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vendredi, 22 mai 2015

NKM pire que Jack Lang ?

2956894007.jpgLa chronique de

Philippe Randa

Nathalie Kosciusko-Morizet, toujours à l’affut d’une excentricité, veut « préserver la diversité artistique libre et indépendante qui a fait l’âme (d’un) quartier », à Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris. Une de ses ruelles, dénommée Dénoyez, est en effet « devenue touristique depuis une dizaine d’années grâce aux graffitis colorés qui ornent ses murs », rapporte Le Parisien.

Un projet de construction de logements sociaux et d’une crèche mettrait en effet en péril « l’âme du quartier »…

Ah ! le graffiti, que Jack Lang, Ministre de la culture, avait en son temps considéré comme de l’Art pour l’inviter en 1991 dans une institution culturelle d’importance à Nantes… puis qu’il avait accueilli l’année suivante au musée des Monuments français.

En 2013, NKM avait déjà fait le buzz, comme on dit, en s’émerveillant dans un entretien au magazine Elle d’« un lieu de charme à la fois anonyme et familier… » : elle parlait alors du métro où il lui arrivait de « … faire des rencontres incroyables (et où il y aurait) des moments de grâce. »

La presse s’était alors gaussé comme il se doit de la candidate UMP à la Mairie de Paris… De même avec sa photo, à la même époque, où on la voyait « cloper », en blouson de cuir et tignasse au vent, en compagnie de SDF… Photo où elle ne distinguait guère de la faune des laissés-pour-compte de la société.

Quant aux électeurs, ils n’avaient pas manqués de lui offrir la veste électorale qu’elle méritait, tandis que nombre de facétieux camarades de son parti la surnommait alors « La Folle de l’UMP ».

On se demande pourquoi !

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Les enseignants : nouveaux dindons de la farce socialiste

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Véronique Bouzou Boulevard Voltaire cliquez ici

Le décret de la réforme du collège publié en catimini durant la nuit, quelques heures à peine après la grève des professeurs, traduit une fois de plus le mépris du gouvernement socialiste à l’égard des enseignants.

Rien d’étonnant, néanmoins, de la part d’un exécutif responsable d’un accouchement au forceps des rythmes scolaires à l’école primaire ! Rien d’étonnant quand on connaît la mauvaise foi des apôtres socialistes de cette réforme du collège – que je qualifierai pour ma part de projet nuisible – qui considèrent qu’eux seuls sont du côté du progrès, qu’eux seuls œuvrent pour la « réussite de tous les élèves ». 

Au mieux, les caciques du PS jugent comme des abrutis ceux qui s’opposent à la vertu de cette « réussite pour tous » (en réalité un échec pour le plus grand nombre et un égalitarisme néfaste à l’élitisme républicain). Au pire, ils les discréditent en les qualifiant de vilains réactionnaires préoccupés par le seul devenir des élites. Rien ne les arrête, ces « progressistes » autoproclamés – des apprentis sorciers, devrais-je dire – pour faire montre de pédagogie et expliquer aux enseignants et aux parents d’élèves le bien-fondé d’un projet qu’ils sont bien les seuls à défendre contre un bon nombre de philosophes, d’historiens et même d’enseignants !

Car même si la grève des professeurs n’a pas obtenu le succès escompté (27,6 % des enseignants dans les collèges publics, selon le ministère, 50 %, d’après les syndicats), cela ne veut pas dire pour autant que les professeurs applaudissent à tout rompre leur ministre. Pour quelle raison, alors, le gouvernement socialiste prend-il le risque de faire passer une réforme impopulaire auprès du corps enseignant ? Ces derniers auraient-il réagi plus vigoureusement si un gouvernement de droite avait tenté le même passage en force ? Peu probable…

Alors, quoi ? Certains professeurs dépités sont plus ou moins conscients qu’ils ne seront pas entendus. Inutile, donc, d’offrir une journée de grève à l’État. D’autres, sceptiques, restent encore dans le flou et se disent qu’ils pourront, le moment venu, adapter la réforme et rester libres de leur pédagogie. D’autres, encore, se refusent à croire que ce qui vient de la gauche peut être néfaste. N’ont-ils pas toujours cru – à défaut de voter – à cette gauche qu’ils idéalisent ?

Mais le PS croit-il encore aux enseignants ? Ne préfère-t-il pas aux classes moyennes laborieuses les « minorités visibles » qui constituent son nouvel électorat ? La réforme du collège se fera donc « quoi qu’il arrive » (dixit Valls), et tant pis si les profs sont mécontents…

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jeudi, 21 mai 2015

21 mai 2013 :

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Judi 11 juin, aux Ronchons :

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3188 du 15 mai 2015

 

DANS UN récent entretien que j’ai eu avec Jean-Marie Le Pen, ce dernier me disait : « Marine Le Pen, c’est Ganelone » ! Il féminisait ainsi le nom du traître emblématique de l’histoire de France, Ganelon. Qui était Ganelon ?

 

“MARINE LE PEN, C’EST GANELONE !”

 

Le personnage, que l’on trouve dans la Chanson de Roland, était le beau-frère de Charlemagne, dont il avait épousé la sœur et dont il avait eu un fils, ce qui fait de lui le beau-père de Roland. Il le trahit honteusement en le mettant à l’arrière-garde qui devait se faire attaquer à Roncevaux par les Sarrasins avec lesquels Ganelon s’était entendu pour se débarrasser d’un rival. Il est d’une certaine manière devenu dans la tradition française l’archétype du félon ou du traître. Lors de son procès, Ganelon, déclaré coupable de félonie, est condamné à être écartelé par quatre chevaux. Du même coup, tous ses proches qui s’étaient portés garants pour lui seront pendus. Dans le chant XXXII de la Divine Comédie, Ganelon nous est montré relégué dans le Cocyte, au plus profond de l’Enfer, en punition de sa trahison. Voici ce qui l’attend, Marine…

 

JEAN-MARIE LE PEN FONDE UNE NOUVELLE FORMATION

 

Interrogé il y a quelques jours sur France 2, Jean-Marie Le Pen confiait : « Le temps est maintenant celui de la réflexion. Je dois m’interroger sur les possibilités qu’a le courant national de s’exprimer à temps pour sauver notre pays […] Est-il encore possible de le faire avec le Front national dirigé par Marine Le Pen ? Je ne sais pas ». Le 11 mai, invité de Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie, le Menhir en a dit davantage, évoquant la création d’une formation et non d’un parti. Il est question de mettre sur pied une association des amis de Jean-Marie Le Pen. Florian Philippot est la cible privilégiée du Menhir. Pour le fondateur du FN, à l’occasion du congrès extraordinaire qui doit décider de la suppression ou non de la présidence d’honneur, les adhérents devront choisir entre la ligne JMLP et la ligne Philippot, un moyen habile de ne pas attaquer de manière frontale sa fille pour éviter de donner à ce conflit une dimension trop familiale.

 

Certains, dont Jacques Bompard, qui gardent une lourde rancune à l’encontre de Jean-Marie Le Pen, refusent de se lancer dans une telle aventure, tout en reconnaissant qu’« un parti à la droite de celui de Marine Le Pen a désormais toute sa place ». Un cadre historique du FN note fort justement qu’un « espace politique existe, qui s’accroît avec le manque de clarté du FN actuel au sujet d’un certain nombre de nos fondamentaux originels ». Bompard relève que « Jean-Marie Le Pen souffre par là où il a péché dans le passé » mais reconnaît qu’« il existe tout à fait un espace pour la défense des traditions, de ce qui a fait la France et de la famille. » Bompard ne ferme, au demeurant, pas les portes, déclarant : « Il pourrait y avoir un projet plus large » (que celui défendu par la Ligue du Sud que préside Bompard). Président du Parti de la France depuis 2009, après avoir milité au FN pendant 30 ans et en avoir été exclu par Jean-Marie Le Pen pour s’être opposé à sa fille, Carl Lang serait prêt à se lancer dans le combat. Il vient de déclarer : « Jean-Marie Le Pen pourrait tout à fait impulser la composition d’une nouvelle droite nationale Française. Non pas sur sa seule personne, ça semble difficile à 86 ans. Mais comme élément central d’un dispositif où chacun poserait sa pierre dans une logique de coopération. Si demain nous pouvons nous retrouver, ce serait souhaitable, et il existe un vivier de cadres qui pourraient suivre un tel mouvement […] » Au FN, ils font mine de ne pas s’inquiéter. Florian Philippot, qui adore Jean-Marie, a déclaré, avec cynisme, dans le registre « casse-toi, vieux con » : « Le Front défend la libre création d’entreprise. Donc s’il souhaite créer son propre mouvement, personne ne peut s’y opposer, il n’y a aucun problème».

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HONTEUX FICHAGE DIGNE DE VICHY : L’AFFAIRE ROBERT MÉNARD

 

Dieu merci, la Licra veille. Le maire de Béziers, Robert Ménard, « vient de s’illustrer par une révélation tout aussi honteuse que révoltante. Selon ses propres déclarations, il existerait dans sa commune un fichier recensant les enfants supposés musulmans de sa ville établi sur la base des prénoms ». C’est la Licra et plus précisément Alain Jakubowicz qui le dit. Donc, c’est vrai. Le merveilleux site de la Licra l’assène avec force : « Cette pratique rappelle incontestablement la politique menée sous le régime de Vichy (Rappelons-nous le commissariat aux Affaires juives, de sinistre mémoire). La République ne saurait tolérer de tels actes. » Voilà qui est dit, et bien dit. Du coup l’officine va déposer plainte auprès du procureur de la République. François Hollande y va aussi de son indignation. Il a déclaré, le petit torse bombé, la lippe lippue, l’œil torve, le postillon indigné : « Le fichage d’élèves est contraire à toutes les valeurs de la RépubliqueIl y a des principes dans la République et quand ils sont gravement atteints, les tribunaux en sont saisis et des sanctions seront prononcées par les juges compétents », a ajouté le président de la République. Pour avoir dit qu’il y avait 64,6 % d’élèves musulmans à Béziers, Robert Ménard risque d’être pendu à un croc de boucher. Halal, espérons-le. Mais Ménard qui ne manque jamais de célébrer dans sa mairie la fête d’Hanoucca, s’est comporté de manière ignoble envers Jean-Marie Le Pen, dénonçant « ses propos racistes et antisémites » tenus dans RIVAROL, appelant à son exclusion et demandant le changement de nom du FN. Voilà qu’on lui met à la figure Vichy et les heures les plus sombres de notre histoire : c’est bien fait pour lui. La lâcheté et la trahison ne paient jamais.

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QUENELLE À L’ASSEMBLÉE “NATIONALE” !

 

Houlà, les nains s’indignent ! Pensez, deux visiteurs de l’Assemblée nationale ont fait la “quenelle” inventée par Dieudonné, qui est, comme on le sait, ou du moins comme certains le savent, le salut nazi à l’envers. L’horreur… Du coup Meyer Habib, député UDI des Français de l’étranger, et dont la circonscription comprend Israël, s’était indigné. Et quand ces gens-là s’indignent, ils s’indignent. Le député, indigné sans doute de naissance, avait déjà déposé, avec Jean-Louis Borloo, début 2014, « une proposition de loi visant à pénaliser ce geste obscène » et a alerté le président de l’Assemblée, Claude Bartelone, qui a du coup déposé une plainte. Son profond commentaire : « L’Assemblée nationale est la maison du peuple ». Bande de clowns !

 

NAJAT VALLAUD-BELKACEM A-T-ELLE VRAIMENT TENU CES PROPOS ?

 

Le ministre aurait déclaré, en 2006 : « Dans un pays musulman comme la France, il n’est pas normal qu’il y ait encore des Français qui rejettent l’islam. Il faudrait que l’éducation nationale instaure dans ses programmes les principes coraniques pour y habituer les Français dès le plus jeune âge. Autoriser le voile, apprendre des passages du coran et la culture musulmane. Voilà ce dont a besoin la France. Après tout, il ne faut pas oublier que contrairement au christianisme, l’islam est compatible avec la démocratie ! ». Najat Vallaud-Belkacem aurait tenu ces propos le 12 juillet 2006 au micro de RTL. Mais aucune trace de cette déclaration n’est visible. Il s’agit donc manifestement d’un faux. Ceci dit, on apprend, avec cette affaire qu’elle se dit croyante tout en n’étant pas une pratiquante régulière. C’est toujours ça de gagné, comme information…

 

BERTRAND DELANOË, BEAUCOUP PLUS FORT QUE CHIRAC !

 

On connaît l’affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris, dans laquelle Jacques Chirac s’était illustré. Il appointait en toute discrétion 21 salariés, qui travaillaient en réalité pour le RPR. Il avait remboursé, avec l’aide de l’UMP, 2,2 millions d’euros à la mairie. Mais Jacques Chirac jouait petit bras, si on le compare à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë. On apprend que ce dernier salariait, avec l’argent du contribuable, une trentaine de permanents CGT, sournoisement dissimulés dans une mutuelle de la ville, la MCVAP. L’Inspection générale a estimé que le coût de cette gabegie se montait à 1,2 million par an, soit une dizaine de millions sur dix ans, cinq fois plus que les petites affaires de Chirac. Delanoë se poussait du col, se vantant d’être un bon gestionnaire, se targuant de tenir la mairie « sans augmenter les impôts » durant sa première mandature, et “modérément” par la suite. En fait, Jean Tibery avait laissé une situation financière excellente qui a permis à Delanoë de pomper allègrement dans les caisses pour financer ses extravagances. Sans oublier que l’endettement avait progressé de façon considérable, passant de 1 à 2,8 milliards d’euros et que les plus-values des droits de mutation sont passées de 350 millions en 2001 à 939 millions en 2008, du fait de l’envol de l’immobilier. Quel culot, ces socialistes !

 

MARINE LE PEN DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE

 

Jeanne, le micro-parti qu’elle a fondé, a été mis en examen dans le cadre de l’enquête le visant et portant sur le financement des campagnes du FN pour la présidentielle et les législatives de 2012. Jeanne est lourdement soupçonnée d’avoir eu un financement illicite de Riwal, une société dont le dirigeant est Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen., qui aurait surfacturé ses services au profit de Jeanne et du FN, l’objectif étant de bénéficier du remboursement par l’Etat de frais de campagne imaginaires. En attendant, Jeanne a été mis en examen pour « acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale et escroqueries ». Décidément les nuages s’accumulent sur la tête de Ganelone.

 

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici. 

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mercredi, 20 mai 2015

Mercredi soir (18 H - 21 H) et jeudi matin (7 h - 10 h), sur Radio Courtoisie

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11:20 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Deux rendez-vous jeudi prochain, 21 mai, à Paris :

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Synthèse Editions : cliquez ici

Ce soir sur Radio Courtoisie, Jean-Claude Rolinat nous parle de son Mannerheim. Sortie prochaine du n°6 des Cahiers d'Histoire du nationalisme

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Méconnu en France, le Maréchal Carl Gustaf Emil Mannerheim incarna, dans la première moitié du XXe siècle, l'héroïque résistance nationaliste et anti-communiste du peuple finlandais face aux prétentions impérialistes des soviétiques.

Mannerheim fit preuve d'un pragmatisme original grâce auquel la Finlande est sortie victorieuse de sa guerre de libération nationale. Certes, il s'entendit avec les puissances de l'Axe, mais cela ne l'empêcha pas de continuer à jouer un rôle politique important jusqu'à sa mort survenue en 1951.

Jean-Claude Rolinat, à qui nous devons un livre consacré à Salazar cliquez ici et un autre à Mandela cliquez là (publiés aux Bouquins de Synthèse nationale), nous fait revivre dans ce n°5 des Cahiers d'Histoire du nationalisme ce grand patriote qui mérite d'être mieux connu.

Vous pourrez aussi lire des documents historiques consacrés à Mannerheim :

- Un article du professeur François Duprat publié en 1973 dans Défense de l'Occident.

- Un entretien avec Alfred Fabre-Luce publié dans Les Ecrits de Paris en 1952.

- Une contribution de Philippe Vilgier, auteur d'une biographie de Jean Fontenoy (Editions Via Romana 2012) qui fut volontaire pendant la guerre d'Hiver en 1939 en Finlande dans les rangs des troupes nationalistes.

200 pages, 20 €

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lundi, 18 mai 2015

La Syrie, pays martyr des Droits de l’Homme ?

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Au début du mois de février, lors d'une conférence de Synthèse nationale à Paris cliquez ici, vous avons eu le plaisir de recevoir des membres de la Communauté des Syriens de France admirablement dirigée par Mme Rima Khlifaoui. Depuis cette réunion, un voyage auquel ont participé plusieurs amis de notre revue a été organisé en Syrie. Notre camarade et ami S. W. était de ce voyage, il nous livre ici ses impressions sur ce pays tant décrié. Nous sommes loin de ce que nous racontent les médias aux ordres.

A force d’entendre dans les médias qu’un certain nombre de Français (qu’ils soient de souche ou d’origine immigrée) rejoignent la Syrie ou l’Irak dans le seul but de rallier le jihad, une idée a germé dans mon esprit: pourquoi ne pas m’y rendre moi aussi, afin, symboliquement, de signifier au peuple syrien que certains Français ne sont pas dupes, et encore moins insensibles aux souffrances qui sont les leurs dans la guerre qui les oppose aux terroristes de Daesh ? Par chance, une association franco-syrienne proposait un voyage de « solidarité ». Me voilà donc parti vers un pays que les médias qualifient de dictature, et vers lequel il est « fortement déconseillé » de se rendre, selon le Quai d’Orsay… Peu importe, la vérité n’attendra pas.

Après un vol à destination de Beyrouth, un autobus nous attendait pour nous permettre de franchir la frontière libano-syrienne. Quelques checkpoints plus tard, et nous voilà à Damas.

Damas, la plus ancienne ville continuellement habitée du monde, continue à respirer. Si les militaires et les coupures d’électricité n’étaient pas là pour le lui rappeler, le voyageur en oublierait presque qu’il se trouve dans la capitale d’un pays en guerre !

Bien que leur niveau de vie ait baissé, les Damascènes continuent à vivre debout. Ce peuple, fier et amical, travaille, sort au restaurant, va à la piscine, prie, que ce soit dans la grande mosquée des Omeyades ou dans les nombreuses églises que compte cette ville magnifique. Ici, les mosquées côtoient les églises. Bref, la guerre n’a pas pris le dessus sur le peuple syrien.

A Damas, comme dans l’ensemble du pays, les nombreux portraits du raïs témoignent de la solidité du régime: en quoi la stabilité politique serait-elle un mal, dans ce pays pluriel qui ne compte pas moins de 18 communautés différentes ? En Irak également, le peuple vivait mieux quand le régime était fort; aujourd’hui, les attentats suicides tuent des innocents, tandis que la moitié du pays est aux mains des coupeurs de têtes de Daesh… Il en est de même pour la Libye : certes, Kadhafi était un dictateur, mais son peuple ne bénéficiait-il pas d’avantages sociaux remarquables (absence d’impôts, pas de TVA, prêt à taux zéro, bourse de plus de 1 600 € pour les étudiants qui se rendaient à l’étranger) ?... Les Libyens sont-ils vraiment plus heureux maintenant ? Nous autres, Européens, sommes-nous plus avancés à l’heure où des milliers d’Africains, principalement musulmans, transitent par le Libye pour rejoindre l’Italie ? Est-ce là le progrès que nous promettent nos élites ?

La stabilité de cette partie du monde est indissociable d’un pouvoir politique fort, qui ne peut en aucun cas être calqué sur nos modèles occidentaux : notre tradition républicaine « droits de l’hommiste » ne peut pas se transposer au Proche-Orient. L’ingérence occidentale bouleverse en effet cet équilibre fragile, et les première victimes des changements politiques sont les peuples, a fortiori quand l’alternative politique est représentée par des islamistes.

A ce titre, la Syrie et son peuple, massivement favorable à son raïs, est victime du lobby des Droits de l’Homme. N’oublions pas qu’il s’agit d’un pays laïc. Cet héritage du parti Baas, la laïcité version orientale, fait figure d’exception dans ce coin du monde où l’islamisme devient un projet politique de prise de pouvoir. Le très respectable grand mufti de Syrie, le cheikh Ahmad Hassoun, prône le bien vivre ensemble de toutes les communautés qui font l’unité du peuple syrien. La preuve: quand on le questionne sur le nombre de chrétiens en Syrie, c’est le plus naturellement du monde qu’il répond que le pays compte 23 millions de chrétiens, de sunnites, d’Arméniens, etc... et que tous «  sont avant tout citoyens syriens ». Ici, le mieux vivre ensemble est une réalité dont François Hollande devrait s’inspirer, et non un slogan politique. A moins que sous couvert de Droits de l’Homme, il ne s’agisse davantage de jouer les intérêts de l’Arabie Saoudite ou du Qatar… Oui, la géopolitique pèse plus lourd que les Droits de l’Homme, encore faut-il l’avouer et non pas jouer les vierges effarouchées, comme le fait si mal Laurent Fabius, qui, il y a quelques semaines, a qualifié le président syrien de « boucher ». En revanche, que la France vende 24 rafales à l’Egypte ne semble pas poser de problème déontologique, même si, rappelons-le, le général Abdel Fattah Al-Sissi, Président actuel, a renversé - ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi - le Président Morsi (Frères musulmans), élu démocratiquement, en juillet 2013. L’un est un boucher… quand l’autre est un partenaire !

Pendant ce temps, Daesh combat les communautés chrétienne et musulmane, ravageant au passage un patrimoine parmi les plus considérables de l’histoire de l’Humanité. L’obscurantisme est aux portes de l’Europe, et nos gouvernements hésitent encore à soutenir Bachar El-Assad face à l’ennemi commun !!! Si la Syrie tombe, pourquoi pas le Liban, puis l’Europe ?...

Même le cardinal Bechara Boutros Rai, chef de l’Eglise maronite, vient de déclarer* : «  Le risque s’accroît que tout le Proche-Orient perde lentement sa présence chrétienne. L’Occident doit prendre conscience de la gravité de la situation. » Il rajoute : « Les responsables politiques doivent comprendre que la guerre en Syrie doit s’arrêter. La communauté internationale doit cesser de fomenter la guerre et de l’alimenter. Le trafic des armes doit cesser. Ils devraient faire fi de leur fierté et tous s’asseoir autour d’une table pour trouver une solution politique. Mais leur fierté le leur interdit. En effet, cette fierté dissimule des intérêts économiques qui visent le gaz naturel et le pétrole. […] Des groupes extrémistes islamiques tels que l’EI, Al Qaïda et Al-Nusra ont été créés par des États occidentaux et arabes et soutenus par de l’argent et des armes pour être utilisés pour leurs intérêts économiques et politiques. »

Pourquoi Assad n’est-il pas tombé, comme Moubarak en Égypte ou Ben Ali en Tunisie ? Il est vrai qu’en Syrie, le raï bénéfice du soutien de son peuple, ce qui favorise la stabilité du régime. Les habitants de Maharda, ville chrétienne, à l’image de Salem, francophile passionné de littérature française, se battent au quotidien pour, simplement, continuer à vivre dans leur ville, avec leur famille et leur foi, et ce dans un pays riche de tant d’Histoire et d’Humanité.

Aujourd’hui, l’heure est à l’action, et non aux tergiversations. L’intérêt des Européens et de notre pays est de combattre prioritairement les terroristes. La Syrie est considérée comme le berceau de l’Humanité où le temps semble ne s’être jamais interrompu. De la culture sumérienne à l’influence assyro-babylonienne, de la domination araméenne à la période hellène, de la chrétienté précoce à l’empire byzantin et à la suprématie de l’islam, cette terre de Syrie constitue un pays unique, riche d’une multitude d’influences. Le grand archéologue français et ancien directeur du Louvre André Parrot ne se plaisait-il pas à rappeler : «  Tout homme civilisé a deux patries : la sienne et la Syrie. »...

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L’Institut de géopolitique des populations organise un colloque, le 21 mai prochain, sur le thème « L’Afrique au XXIe siècle,

ymlaulan.jpgEntretien avec Yves-Marie Laulan, Président de l’Institut de géopolitique des populations publié dans le quotidien Présent

L’Institut de géopolitique des populations organise un colloque, le 21 mai prochain, sur le thème « L’Afrique au XXIe siècle, à 4,2 milliards de personnes ». L’Institut s’inquiète de voir un continent mal préparé à l’explosion démographique qui s’annonce et se demande : « Comment conjurer le mauvais sort qui se profile à l’horizon pour l’Afrique ? Comment lui rendre l’avenir apaisé qui doit lui revenir ? Comment aider l’Afrique à maîtriser son destin ? »

Intervenants prévus : Jean-Paul Gourevitch, Bernard Lugan, Philippe de Parseval, Philippe Randa, Denis Garnier, Cedric Milhat, Bernard Moisy, Général Lamine Cissé.

— Pourquoi avoir choisi l’Afrique comme objet de votre colloque et pas l’Asie, dont rien que les populations indiennes et chinoises vont atteindre les 3 milliards d’ici à 2050 ?

— Tout simplement parce que les populations de l’Asie ont largement stabilisé leur croissance démographique.

C’est déjà le cas pour la Chine, avec la politique de l’enfant unique, et en cours pour l’Inde. Au surplus, les prévisions pour l’Afrique portent sur une population presque de 50 % supérieure à celle de l’Asie, 4,2 milliards de personnes, sinon davantage. On peut dire qu’un être humain sur deux sur la planète sera africain. C’est un bond quantitatif colossal, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Or l’Afrique se révèle totalement incapable de maîtriser sa dynamique démographique, comme elle se montre incapable d’accroître convenablement ses ressources pour y faire face.

Comment expliquez-vous l’impréparation de l’Union européenne face aux enjeux démographiques, et donc migratoires, qui nous sont soumis par le continent africain ?

— C’est le phénomène le plus important du XXIe siècle. Il n’est donc pas surprenant que l’Europe de Bruxelles ne s’y intéresse que quand il est bien trop tard. M. Junker – qui a fait sa carrière comme Premier ministre d’un Etat spécialisé dans la fraude fiscale à l’échelle industrielle, le Luxembourg – propose un quota de 20 000 personnes pour accueillir les centaines de milliers migrants africains qui se pressent aux portes de l’Europe. C’est la pire des solutions : elle consiste à légaliser le phénomène, donc à l’institutionnaliser, nullement à y remédier. L’Europe de Bruxelles est un ectoplasme sans tête.

Si nous échouons à relever ce défi, quel est le pire scénario que vous prédisez pour l’Europe et la France ?

— C’est bien simple, l’Afrique va crever de faim et déverser son tropplein humain sur le continent le plus proche, l’Europe. Le ruisselet de l’immigration clandestine par l’île de Lampedusa va se gonfler à l’extrême et devenir un fleuve irrésistible, sous l’oeil réprobateur de l’Amérique et des Nations unies.

Evidemment, ce n’est pas leur affaire.

Or c’est la survie même de l’Europe comme continent civilisé et structuré qui est en jeu. Nos régimes démocratiques n’y résisteront pas. Et, devant la colère de l’opinion publique, ce sont des régimes autoritaires qui viendront. Après tout, ce ne sera peut-être pas plus mal.

Propos recueillis par Louis Lorphelin

Le 21 mai, de 9 heures à 18 heures à l’ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 75 007.

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dimanche, 17 mai 2015

Un maire UMP veut interdire l’islam : il est interné dans la journée !

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Francis Gruzelle Riposte laïque cliquez ici

Dans l’URSS de Staline, les opposants les plus dangereux étaient internés dans des hôpitaux psychiatriques, puis déportés dans des camps de concentration en Sibérie. Robert Chardon,  le maire de Venelles, dans les Bouches-du-Rhône, une commune d’environ 8.000 habitants proche d’Aix-en-Provence, a été hospitalisé d’office dans la journée du vendredi 15 mai, selon l’AFP qui cite une source proche du dossier, après s’être prononcé sur Twitter pour «interdire le culte musulman en France». Selon l’AFP, « cette demande d’hospitalisation a été formulée par un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos »…

On peut être d’accord, ou pas d’accord, avec les propos du maire Robert Chardon, élu à la mairie de Venelles sur une liste ayant recueilli plusieurs milliers de voix, puis élu au poste de maire par une majorité de conseillers municipaux. Mais, on ne peut cautionner, comme le font une majorité de médias, d’élus, de hauts fonctionnaires, l’internement psychiatrique d’un élu de la République qui émet une idée. Car, on commence par interner Robert Chardon pour ses propos, mais on ne sait pas où ce nouveau processus s’arrêtera ! Il suffit de regarder l’histoire des 80 dernières années…

Dans la foulée de ce qui ressemble à une « chasse à l’homme » pour un délit d’opinion,  l’UMP, formation politique de Robert Chardon, a lancé vendredi 15 mai une «procédure d’exclusion» visant le maire de Venelles, qui s’est prononcé, rappelons le sur Twitter pour «interdire le culte musulman en France». Des propos «condamnés» par deux dirigeants de l’UMP, dont Nicolas Sarkozy. «J’ai demandé qu’une procédure d’exclusion soit engagée pour des propos absurdes qui ne correspondent en aucune manière aux valeurs et au projet de l’UMP», a officiellement déclaré la vice-présidente du parti Nathalie Kosciusko-Morizet à l’AFP.

Selon la rédaction du quotidien Les Echos, cette «procédure d’exclusion» de Robert Chardon avait été annoncée « auparavant sur Twitter,  par Christian Estrosi. «Les propos du maire de Venelles sont intolérables et incohérents, il a été immédiatement suspendu», avait ajouté le maire de Nice, par ailleurs président de la Commission nationale d’investiture de l’UMP et chef de file du parti pour les élections régionales en Paca. »…

La rédaction de l’hebdomadaire l’Express confirme l’hospitalisation d’office du maire UMP de Venelles en ces termes : « Hospitalisé en raison de « l’incohérence » de ses propos… Outre la condamnation morale et politique, Robert Chardon a par ailleurs été hospitalisé d’office dans la journée de vendredi, a-t-on appris de source proche du dossier. Cette demande d’hospitalisation a été formulée par « un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos », a-t-on précisé de même source cliquez ici. 

Un conseil à chaque Français qui nous lit : attention à vos tweets, à vos messages internet, à vos comptes Facebook, à vos discussions de bistrot ou de trottoir. Au moindre dérapage verbal, vous pourriez être hospitalisé d’office, en application de la jurisprudence Robert Chardon. Une suggestion : regardez le film Minority Report, réalisé par Steven Spielberg, car il arrive que la réalité rattrape la fiction.

NDLR - SN :

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samedi, 16 mai 2015

PALMYRE VAUT BIEN UNE VRAIE GUERRE La communauté internationade face au génocide culturel

palmyre_Buste_de_femme,_Palmyre,_Syrie_(IIe_siècle).jpgJean Bonnevey

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Les djihadistes du groupe État Islamique, qui se vantent d'avoir détruit des sites antiques en Irak, menacent la ville antique de Palmyre, un joyau du désert syrien inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Ce sera le grand test pour une coalition qui prétend faire la guerre contre les obscurantistes de l'émirat auto proclamé.

Il faut sauver Palmyre, menacé par les fous d’Allah de Dæch. Il faut s’en donner les moyens et agir vite. Il faut vitrifier d’une manière ou d’une autre, avant qu'il ne soit trop tard, ceux qui menacent un trésor de la civilisation. Palmyre appartient à tous et tous doivent le défendre à jamais. Si Palmyre est rasé, la communauté internationale et les pays qui prétendent la représenter se seront discrédités à jamais.  Défendre les valeurs des civilisations ce n’est pas seulement dénoncer des crimes de l histoire, c’est montrer qu'on est capable d’empêcher ceux d'aujourd'hui, cette histoire au présent.

"Palmyre est menacé". C'est ce qu'a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH , une ONG qui travaille avec un réseau d'informateurs en Syrie). Après avoir détruit une partie du patrimoine historique de Mossoul ou Raqqa, l'organisation Etat islamique (EI) serait aux portes de Palmyre. "La bataille se déroule à 2 km à l'est de la ville après que l'EI se soit emparé de tous les postes de l'armée entre al-Soukhna et Palmyre", a-t-il précisé.  Cette oasis située à environ 240 km au nord-est de Damas abrite les ruines monumentales d'une grande cité qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Sa valeur est inestimable, de par son architecture et les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse. 

La ville faisait partie d’un réseau marchand reliant la Syrie à la Mésopotamie et à la côte méditerranéenne. Le nom de Palmyre est mentionné pour la première fois dans les sources gréco-romaines en 41 av. J.-C., quand Marc Antoine lança ses troupes contre elle, pour leur procurer du butin. En 41 av. J.-C., en effet les Romains essayèrent de piller Palmyre mais ils échouèrent, les habitants de la ville s’étant réfugiés, avec leurs biens, de l’autre côté de l’Euphrate. On en déduit que les Palmyréniens de cette époque étaient encore, pour l’essentiel, des nomades, vivant de l’élevage et du commerce caravanier.

Intégrée à l’Empire romain sous Tibère, en l'an 19, dans le cadre de la province romaine de Syrie, Palmyre entretint d'étroites relations avec la principauté des Sampsigéramides qui s'étendait autour d’Aréthuse et d’Émèse, cette dernière constituant le débouché naturel vers la mer pour le commerce de Palmyre. Dans une inscription provenant du temple de Bel à Palmyre, Sampsigéramos, iI est d'ailleurs désigné comme « roi suprême ». Palmyre atteignit ensuite son apogée sous Hadrien, qui la visita en 129.

Au cours de la crise du IIIe siècle, Palmyre échappa aux invasions perses qui ravagèrent la Syrie en 252 et 260. Après 260, ce fut un notable de Palmyre, Odénat, qui fut chargé par l’empereur Gallien de coordonner la défense de l’Orient. Quand sa veuve Zénobie tenta de prendre le pouvoir comme impératrice avec son fils Wahballat, Palmyre se retrouva impliquée, un peu malgré elle, dans une guerre civile romaine. En 272, vaincue par Aurélien à Antioche puis à Émèse, Zénobie se replia avec ses troupes sur Palmyre, où Aurélien vint la poursuivre. Dans un premier temps les notables de Palmyre se rallièrent à Aurélien et chassèrent Zénobie, qui fut arrêtée. Aurélien laissa à Palmyre une petite garnison et rentra en Italie. À ce moment éclata dans la cité une révolte qui tenta de remettre le pouvoir à Antiochos, le père de Zénobie. Aurélien revint sur ses pas, mata la révolte et ne semble pas avoir exercé de représailles sur la ville.

Selon Jean Starcky, les Palmyréniens de l’époque hellénistique adoraient une divinité suprême nommée Bôl (« le Seigneur » dans le dialecte araméen de Palmyre). Très tôt, sous l’influence de Babylone, ce dieu suprême fut désigné comme Bel, forme babylonienne. D’autres dieux lui étaient associés comme Aglibôl (dont le nom conserve la forme ancienne) et Malakbêl, littéralement « l’Ange (malak) du Seigneur (Bel) ». Ce sont là, semble-t-il, les dieux historiques de Palmyre.

Avec l’arrivée d’autres Syriens ou de nomades arabes de plus en plus nombreux, d’autres dieux vinrent ajouter leurs sanctuaires à celui de Bel, voire s’y assimilèrent. C’est ainsi qu’on éleva un temple au dieu solaire syrien Baalshamin (littéralement « le Seigneur (Baal) des Cieux (shamin) »), qui fut assimilé à Bel. D’autres Arabes édifièrent à l’ouest de la ville un sanctuaire à la déesse arabe Allat, assimilée par les Grecs à Athéna. Dans ce temple, fouillé par les archéologues polonais, ont été retrouvées deux statues d’Allat : la première, du Ier siècle, représente la déesse comme un lion protégeant une gazelle, la seconde, plus récente, est tout simplement une statue en marbre d’Athéna, dans le style de Phidias, importée de Grèce. Au sud du sanctuaire de Bel se trouvait le sanctuaire de Nébo, un dieu d’origine babylonienne (Nabû), assimilé par les Grecs à Apollon.

Le culte le plus important était rendu à Bel, le dieu protecteur de la cité. C’est à lui que fut dédié l’immense sanctuaire de Bel, entouré de portiques, orné de dizaines de statues de bienfaiteurs ayant contribué à le construire. Ce sanctuaire, à peu près contemporain du Temple de Jérusalem, bâti par Hérode Ier le Grand, lui était très comparable, tant pour les dimensions que pour la disposition générale et le style architectural. Sur l’immense parvis ouvert sur la ville par des propylées entourés de deux tours se trouvaient un bassin, un autel monumental pour les sacrifices, une salle des banquets où se réunissaient les prêtres de Bel, et surtout la cella monumentale, à laquelle sans doute seuls les prêtres pouvaient accéder. À l’intérieur, deux niches surélevées (l’équivalent du Saint des Saints) contenaient les statues divines. Concession à l’Empire romain, on y plaça au Ier siècle aussi la statue de Germanicus et de Tibère.

Palmyre est découverte par les marchands anglais d'Alep en 1691, et des descriptions de ses vestiges, enrichies de gravures saisissantes, sont publiées par Wood en 1753. Ainsi dès le XVIIe siècle, Palmyre devint célèbre en Europe. Ses magnifiques ruines, la qualité classique de son architecture remontant à l’époque romaine (IIe siècle), formèrent un contraste saisissant avec le désert alentour.

Au XIXe siècle, les Ottomans y installèrent une petite garnison, tandis que les archéologues venus d’Europe et des États-Unis commencèrent l’étude systématique des ruines et des inscriptions.

Après la Première Guerre mondiale, la Syrie est occupée par les Français dans le cadre d’un mandat de la Société des Nations. L’armée française implante à Palmyre une unité de méharistes et construit un terrain d’aviation pour le contrôle aérien de la steppe. Les fouilles archéologiques sont organisées sur une grande échelle : le village qui occupait le sanctuaire de Bel est détruit et la population relogée dans une ville moderne construite au nord du site archéologique, tandis que le temple antique est restauré.

Depuis l’indépendance de la Syrie, la ville moderne de Tadmor s’est considérablement développée. Le terrain d’aviation est devenu une base militaire, mais le projet d'en faire un aéroport civil pour développer le tourisme n’a jamais été mené à bien. Il y a aussi une prison. Comme dans l’Antiquité, la ville vit de l’agriculture dans l’oasis, de l’élevage bédouin dans la steppe, tandis que les profits autrefois tirés du grand commerce sont remplacés par les revenus non négligeables du tourisme.

Mais il n y a plus de touristes et l'héritage de l'antiquité est sous la menace de ceux qui veulent tout détruire de ce qui n’est pas eux. Le devoir de mémoire est,  cette fois, un devoir d’histoire et d’ingérence militaire, de guerre des civilisations contre le génocide culturel  de sauvages aussi fanatiques que barbus.
 
Il faut avant qu'ils rasent Palmyre, les détruire…. Sinon arrêtez de parler au nom de la civilisation. On a le droit de parler de ce que l’on est capable de défendre et parfois il faut tuer et mourir pour des pierres qui portent témoignage du génie des hommes.

Palmyre ne doit pas être détruite.

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Un concert de Laibach, histoire de se remettre en forme...

09:58 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 mai 2015

Ce vendredi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 euros, chez votre marchand de journaux

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3187 du 7 mai 2015

 

MARINE Le Pen a eu un Premier mai pourri : temps pluvieux, très maigre affluence, historiquement basse (3 500 personnes, qui dit moins ?), interventions intempestives des Femen, réponse musclée du service d’ordre, heurts avec des journalistes de Canal+ et de France 5, dépôts de plaintes croisés des Femen et du FN, enquête interne à l’hôtel intercontinental concernant l’entrée des membres du DPS dans la chambre louée par les Femen, montée non prévue de Jean-Marie Le Pen sur la tribune où il reçoit une ovation du public et même des conseillers départementaux derrière lui sous l’oeil stupéfait, médusé et furieux de la présidente du Front national. Bref un Premier mai catastrophique à tous points de vue, en termes d’images, de communication et en termes politiques. Tuer le père ne lui réussit manifestement pas. Et à notre avis elle n’a pas fini de payer cet odieux et abject parricide.

 

UN BEAU NUMÉRO DE FAUXCUL DE LA PART DE PHILIPPOT

 

On sait que le site Mediapart, piloté par le trotskyste Edwy Plenel, a affirmé que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, aurait planqué 2,2 millions d’euros — principalement sous forme de lingots et de pièces d’or, gérés par son majordome, en Suisse —. Une accusation probablement fantaisiste, mais le Menhir continue à leur faire peur et ils ne reculent devant rien. Mais que dit Florian Philippot, le numéro 2 du FN, qui hait tout simplement Jean-Marie Le Pen ? Stupéfaction. Il est d’une modération de chaisière, pucelle, forcément pucelle. « Je ne peux pas croire que cela soit vrai », a-t-il déclaré sur I-Télé, se disant par ailleurs « pas du tout au courant » de cette affaire. « Je ne sais pas du tout si c’est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen », a-t-il répondu à Laurence Ferrari qui l’interrogeait. Quel exceptionnel sournois ! Quel exceptionnel menteur !

 

« Je crois qu’il s’en expliquera, c’est une affaire personnelle qui le concerne(vous voyez ce qu’il veut dire ?). J’ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n’en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a-t-il encore affirmé. Ben voyons… Mais Philippot sait que le Chef, pour se venger des avanies qu’on lui fait subir, est capable de déclencher un tsunami, emportant tout sur son passage. Du coup, il n’en mène pas très large. Pour parler grossièrement, il pète de trouille. Et il cherche désespérément à se planquer dans un bunker. On est à Berlin, le 30 avril 1945, c’est dire…

 

Plaintivement, alors qu’il est lourdement soupçonné, suite aux propos du président d’honneur dans RIVAROL, d’avoir tenu la main de Marine Le Pen pour suspendre Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé, il a déclaré, au mépris de toute vraisemblance, qu’il « ne menait aucune guérilla à personne ». Il ajoute, tout aussi plaintivement : « Je ne suis d’ailleurs pas dans un combat personnel depuis le début dans cette affaire-là (propos de JMLP dans RIVAROL). Vous remarquez que je n’ai jamais dit de choses, d’arguments personnels, je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion de Marine Le Pen, la présidente du Front. », a-t-il déclaré avec un sacré culot avant de surenchérir : « Je n’ai jamais rien demandé, je n’ai jamais demandé l’exclusion. J’ai toujours réservé ma position en interne. » Le journaliste qui, a priori n’aime pas trop être pris pour un imbécile, et qui a des fiches lui demanda : « Vous n’avez jamais demandé à ce qu’il quitte le FN ? » Réponse grandiose de Philippot : « Non, je lui ai dit — comme l’a fait d’ailleurs Marine — qu’il serait plus sage de savoir partir, de prendre du champ et de prendre sa retraite politique. » Marine Le Pen et Philippot n’ont pourtant pas hésité à exécuter le père.

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UMP : DES CANDIDATS QUI NE SOUHAITENT PAS REVENIR SUR LA LOI TAUBIRA

 

Voilà qui a au moins le mérite de la clarté. L’UMP a désigné comme têtes de liste aux élections régionales des candidats ouvertement hostiles à l’abrogation de la loi Taubira. C’est le cas du politologue Dominique Reynié qui a été choisi pour diriger la liste rassemblant l’UMP et l’UDI dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Il est le fondateur d’un « think tank » chiraquien qui a apporté dès 2005 son soutien au “mariage” homosexuel et frayé avec les lobbys LGBT les plus extrémistes, dont Act-Up. Quant à Valérie Pécresse, candidate pour l’Ile-de-France, elle considère courageusement que l’abrogation de la loi Taubira est définitivement perdue. Dans le Sud-Est, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, également candidat aux régionales et qui se plait parfois à prendre des positions supposées “droitistes”, il a estimé que si la droite reprenait le pouvoir en 2017, elle ne devrait pas revenir sur la loi Taubira. Fidèle entre les fidèles de Sarkozy, il lui demande de « trancher une fois pour toutes » cette question qui divise le parti, afin de « ne plus en faire une affaire de débat » et considère que le mariage pour tous est « une avancée ». Oui, une avancée vers le suicide, vers l’abîme !

 

AYMERIC CHAUPRADE DEMANDE DES DROITS D’AUTEUR À CHRISTIAN ESTROSI

 

Le député UMP de Nice, Christian Estrosi a de la chance. Il n’est pas membre du Front national mariniste, sans quoi il aurait sans doute été sévèrement sanctionné pour ses propos outranciers, à l’image de ceux d’Aymeric Chauprade, qui avait déjà parlé de « cinquième colonne » et de « France en guerre contre des musulmans », ce qui lui valut un sérieux rappel à l’ordre de la part de Marine Le Pen. Christian Estrosi évoque, dans une interview une « cinquième colonne de l’islamo-fascisme », la « civilisation judéo-chrétienne menacée », la perspective d’une « troisième guerre mondiale » ou encore la « carte d’identité qui ne fait pas un Français ». On a évidemment tous compris que Christian Estrosi s’apprête à affronter le Front national aux régionales sur les thèmes de la sécurité et de l’identité… Aymeric Chauprade s’en amuse, demandant avec humour à Estrosi : « Merci d’arrêter de plagier mes vidéos ou versez-moi des droits d’auteur ! »

 

LE CRIF TOUT-PUISSANT CONVOQUE LES AMBASSADEURS

 

On aura tout vu : Et voici que le CRIF convoque 24 ambassadeurs et représentants d’ambassades en France ! Le Président du CRIF, Roger Cukierman, avait invité, c’est-à-dire convoqué, les représentants des ambassades des pays européens à déjeuner. Ce fut l’occasion d’un « vaste tour d’horizon ». Vous noterez que les tours d’horizon sont toujours vastes… Il n’y avait là que du beau monde. Bien entendu, RIVAROL n’avait pas été invité, mais ce n’est pas grave. On y retrouvait les ambassadeurs d’Allemagne, de Chypre, de Croatie, du Danemark, d’Espagne, de Grèce, de Hongrie, de Lettonie, de Malte, de Pologne, et de Roumanie, ainsi que les représentants des ambassadeurs d’Autriche, d’Estonie, de Finlande, de Grande-Bretagne, d’Irlande, d’Italie, de Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République tchèque, de Slovénie, et de Suède. Cuki a su faire passer les messages. Il a présenté le CRIF et ses thèmes de travail : l’antisémitisme, la mémoire, les relations avec Israël, questions d’autant plus actuelles depuis les attentats à Paris dixit le site du CRIF. Il n’était évidemment pas question de s’arrêter en si bon chemin. Il fallait qu’ils allassent, l’un après l’autre, à résipiscence. Il convenait qu’ils se flagellassent d’importance. Les ambassadeurs furent, l’un après l’autre, comme ça se passe à l’école primaire, tenus de s’exprimer et de se justifier. Ils commentèrent bien entendu la situation de l’antisémitisme et du combat contre le jihadisme dans leurs pays respectifs et en Europe. Ils insistèrent sur la nécessité de les traiter par la fermeté, mais aussi par l’éducation, l’enseignement de la Shoah et à la tolérance, ainsi que par une réflexion sociétale sur les causes de ce fléau. Ils se prosternèrent tous, ils se couchèrent tous, le ton plaintif, avec larmes à l’oeil de circonstance. Conclusion de Cukierman : « Il faut raffermir nos idées et soutenir nos sociétés », « Il faut combattre la passivité… »

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LES SOUVENIRS CROUSTILLEUX DE ROSELYNE BACHELOT

 

Roselyne Bachelot, ex-ministre du gouvernement de François Fillon, actuellement journaliste à la télé, est ce qu’on appelle « une grande gueule ». Elle vient de publier ses mémoires sous le titre gentillet La petite fille de la Ve, aux éditions Flammarion. Et ça dépote. Elle raconte des souvenirs croustilleux concernant des présidents qui ont marqué la Ve République. Sarkozy qui intime l’ordre à son entourage : « Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire ! » En fait, Sarkozy avait été très impressionné par la campagne de Barack Obama, qu’il avait croisé avant son élection à la présidence des Etats-Unis et il avait prédit sa victoire. Il avait aussi discuté avec Condoleeza Rice, « une femme formidable ». Du coup, tout émoustillé par le côté glamour des noirs, il a absolument tenu à avoir son Noir, et de préférence sa Noire dans son équipe. François Mitterrand a, lui aussi, droit à quelques pages amusantes. Roselyne raconte : « Le futur président de la République avait un charme ravageur, toutes les femmes en étaient folles et il multipliait les conquêtes. » Elle cite un exemple pour le moins amusant : « Il était de notoriété publique qu’il avait pour maîtresse l’épouse d’un marchand de bestiaux du Bazois. Le maquignon étant parti avec son troupeau pour Paris, l’épouse, pensant être tranquille, fit un jour venir son amant à la maison. Quand, dans la nuit, le cocu rappliqua, Mitterrand dut se résoudre à sauter par la fenêtre et explosa la verrière en contrebas avant de prendre la fuite en se blessant assez sérieusement au visage. Le lendemain, on le voyait à la foire du chef-lieu, le visage couturé mais avec de grandes lunettes noires, souriant et serrant les mains le plus naturellement du monde ».

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici. 

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jeudi, 14 mai 2015

Jean-Marie Le Pen invité par Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie

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Lu dans Nice Matin :

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mercredi, 13 mai 2015

Création du Cercle du Coeur noir, un nouveau centre de formation non conformiste à Paris

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Communiqué du Cercle du Coeur noir :

C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons aujourd'hui la création du Cercle du Cœur noir. Celui- ci a pour but de proposer régulièrement des conférences sur des thèmes divers et variés dans un souci de formation et de ré-information.

Les médias traditionnels (presse écrite, TV, radios...) ont trahi leurs vocations premières. Ils ne sont désormais que des antennes de propagande d'un système mondialiste qui corrompe non seulement le peuple, mais plus grave la jeunesse. C'est dans cette optique, que nous créons ce cercle afin de proposer une autre alternative. Restez en contact, invitez vos amis, partagez la page !

Notre première conférence aura lieu le jeudi 21 mai à 19h30 au Crabe-Tambour, elle portera sur Dominique Venner.

Page Facebook cliquez ici

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Contre le Système : devoir de dissidence !

SN_39_couv_OK.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale cliquez là

Editorial du n°39 de la revue Synthèse nationale

Nous l’avons rappelé à maintes reprises dans cette revue, le choix est le suivant : soit on se soumet à la volonté des castes dirigeantes actuelles et on accepte comme une fatalité que la nation française et l’identité européenne se diluent dans un vaste magma aux dimensions planétaires dans lequel l’homme ne serait plus qu’un consommateur déraciné juste bon à enrichir les comptes des groupes financiers dont les sièges sont le plus souvent établis outre-Atlantique, soit on refuse.

Si vous acceptez, c’est simple. Vous vous contentez du prêt à penser ressassé à longueur de journée dans les médias ou à l’école où l’on vous explique que le monde doit être unifié, pacifié, métissé et asexué ; que vous devez consommer tel ou tel produit, vous habiller avec telle ou telle marque et admirer tel ou tel spectacle ; que vous devez voter pour tel ou tel parti à condition bien sûr que ceux-ci disent à peu près tous la même chose. Bref, votre vie sera parfaitement programmée et encadrée et gare aux dérapages...

En acceptant cette logique de soumission, vous vous contenterez d’être l’égal des autres, de faire la même chose qu’eux, de vivre comme eux, de raisonner comme eux...  Mais c’est tellement plus confortable de penser et consommer comme tout le monde puisque, ainsi, personne ne viendra vous contredire.

Mais, il y a un envers à cette médaille. En renonçant à toutes critiques du Système, vous êtes condamnés à accepter docilement toutes ses folies.

Ne vous plaignez pas

Lorsqu’une assemblée d’actionnaires avides ou un aéropages de hauts-fonctionnaires apatrides décident, au nom du profit immédiat, d’éliminer un secteur entier de l’économie d’un pays, engendrant ainsi des milliers de chômeurs en plus avec tous les drames que cela peut entrainer, il ne faut pas se plaindre…

Lorsqu’un gouvernement, composé de gens qui pour certains d’entre eux ont acquis la nationalité française depuis peu, décide, sans se soucier un instant des multiples agressions dont sont victimes quotidiennement des dizaines de milliers de Français de souches, de débloquer des sommes ahurissantes pour combattre un racisme et un antisémitisme fantasmé et cela  afin que les juifs et les musulmans puissent vivre tranquilles en France, il ne faut pas se plaindre…

Lorsque des technocrates peu scrupuleux décident de souiller définitivement une grande partie de nos magnifiques paysages en implantant un peu partout d’horribles éoliennes dont l’utilité et la productivité énergétique restent à prouver, il ne faut pas se plaindre…

Si vous regardez de plus près ce qui vous sont proposés, vous vous rendez vite compte que les produits qu’on vous invite à consommer proviennent presque toujours des mêmes multinationales, que les partis pour lesquels il est de bon ton de voter défendent pratiquement la même politique, que les livres qui jouissent d’une promotion médiatique vont toujours dans le sens des idées à l’endroit, que toutes les chaines de télévision et toutes les radios divulguent le même message… La société de consommation d’aujourd’hui a, finalement, exactement les mêmes caractéristiques que les dictatures marxistes d’hier. Les dazibaos ont été remplacés par le journal de 20 h et les défilés du 1er mai par les marches blanches incontournables après chaque fait divers où l’émotionnel est de rigueur. Il n’y a finalement que l’emballage qui a changé. Le Système est prêt à tout pour imposer sa conception globalisée du monde.

Pour notre part, nous refusons cette réduction uniformisée et aseptisée de l’Humanité. Et, ces temps derniers, nous avons l’impression d’être de plus en plus nombreux dans ce cas.

Les symptômes de la rébellion

En effet, en France et un peu partout en Europe les symptômes de la rébellion se multiplient. Ceux-ci prennent des formes multiples et diverses. Que ce soit dans les rues, avec les manifs contre l’immigration en Allemagne ou en Italie qui rassemblent des foules impressionnantes, ou dans les urnes, avec les résultats jamais égalés ici et là des formations nationales ou prétendues telles. On assiste à une prise de conscience des Européens de la nécessité de reprendre en main leur destin contre la volonté d’un Système qui repose sur la pensée unique. Cela porte un nom, ça s’appelle « la dissidence » !

Cette dissidence, depuis des décennies, nous autres nationalistes et identitaires la souhaitons et la préparons.

Nous la souhaitons car nous avons toujours refusé de nous soumettre au mondialisme assassin des nations et des identités. Nous ne voulons pas voir nos peuples d’Europe disparaître dans ce grand brassage que l’écrivain Renaud Camus a appelé si justement « le grand remplacement ». Et lorsque nous disons cela, c’est sans aucun mépris pour les autres peuples qui eux-mêmes, par voie de conséquences, seraient aussi amenés à subir le même triste sort.

Nous la préparons car nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Face à la tyrannie sournoise du pouvoir, face à son arsenal répressif, face à ces moyens colossaux et à sa panoplie de mensonges, nos modestes revues, nos mouvements souvent éphémères, nos groupes de camarades ne représentaient pas grand-chose. Et pourtant leur travail de fourmi commence à avoir des résultats. A force de répéter inlassablement la vérité, celle-ci finit par être écoutée. Maintenant, elle doit être entendue. La paupérisation galopante, l’intensification des flux migratoires, le développement de l’insécurité, l’implantation en profondeur sur notre terre de l’islam, la disparition progressive de ce qui faisait la spécificité de la France… tout cela, nous l’avions annoncé depuis longtemps. Les événements nous donnent chaque jour de plus en plus raison.

Faire l’Europe pour refaire la France

Depuis sa création, en novembre 2006, Synthèse nationale a toujours combattu pour la renaissance d’une France française dans une Europe européenne. Nous voulons une Europe dégagée de l’influence économique et politique des lobbys mondialistes, une Europe qui renoue avec ses traditions et son identité, une Europe qui retrouve sa force, sa vitalité et sa place majeure par rapport aux autres blocs existants ou émergeants. Revendiquer aujourd’hui un tel projet peut sembler totalement chimérique… Et pourtant, lorsqu’en 1974 Alexandre Soljenitsyne se battait pour la chute de l’Union soviétique et la renaissance de la Vieille Russie, beaucoup le prenait pour un illuminé. On connaît la suite…

Soljenitsyne était un dissident. Nous sommes des dissidents. Pour sauver notre nation et notre civilisation la dissidence est un devoir. La dissidence finit toujours par l’emporter. Le combat continue.   

 Traduit et publié en Norvège cliquez ici

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« Affaire Ménard » : le spectacle est terminé !

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Bon, ben, vous pouvez remballer, les gars. Démontez l’estrade, débranchez les spots. La représentation est terminée. Un très joli concert, les claquettes indignées de Manuel Valls, la grosse caisse de François Hollande, le piano pathétique de Christiane Taubira, le violon appliqué de Najat Vallaud-Belkacem, le chœur des médias parfaitement à l’unisson et, chaque jour, un nouveau quidam qui venait se joindre à l’orchestre, comme dans le boléro de Ravel… non, c’était chouette. Mais le tribunal administratif de Montpellier vient d’un coup de doucher leur joie : il a statué sur l’affaire Ménard. Et alors ? Et alors, rien. La requête de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a été rejetée. Il n’y a pas plus de « fiches » à la mairie de Béziers que de poux sur la tête d’un chauve.

Le juge des référés a constaté qu’il n’existait pas de « fichiers spécifiques, dématérialisés ou non, fondés sur l’appartenance religieuse, réelle ou supposée, des élèves inscrits » dans les écoles de la ville, et confirmation a été donnée que l’accès aux listes des élèves par le maire est légal.

La vérité est que Robert Ménard s’est contenté, en maire responsable, de faire au début de l’année un rapide calcul empirique, au vu des prénoms, le même calcul empirique que font les directeurs d’école responsables au mois de juin quand ils constituent leurs classes, les professeurs responsables au mois de septembre quand ils accueillent leurs élèves, parce qu’évidemment, les apprentissages ne se font pas de la même façon et au même rythme dans une classe où tous les enfants parlent la langue de Molière depuis qu’ils sont au berceau, et dans une classe où les trois quarts des élèves ont une autre langue maternelle. Que refuser de le prendre en compte serait une faute professionnelle grave, un aveuglement coupable dont les premières victimes seraient d’ailleurs ceux que l’on aurait fait mine de ne pas voir, condamnés à l’échec scolaire.

Oui, la représentation est terminée, mais ce n’est qu’un au revoir, hein ? Les intermittents du scandale ressortiront leur matériel à la première occase. Avec la même impudence et surtout la même imprudence.

D’abord parce que le parterre des amateurs devient aussi élitiste que celui de la salle Pleyel, que dans la France de M. Tout-le-Monde, cela ressemble bien à un bide et que cela finit par se voir : selon deux sondages, 54 % des Français sont « choqués par les méthodes de Robert Ménard », donc 46 % ne le sont pas, ce qui, eu égard au martèlement médiatique, est assez inattendu, et 55 % des Français sont « favorables aux statistiques ethniques ». Passons sur le fait que 9 % des Français sont à la fois en accord et en désaccord avec Robert Ménard… que ceux que la pression du politiquement correct n’a jamais rendus schizophrènes leur jettent la première pierre.

Ensuite parce que cette montée en mayonnaise est un acte pyromane. Selon la CRI, « l’affaire aurait provoqué un émoi considérable dans le pays et chez les personnes de confession musulmane ». Un émoi qui ne repose sur rien puisque, comme le précise le juge des référés, « aucun “fichier d’élèves musulmans” [n’existe] au sein de la ville de Béziers, de sorte qu’aucune liberté fondamentale n’a été méconnue », sur rien, donc, sinon les cris d’orfraie et le mot « fichage », sorti du chapeau et agité comme un chiffon rouge. Mais si émoi il y a, il est double. Émoi ouvert des musulmans, dont on attise les rancœurs, émoi rentré des « petites gens », comme dit Manuel Valls, ulcérés que l’on ne puisse pas « dire les choses ». Pour un vivre ensemble apaisé, c’est nickel.

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Jeudi 21 mai, au Crabe-Tambour, conférence de Basile Cérialis sur son livre "Dominique Venner, Soldat politique"

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Bulletin de commande

mardi, 12 mai 2015

Tribune libre : C’EST L’HEURE DE CREER L’ALTERNATIVE NATIONALISTE, PATRIOTIQUE ET IDENTITAIRE

3912090810.2.jpgJean-Claude Rolinat

Elu local en Seine-et-Marne

Il faut se rendre à l’évidence, le néo FN a la couleur du Front national, le gout  du  Front national, mais ce n’est plus le Front national.  Est-ce à dire que les « pu-putschistes » de 1998 avaient tort et que la deuxième scission emmenée par Carl Lang après celle de Bruno Mégret était mal venue ? En fait ces deux tentatives de rénovation de la maison Front, en apparence contradictoires, répondaient à un  seul et même but : conserver intacts nos fondamentaux, même « sémantiquement ripolinés ». Jean-Marie Le Pen dans le premier cas de figure, s’enfermait dans une fuite en avant isolationniste et provocatrice et, dans le second, favorisait scandaleusement une « partitocratie héréditaire ». On voit aujourd’hui où tout cela nous a mené : à la main mise d’une étrange caste venue d’ailleurs sur le principal parti d’opposition au système ou considéré  comme tel, et à l’éviction pure et simple de son fondateur et encore – pour combien de temps ? – Président d’honneur.

Cette sorte de mise à mort politique de Jean-Marie Le Pen, le système en a rêvé, sa fille l’a fait ! Au-delà du feuilleton familial qui réunit tous les ingrédients d’un bon film politico-dramatique, quel regard  pouvons-nous porter sur cette affaire, nous qui sommes restés, tout de même, des « soldats politiques » ?

Au-delà du triste constat d’une profonde rupture entre un père et une fille – « on est jamais trahi que par les siens » comme l’a dit le Président Le Pen, je crois, dans l’interview « cataclysmique » accordée à RIVAROL, il semble que les hiérarques du néo Front national jettent sans hésitation « le bébé –un bébé de 86/87 ans tout de même ! – avec l’eau du bain », sans égards, sans remords, sans reconnaissance pour services rendus. Il est vrai qu’en 1998, les scissionnistes que nous étions considérions que Jean-Marie Le Pen était « un boulet » et non plus une « locomotive »… Mais la donne a changé. Tel un cheval de Troie, l’ennemi, à tout le moins l’adversaire, s’est infiltré dans la place, il influence toutes les décisions stratégiques et programmatiques. Même si Le Pen se trompe en qualifiant de « détail » le sujet tragique et sensible des camps de la mort nazis – le mot n’est pas adapté, car aucun génocide ne peut être être qualifié de « point de  détail », aucun ! – le reste de ses propos n’a rien de scandaleux, en tout cas pas pour nous, qui demeurons fidèles à notre France française au cœur d’une civilisation européenne millénaire.

Si le FN devient aujourd’hui une sorte de « RPR » bis un peu plus musclé, sans nos références culturelles et historiques traditionnelles, il est temps de constituer une organisation alternative rassemblant nationaux, nationalistes et autres identitaires sur la base d’une plateforme commune, car ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise.

La patrie est en danger. J’espère que mes camarades et amis du MNR, du PDF et au-delà, sont conscients qu’une fenêtre s’ouvre dans le paysage politique à la droite d’un FN très, très recentré.

Dans un esprit œcuménique, constatant la montée en puissance électorale du Front national dans mon secteur, le sud de la Seine-et-Marne, alors que ses forces militantes étaient invisibles, j’avais proposé comme élu local, de donner « un coup de pouce », des conseils, de servir – un peu – de poisson pilote dans mon coin. J’ai enregistré pour toute réponse, un silence méprisant et assourdissant.

La prochaine échéance régionale peut nous donner l’occasion à titre expérimental, de tester notre force électorale. Compte-tenu des moyens financiers et des efforts militants à fournir, une seule région test pourrait être investie. Je lance ce modeste appel à nos leaders naturels. Pierre Vial, ici même cliquez ici, avait exprimé avec brio un tel sentiment d’unité. Et, comble d’un retournement digne d’un bon film à suspense, « Le Menhir » pourrait même apparaitre d’une façon, disons… subliminale  car, en dépit et malgré ses foucades provocatrices ne serait-il pas, pour paraphraser Jacques Chirac à propos de Juppé, « le meilleur d’entre nous » ?

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lundi, 11 mai 2015

Le national-bolchevisme remis à l'endroit

pzouja2k.jpgGeorges Feltin-Tracol

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Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la disparition du bloc soviétique en 1990 – 91, le national-bolchevisme soulève un engouement réel au sein de certaines franges des « droites radicales » tant en France qu’en Italie. Collaborateur à la revue socialiste révolutionnaire-européenne Rébellion, Franck Canorel entend replacer cet ensemble d’idées méconnu dans son contexte historique initial.

Il ne faut pas se méprendre sur le titre de l’essai quelque peu réducteur. L’ouvrage ne traite pas que de Harro Schulze-Boysen qui, par anti-nazisme militant, collabora au réseau d’espionnage soviétique implanté dans le Reich, baptisé « L’Orchestre rouge ». Franck Canorel veut surtout retracer la généalogie politique du courant national-bolchevik en Allemagne. Il rappelle qu’il résulte du choc conjoint de la révolution bolchevique russe de 1917 et du traumatisme psychologique de l’armistice de 1918. Malgré des tentatives de républiques soviétiques qui échouent rapidement outre-Rhin et « face à l’appétit de la France et de l’Angleterre, certains militants communistes considèrent l’Allemagne comme un pays dominé : il faut donc le libérer. Ce contexte favorise l’émergence à Hambourg d’un courant national-communiste (p. 11) ».

En dépit d’une proximité sémantique, national-communisme et national-bolchevisme ne sont pas synonymes, même si Lénine et autres responsables soviétiques condamnent très tôt ce « gauchisme nationaliste ». Activistes à Hambourg et inventeurs du national-communisme, Heinrich Laufenberg et Fritz Wolffheim parviennent à fonder une Ligue des communistes bien vite entravée par les militants du K.P.D. Cette méfiance persistante n’empêche toutefois pas une coordination de facto avec des mouvements nationalistes lors de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges si bien que des nationalistes découvrent l’Ostorientierung et en viennent à réclamer une alliance avec l’U.R.S.S. de Staline.

L’auteur souligne l’apport intellectuel considérable de deux grands théoriciens. Le premier est le véritable théoricien du national-bolchevisme. En effet, Ernst Niekisch « plaide pour une orientation vers les “ valeurs primitives ” de l’Est, “ le retrait de l’économie mondiale ”, la “ restriction des importations de l’industrie des vainqueurs de Versailles ”, “ la création de barrières tarifaires élevées ”, “ l’emploi des jeunes dans les activités agricoles, la construction des routes, etc. ” et “ un style de vie simple ” (p. 30) ». Le second, au profil plus surprenant puisqu’il s’agit du chef de file des « jeunes-conservateurs », se nomme Arthur Moeller van den Bruck. Traducteur de Dostoïevski et attiré par la civilisation russe, Moeller van den Bruck est principalement connu pour son essai politique, Le Troisième Reich (1923) qui aurait pu s’appeler Le troisième point de vue ou La Troisième Voie.

« Même si le romantisme qui sous-tend l’Ostorientierung amène nombre d’entre eux à idéaliser l’U.R.S.S. (p. 27) », certains militants nationalistes n’en tirent pas moins des conclusions géopolitiques novatrices en proposant l’entente avec Moscou. C’est dans ce vivier romantique politique qu’émergent bientôt « des nationalistes anti-N.S.D.A.P., qui vomissent la bourgeoisie allemande, [qui] poussent leur engagement jusqu’à prendre fait et cause pour l’U.R.S.S (p. 37) ». leur ouverture d’esprit ne se focalise pas que vers l’Est. Maints d’entre eux s’intéressent aux débats français. Ainsi, Harro Schulze-Boysen se sent-il en affinité avec la revue non-conformiste réaliste française Plans de Philippe Lamour. Par ailleurs, Schulze-Boysen accueille dans ses colonnes les contributions de Niekisch et d’autres futurs opposants nationaux-révolutionnaires à Hitler.

Franck Canorel en profite pour rectifier quelques légendes propres à accroître la confusion. La « scission de gauche du N.S.D.A.P. » réalisée par les frères Strasser, rapidement qualifiés de représentants éminents du national-bolchevisme en Allemagne, n’est en rien un départ ordonné et réfléchi de nationaux-bolcheviks : « mysticisme, impérialisme teinté de romantisme chevaleresque, vitalisme, biologisme völkisch : en clair, la “ révolution allemande ” qu’appellent de leurs vœux les strasseriens n’est rien d’autre que la mise en pratique, sous une forme condensée, des idées réactionnaires qui avaient cours au siècle passé en Allemagne (p. 33) ».

L’auteur s’afflige en outre de la pauvreté des travaux non allemands traitant de son sujet. « Il s’agit pour la plupart d’ouvrages écrits par des auteurs d’extrême droite qui n’ont manifestement pas creusé leur sujet et se mélangent les pinceaux, associant le national-bolchevisme à des courants politiques qui lui ont été hostiles (p. 47). » Selon lui, le national-bolchevisme est d’abord « un courant inclassable […] Synthèse – dialectique -, non des “ extrêmes ” mais de la tradition (du latin traditio, tradere, de trans “ à travers ” et dure “ donner ”) et du mouvement : reconnaissance, pour chaque peuple, sur le plan anthropologique, de la valeur socialisante de sa culture (habitus, langue, mœurs) : nécessité, sur le plan économique, du socialisme (du latin socius, “ ensemble ”, “ associé ”) (p. 50) ».

Dans cette perspective synthétique est aussi évoqué Karl Otto Paetel, responsable de La Nation socialiste et du Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Comme Wolffheim, Paetel est d’origine juive. Il s’enthousiasme en 1932 pour Le Travailleur d’Ernst Jünger, s’oppose à l’influence des frères Strasser et condamne le nazisme officiel. Bref, « si le national-bolchevisme est un aigle bicéphale, un labrys, c’est parce qu’il combat des deux côtés : contre la “ gauche ” et contre la “ droite ”, béquilles du système capitaliste (p. 61) ». Il va de soi que le nazisme réprimera férocement cette opposition originale. Exilé aux États-Unis, Paetel reste fidèle à lui-même, se montre « ardent partisan de la libération des peuples (p. 92) » et soutient, comme Maurice Bardèche dans son célèbre Qu’est-ce que le fascisme ?, Fidel Castro, Nasser et même Ho Chi Minh.

Franck Canorel revient enfin sur la floraison francophone des mouvements nationalistes-révolutionnaires dans la décennie 1990 qui, pour lui, trahissent en fait l’idéal national-bolchevik en raison d’un programme économique « habituel », capitaliste de grand-papa. Canorel en conclut que « tout bien pesé, Niekisch, Paetel et Schulze-Boysen sont restés sans descendance directe (p. 99) ». Cette étude remarquable éclaire vraiment une aventure intellectuelle typiquement germanique.

Franck Canorel, Harro Schulze-Boysen. Un national-bolchevik dans « L’Orchestre rouge », Alexipharmaque, coll. « Les Réflexives », 2015, 190 p., 18 € (Alexipharmaque, B.P. 60359, F – 64141 Billère C.E.D.E.X.).

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dimanche, 10 mai 2015

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Dimanche après-midi : beaucoup de monde au défilé de Civitas

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Sous un magnifique soleil printanier, plusieurs milliers de personnes ont participé ce dimanche après-midi au traditionnel défilé organisé par Civitas pour honorer la mémoire de Sainte Jeanne d'Arc.

Parmi les personnalités qui avaient répondu à l'appel d'Alain Escada, le Président de Civitas, notons la présence de Mesdames Janny Le Pen, Anne Brassié, Martine Lehideux, MM Carl Lang, Président du Parti de la France, accompagné d'une belle délégation de militants de son parti, Roger Holeindre, ancien député, Thibaut de Chassey, Président du Renouveau français, Patrick Gofman, auteur entre autres du fameux livre Les trotskistes dégénérés qui vient d'être réédité (cliquez là), le chroniqueur radiophonique Charles-Henri d'Elloy dont on dit qu'un nouvel ouvrage devrait sortir bientôt et bien d'autres...

Roland Hélie ainsi que de nombreux amis de Synthèse nationale étaient présents à cette manifestation qui a pris un aspect plus politique que les autres années.

19:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi soir : en mémoire de Sébastien, décédé en 1994, les étudiants nationalistes ont défilé à Paris

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Samedi, en début de soirée, plusieurs centaines de jeunes nationalistes avaient répondu à l'appel du GUD et du Comité du 9 mai pour honorer, aux abords de la rue d'Assas, la mémoire de Sébastien Deyzieux, jeunes militants décédé en mai 1994 à la suite de la dispersion musclée d'une manifestation.

Plusieurs gerbes ont été déposées à l'endroit où Sébastien est tombé.

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19:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un certain 9 mai à Moscou

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Le billet de 

Patrick Parment

A l’heure où l’on passe plus de temps à commémorer qu’à agir, en France notamment, Vladimir Poutine, l’homme fort tant décrié des « occidentaux », a saisi la date du 9 mai pour démontrer que la Russie était bel et bien présente dans le concert des nations. Et, il n’est de plus belle démonstration qu’un beau défilé militaire dans la pure tradition de la très soviétique Russie d’hier. 

Il n’en reste pas moins vrai que ces commémorations sont malsaines car elles entretiennent un sentiment anti-allemand qui n’est plus franchement de mise, 70 ans après les faits et alors que les principaux intéressés sont tous morts. Et puis, n’est-ce pas aussi rappeler que la France a pris une belle branleé en 1940 et que toute une partie de l’Europe s’est retrouvée dès 1945, pieds et poings  liés à la finance américaine. Quant à l’épopée gaulliste et résistante, elle n’a jamais servi qu’à distribuer des prébendes et des médailles. Bref, ces commémorations sont malsaines.

Mais, une fois de plus on a trouvé le moyen de se ridiculiser en refusant l’invitation de Vladimir Poutine, démontrant une fois que plus que cette Europe de guignols qui siège à Bruxelles est bien à la botte de Washington. Il faut bien dire que ni Hollande, ni Sarkozy n’ont l’once d’une pensée géopolitique à long terme, vu qu’ils ne peuvent gouverner qu’en vertu des fluctuations de la Bourse à Wall Street. Quant à Fabius qui s’est rendu à Moscou, sans assister au défilé tient-on à préciser au Quai d’Orsay, il reçoit ses ordres de Washington via Tel-Aviv. 

Si tous les « Occidentaux » se sont donc abstenus de se rendre à Moscou, il est fort instructif de noter, en revanche, ceux qui y étaient et notamment le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien, Narenda Modi. Autrement dit les trois grandes puissances continentales qui, comme par hasard, refusent tout diktat américain. Or, il y a fort à parier que dans les années qui viennent, les frictions seront de plus en plus fréquentes entre ceux qui constituent les trois quarts de la puissance continentale et la puissance maritime que représente à elle seule l’Amérique. C’est le même type de conflit qui a opposé des siècles durant la puissance maritime anglaise aux puissances continentales européennes, française, allemande ou espagnole. Le même conflit qui anime aujourd’hui encore cette Angleterre qui a un pied à Bruxelles et l’autre en dehors. Ce qu’a fort bien démontré Karl Haushofer (1869-1946) : puissance maritime et puissance continentale sont incompatibles. 

Or, l’Europe fait bel et bien partie du bloc continental malgré sa large façade maritime. Et son avenir est assurément plus à l’Est qu’à l’Ouest. N’en déplaise à certains, la guerre existe déjà depuis belle lurette au plan économique entre nous et l’Amérique. Mais, la France comme l’Allemagne sont dans un état de léthargie avancé depuis 1945. L’Europe risque donc de se retrouver dans une fort mauvaise posture quand s’affirmera l’alliance objective qui est en train de se dessiner entre la Russie, la Chine et l’Inde. Et que leur objectif premier sera de mettre l’Amérique à genoux. La nature ayant horreur du vide, c’est bien la désignation de l’ennemi qui détermine la politique. Quand on en fait, ce qui n’est plus le cas de l’Europe depuis 1945. Ce ne sont ni les Sarkozy, Hollande, Merkel ou Juncker qui sont en mesure de nous sortir de cette lénifiante torpeur. Et encore moins ces démocraties de repentance qui ôtent toute fierté à une jeunesse européenne qui ne demanderait certainement qu’à en découdre.

17:09 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 mai 2015

Le Parti de la France participera dimanche 10 mai au défilé en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc à Paris

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Un communiqué du Parti de la France :

Comme chaque année le Parti de la France s'associe au défilé en hommage de Sainte Jeanne D'arc qui aura lieu dimanche 10 mai à l'initiative de l'association CIVITAS.

Le défilé partira à 14h30 de la Place Saint Augustin. Cette année des animations médiévales dans une ambiance familiale auront lieu dès midi sur la place.

10:39 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une fin de semaine chargée pour les patriotes

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