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lundi, 22 mai 2023

Viande Halal obligatoire dans une cantine d’un collège de Bordeaux ?

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Michel Festivi  

Le collège Emile Combes de Bordeaux a proposé, comme plat principal, sans aucune autre alternative, un sauté de bœuf halal.

La porte-parole de l’association des Parents vigilants en Gironde s’en est indignée : « On bafoue le principe de la laïcité et c’est assumé », a-t-elle proclamée. Effectivement dans un collège qui porte le nom du Pape de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est d’autant plus choquant.

Mais on est habitué « au deux poids deux mesures », et l’on sait que tous les coups sont permis et réservés au catholicisme uniquement.

Le département de la Gironde a, comme il fallait s’y attendre, déploré « une erreur de communication du logiciel Pronote », c’est bien entendu la faute de l’informatique ! Il prétend qu’il y aurait aussi au menu de nos chères têtes blondes « des aiguillettes de poulet », selon l’article du Figaro du 21 mai 2023.

On rappelle que la méthode halal d’abattage « consiste en un large égorgement de la trachée jusqu’à l’œsophage de l’animal ». Or ne serait-ce qu’au niveau de la sacro-sainte souffrance animale, cela n’est pas sans poser certaines difficultés. L’institution publique cautionnerait-elle la souffrance animale ?

En effet, en principe le critère halal n’admet pas l’étourdissement de l’animal préalablement à sa mise à mort.

Une députée UDI en 2020 s’en était inquiétée et avait posé une question au ministre de l’Agriculture (Question N° 27093 du 3/3/2020.) Ce dernier y a répondu en précisant que « conformément (à la réglementation européenne), l’étourdissement des animaux est obligatoire. »

Mais bien évidemment, il existe une exception s’agissant « du libre exercice des cultes ». Cela nécessite un abattage dans un établissement agrée : « respectant l’ensemble des mesures en matière de bientraitance animale ». La contradiction de cette exception n’a visiblement pas interpellé nos éminentes élites européennes, ni le ministre. Car comment peut-on respecter la « bientraitance animale », sans étourdir l’objet de l’égorgement ? C’est mutadis mutandis comme si l’on opérait un individu sans anesthésie, à vif.

Le ministre s’est aussi répandu sur les mesures qui doivent être prises pour la sécurité alimentaire, car l’on sait que ce type d’abattage favorise les contaminations bactérielles, comme l’avait soulignée la députée dans sa question.

Dans un livre datant de 2017, intitulé, Le marché halal ou l’invention d’une tradition, Le Seuil, Florence Bergeaud-Blackler avait mis en exergue « l’invention d’un marché » et « l’invention d’une norme » faisant apparaître des luttes stratégiques et économiques d’importance entre divers acteurs du monde islamique, tels les frères musulmans, certains états, ainsi que les pouvoirs publics.

Selon cette chercheuse du CNRS, ce sont les conceptions fondamentalistes qui ont fini par s’imposer.

Et c’est bien là tout le problème.

18:36 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alexandre Havard : " LE GRAND COMBAT ARRIVE"

interview entière ici

D'origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat plusieurs années avant de se consacrer au développement du système de Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

« Je pense que la société va vers un chaos total provoqué par ces manipulateurs, mais qu’il y a d’autres personnes au-dessus d'eux qui veulent ce processus pour se présenter comme des “sauveurs”, poursuit Alexandre Havard. Ces “sauveurs” sont très différents, ils ont l’air bons, ils ont l’air capables, ils sont très attrayants. Ce sont les plus dangereux. Beaucoup de gens regardent les manipulateurs, mais pas ceux qui viendront après. C’est là que sera le grand combat. »

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18:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

INTERDICTION DU COLLOQUE DE L'ILIADE : LE RÉCIDIVISTE DE LA PLACE BEAUVAU PERSISTE

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Il fallait oser... il l'a fait. Darmanin, le petit monsieur qui sert actuellement de ministre de l'Intérieur, était vexé car, la semaine dernière, il avait été ridiculisé par l'annulation de son interdiction de la commémoration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc par l'Action française cliquez ici. 

Après avoir sans doute ruminé sa vengeance toute la semaine, il a récidivé dimanche en interdisant au dernier moment le colloque de l'Institut Iliade. Colloque organisé à Paris pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de Dominique Venner et qui, comme chacun peu l'imaginer, était de nature à renverser la République...

Décidément, après Valls et autres Cazeneuve hier, on croyait en avoir fini avec les apprentis Staline. Mais, force est de reconnaître que, une fois de plus, le pire est toujours à craindre. Avec Darmanin, un pas vient d'être franchi vers l'abolition de nos Libertés... 

Ces interdictions infondées montrent la vraie nature du régime Macron. Celui d'une dictature (au visage poupin certes) aux abois. En effet ces domestiques zélés du mondialisme que sont les gouvernants actuels de la France ne savent plus quoi inventer pour masquer leur catastrophique faillite politique, économique, sociale et sociétale. Ils n'ont plus que la solution dite "du bouc émissaire", qui a fait ses preuves en d'autres temps... Et le bouc émissaire d'aujourd'hui, c'est la Résistance nationale et identitaire... 

Pendant ce temps, dans toute la France, les racailles, les Blacks blocs, les antifas, les bandes de dealers sèment la terreur et la mort... Le bilan de cette fin de semaine est édifiant mais de cela, Darmanin s'en moque éperdument puisqu'il a sauvé la démocratie en interdisant le colloque de l'Iliade. Pauvre petit monsieur...

Il est vraiment temps d'en finir avec ces fossoyeurs patentés qui détruisent à longueur de journées notre nation et notre civilisation. Un jour viendra où ils devront rendre des comptes... 

12:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

22 mai 1988 : disparition de Giorgio Almirante

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Source Jeune nation cliquez ici

Giorgio Almirante nait le 27 juin 1914 à  Salsomaggiore en Émilie-Romagne. Il vient d’une famille d’acteurs et de patriotes.

A Turin, il  passe sa maîtrise de lettres en 1937, avec un mémoire sur la lecture de Dante au XVIIe siècle. Parallèlement à ses études, il commence une carrière de journaliste, collaborant au quotidien fasciste Il Tevere (Le Tibre), où il travaille jusqu’en 1943, date à laquelle il en est le rédacteur en chef.

Il est signataire en 1938 du Manifeste sur la race, il est secrétaire de rédaction jusqu’en 1942 de la revue La défense de la race.

Après avoir pris part à la Campagne d’Afrique du Nord, Almirante adhère à la République sociale, créée au lendemain de l’armistice du 8 septembre 1943. Il passe à Salò et s’engage dans la Garde nationale républicaine avec le grade de capomanipolo. D’abord chef de cabinet du ministre de la Culture populaire de Mussolini, il devient lieutenant de la brigade noire dépendant de ce même ministre. C’est dans les rangs de cette entité qu’il va lutter contre les résistants, notamment en Val d’Ossola et dans la région de Grosseto.

Giorgio Almirante passe dans la clandestinité, du 25 avril 1945, date de l’armistice définitif, jusqu’en septembre 1946.

Le 26 décembre 1946, il participe à Rome à la création du MSI, qu’il dirige jusqu’en 1950, puis à nouveau de 1969 à 1987.

Il entre à la Chambre des députés dès la première législature en 1948 et est systématiquement réélu jusqu’à sa mort.

Pendant sa longue permanence à la tête du MSI, Almirante sut faire valoir sa personnalité posée et consensuelle, indispensable dans un parti au sein duquel, surtout après la fusion avec les royalistes en 1971, militent des personnalités aux origines politiques extrêmement diverses et aux caractères tout aussi variés. Il est l’artisan de ce qui a été défini comme la « politique du costume croisé », à mi-chemin entre l’héritage fasciste et l’ouverture sur le système.

Au début des années 1970, par respect pour la discipline de parti, il s’exprime contre l’introduction du divorce. Sa position d’ouverture avait en effet été mise en minorité au sein du MSI pendant les discussions. Lui-même bénéficiera des possibilités offertes par la loi Fortuna-Baslini pour divorcer de Gabriella Magnatti, sa première femme, et se remarier avec Assunta Stramandinoli, veuve du marquis de Médicis mais qu’il a connue à l’époque où ils étaient encore mariés.

En 1972, grâce notamment à la fusion avec le parti royaliste (PDIUM), le MSI obtint son meilleur score aux élections législatives sous l’étiquette MSI-Droite Nationale, avec 56 députés et 26 sénateurs.

Devenu le principal symbole de la droite anti-communiste, Almirante est souvent attaqué par les forces de gauche, et notamment celles d’extrême-gauche, qui l’accusent entre autres d’avoir été un « fusilleur » sous la République de Salò. Almirante répondit à ces accusations par procès et par la publication d’un livre, Autobiographie d’un fusilleur : « Un titre doublement menteur puisque ce n’est pas une autobiographie et que je ne suis pas un fusilleur ».

Le Procureur général de Milan de l’époque décide alors de demander à la Chambre l’autorisation d’engager une procédure contre lui pour tentative de reconstitution du Parti Fasciste. Celle-ci est accordée le 24 mai 1973 mais l’enquête ne débouche sur rien et l’affaire est classée.

Vers la fin des années 1970, en pleine crise du terrorisme, les fameuses Années de plomb, Almirante prend parti pour le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes reconnus coupables d’assassinat.  Il s’oppose aussi à la légalisation de l’avortement en Italie.

Son état de santé le contraint en 1987 à abandonner la direction du parti à son dauphin Gianfranco Fini, alors secrétaire du Front de la Jeunesse du MSI. Ce choix revenant à couper les ponts avec le passé, car « personne ne pourra traiter de fasciste quelqu’un né après-guerre. » Fini dira de lui qu’il était « un grand Italien » et « le leader de la génération qui a refusé de se rendre. »

Il meurt à Rome, le 22 mai 1988, après une opération subie à Paris.

La cérémonie de ses obsèques se tient à Rome, dans l’église de la piazza Navona. Il est inhumé au cimetière communal de Campo Verano de Rome.

Sur Giorgio Almirante et le MSI :

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11:54 Publié dans Nous avions un camarade..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |