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vendredi, 11 mars 2022

ALLO MANU, A QUAND UN PROCHAIN CHEQUE POUR L’ENERGIE ?

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Pieter Kerstens

Parce que vu la hausse importante du prix du baril de pétrole et les prix des carburants, faire le plein devient impayable !

Certes, le yo-yo du pétrole, ce n’est pas nouveau, comme les cours de l’Euro par rapport au Dollar. 

On se souviendra que début janvier 1999, le taux de change de l’Euro était de 1,18 Dollar. Quand le 15 juillet 2008, le baril de pétrole de la mer du Nord coûtait 146 USD, l’Euro valait 1,60 USD, soit 91,25 euros le baril.

Le 20 décembre 2016, le baril de Brent plongeait à 30 USD et l’euro se changeait à 1,04 USD, soit 28,8 € le baril.

Au 8 mars 2022, le super 98 est à 2,04 € le litre et le diesel à 2,15 €, quand le Brent est à 132 USD le baril, soit 122 € (donc 34 % de plus qu’en 2008). A la veille du mouvement des gilets jaunes, le super était à 1,67 € et le diesel à 1,53 € le litre.

Mais aujourd’hui, plus personne ne manifeste alors qu’en 3 ans ½ la hausse du diesel est de plus de 28 % et depuis mars 2021, elle s’élève à 41 % ! 

Tétanisés par le Covid-19 et pétrifiés par la guerre en Ukraine, les peuples européens sont matraqués à longueur de journée par une propagande d’Etat qui infuse la frousse dans les esprits et anesthésie toute envie de raisonnement et d’analyse lucide des évènements.

Il va falloir choisir entre l’indispensable et le superflu.

Car la hausse du prix du pétrole s’accompagne de celle du gaz, du charbon et de nombreuses autres matières premières depuis plusieurs mois, dont par exemple le blé, l’acier, le maïs, le palladium, le nickel, le seigle, la bauxite, le plomb, le titanium, le coton, l’orge et le phosphate, parmi d’autres. Ces augmentations auront bien évidemment des répercussions sur une multitude de produits commerciaux que nous achetons au quotidien et conduiront inévitablement à une crise économique, dont on ne parle pas encore.

L’Europe est dépendante du gaz russe à 45 % et pour 26 % de son pétrole. En France, 17 % du gaz vient de Russie, 36 % de Norvège et 8 % d’Algérie, alors que l’Allemagne, elle, dépend de 55 % du gaz russe, de 50% de son charbon et de 30 % de son pétrole, depuis des années et avec le soutien des Grünen…

AUCUN PRODUCTEUR de gaz ou de pétrole dans le monde ne pourra combler ces quantités quand les Etats-Unis auront mis en place leur embargo envers la Russie et si l’Union Européenne boycotte les énergies et les produits exportés par la Russie et l’Ukraine.

Les intérêts de l’Europe ne sont pas les mêmes que ceux des USA ou du Canada, qui, eux, sont auto-suffisants en matière d’énergies.

Déjà, de nombreuses entreprises européennes sont à l’arrêt et leurs travailleurs au chômage, car incapables de payer un gaz dont le prix a été multiplié par dix et une électricité en hausse de 125 %, depuis un an.

En France, il est ahurissant de voir que dans un sondage du 7 mars réalisé par Le Figaro auprès de 207 000 lecteurs, 64 % d’entre eux sont « d’accord à stopper les achats de gaz et de pétrole russes ». Ils ignorent donc que 67 % de la consommation de gaz est réalisée par les entreprises, pour qui le prix n’est pas bloqué. 

Face au choix dogmatique de l’Union européenne de suivre la stratégie et les décisions américaines, nos concitoyens vont devoir se serrer très sérieusement la ceinture dans les semaines à venir et se prononcer très clairement sur la transition énergétique et l’utopie des énergies « renouvelables » à l’exemple de l’Allemagne qui, en fermant ses centrales nucléaires, se retrouve piégée avec l’approvisionnement de gaz et de pétrole russe, en ayant choisi de produire son électricité par des centrales à charbon(le plus polluant en CO2), au gaz et avec un parc d’éoliennes qui fonctionne à moins de 25 % de ses capacités, faute de vent !

Il est urgent de rompre avec les chimères des Khmers verts et ne plus respecter les directives imbéciles de la Commission de Bruxelles qui nous impose des prix alignés sur le coût du gaz étranger, alors que l’électricité en France est la moins chère d’Europe, parce que produite par des centrales nucléaires, non polluantes en CO2.

18:41 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le bon sens d’Andreï Makine

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L’académicien franco-russe, prix Goncourt 1995, s’afflige de voir l’Ukraine transformée en « chaudron guerrier ». Il se défend d’être pro-Kremlin et regrette « une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie ». Pour l’écrivain, un cessez-le-feu nécessite la prise en compte du point de vue russe. Il affirme que -à tort ou à raison-  le bombardement de Belgrade par l’Otan en 1999 sans feu vert des Nations unies a été vécu par les Russes et leurs dirigeants comme « une humiliation et un exemple à retenir ». L’homme de lettres déplore de même que l’Union européenne n’ait pas condamné le bataillon Azov, qui, selon lui, revendique une idéologie néonazie et fournit ainsi un prétexte à la propagande du Kremlin et à ses amalgames. « L’Europe est un Titanic qui sombre et d’un pont à l’autre, on se bat », se désole Andreï Makine.

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Source : Le Figaro 11/03/2022

04:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Europe au cœur du conflit

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La guerre déclarée par les Russes à l’Ukraine a déclenché une réprobation quasi planétaire et un lot inédit de sanctions économiques destinées à mettre la Russie de Poutine à genoux.  Les Européens sont évidemment les premiers visés pour la bonne raison que nos économies dépendent en partie du gaz et du pétrole russe. Le Nouvel économiste dresse un premier état des lieux.

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03:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |