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lundi, 02 mai 2022

Un article sur le livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" (Bernard Germain, Synthèse nationale) dans le quotidien "Présent" d'aujourd'hui.

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

L’INGÉNIEUR BERNARD GERMAIN avait pris une retraite qu’il supposait tranquille dans une petite ville bretonne de bord de mer. Mais il apprend soudain qu’une installation de méthanisation va être implantée à proximité. Esprit curieux, il se renseigne sur cette technique et son utilité. Il va alors découvrir qu’il s’agit tout simplement d’une escroquerie écologique.

Au départ, il y a une bonne idée : produire du gaz « bio » à partir de déjections animales, ce qui peut assurer un petit complément de revenus aux fermiers. Qui n’y souscrirait pas ? Les écolo-bobos (et Dieu sait si la Bretagne en compte) se sont jetés sur cette solution miracle.

Mais, en creusant la question, notre ingénieur s’est aperçu que cette « énergie renouvelable » est « une idée pas idiote […] vite dévoyée ». Elle comporte même, sur le plan écologique, des dangers pour l’environnement et la population. Quant à son intérêt économique, il n’est vraiment pas évident. On peut même parler d’escroquerie écologique, une escroquerie relayée par le gouvernement qui a cru y voir une approche vertueuse de la gestion des déchets. Les subventions de toute nature sont tombées en pluies drues sur ceux qui se sont lancés dans cette technique.

Malheureusement, le résultat n’est pas là : une unité de production, censée recycler les déjections, rejette… 90 % de déchets, et ne produit que 6 % de méthane. La production est certes subventionnée à 30 % en moyenne, et parfois jusqu’à 70 %, avec à la clé des contrats conclus avec EDF. L’idéologie a vraiment un prix fort élevé, conclut Bernard Germain.

L’ouvrage se présente comme une sorte de vade-mecum pour lutter contre l’implantation de méthaniseurs. Comme pour les éoliennes, la résistance s’organise en effet : des procédures judiciaires sont engagées, des associations se créent, des mobilisations attirent l’attention des médias locaux.

L’idéologie écolo-gauchiste est de moins en moins en situation de monopole de la parole. Qui plus est, le résultat de Jadot le 10 avril est un désaveu cinglant de ces constructions pour intellectuels de gauche, à jeter au fumier.

Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste, Bernard Germain, Synthèse nationale, avril 2022, 106 pages, 18,00 € 

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Sondagite aiguë

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les régimes pseudo-démocratiques d’Occident se complaisent volontiers dans un mal moderne venu d’outre-Atlantique : la « sondagite aiguë ». Certes, il ne s’agit pas d’une nouvelle épidémie virale ou d’une infection microbienne jusque-là inconnue. La « sondagite aiguë » désigne l’emploi compulsif et incessant des enquêtes d’opinion et des sondages par les gouvernements, les médiats et les formations politiques. La récente élection présidentielle française et les législatives à venir témoignent de leur grande nocivité.

Politologues et journalistes s’accordent sur les résultats du premier tour, le 10 avril 2022 : les trois candidats qui franchissent la barre des 20 % ont bénéficié dans les derniers jours d’un vote utile. Les électeurs ont choisi un candidat non pas en fonction de son programme, de ses convictions, de sa personnalité, mais en suivant les intentions de vote publiées tous les jours avant les quarante-huit heures fatidiques de réserve électorale obligatoire.

C’est à la présidentielle de 2002 que s’est installée cette vilaine habitude de sondagite permanente. Auparavant, entre 1965 et 1995, les plus anciens auditeurs s’en souviennent peut-être, les quinze jours de la campagne officielle s’effectuaient en l’absence de tout sondage. L’incertitude dominait les derniers jours. Ainsi personne ne vit-il les 14,39 % en 1988 et les 15 % en 1995 de Jean-Marie Le Pen. Toujours en 1995, les sondages alors confidentiels pronostiquaient un duel entre Édouard Balladur et Jacques Chirac. C’est le candidat socialiste Lionel Jospin qui arriva en tête au soir du 23 avril avec 23,30 %.

La publication répétée des sondages jusqu’à l’ultime instant autorisé transforme les citoyens en véritables « parieurs » politiques, en « turfistes » électoraux qui misent non point sur les meilleurs chevaux de course, mais sur le candidat le plus apte à gagner. Cette pratique marque en matière politico-électorale le passage de l’électeur en consommateur d’ailleurs vite dépité par son choix.

La propension sondagière commence en France en 1965 au moment de la première élection présidentielle au suffrage universel direct de la Ve République. L’atlantiste libéral Jean Lecanuet mène une campagne inspirée de l’exemple étatsunien. Surnommé « Monsieur Dents blanches », le maire centriste de Rouen s’inspire du candidat Kennedy et bénéficie des conseils avisés du publicitaire Michel Bongrand qui inaugure dans l’Hexagone les méthodes de mercatique politique. Couplée aux premiers sondages politiques, la persuasion quasi-commerciale de segments socio-professionnels particuliers assure à Jean Lecanuet une troisième place, 15,57 % des suffrages, qui met en ballottage le général De Gaulle trop sûr de lui-même, et assèche le candidat national, Jean-Louis Tixier-Vignancour, qui plafonne à 5,20 %.

Michel Bongrand est le lointain ancêtre des spin doctors anglo-saxons, capables de vendre des tonnes de sable aux habitants du Sahara par une narration médiatique sophistiquée. En Russie, leurs équivalents s’activent autour des polittekhnologui (ou « technologies politiques »). Ce terme regroupe les démarches de lobbying, les relations publiques, voire des actions compromettantes si possibles filmées. Toutes travaillent l’électorat sous l’impulsion des professionnels de l’information, de l’influence subliminale, de la manipulation factuelle et de la désinformation.

Le recours massif aux sondages n’est pas anecdotique. Avant la campagne officielle qui impose une stricte égalité du temps d’antenne des candidats, les semaines qui précédent cette phase déterminante appliquent une équité entre les candidats. Outre les résultats électoraux antérieurs récents, entrent dans la prise en compte les tendances générales indiquées dans les sondages. Cette procédure entérinée par les autorités de l’audio-visuel accentue l’invisibilité des « petits candidats » qui, écartés des émissions grand public, restent inaperçus aux yeux du public. Cette absence de visibilité rend plus incertaine encore la collecte des parrainages comme Florian Philippot a pu l’observer récemment.

L’importance accordée aux sondages permet enfin aux plumitifs du Système de relativiser certaines performances obtenues. Au lendemain du premier tour, les 7,07 % d’Éric Zemmour déroutent ses sympathisants. Les commentateurs ne se privent pas de comparer ce résultat effectif avec les sondages flatteurs d’octobre – novembre 2021 qui le propulsaient au second tour face à Emmanuel Macron. Or un sondage n’est que la radiographie de l’opinion publique à partir d’un panel sociologique scientifiquement constitué à un instant T. Ses données demeurent virtuelles, liquides qui ne peuvent pas être confrontées avec le résultat définitif. Réunir 2 485 226 voix pour un essayiste candidat néophyte est un exploit impossible à minimiser, surtout quand il s’accompagne d’un écroulement parallèle des deux partis qui ont dominé la Ve République de 1958 à 2017 !

Quitte à se mettre à dos les instituts de sondage et les étudiants en sciences politiques ou en sociologie qui y exercent de petits boulots, il serait temps d’interdire strictement la réalisation et la publication de tout sondage politique au minimum quinze jours avant le premier tour et au maximum un à deux mois auparavant au nom de la salubrité publique et de l’hygiène mentale du corps électoral. On notera que l’électeur occidental n’adhère plus à un projet particulier; il préfère rejeter celui des autres. Il participe à un jeu de massacre qui, au final, le conduit à un abattoir symbolique. Les sondages incitent à un comportement moutonnier panurgique collectif.

« Vigie d’un monde en ébullition », n°30, mise en ligne le 26 avril 2022 sur Radio Méridien Zéro.

18:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hommage à Ste Jeanne d’arc le 8 mai 2022 à Paris

Le dimanche 8 mai 2022, le Général André Coustou sera l’un des intervenants lors de l’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc. Il prononcera un discours sur le thème : « Avec Jeanne d’Arc, l’armée au service de la France ».

