâme désormais en habit vert, révulse ces apprentis-inquisiteurs par son « anticommunisme fervent » et son « ultralibéralisme économique » et par le soutien qu’il a apporté notamment au président colombien Iván Duque ou encore à la candidate à l’élection présidentielle péruvienne Keiko Fujimori n’ayant recueilli « que » 49,9 % des suffrages aux élections générales de 2021 !, soit des « figures de la droite radicale, voire extrême, en Amérique latine. »

Le révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just qui refusait toute liberté aux « ennemis de la liberté », tout comme le « tsar rouge » Joseph Staline peuvent être fiers de leur descendance… Ah ! les braves petits !…

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19:11 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortir enfin de la France des guignols !

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Le billet de Patrick Parment

Voici des décennies maintenant que les Français ont largement compris que les programmes électoraux des différents candidats – à droite comme à gauche – sont un ramassis de promesses jamais tenues. D’ailleurs, on se demande bien qui s’impose de les lire, tant ils sont aussi indigestes les uns que les autres ? En fait, hormis les élections municipales qui sont un vrai enjeu pour les électeurs, qu’il s’agisse des départementales, des régionales et plus encore de la présidentielle, toutes se jouent à la gueule du client. Et souvent sur un slogan, comme ce fut le cas avec Chirac et sa fameuse « fracture sociale », soufflée par Philippe Séguin, et bien évidemment jamais réduite.

En 2007, la partie se joua au final entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, la représentante du parti socialiste. Au premier tour, à droite, la question fut vite réglée entre Sarkozy, Bayrou, de Villiers et Jean-Marie Le Pen. La gauche, une fois de plus, vécut un premier tour avec la présence de toute l’extrême-gauche – Besancenot, Buffet, Laguiller – à la manœuvre, ce qui facilita la présence de Ségolène Royal au second tour face à Sarko. Inutile de dire que cela se joua à la « gueule » du client. Et le programme dans tout cela ? Aucun intérêt. Sarko avait pour thème la défense de la classe moyenne et la résorption de l’immigration. Les Français crurent voter pour un homme d’action, ils découvrirent bien vite qu’il n’était qu’une couille-molle. Sarko paya la note de ce désamour qui se concrétisa par l’élection de François Hollande, autre couille-molle en modèle XXL.

Ce que l’on retient de ces va et vient droite-gauche, c’est que les Français sont bel et bien à la recherche d’un homme qui tienne compte, enfin, de leurs attentes. On notera également, lors de toutes les élections de ces dernières décennies, la montée en puissance des abstentionnistes et l’opposition également grandissante entre une France des villes et une France des champs, comme ne manqueront pas de le souligner des auteurs comme le géographe Christophe Guilluy (La France périphérique) ou le sondeur Jérôme Fourquet (L’archipel français).

Autre enseignement de ces dernières décennies, la France est majoritairement conservatrice. On le constate aujourd’hui avec l’effondrement de la gauche dont aucune de ses composantes n’atteint 10% dans les sondages. Le seul bastion qui reste à la gauche, c’est celui des médias qui distillent leur poison « droits de l’hommesque », soi-disant anti racistes, partisans d’une France qui serait multiculturelle et qui n’est en fait qu’une soumission à l’islamo-gauchisme d’un Mélenchon ou de tout ce ramassis d’idiots médiatiques incultes qui se répandent dans les médias. Eric Zemmour nous en a donné un bel aperçu en ayant face à lui une belle brochette de « haineux » venus non pour dialoguer mais pour en découdre, à l’image de cet imbécile d’Aymeric Caron, illuminé vegan, d’Alexis Corbière, béquille chancelante d’une France insoumise quasi inexistante ou la bouglionesque ministre franco-Cap verdienne à l’Egalité, Elisabeth Moreno qui n’a d’autre utilité que de figurer sur la photo à côté de Macron. Or, tous ces gens ne représentent rien aux yeux des Français.

Après avoir tout essayé d’un panel de prétendants tout aussi inopérants les uns que les autres, incapables d’affronter, voire de résoudre, le problème de l’immigration, source d’une insécurité grandissante, au même titre que d’éradiquer un islamisme de plus en plus présent au sein de société française, les Français se retrouvent de nouveau devant un choix qui, cette fois a l’avantage de la clarté et dont Eric Zemmour a fixé les contours : la lutte contre l’immigration et le retour à une identité française prioritaire dans tous les domaines. Face à lui, un Macron fatigué, ignorant tout des Français, et une Valérie Pécresse qui n’échappe pas à ce libéralisme bruxellois bon teint à la botte des Etats-Unis et des lobbies divers et variés. Et on a tout lieu, en effet, de s’inquiéter quand on entend Christian Jacob, patron du bouclar Républicains, clamer qu’un accord avec Zemmour est hors de propos. On sent bien là ressurgir le chiraquien inculte et franc-mac qui n’a d’autre conception de la France que parlementaire via le chèque qu’il empoche chaque mois aux frais du sang gaulois. On espère que cette fois, les Français vont enfin renverser la table !  

12:20 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |