lundi, 20 novembre 2023
Unité de l'Espagne, commémorations du 20 novembre... les nationalistes espagnols avaient fort à faire cette fin de semaine
Comme chaque année aux alentours du 20 novembre, bien que désormais privés de l'accès à la Vallée de Los Caidos, les phalangistes espagnols et la droite nationale ibérique ont organisé des rassemblements en mémoire de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange assassiné par les communistes le 20 novembre 1936, pour les uns et du général Franco, chef de l'Espagne nationale décédé le 20 novembre 1975, pour les autres.
Madrid, samedi après-midi,
pour l'unité de l'Espagne...
Mais, cette année, ironie de l'Histoire, ces commémorations coïncidaient avec les grands rassemblements populaires contre le dépeçage du pays que veut imposer le socialiste Sanchez allié aux indépendantistes catalans et basques. Manifestations qui ressemblèrent à travers le pays plusieurs centaines de milliers (plus d'un million selon certains observateurs) de patriotes espagnols. Nous reviendrons prochainement sur ces formidables démonstrations de forces qui laissent entrevoir une immense espérance au-delà des Pyrénées.
Rappelons que l'Unité de l'Espagne était la préoccupation principale de la Phalange et du général Franco...
S N
Rappelons aussi, à l'occasion de ce 20 novembre, le remarquable travail effectué par le Cercle franco-hispanique, présidé par Hélène Grimaldi, qui, chaque trimestre, édite un bulletin d'information très documenté sur le combat nationaliste espagnol.
Pour en savoir plus sur la Phalange cliquez ici et cliquez là
Sur la période Miguel Primo de Rivera cliquez là
Ayons, en ce 20 novembre, une pensée pour notre camarade phalangiste Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez là
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jeudi, 16 novembre 2023
« La Flandre aux Flamands » : le Vlaams Belang a tenu congrès contre l’immigration
Source Breizh Info cliquez ici
Ayant pour objectif une « Flandre flamande », le congrès organisé le week-end dernier par le Vlaams Belang a été l’occasion pour le parti nationaliste de proposer un plan en 100 points pour lutter contre l’immigration, incluant des mesures strictes sur le regroupement familial, sur les critères de nationalité et sur les expulsions.
Faire de l’immigration un enjeux électoral en Flandre
Dans l’optique des prochaines élections fédérales et régionales qui auront lieu en Belgique en juin 2024, les nationalistes flamands du Vlaams Belang mènent campagne tambour battant. Pour cela, le parti politique a organisé depuis le printemps dernier une série de trois congrès.
Le premier, s’étant tenu le 11 juin à Lierre (province d’Anvers), visait à présenter la feuille de route du Vlaams Belang pour parvenir à l’indépendance de la Flandre. Une route sur laquelle l’année 2024 doit marquer un tournant tandis que pour la formation présidée par Tom Van Grieken, « Les Flamands sont un peuple », « La Belgique est le problème, la Flandre est la solution ».
Puis, le 24 septembre, le Vlaams Belang organisait cette fois un congrès à Alost portant sur les mesures socio-économiques qu’il envisage pour la Flandre. Un événement qui avait suscité une mobilisation de diverses organisations gauchistes et « antifascistes » locales :
Manifestation contre le congrès socio-économique du Vlaams Belang. Source : campagnerosa.be
Enfin, dimanche 12 novembre, le dernier congrès du Vlaams Belang, venant conclure ce triptyque et ayant lieu à Gand, portait sur la question cruciale de l’immigration.
Un sujet sur lequel le parti nationaliste flamand se veut être aux avant-postes, en Flandre comme en Belgique. « Le Vlaams Belang est le seul parti qui ose parler d’immigration et proposer des solutions. Aujourd’hui, nous proposons un plan en 100 points. Et notez-le : nous faisons de l’immigration un enjeu électoral ! », a notamment déclaré Tom Van Grieken lors de son intervention.
Une prospérité indissociable du problème de l’immigration
Lors de cette journée, ce sont plus d’un millier d’élus, de militants et de sympathisants du Vlaams Belang qui se sont rendus au Centre International de Conférences de Gand pour écouter les diverses propositions. À la tribune, se sont succédées diverses figures du VB, dont les chefs de groupe fédéral et flamand Barbara Pas et Chris Janssens ainsi que les députés flamands Filip Dewinter et Sam Van Rooy.
Dans une Belgique submergée par l’immigration extra-européenne et dont les centres d’accueil pour migrants sont saturés, Tom Van Grieken a rappelé que « le nombre de résidents d’origine étrangère augmente de façon phénoménale », précisant qu’en « un peu plus de 20 ans, ils sont passés de 18,8 % à 33,4 % ».
Quant à l’urgence de solutionner ce problème migratoire, le président du VB a souligné une évidence : « Quiconque pense que notre prospérité peut être dissociée de la question de l’immigration se trompe. L’asile à lui seul nous coûte plus d’un milliard d’euros par an ».
En ce qui concerne les mesures annoncées par le Vlaams Belang pour redresser la situation, le parti préconise, entre autres, un durcissement des politiques en matière de regroupement familial. Pour ce faire, il souhaite notamment relever les exigences en matière de revenus et raccourcir considérablement la période pendant laquelle les demandeurs d’asile reconnus peuvent faire venir des membres de leur famille sans conditions.
Des demandeurs d’asile que les nationalistes flamands souhaiteraient obliger à effectuer des travaux d’intérêt général, estimant qu’ils « reçoivent énormément de la société », nécessitant en retour « une contrepartie ».
Quels critères pour la nationalité ?
Pour le Vlaams Belang, les lois sur la nationalité devraient également être plus strictes. « Notre nationalité n’est pas un simple bout de papier », a déclaré Chris Janssens. « C’est quelque chose qui se mérite. Résider légalement depuis au moins 10 ans, faire une déclaration de loyauté, contribuer économiquement de manière active à la société, parler le flamand et passer un examen de citoyenneté sont les conditions que nous posons. Les binationaux peuvent également perdre à nouveau cette nationalité s’ils sont condamnés à une peine d’emprisonnement de trois ans ou plus », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est des expulsions de migrants, le Vlaams Belang souhaite aussi travailler immédiatement au retour effectif de ces derniers. « Nous avons vu le mois dernier, avec l’attaque sanglante d’un clandestin à Bruxelles, ce que la politique d’ouverture des frontières du gouvernement a entraîné », a affirmé Barbara Pas, déplorant que les chiffres des retours soient « aujourd’hui historiquement bas ».
Dans l’optique de faciliter ces expulsions, le Vlaams Belang souhaite introduire une loi sur l’entrée résidentielle afin que la police puisse procéder à l’entrée au domicile des clandestins lorsque ceux-ci refusent manifestement d’obtempérer à un ordre de quitter le territoire. Privés de cette prérogative, nous assistons en France à des situations aberrantes…
La politique migratoire de l’UE vue par le Vlaams Belang
En outre, le Vlaams Belang souhaite augmenter considérablement la capacité des centres de retour fermés et les rouvrir également aux familles. Pour Barbara Pas, « l’interdiction d’accueillir des familles avec enfants dans des centres de retour fermés provoquera irrémédiablement un effet d’appel d’air » puisque l’on « envoie le message que toute personne qui arrive dans ce pays avec des enfants ne peut plus jamais être expulsée. »
Enfin, en matière de politique européenne, le Vlaams Belang insiste également depuis un certain temps sur la nécessité de mettre en place une approche de cette crise migratoire à l’échelle européenne. Et, à ce titre, le parti souhaite un changement de paradigme au niveau européen.
« Il est indéniable que les réglementations européennes restreignent trop les marges de manœuvre pour les États afin de mener leur propre politique migratoire », estime le Vlaams Belang, qui considère par ailleurs que le Danemark « a la meilleure politique d’immigration en Europe parce qu’il n’est pas enfermé dans ce carcan inapplicable et qu’il dispose d’une clause de non-participation ».
En dernier lieu, la formation politique flamande appelle aussi à une coopération entre les différents pays européens. Laquelle s’inspirerait du modèle australien, avec une tolérance zéro pour l’immigration illégale. Sans oublier au passage de marteler une évidence trop souvent occultée par les responsables politiques, en France comme en Belgique : l’entrée illégale en Europe ne peut jamais conduire à une résidence légale.
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jeudi, 28 septembre 2023
L’Espagne, hélas !
L’Espagne semble, hélas, se rapprocher de nouveau d’un gouvernement « Frankenstein » qui fracasserait le pays.
Michel Festivi
Depuis hier, les Cortès bruissent de nouveau. Après les élections législatives anticipées du 23 juillet qui ont laissé sans majorité le bloc des droites pour 4 sièges, Alberto Nuñez Feijoo, le Chef du Parti populaire, pressenti par le Roi Felipe VI, a soutenu avec un certain talent et une pugnacité que l’on ne lui connaissait pas, les grandes lignes de sa future politique, s’il était intronisé.
Or, ce jour, 28 septembre, par 172 votes contre 178, il a échoué. Feijo a rassemblé les 137 votants du PP, les 33 de Vox, 1 députés des Canaries et 1 du parti Navarrais. Il lui a manqué 4 votants pour parvenir à la majorité absolue de 176.
De l’autre côté, le PSOE a fait le plein de tous les opposants, réunissant sur le non, ses 121 députés, plus les 31 de l’extrême gauche, les 7 du parti indépendantiste catalan Junts, les 7 de la gauche séparatiste catalane ERC, les 6 voix des terroristes basques de Bildu, les 5 du parti national basque, qui une fois de plus s’est totalement compromis avec la gauche, l’extrême gauche et les anciens tueurs de Bildu, et 1 député du BNG les a aussi rejoints.
Il n’y a eu aucune surprise. Le 29 septembre, un nouveau et dernier vote aura lieu, cette fois à la majorité relative, mais on voit mal pourquoi et comment, certains opposants à Feijoo d’un jour s’abstiendraient un autre jour.
Déjà, le 17 août dernier, pour l’élection de la Présidence des Cortès, la socialiste Francina Armengol, avait obtenu 178 voix au 1er tour de scrutin. Dès lors à moins d’une immense surprise, Feijoo ne sera pas investi.
Pendant les débats, qui se sont étalés sur deux journées, répondant à chaque fois à chaque représentant des partis formant un groupe, il s’est battu avec courage et détermination, et n’a pas manqué de remercier Santiago Abascal, le patron de Vox pour son soutien. Mais cela n’a pas suffi.
Si donc les choses se passent ainsi, le Roi sera amené de nouveau, à s’entretenir avec tous les chefs de partis, puis à l’issue de ces nouvelles consultations, il décidera s’il désigne ou pas Pedro Sanchez, pour qu’il puisse présenter son investiture.
Cela pose d’énormes difficultés, car Sanchez sera obligé de promettre une loi d’amnistie en faveur des putschistes constitutionnels, qui ont violé la loi fondamentale de 1978, en instituant un référendum illégal en 2017 sur l’indépendance de la Catalogne, totalement interdit par la constitution.
Sanchez sera aussi vraisemblablement contraint de proposer une future organisation, d’une manière ou d’une d’autre, d’un référendum en vue de l’indépendance de la Catalogne, sachant que les Cortès viennent d’accepter que le Catalan, le Basque, le Galicien soient reconnus comme langues officielles du parlement, alors que la constitution ne prévoit leur usage que sur le territoire régional de chacune d’elle uniquement.
L’Union européenne devrait donner son feu vert ou pas, mais pour l’instant elle a réservé sa réponse, sachant que cela pose et va poser des problèmes considérables de traductions et de coûts exorbitants pour les finances publiques, sans compter la quasi impossibilité de dresser sur le champ les procès-verbaux des débats, ce qui, s’agissant d’une assemblée délibérative n’est pas sans difficultés juridiques et politiques majeures.
Vox avait d’ailleurs protesté avec véhémence en quittant la séance, et en remettant ostensiblement sur le bureau de la Présidence ses instruments d’écoute.
Bien évidemment, tout cela était planifié avec le PSOE de Pedro Sanchez, qui entend ainsi obtenir un soutien ferme et définitif du parti Junts, le plus en pointe sur ces sujets d’indépendance de la Catalogne, et ce au mépris total de l’unité de l’Espagne.
Un seul espoir pour l’Espagne et les espagnols qui refusent cet éclatement du pays, que le Roi ne désigne pas Pedro Sanchez, dans les jours qui viennent, au motif que, comme il y a quelques semaines, les partis basques et catalans avaient refusé de se rendre au Palais Royal, comme tous les autres partis, ce qui permettrait à Felipe VI, si cela advenait de nouveau, de déclarer qu’il n’est pas en possibilité de désigner Sanchez, sans avoir pu s’entretenir avec ses éventuels soutiens. Mais c’est un espoir particulièrement ténu.
Si cela survenait, les espagnols revoteraient à la mi-janvier. Dans le cas contraire, les révolutionnaires du PSOE, de l’extrême gauche, des partis séparatistes et indépendantistes gouverneraient le pays pour 4 années supplémentaires, avec en ligne de mire la disparition de l’Espagne.
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mardi, 04 juillet 2023
Condamnations très dures pour le mouvement italien Casapound : « Nous ne reculerons pas d’un mètre »
Audrey D’Aguanno
Il y a exactement vingt ans, le mouvement Casapound occupait un immeuble dans le centre de Rome, rue Napoléon III. Accusés d’occupation abusive, dix de leurs militants viennent d’écoper de peines de prison de deux ans et deux mois, ainsi que d’amendes très élevées. Une décision politique comme l’indiquent, en miroir, la complaisance et le financement publics des occupations opérées par les organisations d’extrême gauche.
L’édifice de six étages était à l’origine une école publique désaffectée, squattée et réduite à taudis par des immigrés en situation irrégulière, où trafic de drogue et délinquance étaient la norme. Les “fascistes du troisième millénaire”, comme les surnomment les médias – le terme de fasciste n’étant pas en Italie synonyme de totalitarisme, mais renvoyant à une idéologie de troisième voie et une période historique précise – nettoient, réparent, remettent en état le bâtiment. Ils en font un espace social où sont organisées, entre autres, rencontres, conférences, expositions et autres initiatives à caractère social et culturel. Mais pas que. Car de nombreuses familles y trouvent refuge, dans un contexte de grave crise immobilière après que dans les années 90, les banques ont spéculé rachetant la plupart des logements vides, avec comme conséquence une augmentation drastique des prix des loyers. Des milliers de Romains se retrouvent à la rue.
À côté de cela, de nombreuses occupations rouges sont financées par les pouvoirs publics, recevant des centaines de milliers d’euros. Même lorsqu’elles ne sont que des squats où règnent l’anarchie, le délabrement et… le meurtre comme, celui de l’adolescente Desirée Mariottini, morte des suites d’un viol collectif par quatre migrants africains qui fréquentaient l’endroit. Sans aller jusqu’au décès, les histoires sordides sont légion, et les riverains se plaignent de la détérioration et de l’insécurité qui font suite à l’installation abusive de centres sociaux d’extrême gauche, notoires repères d’illégalité.
Rien de tel, ne s’est produit au 8, rue Napoléon III à Rome. Tout au contraire. Si le quartier entier n’était pas laissé à l’abandon par la politique de la ville, on pourrait même parler de requalification. Pourtant, c’est cette occupation non-conforme qui est visée par les autorités, une association qui avait fait de la défense du logement sa priorité.
Parmi les accusés, le Président Gianluca Iannone, Simone et Davide Di Stefano qui ont quitté le mouvement. Une amende immédiate de 20.000 euros, l’indemnisation à l’État, et l’évacuation ont aussi été ordonnées. Nous publions ci-dessous le communiqué signé Casapound :
« Alors qu’à Rome, la Mairie achète avec des millions d’euros des espaces et les offre aux centres sociaux comme dans les cas du Porto Fluviale et du Spin Time, on frappe l’unique occupation non-conforme de la ville où des familles italiennes ont trouvé au fil des années un lieu d’aide et de confrontation. Sans Casapound, l’immeube de la rue Napoléon III serait l’énième symbole de la dégradation de la capitale, alors qu’il est actuellement un point de rencontre culturel, social et politique dans un quartier totalement délaissé par la politique.
Dans tous les cas, cette sentence ne nous trouve pas pris au dépourvu : nous sommes prêts à défendre l’immeuble et les familles en difficulté qui y ont trouvé un endroit sûr et nous recourrons évidemment en appel. Il s’agit du premier cas où, pour une occupation qui remonte, qui plus est à deux décennies, on en arrive à des condamnations de plus de deux ans impliquant même des familles en situation d’urgence qui avaient trouvé un toit en Casapound. Cela démontre, une fois de plus, de quel côté sont ceux qui combattent depuis des années un système pourri et qui, de l’autre, joue au rebelle avec le soutien de la politique et de la magistrature, comme les centres sociaux et l’extrême gauche. Qu’il soit bien clair à tout le monde que nous ne reculons pas d’un mètre ».
Source Breizh info cliquez ici
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jeudi, 29 juin 2023
Après la victoire des droites aux élections locales, où en sont les accords PP/Vox ? Vers une union des droites ? Un exemple pour la France ?
Michel Festivi
Comme je l’avais indiqué, le Parti Populaire (PP) de centre-droit a largement gagné les élections régionales et municipales le 28 mai. Vox, parti qui refuse l’immigration sauvage et massive, qui combat pour l’unité de l’Espagne, sa langue, son drapeau, et contre tous les séparatismes, qui s’oppose fermement aux doxas des gauches sur le plan sociétal et mémoriel notamment, a obtenu de très bons scores par rapport à la précédente consultation similaire de 2019. Il a fait plus que tripler le nombre de ses députés régionaux et conseillers municipaux, entrant dans plusieurs régions ou municipalités où il n'était pas encore présent.
Dans plusieurs communautés autonomes et municipalités, des accords PP/Vox étaient donc attendus pour que les droites puissent les gouverner, sans être soumises au PSOE, qui dispose encore d’un solide socle électoral.
Ces alliances étaient d’autant plus indispensables, que le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) a subi un revers tel qu’il a disparu et n’a quasiment plus aucune représentation en députés régionaux ou en conseillers municipaux, privant ainsi le PP de toute autre alternative, sauf à faire le jeu des socialistes.
Le patron du PP, Alberto Nuñez Feijoo est un apparatchik galicien, froid et triste comme un jour sans pain, dénué de charisme politique. Comme Vox l’insupporte (parti qui a été créé en 2013 par des dissidents du PP), il est prêt à bien des compromissions pour écarter le parti de Santiago Abascal de sa route et parvenir à ce qu’il croit être son destin national, quitte à faire « la danse du ventre » au PSOE. On connait aussi ce même phénomène en France.
C’est donc dans des conditions difficiles, à cause du PP, que se sont déroulées les négociations entre les deux partis, régions par régions, municipalités par municipalités, pour parvenir à accoucher des accords de gouvernements régionaux ou municipaux, partout où cela s’avérait indispensable.
Un précédent existait, en Castille et Leon, vaste région centrale, la plus grande en superficie, mais la moins peuplée d’Espagne. L’an passé, le Président PP de cette entité avait provoqué des élections anticipées, suite à la rupture de l’accord que son parti avait avec Ciudadanos, qui menaçait de s’allier avec le PSOE. Le PP maintenait ses positions obtenant 2 sièges de plus, sans obtenir la majorité absolue qu’il convoitait, Vox un député de plus (de 12 à 13), mais Ciudadanos perdait 11 sièges sur les 12 qu’il possédait, les gauches perdant 12 sièges. Ce n’est qu’in extremis, qu’un accord intervenait, octroyant à Vox la présidence et la vice-présidence des Cortès de Castille et Leon, ainsi que trois membres dans l’exécutif régional. Les gauches révolutionnaires, toute honte bue, n’avaient pas craint de crier au retour du fascisme !
Cet exemple pouvait se dupliquer à la suite des élections du 28 mai. Un bonne nouvelle tombait assez rapidement. Dans la riche communauté Valencienne, la 4e région d’Espagne en nombre d’habitants, le PP et Vox sont parvenus à un accord de gouvernement. Le PP avec ses 40 sièges avait impérativement besoin des 13 députés vox pour atteindre la majorité absolue des 50 sièges. C’est Vox qui présidera les Cortès valenciens, et qui va entrer dans l’exécutif.
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jeudi, 27 avril 2023
José Antonio enterré pour la 5e fois, mais qu'importe... L'idéal phalangiste est toujours bien vivant
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lundi, 24 avril 2023
Exhumation de Jose Antonio par les gouvernementaux espagnols
Le corps de Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole, assassiné par les républicains le 20 novembre 1936, qui reposait depuis 1959 dans la basilique de la Vallée de Los Caïdos, magnifique monument édifié à la demande du Général Franco où reposent sous un même mausolée, dans un souci de réconciliation nationale, les morts inconnus de la Guerre civile qui ravagea l'Espagne à la fin des années 1930, a été exhumé ce jour pour être enterré dans le cimetière madrilène San Isidro.
Après le transfert controversé il y a trois ans des restes du Général Franco, une fois de plus, le gouvernement de gauche actuellement en place à Madrid montre son vrai visage, celui de la division revancharde permanente. En procédant à cette manoeuvre morbide, il se livre aujourd'hui à une véritable provocation contre les forces nationales qui, d'élections en élections, progressent à travers le pays.
Dès l'annonce de ce qui s'apparente, il faut bien le dire, à une profanation, des centaines de Phalangistes se sont spontanément rassemblés sur le passage du convois funéraire pour manifester leur fidélité au martyr de l'Espagne une, grande et libre... Ce soir, ils sont des milliers.
S N
À propos de José Antonio, cliquez ici
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mercredi, 05 avril 2023
La face cachée d’Humza Yousaf, le nouveau Premier ministre musulman de l’Écosse.
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mardi, 04 avril 2023
Face à l'immigration incontrôlée, l'Irlande aussi se réveille
Un communiqué du Parti de la France
Depuis plusieurs semaines, des Irlandais battent le pavé pour protester contre l’arrivée massive de migrants dans leur pays. Après les villages français de Callac, Bélâbre et Beyssenac, le vent de révolte contre la submersion migratoire gagne progressivement l’Irlande.
Dans un pays gouverné par une alternance de centristes, la question de l’immigration a souvent été reléguée aux débats secondaires. Mais la crise du logement associée à des rumeurs sur de supposés viols et agressions commis par des réfugiés semble changer la donne. Aujourd’hui, ce sont ainsi 56 % des Irlandais qui considèrent qu’il y a « trop de réfugiés » sur leur île.
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samedi, 25 mars 2023
Sortie prochaine d'un entretien télévisé entre Jean-Marie Le Pen et Filip Dewinter, député d'Anvers...
Jeudi dernier, à l'initiative de notre ami Filip Dewinter, député d'Anvers et figure emblématique du Vlaams Belang, le parti identitaire flamand, un entretien télévisé a été réalisé avec Jean-Marie Le Pen. Cet entretien sera consultable dans les jours qui viennent sur ce site. J'ai eu le plaisir d'assister à l'enregistrement.
Au cours de celui-ci, le fondateur du Front national, très lucide sur la situation actuelle, a lancé un vibrant appel aux forces nationales, non seulement en France mais aussi partout en Europe, pour qu'elles continuent et amplifient le combat salvateur engagé pour nos nations et notre civilisation.
Pour nos camarades flamands, Jean-Marie le Pen, dans les années 1980, a été l'exemple à suivre. Ils ont eu raison car, aujourd'hui, le Vlaams belang est, selon de nombreux observateurs, aux portes du pouvoir en Flandre.
R H
Extraits cliquez ici
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mardi, 27 décembre 2022
Un entretien avec Gabriele Adinolfi publié sur le site d'information breton Briezh Info au sujet du massacre de militants nationalistes à Rome le 7 janvier 1978
Source Breizh Info cliquez ici
Le 7 janvier 2023, à Rome, à la nuit tombante, nombreuses seront les personnes à se rendre, comme chaque année, Via Acca Larentia, pour se souvenir et rendre hommage à trois militants nationalistes italiens assassinés, le 7 janvier 1978, par des militants d’extrême gauche.
Pour évoquer cet épisode tragique de l’histoire moderne italienne – à rappeler également à ceux qui parcourent les plateaux de télévision en assurant que les antifascistes seraient par nature de braves militants pacifiques, nous avons interrogé un homme qui a vécu et milité durant ces années de plomb italiennes, Gabriele Adinolfi cliquez ici.
Breizh-info.com : Le 7 janvier 2023 aura lieu la commémoration du drame d’Acca Larentia cliquez ici. Pouvez vous nous expliquer ce qu’il s’est passé et dans quel contexte cela a eu lieu ?
Il est presque impossible d’expliquer aux Français ce qui s’est passé alors en Italie car c’est totalement différent de ce qui s’est passé ailleurs. L’histoire a été réécrite par le parti communiste, qui récite une histoire complètement fausse, et cela n’aide pas à comprendre.
On répète stupidement la thèse selon laquelle Gladio ou l’OTAN auraient essayé par tous les moyens d’empêcher la montée du parti communiste, en utilisant des terroristes de droite et aussi de gauche, des infiltrés.
La vérité est complètement différente. Les services secrets qui ont joué un rôle dans la stratégie de tension en Italie sont avant tout les israéliens, les russes et les est-allemands, communistes. La CIA, qui était orientée vers la gauche, a répété à plusieurs reprises qu’elle était favorable à l’entrée du Parti communiste au gouvernement, se heurtant même à l’ambassade des États-Unis en Italie. Gladio est intervenu à plusieurs reprises en défense des communistes et contre l’extrême droite.
L’Italie à l’époque était une nation sans souveraineté, une nation terrain de jeu pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Anglo-Américains et pour la Stasi est-allemande. La loge P2 (une loge maçonnique importante et particulièrement dans sans fonction manipulatrice durant la stratégie de la tension) qu’on présente comme anticommuniste désignait plutôt les chefs des services secrets italiens avec le parti communiste lui-même et avait des intérêts dans divers pays de l’Est. L’Italie était un lieu de conflit entre de nombreux acteurs mais c’était surtout une nation dans laquelle la guerre civile des années quarante avait été interrompue par l’invasion alliée mais jamais terminée.
L’aile la plus intransigeante de la résistance communiste saisit les concessions faites au PC par la CIA et la Commission Trilatérale au début des années 1970 pour reprendre la guerre civile et assassiner les fascistes et les ennemis politiques avec des méthodes partisans.
J’ai essayé d’expliquer tout cela aux Français dans deux livres : Nos belles années de Plomb, en cours de réimpression, et Orchestre Rouge, aujourd’hui épuisé.
Les événements tragiques du 7 janvier 1978 sont la conséquence de tout cela.
Il était 18h30 et quelques jeunes militants du Mouvement Social Italien sortirent de la section romaine d’Acca Larentia pour se rendre à un concert mais dans la rue sombre un commando armé de gauche (Nuclei Armati per il Contropotere Territoriale) ouvra le feu tuant Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, 18 et 19 ans. L’un des deux garçons, blessé, fut ensuite tué d’un coup de grâce. L’arme meurtrière était une mitraillette Skorpion retrouvée plus tard dans une cachette des Brigades rouges qui avait été fournie au commando par un policier du quartier.
Des centaines de militants néo-fascistes arrivèrent sur place et soudain, sans raison, un officier des Carabiniers (l’équivalent italien des Gendarmes) tua de sang-froid Stefano Recchioni, 19 ans, d’une balle dans la tête.
L’explication de tout cela nous l’avons eu plus tard. Les Brigades Rouges s’apprêtaient à kidnapper le président des chrétiens-démocrates, Aldo Moro, que les Américains, les Israéliens et les Russes voulaient mort mais dont l’enlèvement par le P2 était perçu d’une bonne façon.
En prévision de l’enlèvement, le P2 et les Brigades Rouges voulaient faire monter la tension dans la ville pour créer des diversions. Et de fait la réaction fut immédiate : au lendemain du triple homicide, des néo-fascistes et des policiers s’affrontèrent à coups de revolver.
Tous les historiens s’accordent à dire que c’est en raison du désarroi et de l’exaspération nés après ce 7 janvier qu’on a assisté au début de la version droitière de la lutte armée.
Il faut dire qu’à l’époque « tuer un fasciste n’est pas un crime » était une rengaine à la mode dans une magistrature dominée par les communistes et que ces meurtres restaient impunis.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que cette commémoration soit toujours aussi importante aujourd’hui et qu’elle attire toujours autant de monde pour se souvenir ?
Pour les raisons émotionnelles que j’ai mentionnées. Peut-être seulement le bûcher de Primavalle dans lequel Virgilio et Stefano Mattei, 22 ans le premier et un garçon de 8 ans le second, brûlés vifs dans leur propre maison, ont autant marqué les esprits parmi les nombreux meurtres commis à Rome. Au cours de ces années, une quarantaine de militants sont tombés, presque tous dans des embuscades meurtrières.
Mais il y a plus que cela : beaucoup se sont interrogés sur la relation entre les fascistes et la mémoire et entre les fascistes et la mort. On peut dire que nous avons à la fois un sentiment d’appartenance qui dépasse l’individuel et une perception particulière du sacré qui se manifeste avec force en ces occasions particulières. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment quasiment religieux, c’est à dire qui nous réunit de nouveau.
Breizh-info.com : Quel regard portent les autorités italiennes aujourd’hui, sur cette période des années de plomb, mais aussi sur cette commémoration, parfois décriée médiatiquement ?
Les autorités italiennes n’ont rien à objecter. Souvent, au contraire, la Mairie de Rome dépose des gerbes devant la section à l’occasion de l’anniversaire, et cela s’est également produit par des maires de gauche. Le bruit médiatique est l’œuvre de cellules antifascistes dans les médias mais l’impression qu’ils donnent est fausse. En Italie, l’antifascisme est limité à de petits cercles militants, mais le fascisme a laissé une empreinte plutôt positive dans la mémoire collective, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que les Italiens sont fascistes mais l’antifascisme leur échappe. Un ami sénateur m’a dit que ces derniers temps, après la victoire de Giorgia Meloni, presque tous les Italiens ont découvert un grand-père fasciste. Pourtant, les médias sont occupés par des cellules militantes et racontent ce qui est nié non seulement dans les urnes, mais sur les marchés, dans les rues, dans les cafés.
Breizh-info.com : Y’a-t-il, en Italie, d’autres commémorations aussi importantes que celle d’Acca Larentia , chaque année ?
À Milan, le 29 avril, est commémoré l’assassinat de Sergio Ramelli, un étudiant de 18 ans qui a été assassiné par un commando de Avanguardia Operaia qui l’attendait sous sa maison et le massacra avec des clés anglaises pour le punir d’un devoir scolaire dans lequel qu’il avait critiqué les Brigades Rouges. L’embuscade eut lieu le 13 mars 1975 et le jeune homme mourut après 48 jours d’agonie. Lorsque la nouvelle de sa mort arriva, les conseillers de gauche applaudirent au conseil municipal de Milan !
Le 29 avril de l’année suivante, le militant du Mouvement social italien, Enrico Pedenovi, fut assassiné d’un coup de pistolet alors qu’il s’était arrêté à un carrefour s’apprêtant justement à se rendre à la commémoration de Sergio Ramelli.
On se souvient également de Carlo Borsani, un héros de guerre aveugle qui fut assassiné lui aussi à Milan toujours un 29 avril. en 1945, par des partisans communistes sans raison particulière.
Breizh-info.com : Pour finir, quel regard portez vous sur les premières semaines du gouvernement Meloni ?
Jusqu’en février prochain, le gouvernement va s’occuper du budget et du PNRR, Plan National de Réprise et de Résilience financé par les fonds européens, modifiant en partie ce qui a été décidé par le précédent gouvernement.
Il sera prématuré de porter un jugement sur le nouveau gouvernement au moins jusqu’en mai prochain, mais il y a plusieurs raisons d’être optimiste.
Le premier concerne la personne : Giorgia Meloni est sérieuse et carrée, ce n’est pas un clown comme Salvini.
Puis le langage a changé et il y a de bonnes raisons de croire en un engagement contre le wokisme, pour une politique migratoire et énergétique différente, non seulement italienne mais européenne, pour une approche culturelle différente et pour contrer le pouvoir des cellules de gauche dans l’État profond.
Peut-être que les faits me donneront tort, mais j’ai le sentiment que le nouveau gouvernement italien peut changer l’Italie et lancer un processus qui changera l’Europe.
Nous verrons.
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lundi, 21 novembre 2022
Rome, samedi 26 novembre : le Centre d'étude Polaris, dirigé par Gabriele Adinolfi, présente au public romain l'Institut Iliade
Un communiqué de Gabriele Adinolfi :
Italie : initiative métapolitique
Le Centro Studi Polaris, à la fois think tank et revue italiens que je dirige, organise ce samedi, 26 novembre, à Rome un colloque sur les thèmes: Défis et opportunités italiens et européens (au matin) et: La métapolitique de combat prend l’initiative (dans l'après-midi),
À cette occasion, Pierluigi Locchi, membre co-fondateur et responsable des relations internationales de l’Institut Iliade, et Nicola Torti, stagiaire de la promotion Léonard de Vinci, présenteront l'Institut Iliade, ses objectifs et les premières étapes qu’il a déjà franchies.
La réunion se déroulera plus précisément à Mentana, aux portes de la ville éternelle, exactement là où les forces françaises et italiennes s’affrontèrent en 1860, dans la tentative de Garibaldi de parachever l’unité de l’Italie – tentative qui ne réussira que dix ans plus tard. Tout un symbole, sans compter que cette réunion placée sous le signe de la fraternité des armes se déroulera dans la Aula magna de la Bibliothèque Charlemagne. (...)
Nous avons choisi une mairie avec une administration amie. Heureusement, nous en avons de plus en plus. Pour l'occasion, nous avons impliqué diverses réalités métapolitiques et éditoriales italiennes, toutes actives dans divers domaines politiques, sociaux, culturels et économiques, afin de tracer un chemin concret. Les conditions sont favorables et ce serait un crime de ne pas s'engager correctement.
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lundi, 26 septembre 2022
RÉACTIONS EN FRANCE SUITE AUX ÉLECTIONS ITALIENNES :
Eric Zemmour, président de Reconquête !
Pierre Vial, président de Terre & peuple
Un grand bravo à nos camarades italiens qui ont su faire face victorieusement aux oukases des européistes bruxellois. Après la victoire des patriotes suédois c’est le signe que l’Europe des patries et des peuples est enfin de retour et brise le carcan que veulent imposer les yankees et leurs larbins de Berlin, de Paris et d’ailleurs.
Il faut particulièrement saluer la belle réussite de Giorgia Meloni, qui a su faire de ses Fratelli une force dynamique, conquérante. Bien entendu, en France, il y a les éternels donneurs de conseils et de leçons, qui trouvent que Giogia est trop ceci ou pas assez cela… eux qui ne bougent leurs fesses de devant leur ordinateur et ne savent pas ce que c’est que coller une affiche ou distribuer un tract, tâches indignes de ces intellectuels qui méprisent ceux qu’ils appellent avec dédain « les militants ».
Laissons ces gens à leur médiocrité. Quant aux harpies féministes elles écument de voir une femme prendre la tête de ce beau pays qu’est l’Italie, auquel nous adressons notre salut. Romain, comme il se doit.
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dimanche, 21 août 2022
Assassinat de Daria Douguine
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jeudi, 28 juillet 2022
Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol est-il devenu un parti Chaviste et Pedro Sanchez un Chavez au petit pied ?
Michel Festivi
L’Espagne est-elle en train de devenir une sorte de Venezuela à la sauce Chaviste ? La question n’est nullement anodine et mérite d’être posée, compte tenu de la politique actuelle du Premier ministre Sanchez qui n’est qu’une suite d’expédients.
Ce dernier multiplie les décisions les plus radicales (de gauche bien sûr) pour donner des gages à ses alliés forcés de l’alliance Unidas-Podemos. Dans l’une de ses dernières décisions, il vient d’accepter que soient taxées plus fortement encore les entreprises de distribution d’énergie et les banques, ce que Podemos réclamait sans succès depuis des semaines, au risque d’une évasion encore plus forte des capitaux. Un publiciste espagnol vient d’employer une métaphore parlante, Pedro Sanchez c’est Pablo Iglesias (le leader de Podemos) mais avec une cravate. Je rajouterai mais sans catogan pour l’instant, l’attribut fétiche de notre Pablo Iglesias ibérique. Dans cette même ligne, Pedro Sanchez avait refusé de qualifier Cuba de dictature, pour complaire à Podemos. Cuba où sévit un parti unique et qui n’a connu aucune élection libre depuis 1959… Podemos a aussi pour modèle Chavez et le Venezuela aujourd’hui en pleine déconfiture économique et politique.
En Espagne on a véritablement la sensation d’une fuite en avant mais à gauche toute. Le triptyque des gauches espagnoles est devenu le suivant : l’argent public n’appartient à personne, les chefs d’entreprise ne sont que de perfides exploiteurs et la politique économique consiste à faire frire les classes moyennes par l’impôt, toujours l’impôt, selon Alfonso Rojo directeur du journal Periodista Digital.
L’Espagne est sous perfusion des fonds européens, mais jusqu’à quand ? Comme tout président aux abois, Sanchez essaie aussi d’enfiler le costume de « grand de ce monde », à l’occasion du tout dernier sommet de l’Otan qui a eu lieu à Madrid, pour tenter de noyer le poisson et de masquer son impéritie. Mais les Espagnols ne sont plus dupes semble-t-il. De toute façon la pauvreté est grandissante, le chômage et l’inflation sont en train de battre des records, le gouvernement vient d’annoncer qu’il pourrait être amené à couper l’alimentation en électricité des entreprises cet hiver, mais cela ne semble nullement déranger l’alliance hétéroclite des gauches désormais extrêmes qui tient encore les palais gouvernementaux de Madrid. Un des derniers sondages donne Unidas-Podemos à 27 sièges contre 35 actuellement, le PSOE à 93 sièges alors qu’il en détient aujourd’hui 120, et le Parti Populaire passerait de 89 à 120 sièges. Vox conserverait son capital passant de 52 à 59 sièges, les centristes s’effondrant, n’ayant plus qu’un siège. Le Parti Populaire et Vox atteindraient donc largement la majorité absolue des 176 sièges puisqu’ils cumuleraient 180 députés à eux deux.
Mais les élections ne sont pas encore pour demain hélas, c’est ce qu’a parfaitement compris Sanchez qui sait pertinemment qu’il faut durer pour espérer un renversement de tendance d’ici à la fin de l’année 2023. La politique peut-être souvent synonyme de versatilité.
En attendant et pour tenir, sa seule politique c’est de lâcher les vannes au lieu de resserrer les boulons. L’un de ses atouts, le chef du parti populaire, Feijoo n’est pas député mais sénateur. Or tout se passe aux Cortès, où Sanchez n’est attaqué que par des seconds couteaux, son principal concurrent ne pouvant pas lui donner la réplique, comme lors des discours sur l’état du pays. L’histoire se répéterait-elle ? En novembre 1933, le PSOE s’était majoritairement communisé, on disait à l’époque bolchevisé, après sa déroute électorale pour s’allier avec les communistes staliniens et tenter de renverser l’état de droit. En 2022, en prévision de sa future défaite, le PSOE se mue en un parti d’extrême gauche uniquement pour survivre et faire en sorte que son rejet par les électeurs soit le plus tardif possible. Les seules victimes de cette grave incurie, ce sont l’Espagne et les Espagnols qui attendront encore pour retrouver une politique qui parvienne à surmonter les terribles difficultés qu’ils devront affronter. Un écrivain et commentateur politique Graciano Palomo ne vient-il pas de déclarer : « La succession que recevra Feijoo de Sanchez, sera infiniment pire que la mortelle que Rajoy avait reçue de Zapatero. »
Nous en France, on n’a pas Unidas Podemos, mais on a les Nupes, aujourd’hui encore minoritaires. Souhaitons qu’ils le restent et longtemps. Comme l’ont très bien analysé Jean Pierre Sakoun et Aline Girard (figaro Vox du 19 juillet 2022), les Nupes et en cela ils rejoignent totalement Podemos en Espagne, ont comme techniques politiques l’hystérisation et la brutalisation de la vie politique, et ce pour encore mieux terroriser leurs adversaires. N’en revient-on pas au Venezuela ?
Source EuroLibertés cliquez ici
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lundi, 20 juin 2022
Conflit ukrainien. Le petit-fils du général De Gaulle dénonce la soumission de la France à l’OTAN
Source Breizh info cliquez ici
À l’ambassade de Russie en France, le petit-fils du général de Gaulle, Pierre de Gaulle, s’est exprimé sur le conflit ukrainien. Il s’est livré à une vive critique des politiques occidentales sur le dossier, imputant notamment à Paris une « soumission à l’OTAN ».
Le 14 juin, l’ambassade de Russie en France a organisé une réception officielle à l’occasion de la Journée de la Russie. L’événement a réuni de nombreux invités parmi lesquels figuraient des diplomates étrangers, des personnalités culturelles ou encore des représentants d’associations de compatriotes.
Au nombre des intervenants, le petit-fils du général de Gaulle a exprimé son attachement à l’amitié franco-russe, déplorant les multiples facteurs qui, selon lui, pourraient la détériorer.
Les Occidentaux ont laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre.
« Je viens ici pour affirmer haut et fort qu’il est dans l’intérêt de la France de garder de bonnes relations avec la Russie et de dire qu’il faut travailler ensemble en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent, ainsi qu’a l’équilibre, au progrès et à la paix du monde entier », a-t-il par exemple déclaré devant son auditoire, avant de livrer son point de vue sur les enjeux relatifs au dossier ukrainien.
« Chacun reconnait aujourd’hui la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit actuel, le rôle funeste de l’OTAN qui s’élargit sans cesse et la politique inconsidérée du gouvernement ukrainien. Ce dernier, fort de belles promesses et nourri d’illusions américaines et européennes, a conduit une politique très condamnable à l’égard des populations russophones du Donbass, multipliant discriminations, spoliations, embargos et bombardements », a souligné le descendant de l’instigateur de l’appel du 18 Juin.
Et selon lui, « les Occidentaux ont malheureusement laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre ».
Toujours sur le conflit ukrainien, Pierre de Gaulle a mis en garde sur ce qu’il a estimé correspondre à l’application d’un agenda américain en Europe. « Que veulent les Américains si ce n’est de provoquer une nouvelle confrontation est-ouest dont le seul but est d’affaiblir et de diviser l’Europe pour imposer leurs directives, leur économie et leur système ? », a-t-il par exemple interrogé.
« Je regrette que le gouvernement français se commette dans [une] soumission à l’OTAN et donc à la politique américaine […], l’OTAN absorbe l’Europe», a-t-il déploré, désapprouvant le retour de son pays dans le commandement intégré de l’Alliance atlantique, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
« Depuis les Américains ne parlent plus à la France et ne nous considèrent plus comme une nation forte et indépendante », a-t-il soutenu, en étayant son raisonnement par la récente affaire des sous-marins, à l’origine de frictions entre Washington et Paris.
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mercredi, 15 juin 2022
Contre la russophobie et la désinformation : manifestation à Marseille le samedi 25 juin
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Filip Dewinter dénonce le Grand Remplacement
Lionel Baland
Filip Dewinter est la figure de proue du parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang. Il est conseiller municipal à Anvers (Antwerpen) et vice-président du Parlement flamand. Il s’est rendu, en France, chez l’écrivain Renaud Camus, afin de l’interroger et d’écrire ensuite un ouvrage sur le Grand Remplacement théorisé par ce dernier. En néerlandais, Grand Remplacement se dit « omvolking », changement de peuple. C’est le nom donné à ce livre.
Lionel Baland a pris part à une des séances de présentation organisée par Filip Dewinter et le Vlaams Belang à travers la Flandre, celle qui s’est déroulée à Leopoldsburg-Heppen dans le Limbourg, et a été très bien accueilli par la section locale du parti. Filip Dewinter a parlé durant une heure devant le public local.
Selon ce dernier, le Grand Remplacement avance. Tout ce que nous sommes et faisons disparaît. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade. Par exemple, à Bruxelles, capitale de la Flandre, de la Belgique et de l’Europe, 80 % des habitants ne sont pas d’origine belge. La Belgique compte 250 000 clandestins, pour un pays de plus de 11 millions d’habitants. Un tiers de la population de la Belgique a une origine étrangère, dont une partie, essentiellement des Européens, est intégrée. Pour les autres, ce n’est pas le cas, surtout pour les musulmans. Ces derniers ne reconnaissent pas la séparation entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, ni l’égalité entre l’homme et la femme. Certains d’entre eux sont différents, mais ils ne sont pas conformes aux critères de l’islam, ni représentatifs.
La démographie constitue un enjeu important. Elle entraîne une islamisation de la société. Au cours de l’histoire, les grands remplacements ont été nombreux. Des civilisations ont disparu. Par exemple, Constantinople est devenue Istamboul et les Ottomans ont mis la main sur la partie orientale de l’ancien Empire romain, les Arabo-musulmans ont conquis l’Espagne et la France jusqu’à Poitiers, Vienne en Autriche a été assiégée par les Ottomans, musulmans. Les civilisations disparaissent parce qu’elles sont faibles.
La substitution ethnique est liée à la démographie et est aussi une technique qui a été souvent employée pour s’emparer du pouvoir au sein de certaines régions du monde. À l’époque de l’URSS, le Donbass est devenu russe par cette méthode – alors que la Crimée a toujours été peuplée de Russes –. La Pologne, les pays baltes et l’Ukraine ont subi une russification. Sous le IIIe Reich, Adolf Hitler désirait implanter des Allemands en Pologne et en Ukraine. En Afrique du Sud, Nelson Mandela a utilisé cette méthode en installant des Noirs près du Cap.
Alors que le niveau de l’enseignement chute, des idéologies hostiles sapent notre civilisation. Le wokisme détermine ce que nous sommes autorisés à faire ou pas. La diversité est un mot politiquement correct pour dire que nous ne sommes plus les maîtres chez nous. Le Grand Remplacement est présenté comme une théorie complotiste, alors qu’il est simplement une constatation. Le multiculturalisme, au départ idéologie de gauche, devient celle de l’État.
Le terme « gastarbeiders » (travailleurs invités) est utilisé, alors que si c’était le cas, ceux-ci rentreraient ensuite chez eux ; ce sont donc, en réalité, des migrants. L’immigration de travail, afin de résoudre tous les problèmes, est un mythe crée par les autorités. La Belgique compte de nombreux chômeurs.
Les « illégaux » sont appelés « sans-papiers » puis finalement « transmigrants » (vers le Royaume-Uni). De plus, de nombreuses personnes reçoivent la nationalité belge. Nous sommes face à une fabrique rapide de Belges. Ces gens ne font donc plus partie des statistiques en tant qu’étrangers. Prétendre que notre civilisation est supérieure n’est plus autorisé.
Outre le peuple, les traditions sont elles aussi remplacées : les djellabas, les femmes voilées et l’absence d’alcool s’imposent, au même titre que l’internationalisation, la globalisation – le Forum économique mondial de Davos, le G7 et Coca-Cola désirent que les mêmes produits soient vendus aux mêmes gens, dans la même langue, l’anglais, partout dans le monde –, la diversité, la super-diversité.
Afin de maintenir son niveau démographique, un pays a besoin d’un taux de natalité de 2,1 enfants par femme au lieu des 1,4 actuels. Parfois, la disparition d’un peuple prend des décennies, voire plusieurs siècles. Or, nous vivons environ 70 ans. Nous ne nous rendons pas nécessairement compte de ce qui se passe ; un peu comme une grenouille qui se trouve dans de l’eau froide ensuite chauffée. Elle ne sait pas quand quitter l’eau et finit par cuire, alors que si elle est jetée dans de l’eau trop chaude, elle réagit et en sort.
Le grand problème est la surpopulation de la planète. Nous sommes désormais 7,5 milliards d’habitants. En 2050, nous serons 10 milliards. Alors que nous souffrons de la dénatalité et que notre population est âgée, celle d’Afrique est jeune. La Méditerranée est facile à traverser et n’est pas très large, par exemple à Gibraltar. L’immigration doit être arrêtée et les personnes provenant de pays musulmans interdites d’installation chez nous, puis la remigration lancée en expulsant les étrangers délinquants, illégaux et non-intégrés.
Filip Dewinter conclut que mélanger de l’eau et de l’huile est impossible. Amalgamer les personnes de notre culture avec les musulmans est illusoire. Ces « invités » sont tenus de partir lorsque leur présence n’est plus souhaitée : « Nous voulons rester les maîtres chez nous ! Nos gens d’abord ! »
Sources Lionel Baland cliquez ici
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vendredi, 03 juin 2022
Que représente vraiment le Vlaams Belang en Belgique ?
Comme vous le savez, le Vlaams Belang est un parti unique dans notre paysage politique. Depuis sa naissance, notre parti a toujours porté un message d’une clarté absolue. Par son rôle de locomotive politique, le Vlaams Belang a permis que quantités de débats soient amorcés, que des tabous soient transgressés et que certains thèmes que d’autres avaient voulu ignorer soient publiquement abordés. En réalité, notre parti n’est ni « antidémocratique », « raciste » ou « extrémiste » comme le prétendent nos adversaires. Nos positions sont tout simplement inspirées par le plus élémentaire bon sens.Les thèmes du Vlaams Belang n’ont jamais été plus actuels qu’aujourd’hui. L’actualité quotidienne nous convainc bien plus de la justesse de notre programme que n’importe quelle campagne de communication ou n’importe quelle réflexion théorique.
L’existence et la pérennité d’un parti comme le Vlaams Belang sont plus que jamais indispensables. Un parti qui dit les choses comme elles sont et qui formule les réponses adéquates aux défis sociétaux du XXIe siècle. La Flandre comme Bruxelles a besoin du seul parti politique qui défend prioritairement les gens de chez nous !
Chaque peuple a droit à l’autodétermination
En Belgique, il n’y a pas un seul problème qui ne soit «communautaire». Les opinions des Flamands et des Francophones divergent pratiquement sur tout. En fait, la frontière linguistique, votée jadis au sein du parlement national par les Flamands et les Francophones, constitue une frontière politique, sociale, juridique et culturelle. La conséquence en est que le processus décisionnel est souvent retardé ou empêché ou qu’il aboutit à ce que les décisions finalement prises ne rencontrent pas les souhaits des personnes concernées. De plus, chaque année ce sont des milliards d’euros qui sont transférés de Flandre vers la Wallonie, sans la moindre condition, sans aucune réciprocité et surtout sans que l’on puisse observer la moindre amélioration socio-économique en Wallonie.
Le concept d’autodétermination implique que les Flamands ont droit à une politique qui fait en sorte que le produit de leur travail reste entre leurs mains, afin de rencontrer au mieux leurs priorités et leurs besoins. Voilà pourquoi nous optons résolument pour un Etat Flamand indépendant, de même que nous invitons nos amis Wallons à amorcer leur propre processus d’indépendance. Seule la responsabilisation des acteurs politiques, économiques, sociaux et culturels est de nature à redresser la Wallonie et l’autodétermination est le champ idéal de la responsabilité. Une fois la création de l’Etat Flamand indépendant acquise, il va de soi que nous développerons avec la Wallonie des rapports d’excellent voisinage. Cela ne sera évidemment possible qu’entre partenaires égaux après le démantèlement de la Belgique.
Une Europe libre
Le Vlaams Belang s’affirme sans restriction comme un parti pro-européen. L’Europe est le berceau de notre civilisation et la coopération au sein de l’Europe nous a apporté la paix, la prospérité et le bien-être. Mais, aujourd’hui, l’Union Européenne évolue de plus en plus vers un super-Etat qui s’approprie toujours plus de compétences originellement dévolues aux Etats membres. Ce faisant, cette Union-là met à mal le droit démocratique de décider appartenant aux peuples européens. Le Vlaams Belang veut mettre un terme à cette évolution de l’UE vers un super-Etat. Il serait en effet absurde de plaider pour un démantèlement de la Belgique pour la remplacer par une super-Belgique où une Flandre indépendante n’en sera au mieux qu’une province.
Pour garder en vie un euro follement coûteux et inopérant, l’Union Européenne veut s’inspirer du modèle Belge des transferts financiers. De cette façon, la Flandre ne sera plus seulement la vache à lait de l’Etat belge et de la Wallonie, elle pourra aussi pourvoir aux milliards d’euros nécessaires à la survie des différents pays du Sud de l’Europe. Les Accords de Schengen sont devenus, dans la pratique, une porte ouverte pour l’immigration illégale, le tourisme social et la criminalité transfrontalière. Les Etats membres doivent à nouveau contrôler leurs frontières et décider eux-mêmes qui et à quelle condition entre et/ou s’installe sur son territoire. La Turquie n’est pas un pays européen, il n’y a donc aucune raison de la faire adhérer à l’Union Européenne.
Hospitaliers, mais pas fous
L’immigration n’a cessé de croître pour atteindre aujourd’hui un niveau insoutenable. Ce qui rend l’intégration des étrangers qui arrivent ici de plus en plus difficile. Notre système social est prêt à imploser. Ce flux massif a des conséquences inquiétantes sur le plan du logement social, de la mobilité et de l’enseignement. Sans parler de l’impact sur l’espace public et l’agravement continu de nos problèmes de société.
Nous voulons à nouveau nous sentir chez nous dans notre propre pays. Voilà pourquoi nous plaidons en faveur d’un raffermissement de la politique d’immigration. Les règles actuellement en vigueur en ce qui concerne le regroupement familial doivent être plus sévères. Les demandeurs d’asile déboutés, les illégaux et les étrangers criminels doivent effectivement être rapatriés à destination de leurs pays d’origine. Les étrangers qui se sont installés légalement ici doivent s’adapter à notre manière de vivre et non le contraire. Ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas s’adapter doivent être encouragés à retourner chez eux.
S’attaquer à la criminalité
La sécurité est droit humain élémentaire qui doit être garanti par l’autorité publique. On peut discuter à l’infini sur la question de savoir ce qui cause la criminalité, mais ce qui est indiscutable c’est que l’insécurité chronique qui règne dans nos rues doit être arrêtée maintenant.
L’approche soft a en réalité donné naissance à une criminalité hard. C’est pourquoi nous sommes partisans d’une approche ferme et décidée sur base d’une politique articulée sur quatre axes principaux : prévention, réaction immédiate, des peines alternatives et effectives. Il faut mettre un terme définitif à l’impunité. Les peines doivent être effectivement purgées et la capacité carcérale doit être significativement augmentée. Les criminels étrangers doivent purger leur peine et doivent ensuite être rapatriés à destination de leurs pays d’origine. Il faut développer un droit de la jeunesse doté d’un arsenal de sanctions adaptées aux réalités d’aujourd’hui. Qui est assez grand pour commettre des délits, est également assez grand pour en subir les conséquences et être puni. Il faut abroger la loi qui permet à de riches criminels de littéralement acheter leurs procès.
Pour enrayer l’épidémie du «tourisme criminel» il faut opérer des contrôles frontaliers ciblés. Les forces de police doivent disposer de tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches au service de la population.
Une politique vraiment sociale pour la Flandre et Bruxelles
La Flandre est encore l’une des régions les plus prospères du monde. Mais sous les statistiques positives persiste une pauvreté qui n’est pas totalement éradiquée. La Flandre a plus que jamais besoin d’une sécurité sociale solide et bien organisée. Il faut continuer à développer un système de protection efficace pour ceux qui pour des raisons sérieuses ne peuvent concourir au processus économique. Et, bien évidemment, un système qui garantit une pension décente à ceux qui ont cotisé.
Le Vlaams Belang se prononce donc très logiquement en faveur d’une sécurité sociale flamande (qui inclut les Bruxellois). Une protection et des soins qui nous sont propres pour les gens de chez nous. La solidarité est le résultat palpable d’un véritable vivre-ensemble. Vous devez savoir avec qui vous êtes solidaire et pourquoi, sinon l’Etat est volé. L’économie flamande est suffisamment forte pour être en mesure de financer une sécurité sociale flamande performante. Cette prospérité ne peut pas servir à combler le puit sans fond que sont les finances de l’Etat Belge ni à jouer au CPAS de la moitié du monde.
Une réelle prospérité pour le Flandre et Bruxelles
Il est évident qu’il est impossible de créer un paradis social sur un cimetière économique. Avant de partager les biscuits, il faut les cuire. Le Vlaams Belang plaide en faveur d’une politique qui mise résolument sur l’innovation, la recherche et le développement et qui offre à notre propre économie et notre propre industrie toutes les opportunités de développement. Cette politique doit également augmenter autant que possible l’attractivité de la Flandre pour les investisseurs étrangers. Ceci est possible grâce à des charges limitées, une règlementation transparente et simplifiée ainsi qu’une plus grande sécurité juridique et moins de fatras administratif.
Pour garantir la prospérité pour les générations à venir, la Flandre doit sortir du carcan économique belge. Une Flandre indépendante pourra dès lors mener une politique socio-économique en adéquation avec ses spécificités et ses besoins propres.
Sérieux et crédibilité
Beaucoup de francophones ne le savent pas en raison du journalisme militant (de gauche va sans dire) des médias au sud du pays et à Bruxelles, mais il ne vient à l’idée de personne en Flandre de contester le sérieux et la crédibilité du Vlaams Belang. Les adversaires politiques du parti nationaliste peuvent évidemment critiquer ses options et même considérer que sa logique politique est contestable, c’est bien le moins en démocratie, mais personne ne peut mettre en doute la qualité du travail parlementaire et programmatique du Vlaams Belang. Pour preuve, ci-dessous ces quelques citations prises au hasard.
Ce qu’ils ont dit du Vlaams Belang
«Le Belang a influencé lourdement le débat au nord de pays, et par conséquent en Belgique. Le durcissement par différents gouvernements de la politique migratoire au cours des années répond certes au souhait d’une partie des électeurs, mais le Blok/Belang a «libéré» des paroles, des pensées, des idées et des politiques». Béatrice Delvaux dans Le Soir.
«Le SP.A (socialistes flamands) n’est plus le parti des «travailleurs» depuis longtemps. Beaucoup de ces travailleurs votent pour le Vlaams Belang aujourd’hui. Les concepts de «gauche» ou «droite» les importent peu. Par contre, ce qui les intéressent, c’est un parti qui se préoccupe de leurs problèmes. Ou qui en donne l’impression. Un parti qui écoute le monde du travail et qui parle sa langue, avec des mandataires qui se mêlent à la population, même en dehors des périodes électorales». Journaliste Paul Geudens dans la Gazet van Antwerpen.
«Le parti le plus diabolique de l’époque, le sinistre VB, avait deux thèmes politiques de prédilection. Un: le VB remettait la société multiculturelle en question. Deux: Le VB ne croit pas au modèle Belge. Nous devons faire l’amère constatation que ces fondamentaux du VB de l’époque dominent largement le débat public d’aujourd’hui». Rédacteur Walter Pauli dans De Morgen.
«Je remarque que le niveau des billets d’opinion du VB s’élève bien au-dessus des propos de bistrot. Quelqu’un comme Gerolf Annemans vous force parfois à réfléchir». Peter Vandermeersch dans Humo.
Aujourd’hui et demain
Aujourd’hui, le Vlaams Belang est le plus grand parti politique du pays si on en croit les sondages successifs depuis les dernières élections. Le Vlaams Belang est prêt à gouverner la Flandre demain et tout est fait en fonction de cet objectif. C’est conscient de cette responsabilité colossale que nous nous engageons chaque jour au service de nos concitoyens. Oui, le Vlaams Belang c’est d’abord et avant tout l’amour de notre peuple et une lucidité absolue sur les enjeux de civilisation et non les petits calculs politiciens des vieux partis vermoulus du système. Cela fait une fameuse différence !
Source EuroLibertés cliquez ici
Filip Dewinter, figure historique du Vlaams Belang
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mercredi, 16 mars 2022
Ukraine/Russie : Jean-Marie Le Pen s'exprime
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lundi, 14 mars 2022
ESPAGNE : LA DROITE NATIONALE ENTRE POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS UN GOUVERNEMENT RÉGIONAL
Xavier Eman Présent cliquez ici
C’est une petite révolution dans le paysage politique ibérique. Le parti nationaliste espagnol Vox va en effet faire pour la première fois son entrée dans un gouvernement régional, dirigé par la droite en Castille-et-Léon (centre), ont annoncé jeudi 10 mars cette formation et le Parti Populaire (PP, droite).
«Nous sommes parvenus à un accord de législature avec Vox (…) qui va permettre l’entrée en fonction d’un gouvernement stable et solide», a déclaré sur Twitter le président sortant de cette région, Alfonso Fernandez Mañueco (PP), qui va pouvoir être reconduit dans ses fonctions grâce à cet accord.
Vox a indiqué de son côté qu’il détiendrait la vice-présidence du gouvernement de cette région proche de Madrid, qui dispose, comme les autres régions d’Espagne, de très larges compétences dans ce pays très décentralisé.
Lors d’un scrutin anticipé en février en Castille-et-Léon, remporté par le Parti Populaire (PP) mais sans majorité absolue, Vox avait totalisé 17,6% des suffrages et 13 sièges de députés régionaux sur 81 (contre un seul au dernier suffrage).
Le parti socialiste au pouvoir en Espagne a évidemment immédiatement dénoncé, des trémolos scandalisés dans la voix, l’entrée de Vox au sein de ce gouvernement régional, qualifiant l’accord avec le PP de «pacte de la honte»
Il ne reste plus qu’à espérer que cette expérience « d’union des droites » soit plus probante et efficace que celles, par exemple, qu’a pu connaître l’Italie et qui ont abouti à des fiascos tant pratique qu’idéologique.
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dimanche, 27 février 2022
Les mémoires courtes...
11:27 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 26 février 2022
Xavier Moreau : il était possible d’éviter la guerre en Ukraine
Xavier Moreau,
fondateur du centre d’analyse politico-stratégique Stratpol,
déclare sur Sputnik :
“Il faut revenir sur l’histoire de ce conflit, et surtout des accords de Minsk. Ceux-ci ont été signés il y a maintenant sept ans, quasiment jour pour jour, et ont été validés par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Or, dans ces accords, il y avait une date de péremption, c’est-à-dire que tout ce qui était exigé vis-à-vis de Kiev –qui a signé ces accords après avoir perdu la guerre, notamment lors de la bataille de Debaltseve– devait être exécuté d’ici à décembre 2015.
Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une décision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les membres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait!
Je pense que Vladimir Poutine avait un plan B et que ce plan B est ce à quoi nous assistons. Lorsque Vladimir Poutine a commencé à négocier il y a quatre mois, à proposer des garanties de sécurité, lorsqu’il a accepté de relancer il y a quelques semaines le format Normandie avec les conseillers diplomatiques qui se sont réunis à Paris et à Berlin, lorsqu’il a rencontré Emmanuel Macron, lorsqu’il a eu un entretien avec Scholz et a rencontré Blinken, il était possible d’éviter que la Russie passe à ce plan B.
Malheureusement, cela n’a absolument rien donné. On a même eu des situations totalement grotesques, comme lors de la conférence de presse à Kiev avec Volodymyr Zelensky où Emmanuel Macron a apporté son soutien aux combattants ukrainiens qui étaient sur le front depuis 2014. Je pense que là, Vladimir Poutine a compris que jamais ni Paris ni Berlin ne feraient pression sur l’Ukraine pour qu’elle applique les accords de Minsk.
Dans la mesure où, une fois de plus, Kiev se mettait à bombarder toute la ligne de front dans le Donbass, ils ont décidé de passer au plan B. Je ne vous cache pas quelle a été ma surprise. Je pensais que la riposte russe serait plus proportionnée. Désormais, l’objectif est annoncé: c’est dénazification et démilitarisation. C’est-à-dire que si cela continue ainsi, dans trois jours, il n’y aura plus que des lance-pierres en Ukraine.
[…] Pour moi, il y a bien sûr la responsabilité du gouvernement ukrainien. Cela dit, lorsque Zelenski s’est fait élire Président, il est arrivé sur un programme de réconciliation avec la Russie et de réconciliation avec les russophones. Il a fait exactement comme son prédécesseur Porochenko qui, lui aussi, en 2014, est arrivé avec un programme de réconciliation. Il a au contraire fait un programme de persécution de la langue russe, de persécution des Russes, de mise en avant des soi-disant héros de la Deuxième Guerre mondiale qui étaient des collaborateurs nazis, comme Stepan Bandera ou Roman Choukhevytch. Il a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu.
Malgré tout, si la France et l’Allemagne avaient fait leur travail, c’est-à-dire de faire pression sur Kiev pour l’application des accords de Minsk, il n’y aurait pas eu d’autre alternative pour Kiev que d’obéir à ces injonctions sous peine de perdre l’aide européenne. Même les plus radicaux de l’entourage de Zelenski auraient dû se soumettre et enfin appliquer les accords de Minsk. Donc, je pense que la responsabilité est partagée.
[…] Rendez-vous compte qu’Emmanuel Macron est rentré de Kiev sans même un échange de prisonniers, ce qui avait été le cas il y a quelques années. Par ailleurs, à aucun moment dans cette conférence de presse il n’évoque avec Zelenski les points des accords de Minsk. Ils sont pourtant très précis, avec une chronologie. Il doit y avoir un échange de prisonniers, une amnistie, un changement dans la Constitution ukrainienne, la prise d’un statut d’autonomie du Donbass, des élections locales et ensuite seulement la restitution à l’Ukraine de ses frontières. Emmanuel Macron n’a évoqué aucune de ces questions!
Je pense qu’il porte une responsabilité particulière, davantage que Scholz, qui vient d’arriver et qui récupère les dossiers au débotté. Le grand perdant, celui qui a provoqué cet échec –parce que le recours à la force militaire est un échec–, c’est incontestablement Emmanuel Macron.
Pour compléter cette analyse du même Xavier Moreau en vidéo :
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vendredi, 25 février 2022
Russie-Ukraine, les frères ennemis…
Roland Hélie
En octobre 2014, suite au précédent conflit russo-ukrainien, nous avions consacré un numéro (n°37) à ce sujet. Vous pourrez lire (ou relire) ci-dessous la présentation du dossier que nous avions publié. Quelques exemplaires de ce numéro sont encore disponibles, vous pouvez les commander en cliquant ici
Nous abordons dans cette 37e livraison de Synthèse nationale l’épineux conflit qui secoue actuellement l’Ukraine. Depuis bientôt un an ce pays est quasiment en proie à une guerre civile qui devrait aboutir à sa partition.
Dans un récent éditorial (cf. Synthèse nationale n°34) j’avais déjà évoqué ce conflit. Celui-ci est complexe et force est de reconnaître que chacun peut avoir ses bonnes et aussi ses mauvaises raisons.
Les Ukrainiens ont en mémoire le lourd tribut qu’ils durent payer à l’Union soviétique dans les années 30. Plus de six millions de personnes moururent alors en raison de l’effroyable famine engendrée par la faillite du système communiste…
Les Russes, aujourd’hui sortis non sans difficultés de l’ère soviétique, retrouvent pour leur part leur fierté et un début de prospérité. Ils ne tiennent donc pas à voir naître à leurs portes des Etats qui se rangeraient ouvertement dans le camp américano-mondialiste.
Tout l’enjeu de ce conflit est bel et bien là. L’Ukraine est le maillon faible de la région. Depuis son indépendance, il y a près d’un quart de siècle, elle n’a jamais réussie à avoir un gouvernement stable. La corruption est généralisée et l’Etat est totalement dévalué. Les mondialistes ont parfaitement compris la situation et ils se servent volontiers de ce malheureux pays pour « chatouiller » la Russie et tenter de discréditer son Président.
Fort de sa popularité (82% de satisfaction selon un récent sondage – même chiffre que celui des insatisfaits en France de Hollande) Vladimir Poutine contrattaque en récupérant la Crimée, que Nikita Khrouchtchev avait offert en 1954 à ce qui était alors la République socialiste soviétique d’Ukraine, et en soutenant la République populaire du Donbass récemment proclamée dans la partie où les russophones sont majoritaires.
Alors qu’elle doit être la position des nationalistes français dans tout cela ?
Tout d’abord nous ne pouvons que regretter que deux peuples frères en soient arrivés à se battre entre eux. Ce genre de conflits qui opposent deux peuples européens ne peut que desservir notre civilisation déjà tant menacée.
Quelques-uns soutiennent les nationalistes ukrainiens. Cela peut sembler logique. Entre nationalistes, on devrait être fait pour s’entendre. C’est le côté romantique de certains de nos amis... On ne va pas se fâcher pour cela. On demandera juste un peu de réflexion.
Etre nationaliste, c’est avant tout défendre les intérêts de son propre pays. Or, le monde est à nouveau divisé en deux. D’un côté, il y a ceux qui veulent uniformiser la planète en édifiant un ordre mondial à la botte de la Haute finance apatride et de l’autre ceux qui, comme nous, refusent ce projet funeste. Dans l’état actuel des choses, force est d’admettre que la Russie est le plus important obstacle aux manœuvres des mondialistes. Nous ne devons donc pas nous laisser entrainer dans une quelconque dérive idéaliste et avoir une vision réaliste des choses.
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Eric Zemmour et le conflit russo-ukrainien
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mercredi, 02 février 2022
LEGISLATIVES PORTUGAISES du 30 janvier 2022 : victoire du Parti socialiste et progression de Chega qui devient la troisième force politique.
Robert Neboit
L'Assemblée de la République, le parlement monocaméral du Portugal, se compose de 230 députés élus pour 4 ans à la proportionnelle. Ce système permet une représentation de presque tous les courants d’opinions et les députés peuvent se constituer en groupe parlementaire à partir de deux sièges.
Le Premier ministre actuel, le socialiste Antonio Costa, gouvernait avec une majorité relative en s’appuyant au cas par cas avec deux petites formations de la gauche radicale. Il avait été obligé de convoquer des élections législatives anticipées lorsque ses alliés d’extrême gauche eurent décidé de ne pas voter le projet de loi de finances 2022.
Le pari était risquée mais, finalement, il a tourné en sa faveur puisque le Parti socialiste obtient de justesse la majorité absolue et pourra ainsi gouverner sans dépendre de ses encombrants "alliés". Ceux-ci reculent fortement, le CDU (communistes et écologistes) perd la moitié de ses députés, et le Bloc de gauche, plus radical encore, passe de 19 à 5 députés.
L’autre nouveauté de cette élection est l’ancrage du parti populiste Chega sur la scène politique en tant que troisième force politique après le Parti socialiste et le Parti social-démocrate.
Apparu en 2019 avec l’élection de son dirigeant André Venture comme premier député populiste, il confirme sa progression lors de l’élection présidentielle de 2021 en arrivant en troisième position avec 11,93 %. Ces législatives sont un nouveau succès puisqu’il passe de 1 à 6 députés.
Le combat de Chega ne sera pas aisé dans un pays imprégné d’idéologie de gauche depuis la révolution des œillets de 1974. Son adversaire principal, plus encore que le Parti socialiste, sera le Parti social-démocrate avec lequel son dirigeant André Venture avait rompu en 2019. Un parallèle peut d’ailleurs être fait avec l’apparition de Vox en Espagne, qui était le produit d’une scission de Parti populaire. André Ventura comme Santiago Abascal ont en commun la jeunesse, le talent politique et une idéologie que l’on pourrait qualifier de national conservatrice et face à eux une droite classique qui ne se différencie guère des socialistes.
Le Parti social-démocrate portugais se retrouve dans une impasse, il stagne électoralement et avec 28 % de l’électorat ne peut espérer être une alternative au pouvoir socialiste. Seule une coalition avec Chega pourrait à terme changer la donne. Il n’en est pas question pour le moment, le combat pour la première place dans l’opposition aux socialistes ne fait que commencer.
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mercredi, 24 novembre 2021
Samedi dernier, les Phalangistes de Madrid ont rendu hommage à José Antonio Primo de Rivera
02:19 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 11 novembre 2021
Samedi 13 novembre : Roland Hélie interviendra lors des 15e Journées de la dissidence organisées à Madrid
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vendredi, 24 septembre 2021
Rencontre à Budapest aujourd'hui
23:51 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 18 septembre 2021
Belgique francophone : le Mouvement Nation a une nouvelle présidente
Nancy Van Den Eede reçoit le drapeau de Nation des mains de Hervé Van Laethem, fondateur du mouvement.
Dans le grand livre de NATION, un nouveau chapitre commence avec une nouvelle présidence et une nouvelle équipe pour diriger le mouvement NATION.
A la tête de cette équipe, Nancy Van Den Eede, 37 ans, qui vient d’être élue présidente du Mouvement lors du 14e Congrès qui s’est déroulé samedi dernier.
Nous avons tenu à l’interroger sur la manière dont elle voyait les choses pour l’avenir de NATION.
Nancy, avant tout, parlez-nous un peu de vous !
Je me situe dans la catégorie des gens dont on peut dire qu’ils appartiennent à la « génération NATION », n’ayant jamais milité pour d’autres formations politiques. Militante depuis 6 ans au sein de NATION, je me suis engagée avant tout pour l’avenir de mes enfants et en songeant à la Belgique que nous allons leur laisser. J’ai estimé qu’il était temps que le peuple ouvre les yeux sur la situation catastrophique que nous vivons. Je ne pouvais pas rester sans réagir car je me suis rendue compte qu’il y avait des manquements énormes de la part de nos politiciens par rapport au Belge dit « de souche »…Et mon engagement a grandi au fur et à mesure que je prenais conscience des errances du monde politique.
Au sein du Mouvement, j’ai gravi les échelons un par un, devenant d’abord responsable local dans la région de Tournai, puis présidente de section dans la même région, pour ensuite entrer dans la direction du mouvement comme Secrétaire Politique. Ensuite, j’ai élue co-présidente avec Hervé Van Laethem pour aujourd’hui être élue présidente de NATION.
Vous avez été élue à l’unanimité, comment y réagissez-vous ?
Je pense que les militants m’ont élue d’abord parce qu’ils me connaissent bien. En effet depuis 6 ans au sein de NATION, j’ai participé à quasiment tous les grands évènements qu’a connu et/ou organisé NATION. Mais je crois qu’ils m’ont aussi élue car ils savent que je suis une militante fidèle et loyale au Mouvement et à ses idées. Pour rappel, j’ai d’ailleurs aussi fait partie de l’équipe qui a complètement retravaillé le programme du Parti en 2020. Et donc je pense que pour la majorité d’entre eux, c’était une évidence que je reprenne le flambeau.
Je tiens d’ailleurs à les remercier pour leur confiance, j’espère aussi revoir ceux qui n’ont pas eu l’occasion de venir au Congrès, et bien sûr rencontrer les nouveaux adhérents.
Que sera NATION dans l’avenir ?
Ces dernières années, j’ai pu constater que NATION s’était un peu dispersé…Nous avons souhaité ouvrir nos portes à différentes sensibilités politiques, et il faut bien avouer que cela n’a pas été sans incidence. Mais malgré les difficultés rencontrées, NATION est en train de se régénérer !
Je pense et j’espère que ce 14e congrès était la dernière phase de cette régénération…En tous cas, il est temps que NATION redevienne NATION !
Sous ma présidence :
- NATION gardera son ADN identitaire, social et profondément anti-système
- NATION va redevenir la communauté militante d’avant
- NATION va retrouver une plus grande cohésion politique
- NATION continuera à être le poil à gratter pour irriter le système politico-financier
Pour ce qui est du fonctionnement, j’estime que nous perdons trop d’énergie à essayer de s’implanter partout en même temps. Nous allons donc recentraliser le fonctionnement du Mouvement. Non pas que nous voulons abandonner le travail local mais nous voulons pouvoir le faire mieux, avec plus de moyens et de manière plus coordonnée.
Je compte aussi restructurer le mouvement… Les cartes seront donc redistribuées et avec mon équipe, nous allons réfléchir à comment simplifier un peu les choses tout en restant tout aussi productifs et actifs. De même, en ce qui concerne la communication sur les réseaux sociaux ou autres. Depuis le confinement, le numérique a pris le dessus sur le contact humain qui pourtant reste, selon moi, la base d’un vrai travail politique. S’il faut bien entendu continuer à communiquer, cela ne doit pas se faire au détriment du travail de terrain.
Enfin et comme vous le savez, NATION n’a aucun subside et le blackout médiatique ne nous aide pas non plus à nous faire connaitre. Et comme malheureusement l’argent est le « nerf de la guerre », avec mon équipe, nous allons également réfléchir à revoir le système des adhésions. Mais ici aussi pour plus d’efficacité ! Je voudrais d’ailleurs en profiter pour remercier tous ceux qui nous soutiennent financièrement par des dons réguliers.
Un dernier mot pour les militants ?
Je voudrais dire aux militants et aussi à ceux qui n’ont pas pu être présents au Congrès, que même si je suis présidente, je reste avant tout une militante et surtout une camarade. Ça ne va pas être facile de présider sans Hervé et si je suis prête à relever le défi, j’aurai en tous cas besoin de vous, de votre aide et de votre soutien.
Pour NATION, un nouveau chapitre commence avec de nouvelles histoires. Au lieu d’en être de simples lecteurs, devenez-en les acteurs !
Source Nation cliquez ici
NDLR SN : il faut saluer le travail remarquable de notre ami Hervé Van Laethem qui a participé à tous les combats en Wallonie depuis la fin des années 1970.
Pour mieux connaître l'histoire du mouvement Nation, nous vous conseillons de lire le Cahier d'Histoire du nationalisme (n°19) qu'il lui a consacré et qui est paru il y a quelques mois cliquez ici
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