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samedi, 09 mai 2015

Voltaire, la grande imposture des Lumières...

voltaire.pngEntretien avec Marion Sigaut dans Rivarol de cette semaine

Voltaire est à la mode depuis l'affaire Charlie Hebdo, mais derrière le mythe républicain, un monstre de fanatisme apparaît. Marion Sigaut démasque cette grande imposture.

Rivarol : Votre parcours personnel et politique est d'une richesse surprenante. Quelles furent les étapes de votre évolution ?

J’ai eu une enfance et une adolescence profondément chrétiennes. Je ne me contentais pas d’aller au catéchisme et à la messe, j’y croyais sincèrement, profondément. A 14 ans j’ai découvert Teilhard de Chardin qui m’a illuminée et a ancré ma foi encore plus profondément.

Juste après mai 68 (18 ans), j’ai subi un conflit terrible avec mon père et j’ai basculé dans un gauchisme très nihiliste. Un séjour dans un kibboutz m’a réconciliée avec des valeurs sûres, et m’a fait opérer un rapprochement avec le judaïsme, dont je ne voyais d’ailleurs pas les contradictions avec mon kibboutz. J’ai voulu devenir juive, et je me suis arrêtée (j’étais presque au bout) quand j’ai compris que le message n’était pas universel : j’étais restée chrétienne, mais sans le savoir  ni surtout le vouloir : imprégnée de la doxa républicaine, je couvrais l’Église de tous les maux.

Politiquement, j’étais à gauche, jusqu’à l’extrême-gauche, sincèrement, mais plus par recherche d’absolu que par conviction. Franchement, je n’ai jamais été marxiste et quand je regarde en arrière, je trouve ça drôle : marxiste, moi ! Mais c’était une époque où je croyais qu’être avec le peuple c’était être à gauche, ce qui est toute l’imposture du système.

C’est en reprenant des études d’Histoire que j’ai compris l’énormité de la mystification dans laquelle j’ai vécu : la gauche, la Révolution, la République, les crimes de l’Eglise, tout s’est effondré. La gauche n’est pas le peuple, la Révolution fut un coup d’Etat, la république est marchande et les crimes de l’Eglise ont été commis par ses ennemis. C’est trop fort.

Je suis revenue à ma source, la vraie : je suis catholique. Heureuse et fière de l’être désormais.

Rivarol : Vos livres sont une approche vivante des grands moments de l'histoire de France. Comment concevez-vous le rôle de l'historien ?

L’historien est le journaliste du passé. Il est là pour chercher la vérité et la dire. L’historien travaille d’abord et avant tout avec le travail de ceux qui l’ont précédé. Pas de recherche historique sans une solide bibliographie. Puis on va à la source : l’archive. Le fil conducteur de ces recherches est certainement lié à la personnalité du chercheur. Personnellement, je travaille à l’intuition, au sixième sens, je suis bien une femme !

Bien sûr il y a des historiens qui mentent, pourquoi n’y aurait-il pas des menteurs parmi eux. Mais globalement, je fais confiance aux chercheurs qui ont travaillé à débroussailler un sujet et ont mis à jour des données enfouies.

Un historien recherche la vérité. C’est ce que je fais. La vérité est un absolu et sa quête est un impératif moral.

Rivarol : Vous sentez-vous proche d'historiens royalistes comme Pierre Gaxotte et Jacques Bainville ?

J’ai adoré Gaxotte et je n’ai fait que survoler Bainville. Mais quand je suis entrée dans les détails, de la sexualité de Louis XV par exemple pour Gaxotte, ou des Lumières pour Bainville, j’ai compris leurs limites. Mais qui est parfait ? Je ne le leur reproche pas. Quand j’ai appris (j’étais encore à gauche à cette époque) que Gaxotte était à droite, j’ai commencé à me poser des questions.

Rivarol : Votre époque de prédilection est le Grand siècle français. Vous avez très bien montré la nature réelle de l'absolutisme royal. Comment définissez-vous ce système qui assurait les libertés à la base et l'ordre au sommet ?

J’ai peur de dire des bêtises… Je crois que la hiérarchie tient dans la mesure où les valeurs sont partagées et considérées comme transcendantes. C’est la foi qui fait la différence. Les bourgeois ne s’y sont pas trompés en attaquant le catholicisme.

L’absolutisme royal consistait à faire du roi l’arbitre final des conflits dans une société libre qui avait pour socle commun le catholicisme. Respect des petits, amour du prochain, sens du bien commun, justice sévère, responsabilité… Tout ça a été renversé à la Révolution qui a validé la concurrence, l’intérêt personnel, et surtout l’intrusion de l’Etat dans tous les domaines de la vie des citoyens. Qui, dans un tel système, peut se dire arbitre des conflits ? Hier, au-dessus du roi c’était Dieu. Aujourd’hui, au-dessus du chef de l’Etat, c’est la banque. Et au-dessus de la banque…

Rivarol : Dans La Marche rouge, les enfants perdus de l'hôpital général  vous évoquez un des faits divers les plus sordides de l'Ancien Régime. Quels sont les dessous de cette tragédie qui rappelle certaines des pires affaires de notre époque ?

Il m’apparaît évident que des magistrats (et autres sous leur protection) se livraient à de la pédocriminalité, le seul crime inavouable et susceptible de mettre le peuple en furie. Et, jusqu’à plus ample informé, c’est la seule explication à l’affaire de l'hôpital général, qui fit de la nomination d’une amie de l’Archevêque à la tête d’une institution de secours une affaire d’Etat qui a ébranlé le trône. Si quelqu’un a une autre explication…

Ce genre de crimes est commis par des gens qui se croient au-dessus des autres. Les élus en quelque sorte.

Les magistrats jansénistes refusaient d’obéir au roi, au pape, à la morale commune. Le crime sur les enfants est le secret qui tient les criminels ensemble, leur permet de se sentir tout-puissants (la transgression semble être leur excitation suprême).

En fait c’est le diable. Je ne croyais pas au diable jusqu’à ce que je prenne conscience de ces horreurs : le diable est là. Il est fait, d’abord et avant tout, d’orgueil, et, juste derrière, de mensonges.

Rivarol : Dans votre dernier livre, vous attaquez avec fougue la personnalité abominable de Voltaire. En quoi ce personnage du panthéon républicain est-il l'incarnation d'une imposture ?

Tout ce dont on se sert pour attaquer l’ancien régime et l’Eglise est tiré de Voltaire qui mentait comme un arracheur de dents. Retirez tout ce que dit Voltaire, il n’y a plus de République. C‘est absolument énorme.

Rivarol  : L'auteur de Zadig affichait un mépris des faibles et du peuple. Cette logique n'était-elle pas commune à la philosophie des Lumières ? 

Très exactement. Il n’y a rien que ces gens aient détesté comme le peuple. Peuple dont je me réclame haut et fort,  je ne me suis jamais sentie au-dessus de qui que ce soit.

L’idéologie de ces gens-là est ce qui fait notre malheur. Il faut les dénoncer et retrouver les vraies valeurs qui sont les nôtres.

Vox populi, vox dei. Vouloir tuer Dieu c’est tuer le peuple. D’ailleurs il y a une constante dans la haine de la religion des gens de gauche : ils disent que la religion force les gens à croire que… Le peuple croit ce qu’il croit, c’est bien le mépriser que d’imaginer qu’il se laisse ainsi imposer quoi croire, alors que le catholicisme a été le lien qui a fait tenir la France pendant tant de siècles.

Rivarol : A travers son œuvre, Voltaire professe une haine constante envers la religion catholique. De l'affaire Calas à celle du Chevalier de la Barre, son athéisme militant fut-il au service de certaines puissances de son époque ?

Oui certainement. Voltaire fut l‘homme des puissances capitalistes protestantes. Indéniablement. Le protestantisme, comme vision du monde (et non comme croyance intime, je ne confonds pas) est profondément marchand, individualiste, élitiste. Le catholicisme est moral, soucieux du bien commun et de l’égalité devant Dieu, c’est-à-dire ennemi du profit.

Mettre l’Eglise à genoux, c’était lâcher la bride à la recherche du profit dont nous voyons aujourd’hui le résultat à l’échelle planétaire. Voltaire fut le français le plus actif dans cette destruction de ce qui fit notre grandeur.  

Rivarol : Quelle analyse, vous inspire l'attaque contre Charlie Hebdo, qui se veut l'incarnation de l'esprit voltairien?

C’est exactement ça, l’esprit voltairien :

« Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal; c’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours… Mentez, mes amis, mentez… »

Tout est dit, non ?

Au fait, moi je suis Marion.

Propos recueillis par Monika Berchvok pour Rivarol

A lire : Marion SIGAUT, Voltaire, une imposture au service des puissants, 463 pages, Editions Kontre Kulture, 19 euros ( disponible sur http://www.kontrekulture.com).

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vendredi, 08 mai 2015

Roger Holeindre dédicacera son dernier livre samedi à Saint-Cloud

url.jpgSamedi 9 mai à Saint-Cloud (92)

Brasserie Le Magenta,

1 place Magenta (de 9h à 13h).

Roger Holeindre dédicace

son dernier livre : Ça suffit !

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L'Aristoloche n°7 est paru

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L'Aristoloche n°7 cliquez ici

19:33 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier) | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 07 mai 2015

MARINE LE PEN EST-ELLE « PHILIPPOTÉE » ?

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Pierre Picace Le nouveau NH cliquez ici

Jean-Marie Le Pen se demandait, si sa fille n’était pas « Philippotée », comme ces personnes crédules qui se font « maraboutées » par des escrocs ? S’il y en a un aujourd’hui qui peut se frotter les mains, c’est bien lui : Florian Philipot !

L’ambitieux vice-président voit la route se dégager devant lui, comme par enchantement. Tout ceux, qui pouvaient lui faire de l’ombre et avoir un tant soit peu l’oreille de Marine Le Pen sont sur la touche. En but à des ennuis judiciaires les « gudards » sont hors jeu pour un bon moment, Aymeric Chauprade a été ravalé au rang de simple député européen, Paul-Marie Couteaux dégagé de la présidence du Siel. Le cercle des conseillers de Marine Le Pen se réduit comme peau de chagrin, bientôt s’il n’en reste qu’un, ce sera lui.

Après la suspension, puis peut-être l’exclusion de Le Pen père, il reste encore deux obstacles à franchir : Marion Maréchal Le Pen qui a la cote auprès des militants et la marque du parti indissociable du nom Le Pen.

Des obstacles auxquels Philippot compte s’attaquer au plus vite puisque comme le révèle le Canard Enchaîné de cette semaine, le vice-président du FN a fait déposer, auprès de l’INPI, ce qui pourrait devenir le prochain nom du Front national : « Les Patriotes », comme les missiles américains.

La méthode : Profiter du cas JMLP et de sa présidence d’honneur pour dans le même temps proposer de rénover, nettoyer les statuts du parti afin de le « dynamiser » ou plutôt de le dynamiter.

Comment ? La tactique du voleur chinois, l’air de rien en « loucedé »…

A lire le communiqué publié par le bureau éxécutif du FN, « une consultation des adhérents via une Assemblée générale extraordinaire sera organisée dans un délai de trois mois par correspondance afin de modifier les statuts… »

Une Assemblée générale par correspondance ! Il fallait y penser, pas de débat, pas de contradicteurs, juste des cases à cocher pour se prononcer sur le sort de Jean-Marie Le Pen et l’avenir du parti. On assassine en silence chez Philippot !

NDLR - SN : lire aussi cette intéressante analyse : cliquez là

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Une meute hystérique aux basques de Ménard

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Guy Rouvrais Présent cliquez ici

Nous sommes « en 1939 », a proclamé Christiane Taubira. Bigre ! La guerre est-elle déclarée ? Angela Merkel veut-elle nous reprendre l’Alsace et la Lorraine ? Rassurez-vous, il n’en est rien. RAS sur la ligne bleue des Vosges. La « menace » est loin de là, à Béziers et l’homme qui, cette fois, illustre le retour « des-jours-les-plus-sombres-de-notre-histoire », c’est son maire, Robert Ménard, du Rassemblement bleu Marine.

Le corps du « délit » ? L’affirmation par l’édile biterrois, lundi soir sur France 2, que les écoles de sa ville avaient 64 % d’élèves musulmans, ce qu’il a établi à partir des prénoms. C’est tout ? C’est tout ! Ni fichier nominatif, ni liste informatique, une simple statistique. Cela a suffi pour que l’établissement s’enflamme, décrète la levée en masse, que l’on évoque les juifs, les camps et la déportation, la « bête immonde » s’étant réveillée à la mairie de Béziers avec ses inséparables complices, « les vieux démons », dixit Taubira. On a beau être habitué à ces grossesses nerveuses de la classe politico-médiatique, on reste abasourdi par sa capacité à hystériser en quelques heures un fait purement anecdotique !

Jusqu’au président de la République, en tournée commerciale en Arabie saoudite, qui a affirmé que « le fichage des élèves est contraire à toutes les valeurs de la République », tandis que le même jour ses hôtes faisaient décapiter à Jeddah deux Yéménites, un Tchadien, un Erythréen et un Soudanais pour meurtre et vol lors d’un cambriolage. Mais l’important pour Hollande, c’était Ménard qui ne veut ni tuer, ni déporter personne, seulement établir un état des lieux dans les écoles de sa cité.

Contraire aux « valeurs de la République », dit Hollande ? Ce n’était pas l’opinion de Valls lorsqu’il était maire d’Evry. Il avait annoncé, en 2009, son intention de déposer une proposition de loi légalisant les statistiques ethniques, avec cet argument : « Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu’au contraire, c’est l’absence de mesures concrètes qui est à craindre. » Il était alors approuvé par Patrick Lozès, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) en ces termes : « On a besoin de savoir quelle est la réalité pour que les choses puissent changer. » Ce que fait Ménard pour les écoles, nombre d’organismes HLM le font, en cachette, pour éviter ces « ghettos » communautaires que le Premier ministre déplore.

Quant à Libération, vent debout contre Ménard, qui avait voulu savoir, en mai 2012, si les cabinets ministériels socialistes sacrifiaient à la diversité, comment s’y étaient-ils pris ? Il le dit : « La diversité est, elle, par définition difficile à mesurer. Nous avons opté pour la méthode utilisée par l’Observatoire des discriminations, consistant à répertorier les prénoms non francophones. » On apprend, à cette occasion, qu’un Observatoire qui lutte contre la discrimination use de la méthode qui est reprochée à Ménard parce que « discriminatoire ». Ce n’est donc pas ce type de statistiques qui est en cause, mais ceux qui en sont à l’origine. Selon que vous êtes de la gauche éclairée ou de la droite nationale, « les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », si l’on peut se permettre cette distinction sans qu’elle soit assimilée à une discrimination. De toute façon, il est trop tard pour poursuivre La Fontaine qui l’écrivait dans Les animaux malades de la peste qui n’était pas encore brune…

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3186 du 30 avril 2015

ON A BESOIN D’UNE KATIE HOPKINS PLUTÔT QUE D’UNE MARINE LE PEN, EN FRANCE !

 

Katie Hopkins ? C’est une journaliste anglaise dramatiquement de droite, dont les textes paraissent dans des journaux anglais et qui sévit souvent à la télévision anglaise, tenant des propos horriblement provocateurs et choquants. La polémique enfle après la publication par le tabloïd The Sun d’une chronique de Katie Hopkins sur l’immigration qui dépasse toutes les limites. Son article, paru à quelques semaines des élections législatives, dans The Sun (deux millions de lecteurs), a suscité l’effroi chez les âmes sensibles. Que dit-elle ? Le titre est, il est vrai, très pédagogue, « Rescue boats ? I’d use gunships to stop migrants » (Bateaux de secours ? J’utiliserais des navires de combat pour stopper les immigrants). Mais c’est du Raspail ! Les immigrés clandestins qui tentent à Calais de monter dans des camions pour se rendre en Grande-Bretagne ? Une « épidémie de sauvages » et elle ajoute : « Ne vous trompez pas, ces immigrants sont comme des cafards. Ils peuvent ressembler un peu à l’Ethiopie de Bob Geldof (chanteur spécialisé dans le “charity business”) en 1984, mais ils sont construits pour survivre à une bombe nucléaire. Ce sont des survivants… J’en ai rien à faire. Montrez-moi les images de berceaux, montrez-moi les corps flottants dans l’eau, jouez du violon et montrez des personnes émaciées et tristes. J’en ai rien à faire ». Me ne frego, en d’autres termes (rien à fiche), dans une langue que nous aimons ! Et, Dieu, que nous aimons ce slogan fasciste ! Elle ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle ajoute : « certaines de nos villes sont des plaies purulentes couvertes de nuées d’immigrés et de demandeurs d’asile recevant des allocations comme des billets de Monopoly ». Scandale, bien entendu. Vive Katie Hopkins !

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COMBATTANTS IDENTITAIRES AUSTRALIENS (SUITE)

 

J’ai évoqué ici, la semaine dernière, l’incroyable campagne que mène l’Australie contre l’invasion de ses terres. Tony Abbott, Premier ministre d’Australie, vient de récidiver. Il estime que si les pays de l’Union européenne suivaient le modèle australien, beaucoup de vies de migrants seraient sauvées. Pour Tony Abbott, seul le refoulement systématique des bateaux chargés de migrants est efficace. Il vient de déclarer : « Des centaines, peut-être des milliers de personnes se sont noyées en essayant d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique. Le seul moyen d’empêcher ces tragédies est de mettre fin (à l’arrivée) des bateaux. Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme qui puisse mettre fin au trafic d’êtres humains en Méditerranée ». Un disciple de Jean Raspail, sans doute…

 

QUAND LE MIGNON SÉBASTIEN CHENU, AUJOURD’HUI FRONT MARINISTE, MIGNONNAIT DU CÔTÉ DE L’UMP, PUIS DU PS

 

Le Monde raconte le parcours de Sébastien Chenu, aujourd’hui très proche de Marine Le Pen et membre de la divine et tendre camarilla qui l’entoure. Voici ses propos : « Cet ancien secrétaire national de l’UMP, fondateur de Gaylib, une association de défense des droits des homosexuels, a rallié avec fracas le RBM en décembre 2014. Déçu par Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ne lui avait pas donné la tête de liste de l’UMP dans le 2e arrondissement de Paris pour les élections municipales de mars 2014, son transfert a été célébré par Marine Le Pen. L’homme de 42 ans a, depuis, été candidat aux élections départementales à Beauvais (Oise) pour le compte du parti frontiste. » On en apprend de belles dans cet article : Quelques mois plus tôt, il avait sollicité une place au PS. L’ex porte-parole du maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, raconte : « Il en voulait beaucoup à l’équipe de NKM. Il demandait à être sur nos listes et a frappé à toutes les portes possibles et imaginables pour y parvenir. Nous n’avions aucune raison de faire confiance à ce personnage. » Etonnant, n’est-ce pas ? Toujours est-il que Chenu ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Un proche d’Anne Hildago raconte : « Une fois l’élection passée, il nous a envoyé une demande pour obtenir une place dans un établissement culturel ou un conseil d’administration. Il était intéressé par la Maison européenne de la photographie. » Chenu ne cherche pas, au demeurant, à démentir, déclarant : « J’avais des sympathies pour Anne Hidalgo, une femme de charisme. J’ai passé mon temps à lui faire des compliments pendant la campagne. » Elle n’avait pas répondu à ses compliments, l’ingrate. Du coup, le mignon se tourna vers Marine Le Pen, qui l’accueillit à cœur ouvert. C’est ainsi que cela se passe au Front mariniste des mignons…

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FILLON, ANCIEN PREMIER MINISTRE, ET NONOBSTANT GRAND HISTORIEN RÉVISIONNISTE

 

François Fillon vient de révolutionner les études historiques. Il vient de dévoiler une information inouïe, que les historiens ignoraient, en déclarant : « En 1940, nous n’avons pas hésité à nous allier à Staline pour vaincre le nazisme et nous avons eu raison de le faire. » De mauvais esprits, eux aussi révisionnistes dans leur genre, prétendront qu’en 1940, l’URSS était alliée d’Adolf Hitler, qu’en France, les communistes sabotaient les usines d’armement avant l’armistice et qu’au lendemain de l’armistice Jacques Duclos, leader communiste, demandait aux nazis le droit de faire paraître L’Humanité. Reynouard, qui mérite au demeurant d’être durement sanctionné pour ses propos, prétendra évidemment que ce n’est que le 22 juin 1941, lorsque l’Allemagne lance l’opération Barbossa destinée à envahir l’URSS, que le pacte germano-soviétique prend fin. Dernière information : le grand historien François Fillon vient de supprimer son tweet.

 

MOI Y EN A PAS PARLER ANGLAIS

 

Marine Le Pen vient d’être désignée par le magazine Time parmi les cent personnes les plus influentes au monde. Personne n’est obligé de le croire. Il est vrai que Time, qui cherchait désespérément une Française n’avait pas beaucoup de choix. NKM, Anne Hidalgo, ma Cricri (Christine Boutin), Bernie (Chirac), Trierweiler, Carla Bruni, , non ça ne collait pas. Il fallait du lourd, du solide, du camionneur. Du coup, ce fut Marine Le Pen qui fut choisie. Un bon choix en définitive, puisque ce fut le choix de l’excellence française. Elle permit à Marine Le Pen de déclarer, mardi 21 avril, en surfant élégamment sur le tapis rouge du Jazz Lincoln Center, à New York aux côtés de son concubin, Louis Aliot, pétillant d’intelligence : « Ah non, je ne parle pas anglais, moi. Je suis française ! » Voici qui était dit, et bien dit. Et elle précisa, car il est important de préciser : « Je fais partie de la majorité des Français, qui parlent peu l’anglais. En cela je suis très gaullienne : I speak very badly », plaisanta-t-elle avec un accent à couper au couteau. Et voici qu’elle se prend pour De Gaulle, une référence, au prétexte qu’elle ne parle pas l’anglais. On n’a décidément pas fini de rigoler ! Mais, pas grave. C’est donc Ludovic de Danne, le conseiller aux Affaires européennes du parti, qui a joué les interprètes, le professionnel sollicité préalablement ayant fait faux bond au dernier moment. La starlette de sous-préfecture est apparue tout sourire dans une robe bustier bleu nuit (on aurait dit Gérard Depardieu en robe a ironisé un humoriste particulièrement bien inspiré), robe dont je ne m’autoriserai pas à commenter l’esthétique, au côté de son concubin Louis Aliot, en smoking et l’œil éteint, ravie de se retrouver aux côtés du rappeur Kanye West et de l’élite mondiale dégénérée. Elle eut cette profonde parole, à graver dans le marbre : « Permettez-moi de faire preuve de curiosité. Je pense que nous allons arriver au pouvoir et que par conséquent, il faut obligatoirement croiser, rencontrer, discuter avec des gens puissants dans leur pays respectif » (comme, sans doute le rappeur Kanye West, par exemple)… mais la milliardaire Marine Le Pen n’oublie pas les sans-dents, déclarant avant de rejoindre sa table pour dîner : « La France des oubliés n’est pas oubliée ». C’est trop beau…

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MON DIEU, QU’ILS SONT MÉCHANTS, LES MIGNONS DE PHILIPPOT !

 

« S’il lui reste un minimum d’honneur, que Jean-Marie Le Pen prenne la porte. Il retarde l’inévitable ascension de Marine à la tête du pays », écrit David Masson-Weyl, président du collectif Marianne, un « cercle de réflexion » pour étudiants lié au Rassemblement Bleu Marine (RBM). « Les pleurnicheries de Jean-Marie Le Pen sont ridicules. Il se plaît à jouer l’homme plein d’honneur ? Qu’il assume et qu’il parte ! », lance, quant à lui, Joffrey Bollée, directeur de cabinet de Florian Philippot. Ils sont mignons, ces mignons, et c’est bien pour cela qu’on les aime. Même s’ils sont très méchants…

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

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Jean-Marie Le Pen sur France TV info

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mercredi, 06 mai 2015

Pardon pour Sétif, pardon pour Charles Martel

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Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici

Décidément, les socialistes sont des gens curieux. Ils ont choisi, pour leur prochain congrès, qui se déroulera du 5 au 7 juin, la ville de Poitiers. Certes, elle est tenue par le PS depuis 1977, mais tout de même !

La symbolique islamophobe Poitiers, c’est tout le contraire de la politique socialiste. Alors que Charles Martel a repoussé les guerriers mahométans, en 732, et a sauvé notre territoire du sort qu’a connu l’Espagne durant sept longs siècles, le PS favorise l’implantation de millions de musulmans sur notre sol. Il ne peut ignorer, surtout après les attentats contre Charlie Hebdo, que les plus déterminés (de plus en plus nombreux), comme le leur demandent leurs textes sacrés, rêvent de venger Poitiers, et de soumettre notre pays à l’islam. Même Michel Onfray a prédit une France et une Europe sous domination des disciples d’Allah dans cinquante ans, si rien ne change.

Mais finalement, comme Mélenchon (mais aussi Hitler), la direction du Parti socialiste n’aurait-elle pas souhaité la victoire des musulmans, il y a treize siècles, plutôt que celle des chrétiens ? Rappelons les propos du président du Parti de Gauche, le 7 mai 2011 au micro de France Culture : « Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la mainmise de l’Église sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… »

Faut-il rappeler, dans cet esprit, que, violant les principes laïques au seul profit de l’islam, le président de la République et nombre de ses ministres souhaitent, tous les ans, un bon ramadan aux musulmans, et que le maire de Paris le commémore dans l’hôtel de ville ? À chaque morceau de saucisson égaré devant une mosquée, on a droit à des excuses officielles de nos ministres, qui se taisent à chaque profanation d’église ! On a l’impression que les socialistes, après avoir fait repentance pour les méfaits du colonialisme, puis pour Sétif, vont bientôt demander pardon aux musulmans pour la victoire de Charles Martel, qui a privé la France, treize siècles durant, des « bienfaits » de la civilisation arabo-musulmane…

Mais cette soumission passe déjà par nos manuels scolaires. Ainsi, dans l’école de Najat Vallaud-Belkacem, on enseignera Sétif version FLN, et on ne parlera plus de Poitiers. Nos enfants sauront que de méchants soldats français colonialistes ont massacré de paisibles Algériens, le 8 mai 1945, par dizaines de milliers. Ils n’apprendront jamais que cela fut pour mettre fin à des assassinats barbares de Français et à une tentative de coup d’État nationaliste, comme le démontrent d’autres historiens tels que Roger Vétillard.

À l’opposé, nos enfants n’apprendront plus Poitiers et ignoreront ce qu’ils doivent à Charles Martel. Ils ne sauront pas davantage que, dès le début du VIIIe siècle, les guerriers musulmans multiplièrent tueries, dévastations et destructions à Carcassonne, Nîmes, Arles, Aix, Avignon, Valence, Vienne, Lyon, Besançon, Dijon, Autun, Luxeuil, Toulouse, Bordeaux…

C’est contre ce gigantesque lavage de cerveau que le 7 juin, pour se réapproprier notre Histoire, comme le fit Robert Ménard à Béziers, le 14 mars dernier, une association locale poitevine, « Le Cercle des Chats Bottés », organisera les Premières rencontres Charles Martel, à Poitiers, le même jour que le congrès socialiste.

Pendant une journée, des conférenciers raconteront une histoire que les porteurs de valises de l’islam veulent occulter, et permettront, grâce à Internet, que les parents qui le souhaitent puissent la transmettre à leurs enfants.

13:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Poitiers, dimanche 7 juin : 1ère Rencontres Charles Martel

Rencontres Charles Martel - Programme -5-.jpg

Dimanche 7 juin 2015 (11 h - 18 h)

1ère RENCONTRES CHARLES MARTEL

à JAUNAY CLAN (86)

Près de Poitiers

Organisées par le Cercle des Chats Bottés avec comme invités :

Hugues Bouchu, Ligue francilienne
Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
Paul-Marie Couteaux, écrivain
Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale
Carl Lang, Président du Parti de la France
Richard Roudier, Réseau Identités
Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Stand de Synthèse nationale
Nombreux stands et animations, librairies, restauration sur place, bar...

Participation à la journée : 25 € (repas compris)

Renseignements et réservations :
rencontres.charles.martel@gmail.com

12:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

url.jpgGuirec Sèvres

Article publié dans

le n°39 (avril mai 2015)

de Synthèse nationale

Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.

A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant.  Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».

Le mot est lâché, le concept est né : l’« islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.

Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?

On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.

Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient  haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre  « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ».  Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…

Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.

Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.

Nous en reproduisons ici les principaux extraits :

On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)

C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.

Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :

Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.

Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.

Et les remet dans le contexte du Monde arabe :

Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.

Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.

Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)

Et Raoul Fougax conclue avec raison :

Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)

Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.

Tout est dit… 

Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamiste devraient bannir de leur vocabulaire.

Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux,  il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie »,  qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.

 (1) metamag.fr

Photo en tête d'article : Peinture liée à  l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini , peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.

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Robert Ménard répond aux inquisiteurs :

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mardi, 05 mai 2015

Une conférence sur le voyage en Syrie

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Lors de la conférence que nous avions organisée le 5 février dernier à Paris cliquez ici, un voyage en Syrie avait été annoncé. Celui-ci vient de se dérouler. Plusieurs amis de notre revue y ont participés. Une conférence est organisée dimanche prochain sur ce voyage.

20:03 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise au Front national : réaction de Pierre Vial

pierre vial4.JPGLa réaction de Pierre Vial :

Le spectacle donné par le Front National est consternant. La façon dont est traité Jean-Marie Le Pen est indigne. Les roquets aboient à qui mieux mieux aux basques du vieux sanglier. Mais ils devraient avoir la prudence de ne pas trop s’en approcher car il a encore de la ressource et, contrairement à eux, une âme bien trempée…

Cette pitoyable affaire aura eu au moins une utilité : chacun aura pu vérifier qui est qui. Carriérisme, appât du gain (voir les indemnités des élus), lâcheté, trahison… tout y est.

J’ai, sur certains personnages qui se bousculent aujourd’hui pour cracher plus fort que le voisin sur le vieux chef, des documents d’archives (placés en lieu sûr) datant d’une époque où ils se voulaient des fascistes purs et durs. Amusant, non ?

Mais il faut penser à l’avenir, surtout pour tous ces braves gens qui ont beaucoup donné — et parfois tout donné — pour un FN en lequel ils voyaient la seule planche de salut.

C’est pourquoi je propose que se mette en place, avec tous ceux, sans exclusive, qui croient encore que les valeurs fondatrices de notre identité méritent d’être affirmées et promues un FRONT DES PATRIOTES. Car le sort de notre peuple exige de voir au-delà des tristes personnages qui se drapent dans un FN devenu un fromage bien crémeux pour les arrivistes de tous poils. Leur destin est de se retrouver dans les poubelles de l’Histoire.

Laissons-les dans leur fange et battons-nous pour la seule cause qui vaille : l’avenir de nos enfants et des enfants de nos enfants. Il y a encore dans ce pays des hommes et des femmes qui refusent de se soumettre à un système qui veut tuer l’identité des individus et des peuples. Qu’ils se regroupent et s’organisent et tout deviendra possible.

19:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen : "J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom"

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Le Point.fr cliquez ici

"J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom", a lancé le père de Marine Le Pen sur Europe 1 après l'annonce de sa suspension du parti et de la future suppression de son statut de président d'honneur. Cette décision a été prise lundi en début de soirée par le bureau exécutif du Front national pour sanctionner les déclarations de Jean-Marie Le Pen à Rivarol et sur BFM TV, condamnées par sa fille Marine, présidente du parti. Le fondateur du FN avait refusé, plutôt dans la journée, de se présenter devant cette instance.

"Je pense que c'est une félonie et je dois dire que j'ai honte que la présidente du Front national porte mon nom, a-t-il poursuivi. Et je souhaiterais d'ailleurs qu'elle le perde le plus rapidement possible. Elle peut le faire soit en se mariant avec son concubin, soit peut-être avec M. Philippot ou avec quelqu'un d'autre. Moi je ne souhaite pas que la présidente du Front national s'appelle Le Pen", a lâché l'ancien président du FN. "Qu'elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot, ou Marine Philippot, puisqu'elle traite son père et le président du Front national de façon absolument scandaleuse."

"Si on trouve mon cadavre"

Interrogé sur le fait de savoir s'il répudiait sa fille, Jean-Marie Le Pen a répondu : "Tout à fait, je ne me reconnais pas de lien avec quelqu'un qui me trahit de manière aussi scandaleuse." Enfin, "c'est la mort qui coupe les ponts", a répondu le père de Marine, interrogé sur le caractère définitif de cette répudiation.

De plus, Jean-Marie Le Pen a promis tous les recours juridiques possibles et assené que les membres du bureau exécutif "doivent s'attendre à tous les moyens", puis a assuré que les adhérents du parti "allaient être indignés par la félonie, en tout cas ceux qui ont le sens de l'honneur". A-t-il le soutien de la base ? "Ça a été vu l'autre jour lorsque je me suis présenté sur la tribune place de l'Opéra, j'ai rassemblé un accueil sans équivoque", a assuré Jean-Marie Le Pen, qui s'était invité sur la tribune juste avant que sa fille ne s'exprime lors du traditionnel défilé frontiste du 1er mai en l'honneur de Jeanne d'Arc, et qui avait été applaudi. "Je n'ai pas volé ce soutien, je ne l'ai pas reçu en héritage non plus", a-t-il aussi taclé, dans une critique à peine voilée envers sa fille.

Jean-Marie Le Pen, que sa fille avait appelé à se retirer de la politique, a promis qu'il irait "au bout de ses mandats". "Et si on trouve mon cadavre, sachez que je ne me serai pas suicidé", a-t-il lancé en riant.

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Manuels scolaires pro-islam : retour à l’expéditeur ?

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Véronique Bouzou Boulevard Voltaire cliquez ici

La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire bondir : le projet de révision du programme d’histoire pour la classe de cinquième prévoit qu’à la rentée 2016, l’enseignement de l’islam restera obligatoire tandis que la chrétienté au Moyen Âge ou le siècle des Lumières deviendront… facultatifs ! Ce qui n’a pas manqué de provoquer – à juste titre – une levée de boucliers de la part de nombreux historiens, intellectuels, enseignants et politiques, à gauche comme à droite.

La décision de rendre obligatoire l’enseignement de l’islam dans l’école publique ne date pas d’hier : depuis 2010 déjà, les parents d’élèves de cinquième peuvent constater que dans certains manuels d’histoire de leur progéniture, c’est sur les débuts de l’islam à travers ses « fondements » et sa « civilisation brillante » que s’ouvrait l’année scolaire, faisant fi de la chronologie. Et si le chapitre sur « L’Église en Occident », relégué en quatrième position, fait naturellement mention de l’Inquisition, la religion musulmane n’est abordée que sous l’angle positif d’une religion de paix, tolérante à l’égard des infidèles. Sans aucune approche historique critique, comment dès lors s’étonner que certains élèves soient tentés d’aller faire le djihad ?

Alors que faire contre cette tentative éhontée de travestir l’Histoire ? Prendre la plume comme le font certains intellectuels ? À quoi bon : tout le monde sait que deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. Soutenir les enseignants dans la grève programmée le 19 mai dans toute la France contre ces nouveaux programmes ? Pourquoi pas… Mais quand on sait le peu de cas fait par le gouvernement envers ceux qui ont défilé contre les nouveaux rythmes scolaires, on peut s’interroger sur l’efficacité de battre le bitume. Ne vaudrait-il pas mieux que les parents d’élèves de cinquième, écœurés par ces tentatives éhontées de manipulation des esprits, tapent là où ça fait mal – à savoir au portefeuille – et décident de renvoyer les manuels d’histoire en question aux différents éditeurs concernés ? Ce serait, sans doute, un bon moyen de leur signifier que non, ils ne sont pas d’accord, et que oui, ils ont décidé d’entrer en résistance !

Concluons sur cette anecdote rapportée publiquement par Éric Zemmour qui, après une émission télé où il avait débattu avec « un historien sociologue antiraciste », indique que ce dernier avait clos la discussion par cette conclusion triomphante : « De toute façon, tu peux dire ce que tu veux, on tient les programmes scolaires. » Les programmes scolaires, peut-être, mais pas les élèves à qui ils sont destinés. N’est-il pas grand temps de sonner la fin de la récréation et de poser clairement la question de l’indépendance de l’Éducation nationale face à la montée des revendications des communautarismes ?

07:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfie publie aux Bouquins de Synthèse nationale un livre sur l'Europe

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Gabriele Adinolfi nous expose dans ce petit livre de 80 pages, initialement édité en Italie, sa vision de l'Europe.

Partant du constat que dans le monde globalisé actuel les nations européennes ne peuvent plus, seules, avoir la force nécessaire pour faire face aux blocs (USA, Chine, Inde, pays émergents...), celles-ci risquent d'être amenées à disparaître de la compétition internationale.

Seule la création d'une Europe forte et unie, reposant sur la défense de ses identités nationales et régionales, peut inverser les choses. C'est ce à quoi Gabriele Adinolfi nous invite à réfléchir.

Jeudi prochain, 9 avril, Gabriele Adinolfi présentera son livre à Paris :

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lundi, 04 mai 2015

Deux ouvrages essentiels pour clarifier les choses...

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Rennes : depuis plusieurs mois des gauchistes occupent l'appartement d'une octogenaire

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L'indignation populaire amplifie de jour en jour. Vendredi dernier une première manifestation s'est déroulée à Rennes :

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dimanche, 03 mai 2015

Après Ninive, Poissy

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Floris de Bonneville Boulevard Voltaire cliquez ici

Rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !

Jeudi soir, 30 avril, Alain Marschall et sa comparse Ruth Elkrief passaient une bonne dizaine de minutes à parler d’un incident mineur concernant la longueur de la jupe d’une lycéenne provocatrice. Mais rien, et rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !

Briser en cent morceaux ce symbole de la France chrétienne, de l’histoire de la France, est sûrement l’œuvre d’un déséquilibré. C’est en tout cas la version policière qui a suggéré que, peut-être, la statue est tombée toute seule, en déséquilibre qu’elle était, elle aussi… Mais alors, elle aurait attendu un jour anniversaire pour choir ? On peut penser que le ou les criminels auront exécuté leur basse œuvre 801 ans, jour pour jour, après la naissance de ce grand roi dans cette même ville de Poissy.

Et nous revient ces terribles vidéos de l’État islamique où les barbus enrobés détruisent avec haine et fanatisme les statues du musée de Ninive comme s’ils voulaient effacer des mémoires de l’humanité toute une civilisation d’où l’islam était évidemment absent puisque Mahomet allait naître 2.000 ans plus tard…

À Poissy-sur-Seine, c’est vraisemblablement la même idéologie ravageuse qui a voulu effacer de notre histoire l’image de ce roi saint, en se vengeant du même coup de l’audace qu’avait eue ce chef croisé en tentant de délivrer Jérusalem de la présence musulmane dans les lieux les plus saints de la chrétienté.

Et pourtant la police locale, qui ne doit pas trop lire les journaux, a déclaré au Courrier des Yveline , l’un des rares médias à avoir évoqué ce sacrilège, que « cet acte isolé n’est pas dirigé contre l’église ». Sous-entendu, si l’église avait été le but de cet acte, il aurait pu y avoir tentative d’incendie de l’édifice religieux, comme ce fut le cas le 17 avril à Saint-Martin-le-Beau dans le Loir-et-Cher, dont l’église a été presque entièrement détruite. Un fait plus que divers passé inaperçu, là encore, de la grande presse. Les journaux locaux ont, d’ailleurs, pris prétexte de l’incendie de 4 voitures garées au pied de l’église pour ne pas évoquer la possibilité d’un attentat. Là encore, ce ne fut qu’un incendie accidentel dont seul le clocher du XIIe siècle fut épargné. Ce ne pouvait être un acte volontaire, ou alors, peut-être au pire, l’acte volontaire d’un déséquilibré dont la religion ne peut pas être évidemment la cause.

Il ne serait, évidemment, pas politiquement correct de trouver l’empreinte d’un islamisme radical, voire la main d’un calife devant ces destructions religieuses et historiques qui semblent, au fil des jours, devenir de plus en plus nombreuses, et ce dans le silence complice de nos médias et d’un gouvernement qui ne veut surtout pas mettre de l’huile sur le feu… Il ne faut surtout pas faire monter la mayonnaise contre une communauté déjà meurtrie qui laisse pourtant agir ses membres radicaux sans les mettre au ban.

19:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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samedi, 02 mai 2015

LA FRANCE DOIT CHANGER DE POLITIQUE Les temps de Lawrence d'Arabie ou de Sykes-Picot sont révolus !

LAWRENCE D ARABIE.jpgMichel Lhomme Métamag cliquez ici

La persistance de conflits anciens au Proche-Orient nourrit des tensions et des haines tenaces qui se combinent avec des conflits transnationaux nouveaux. Il existe des interactions complexes et multiples entre le lancinant conflit israélo-palestinien, les conséquences dévastatrices de l’intervention américaine en Irak de 2003, la question du nucléaire avec l’Iran, la guerre civile en Syrie, les rivalités multiséculaires entre le monde sunnite et chiite, (la guerre civile actuelle au Yémen et l’antagonisme entre l’Iran et l’Arabie Saoudite), la question des Kurdes et le développement de « l’Etat Islamique », mouvement terroriste nihiliste, souvent instrumentalisé par les puissances de la région et l'Occident.

L’ensemble de ces rivalités et de ces conflits, compliqués par les arrière-pensées et le jeu de poker menteur de certains Etats de la région mais aussi par la tricherie des Etats-Unis font du Proche et du Moyen-Orient la poudrière dont les effets polémogènes seront ravageurs pour l'avenir, menaçant directement des Etats stables comme la Jordanie ou plus encore le Liban, et touchant directement la France donc l’Europe, jusqu’à mettre en péril la stabilité du monde. 
 
Revenir sur le conflit israélo-palestinien.

Récemment, le rapport de la mission d'information du Proche et Moyen Orient de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a proposé de remettre dans le jeu diplomatique le Conseil de Sécurité afin d’élaborer une solution au conflit israélo-palestinien. En effet, les Etats-Unis, seul acteur de poids impliqué dans les négociations de paix depuis l'abandon par l'Europe d'une politique internationale autonome et surtout depuis l'alignement de la France sur Israël paraissent incapables d’arracher un accord de paix. Il apparaît que seule une initiative internationale ferme et concertée, aux objectifs et au calendrier clairement identifiés, est à même de revivifier un processus de paix moribond. C'est en se repositionnant dans un cadre multilatéral que la France doit, avec ses partenaires européens et les Etats arabes œuvrer en faveur du règlement de ce conflit sur la base de la reconnaissance mutuelle de deux Etats, vivant en paix et en sécurité.
 
Renouer avec l'Iran et la Syrie
 
Dans ce cadre, la Commission de l'Assemblée nationale recommande aussi de réinsérer dans le jeu diplomatique l’Iran, puissance régionale, en favorisant une solution au dossier nucléaire sans céder sur le fond. C'est la bonne voie. Seul un accord équilibré avec d’un côté, l’Iran qui s’engagerait à donner des garanties pour rester au seuil et de l’autre les 5+1 qui accepteraient que l’Iran développe en toute transparence son programme civil, permettra de stabiliser la région. Il faut aussi rechercher au plus vite une solution politique à la guerre civile en Syrie sans poser de préalable à l’éviction de Bachar El-Assad puisqu'il est maintenant évident qu’une solution militaire semble impossible et que l’Armée Syrienne Libre, divisée, est totalement amoindrie.
 
De plus, la France aurait tout intérêt à rétablir au plus vite ses relations diplomatiques avec Damas dans l’intérêt de sa lutte contre le terrorisme puisqu'elle devrait avec la Syrie laïque mieux coordonner la lutte contre « l’Etat islamique », noyau du terrorisme, et protéger les minorités chrétiennes. La France est entrée dans une nouvelle croisade qui ne la concerne en rien, qui ne correspond à aucun de ses intérêts vitaux. Elle a cru sans doute (le rêve israélien de l'Eretz biblique) que l’on pourrait remodeler à sa guise sur un coin de table la carte de la région. 

Opérer un virage à 180° et changer de ministre

Il est  impératif que la France redéfinisse au plus vite toute sa politique étrangère dans la région. Ses responsabilités spécifiques à l'extérieur mais aussi à l'intérieur (le fameux ''Islam de France'') l’y engagent tout particulièrement. A défaut, elle perdra toute influence mais surtout et c'est plus grave, tout respect dans la région.
 
En un mot, la France doit retrouver une politique étrangère indépendante conforme à ses intérêts : elle doit se départir du suivisme atlantiste et européen qui est aujourd’hui sa ligne de conduite, abandonner ses postures et rigidités idéologiques stériles, et prendre en compte les réalités géostratégiques nouvelles de la région. 

Or, à Paris et contre toute attente chez les diplomates, on garde le dinosaure Fabius aux affaires étrangères, paralysant de fait tout changement urgent de position diplomatique au Proche-Orient. La réalité est là. Avec un Bandar saoudien intriguant à Jérusalem, un Liban recevant lundi dernier la première livraison d’armes françaises financées par un « don » saoudien de 3 milliards de dollars, certaines pièces du jeu d'échec oriental ont bougé et si l'on s'avance petit à petit vers la fin de la partie, ce sera forcément avec un nouvel Iran, un Iran qui se sera d'une certaine manière finalement « américanisé » et « chinoisé » !

09:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 01 mai 2015

Carl Lang invité par Réinfos, le mag du Parti de la France

16:44 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Maris, Houellebecq économiste...

houellebecq_michel_4_5.jpgPierre Le Vigan

Bernard Maris, Houellebecq économiste, Flammarion, 2014.

Ce qu’a montré magistralement l’économiste et moraliste Bernard Maris dans son dernier livre, paru au même moment que son assassinat (on pense au roman Plateforme), c’est que le cœur des livres de Houellebecq c’est une protestation passionnée, vitale contre la domination de l’économie sur nos vies. La science économique libérale, c’est-à-dire la théorie classique est fausse. « « Bien entendu, les hommes ne sont ni rationnels ni calculateurs, écrit Bernard Maris. C’est pourquoi ils sont surprenants, avec leurs passions, leurs peurs, leurs joies, leurs doutes, leurs naïfs désirs, leurs frustrations, et beaucoup de choses comme le mal au dos. » Mais Houellebecq ne se contente pas de critiquer la « science » économique, sa prétention, sa vacuité. Il voit la nocivité de la domination des préoccupations économiques. C’est ce que Viviane Forrester appelait « l’horreur économique ». Le bilan du libéralisme c’est la lutte de tous contre tous, c’est l’exacerbation des besoins. C’est le développement de l’individualisme, véritable tumeur maladive. « La conséquence logique de l’individualisme c’est le meurtre et le malheur » indique Houellebecq. L’homme est rabaissé et soumis à la logique des désirs, avec comme seul idéal de « se goinfrer comme des enfants ». C’est l’homme infantilisé et l’homme malheureux car la loi tendancielle de baisse du taux de désir (en fait, le corollaire anthropologique de la baisse tendancielle du taux de profit) oblige à en mettre sans cesse de nouveaux sur le marché, toujours plus débiles, soumis à une obsolescence toujours plus rapide. 

On voit que toutes les leçons de Michel Clouscard sont comprises et reformulées. Le monde est devenu le résidu de la production d’argent. « Le libéralisme redessinait la géographie du monde en fonction des attentes de la clientèle ». Contrairement à l’extrême gauche qui critique le capitalisme sans mettre en cause l’individualisme absolu et libertaire, Houellebecq va à la racine : le règne du moi-je, le règne du « tout à l’ego », Ainsi « nous avançons vers le désastre, guidé par une image fausse du monde […].  Cela fait cinq siècles que l’idée du moi occupe le terrain ; il est temps de bifurquer ». 

Sur quoi est fondée l’économie ? Sur l’organisation de la rareté. S’il y a abondance il n’y a plus d’économie (justement, Marx voyait le communisme comme surmontant la rareté de l’accès aux biens essentiels). C’est pourquoi l’économie libérale est l’organisation de la frustration. En période d’abondance et notamment d’abondance de travail la domination de l’économie et des puissances d’argent ne disparait pas mais elle s’affaiblit. C’est ce que remarque Houellebecq, dans la lignée de George Orwell : « En période de plein emploi, il y a une vraie dignité des classes prolétariennes. […] » Elles « vivent de leur travail, et n’ont jamais eu à tendre la main. » C’est évidemment pour cela que le capitalisme ne veut pas se donner pour objectif le plein emploi et pousse à la précarité, à l’immigration, à la flexibilité du travail, à un droit du travail réduit à des cendres. Le capitalisme pousse ainsi à l’homogénéisation du producteur-consommateur, à l’exception de différences illusoires qui constituent des niches de marché. Lucide sur le diagnostic, Michel Houellebecq n’y va pas par quatre chemins dans ses conclusions : « Nous refusons l’idéologie libérale parce qu’elle est incapable de fournir un sens, une voie à la réconciliation de l’individu avec son semblable dans une communauté que l’on pourrait qualifier d’humaine ». Il écrit encore : « Nous devons lutter pour la mise en tutelle de l’économie et pour sa soumission à certains critères  que j’oserai appeler éthiques ».

16:29 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |