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samedi, 27 mai 2023

Le livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", publié par Synthèse nationale il y a 3 ans, vient d'être édité en espagnol

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Nos amis d'Alicante des éditions EAS viennent de sortir la version traduite en espagnol du livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", réalisé sous la direction de Georges Feltin-Tracol, que nous avions édité en mai 2020. 

Pour acheter la version espagnole cliquez ici

et l'original en français cliquez là

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Non à la « fachophobie » !

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Éric de Verdelhan

« Fascisme (de fascio, faisceau) : Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme… » (Définition du Larousse).

Les Français ne sont plus dévots. Un récent sondage nous apprend que plus de 60 % des gens ne croient plus en Dieu, et il ne resterait que 3 % de catholiques pratiquants en France (1). La « fille aînée de l’Église » est en train de mourir mais elle ne le sait pas encore. Elle n’a pas compris que ce qui fait la force d’une civilisation c’est son histoire, sa langue, mais aussi sa religion.

Le communisme d’antan n’avait pas réussi à tuer la religion « opium du peuple » et à imposer le matérialisme athée qui promettait « des lendemains qui chantent », mais la social-démocratie y est arrivée en quelques décennies: l’hédonisme narcissique, la flemme encouragée, le loto et le foot, la civilisation des loisirs, la sexualité débridée et le fric-roi sont les piliers de la nouvelle religion, celle de l’individualisme forcenée, de l’égoïsme et de la jouissance sans entraves.

Les Français ne sont plus dévots mais ils sont devenus… de veaux. De Gaulle les traitaient déjà de veaux il y a bien longtemps, mais je pense que cet état s’est aggravé depuis. Bovidés émasculés, dindons d’une mauvaise farce, pigeons, moutons de Panurge, etc. L’énumération du cheptel complet d’une ferme ne suffirait pas à définir la passivité, la soumission, la veulerie, la lâcheté d’un peuple dont le symbole reste le coq, le seul volatile capable de chanter fort sur un tas de fumier.

Il me faut, bien sûr, nuancer mes propos qui ne visent pas TOUS les Français.

Il y a encore, chez nous, des gens animés par un esprit de résistance, mais, comme durant la Seconde Guerre mondiale, ils représentent une infime minorité de la population. Dans ces résistants je n’englobe pas les manifestants permanents, les pétardiers de tous poils et autres révolutionnaires de gauche qui font semblant de s’opposer au régime, lequel les utilise comme repoussoir contre les patriotes. D’ailleurs l’un et l’autre se servent de l’immigration comme troupe de manœuvre contre les Français de souche (qu’ils détestent autant l’un que l’autre).

Sous le régime dictatorial d’Emmanuel Macron, l’ennemi à abattre c’est la droite nationale ou nationaliste (2). On va me juger excessif mais je trouve que la France ressemble de plus en plus à la Corée du Nord ou à l’ex-URSS car la chasse aux opposants ou aux « dissidents » est assez proche de celle que mène, ou menaient, les régimes totalitaires et les démocraties dites « populaires ».

Alors que l’État est incapable de faire respecter l’interdiction d’un « Teknival », de maîtriser les Blacks-Blocs ou les « Zadistes », de freiner les nombreux trafics de cannabis ou de cocaïne dans les banlieues de non-droit, de protéger ses flics ou gendarmes régulièrement assassinés par des racailles, le ministricule Gérald-Moussa Darmanin et son porte-flingue Laurent Nuñez tapent à bras raccourcis sur toute tentative de manifestation venant de ce qu’ils qualifient d’extrême-droite.

C’est ainsi qu’on interdit les défilés de Jeanne d’Arc, celui des anciens militaires de « Place d’Armes », ou celui en hommage à Dominique Venner, qui ne présentent pourtant aucun risque pour la sécurité intérieure du pays, contrairement aux manifestations organisées par les gauchistes.

Je rappelle, juste pour mémoire, que « La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789 dit, dans son article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Sans que la manifestation en elle-même ne soit expressément cité dans l’article 11, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 4 avril 2019, considère que le « droit d’expression collective des idées et des opinions » découle de cet article. En conséquence, le droit de manifester est un droit fondamental. Le décret-loi du 23 octobre 1935 fixait, pour la première fois, une réglementation sur l’action de manifester sur la voie publique (3).

Dans le même esprit de chasse à la « peste brune », dans les facultés, on fait annuler des conférences de gens jugés « fascistes » mais on donne la parole à Jean-Marc Rouillan, l’ancien terroriste d’« Action directe », présenté comme un prisonnier politique. Puis c’est Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture qui menace « CNews ».

Et Marine Tondelier, la nouvelle patronne des « Khmers verts » qui voudrait faire interdire « Valeurs Actuelles ». Puis les parlementaires s’en prennent au prêt consenti par une banque tchéco-russe à Marine Le Pen pour financer sa campagne de 2017 (4).

Et toutes ces atteintes aux libertés les plus élémentaires n’indignent personne ou presque. On voit même, summum de la collaboration rampante, Jordan Bardella qui demande à Darmanin de dissoudre le GUD, on croît rêver ou, plus exactement, cauchemarder.

Sous le régime, que je qualifie volontairement de « dictatorial », d’Emmanuel Macron, si l’on veut avoir une existence légale ou tout simplement normale, il faut soit être très riche, soit allogène basané, soit pédéraste, soit femme battue, soit mineur non accompagné… Bref il est indispensable d’appartenir à une minorité dite « discriminée ».

Ce triste constat m’a donné l’idée de dénoncer les discriminations dont je suis victime depuis des années. Des formes de ségrégation qu’on ne cite jamais parmi les… 26 critères de discrimination dénoncés dans notre pays qui est pourtant parangon des « droits-de-l’homme », pour la simple raison que le « mâle blanc » hétérosexuel, n’intéresse personne. On ne lui impose que trois choses : travailler dur, payer toujours plus d’impôts et surtout… fermer sa gueule.

Puisque ce pays décadent accepte avec complaisance le diktat des minorités soi-disant opprimées, je revendique moi aussi le statut de victime, mieux, d’espèce protégée.

Je vais vous parler des discriminations dont je fais l’objet et dont la pire, le plus sournoise car la plus injuste à mon égard, est la « Fachophobie » : on me traite de facho depuis un demi-siècle, et ça commence à bien faire ! Je reviendrai sur le sujet à la fin de cet article.

Pour avoir droit à quelques égards, disais-je, autant se placer en victime puisque, à la réflexion, dans notre vie de tous les jours, on est toujours le discriminé, l’opprimé, le stigmatisé de quelqu’un : on est dérangé par son voisin, maltraité par son conjoint, harcelé par les médias, présuré par le fisc, tête-de-Turc de ses collègues, souffre-douleur de son patron, etc., etc. Comme l’individu n’est plus responsable de rien, qu’il n’a que des droits mais plus aucuns devoirs, il est forcément une victime. Et puis c’est tellement confortable de geindre et de se faire plaindre !

Cette société d’assistés aime les mots qui se terminent par « phobie » et qui expliquent tous nos malheurs. Mais voyons, tout d’abord, ce que ces mots en « phobie » ont de ridicules :

Commençons par la Xénophobie : mot formé de deux racines grecques (xénos, « étranger », et phobos, « rejet, peur »). « Le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du XXe siècle. C’est un substantif dérivé du néologisme « xénophobe » imputé à Anatole France, en 1901. « Xénophobe » apparaît pour la première fois dans le « Nouveau Larousse Illustré », en 1906 ». Dans « La trahison des clercs » (1927), Julien Benda parle de xénophobie comme l’un des aspects du patriotisme.  La xénophobie est donc de création récente mais, qu’on le veuille ou non, elle est naturelle : le xénophobe se méfie de l’autre parce qu’il en a peur.

Dans notre pays, qui aura connu dans son histoire, des guerres, des invasions et des vagues migratoires, la peur de l’arrivée massive de gens « différents » venus d’un ailleurs plus ou moins éloigné, est un sentiment tout à fait normal, un réflexe d’autodéfense légitime, une sorte d’instinct de survie. On peut donc considérer que parler d’« Islamophobie » n’est pas une ineptie : on peut avoir peur de l’Islam car depuis des attentats qui ont fait 300 morts et 900 blessés environ, on sait que les assassins sont rarement des Bretons ou des Auvergnats. D’ailleurs, je ne vois pas en quoi la peur de l’Islam salafiste – « l’Islamophobie » – devrait être considérée comme un délit.

En revanche, le mot « Homophobie », est ridicule : qui, en effet, a peur des « chevaliers de l’œil-de-bronze » ou des « prêtresses du gazon maudit » ? À moins de rentrer de façon suicidaire (si je puis dire), dans une boite-de-nuit gay, je ne vois pas où est le danger.

On peut en dire autant de « Grossophobie ». Certes il existe des bons gros bien sympathiques et des gros cons très méchants. Audiard, qui est l’un de mes maîtres à penser, a écrit : « Quand un homme de 90 kg dit quelque chose, celui de 60 l’écoute », mais qui a peur des gros ? Avec mes 85 kg, je ne fais peur qu’à ma balance (aussi, pour ne pas la traumatiser, j’évite de monter dessus).

Mais puisqu’il faut utiliser des mots terminant par « phobie », et bien, faisons-le :

Petit hobereau cévenol, je suis victime depuis ma plus tendre enfance d’« Aristophobie ». On me reproche mon nom à particule, ma naissance, et mon arrogance lorsque j’ose honorer la mort de Louis XVI ou la mémoire de quelque ancêtre ayant fini sa vie sur le « rasoir national ».

De plus, j’en ai marre d’être traité de « fin de race » par des gens qui nous expliquent que les races n’existent pas. Je suis parfaitement conscient d’appartenir à un monde qui se meurt, conscient d’être un des derniers Mohicans, un dinosaure, une espèce en voie d’extinction.

La petite aristocratie est persécutée depuis 1789. La grande noblesse, elle, s’est coulée dans le moule de la modernité; elle a adoptée les mœurs des dynasties bourgeoises ; elle est redevenue une noblesse de Cour avec tous ses excès (et le même mépris pour le peuple que sous l’Ancien Régime). Comme jadis, elle est imprégnée de la philosophie des Lumières et fréquente les Loges maçonniques. Nous ne sommes pas du même monde ; nous, nous sommes restés des gueux !

Quelques-uns de mes aïeux ont fini sur la guillotine (ou déportés) ce qui me donne le droit de demander repentance et pardon à la « Gueuse » si bien incarnée par Macron qui ne connaît que les « valeurs républicaines » (et l’Europe), et qui nie la notion même de nation. Une nation dont il ne connaît pas l’histoire et dont il conteste les valeurs. La Révolution est son marqueur idéologique, or elle n’a pas été tendre avec ceux de ma condition. Citons quelques exemples, juste pour démonter que je ne suis pas frappé de paranoïa : « Nous voulons abreuver nos frontières du sang impur de l’hydre aristocrate qui les infecte : la terreur est chez eux et la mort part de nos mains. Citoyens nous serons vainqueurs ! » C’est un extrait d’une lettre adressée par les volontaires du Bataillon de la Meurthe à la municipalité de Lunéville le 10 août 1792. Certes on peut m’objecter que ceci remonte à loin, et que les mœurs se sont adoucies depuis. Ceci prouve qu’on a oublié la période 1944-1945 appelée « l’épuration »(5). Selon Robert Aron : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux… que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant anti-allemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la Résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… » (6).

Les assassins étant, très majoritairement, des FTP communistes.

Parlons d’une autre discrimination dont je suis l’objet – comme des milliers d’autres – dans LE pays de la Laïcité, ce pays qui refuse d’admettre ses racines chrétiennes : la « Cathophobie ». Vous noterez que je ne parle pas, comme certains, de « Christianophobie ». D’abord parce je trouve le mot affreux, ensuite parce que ce concept englobe tous les Chrétiens, or, en France, depuis la Révolution, c’est le Catholicisme que les Loges veulent éradiquer.

Tout a commencé, le 4 novembre 1789, par la confiscation des biens du clergé, puis la terreur a détruit les temples et tué bon nombre de curés « non-jureurs ».

L’œuvre de déchristianisation de la France était en marche, elle n’allait plus s’arrêter.

C’est d’abord Émile Combes, Franc-maçon qui, par la loi du 7 juillet 1904, interdit aux congrégations d’enseigner. Il fait fermer, en quelques jours, 2500 écoles religieuses.

C’est le général André, qui, le 4 novembre 1904, est giflé à la chambre par le député Syveton; point d’orgue de l’« affaire des fiches », dans cette « République des Francs-maçons » (on évaluait à 30 000 le nombre des Francs-maçons dans les instances politiques, parmi lesquels 250 députés et 200 sénateurs). 20 000 fiches ont été établies et transmises au Grand Orient de France.

C’est la loi de séparation de l’Église et de l’État, d’Aristide Briand, le 9 décembre 1905 et le scandale des inventaires qui se dérouleront dans un climat de guerre civile. L’apaisement ne viendra qu’après la saignée de la Grande Guerre, avec l’« Union Sacrée ».

C’est la scandaleuse condamnation de l’Action Française par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’A.F, de recevoir les sacrements de l’Église. Ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences.

C’est le Concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une forte crise des vocations et, en corollaire, une désertification des séminaires, des couvents et… des églises. Depuis, même le pape fait la chasse aux Catholiques traditionalistes.

Dernière discrimination : la « Fachophobie » dont j’ai parlé en préambule de cet article.

Depuis la dernière guerre, l’histoire, écrite par les Gaullistes et les Communistes, nous impose une culpabilisation perpétuelle de la droite nationale, assimilée au National-socialisme allemand ou au Fascisme italien. Ce qui est une insulte à la mémoire des nombreux résistants de droite ; ceux qui combattaient déjà quand les Communistes étaient encore les alliés d’Hitler.

La droite à laquelle j’appartiens – la nationalisme chrétien de Maurice Barrès – se rattache philosophiquement à l’ordre naturel, au message chrétien. Même s’il y a, à droite, des agnostiques et des athées, aucun d’entre eux ne conteste nos racines chrétiennes.

De nos jours, en dehors d’une poignée de Nazillons, le Fascisme n’existe pas chez nous, et pourtant l’antisémitisme est en pleine recrudescence. Un antisémitisme ethnique, raciale, religieux ?

C’est difficile à dire, d’autant qu’il existe aussi un « antisionisme » à l’égard de l’existence même de l’état d’Israël. À votre avis, à quelle ethnie, à quelle religion, faut-il l’attribuer ?

Je me garderai bien de répondre à cette question car je n’ai pas envie d’être poursuivi pour « incitation à la haine raciale ou religieuse ». Chez nous, « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit », en revanche la connerie n’est pas une opinion mais, aussi incommensurable soit-elle, ce n’est pas non plus un délit. C’est bien dommage !

(1) - La religion la plus pratiquée en France est, de très loin, l’Islam.

(2) - Ceci mériterait un développement plus long mais je fais une différence – énorme – entre le patriotisme cocardier de Déroulède et le nationalisme de Barrès et Maurras.

(3) - Ses dispositions sont désormais intégrées au Code de la sécurité intérieure.

(4) - Rappelons quand même qu’à l’époque, AUCUNE banque française ne voulait lui prêter d’argent.

(5) - Période funeste à laquelle j’ai consacré un chapitre dans mon livre : « Mythes et Légendes du Maquis », Éditions Muller, 2019.

(6) - « Histoire de l’épuration » de Robert Aron, Fayard, 1967.

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