Le programme complet de la journée ci-dessous :

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Un ministère de la vérité

Conscients de perdre la guerre de l'information, les mondialistes tentent d'ériger des structures afin de ralentir de réveil des peuples. Aussi, Elon Musk l'antidote au Blackout Mondialiste.

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Pierre Jovanovic | Macron réélu: absolument tragique

Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain, est l'invité de Ying Huang sur NTD

“Ce qui attend là, les Français, c'est une cure d'austérité absolument phénoménale, comme je vous l'ai dit il y a un an et ce sera la même chose, ce sera même pire je pense que ce que les Grecs ont vécu. Et toute cette génération de mai 68 qui aujourd'hui est à la retraite, eh bien, c'est celle-là qui vous disait : À bas le capitalisme, vive le marxisme, le léninisme et que sais-je encore, l'autogestion ! Ils votent pour le banquier Rothschild, pour le candidat du mondialisme, de Davos, de Klaus Schwab. C'est paradoxal, mais c'est assez drôle, si ce n'était absolument tragique. Et les européens veulent mettre en place la même politique que la Chine, c'est terrifiant d'ailleurs à observer ce qui se font en ce moment avec l’Europe.”

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14:43 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

FORUM DE LA NATION ET DE L’EUROPE & FETE DE SAINTE JEANNE D’ARC

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Renseignement et inscription au 07.81.72.58.81 (De préférence par SMS)

Au lendemain de ces présidentielles, il convient de se mobiliser et d’amplifier la révolte populaire. La prise de pouvoir, par le haut, selon un processus électoral devient de moins en moins possible : c’est un terrain favorable à nos ennemis où les règles du jeu sont fixées par le pouvoir et où ne peuvent concourir que les candidats compatibles avec le système en place. L’opinion publique est manipulée par des médiats tout puissants, des sondages qui orientent les votes et un grand remplacement qui à mesure que les années passent devient de plus en plus important dans les urnes. Enfin, une population vieillissante, plutôt conservatrice, bloque l’avènement d’un ordre nouveau.

Il faut donc attaquer le système, par le bas, en organisant le corps social pour le couper le peuple de l’État oligarchique. C’est le travail militant entrepris depuis de nombreuses années par les Nationalistes auquel le gouvernement répond par une répression de plus en plus dure. Sortons du virtuel pour s’ancrer dans le réel et organiser la réponse à la macronie !

Samedi 7 mai 2022 dans le Sud-Est de Paris :

FORUM DE LA NATION ET DE L’EUROPE

13h – Ouverture des portes

14h – Début des conférences avec des représentants d’Espagne, Italie, Allemagne, Roumanie, Grèce, Tchéquie et du nationalisme français autour d’Yvan Benedetti sur le thème : Otan, hors d’Europe !

Un point sera fait sur l’état de la répression en Europe.

Nombreux stands et exposants

19h – Fin du colloque

20h – Banquet militant et d’Amitiés nationalistes (25€ / pers)

Dimanche 8 mai 2022 à Paris :

FÊTE TRADITIONNELLE DE JEANNE D’ARC

Les nationalistes honorent comme chaque année Sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France, le parfait symbole du combat que nous menons pour le rétablissement de la France historique qui s’incarne dans l’association de la couronne et de la croix.

10h – Défilé traditionnel jusqu’à la statue de Jeanne, Place de Rivoli / Rassemblement Place Maurice Barrès Paris 1er

13h – Casse-croûte militant PAF 10€/pers

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14:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quelle opposition ?

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Yves Thréard

Il faut avoir l’imagination de Jean-Luc Mélenchon pour prétendre savoir à quoi ressemblera l’Assemblée nationale le 19 juin. Le chef de La France insoumise est bien le seul à pouvoir rêver à voix haute de son entrée à Matignon! Habité par un moral de vainqueur, le troisième homme de la présidentielle ne se refuse rien : pas même de détourner le traditionnel 1er Mai syndical en un meeting politique. Ce qu’il fit l’espace d’un discours ce dimanche, place de la République, à Paris.

Dans cinq semaines, à l’issue des élections législatives, la réalité risque d’être bien différente des plans sur la comète dressés par le zélateur d’Hugo Chavez. Les abstentionnistes, qui pourraient être aussi nombreux qu’en 2017 (plus de 50% des inscrits aux deux tours), devraient former le premier parti de France. Et, compte tenu des règles du scrutin, la faible participation ne favorisera pas le jeu des oppositions à Emmanuel Macron. À l’exception du bloc central, constitué autour du chef de l’État, les autres camps présentent, comme jamais, d’évidentes faiblesses ou divisions.

