vendredi, 13 octobre 2017
Dans un contexte tendu, l'Espagne a célébré hier la Fête de l'Hispanité
L'Espagne fêtait hier la "Journée de l'Hispanité". Ce fut à nouveau l'occasion pour des dizaines de milliers d'Espagnols, à Madrid et dans toutes les villes du pays, de marquer leur attachement à l'unité nationale. L'immense mobilisation populaire à laquelle nous assistons depuis quelques jours semble mettre à mal les projets séparatistes et immigrationistes de Barcelone.
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mercredi, 11 octobre 2017
CATALOGNE : FACE AU RÉVEIL DE L’ESPAGNE NATIONALE, LES INDÉPENDANTISTES PERDENT DE LEUR SUPERBE, MAIS…
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On attendait, le mardi 10 vers 19 heures, ce qu’allait dire le président indépendantiste Puigdemont concernant les suites à donner au référendum-bidon du dimanche 1er octobre (cf. notre article du 6). En définitive, France 3, le 10 à 22 heures 43, a livré un commentaire qui résume parfaitement la position de Puigdemont : « La Catalogne sera indépendante, mais pas tout de suite », les dirigeants catalans souhaitant se ménager la possibilité de négocier avec Madrid. Les pitreries continuent, par conséquent... mais pourquoi cette position alambiquée, qui apparaît comme une reculade et semble tout aussi grotesque que le Brexit, où l’on affiche une volonté de rupture nette, tout en affirmant le désir de négocier la sortie pendant une durée interminable, ce qui est exactement le contraire d’une rupture nette ?
Il semble tout d’abord que certains dirigeants catalans aient été ébranlés par la volonté affichée de grosses entreprises de la province de déménager leur siège social ailleurs en Espagne. Et l’on sentait, en conséquence, que ça commençait à branler dans le manche à l’intérieur de la direction des indépendantistes immigrationnistes. Mais ce n’était là qu’un début. Les importantes manifestations anti-indépendantistes du week-end dernier, où s’est à nouveau manifesté un réveil sans équivoque de l’Espagne nationale, sont venues alourdir le doute qui saisissait déjà les indépendantistes. Et l’on ne doit pas penser seulement à la grande manifestation de Barcelone, somme toute assez modérée. On doit également prendre en compte les manifestations beaucoup plus radicales organisées par les phalangistes (cf. notre photo ci-dessus), en particulier à Madrid.
Les indépendantistes immigrationnistes sentaient donc le sol se dérober sous leurs pieds, d’où la position surréaliste prise par Puigdemont lors de son discours du 10 en fin de journée. Ceci dit, que l’on ne s’y trompe pas. S’ils ont reculé, les indépendantistes immigrationnistes vont essayer de rebondir, par exemple en impliquant le gouvernement espagnol dans des négociations interminables, avec, si possible, une médiation européenne, l’objectif final étant de montrer que le gouvernement espagnol ne veut pas « négocier », mais cette fois-ci en obtenant le soutien de l’UE en faveur d’une indépendance qui n’a, jusqu’à maintenant, guère reçu de soutien en Europe. Pour éviter ce piège, le gouvernement espagnol doit agir sans tarder et procéder, sans plus attendre, à l’arrestation de ces fous furieux anti-européens que sont les immigrationnistes de Barcelone. En aura-t-il le courage ? On peut compter, en tout cas, sur les camarades phalangistes pour mener une vigoureuse campagne dans ce sens : VIVE L’ESPAGNE, UNE, GRANDE ET LIBRE !
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vendredi, 06 octobre 2017
CATALOGNE : LES INDÉPENDANTISTES IMMIGRATIONNISTES PROVOQUENT LE RÉVEIL DU NATIONALISME ESPAGNOL
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Dans notre article du 18 août, nous avions souligné la lourde responsabilité des indépendantistes catalans dans les attentats survenus cet été à Barcelone et à Cambrils, leur politique d’immigrationnisme forcené ayant facilité la formation des larges communautés allogènes où ont été recrutés et formés les terroristes. A la place de ces messieurs, après un échec aussi dramatique et sanglant, nous aurions fait au moins preuve de discrétion. Mais eux, pas du tout. Il faut croire que, pour ces indécrottables crétins, il ne suffisait pas de trahir l’Europe en facilitant l’immigration de masse, il fallait aussi détruire l’unité espagnole en organisant un référendum pour l’indépendance.
Ce référendum, organisé en toute illégalité au regard de la constitution ibérique, s’est déroulé le dimanche 1er octobre et a, comme on le sait, donné lieu à des affrontements qui ont entraîné les habituelles pleurnicheries gauchardes contre les « violences policières » (cf. cliquez ici). Ce que l’on sait moins, par contre, c’est ce que l’on peut retenir de ses résultats. Le second article ci-dessous (cliquez là), en effet, indique que, si le « oui » a obtenu 90 % des suffrages exprimés, seuls 42 % de l’électorat se sont exprimés. Dès lors, le calcul qui s’impose est fort simple : 90 * 0,42 = 38. Ce sont donc 38 % seulement des électeurs qui se sont prononcés en faveur de l’indépendance, ce qui enlève toute légitimité à celle-ci, si elle est proclamée.
Et pourtant, les inconscients irresponsables qui dirigent la Catalogne affichent leur ferme intention de faire cette proclamation lundi prochain 9 octobre, lors d’une réunion du parlement catalan d’ores et déjà déclarée illégale par la justice espagnole. Cette journée de lundi prochain s’annonce d’ailleurs lourde de tension, le Roi ayant montré une très grande fermeté lors d’une déclaration où il a reproché aux dirigeants indépendantistes de bafouer la loi, manifestant clairement son refus de ce soi-disant « dialogue » qu’appellent de leurs vœux tous les gras médias qui, en relayant à la fois les mots d’ordre des pseudo-révolutionnaires antifas et ceux de la bourgeoisie libérale, montrent à quel point ils sont manipulés par ce capitalisme mondialisé qui est le pire ennemi de notre continent.
DERRIÈRE LES INDÉPENDANTISTES, LES GNOMES DE WALL STREET ?
Car il serait temps de savoir qui pousse ainsi les Catalans sur la voie de provocations successives qui ne bénéficient nullement à l’Europe, mais dont l’objectif évident est au contraire de dresser les Européens les uns contre les autres, en allumant toutes les bombes à retardement du même type qui existent à l’intérieur de l’Union européenne, qu’il s’agisse du régionalisme indépendantiste ou des minorités nationales que les hasards de l’Histoire ont placé en dehors de la mère-patrie. Alors qu’il faudrait dépasser tout cela pour lutter contre l’invasion migratoire et œuvrer à la construction de la grand Europe impériale, le risque est grand, par conséquent, de voir se rallumer ainsi des conflits totalement inutiles entre Européens. Mais qui est donc derrière tout cela ? Le référendum catalan a eu lieu quelques jours seulement après celui du Kurdistan irakien, soutenu par Israël : est-ce un hasard ?
Il est vraisemblable que, en creusant un peu, on fasse sortir les visages grimaçants des gnomes de Wall Street, et en particulier celui de l’inévitable Soros, spécialiste des « révolutions de couleur », dont l’indépendantisme catalans paraît être le dernier avatar. Car ces gens-là veulent détruire l’Europe et, pour détruire l’Europe, ils pensent, à juste titre, qu’il faut commencer par détruire les nations européennes. Et l’on commence à entendre des propos sidérants, selon lesquels, n’est-ce pas, la Catalogne serait une « nation », mais pas la France : allons-nous encore supporter longtemps de pareilles pitreries ?!
Les Espagnols, quant à eux, commencent à montrer que leur patience est à bout. D'après Le Monde daté du 5, en effet, l'affaire de Catalogne est en train de provoquer un réveil du nationalisme espagnol (que l'on voyait d’ailleurs déjà poindre, depuis quelques mois, avec le développement du « Hogar social ») : des manifestations phalangistes contre les menées criminelles des indépendantistes immigrationnistes ont maintenant lieu régulièrement, à Madrid, avec bras tendus et « Cara al Sol ». Tout est désormais en mouvement dans la péninsule ibérique et ça bouge terriblement ! Dans cette situation d’extrême tension, tous les Européens conscients se doivent d’appuyer l’unité espagnole, car, comme on l’a souligné plus haut, une victoire des menées criminelles des indépendantistes catalans provoquerait des mouvements en chaîne destructeurs de l’Europe. Il n’y a donc qu’un seul mot d’ordre, d’une absolue clarté : VIVE L’ESPAGNE, UNE, GRANDE ET LIBRE !
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jeudi, 15 juin 2017
Le Phénix Grec renaît de ses cendres
La chronique de Philippe Randa
Source EuroLibertés cliquez ici
Son arrestation avait été relayée sur toutes les télévisions du monde en 2013… Le gouvernement grec, à la demande d’autres puissances étrangères, avait été contraint de mettre au point un plan pour jeter en prison celui qui était devenu le symbole de la Résistance grecque face aux plans d’austérité imposés par les banquiers du FMI, de la BCE et de l’Union Européenne.
Mais comment jeter en prison un député grec qui est protégé par son immunité parlementaire? Les juristes d’Athènes ont trouvé la solution, un petit texte qui permet d’arrêter un député lorsque celui-ci est impliqué dans des affaires criminelles.
Ni une, ni deux, les politiques ont trouvé une juge complaisante et aussitôt dit, aussitôt fait, l’Etat Major d’Aube Dorée, le seul qui se soit opposé à ce que le peuple grec soit mis en esclavage par les banquiers étrangers, a été arrêté à l’aube, et jeté en prison avec une mise en scène médiatique copiée en tous points sur l’exhibition de Dominique Strauss-Kahn, effectuant son « prep walk » menottes aux mains, devant les caméras de la presse mondiale à New York.
Le chef d’accusation de la juge fut simple: appartenance à une « organisation criminelle ». Le pouvoir pro-Bruxelles de l’époque pensa que cela suffirait pour effacer Aube Dorée de la scène politique grecque.
Cinq ans plus tard, par manque de preuves, le procès n’a pas avancé. Nikos Michaloliakos et ses hommes purgèrent 18 mois de préventive, le maximum selon la loi, et furent remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’affaire pourra être relancée opportunément juste au moment des élections législatives afin de dissuader les Grecs de voter pour Aube Dorée.
Entre temps, les gouvernements successifs ont voté des lois spécialement taillées pour le parti nationaliste: une pour l’empêcher de nourrir les pauvres (et s’attirer ainsi la sympathie du peuple), une autre pour le priver des financements publics auxquels il a droit comme les autres partis politiques, et enfin une troisième (non dite, non écrite) pour empêcher la télévision nationale de diffuser les interventions des députés d’Aube Dorée au parlement.
Ça, c’est de la démocratie… ou plutôt les actes d’une vraie dictature, pour empêcher l’opposition d’être entendue, mais chuuuut, il ne faut pas le dire. Au début de son règne, le communiste Tito avait ainsi mis en prison tous ses opposants yougoslaves. Plus d’opposants, plus d’opposition à sa dictature…
Nikos Michaloliakos est aujourd’hui entre deux eaux : soit il gagne les élections, et dans ce cas Angela Merkel (qui contrôle le pays) sera obligée de le libérer définitivement des charges qui pèsent sur lui, soit il perd, et dans ce cas il risque de passer encore quelques années de plus derrière les barreaux.
Mais vu le désastre total de la politique de Syriza, auquel il faut ajouter tous les attentats islamistes en Europe, Aube Dorée risque en effet de réaliser un score mirifique. Dans tous les cas, emprisonné ou pas, criminel ou pas, Nikos Michaloliakos est considéré par tous les Grecs (même si une partie ne l’apprécie pas) comme le seul homme politique qui défend les intérêts du peuple grec face aux banquiers de la Banque Centrale Européenne, du FMI et de Bruxelles.
Lire l'entretien en cliquant sur le lien ci-dessous
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mercredi, 17 mai 2017
Espagne : le Parlement veut exhumer le Général Franco et José Antonio Primo de Rivera de la Vallée de Los Caïdos
Source Lafautearousseau cliquez là
Par un billet de quelques lignes manifestement assez ignorantes des affaires d'Espagne, Les Echos du 11 mai ont rendu compte d'une motion votée à Madrid, par le Congrès des députés, motion demandant au Gouvernement espagnol l'exhumation du corps du général Franco de la basilique du Valle de los Caidos où l'ex-chef de l'Etat repose depuis sa mort en novembre 1975, soit depuis 42 ans.
Franco y est inhumé aux côtés de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange, qui n'a pas participé à la guerre civile, ayant été arrêté quatre ou cinq mois avant qu'elle n'éclate, détenu, puis fusillé à la prison d'Alicante, en novembre 1936. Les Echos ne précisent pas si ladite motion du Congrès des députés réclame aussi le transfert du corps de José Antonio ou non. A noter que dans l'imaginaire espagnol, dans l'opinion en général il est une figure assez largement respectée.
Une majorité de députés a voté cette motion. Ceux du parti au pouvoir, le PP [Parti populaire, de droite] se sont « courageusement » abstenus.
Est-ce à dire que la motion n'aura pas de suite ? Nous l'ignorons mais chacun sait que depuis longtemps une certaine gauche espagnole tente de raviver en Espagne la guerre des mémoires et de lancer une bataille judiciaire en faveur des victimes de la guerre. Lesquelles ? Il est évident qu'il s'en suivrait comme une guerre civile nouvelle forme, à la fois rétrospective et très actuelle car les objectifs matériels, financiers ou autres ne sont pas absents de l'opération. Un mauvais coup pour la paix civile en Espagne, qu'il avait été assez sagement prévu de respecter à la mort du général Franco.
Le caudillo restera-il au Valle de los Caidos dans la sierra de Madrid ou retournera-t-il en Galice, au Ferrol, par exemple ? José Antonio sera-t-il ramené dans quelque cimetière madrilène ? Quelle suite le gouvernement Rajoy donnera-t-il à cette motion parlementaire que les députés qui le soutiennent n'ont pas votée ?
La rancune et la vengeance vulgaires n'ôtent rien à la grandeur des hommes qui ont servi leur pays. Et, en l'occurrence, rendu service à la France, à l'Europe, à la civilisation qui nous est commune. Que Franco et José Antonio reposent dans la crypte du Valle de los Caidos ou ailleurs, selon ce que décideront des hommes, de toute manière petits, n’enlèvera rien qui nuise vraiment à leur mémoire.
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mercredi, 12 avril 2017
Un entretien avec Anke Van Dermeersch, députée du Vlaams belang
Anke Van Dermeersch, ancienne Miss Belgique ayant pris part au concours Miss Univers, est député au Parlement flamand du parti nationaliste flamand Vlaams Belang et siège au Sénat belge. Elle s’est engagée dans la défense des femmes face à la menace que représente l’islamisation et a créé en 2012 à Anvers (Antwerpen) l’association européenne « Femmes contre l’Islamisation ». Lionel Baland l’a rencontrée.
Dans quels pays l’association « Femmes contre l’Islamisation » est-elle active ?
Nous avons des sections en Flandre (Belgique), en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche,… mais aussi désormais en Catalogne (dirigée par Ester Gallego) et en Estonie (conduite par l’ancien ministre et ex-député européen Kristiina Ojuland).
Quels sont vos moyens d’action ?
L’association dispose d’un site Internet Femmes contre l’islamisation qui met en avant ses activités et soutient des actions d’autres personnes et groupements qui vont dans le même sens. Elle conduit des campagnes et diffuse des affiches afin de sensibiliser les femmes aux conséquences néfastes de l’islamisation.
Des affiches, avec le burkini et avec les chaussures dont il m’est interdit de citer le nom, ont fait l’objet d’une diffusion virale sur Internet.
J’ai publié en 2012 un livre en néerlandais intitulé Hoer noch slavin (Ni prostituée, ni esclave) à propos des femmes et de l’islam et dans lequel je présente divers témoignages de femmes qui racontent leur histoire en rapport avec l’islam.
En 2018, un rassemblement aura lieu à Anvers afin de fêter la demi-décennie d’existence de l’association (des sponsors sont recherchés).
Quelle est la situation à Anvers ?
La vie quotidienne est influencée par l’islam. Certains quartiers sont dangereux. Les femmes y subissent du harcèlement verbal et peuvent faire l’objet de crachats. Dans les écoles de la ville, plus de la moitié des enfants de 6 à 12 ans sont musulmans et cela entraîne des conflits à propos du halal. Cette pratique provoque des souffrances chez les animaux et est, par conséquent, opposée à nos valeurs. La question du voile se pose également, car non seulement des filles le portent, mais d’autres sont contraintes de le faire alors qu’elles ne le désirent pas. Ce problème se pose également au sein de l’enseignement catholique car celui-ci est aussi fréquenté par des élèves musulmanes. Les gens fuient la ville car ils refusent de voir leurs enfants scolarisés dans des écoles qui rencontrent ces problèmes.
Élue au Sénat depuis 2004, j’ai écrit une proposition de loi en faveur de l’interdiction de la burqa [le niqab est aussi concerné]. Cette idée s’est répandue en Belgique, puis dans d’autres pays d’Europe. Cette mesure est surtout symbolique et montre que nous n’acceptons pas les visées extrêmes de l’islam.
Le Vlaams Belang a dû faire face au cours des dernières années à la concurrence du parti national-centriste flamand N-VA. Pourquoi de nombreux électeurs du Vlaams Belang sont-ils passés à la N-VA ?
Car Bart De Wever, le dirigeant de la N-VA et désormais bourgmestre [maire] d’Anvers, a promis d’apporter des solutions aux problèmes dénoncés par le Vlaams Belang. Mais la N-VA applique des demi-mesures et n’amène pas de réelles solutions. Ce parti ne réalise pas ce qu’il s’est engagé à faire. L’insécurité touche toujours fortement la population. Par exemple, des dames âgées sont agressées et se voient arracher du cou leur chaîne en or, puis tombent en se cassant un membre, ce qui signifie la fin d’une vie normale pour elles.
Les électeurs du Vlaams Belang qui ont voté pour la N-VA à Anvers lors des élections municipales de 2012 ont été motivés, avant tout, par le fait de mettre dehors les socialistes.
La N-VA s’alliera-t-elle dans le futur avec le Vlaams Belang ?
La N-VA est au pouvoir à Anvers, en Flandre et au niveau national avec les sociaux-chrétiens du CD & V et les libéraux [situés à droite] de l’Open-Vld. La N-VA a tout intérêt à rester au Pouvoir et a donc peur de s’allier avec nous [en cas d’alliance N-VA et Vlaams Belang au niveau local, le CD & V et l’Open-Vld pourraient refuser de gouverner avec la N-VA à d’autres niveaux de Pouvoir]. Malgré le fait que la N-VA est un parti nationaliste flamand, il fait le grand écart politique entre d’une part ses idées et d’autre part le fait qu’il a intérêt à ce que la Belgique se maintienne car il y exerce un rôle influent.
Propos recueillis par Lionel Baland
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mercredi, 22 mars 2017
Filip Dewinter commente les élections aux Pays-Bas
Entretien avec Lionel Baland publié sur EuroLibertés cliquez là
Filip Dewinter est député au Parlement belge du parti nationaliste flamand Vlaams Belang. Lionel Baland lui a posé des questions sur les résultats des élections législatives de ce 15 mars 2017 aux Pays-Bas qui voient le parti patriotique et anti-islamisation PVV de Geert Wilders arriver deuxième et un nouveau parti patriotique, Forum pour la Démocratie de Thierry Baudet, entrer au Parlement.
Filip Dewinter, que pensez-vous des résultats des élections ?
Le succès est au rendez-vous pour le PVV de Geert Wilders, mais il est moins important qu’espéré.
Et Forum pour la démocratie ?
La division du courant patriotique n’est jamais bonne pour les résultats, mais l’entrée de ce parti au Parlement néerlandais est positive. J’espère que Geert Wilders et Thierry Baudet arriveront à réaliser une alliance.
Un troisième parti patriotique, VNL (Voor Nederland – Pour les Pays-Bas), n’obtient pas d’élu.
La division n’est pas bonne. Les seuls qui en profitent sont les partis de gauche.
Les résultats du scrutin montrent que les électeurs dispersent leurs voix sur de nombreux partis différents qui peinent à obtenir des scores importants.
La démocratie néerlandaise subit une déroute. Cela montre que les gens n’ont plus confiance dans le système.
Peut-on appliquer des leçons tirées du scrutin néerlandais à de futures élections en Belgique ?
Le PVV de Geert Wilders et le Vlaams Belang sont des partis différents. Le Vlaams Belang est un parti nationaliste flamand alors que Geert Wilders est issu du parti libéral de droite VVD. Le Vlaams Belang est un parti ancien, qui représente la première génération des partis de droite nationale, alors que celui de Geert Wilders est de la troisième génération : le PVV est avant tout opposé à l’islam et à l’immigration, tandis que le Vlaams Belang est un parti nationaliste flamand. Par conséquent, il n’est pas possible de tirer un parallèle entre les résultats obtenus aux Pays-Bas et la situation politique en Flandre.
Et par rapport à la France ?
Le scrutin aux Pays-Bas est proportionnel et il ne peut être comparé au deuxième tour des élections présidentielles en France ou en Autriche qui oppose deux candidats, ou aux élections présidentielles aux États-Unis ou au référendum sur le Brexit. Il faut rester réaliste par rapport aux résultats de la droite nationale. Si vous êtes à 10 % et obtenez 13, 18 ou 11 %, vous devez être satisfait. Ce qui compte, c’est améliorer son score. Lors de ce scrutin, 28 partis sont présents. Dans un tel contexte, il est impossible d’obtenir 20 ou 25 %.
Que penser de l’attitude du centre-droit ?
Les partis de centre-droit réalisent un coup médiatique avant les élections et captent ainsi des votes. Aux Pays-Bas, le VVD du Premier ministre Mark Rutte a marqué des points juste avant élections en s’opposant à la venue d’un ministre turc. Les gens vivent dans une société médiatique et réagissent électoralement par rapport à ce qu’ils ont vu dans les médias lors des derniers jours précédant le scrutin et ont oublié les informations diffusées une année auparavant.
En Autriche, les sociaux-démocrates du SPÖ gouvernent le Burgenland avec les patriotes du FPÖ. Une telle alliance est-elle possible aux Pays-Bas ou en Flandre (Belgique) ?
En Belgique, ce n’est pas possible. Le Vlaams Belang combat les idées des socialistes et ne désire pas s’allier avec eux. Quant à la partie francophone du pays, dominée par les socialistes, elle fonctionne comme la Corée du Nord.
Aux Pays-Bas, une telle coalition est très improbable. Les partis de gauche tels que GroenLinks (écologistes) et SP (gauche de la gauche) ont cependant tenté en partie de couper l’herbe sous le pied du PVV de Geert Wilders en développant dans certains domaines des thèses qui vont dans le sens de celles de ce parti.
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mardi, 28 février 2017
Il y a 42 ans les gauchistes assassinaient à Rome Mikis Mantakas
Mikis Mantakas était un jeune nationaliste grec qui était venu suivre des études de médecine à Rome dans les années 70.
Très vite, il va rejoindre le grand parti nationaliste de l’époque : le Mouvement Social Italien (MSI) et il y sera particulièrement actif dans sa branche étudiante, le Front d’Universitaire d’Action Nationale.
Voici 42 ans, le 28 février 1975, à un moment de grande tension entre l’extrême-gauche et les nationalistes italiens, un commando gauchiste casqué, armé de barres de fer et de bouteilles incendiaires s’attaque au local du MSI situé à la Via Ottaviano, à deux pas du Vatican.
Les militants nationalistes repousseront les agresseurs et les poursuivent sur la place voisine. A ce moment, un des extrémistes de gauche se met à tirer et touche le jeune Mikis qui était en première ligne. Il va être soigné sur place mais décédera quelques heures plus tard à l’hôpital.
L’auteur de cet assassinat deviendra plus tard, un membre de l’organisation terroriste « Brigades Rouges ». Et l’arme du meurtre servira aussi pour tuer un des gardes du corps du politicien italien Aldo Moro qui sera enlevé puis exécuté par le groupe terroriste.
Mikis Mantakas, ce jeune grec venu mourir en Italie pour une certaine conception de l’Europe, est devenu un symbole européen de sacrifice et d’engagement. C’est pourquoi, tous les ans depuis sa mort, une commémoration a lieu à l’endroit où il est tombé.
Sébastien de Boëldieu
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samedi, 11 février 2017
La Suisse vote sur une procédure facilitée de naturalisation
Lionel Baland Boulevard Voltaire cliquez là
Ce dimanche 12 février 2016, le peuple suisse se rend aux urnes afin de se prononcer, lors d’une votation, sur différents sujets. Parmi ceux-ci figure une facilitation de la procédure d’accès à la nationalité.
Le Comité contre la naturalisation facilitée, emmené par des élus du parti patriotique UDC – première formation politique de Suisse -, s’oppose à une mesure du gouvernement visant à accélérer la procédure des demandes de naturalisation pour les personnes de la troisième génération âgées de moins de 25 ans qui seront, suite à cette réforme, examinées directement par les autorités fédérales sans être traitées au préalable par les cantons et les communes. Ces dernières ne réaliseront plus, par conséquent, d’entretiens personnels, seul véritable moyen de vérifier l’intégration au niveau local des candidats.
Par contre, les conditions d’accès à la naturalisation resteront inchangées et les cantons se verront préserver un droit de regard sur les dossiers. Les citoyens de la Confédération helvétique se voient demander : « Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 30 septembre 2016 concernant la naturalisation facilitée de la troisième génération ? »
Si cette mesure d’accélération semble avoir des conséquences limitées, puisqu’elle concernera durant dix ans environ 2.300 personnes par an, elle touche une corde sensible qui est celle de l’immigration et apparaît aux yeux des patriotes comme un moyen visant à ouvrir la porte à d’autres mesures favorables à celle-ci.
La Suisse voit, sur la question des migrations, son modèle hautement démocratique basé sur la démocratie directe être remis en question dans les faits par la non-application des résultats de l’« initiative contre l’immigration de masse » qui s’est déroulée le 9 février 2014 et a été acceptée par le peuple et les cantons – l’UDC l’ayant soutenue, alors que les autres partis politiques gouvernementaux l’ont combattue.
En effet, trois ans plus tard, les résultats ne sont toujours pas mis en œuvre, alors que par cette votation, le gouvernement et le Parlement ont reçu mandat de permettre au pays de reprendre le contrôle autonome de l’immigration sur son territoire en imposant des plafonds et des contingents. De plus, toujours suite à cette votation, les traités de droit public qui sont contraires à ce principe devaient être renégociés en l’espace de trois ans et adaptés. En cas de non-application de cette votation, le gouvernement devait la mettre en œuvre par la voie d’ordonnances.
L’UDC estime que le gouvernement n’a pas rempli ses obligations consistant à « renégocier l’accord de libre circulation des personnes avec l’Union européenne, voire éventuellement à le résilier, et à gérer l’immigration en Suisse par la voie de contingents comme dans le passé » et a préféré, avec la complicité du Parlement, de juges et hauts fonctionnaires, faire « tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que le peuple suisse puisse décider de l’immigration dans son pays ». Le parti ajoute que cela constitue « une attaque frontale contre la démocratie directe et contre la liberté du pays dans le but d’intégrer autant que possible la Suisse dans une Union européenne chancelante ».
L’UDC (SVP, en allemand) utilise, lors de la campagne, une affiche qui fait grand bruit auprès de ses opposants. Une femme en burqa est représentée au sein d’un dessin accompagné du slogan : « Naturalisation incontrôlée ? Non à la naturalisation facilitée. »
Le blog de Lionel Baland cliquez là
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lundi, 26 décembre 2016
L’AfD peut s’implanter de manière durable en Allemagne
Lionel Baland Boulevard Voltaire cliquez ici
Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucun parti patriotique n’est arrivé à s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand. Pourtant, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), née en 2013 en réaction à la politique de sauvetage de l’euro mise en œuvre par le gouvernement d’Angela Merkel, est désormais en passe de surmonter ce défi.
La tâche est pourtant ardue car l’Allemagne est un État fédéral composé de seize Länder (États fédérés) qui ont chacun leurs propres spécificités. Les problèmes qui touchent leurs habitants sont très différents d’un endroit à l’autre, ainsi que la mentalité et les idées de la population. De plus, « le Mur est toujours présent dans les têtes » car les citoyens de la partie orientale du pays, qui a connu le communisme, ont des opinions différentes et sont moins enclins à voter pour les partis du système en place, ce qui profite à l’AfD mais aussi au parti post-communiste die Linke et au parti ultranationaliste NPD.
En 2016, lors d’élections des Parlements de différents Länder, l’AfD a obtenu dans l’Est 20,8 % au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 24,3 % en Saxe-Anhalt, alors qu’à l’Ouest, le parti a décroché 12,6 % en Rhénanie-Palatinat et 15,1 % au Bade-Wurtemberg. Berlin, ville réunifiée depuis la chute du communisme, est elle aussi séparée politiquement : l’AfD y a décroché au total 14,2 %, soit 12,1 % à l’Ouest et 17 % à l’Est. Le parti doit affronter la presse et l’establishment qui lui sont globalement hostiles, ainsi que la propagande antipatriotique diffusée dans les écoles et les violences physiques exercées par des gauchistes.
Les éléments qui permettent de penser que l’AfD dispose de sérieuses chances de s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand résident non seulement dans les évolutions favorables à l’émergence d’idées patriotiques que connaissent le pays et la société (envoi d’argent par le gouvernement vers le sud de l’Union européenne, crise migratoire de 2015 qui a engendré une montée de la délinquance, attaques islamistes…) mais aussi dans le fait que l’AfD ne remet pas en cause les conséquences de la Seconde Guerre mondiale comme l’ont fait, explicitement ou implicitement, les autres partis patriotiques ou nationalistes. L’AfD n’entretient pas la nostalgie d’une grande Allemagne, mais celle du miracle économique de l’après-guerre attribué à l’économie sociale de marché basée sur l’ordolibéralisme – souvent associé au ministre CDU de l’économie de 1949 à 1963 Ludwig Erhard et au chancelier CDU Konrad Adenauer – et fondé sur l’idée que l’État doit créer et maintenir le cadre normatif qui permet la concurrence libre et non faussée ainsi que la liberté des citoyens sur le marché.
Alors que l’AfD est donnée à 15,5 % aux prochaines élections législatives prévues à l’automne 2017, dans un sondage INSA, réalisé après l’attaque contre le marché de Noël à Berlin, la dirigeante de l’AfD, Frauke Petry, a épousé en privé, jeudi dernier, à Leipzig en Saxe, son compagnon, le député européen Marcus Pretzell. Chacun d’eux a quatre enfants. Selon certains organes de presse, Frauke Petry est enceinte de Marcus Pretzell.
Le blog de Lionel Baland cliquez ici
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jeudi, 08 décembre 2016
Vers la victoire totale de l'armée syrienne du Président Bachar contre les terroristes islamistes
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vendredi, 25 novembre 2016
Une nouvelle claque en perspective pour les adeptes de la pensée unique :
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dimanche, 20 novembre 2016
Filip Dewinter a rencontré les dirigeants de l'Aube dorée en Grèce
Belgique (Flandre) et Grèce. Filip Dewinter, Jan Penris, Frank Creyelman et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang (Belgique) se sont rendus en Grèce afin d'y observer la situation en matière migratoire. Ils y ont rencontré le dirigeant de l’Aube dorée Nikolaos Michaloliakos puis se sont rendus, accompagnés de cadres de l’Aube dorée, sur les îles de Chios et Lesbos.
Source Lionel Baland cliquez ici
NATION félicite Filip Dewinter pour son voyage en Grèce
C’est avec une satisfaction non dissimulée que NATION a suivi le voyage de Filip De Winter, député Vlaams Belang, auprès de nos camarades d’Aube Dorée en Grèce.
Nous observons que, ces derniers mois, Filip De Winter se rapproche de plus en plus des positions également défendues par NATION, que ce soit au niveau de la situation au Moyen Orient (visite en Syrie) ou en sympathisant ouvertement avec des groupes réputés « très radicaux » comme Aube Dorée.
Ne voulant pas croire qu’il ne s’agit que de « coups médiatiques » sans aucune vraie signification politique, NATION ne peut qu’encourager le retour de Filip De Winter aux fondamentaux du nationalisme. C’est dans cet esprit que nous invitons Filip De Winter à une prochaine réunion/conférence de NATION.
Source Nation cliquez là
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mercredi, 16 novembre 2016
Varsovie 11 novembre 2016 : marche européenne contre l'invasion
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jeudi, 27 octobre 2016
Une exposition à Rome pour les 70 ans de la création du Mouvement social italien
Une exposition consacrée aux 70 ans de la naissance du MSI (Mouvement social italien) a été inaugurée le 20 octobre à Rome en présence de nombreux anciens membres du MSI tels Gianfranco Fini qui porte une lourde responsabilité dans la destruction de ce mouvement au milieu des années 1990, Ignazio La Russa (Frères d’Italie-Alliance Nationale), Gianni Alemanno (ancien maire de Rome), Maurizio Gasparri (Forza Italia).
Notre ami Mario Borghezio (député européen de la Ligue du Nord, en photo ci-dessus), la veuve de l’ancien ministre MSI Pinuccio Tatarella, la fille de Pino Rauti ainsi que la veuve de l’ancien secrétaire national du MSI Giorgio Almirante décédé en 1988 étaient présents à cette cérémonie.
Dans quelques semaines sortira le n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme qui sera justement consacré à l'épopée du MSI. C'est à Massimo Magliaro, ancien directeur du quotidien Il Sécollo d'Italia et proche collaborateur de Giorgio Almirante que nous devons la rédaction de ce cahier. Dans le dernier numéro de Synthèse nationale, vous pouvez lire un article de Massimo Magliano sur la fin du MSI.
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Lire aussi l'article de Lionel Baland cliquez là
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lundi, 24 octobre 2016
Début hier à Budapest des cérémonies marquant le 60e anniversaire du soulèvement de la Hongrie
Source RT cliquez ici
Hier dimanche ont débuté à Budapest les manifestations pour la commémoration du soulèvement anti-communiste d'octobre-novembre 1956. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a comparé à cette occasion devant une foule immense, l’UE à l'Union soviétique, deux systèmes dont la finalité est de broyer les peuples. Il a aussi justifié la maîtrise des frontières et il a défendu l’indépendance de la Hongrie pour faire face à l’immigration de masse.
Il a ainsi soulevé l'auditoire en proclamant : « Les peuples qui aiment leur liberté doivent sauver Bruxelles de la soviétisation, de gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre dans nos propres pays » et il a rappelé que les vrais garants de la liberté en Europe étaient la chrétienté et l’État nation.
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lundi, 19 septembre 2016
Incroyable percée de l’AfD à Berlin !
Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici
Ce dimanche 18 septembre 2016, les électeurs berlinois se sont rendus aux urnes afin d’élire les représentants du parlement du Land, ainsi que des douze conseils de quartier. Le nouveau venu, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), est le grand vainqueur du scrutin. Malgré les attaques en tous genres, tant politiques que physiques, conduites contre ce parti patriotique, celui-ci obtient 14,2 % des voix et 25 mandats sur 160, dont 5 mandats directs. Le chef de file de l’AfD à Berlin lors de ce scrutin, Georg Pazderski, déclare : « Nous sommes passés de zéro à un résultat à deux chiffres. »
Pour un nouveau parti ne disposant pas d’implantation, percer dans une cité, qui compte 3,5 millions d’habitants, dont les différentes parties sont l’apanage de formations politiques établies depuis longtemps et qui est connue dans le monde entier en tant que ville « tolérante », ouverte aux autres cultures et peuples, est un exploit.
Les post-communistes de Die Linke augmentent leur score de 3,9 % et obtiennent 15,6 % des voix. Les libéraux-centristes du FDP progressent fortement et entrent au sein de l’assemblée. Les Pirates s’effondrent électoralement et ne sont plus présents au sein de ce Parlement. Les deux partis qui gouvernent Berlin, les sociaux-démocrates du SPD et les chrétiens-démocrates de la CDU, reculent chacun d’environ 6 %. Ils récoltent désormais ensemble moins de 40 % des voix.
Une ville morcelée politiquement
De par son histoire complexe, Berlin est une ville morcelée politiquement. Seul le Parti social-démocrate SPD arrive à y être fort partout. Dans l’Est de la ville, les post-communistes sont puissants alors que dans le centre de l’Ouest, les écologistes sont forts. La CDU obtient de bons résultats dans certains quartiers périphériques de l’Ouest.
Le Land de Berlin présente la particularité d’être le résultat de la fusion de deux zones au passé très différent. Avant la chute du Rideau de fer, Berlin-Ouest était entourée d’un mur et constituait une enclave capitaliste au sein du monde communiste, alors que Berlin-Est était, de fait, la capitale de la République Démocratique Allemande au sein de laquelle régnait le communisme. [Officiellement, la capitale de cet État était Pankow qui est un quartier périphérique de Berlin].
Est de Berlin
À l’époque du communisme, Berlin-Est était peuplée de nombreux apparatchiks du parti qui exerçaient des fonctions au sein des administrations, de l’enseignement et des autres organismes d’État. Ces gens ont souvent gardé la nostalgie de cette époque et accordent volontiers leurs suffrages au parti post-communiste Die Linke. Seul le parti social-démocrate SPD arrive à y obtenir des résultats proches. Pourtant, cette fois, l’AfD est arrivée à concurrencer dans l’Est de Berlin à la fois Die Linke et le SPD. La CDU, le FDP et les écologistes y restent faibles.
Ouest de Berlin
L’AfD a eu beaucoup plus de difficultés à percer dans l’Ouest de la cité car la population est sous le contrôle idéologique du système en place, via les médias et l’enseignement, depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, alors que, dans l’Est, ce phénomène n’a pu être mis en place qu’après la chute du communisme à la fin de l’année 1989. L’Ouest est plus riche que l’Est et cela influe également sur les résultats des partis : la CDU, le FDP et les écologistes captent plus facilement les voix des couches aisées de la population.
Notons qu’en janvier 1989, alors que le système communiste tanguait à l’Est, un parti nationaliste intitulé les Republikaner (les Républicains) avait fait son entrée au sein du Parlement de Berlin-Ouest en décrochant 7,5 % des voix. La réunification de l’Allemagne et de Berlin ont eu ensuite raison de cette formation politique.
Forte concurrence pour l’AfD
La concurrence a été rude, lors du scrutin de ce 18 septembre 2016, entre diverses forces de type patriotique. L’Alternative pour l’Allemagne a dû faire face au parti de son ancien dirigeant Bernd Lucke : Alfa obtient 0,4 %. Pro Deutschland, un parti actif à Berlin et fondé à partir de pro Köln (Pour Cologne) – qui dispose d’élus au sein de Conseil municipal de Cologne en Rhénanie du Nord-Westphalie –, décroche 0,4%. Le parti ultranationaliste NPD obtient 0,6 %.
5 Mandats directs
Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de cinq des circonscriptions du Land de Berlin, situées dans l’Est à la périphérie, l’AfD est arrivée première lors du scrutin majoritaire uninominal à un tour.
L’AfD présente partout dans l’Est de l’Allemagne
L’AfD siège désormais dans l’ensemble des Parlements des Länder de l’Est du pays : Thuringe, Saxe, Brandebourg, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie occidentale et Berlin.
Qui a voté AFD ?
L’AfD est surreprésentée chez les personnes de 45 à 69 ans et sous-représentée chez les électeurs de moins de 35 ans. Ce parti obtient avant tout du succès auprès des ouvriers et des chômeurs. 18 % des hommes et 11 % des femmes ont voté AfD. Les électeurs qui ont accordé leurs voix à l’AfD viennent de l’abstention ou ont voté la fois précédente pour de petites formations politiques. L’AfD prend également des voix à tous les partis en place, surtout à la CDU.
Le prochain gouvernement
Le SPD et la CDU ne disposant plus d’une majorité au sein du parlement du Land de Berlin, le SPD devrait y former une coalition gouvernementale avec les écologistes et les post-communistes de Die Linke.
Le début de la fin pour Merkel ?
Ce type de gouvernement rouge-rouge-vert pourrait présager la formation d’un gouvernement national aux mêmes couleurs à l’issue des élections législatives de 2017 qui pourraient mettre un terme au règne de la Chancelière CDU Angela Merkel.
Cette dernière, en virant politiquement vers la gauche tout en refusant toute alliance avec l’AfD, a conduit son parti dans une impasse. Cependant, la situation n’est pas encore perdue pour l’Union (CDU+CSU) car Angela Merkel, qui a souvent fait preuve d’opportunisme politique, pourrait très bien tenter d’assurer sa survie politique en virant de bord politiquement et en ramenant la CDU vers des eaux plus conservatrices. De plus, le parti libéral-centriste FDP pourrait passer la barre des 5 % et un gouvernement national CDU-CSU-FDP pourrait voir le jour.
Un autre facteur peut aussi intervenir. La très conservatrice CSU bavaroise pourrait tenter d’imposer son candidat au poste de chancelier, le ministre-président de Bavière Horst Seehofer, opposé à la politique migratoire de la porte ouverte conduite par Angela Merkel et mettre ainsi hors-jeu Angela Merkel et sauver l’Union (CDU+CSU) d’un naufrage électoral. Notons que, par deux fois, la CSU est arrivée à imposer son candidat à la chancellerie (Franz Josef Strauß puis Edmund Stoiber) à la CDU et que, dans ces deux cas, l’Union a perdu les élections législatives.
Angela Merkel n’est pas encore politiquement morte, mais elle est désormais dans une situation plus que délicate. Son parti doit affronter le 26 mars 2017 des élections pour le Parlement de la Sarre, le 7 mai des élections pour le Parlement du Schleswig-Holstein et le 14 mai des élections pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie, avant le grand rendez-vous, en septembre 2017, des législatives. Il reste quelques mois à l’Union pour redresser la barre.
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jeudi, 08 septembre 2016
Luc Pécharman représentera Synthèse nationale à l'anniversaire de Nation samedi prochain en Belgique
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vendredi, 26 août 2016
Italie : Gabriele Adinolfi présente son projet politique
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jeudi, 25 août 2016
Casapound Rome : la solidarité s'organise
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ITALIE : Casapound envoie des équipes de secouristes dans la zone touchée par le tremblement de terre
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dimanche, 24 juillet 2016
Suède : zones réservées aux femmes ?
Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici
L’arrivée massive de migrants en provenance de pays musulmans menace l’égalité homme femme qui constitue le fondement de la société suédoise. Les attaques sexuelles commises récemment lors de festivals de musique conduisent à un débat à propos de l’instauration, lors de ces événements, de zones réservées aux femmes.
Après les agressions sexuelles commises par des demandeurs d’asile mineurs lors du festival Putte i Parken (Soirée dans le parc) de Karlstad et les cinq viols, quinze agressions sexuelles et la tentative de viol lors du festival Bråvalla qui se déroule près de Norrköping – deux des viols ont eu lieu devant la scène et les autres dans une tente et aux toilettes et les victimes sont avant tout des jeunes femmes de moins de 18 ans –, ainsi que la tentative de viol lors du festival Peace & Love de Borlänge, les organisateurs de la fête culturelle de Göteborg qui doit se dérouler à la mi-août 2016 désirent créer des zones réservées aux femmes.
La fondatrice de l’organisation, dont l’objet est d’instaurer plus de sécurité lors de ce genre d’événements, Nattskiftet (Équipe de nuit) trouve cette idée absurde car elle sanctionne les femmes au lieu de s’en prendre aux auteurs des faits. Elle pose la question de savoir, lorsque la société entre dans une telle logique, où se trouve la limite : transports publics, restaurants, vie professionnelle. Elle ajoute : « Si une zone particulière est instaurée, ne se trouve-t-on plus en sécurité lorsqu’on quitte cette zone ? »
La police est consciente du problème que posent des migrants musulmans en la matière et elle est sous pression après avoir été accusée au début de l’année 2016 d’avoir caché que les auteurs d’agressions sexuelles survenues deux ans de suite lors d’un festival étaient des jeunes migrants originaires principalement d’Afghanistan…
Avant le début de ce festival Putte i Parken à Karlstad, la police avait donc lancé la distribution de bracelets afin de sensibiliser les participants à la question des agressions sexuelles. Mais ces objets n’ont visiblement pas arrêté les agresseurs. Une policière défend cependant cette campagne. Elle déclare que la distribution des bracelets ne conduit pas à la disparition des agressions, mais estime que cela augmente les probabilités de voir plus de gens remarquer les auteurs, les dénoncer et porter plainte.
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lundi, 11 juillet 2016
A Bruxelles, Alain Escada, Président de Civitas, dénonce le complot mondialiste contre l'enseignement catholique
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jeudi, 23 juin 2016
Que le Brexit passe ou pas…
Nicolas Gauthier Eurolibertés cliquez ici
Que le Brexit passe ou pas, cela modifiera-t-il les rapports complexes entre Angleterre et Europe ? Rien n’est moins sûr.
« Entre le Grand large et l’Europe, nous choisirons toujours le Grand large », assurait jadis Winston Churchill au général De Gaulle. Certes ! Il n’empêche qu’une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne des instances européennes ne saurait tout résoudre des problèmes européens : tout d’abord parce que Londres, au contraire de la majeure partie de nos capitales, a su conserver sa monnaie et surtout parce que la City, quelle que soit l’issue du référendum, demeurera capitale mondiale de la finance.
De même, ce que voulait l’Angleterre aux premières heures de la construction européenne – un vieux continent réduit à un espace voué au libre-échangisme, soit une puissance économique n’ayant pas vocation à devenir puissance politique –, continuera à demeurer loi d’airain.
Dans une remarquable tribune intitulée, Le Brexit et l’Europe : la tour de Babel du libéralisme, publiée sur le très sérieux site iris-France.org, Institut de relations internationales et stratégiques, Rémi Bourgeot rappelle : « La vision anglaise commerciale dépasse en fait le cadre de l’UE et s’étend de plus en plus à l’échelle du monde, suivant l’idée que l’Europe, bien que toujours importante, a perdu de sa pertinence face à la mondialisation. »
Bref, l’Angleterre, si elle quittait l’Europe, ne ferait jamais que sauter d’un bateau faisant naufrage.
Plus intéressant encore, cette phrase du même Rémi Bourgeot : « En Angleterre, la campagne du Brexit a été menée par des eurosceptiques qui soutiennent le libre-échange sans réserve et sont bien moins hostiles à l’immigration que leur base politique. » Rien que de très logique : malgré tous ses défauts, la Commission européenne tente encore, et réussit parfois, à faire pièce à un capitalisme mondialisé de plus en plus débridé. À cet état de fait, s’ajoute un autre élément à prendre en considération, l’alliance tacite entre Londres et Berlin. Les premiers envient aux seconds leur puissance industrielle ; les seconds admirent la faculté des premiers à sans cesse tirer leur épingle du jeu, à avoir un pied en Europe quand ça les arrange, à en avoir un autre ailleurs pour peu que cela soit susceptible de servir leurs intérêts. La France, en revanche, fait l’unanimité des gouvernants de ces deux pays, contre elle, il va de soi.
Trop tatillonne en matière législative, la France est ainsi empêcheuse de mondialiser en rond. Les attaques contre Monsanto, c’est nous. La remise en cause d’une agriculture intensive et polluante, c’est nous. La dénonciation du modèle d’élevage allemand – genre Ferme des mille vaches –, c’est nous. La taxation des multinationales qui font leur pelote en Europe pour ensuite se défiscaliser aux Bahamas, c’est nous. Le premier parti politique populiste, eurosceptique, pas loin de tirer la nappe avant de renverser la table européenne, c’est le Front national ; soit, toujours nous.
Du modèle français, il ne reste évidemment plus grand-chose. De cet héritage gaullo-communiste, nous ayant légué un appareil industriel – aéronautique, automobile, chemins de fer, conquête spatiale, armement, énergie nucléaire, recherche médicale, industrie pétrolière, etc. –, ne demeure plus que plaquette de beurre abandonnée au Soleil. Pourtant, des pans entiers de ce consortium persistent à survivre et il suffirait d’un peu de volonté politique pour qu’il retrouve de sa superbe. Mais ça, il est à craindre que les Anglais ne le tolèrent pas, n’ayant jamais supporté une puissance continentale assez forte pour menacer leurs intérêts à termes plus ou moins lointains. Pas plus que les Allemands qui, nous ayant depuis longtemps damé le pion en la matière, se refuseront immanquablement à voir la France retrouver la place qui fut si longtemps la sienne.
Alors, Brexit ou pas, il y a fort à parier que l’Angleterre ne trouve rien à y perdre. Pour la France, en revanche, il se trouve tant d’amis européens pour éviter que nous puissions y dénicher quelque chose à gagner… Réponse ce dimanche prochain et, surtout, dans les mois à venir.
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vendredi, 17 juin 2016
Belgique, samedi 2 juillet, c'est la fête de Nation
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mercredi, 15 juin 2016
Samedi 25 juin à Bruxelles : une manifestation pour défendre l'enseignement catholique soutenue par Civitas
Sur MPI Alain Escada, Président de Civitas, explique pourquoi il soutient cette manifestation :
MPI : Qui organise cette marche ?
Alain Escada : Cette Marche pour l’enseignement catholique est organisée par Pro Familia, une association catholique flamande avec laquelle nous sommes en contact depuis plus d’un an. Son président, Dries Goethals, était présent au défilé d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc que Civitas organisait à Paris le 8 mai dernier. Il m’a recontacté il y a quelques jours pour m’exposer les raisons de cette Marche pour l’enseignement catholique – en l’occurrence, le projet d’ouvrir des salles de prières musulmanes dans les écoles de l’Enseignement catholique flamand – et me proposer d’y prendre la parole au nom de Civitas.
MPI : Dans votre communiqué, vous avez relié l’actualité française des attaques contre les écoles hors contrat à la situation belge. Pourquoi ?
Alain Escada : Je ne crois pas au hasard. C’est à l’échelon supranational et dans l’ombre des forces occultes que des esprits machiavéliques réfléchissent aux moyens de s’emparer très tôt des enfants pour les formater à la pensée unique. Ces gens-là, foncièrement anti-catholiques, cherchent à tout prix à priver les parents de la possibilité d’élever leurs enfants de façon vraiment catholique. Pour cela, les écoles sont devenues leur cible.
Cette idée absurde d’ouvrir des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques implique de facto que ces écoles ne seront plus catholiques, si tant est qu’elles l’étaient encore.
En France, nous avons cru pouvoir mettre nos enfants à l’abri grâce aux écoles hors contrat mais ces dernières semaines, tant des parlementaires du parti Les Républicains que la ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem ont pris des initiatives pour menacer gravement les écoles hors contrat et l’instruction à domicile. Je rappelle à ce sujet que Najat Vallaud-Belkacem a répété à plusieurs reprises son admiration, en matière d’éducation, pour le « modèle suédois ». Or la Suède a été pionnière dans la mise en place, dès la crèche, d’un enseignement de la théorie du genre. Et la Suède a également voté au parlement la disparition des écoles hors contrat.
Je crois donc nécessaire et indispensable que les catholiques de toute l’Europe tissent des liens pour résister au mieux à cette offensive. C’est la raison pour laquelle j’ai appelé à participer à cette Marche pour l’enseignement catholique qui se déroulera à Bruxelles le samedi 25 juin.
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dimanche, 12 juin 2016
Autriche : La fraude massive lors des élections présidentielles se confirme
BREIZATAO – ETREBROADEL (09/06/2016) Après avoir longtemps hésité à faire appel des résultats de l’élection présidentielle en Autriche, le parti populiste FPÖ a finalement décidé de contester la victoire du candidat de l’oligarchie, l’écolo-gauchiste Van der Bellen.
Ce dernier l’avait officiellement emporté de justesse, à 50,3% des suffrages. Mercredi, le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a soumis un rapport de 150 pages à la Cour Constitutionnelle, affirmant avoir découvert de “nombreuses irrégularités et dysfonctionnements” lors du décompte des votes. Selon l’agence d’information autrichienne APA, M. Strache a soumis trois documents : un de sa part, l’autre de la part du candidat perdant M. Hofer et un troisième de la part des “électeurs et citoyens”.
Le président du FPÖ a indiqué que des irrégularités ou fraudes ont été relevées dans 94 des 117 bureaux de vote régionaux. Dans 82 bureaux, au moins 573 000 bulletins ont été dépouillés ou comptés avant que les représentants de la commission électorale ne soient sur place pour surveiller le processus.
Source New York Time cliquez ici
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dimanche, 05 juin 2016
Une cabale anti-croate
Christophe Dolbeau
Depuis le mois de janvier une énorme campagne internationale de diffamation et de désinformation fait rage contre le nouveau gouvernement croate et plus particulièrement contre son ministre de la Culture, Zlatko Hasanbegović. On se croirait revenu aux temps de l’Agitprop et du camarade Stepakov, tant les assauts paraissent soigneusement organisés et synchronisés. De toute évidence, l’intelligentsia gauchiste ne supporte pas de voir l’Est de l’Europe et plus particulièrement la Croatie élire des dirigeants de droite et refuser de cautionner la gabegie et la dégénérescence ambiantes. On sort donc l’artillerie lourde. Dernière attaque en date, une pétition qui s’en prend au ministre Hasanbegović, accusé pêle-mêle de révisionnisme, de nostalgie oustachie, de sympathies génocidaires et d’hostilité aux valeurs de l’Union européenne. Jeune historien de 43 ans, le ministre doit être un peu surpris de se retrouver ainsi dans l’œil du cyclone. Il doit probablement s’étonner aussi de voir se mobiliser contre lui toute une ribambelle de « consciences morales » du calibre de Toni Negri, condamné autrefois à 30 ans de réclusion pour meurtres, qu’escortent quelques personnages plutôt incongrus (en tout cas lorsqu’on parle d’affaires croates), comme l’universitaire macanaise Wong Yi-Lee, le comique français Michel Boujenah, le député juif australien Michael Danby, ou encore deux rescapés du génocide rwandais (Jean de Dieu Mirindi et Charles Habonima) et une brochette de féministes américaines. Ces gens-là seraient-ils même capables de situer la Croatie sur une carte ? On en doute un peu. Ajoutez encore à cela l’inévitable Caroline Fourest, le pathétique Finkielkraut (qui court désespérément après l’extrême-gauche alors que celle-ci lui crache dessus) le cinéaste Elie Chouraqui et le dramaturge Dario Fo, et vous obtenez un cocktail pour le moins saugrenu.
Le côté insolite de l’opération ne se limite pas aux signataires de la pétition mais il concerne aussi les media qui s’en font les véhicules. En France, c’est Libération (23.05) qui s’y connaît en matière de génocide puisqu’il s’enthousiasma autrefois pour le bon Pol Pot et ses sanglants collègues de l’Angkar. Nul doute que ce journal soit le mieux placé pour donner des leçons… En Suisse, on trouve Le Temps (30.05) qui fait carrément dans le catastrophisme le plus ridicule en annonçant à ses lecteurs qu’en Croatie, « on va bientôt se mettre à brûler les livres » – un peu comme à la fin des années 1960, lorsque les tribunaux helvétiques faisaient brûler l’ouvrage d’un certain Dr Mathez (1) ? À Bruxelles, c’est La Libre Belgique (28.05) qui s’emmêle un tantinet les pinceaux : elle accuse, en effet, le nouveau gouvernement croate d’être à la fois « ultranationaliste, catholique intégriste et ultralibéral », ce qui paraît pour le moins contradictoire. Ensuite et sans doute en guise d’illustration de l’intégrisme catholique, elle vilipende M. Hasanbegović, oubliant sur sa lancée que ce monsieur est un musulman pratiquant et que sur beaucoup de points, il déclare s’inscrire dans la lignée intellectuelle du païen Alain de Benoist. Mais au diable la cohérence : le tout c’est d’attaquer tous azimuts et d’essayer à tout prix d’abîmer l’image d’un homme et d’un pays !
Faut-il préciser pour conclure que ce déluge d’insanités ne possède aucun fondement ? Dans une déclaration en date du 26 janvier 2016, Ivan Zvonimir Čičak, ancien dissident (longuement emprisonné par la Yougoslavie communiste), grand défenseur des droits de l’homme et actuel président du Comité Helsinki de Croatie, fait litière de toutes les accusations qui visent M. Hasanbegović. Il parle « des attaques diffamatoires et des mensonges » dont le ministre est la cible et dénonce clairement l’usage frauduleux que certains font de l’antifascisme pour tenter de justifier les abus et les crimes de l’ancien régime communiste et de la Yougoslavie. Par ailleurs, dans un autre déclaration, en date du 31 janvier 2016, 77 historiens croates (dont plusieurs universitaires) et 67 personnalités diverses de la communauté académique et scientifique (dont trois académiciens) apportent leur soutien au ministre et expriment leur inquiétude face aux amalgames et déformations qui ont pour but de le « disqualifier politiquement, professionnellement et moralement ».
Toute à la crainte de perdre définitivement son hégémonie culturelle dans plusieurs pays européens et notamment en Croatie, une certaine intelligentsia de gauche fait feu des quatre fers pour tenter de discréditer ses adversaires et sauver ses prébendes. C’est dans ce cadre-là qu’il faut situer les actuels boniments et calomnies qui visent Zlatko Hasanbegović. Au sortir de 45 ans de tyrannie communiste et en l’absence regrettable de toute lustration, la Croatie ne manque, hélas, pas de traîtres, de défaitistes, d’embusqués, de rescapés ou de sycophantes des polices politiques d’antan, et d’antipatriotes de tout poil : longtemps bénéficiaires d’une totale impunité, ces gens ont désormais peur de perdre leurs sinécures, notamment dans les secteurs de la presse et de la culture, et ils attaquent. Ils le font avec leurs armes traditionnelles, le mensonge, la médisance, l’insinuation, l’imposture, et ils peuvent compter comme toujours, dans le monde entier, sur une immense armée d’acolytes, de naïfs et de crétins. Tout cela est de l’intox, ni plus ni moins, et bien sot serait celui qui s’y fierait. Espérons en tout cas que les droites européennes ne se laisseront pas une fois de plus embobiner car pour l’instant, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en matière de solidarité avec la droite croate, elles auraient plutôt tendance à se hâter très, très lentement…
Source Eurosynergie cliquez ici
(1) Citoyen suisse, l’ancien médecin James-Albert Mathez (1896-1974) avait écrit et publié (1965) un ouvrage intitulé Le passé, les temps présents et la question juive. Poursuivi en justice par diverses associations juives, le Dr Mathez fut condamné, en 1969, à 30 jours de prison, et le Tribunal de Vevey ordonna en outre que fussent brûlées les épreuves de son livre ; la gendarmerie helvétique se chargea de cette besogne.
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samedi, 28 mai 2016
Madrid, Rome, le 21 mai dernier, réveil européen...
Madrid
Rome
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lundi, 23 mai 2016
OUF ! Les démocrates vont bien dormir cette nuit...
Alors que dimanche, le candidat de Droite nationale autrichienne était en tête assez nettement au second tour de l'élection présidentielle, le long et méthodique dépouillement des 740.000 (!) bulletins de vote par correspondance ont abouti à un miraculeux retournement de situation en faveur du candidat écolo-gauchiste qui se retrouve Président de la République avec 3.000 voix d'avance.
Nous pouvons être certains que la presse française et internationale n'émettront bien sur aucun soupçon de fraude électorale et salueront à l'unisson « une grande victoire de la démocratie ».
Comme le disait un expert en la matière : « Ce qui compte ce n'est pas le vote, c'est comment on compte les votes » - Joseph Staline
Source Thomas Joly cliquez ici
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