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mardi, 22 novembre 2022

Cet autre « Pas d’amalgame ! » qui les gêne tant !

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La chronique de Philippe Randa

À défaut de gagner des élections, qu’elles soient politiques ou syndicales, syndicats, partis de gauche et associations diverses, variées et surtout politiquement très correctes n’aiment rien tant que battre le pavé parisien.

« Ça les occupe, c’est toujours ça ! », commentent certains en haussant les épaules… « Ah ! bon ! et alors ? », font écho d’autres, tout aussi blasés et les uns et les autres sont sans doute davantage préoccupés par leurs futurs réveillons de fin d’année : foie gras, crustacés et bûches glacées pour ceux de la France d’en haut… ou pâté Henaff, saucisses frites et glace à l’eau pour ceux de la France d’en bas, sommés de traverser la rue pour trouver du travail et de payer l’essence sans geindre.

Ainsi étaient-ils plus de 80 000 (pour les organisatrices, entre autres de NousToutes), moins de 18 000 (pour la police) – qui peut encore croire dans le sérieux de l’estimation des unes ou de l’autre avec un tel différentiel ? – à manifester, encore et toujours, à Paris et dans plusieurs villes de France, contre les violences sexistes.

Ces manifestants-et-tantes ou autres non-identifiés (sinon identifiables) se sont désolés des dysfonctionnements de la justice, ont stigmatisé sans distinction aucune les « mâles », se sont insurgés qu’on puisse ne serait-ce que vérifier la véracité des accusations portées par des victimes – forcément victimes – et des coupables – forcément coupables – et stigmatisant une « culture du viol » qu’il serait grand temps de stopper…

Serait-il risqué, comme un aveu inconscient de culpabilité, de demander que soit défini ce qu’est précisément cette « culture du viol » ? Peut-être celle décrite par le marquis de Sade dont les écrits romanesques et assurément sulfureux ont traversé les siècles et furent, effectivement, assez mis en avant par les militants de la gauche extrême, organisateurs de la chienlit de mai 1968… et assez nombreux – pour ceux que la mort n’avait pas fauchés à temps – à devoir répondre de harcèlements, agressions, viols, incestes et autres joyeusetés sexuelles dans lesquelles ils étaient passés maîtres… et pour lesquelles nombre d’entre eux ont été condamnés !

Parmi ces batteurs-et-batteuses de pavé, combien ont, par le passé ou encore aujourd’hui, rêvé pourtant d’un nouveau « mai 1968 » ? Poser la question est y répondre, n’est-ce pas : la plupart !

Quant à cette fameuse « culture du viol », qu’on me permette d’y apporter, sinon une définition, du moins un souvenir… C’était au tout début des campagnes de délation d’#metoo et autres balance-ton-porc (« et ta cochonne », nous rappelle le drame récent de la petite Lola, violée, torturée et tuée par une « chance pour la France » d’outre-méditerranée) …

J’interrogeais alors la fille d’une amie, jeune et jolie :

— Qu’est-ce que tu en penses ? Tu es souvent importunée, toi ?

— Oui, évidemment… Pas sur mon lieu de travail, ni parmi les gens que je fréquente ! Mais dans la rue, dans le métro, oui, tout le temps ! Tu devines par qui ! Pas des Norvégiens et pas non plus des Italiens… J’ai besoin de te faire un dessin ?

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18:23 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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