Tiraillés de tous les côtés, Les Républicains sauveront peut-être les meubles, mais re trouveront difficilement la centaine de sièges qui faisaient d’eux le premier groupe d’opposition au Palais Bourbon. À leur droite, le Rassemblement national, au faible ancrage local et mal disposé à l’endroit de l’équipe Zemmour, ne peut pas espérer grand-chose. Quant à Jean-Luc Mélenchon, quand bien même il parviendrait à réaliser l’union de la gauche derrière lui, sa radicalité et son intransigeance pourraient lui jouer des tours. S’il arrive à créer la surprise, celle-ci ne devrait pas prendre la forme d’un raz-de-marée.

Des sondages indiquent que beaucoup de Français souhaiteraient une cohabitation. La Ve République en a déjà connu trois. Toutes n’ont pas laissé que des bons souvenirs. Dans un paysage politique dévasté, l’hypothèse reste, en tout état de cause, des plus improbables. En fait, la principale question qui se pose est de savoir qui, face à Emmanuel Macron, portera la voix d’une opposition qui ne soit pas excessive ou déraisonnable.

Source : Figaro 2/05/2022

 

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Scipion de Salm parle de Charles Martel avec Epona (Les entretiens du Parti de la France)

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Macron réélu… quoiqu’il en coûte, hélas !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Pour cette élection présidentielle, tout semble finalement s’être passé comme les sondages l’avaient annoncé depuis des mois : un second tour Macron-Le Pen et une réélection sans surprise du président sortant…

À tel point qu’on pourrait peut-être envisager de ne plus voter aux élections : ça coûte cher, on perd du temps et de plus en plus de gens s’en désintéressent… Puisque les sondages donnent le résultat des mois à l’avance, peut-être serait-il judicieux d’envisager de faire un gain de temps et d’économie, non ?

Vous êtes sérieux ?

Presque… Ou alors pourrait-on se pencher sur un sérieux problème de déontologie électorale : jusqu’à quel point les sondages n’influencent-ils pas l’opinion, notamment avec le leit-motiv, seriné bien avant et tout au long des campagnes électorales, du « vote utile » qui formate, à l’évidence, une partie de celle-ci et en décourage une autre de se déplacer ; est-ce vraiment tolérable ? Il faut croire… De même, le coût d’une campagne électorale est-il pas décent ? Tous ces millions d’euros dilapidés en propagande, généralement insipide, de phrases creuses et de promesses démagogiques – un maximum de 16 millions par candidature à ne pas dépasser lors du premier tour et 22 millions d’euros pour les qualifiés du deuxième tour en grande partie remboursés par le contribuable français – alors que nos services hospitaliers, entre autres, sont à la ramasse ? Ça « pose problème », non ? Non ? Ah bon !

Vous voudriez supprimer les élections ?

Quand 1 électeur sur 3 s’abstient et que le président élu - ou réélu en l’occurence - l’est avec seulement 28 % de 2/3 des électeurs, est-ce vraiment si absurde que cela de l’évoquer ? Mais bon, on n’en est pas là, n’est-ce pas ! Enfin, pas encore là, mais…

Plus sérieusement, nous sommes maintenant…

Ma suggestion n’est pas sérieuse ? Ah bon !

… nous sommes maintenant, disais-je, en campagne pour les élections législatives. Les appels à « l’union » à gauche, comme à droite, semble pour le moment résonner dans le vide ?

Et pour cause !  À gauche, comment ne pas subir la domination de La France insoumise (près de 22 % des suffrages) quand on pèse moins de 2 % (PS) et moins de 5 % (EELV) ? Le PS joue son existence et les écologistes leur survie… À droite, les Républicains – dont une majorité d’élus, voire d’électeurs, a déjà rejoint la Macronie – jouent également leur survie, sinon déjà leur existence… La recomposition du paysage politique est en route, mais elle n’apparaîtra réellement qu’après les élections législatives où l’on pourra faire un décompte précis des morts, des estropiés… et des réels vainqueurs.

Et l’union entre Reconquête et le Rassemblement national ?

Leurs électeurs l’espèrent, mais ce sont les seuls ! Il suffit de voir et d’entendre les responsables de ces deux mouvements : mépris d’un côté, haine de l’autre… Les cadres de Reconquête expliquent à demi-mots que Marine Le Pen est aussi incompétente que ses lieutenants… et ceux du Rassemblement national n’ont de cesse de traiter les dirigeants de Reconquête d’« extrémistes », voire pire ! Éric Zemmour est dans la logique de son discours de prôner l’union des droites, mais si le RN l’acceptait, les élus Républicains tentés par Reconquête ferait aussitôt machine arrière sous le prétexte qu’ils ne s’allieront jamais avec des représentants ou ex-représentants du mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen, même poncé jusqu’à la trame et ripoliné au politiquement correct tant que faire se peut…

Et puis, surtout, l’un et l’autre ne s’adresse pas aux mêmes électeurs… En 2017 déjà, entre les deux tours, Marine Le Pen ne s’était adressée exclusivement qu’aux électeurs de gauche, principalement ceux de Jean-Luc Mélenchon, sans un mot, une attention, un geste vis-à-vis de ceux de François Fillon… En 2022, bis repetita, de même qu’Emmanuel Macron d’ailleurs qui y a certes, ajouté pour sa part ceux de Yannick Jadot… Mais pour les deux finalistes, les électeurs de tous les autres candidats – soit près de 20 % d’électeurs, tout de même – sont, semble-t-il, quantité négligeable.

Marine Le Pen a tout de même progressé de 7 points par rapports à 2017…

À moins qu’Emmanuel Macron n’ait reculé de 7 points… Quelle différence au final ?

Et l’avenir, vous le pressentez comment ?

Je ne fais jamais de pronostiques… Inutile de fournir des verges pour se faire battre : tous ceux qui s’y risquent se ridiculisent généralement. En revanche, il est possible de faire quelques remarques. Tout comme on est véritablement entré dans le XXIe siècle avec la gestion délirante du Covid (et non pas avec les attentats du 11 septembre 2001, répétons-le), cette élection présidentielle façonne une nouvelle arène politique en France. Comme cela a été le cas en 2007 et en 2012, d’ailleurs, puisque nous avons globalement rejoué celle de 2017 en 2022…

L’arène politique est un champ de ruines avec ses morts : Pécresse, Hidalgo, Jadot ; difficile de penser qu’à titre personnel, ils se relèveront d’un tel fiasco électoral dans laquelle ils ont entraîné – à moins que ce soit le contraire –, leur parti respectif… De même pour Dupont-Aignan ou Roussel : le premier a divisé par plus de deux son petit score précédent, l’autre a crû faire le « buzz » pour obtenir finalement 2,2 % ! Quant à Lassalle, Poutou et Artaud, ils continueront, sans doute, pour le premier à amuser la galerie (il y excelle, reconnaissons-le), les deux autres à prôner leur Grand Soir respectif dans le vide, ils y sont habitués…

Et ceux qui ont dépassé les 5 % ?

Marine Le Pen comme Jean-Luc Mélenchon ont promis de ne pas se représenter une quatrième fois… sauf si les événements devaient les obliger à nous faire à nouveau don de leur candidature, ricanent déjà des esprits chagrins. Pour l’un comme pour l’autre et surtout pour leur formation, tout dépendra de leurs résultats aux élections législatives… Emmanuel Macron, lui, a déjà annoncé la couleur en suggérant, comme Marine Le Pen d’ailleurs, de revenir au septennat… Si c’est le cas, son bail à l’Élysée en sera d’autant plus long. Quant à Éric Zemmour, saura-t-il tenir ses troupes, ses cadres autant que les 120 000 adhérents de Reconquête, conserver et faire fructifier ses deux millions d’électeurs ? Quoiqu’il en soit, au-delà des compétences, atouts ou handicaps de chacun de ses responsables politiques, il y a aussi l’état de la France, fracturée et endetté comme jamais elle ne l’a sans doute été… ce qui n’a pas empêché plus de 18 millions de nos compatriotes (18 768 639 très exactement) de réélire le président Macron !

Quoiqu’il en coûte, hélas…

00:29 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |