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jeudi, 13 mai 2021

Mourir dans la dignité

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Le sujet abordé dans cet article est évidemment controversé. Il ne s'agit pas, pour Synthèse nationale, d'une prise de position. Si nous le publions, c'est pour le livrer à la réflexion de chacun.

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Il ne s’agit pas de suicide au sens propre du terme, mais d’aider à mourir dans la dignité celles et ceux pour qui l’issue est fatale et dont les souffrances ont atteint les limites du supportable. On a un mot pour désigner l’acte qui permet à une personne de décider de sa mort : euthanasie. C’est aujourd’hui l’objet d’un débat qui n’est ni de gauche ni de droite. Très justement, comme le fait remarquer cette très grande dame de la chanson française qu’est Françoise Hardy, on euthanasie bien les animaux pour leur éviter de souffrir, pourquoi refuse-t-on ce droit aux hommes ? Comme le souligne à son tour Nicolas Bedos qui a vécu douloureusement la mort de son père : « Aucune idéologie ne devrait obliger quiconque à pourrir dans ses draps (…) On en fait tant pour notre arrivée sur terre… et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous pour se barrer souffreteux et meurtris ».

Lisez ICI le témoignage lucide de Françoise Hardy.

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mercredi, 12 mai 2021

CE MERCREDI 12 MAI, SUR TV LIBERTÉS : FRANCK BULEUX NOUS PARLE DE PIERRE POUJADE

Lors des élections législatives de 1956, un mouvement, qui serait aujourd’hui qualifié de « populiste », avait fait trembler la IVème République. Ce mouvement avait été créé quelques années auparavant, dans une petite commune du Lot, Saint-Céré, suite à la révolte des commerçants contre les persécutions fiscales. À sa tête, un homme qui allait faire beaucoup parler de lui : Pierre Poujade. Le « poujadisme » était né…

C’est l’histoire de cet homme au destin extraordinaire et aussi celle de ses organisations, l’Union et Défense des commerçants et artisans (UDCA) et l’Union Fraternité française, que nous raconte Franck Buleux dans le récent « Cahier d’Histoire du nationalisme » (n°20, sorti en décembre dernier) qui leur est consacré.

Il est aujourd’hui l’invité de l’émission « Synthèse » animée par Roland Hélie et par Philippe Randa avec la complicité du professeur Pierre de Laubier.

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Fin provisoire d'un psychodrame de comédie dont seuls les députés français détiennent le secret.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Petit doigt sur la couture du pantalon après les remontrances du gouvernement suite aux tentatives de fronde menées par un MODEM en quête d'existence qui avait fait échouer dans un premier temps le vote demandé par Jean Castex, la majorité parlementaire a adopté cette nuit en séance plénière de l'Assemblée nationale la loi prolongeant de fait l'état d'urgence et  instituant le principe du pass sanitaire. 
 
Certes cette attestation numérique de vaccination contre le Covid ou de négativité d'un test récent ne sera exigible que pour les déplacements à l'étranger et pour la participation à de grands événements réunissant un grand nombre de personnes. Il n'en constitue pas moins un élément supplémentaire du contrôle de la population et s'inscrit dans un renforcement de la dictature sanitaire que l'on aurait tort de croire en recul du fait de la levée partielle et bien sûr à tout moment  réversible de certaines mesures de restriction.
 
Ce qu'un vote a fait, un autre peut en étendre le champ et généraliser demain, en seconde lecture, ou après demain par une autre loi, le périmètre d'application de ce passeport soviétique. Cela d'autant plus facilement qu'aucune jauge n'a été fixée par la loi.
 
On ne s'étonnera pas de constater que de nombreux députés "de droite" aient voté cette mesure. On notera une fois de plus l'ambiguïté positionnelle du parti mariniste et on regrettera qu'un élu et membre du Bureau exécutif du Rassemblement national - pas  parmi les pires  pourtant - ait cru bon, même en siégeant au parlement de Strasbourg et non au Palais Bourbon, de faire connaître son assentiment à ces dispositions.

10:17 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paille russe et poutre occidentale

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Georges Feltin-Tracol

Cela fait de nombreux mois que les diplomaties occidentales, en particulier les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne, la Suède et la France, ne cachent plus leur mécontentement à propos de l’incarcération d’Alexeï Navalny. Après une tentative bizarre d’empoisonnement en août 2020 et une vingtaine de jours de grève de la faim, il vient d’être hospitalisé et recommence à se nourrir. Chancelleries occidentales et officines de presse officielles s’indignent de la persécution de celui qu’elles présentent comme le principal opposant à Vladimir Poutine.

Cette belle unanimité est cependant fêlée par l’attitude d’Amnesty International. Cette ONG cosmopolite a retiré son soutien au détenu russe le plus célèbre des plateaux-télé parce qu’il a frayé, il y a une quinzaine d’années, avec des groupuscules ethno-nationalistes russes. Premier prix permanent des faux-culs, Amnesty International ne souhaite pas aider une personne qui aurait tenu naguère des « propos haineux »… Toutefois, sa décision suscitant l’incompréhension, l’association pourrait se raviser.

Escroc notoire qui a profité des failles béantes d’un système juridique toujours en élaboration, Alexeï Navalny a été condamné selon les normes, les règles et les procédures légitimes du droit pénal russe. Quand Washington, Londres, Berlin, Varsovie et Paris menacent Moscou à propos de la dégradation de l’état de santé de ce citoyen russe, il s’agit d’une ingérence manifeste dans les affaires intérieures d’un État souverain. Malgré des mises en cause souvent grotesques et qui frisent parfois la déclaration de guerre, les dirigeants russes, Vladimir Poutine en tête, conservent un calme olympien. Leur sérénité tranche avec la fébrilité de l’Hyper-Caste mondialiste. L’Occident américanomorphe se scandalise de la paille dans l’œil russe, mais ignore sûrement l’immense poutre dans le sien.

Cette poutre monstrueuse s’appelle Julian Assange. Depuis plus de deux ans, le courageux lanceur d’alerte australien croupit dans la prison de haute sécurité de Belmarsh en Grande-Bretagne. La Suède a finalement abandonné les poursuites au sujet d’hypothétiques viols. Julian Assange devrait être en liberté. Il continue pourtant à être séquestré. Ses conditions de vie sont difficiles. On le traitecomme un terroriste. Soumis à un strict isolement, il subit des tortures mentales et des privations de soins. Les tribunaux britanniques doivent statuer sur son extradition vers les États-Unis qui l’accusent d’espionnage. Son crime ? Être à l’origine des fameux WikiLeaks. Dans cette triste affaire, la « jugesse » Vanessa Baraitser répète l’attitude de ses néfastes prédécesseurs qui écrasèrent au cours des quatre derniers siècles les Jacobites (partisans de la dynastie des Stuart), les Écossais, les catholiques anglais, les Irlandais, les paysans hostiles aux enclosures, les ouvriers luddites et les mineurs. Leurs jugements indignes constituent une interminable liste de massacres collectifs.

Julian Assange est plus à plaindre qu’Alexeï Navalny. Le premier ne bénéficie cependant pas de la couverture médiatique en faveur du second. Pourquoi ce traitement inique ? Si on emploie la lecture symbolique des patronymes en français, Navalny fait penser à « naval », c’est-à-dire au monde de la Mer. Alexeï Navalny ne travaille-t-il pas, directement ou non, contre les intérêts vitaux de sa mère-patrie et pour les thalassocraties occidentales ? Selon cette même lecture symbolique rapportée aux éléments, Assange se réfère à l’Air et aux anges. Julian Assange a dévoilé au monde entier la réalité : la volonté d’appropriation planétaire du Bloc occidental-atlantiste (BOA), lui-même inféodé à quelques « États profonds » bien connus et à leurs cliques financières – bancaires.

Les récits médiatiques ont beau expliqué le contraire. Les honnêtes gens savent qu’Alexeï Navalny est un traître et Julian Assange un héros.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°213, mise en ligne sur TVLibertés, le 4 mai2021.

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10:16 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Même s’ils savaient et qu’ils le pouvaient, ils n’ont pas voulu rétablir la sécurité

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Pieter Kerstens

De Giscard à Macron, ou de Mitterrand à Hollande, plus de quarante ans de lâchetés et d’aveuglement ont conduit au chaos de violences, d’agressions, de lynchages et de meurtres de policiers, dont nous sommes témoins aujourd’hui.

Le boomerang leur revient en pleine figure.

Charles Pasqua et Nicolas Sarközy, quand ils étaient ministres de l’Intérieur et gardiens de l’Ordre Public, promettaient des interventions radicales dans les banlieues.

Jean-Pierre Chevènement, lui, qualifiait les délinquants comme des « sauvageons ».

Malgré les rapports d’analyses hebdomadaires communiqués par divers criminologues compétents, les gouvernements successifs ont toujours ignoré les diagnostics permettant de combattre les crimes et délits commis par les afro-musulmans. Décennie après décennie, la caste politico-médiatique nous a servi la « culture de l’excuse » pour disculper les exactions, trafics, crimes et délits commis en grande majorité par des racailles et crapules d’origine immigrée, sous prétexte qu’ils venaient d’un milieu défavorisé !

Contrairement à ce que les socialauds-écolos-bobos ont tenté de nous faire croire pendant de longues années, ce ne sont pas la pauvreté, la dégradation de l’habitat, ni l’absence de système sanitaire ou d’infrastructures sportives qui sont la cause de la délinquance à Trappes, à Corbeil, à Tourcoing, à Bron, à Marseille, à Sarcelles ou à Grenoble. Dans les 81 Zones de Sécurité Prioritaires et les 751 Zones Urbaines Sensibles, ce sont des dizaines de milliards d’euros qui ont été dépensé depuis 1990 quand Michel Delebarre fut nommé « Ministre de la Ville ». A cette fonction se sont succédé Bernard Tapie, Simone Veil, Éric Raoult, Jean-Luc Borloo, Fadela Amara, Najat Vallaud-Belkacem ou Julien Denormandie, parmi d’autres, sans pour autant que la criminalité, la drogue, les incivilités ou les dégradations ne reculent ou ne disparaissent.

Mais en Corrèze, dans le Cantal, l’Ariège, la Creuse ou l’Aveyron, on a constaté (jusqu’à une période récente) qu’il y avait peu d’attentats ou de voitures brûlées, pas d’agressions envers les gendarmes ou de trafics divers, alors que ces régions rurales sont sous-équipées. POURQUOI ?

Langue de bois, laxisme, idéologie, clientélisme occultent la réalité.

La minorité des intellectuels de la gôche caviar et les médias complaisants ont diffusé la haine de la police au fil des années et relayé le slogan des manifestants : « Tout le monde déteste la Police ! ». Ce climat d’invectives, d’injures et d’accusations permanentes des forces de l’Ordre remonte aussi à mai 1968 durant lequel les camarades de Daniel Cohn-Bendit, Serge July, Alain Geismar, Jacques Sauvageot, Alain Krivine ou Henri Weber scandaient « CRS = SS ». Et grâce aux collaborateurs de l’immigration/« une chance pour la France » (ouvrage de Bernard Stasi), cette haine s’est étendue aux pompiers, aux ambulanciers, aux médecins, partout dans les banlieues, parmi les raclures qui combattent, armes de guerre en mains, toute représentation de l’autorité, de notre civilisation européenne, des règles et des lois de notre société.

En faisant preuve de mansuétude envers les délinquants multirécidivistes, les juges ont favorisé l’effet d’impunité dont bénéficie ces inassimilables, dans tout l’Hexagone.

Cela fait des années que les militaires ne portent plus leur uniforme et leurs décorations dans le métro. Qui se souvient aussi des curés en soutane et des nones en cornette dans les rues de nos cités ? Ce sont encore les gauchisants laïcards humanistes qui en sont responsables, en désignant ces représentants du clergé ou de l’armée indignes de leur considération et de leur respect. L’idéologie socialo-marxiste s’est infiltrée dans tous les rouages de l’État et particulièrement dans la Justice et l’Enseignement, gangrénés par leurs chimères.

C’est pourquoi « qui sème le vent récolte la tempête » et c’est précisément ce à quoi nous assistons maintenant avec un déferlement de meurtres et d’assassinats de policiers à travers le pays. Cet abandon du droit dans les cités et le déclin de l’Autorité a fort bien été analysé et constaté par les généraux et les officiers militaires dans leurs lettres aux Ministres et élus parues fin avril et le 9 mai, en alertant sur les risques d’affrontements futurs.

00:05 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 11 mai 2021

Divagations occultistes sur la Libération de l’Europe envahie, avilie

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Bernard Plouvier

On peut toujours rêver, ça ne fait pas de mal et, quand on est dans les profondeurs de l’abîme - en langage moins noble : au fond du trou -, ça console du triste quotidien.

L’exercice de la médecine est souvent pénible et l’on comprend fort bien qu’un praticien essaie de s’évader du lot de trivialités et de déceptions grâce à un dérivatif. Au XVIe siècle, un médecin du comté de Provence, ni meilleur ni pire que ses confrères, s’est amusé à singer les prophètes de l’Ancien Testament.

Il était Juif, issu de deux lignées de convertis au christianisme, et s’appelait Michel de Nostredame, qui fut un catholique fervent et même un admirateur de l’institution pontificale romaine qui, pourtant, n’avait rien de particulièrement reluisant à l’époque... on n’est pas trop sûr qu’en dépit des grandioses Léon XIII et Pie XII, la papauté se soit améliorée de façon durable ! 

Dans ses Centuries, écrites de 1555 à 1566 (l’année de sa mort) et dédicacées au roi Henri II de France (encore un médiocre, qui hasarda sa vie lors d’un tournoi stupide en dépit d’avis contraires multiples), il s’amuse à prophétiser de façon énigmatique jusqu’en l’An 3797 de l’ère chrétienne... on n’est pas trop assurés, là encore, que le christianisme tienne bon durant encore 1,8 millénaire, face à l’islam et à l’hédonisme ambiants.

Si l’on écarte le bric-à-brac astrologique et que l’on met bout-à-bout  des fragments des Quatrains I à VI et VIII à X, l’on assiste à une « invasion du royaume de France » (les guillemets correspondent à des citations du texte hermétique) par des « Aémathiens » soit en principe des Macédoniens, des « Mésopotamiens » (et les contemporains français des années 1940-45 ont voulu faire de l’Allemagne une Mésopotamie européenne, du Rhin à l’Oder !), des « Moghrébins... de l’estrange gent arabique », animés de « l’Anibalique ire » (encore faut-il noter que les Tunisiens offrent assez peu d’exemples de fous furieux colériques dans la France du Président perpétuel Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron).

Arrivent, quelques années avant une conjonction de Saturne et du Soleil dans la Maison du Cancer (comprenne qui voudra), diverses armées de Libération, dirigées par un Grand Monarque : franco-espagnole, franco-italienne, britannique, qui écrasent les envahisseurs en quelques sanglantes batailles entre Loire et Rhône, puis débouchent vers la Suisse et les Allemagnes, sans oublier le Nord de la France. Le Grand Monarque est sacré par le pape Empereur d’une Europe étendue de l’Atlantique et de la Méditerranée à la Baltique... les « figures astronomiques » du sacre seraient réunies aux alentours de 2023-25 !

Tout cela est bien joli, mais c’est du rêve. Faisons simplement en sorte que 2022 ne soit pas une année de cauchemar !              

23:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Patrick Jaulent : "À force de jouer avec des allumettes, on finit par mettre le feu"

 

Docteur en électronique, lanceur d'alerte et auteur, Patrick Jaulent vient de publier "Un monde de menteurs : la cybersurveillance au service de la vérité". Il a répondu à France Soir du Défi de la vérité.

Se disant en "colère", déplorant le sacrifice "des actifs, des jeunes pour des vieux comme [lui]", il estime ici qu'il "faut que la vérité sorte" et revient sur l'origine du virus, l'histoire du laboratoire P4 de Wuhan et son lien avec la France.

Affirmant que la dangerosité du virus a été manipulée artificiellement, il constate "qu'à force de jouer avec des allumettes, on finit par mettre le feu" et évoque enfin les vaccins, leur nature, et les liens entre les différents fabricants et notamment la fondation de Bill Gates.

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16:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Elections régionales en Bretagne : des listes régionalistes "La Bretagne en héritage" ont été déposées

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Source Breizh-Info cliquez ici

Alors que Le Télégramme publiait récemment les résultats d’un sondage sur les élections régionales à venir, nous n’y avons pas vu, curieusement, une liste qui est pourtant bien officielle et bien déposée pour ces élections régionales : La Bretagne en héritage, liste qui revendique notamment l’autonomie de la Bretagne.

Menée par Yves Chauvel, Jean-Pierre Doeuff, Yvan Chichery et Fabien Pédezert qui en sont les têtes de liste, la liste se dévoile petit à petit, et surtout, l’on aperçoit, ici contre la tyrannie sanitaire, là contre l’implantation d’éoliennes en Bretagne, ses membres aux côtés d’une partie de la population bretonne ces dernières semaines.

Nous avons donc interrogé Yves Chauvel, tête de liste, pour qu’il réponde à quelques questions.

 

Breizh-info.com : Pourquoi avez-vous décidé de lancer cette liste aux élections Régionales ?

Yves Chauvel (la Bretagne en héritage) : Tout d’abord par passion pour la chose publique ; je parle bien de passion, pas d’ambition. Aucun de nous n’est un salarié de la politique. Nous avons toujours considéré la politique comme une vocation, pas comme un métier. Les chemins qui nous ont conduit à nous réunir sont divers et variés. A part notre tête de liste Yves Chauvel qui n’a jamais adhéré à un parti, les autres têtes de liste ont un point commun : celui d’avoir tenté de promouvoir des idées au sein d’un parti politique voire même de plusieurs successivement.

Pour certains dictateurs de cour d’école qui gèrent localement ou régionalement ces partis, le militant est quelqu’un qui paie (sa cotisation et/ou de son temps) mais qui est prié d’obéir et de fermer sa g….e !

Alors quand vous tentez de faire bouger un peu les choses, quand vous soutenez l’ami qui déplaît (et qui vous oublie quand il revient en grâce) ou quand vous vous étonnez de la nomination d’un inconnu à votre place, la machine dictatoriale se met en marche et on vous écarte, vous discrédite et on vous somme de rentrer dans le rang 

Eh bien, nous avons refusé ces diktats et avons brisé ce carcan en reprenant notre liberté, préférant conserver notre fierté en défendant des idées plus que des ambitions ; et des ambitions pour notre région, nous en avons beaucoup, et des idées aussi. Alors, nous avons décidé de nous lancer.

Qui compose la liste le Bretagne en héritage ?

C’est une liste extrêmement diverse qui réunit des personnes ayant une même vision de la Bretagne, tous les corps de métier sont représentés, du fonctionnaire au commerçant en passant par les ouvriers, employés, restaurateurs, artisans etc.

Nous n’avons pas rencontré de difficultés à créer notre liste tellement les Bretons adhèrent au projet. Pour tout vous dire, la seule personne qui voulait venir et en a été empêchée, l’a été sur pression du PS malouin ; comme quoi le sectarisme se niche partout, même chez ceux qui prétendent le combattre !

Au gré des ralliements nous avons fini par créer une vraie union des souverainistes bretons, en réunissant le Parti de la France, des membres de DLF, du RN, des Gilets jaunes, des Bonnets rouges, de la droite nationaliste bretonne et d’autres personnes qui n’avaient jamais voulu s’investir publiquement auparavant.

Les têtes de liste viennent également d’univers professionnels différents: Yves Chauvel de la communication, Jean-Pierre Doeuf de l’entreprise, Yvan Chichery du bâtiment et Fabien Pédezert de l’enseignement.

Quel bilan tirez-vous de la mandature actuelle ?

Comme vous pouvez vous y attendre un bilan très mitigé mais au-delà une impression de gâchis, de renoncements .

Il suffit de voir ou plutôt de ne pas voir l’action de la Région dans des manifestations actuelles comme les pêcheurs de St Brieuc, la fonderie de Bretagne à Caudan, la disparition des transports comme les lignes ferroviaires de la SNCF ou le transport passager à l’aéroport de Pleurtuit. Où sont les élus de la majorité dans ces dossiers et surtout sur les lieux des manifestations ?

Il est temps de faire souffler un vent de fraîcheur politique dans le Conseil Régional ou le dogmatisme et l’idéologie dominent les débats, empêchant tout consensus autour d’un projet même s’il est bon pour la Bretagne.

La majorité propose, la minorité s’oppose et on passe à autre chose !

Étant en dehors des partis politiques, nous voulons être ce lien. Pour nous le pragmatisme doit dominer le dogmatisme.

Quelles sont les principales propositions, concrètes, de la compétence d’un conseil régional, que vous comptez mettre sur le devant de la scène électorale ?

Nous voulons redynamiser des fonds souverains mi-publics mi-privés et les adapter à l’économie bretonne. Nous voulons stopper l’hémorragie des services publics dans les zones les plus rurales de la région. Nous voulons développer un plan transport pour l’emploi (un moyen de transport pour un emploi), l’éducation et les soins. Nous souhaitons, en collaboration avec les départements, réexaminer les compétences en matière d’enseignement et la problématique des transports scolaires. Nous voulons débloquer des fonds spécifiques à la culture et au sport. La région favorisera et aidera financièrement à l’éclosion de talents bretons qui, en contre-partie, auront une mission de service public auprès de notre jeunesse, portant ainsi une parole positive dans les écoles, les associations et les clubs sportifs.

Nous voulons aider à la protection de nos écoles en finançant des systèmes de vidéo-surveillance à l’extérieur des établissements et des sas sécurisés aux entrées.

Quel regard portez vous : 

C’est une évidence pour nous : la Bretagne se doit de retrouver ses anciennes frontières pour des raisons historiques, culturelles et économiques,

– sur l’installation des éoliennes en baie de St-Brieuc et globalement, en Bretagne ? Par notre soutien constant aux marins-pêcheurs ces dernières semaines et notre présence lundi dernier à St-Brieuc et vendredi au Cap Fréhel, nous montrons notre opposition totale à ce projet écocide .

– sur l’arrivée de migrants imposés par l’Etat français pour déconcentrer l’Ile de France ? Nous ne pensons pas que saupoudrer des migrants sur tout le territoire national pour tenter de les dissimuler au milieu de la population soit une réponse adéquate au désastre humain qu’est la migration. Imposer sans concertation ces arrivées ne peut qu’exacerber les tensions et les rancœurs contre les institutions de ce pays qui sont déjà vives. Pour certains territoires, le « choc des cultures » est violent et le sentiment d’injustice sur la disproportion des aides allouées aux migrants par rapport aux habitants attise les rancœurs.

– Sur les attributions de subvention aux associations par la Région Bretagne ? Nous souhaitons une remise à plat totale du système de subvention aux associations. L’argent de la Région doit aller en priorité voire intégralement aux associations qui promeuvent la Bretagne et servent les Bretons.

Votre liste semble partager entre des propositions autonomistes bretonnes et en même temps, un souverainisme français affirmé. Comment est-ce que l’on s’y retrouve là dedans ? Que répondez vous à ceux qui diront que vous avancez masqué ?

Nous sommes souverainistes et régionalistes, est-ce incompatible ? Nous aimons notre nation, la France, mais nous sommes également favorables à une autonomie de gestion pour la Bretagne. Nous voulons une autonomie de type catalane, écossaise ou même suisse, par exemple, avec droit de lever un impôt finançant un budget régional.

Le régalien reste à la France ; mais pour les décisions purement régionales, la région doit pouvoir les prendre sans demander une autorisation au pouvoir central, et donc avoir les fonds suffisants immédiatement à disposition pour les réaliser. Il faut que le chemin de la décision à la réalisation soit le plus court et le plus rapide possible.

Nous sommes pour une assemblée unique de Bretagne regroupant conseillers régionaux et départementaux sur les cinq départements. Cette assemblée, véritable parlement de la région Bretagne, reprendra à son compte les compétences régionales et départementales. Cette assemblée aura le droit de convoquer des référendums régionaux, d’en valider les résultats puis de les faire appliquer.

Dans un premier temps, nous demanderons le droit à l’expérimentation sur toute la durée du prochain mandat. Nous maintiendrons ainsi les départements et la région, mais en diminuant ce fameux mille-feuille administratif et les doublons qui vont avec.

La mémoire et la culture prendront également une grande place ( "si l’on oublie d’où on vient on ne sait plus où ont va" ) pendant notre mandat. Pourquoi serait-ce coupable de se réclamer breton en France, et surtout de vouloir apprendre la langue et la culture de ces ancêtres ?

Si la France était sereine et qu’à Paris on écoutait au lieu de rejeter, elle n’aurait pas peur de ses enfants, fussent-ils autonomistes ! Comme la constitution ne reconnaît qu’un seul Peuple, « les Français », eh bien, il nous faudra trouver un autre nom ou l’inventer pour qu’il satisfasse tout le monde afin d’apporter de la sérénité à ce débat.

Qui mieux que les élus régionaux sont en mesure de faire naître ce débat et donc de le faire aboutir ? Donc, vous voyez que nous n’avançons pas masqués, mais décidés. Nous connaissons la hauteur de l’enjeu, mais nous ne nous défilerons pas .

Il ne s’agit pas d’opposer la Bretagne à la France, mais de pouvoir se sentir pleinement français ET pleinement breton à la fois.

Quelle forme va prendre votre campagne ?

Par des actions concrètes .

Depuis deux mois nous avons été à Pontivy défendre le maintien de la gare et de la ligne de train, nous avons rendu hommage au Colonel Arnaud Beltrame à St-Malo en présence du Général (2s) André Coustou, n°5 sur la liste des Côtes d’Armor et signataire de « la tribune des généraux ». Nous sommes allés à Quimper défendre l’apprentissage de la langue bretonne et les écoles Diwan, nous avons rencontré sur site les employés licenciés de l’aéroport de Pleurtuit, nous avons été à St-Brieuc puis au Cap Fréhel soutenir les marins-pêcheurs contre le projet écocide d’ implantation d’éoliennes offshores dans la baie.

Alors bien sur, nous serons toujours le « pot de terre » contre le « pot de fer », mais nos convictions valent autant que leur or ( or d’ailleurs que ces partis espèrent se faire rembourser par les deniers publics …donc les nôtres) !

La plupart des autres candidats s’appuient sur des formations politiques nationales et jacobines qui ne s’intéressent aux régions que tous les 6 ans pour ces élections .

D’ailleurs qui connaît ses conseillers régionaux ? Peu sans doute et pour remédier à cette absence nous nous engageons à tenir régulièrement des permanences localement pour rencontrer les électeurs et les élus.

Les grands leaders que nous avons vu fleurir dans notre région ces derniers jours ou qui y viendront bientôt ne pense qu’à une chose : leur carrière, et à la présidentielle de 2022 ! Mais cela est et doit être un autre débat !

Notre programme ne doit rien au hasard : nous avons rencontré et consulté de nombreuses personnalités bretonnes de tous horizons, et nous en avons retenu le meilleur. Bien sur, nous ne pouvons satisfaire à tous dans notre programme ; mais ce dernier va plus loin qu’aucune autre liste souverainiste ne l’a jamais fait dans la reconnaissance de notre chère région. Une « Bretagne puissante dans une France souveraine ».

Avec « la Bretagne en héritage » nous considérons que nous recevons de nos anciens un leg que nous devons protéger et faire fructifier pour à notre tour le transmettre à nos enfants .

Propos recueillis par YV.

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lundi, 10 mai 2021

Parution du livre d'André Posokhow, "Retour sur le désastre de 1940"...

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L’année 2020 a été (aussi) marquée par les célébrations du 80e anniversaire de la débâcle et de l’exode de 1940. De nombreuses émissions télévisées ont été consacrées à cet épisode tragique de l’Histoire de notre pays. 

Racontés de manière manichéenne dans les médias de la pensée dominante, ces événements méritaient que l’on s’intéresse à eux d’une manière beaucoup plus libre et non-conformiste.

C’est pour soutenir cette entreprise de reconstruction mémorielle, mais aussi nourrir la réflexion et susciter la discussion que Synthèse nationale a publié, au cours du printemps et de l’été 2020, une série d’articles d’André Posokhow.

Nous les avons rassemblés dans ce nouveau volume de notre collection « IDÉES » ainsi que certains autres publiés dans le quotidien Présent ou sur les sites de la Fondation Polémia et de Riposte laïque.

L’auteur :

André Posokhow. diplômé de Science-po Paris et féru d’Histoire, publie et intervient régulièrement dans les médias nationaux. Il est aussi engagé dans le combat contre le fléau de l’éolien industriel.

Retour sur le désastre de 1940. Responsabilités et prolongations, André Posokhow, Les bouquins de Synthèse nationale, dans la collection "Idées", 2021, 162 pages, 20 € + 5 € de port.

Vous pouvez le commander maintenant cliquez ici

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Quarante ans de déclin

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Les historiens du futur ne retiendront peut-être pas la période de 40 années qui nous séparent de l'élection de Mitterrand le 10 mai 1981, comme nécessairement significative. En effet, à moins d'événements majeurs, toujours imprévisibles, le calendrier constitutionnel nous renvoie en 2022, et rien ne permet de considérer qu'a priori cette échéance soit programmée pour se révéler celle du redressement français.

En revanche, il n'est que trop clair que, même par rapport à l'époque du funeste Giscard, lequel augmenta, par exemple, de 7 points en 7 ans la part des prélèvements obligatoires dans la production nationale, les 14 années de présidence Mitterrand auront été marquées par un règne généralisé du mensonge et du gaspillage, que n'ont su corriger après lui ni Chirac, ni Sarkozy, ni Hollande, ni aujourd'hui Macron. Plus de 25 ans après son départ, la descente aux enfers n'a pas cessé de suivre sa courbe consternante.

Quand ils arrivent au pouvoir les socialistes sortent de 23 ans d'opposition. Leurs alliés communistes comptent 4 ministres, pour la première fois depuis 1947. Les deux premières années du gouvernement Mauroy verront s'accumuler les mesures démagogiques les plus catastrophiques issues des 110 propositions du programme présidentiel.

Dès 1981, les allocations de toute sorte : logement, familiales ou en faveur des adultes handicapés sont augmentées de 20 à 25 % ; en octobre, on tente de bloquer les prix pour 6 mois, la peine de mort est abolie ; et en décembre est institué l'impôt dit sur les grandes fortunes. Cette équipe ne tombera qu'en 1984.

En janvier 1982, est imposée la semaine de 39 heures qui sera aggravée à 35 heures par Martine Aubry, 20 ans plus tard ; en février les grandes entreprises sont étatisées ; en mars, l'âge de la retraite passe de 65 à 60 ans.

Tout cela entraîne un affaiblissement de l'économie française, désormais totalement déséquilibrée par rapport à celle de nos voisins, dans le contexte qui conduira au traité de Maastricht. L'idée absurde de diminuer le temps de travail était conçue comme une façon de diminuer le chômage : il augmenta, très vite etc.

Or, depuis lors, aucun gouvernement n'a eu ni la force ni le courage de corriger vraiment toutes ces erreurs. Et la France n'a cessé de s'enfoncer sur la scène internationale.

Si l'on considère les nationalisations de l'ère Mauroy, si on prend en compte l'instrumentalisation de SOS Racisme, si on observe le nombre d'institutions que les socialistes se sont acharnées à détruire, à salir et à dénigrer, on ne peut que se demander comment le pays a bien pu survivre à ce monopole idéologique de la gauche la plus décadentielle du monde.

Depuis 40 ans, nous avons connu une continuité frappante, marquée par l'impunité des dirigeants, la consanguinité des élites et le développement d'un capitalisme de connivence donnant une dimension, inégalée depuis Thermidor, à ce que Beau de Loménie appelle l'économie accaparée. Remarquons par exemple que le praticien des nationalisations de 1982 sous le gouvernement Mauroy n'était autre que l'homme auquel Sarkozy, une fois élu en 2007, confia la confection de la liste des 316 réformes présentées pour indispensables au gré de la commission Attali. Et quelques années plus tard c'est son jeune secrétaire général, Emmanuel Macron, qui devient ministre des Finances de Hollande puis prend la place de ce dernier.

Certains bons esprits voudraient qu'on ne s'attarde pas à la dimension morale et familiale de tous ces personnages. Le refrain bien connu nous serine : "Nous ne sommes pas aux États-Unis que diable ! Nous entendons respecter la vie privée !"et nous croyons bien faire en renvoyant aux précédents dynastiques des Valois ou de la cour de Versailles, sans parler de Buonaparte. Le roi le plus moral de l'Histoire de France se trouve être celui auquel les révolutionnaires ont coupé la tête : mais précisément, n'est-ce pas un point faible de ce pays ?

Or, Mitterrand a dépassé tous les excès de ses prédécesseurs, par la pratique du mensonge dans sa propre famille. Ne croyons pas que l'affaire de sa double vie, qui donna naissance à la jeune Mazarine, ne relève que de la chronique mondaine : elle a permis à la présidente, outrageusement trompée, d'imposer ses conditions et de développer sans retenue ses activités gauchistes.

Celles-ci furent tout sauf anecdotiques elles-mêmes, puisque, sympathisante des révolutionnaires marxistes du monde entier elle patronna France Terre d'Asile au bénéfice de tous les guérilleros, castristes et autres barbudos sud-américains, de tous les terroristes Brigades rouges en Italie, 17 novembre en Grèce, zapatistes au MEXIQUE, etc.

On ne peut pas laisser passer cet anniversaire sans rappeler tout cela.

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Le bal des cocus, souvenirs des années Mitterrand

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Le billet de Patrick Parment

 Les socialistes français sont bel et bien la pire engeance qui soit. Non contents d’avoir été cocus, ils en redemandent en fêtant l’arrivée de ce satrape au pouvoir que fut François Mitterrand, un certain 10 mai 1981. Suprême masochisme de cette génération Mitterrand, c’est le Maître lui-même qui les a auto-dissout. Tout comme il a eu la peau du parti communiste. Il faut bien dire que l’homme de droite qu’il a toujours été – on demeure toujours fidèle à son enfance - avait un sérieux compte à régler avec la gauche et plus encore les gaullistes.

Comme quoi, il faut bien distinguer opinion et ambition. Toute la vie de Mitterrand démontre que sur le fond, il n’a aucune conviction particulière mais une terrible ambition : être en sortant de l’indistinct comme le note très justement Jules Monnerot dans Les lois du tragique (PUF, 1969). Exister, prendre le pouvoir, tel est l’ambition du jeune Mitterrand éduqué chez les « bons pères » et dont toute la jeunesse est placé sous le signe de l’Action française et de Charles Maurras ! Excusez du peu.

Sous Vichy, le voici mordicus collabo au point de faire des pieds et des mains pour se voir décorer de la Francisque. C’est chose faite. Sentant le vent tourner, Mitterrand va aussi tourner – il a comme Edgar Faure un sens inné du vent -  et s’invente un passé de résistant en participant à un réseau peu ou prou bidon. A la Libération – sur fond de sanglante épuration à laquelle il échappera grâce à ce viatique de résistant -, il comprend que De Gaulle et les communistes écrasent toute la vie politique française. Enfin, à cette époque surtout de Gaulle, dont notre ami, Henri-Christian Giraud, dans un ouvrage magistral (De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020, édition revue et corrigée), nous décrit par le menu les connivences instruites à Londres entre De Gaulle et les cocos. Ce que confirmera d’ailleurs l’étoilé déserteur en 1958 avec son coup d’Etat.

De Gaulle-Mitterrand, deux destins parallèles. Mitterrand comprend dès lors que son destin est à gauche s’il veut satisfaire ses ambitions. Car la droite qu’il a connue, est décapitée pour longtemps et notamment toute cette droite intellectuelle – qu’il adore - qui a tenu le haut du pavé entre les deux guerres. Où sont les Drieu La Rochelle, les Alexandre Marc, les Jean-Pierre Maxence, les Jean de Fabrègues, etc., Disparus dans la nasse du nouveau totalitarisme qu’instaure l’alliance des communistes et des gaullistes. Les prisons regorgent de ces soi-disant « collabos » qui en avaient marre des politicards et escrocs de cette troisième République qui nous a laissé démuni pour ne pas dire à poil face à l’armée allemande en 1940. Mitterrand se faufile entre les balles et entame une carrière politique disons de centre gauche. Et pour se faire la main, il faut magouiller pour entrer au gouvernement, acquérir une légitimité. 

Dès 1946, il s’inscrit à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) dont il deviendra le président, ce qui lui vaut en 1954 de devenir ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Mendès-France qui, par ailleurs, le détestera cordialement. Il se montrera curieusement défenseur de l’Algérie française, « parce que l’Algérie c’est la France ». Pour l’anecdote, Mitterrand défendra Jean-Louis Tixier Vignancour, défenseur de Salan dont il sauva la tête mais aussi comme avocat de Rivarol, au nom d’une vieille amitié noué aux Volontaires nationaux au bon temps du Maréchal. Le même Tixier qui lui renverra l’ascenseur en appelant à voter Mitterrand à la présidentielle de 1965.

Arrivé enfin au pouvoir, grâce à un certain Jacques Chirac qui a flingué en vol Valéry Giscard d’Estaing, Mitterrand va laisser la main à ces socialistes qu’il obligera toutefois à accepter le tournant libéral du régime en nommant Premier ministre Laurent Fabius à la place de Pierre Mauroy qui a allègrement vidé les caisses de l’Etat. Résultat, les boursicoteurs n’ont jamais gagné autant de fric que sous Mitterrand ! Paradoxe ? Non pas. Mitterrand aimait l’argent. Surtout celui des autres ! Raison pour laquelle, voir tous les éclopés du Mitterrandisme fêter leur saint patron nous fait hurler de rire. 

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L’affaire Patrick Buisson. Sommes-nous devenus des néoconservateurs américains à passeport français ?

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François Bousquet

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Deux phrases maladroites de Patrick Buisson, prononcées sur BFM, ont déclenché une petite tempête. String ou voile, trottinette ou tapis de prière, «Homo festivus» ou «Homo religiosus ?» Retour sur une polémique qui cache bien d’autres enjeux.

Le passage de Patrick Buisson chez Apolline de Malherbe, sur BFM, a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux, du moins deux phrases arrachées de leur contexte, qui ont pu susciter une certaine incompréhension parmi les gens qui ont lu et admiré La cause du peuple. « J’ai plus de respect pour une femme voilée que pour une lolita en string » et « J’ai plus de respect pour un musulman qui fait sa prière cinq fois par jour que pour les bobos écolos à trottinette ». Deux punchlines qui sont brutalement revenues en boomerang à leur envoyeur.

Ni voile ni string

Des deux, la plus contestable est la première. Ce n’est pas parce qu’il y a hyper-sexualisation des corps adolescents qu’il faut leur préférer le voile islamique. Le voile est le symbole d’une préférence civilisationnelle qui nous est hostile. Généralisé dans les banlieues salafisées, c’est même une marque de conquête territoriale.

Notre problème n’est du reste pas que les musulmanes portent le voile, c’est qu’elles le portent ici, en France. C’est en tant qu’immigrées qu’elles nous posent problème, pas en tant que musulmanes. Rien ne leur interdit d’épouser ostentatoirement leur religion, mais en Dar al-Islam, pas en terre européenne.

Et disant cela, il ne s’agit pas de justifier la marchandisation des corps pubères ou prépubères. En montrant tout, ces corps montrent qu’il n’y a rien, surtout en ces âges immatures. Laissons-les à leurs jeux encore innocents.

Plutôt que le voile, c’est notre culture de la galanterie, de la sensualité, de la mixité sexuelle, de la beauté qu’il importe de retrouver. Quel Français ne serait pas du côté des jeux de l’amour et du marivaudage, du côté de Molière contre son Tartuffe ? Tout plutôt que ce deuil de la séduction. Autrement dit, qui chez nous ne plébisciterait-il pas ces « années érotiques » dont Buisson a dressé il y a une quinzaine d’années le tableau étourdissant ?

La seconde assertion repose sur un malentendu. La lecture de La fin d’un monde, le dernier livre de Buisson, le lève très largement. Ceux qui attaquent Buisson devraient se donner la peine de le lire. Ils comprendraient ce qu’il a voulu dire. C’est qu’on ne fait pas société, qu’on ne fait pas communauté sans religion, fût-elle séculière, fût-elle politique, fût-elle civile. Pour recourir à une image qui est familière à Buisson, la religion, c’est les murs porteurs d’une civilisation. Retirez-les, c’est l’édifice qui s’effondre.

La question que Buisson nous adresse est double. D’un, pouvons-nous faire communauté sans sacré partagé ? Deux, que répondre à l’islam, qu’opposer à sa dynamique ? Sinon en réveillant en nous le feu sacré. Celui du dieu collectif, celui que cherchait Heidegger dans le génie du lieu, celui que cherche Buisson dans la religion historique des Européens.

Pro-migrants et anti-islam

C’était la question que soulevait Philippe Muray dans Chers djihadistes, un livre sorti après le 11 septembre 2001, où Muray comparait, avec le brio qui était le sien, notre monde et le leur ; et où il concluait que l’Occident terrasserait l’Islam, non pas parce que l’Occident était plus fort, mais parce qu’il était plus pourri. Buisson craint que l’inverse ne se produise. Mais qu’importe après tout le vainqueur qui sortira de cette lutte entre le pourri et le confit en dévotions, nous ne nous reconnaîtrons ni dans l’un ni dans l’autre.

C’est ici qu’il ne faut pas se tromper. Si on n’a que le string à opposer au voile, alors nous sommes perdus. Si on n’a que Houellebecq à opposer à l’islam, alors nous sommes moribonds. Si on n’a que Mila à opposer au tchador, alors nous sommes finis. Si on n’a que le nihilisme à opposer au salafisme, alors nous sommes morts.

Cette ligne est néanmoins défendue depuis 2001 par les néo-cons, autrement dit le camp des occidentalistes et des atlantistes, de Bush fils (pro-migrants) à Biden (pro-migrants) ou Valls (pro-migrants). Ces gens-là pensent que l’immigration n’est pas un problème, seul l’Islam en est un. En France, ce sont selon le mot d’Éric Besson des néoconservateurs américains à passeport français. C’est indifféremment Céline Pina et Pascal Bruckner, qui fut un pro-guerre du Golfe forcené. On sait où leur bellicisme nous a conduits : au chaos syrien et au chaos libyen (dans le cas de BHL). Les crises, au pluriel, de migrants et la montée du wahhabisme que nous subissons depuis vingt ans viennent pour partie de là.

Universalistes versus différentialistes

La vérité, c’est qu’on ne peut pas être contre l’Islam et pour l’immigration. L’Islam n’est pas la religion historique de l’Europe. Voilà tout. L’Europe l’a rejeté par le passé à plusieurs reprises. On peut penser que l’Islam est mauvais en soi, mais d’abord et avant tout ce n’est pas le problème des Européens. Le problème des Européens, c’est que l’Islam n’est pas européen. Sauf à penser bien sûr que l’homme est un (et la femme) pour peu qu’il se défasse de son irrationalité et de ses superstitions religieuses. Telle est la position des universalistes, qui pensent que les musulmans peuvent s’installer en Occident pour peu qu’ils deviennent des Occidentaux comme les autres. Le différentialiste raisonne différemment. Les musulmans sont ce qu’ils sont, mais qu’ils le soient chez eux, pas chez nous. Patrick Buisson ne dit pas autre chose dans son livre. Ce à quoi il nous invite, c’est à une réforme intellectuelle et morale : examiner les causes de notre effondrement, pour nous donner les moyens de le surmonter.

 

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Panorama historique du nationalisme belge d’expression française

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Georges Feltin-Tracol

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Le public français se détourne souvent de son voisinage immédiat. Cette ignorance atteint aussi l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne qui ne regarde ses homologues étrangers seulement quand leurs nombreux ennemis médiatiques et universitaires les critiquent. Quand on aborde la Belgique, l’attention se focalise, aujourd’hui, sur le Mouvement national flamand et, hier, sur le rexisme de Léon Degrelle. Or, l’activisme nationaliste y reste bien vivace en Belgique, y compris, malgré des conditions éprouvantes pour militer, en Wallonie.

Acteur historique du nationalisme-révolutionnaire outre-Quiévrain et fondateur du mouvement Nation, Hervé van Laethem supervise le n°19 des Cahiers d’histoire du nationalisme plus que jamais fidèles à leur vocation de raconter l’histoire à l’endroit. Il est en effet temps de se pencher sur notre propre histoire politique et de laisser dans leur miasme conformiste des experts pontifiants qui profitent de la « bête (immonde) » (tout en méprisant leur objet d’étude).

Hervé van Laethem avertit qu’il ne s’agit pas d’un travail encyclopédique, « mais simplement un survol d’une histoire somme toute assez dense et foisonnante (p. 8) ». Il précise aussi se limiter « essentiellement aux groupes les plus radicaux (p. 8) ». Il se contente enfin de la partie francophone de la Belgique. Il signale toutefois que des liens se tissent très tôt entre des groupes wallons et quelques mouvements flamands. Tous les francophones ne rêvent pas de transformer la Belgique en bastion septentrional de la latinité…

Engagé très jeune dans des formations radicales, Hervé van Laethem se souvient de hautes figures militantes telles Jean-Robert Debbaudt (1921–2003) ou Bert Eriksson (1931–2005). Il explique par ailleurs que l’histoire des forces nationalistes francophones en Belgique est compliquée. Vieille terre d’immigration italienne, puis nord-africaine et turque, la Wallonie et Bruxelles demeurent encore des fiefs du Parti socialiste, un parti hautement corrompu qui camoufle ses turpitudes financières par des prises de position qui feraient passer Martine Aubry et Benoît Hamon pour de pâles centristes tirant vers la droite… Les autorités politiques, judiciaires et policières ainsi que les journalistes font en outre leur maximum pour entraver le développement des campagnes nationalistes radicales aussitôt tournées contre l’immigration de peuplement, la corruption politicienne et la soumission à l’OTAN.

C’est dans des conditions guère favorables que les militants agissent avec plus ou moins de succès. Hervé van Laethem estime que le militantisme de rue est une excellente école de formation pour de futurs responsables politiques qui, une fois élus, sauront maintenir leurs positions. Il insiste sur l’influence, volontaire ou non, du voisin français sur de nombreux groupes belges. Une association Pour un Ordre nouveau se développe en Wallonie et à Bruxelles. À Charleroi se monte un mouvement appelé Occident ou bien s’active plus tard un Front de la Jeunesse très inspiré par le Parti des forces nouvelles (PFN). Il mentionne aussi des « groupes folkloriques n’ayant existé que de manière éphémère (p. 51) » : National paria (sic !), la Ligue civique belge ou le Faisceau belge. Il revient sur les multiples péripéties et autres métamorphoses – scissions du Front national belge, une « pâle copie du FN de Le Pen, sans réelle vie politique interne, mais très vite gangrénée par des magouilles, délits ou escroqueries politiques (p. 56) ».

Il aborde très rapidement une action occulte et déstabilisatrice de l’État profond. Au milieu des années 1980, la presse dénonce le Westland New Post (« Nouveau Poste de l’Occident ») comme une organisation paramilitaire prête à fomenter des attentats, voire un coup d’État. Il s’agit en fait d’« une construction des services de renseignement belges destinée à manipuler et à utiliser des idéalistes radicaux déboussolés par les procès qui avaient affaibli le Front de la Jeunesse (p. 63) ». Se voulant positif, l’auteur n’en écrit pas plus. Or, cette manipulation politico-policière relève des opérations clandestines du réseau Gladio – Stay Behind conçu par l’OTAN et dont l’affaire jamais élucidée des « Tueurs du Brabant » serait plus ou moins une conséquence connexe.

Hervé van Laethem s’intéresse surtout à trois principaux mouvements marquants. Jeune Europe de Jean Thiriart d’abord, une solide et redoutable école militante dont l’anti-américanisme virulent conduisit en Belgique et en Italie certains cadres motivés dans les rangs de l’extrême gauche armée… Le VMO (Ordre militant flamand) « apparaît dès 1948 (p. 67) » et associe engagement nationaliste flamand et préoccupations sociales. Dès les années 1970, en dépit de la vive querelle linguistique fomentée par les politiciens, le VMO aide des groupes wallons. Journalistes et renseignements généraux remarquent « la présence de nationalistes flamands venus, en Wallonie, prêter main forte à des nationalistes francophones (p. 73) ». Vers 1985, le VMO monte même une section francophone à Bruxelles. Une grande première ! Son activisme redouté suscite la répression inouïe du Régime au point qu’il existera trois VMO successifs. Sa disparition favorisera l’émergence de L’Assaut, bientôt « le groupe activiste le plus “dur” qu’ait jamais connu la Belgique francophone (p. 85) ». L’une de ses actions les plus marquantes provoquera « la disparition de SOS Racisme–Belgique (p. 86) » en 1989 ! L’Assaut annoncera le mouvement Nation.

L’auteur publie douze pages de « Mémoires de prison ». Il fut en effet incarcéré à titre préventif et pour des raisons politiques du 22 mars au 5 mai 1992. Il décrit ses quarante-cinq jours de détention. Son séjour en prison le renforce dans sa conviction de l’inanité de la société multiculturelle. S’il traite souvent des liens et des échanges mutuels avec les nationalistes flamands, il tient à saluer la mémoire de Sébastien Deyzieu. Militant de l’Œuvre française qui manifeste en 1994 contre l’impérialisme yankee, Sébastien Deyzieu est pourchassé par la police de Charles Pasqua, « fait une chute mortelle du cinquième étage (p. 169) » et décède « deux jours plus tard, le 9 mai (p. 169) ». Depuis cette funeste date, chaque année, de nombreux militants commémorent ce martyr du peuple et de la nation. Il eut « la volonté de combattre le Système. La volonté de rappeler que l’impérialisme américain a toujours été et reste un des plus dangereux adversaires du nationalisme européen (p. 174) ».

Ce dix-neuvième Cahiers d’histoire du nationalisme résume bien l’existence mouvementée et tumultueuse des forces nationalistes en Belgique d’expression française, une véritable école d’énergie. Il est du devoir de tout bon Européen d’en prendre connaissance. Sa lecture en est profitable, car la guerre continue plus que jamais contre les Régimes cosmopolites décadents.

Les mouvements nationalistes en Belgique. De 1950 à 2000, Hervé van Laethem (sous la direction de), préface d’Éric Vuyisteke, Cahiers d’histoire du nationalisme, n°19, Synthèse nationale, 2020, 188 p., 24 €.

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Au Brésil, soutien populaire au président Bolsonaro

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! des centaines de milliers de manifestants dans les rues pour réclamer une intervention de l’armée. Non pas en France où une simple tribune de généraux en retraite (tout de même déjà signée à l’heure où ces lignes sont écrites par plus de 22 000 policiers, gendarmes et militaires et 10 000 civils !) met la classe politique en émoi. Non, au Brésil, le 1er mai dernier, où les partisans du président Bolsonaro lui ont apporté un soutien de poids.

Dans une visioconférence, celui-ci n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction : « Avant, au 1er Mai, il y avait des drapeaux rouges comme si on était un pays socialiste. Je suis content de voir des drapeaux verts et jaunes dans tout le pays, avec des gens qui travaillent vraiment. »

La plupart des médias occidentaux n’ont pourtant de cesse de fustiger sa gestion de la pandémie du covid, rabâchant tant qu’ils peuvent que les 400 000 victimes brésiliennes lui seraient imputables « parce que le gouvernement Bolsonaro s’est refusé à acheter les vaccins qui lui ont été offerts », ainsi que l’a accusé l’ancien président Lula, pour sa part toujours mis en examen dans plusieurs affaires de corruption.

Rappelons, comme nous l’écrivions en avril dernier (Présent n° 9847 « Covid : à qui profite la panique ? ») : « Au Brésil (pas de confinement), (le ratio actuel morts/cas déclarés) est de 2,6 % à comparer avec l’Allemagne (confinement “total”, mais où la chancelière a laissé entrer l’année dernière des centaines de milliers de nouveaux immigrants) : 2,7 %… et loin du Mexique où le manque d’hygiène explique probablement les 9 % de morts/cas déclarés ! »

Des maires et gouverneurs ayant institués localement des restrictions de déplacement qu’il juge inutile et dangereux pour l’avenir économique du pays, le président Bolosanaro entend y mettre un terme comme il l’a déclaré dans un entretien télévisé, suggérant que l’armée « pourrait aller dans la rue un jour, pour faire respecter la Constitution, la liberté d’aller et venir. »

Pour cela, il lui attendait un « un signe du peuple » qu’à l’évidence, celui-ci lui a offert par une démonstration de force ce 1er mai.

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Le génie de l’inflation est sorti de sa lampe

ROUSSET PIERRE.jpgMarc Rousset

Les chiffres décevants de l’emploi américain ont paradoxalement retardé la perspective d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui a permis au Dow Jones, au S&P 500 et au NASDAQ d’atteindre, ce vendredi, de nouveaux records. Le chiffre de l’emploi, en avril, est cependant effrayant sur le plan économique, puisque seulement 266.00 emplois ont été créés, alors que les analystes en attendaient plus d’un million ! Le taux de chômage a augmenté à 6,1 % quand les analystes le voyaient reculer à 5,8 %. Les républicains estiment que les aides au chômage du programme Biden ont fini par décourager la recherche d’emploi. Certains économistes prétendent que ce chiffre n’est pas représentatif et qu’en fait, l’économie repart d’une façon satisfaisante.

Les Bourses ont seulement retenu que le spectre d’une surchauffe et de l’inflation s’éloigne ; donc, pas de resserrement monétaire (tapering) et pas de hausse des taux à venir. Les taux d’intérêt à court terme proches de zéro, ce qu’ils sont depuis la crise du Covid-19, permettent en effet aux entreprises d’augmenter leurs bénéfices, ce qui est favorable au prix des actions.

On risque donc de se retrouver, en 2021, dans un monde où les gigantesques plans de relance financés par l’emprunt vont continuer de plus belle la fuite en avant de 2020, avec des liquidités monétaires (« QE ») des banques centrales qui continuent d’augmenter et de faibles taux d’intérêt de 0 à 0,25 %, tout ce qui sert à éviter l’effondrement systémique mais qui alimente aussi l’inflation. Joe Biden en a conclu que « l’économie américaine a encore un long chemin à parcourir » et qu’il fallait donc absolument investir encore 4.000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, dont plus de 2.000 milliards dans les infrastructures, pour créer des emplois.

En France, le Président Macron a évoqué « une grande concertation » dans les prochains mois pour inventer « un deuxième temps de relance » après les 100 milliards déjà annoncés, dont 40 en provenance de l’Union européenne. François Bayrou, haut-commissaire au Plan, plaide, lui, pour une reconquête de l’appareil productif « français » en empruntant 200 à 250 milliards d’euros. Un des problèmes, c’est que ces plans de relance peuvent provoquer de la stagflation dans les pays qui, comme la France, l’Angleterre et les États-Unis, produisent trop peu et importent trop de produits industriels en provenance de Chine et des pays émergents.

Aux États-Unis, la situation est d’autant plus complexe que, dans certains secteurs tels que le « fast-food », on ne trouve pas de personnel, ce qui peut contribuer à l’inflation par les coûts. Ce mardi, Janet Yellen, secrétaire d’État au Trésor, a effrayé les marchés en déclarant que les taux d’intérêt devaient augmenter un peu, pour éviter la surchauffe, avant de rétropédaler, suite aux réactions immédiates des Bourses. Jerome Powell a déclaré aux investisseurs qu’ils devaient s’attendre à ce que l’inflation dépasse 2 %, cette année, mais d’une façon temporaire ; le président de la Fed pourrait se trouver très vite dépassé par les événements. L’économiste américain Summers a pu dire, à ce sujet : « Il a peut-être raison, mais les présidents de la Fed qui ont le plus parlé des facteurs transitoires étaient ceux du milieu des années 70, et c’est à cette époque que l’inflation a accéléré très rapidement. » De combien, et pendant quelle durée, l’inflation va-t-elle dépasser, aux États-Unis, l’objectif de 2 % de la Fed ? Le cycle inflationniste n’est pas encore suffisamment avancé pour créer une panique institutionnelle, mais ce n’est qu’une question de temps.

Les prix des produits alimentaires augmentent partout dans le monde, selon la FAO : ceux du pétrole, du bois, du cuivre, du minerai de fer, du lithium, du nickel, du cobalt (folle transition énergétique bien trop rapide) grimpent en flèche tandis que nombre de secteurs industriels sont confrontés à des goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques ou à la pénurie de puces électroniques. Stellantis n’a pas pu produire 190.000 véhicules au premier trimestre 2021.

L’Occident hyper-endetté, dont la France, se dirige vers l’inflation et, à terme, vers l’effondrement, mais les Bourses continuent de monter car les taux d’intérêt sont toujours bas et les politiques monétaires toujours aussi laxistes. Les particuliers allemands ont bien reçu le message et continuent d’accumuler non pas des Bitcoin mais de l’or ; ils possèdent, à eux seuls, presque 9.100 tonnes d’or, soit plus de 6 % des réserves mondiales d’or.

01:04 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 09 mai 2021

DÉCOLONIAUX, ISLAMO-GAUCHISTES... NOS MEILLEURS ALLIÉS ? Une émission avec comme invité Bernard Lugan

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Lien de l'ECP cliquez ici

Lien de Bernard Lugan cliquez là

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In memorian : Sébastien Deyzieu

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samedi, 08 mai 2021

Après Rambouillet et Avignon, l’AFP fait le coup de l’attentat néo-nazi…

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Pierre Cassen

Ils nous font le coup de l’extrême droite, ou de l’ultra-droite, à chaque fois qu’il convient d’allumer un contre-feu, après un attentat islamiste, ou bien un crime sordide de racailles.

Cela n’a pas manqué, les vaillants limiers de l’AFP viennent de découvrir, informés par des juges complices, que des néo-nazis d’ultra-droite auraient préparé un attentat contre une loge maçonnique.

Sauf que quand on sait décodé un communiqué, on comprend mieux l’ampleur de l’imposture et de la manipulation. Mais comme l’AFP est reprise par tous les quotidiens et sur tous les plateaux télé, cela opérera la diversion nécessaire, et fera oublier les deux policiers tués…

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Violence: le règne des euphémismes

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Mathieu Bock-Côté

Le meurtre d’un policier à Avignon par un « dealer » a suscité la plus grande colère. Il fait écho au lynchage d’un policier à Bagnolet par des « jeunes » hurlant « tuez-le, c’est un sale chien de flic ». Les termes  utilisés avaient le mérite de la clarté : la pulsion meurtrière est confessée. La France, loin d’être le pays des « violences policières », est le pays des violences contre les policiers, auxquels on tend des guets-apens, que l’on agresse et, de temps en temps, que l’on assassine au cri d’Allah akbar, comme on l’a vu avec le sort réservé à Stéphanie Monfermé à la fin avril.  De façon générale, c’est un climat d’extrême agressivité qui s’installe. Des bandes conquérantes attaquent autant qu’elles le peuvent tous les symboles de l’État, au point même de tirer au mortier d’artifice sur des pompiers. Il faut transformer l’aveuglement en méthode sociologique pour ne pas le voir, comme on l’a constaté récemment à Tourcoing et Roubaix.

Cette violence est théorisée et légitimée par certains sociologues chouchoutés médiatiquement qui présentent les forces policières comme une puissance d’occupation dans des territoires « racisés » appelés par la logique décoloniale à se soustraire à la souveraineté française. Dès lors, les « violences urbaines » sont présentées comme des soulèvements légitimes. Les mêmes se désoleront de temps en temps de leurs excès, mais toujours les comprendront : la France ne condamnerait-elle pas la jeunesse des « quartiers » au désespoir ? Inversement, il suffit qu’un jeune homme issu de l’immigration se retrouve dans une situation conflictuelle avec les forces de l’ordre pour qu’on accuse ces dernières de céder au profilage racial et de se rendre coupable de « racisme systémique » ou même de verser dans le « racisme d’État ».

L’inversion du réel pousse même de nombreux médias à propulser au cœur de la vie publique de nouvelles icônes indigénistes, toujours occupées à traduire la violence en insurrections décoloniales. La transformation d’Assa Traoré en figure messianique ces dernières années est intimement liée à cette légitimation de la violence de groupes délinquants de banlieues, présentée comme une manifestation d’autodéfense de populations persécutées.

Mais les Français ne parviennent pas à s’habituer à l’idée de se faire tabasser dans leur propre pays et se demandent s’il est normal qu’on trouve en France des zones de non-France. Les idéologues du régime diversitaire nomment alors les choses pour mieux les taire, et les évoquent pour les arracher à leur signification. Le langage médiatique euphémise ainsi sa description du réel en allant jusqu’à l’aseptiser. Il faut tout faire pour neutraliser la dimension ethnoculturelle de nombre d’agressions, quitte, s’il le faut, à changer le prénom des assaillants, pour en dissimuler l’origine, pour éviter, de « stigmatiser » certaines catégories de la population. On parlera aussi de « bandes de jeunes », issus de « quartiers sensibles », commettant des « incivilités », alimentant un « sentiment d’insécurité », à combattre, pour éviter de faire « le jeu du populisme ». Les euphémismes ne s’arrêtent pas là : on ne poignarde plus, on « attaque au couteau », on n’égorge plus, on « attaque à la gorge ». Et désormais, tout devra être réduit à la question des « dealers » et de la « drogue ». Telle est la nouvelle explication médiatiquement autorisée de la « nervosité des banlieues ».

Le simple fait qu’il faille prendre des gants pour rappeler le lien entre l’immigration et l’insécurité nous rappelle à quel point pèse encore une effarante censure sur le réel. Le commun des mortels a appris à décoder ce qu’on lui dit en ne le lui disant pas. Dans sa tête se trouve un logiciel décrypteur : il sait ce qui se passe et ne peut être dit. Il sait quelle réalité se cache derrière chaque mot. Et sait que certains mots ne peuvent plus être prononcés. Il sait aussi que s’il s’arrache à la novlangue, on le passera à la bastonnade médiatique, on l’accusera de tenir des propos haineux : parler du réel, aujourd’hui, est d’extrême droite. Tel est le propre d’un régime idéocratique, qui oblige ses citoyens à parler dans un langage qui falsifie le rapport au réel.

Cela ne peut qu’entraîner une forme de schizophrénie politique : le dédoublement du langage témoigne d’une pensée étouffée, empêchée, multipliant les ruses pour s’exprimer, comme si à l’art d’écrire du philosophe, autrefois évoqué par Leo Strauss, s’ajoutait aujourd’hui l’art de dire de l’éditorialiste qui veut qu’on le comprenne sans risquer de se faire incriminer. De ce point de vue, la reconquête du langage est désormais un acte de souveraineté, sans lequel rien d’essentiel ne sera possible.

Source : Le Figaro 8/05/2021

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Vous avez dit écologique ?

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Gaëtan de Capèle

L’Allemagne qui sera peut-être bientôt dirigée par une chancelière Verte, a une singulière conception de la défense de l’environnement. Voici dix ans, au lendemain de la catastrophe de Fukushima, elle avait enthousiasmé le monde de l’écologie en renonçant du jour au lendemain à l’énergie nucléaire. À la pointe du combat dans toutes les instances internationales, elle annoncera sans doute la semaine prochaine une accélération de son calendrier pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Nouveau tonnerre d’applaudissements garanti. Mais le parangon de vertu n’en a hélas que l’apparence : privée de nucléaire, l’Allemagne, qui consomme toujours autant d’électricité, fait tourner ses centrales à charbon ou à gaz à plein régime pour produire l’énergie que ses éoliennes et ses panneaux solaires sont incapables de lui fournir. Le résultat est sans surprise : loin de verdir la planète, elle noircit l’atmosphère. L’élève modèle de la transition énergétique européenne est en réalité un cancre.

Une fois n’est pas coutume, la France, qui ne prétend donner de leçons à personne, se mon- tre exemplaire. Grâce notamment à son puis- sant parc nucléaire, elle bénéficie d’une énergie très peu polluante - tous les scientifiques s’accordent là-dessus - et présente, dans tous les classements internationaux, l’une des empreintes carbone les plus vertueuses du monde. Ces faits objectifs établis, le bras de fer en cours à Bruxelles ne manque pas de saveur. L’Allemagne qui importe sans états-d’âme notre élecricité lorsqu’elle se trouve démunie, manœuvre pour exclure le nucléaire des financements verts européens… tout en plaidant au passage la cause du gaz, infiniment plus polluant. Comprenne qui pourra.

Dans cette affaire, la posture allemande doit beaucoup à des considérations de politique interne, peu à des préoccupations écologiques. Celle de la France a un grand mérite : conjuguer la lutte contre le réchauffement climatique avec la préservation d’une filière industrielle stratégique. Raison de plus pour ne rien céder.

Source : Le Figaro 8/05/2021

 

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Un très grand moment vendredi soir sur C.News : Eric Zemmour déglingue le mondialiste Attali

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Le porte-parole de la France française face au chantre du mondialisme... À ne pas rater.

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Journal du chaos

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A Angers, les jeunes nationalistes de l'Alvarium dénoncent l'immigration incontrôlée qui gangrène la ville

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Le site de l'Alvarium cliquez ici

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Thomas Joly, candidat national à la législative partielle du 30 mai dans l'Oise, a présenté son programme...

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Cliquez sur les visuels pour les agrandir

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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"Macron, le pire fossoyeur de la France", un nouveau livre de Jacques Guillemain édité par Riposte laïque

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Jacques Guillemain est lieutenant-colonel et pilote, en retraite de l’armée de l’air. Après vingt-cinq ans de service et plusieurs séjours en Afrique, il a quitté l’uniforme pour endosser celui de l’aviation civile et sillonner encore l'Europe et le monde. Après cette deuxième carrière, il consacre maintenant une partie de son temps à écrire sur Riposte Laïque, devenue « sa tribune quotidienne personnelle » comme il le dit lui-même.

Passionné d'histoire et de géopolitique, il se décrit comme un « lépreux populiste », insulte suprême dans la bouche d'Emmanuel Macron, mais en réalité synonyme de patriote amoureux de la France et de tout ce que représentent ses deux-mille années d'histoire, dont mille cinq-cent de chrétienté. Comme tous les citoyens profondément attachés à notre patrimoine culturel, Jacques Guillemain refuse de voir disparaître l'inestimable héritage légué par nos ancêtres, de plus en plus menacé par les assauts toujours plus violents d'un mondialisme dévastateur. Une idéologie aussi trompeuse que mortelle.

C'est donc un cri d'alarme de plus que lance l'auteur pour dénoncer la supercherie de la mondialisation. En une vingtaine de mini-chapitres, il dresse un constat accablant du quinquennat d'Emmanuel Macron et nous met en garde contre la menace existentielle qui plane sur notre France millénaire. Un livre facile à lire, sans concessions, argumenté et souvent chiffré, écrit à un an des élections pour apporter la contradiction au discours bien-pensant et mensonger des élites au pouvoir.

Macron, le pire fossoyeur de la France, Jacques Guillemain, Riposte laïque, 2021, 14 €

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vendredi, 07 mai 2021

À UN AN DE LA PRÉSIDENTIELLE : LES LECTEURS ONT LA PAROLE

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Depuis quelques semaines, nous recevons de nombreux messages émanant de lecteurs et amis faisant part de leurs impressions un an avant la présidentielle. Tous sont quasiment unanimes : il est temps d'en finir avec le schéma sclérosé qui plombe la vie politique de notre pays depuis trop longtemps. Nous ne pouvons hélas pas publier tous ces messages. Mais l'un d'entre eux résume, à lui seul, la volonté qui ressort des autres. Le voici tel que nous l'avons reçu...

S N 

Constat. Aujourd’hui nous avons...

- Un LR en lambeaux et surtout en perte de leadership, donc d'incarnation.

- Un RN à la ligne de plus en plus en conformité avec le politiquement correct, une présidente sous-motorisée mais artificiellement "boostée" par les media à des fins tactiques, comme à chaque fois, car elle n'est là que pour permettre au Président sortant de se faire réélire, sans aucun effort comme en 2017, le tout en empêchant l'émergence de nouvelles forces politiques identitaires.

- En face un PS et une gauche délirante et déconsidérée ("khmers verts", islamo-gauchisme et europhobie raciale de LFI, Cancel culture, Woke Culture...)

- une situation politique bloquée, sclérosée (A part Sarkozy, Hollande, Jadot, Bertrand et peut-être Hidalgo, on va avoir les mêmes candidats qu’en 2012, et 2017).

Analyse

Les électeurs du RN et des LR peuvent se retrouver mais uniquement derrière quelqu'un d'autre que MLP ou que Bertrand.

Reste à mettre un nom et un visage à ce candidat potentiel, et de le doter d'une ligne d'avenir.

Et ce candidat potentiel, il y en a un : Eric Zemmour. Il n’a encore rien annoncé, mais il est un fait que comme le Petit Poucet laissant des cailloux, il envoie des signaux de plus en plus évidents (son dernier propos reprenant Bainville, sa visibilité accrue sur tous les réseaux sociaux, des petites réflexions formulées durant sa chronique quotidienne…)

Conclusion

Éric Zemmour, grand admirateur de l'homme du 18 Brumaire, dont nous avons commémoré le 200ème anniversaire de la mort, qui croit au kairos (καιρός) grec ou momentum des Romains, en a ici un tout trouvé, pour se présenter à la Présidentielle de 2022, rassembler sur son nom beaucoup de monde (au-delà même des clivages LR/RN/DLF…), y compris des électeurs qui ne votent plus depuis des années, et surtout être ce bélier qui défoncerait enfin le portail d'une situation politique bloquée depuis 40 ans à droite, bloquée au bénéfice du pire à chaque second tour de l'élection.

Probablement qu’il perdrait (NDLR : CQFD), mais au moins il créerait une rupture. Rupture indispensable à l’émergence d’une nécessaire et tant attendue force politique représentant de nos idées.

B. Bidoilleau

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Mobilisation des Patriotes contre la dictature sanitaire cette fin de semaine

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Dans plusieurs villes de France, souvent à l'initiative du mouvement Les Patriotes de Florian Philippot, des rassemblements sont organisés cette fin de semaine pour protester contre la dictature sanitaire. Signalons que le 1er mai dernier, la manifestation parisienne sur ce thème a remporté un grand succès. En voici la liste :

SAMEDI 8 MAI :

06 NICE 14h Place Masséna – bordure de la coulée verte

13 AIX-EN-PROVENCE 14h Cours Mirabeau – côté Rotonde

30 NÎMES 15h Place de l’Esplanade

31 TOULOUSE 15h Jardin Compans Caffarelli – allée Charles Dénat

34 MONTPELLIER 15h Place des martyrs de la Résistance – préfecture

56 AURAY 14h Place de la République – face à la mairie

69 LYON 14h30 Place du Maréchal Lyautey

84 AVIGNON 10h Place de l’Horloge

DIMANCHE 9 MAI :

75 PARIS 15h Place Pierre Laroque, avec Florian Philippot

59 LILLE 15h Avenue du Président Hoover – devant la MEL

63 CLERMONT-FERRAND 14h30 Place de Jaude

84 AVIGNON 14h Cours Jean Jaurès – face à la cité administrative.

À l’heure où ils veulent imposer le passeport sanitaire, qui est une odieuse rupture de civilisation avec tout principe humain,

À l’heure où ils veulent imposer l’obligation vaccinale notamment des enfants et poursuivre avec le masque,

À l’heure où même la presse commence à reconnaître le grand succès du Brexit, désormais qualifié de « tremplin »,

À l’heure où les 200 ans de la mort de Napoléon nous rappellent que notre pays est grand, attendu dans le monde, qu’il est un pays fort, juste, s’il a confiance en lui et s’il est indépendant,

Il faut lutter de toutes nos forces !

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Le confinement, ça suffit ! Rendons hommage à Sainte Jeanne d’Arc !

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Un communiqué de Civitas :

Comme l’année dernière, l’hystérie covidienne nous empêche de pouvoir organiser le traditionnel défilé d’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc dans les rues de Paris le deuxième dimanche du mois de mai.

Au mieux sera-t-il permis à Paris, aux différents mouvements, de rapidement déposer une gerbe de fleurs en comité restreint aux pieds d’une statue de sainte Jeanne d’Arc, sans défilé et sans la foule des grands jours.

Pourtant CIVITAS n’a pas l’intention de se résigner à abandonner l’idée de rendre à la sainte de la Patrie l’hommage qu’elle mérite.

CIVITAS a donc décidé de décentraliser et démultiplier les témoignages de notre fidélité à celle qui libéra la France de l’envahisseur. C’est ce que nous appellerons l’Opération Sainte Jeanne d’Arc.

A ses membres, sympathisants, et plus largement à tous les Français, CIVITAS demande de fleurir la statue la plus proche de chez eux ce dimanche 09 mai et de prier sainte Jeanne d’Arc de nous libérer cette fois de la tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire.

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Du 22 au 25 juillet : réunion annuelle des Lansquenets d'Europe en Provence

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