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jeudi, 22 août 2019

A qui profite la crise ?

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Contrairement à la raison, la crise est la chose du monde la moins bien partagée. En témoignent les montants records de dividendes versés aux actionnaires qui atteignent le chiffre vertigineux de 514 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019.
 
Le capitalisme, on le voit, se porte bien malgré la conjoncture internationale, et les entreprises françaises cotées en bourse, viennent, elles aussi, de franchir un nouveau record d'attribution de dividendes: 54 milliards, ce qui les place, et de loin, au rang de meilleurs payeurs d'Europe.
 
On ne peut bien sûr que se féliciter de ce que nos entreprises dégagent bénéfices et profits.
 
Mais l'on préférerait que ces profits soient, pour une part bien plus large quelle ne l'est, utilisés pour l'investissement et le développement technologique, et pour une autre part, certes plus minimes, redistribués aux salariés sous forme d'intéressement.
 
En versant plus de 46 % de dividendes à leurs actionnaires, les entreprises hypercapitalisées du CAC 40 rémunèrent à la fois les sommes investies, ce qui est naturel mais devrait se faire sur le temps long, tout en versant une sorte de prime de risque immédiate aux actionnaires dont la voracité cupide va s'accroissant.
 
En ces temps d'iniquité et de désarroi, pouvoirs publics et présidents de grandes sociétés devraient réfléchir aux moyens les plus sûrs de raffermir les liens sociaux entre français, liens qui garantissent seuls la cohésion nationale, tout en assurant l'avenir et l'essor de leurs entreprises.
 
La prospérité nationale ne viendra que de la synergie des forces entrepreneuriales, de la sagesse des actionnaires et de l'énergie participative des salariés, sous la houlette d'un État fort.
 
L'esprit national en matière économique et sociale est, lui aussi, à réinventer.

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mercredi, 21 août 2019

La fin de la coalition italienne était inévitable. 

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La crise gouvernementale qui s'ouvre présente deux avantages.
 
D'une part elle met fin aux chimères des doux rêveurs qui, contre toute évidence et contre toute logique politique naturelle, persistaient à prôner l'union des populistes de toutes les rives. S'unir dans un projet de gouvernement suppose une cohérence philosophique et programmatique. Faute de quoi, c'est la paralysie ou la tétanie comme en témoignent l'impasse budgétaire dans laquelle s'est enfermée le gouvernement démissionnaire de Giuseppe Conte et la relative faiblesse des mesures anti immigration, malgré la volonté de Salvini. Le fait que le navire espagnol chargé d'immigrés clandestins, l'Open arms, ait pu, après d'autres, accosté à Lampedusa en constitue malheureusement un exemple flagrant.
 
Le deuxième avantage se trouve dans la confirmation qui nous est donnée que le Système est prêt à tout pour empêcher l'accession au pouvoir des droites nationales. Retarder les élections, former un gouvernement technique, constituer une nouvelle coalition entre le Mouvement cinq étoiles et le Parti démocrate, user de la menace et de l'intimidation, appeler au soutien international, sans parler de manœuvres plus radicales... Rien ne sera laissé de côté pour lutter contre les nationaux.
 
Pour autant, nous croyons, cette fois ci, à une victoire pleine et entière de Matteo Salvini et de ses alliés de Fratelli d'Italia. Cette victoire est possible. Elle est même probable tant la décomposition du système italien est désormais achevée.
 
Pour Matteo Salvini, la coalition n'aura alors été qu'une étape. L'Italie montrera ainsi la voie aux droites nationales européennes.
 
En France, il nous reste à trouver les moyens, à definir les modalités partisanes et à dessiner les contours d'un regroupement national à vocation majoritaire.
 
Le Rassemblement National existe. Ses positions sont figées. Elle devront évoluer. 
 
Mais, en toute hypothèse, une autre force doit exister pour porter haut et fort les valeurs, les principes et les ambition de la droite nationale.
 
Au travail!

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mardi, 20 août 2019

Biarritz livré à la canaille mondialiste et à la canaille gauchiste...

Unknown.jpgL'avis de Jean-François Touzé

Biarrots et Biarrotes, estivants et touristes, il ne vous reste que quelques jours pour fuir la ville ou préparer le barricadement de vos maisons et stocker des vivres.

Samedi, il sera trop tard. Biarritz, déclarée ville ouverte, sera investie par les colonnes de l'Internationale libéraliste et du planétarisme financier.

L'autre internationale, celle de la crapule gauchiste, anarchiste et altermondialiste sera là elle aussi, groupée autour de ses hordes dévastatrices.

Pensez à vos familles.

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dimanche, 18 août 2019

La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron

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L'avis de Jean-François Touzé

La rencontre lundi au Fort de Brégançon entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne relève que de l'exercice classique des relations internationales. Dans un monde occidental en ordre de marche elle n'aurait rien d'exceptionnel.

• Ce qui est anormal et insultant pour cette grande nation qu'est la Russie, c'est que son Président soit exclu des sommets du G7 ;

• ce qui est anormal et imbécile c'est l'interférence constante de l'ouest dans la vie publique et intérieure de la Russie au nom des droits de l'homme et d'une démocratie fantasmée ;

• ce qui est anormal et stupide c'est que, s'allignant sur la politique astigmate des États-Unis d'Amérique, l'Europe et la France appliquent contre l'Etat et le peuple russe des sanctions économiques et stratégiques contreignantes et totalement contre-productives pour les punir d'avoir agi en Ukraine en fonction de leurs intérêts nationaux - ce qui était non seulement leur droit, mais leur devoir - et d'avoir récupéré, avec la Crimée, un de leurs biens ancestraux ;

• ce qui est anormal et potentiellement désastreux pour notre continent et notre civilisation, c'est qu'un occident dégénéré pousse, jour après jour, vers les bras chinois une Russie dont la vocation politique, l'identité spirituelle et l'inclinaison profonde était, au moins depuis Pierre le Grand, de se tourner vers nous.

Il ne reste que peu de temps à l'Europe pour réaliser le rêve continental et boréal d'une Europe de la vraie puissance et du destin.

Les postures et les poses de Macron ne tromperont personne.

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samedi, 17 août 2019

Non, l'Afrique n'est pas venue "libérer" la France.

KauGK8qK_400x400.jpgL'avis de

Jean-François Touzé

Les soldats qui ont débarqué le 15 août 1944 en Provence n'étaient pas africains. Ils étaient Français. Ils s'appelaient Juin, de Lattre, Brosset, Salan, de Montsabert, Guillaume...

Ils commandaient des troupes françaises de l'armée d'Afrique au sein de laquelle furent engagés plus de 170 000 pieds noirs "revenus de loin pour sauver la Patrie, avec au cœur une invincible ardeur" et à laquelle appartenaient, comme il se doit, les unités coloniales et indigènes encadrées par des officiers et des sous officiers français sous le drapeau national.

Puisque Macron veut baptiser nos rues et nos places de noms glorieux injustement oubliés, celui de Salan paraît s'imposer.

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samedi, 10 août 2019

A propos de "l'union des droites"...

KauGK8qK_400x400.jpgL'avis de

Jean-François Touzé

Je ne crois pas à court terme à l'Union des droites en France. La droite républicaine malgré son affaiblissement clinique n'a pas encore atteint le point de décomposition absolue et Macron, en en récupérant une partie, pérennise le Système, tandis que la droite nationale reste éparpillée et sans leader incontesté. Les choses se feront un jour. Probablement dans des conditions, selon des modalités et autour d'une personnalité encore imprévues.

Mais si l'Union des droites est un jour possible chez nous, elle devra ressembler à ce que bâtit aujourd'hui Matteo Salvini.

l'Union de la Lega, structure majeure et centrale, de Fratelli d'Italia, des reliefs de Forza Italia, le tout soutenu par Casa Pound, voilà qui me va très bien.

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jeudi, 25 juillet 2019

La prise de position de Jean-Marie Le Pen sur la PMA ne fait pas l'unanimité

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Lettre ouverte de Jean-François Touzé (Parti de la France) à Jean-Marie Le Pen :
 
Cher Jean-Marie,
 
Vous avez exprimé votre ouverture à la possibilité d'accorder le droit aux femmes seules et aux couples lesbiens de recourir à la procréation médicale assistée, ce qui est une reconnaissance de la filiation sans père. 
 
"Mieux vaut", dites-vous, "des enfants sans pères que pas d'enfants du tout".  L'argument serait recevable s'il ne conduisait pas à une absolue inversion de tout ce qui fait la base de notre civilisation.
 
Est-il vraiment nécessaire de pousser le goût du paradoxe à ses limites ?
 
La question démographique est centrale. Nos peuples, si ne se produit pas dans les toutes prochaines années une réaction vitale, seront, en effet, submergés par la déferlante migratoire et l'exponentialité nataliste de l'Afrique. C'est votre force et votre honneur d"avoir été le premier à tirer le signal d'alarme.
 
Notre salut sera demain dans une révolution nationale nouvelle qui prendra à bras le corps ces questions en stoppant l'immigration, en organisant la rémigration et en mettant en œuvre une politique des naissances et de la famille. Espérer dans le recours aux pires extrémités de la science constructiviste, c'est à la fois renoncer et se plier aux exigences du totalitarisme progressiste, ce que toute votre vie durant, vous avez refusé, nous donnant l'exemple de ce que doit être le combat politique national. 
 
La PMA doit être réservée aux couples homme/femme qui ne peuvent naturellement avoir un enfant. Point. Déroger à ce principe c'est accepter tous les glissements de société, toutes les dérives de laboratoire, toutes les négations de l'ordre naturel. C'est reconnaître par avance le bien fondé du clônage et de l'abomination qu'est la gestation pour autrui (GPA), techniques golèmiques, qui seraient, si l'on suit la logique de votre propos, de nature également à palier le déficit démographique...
 
Cher Jean-Marie, cher Président, vous le savez mieux que quiconque, vous qui nous avez enseigné le culte de la volonté politique, c'est par nous mêmes et en fidélité avec nos valeurs que nous nous relèverons. 
 
Cette fois ci, quels que soient notre respect et notre affection à votre égard, nous ne vous suivrons pas dans votre analyse.
 

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mercredi, 17 juillet 2019

CETA : un traité scélérat anti national et anti européen

principal-47971.jpgJean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
Si elle devait ce mercredi ratifier le traité CETA « Comprehensive Economic and Trade Agreement » ou  « Accord économique et commercial global »)  signé entre l'Union européenne et le Canada, l'Assemblée nationale porterait un coup majeur à notre industrie, en particulier l’industrie agroalimentaire française et avant tout à nos élevages bovins, tout en ouvrant la porte à l’universalisation absolue des échanges vers l'Europe, non seulement avec le Canada mais avec tout pays lié par des accords commerciaux avec lui. Le tout sans qu'aucune garantie ne doit donnée ni en matière de concurrence loyale, équilibrée et non faussée, ni en matière de santé publique, ni en matière de normes environnementales.
 
C'est, à l’évidence, une nouvelle étape décisive qui, avec la mise en œuvre de ce traité, serait alors franchie sur la voie du dumping social globalisé, du totalitarisme planétarien et de la domination des grands groupes que l'on qualifierait à tort de «multinationaux », eux qui sont, en vérité, les fers de lance de l’impérialisme financier supranational au joug duquel l'Europe a choisi de se soumettre.
 
L'UE, en signant ce traité en 2016, a voulu accélérer le  processus de décomposition progressive dans lequel elle a entraîné depuis sa création les nations qui la composent. Les députés français sont donc confrontés à leurs responsabilités : donner leur consentement à cette entreprise létale constituerait un acte anti-national caractérisé dont notre peuple devrait se souvenir.
 
La France comme l'Europe ne retrouveront force, vitalité et liberté que par la résistance politique, dans une contestation globale du multilatéralisme, de la financiarisation et de l'ordre mondial militaire, industriel, culturel  et spéculatif, voulus comme autant d'armes de destruction massive de notre vieille civilisation.
 

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lundi, 08 juillet 2019

Europe : trocs et petites affaires entre amis.

TOUZÉ JF 4.jpgJean-François Touzé
Délégué national du
Parti de la France aux
Études et Argumentaires
 
En 2014, les principaux postes à pourvoir à la tête des institutions européennes, les fameux top jobs en novlangue mondiale, ne l’avaient pas été avant le mois d’août suivant les élections.
 
Cette fois-ci tout avait été fait pour que les décisions soient prises avant la première réunion du Parlement européen dans sa composition nouvelle afin de tenter de faire briller l’image d'une UE soudée et décidée à aller de l'avant.
 
Las… Si le calendrier fut bien respecté, la multiplication des réunions en forme d'impasses, les intérêts divergents de l’Allemagne, de la France et du groupe de Visegrad réunissant quatre pays d'Europe centrale dont la Hongrie, les oppositions de surface uniquement dictées par l'attrait des bonnes places, ont montré la réalité d'une Europe en miettes.
 
Pendant la campagne pour les élections européennes, les promesses n’avaient pourtant pas manqué d'une nouvelle donne et d'une volonté retrouvée. Au final, trocs et petites affaires entre amis ont retrouvé toutes leur place, malgré l'influence nouvelle des pays de l'est… Passe-moi la Rhubarbe, je te passerai le séné.
 
Sous réserve que le Parlement ratifie leurs choix les chefs d’États et de gouvernements qui composent le Conseil de l’Europe ont, au bout d'interminables négociations, abouti comme d'habitude à un compromis et à une répartition consciencieusement dosée des postes non pas entre Nations – le patriotisme pour ces gens-là est une affaire très subalterne – mais entre gens de bonne compagnie, partageant tous la même vision planétariste, financiariste et libre-échangiste.
  • Ursula von der Leyen sera donc la nouvelle présidente de la Commission. Totalement acquise à la cause fédéraliste, elle qui, voici quelques mois appelait à la création des États-Unis d’Europe, l’ancienne ministre allemande de la défense est pourtant durement contestée dans son pays du fait d'une série de scandales qui ont éclaboussé la Bundeswehr et son ministère : matériel obsolète, sous-investissements, experts surpayés, opacité budgétaire… Si bien que le verdict des Allemands est sans appel : selon un sondage récent du quotidien Bild, elle est considérée comme l'une des deux ministres les moins compétents du gouvernement. Cela n’a pas empêché Emmanuel Macron de la soutenir tandis qu’Angela Merkel considérait que cette nomination était celle du moindre mal.
  • Charles Michel, quant à lui, sera un président du Conseil arrangeant et accommodant comme il sied à un libéral et comme il a pu en faire la démonstration à la tête du gouvernement belge où il sut pratiquer avec zèle l’art du compromis et de la compromission.
  • Le social-démocrate Josep Borrell, actuel ministre espagnol des Affaires étrangères, Catalan fervent, prendra la suite de l’Italienne Federica Mogherini à la tête de la diplomatie de l'UE, c’est-à-dire à la tête du néant.
  • Avec Christine Lagarde, enfin, nommée malgré sa condamnation (avec dispense de peine) dans l’affaire Crédit lyonnais/ Bernard Tapie, la France macronienne sauve ce qui pour elle était l'essentiel : la continuité de la politique de Mario Dragui des taux d’intérêt zéro et des QE (« quantitative easing »), vaste programme de rachats d'actifs destiné à éviter à la zone euro de sombrer dans la crise ; une continuité que l’hypothèse de la nomination de l’actuel président de la banque fédérale allemande Jens Weidmann ne garantissait nullement, c'est un euphémisme, lui qui s’est toujours élevé contre le laxisme de Dragui. Avec Christine Lagarde la France pourra continuer de s'endetter sans frais et de vivre à crédit en attendant que ne sonne, un jour ou l’autre, l'inévitable fin de la récréation. Les marchés ont, quant à eux, salué cette nomination en soulignant que le manque d’expérience de Christine Lagarde en matière de gestion d’une banque centrale était largement compensé par son profil politique accommodant. Euphémisme pour servilité.
On notera que Les Républicains ont réagi très favorablement, à l’unisson de La République En Marche, a ces nominations, saluant particulièrement celles de « deux femmes courageuses et compétentes » selon le mot de Jean Léonetti président par intérim.
 
Même consensus et même entre soi au parlement lors de l’élection de son président. L’accroissement du nombre de députés nationaux, identitaires ou populistes n’aura rien changé. Atomisés en trois groupes distincts dont Identité et Démocratie où siègent les élus RN et ceux de la Lega, ils n'obtiennent aucune des vice-présidences ni aucune des présidences de commissions qu'avait pronostiqué Marine Le Pen lors d’une conférence de Presse à Bruxelles le 13 juin. Malgré les gages donnés au Système et malgré les reniements, le cordon sanitaire est toujours là.
 
L’élection du socialiste italien David Sassoli à la présidence du Parlement de Strasbourg, avec la bénédiction de la prétendue droite PPE et des libéraux, est, à elle seule, emblématique du clivage absolu qui est désormais la marque de l'Europe : d'un côté les défenseurs des nations identitaires, partisans d'une Europe des États, une Europe politique, indépendante et volontaire, et de l’autre, solidaires déterminés à défendre leurs places et leur vision, les tenants du totalitarisme mondialiste, de l'immigrationnisme et du libre-échangisme destructeur.
 
La grande Europe vient encore de reculer de plusieurs cases.

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lundi, 01 juillet 2019

Traité du Mercosur : un accord scélérat signé par l’UE avec le soutien de Macron.

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
La réunion du G20 qui vient de se tenir a Osaka au Japon, sommet en trompe-l’œil qui aurait pu se solder par de simples décisions de principe telles que la confirmation à 19 (sans les États-Unis qui s'en sont retirés) de l'Accord de Paris sur le climat et par le redémarrage de négociations commerciales entre les USA et la Chine. Le tout émaillé - c'est la loi du genre – de fausses amabilités entre les Présidents américains et nord-coréens, et de vrais antagonismes de fond (les justes remontrances émises par Poutine sur les limites des démocraties libérales et la piteuse réponse de Macron considérant que ces « démocraties libérales avaient encore beaucoup à apporter ». Le Président français pensait sans doute à ce qu'elles apportent à la finance internationale et à la spéculation planétaire…).
 
Mais l'essentiel était là où on ne l'attendait pas : dans la signature d'un traité de libre-échange transatlantique entre l'Europe et les quatre pays du Mercosur.
 
Emmanuel Macron a cru bon de se féliciter de la conclusion de ces négociations dites du Mercosur entamées depuis plus de vingt ans entre l’Union européenne d’une part, le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l'Uruguay de l'autre, et par la signature d'un "accord politique" sur un vaste traité de libre-échange, touchant près de 770 millions de consommateurs.
 
Cet accord constitue pourtant pour les éleveurs bovins français un coup de poignard dans le dos dont beaucoup risquent de ne pas se relever.
 
Une fois de plus Bruxelles vient de s’engager dans un marché de dupes que les intérêts français seront les premiers à devoir subir.
 
Les pays du Mercosur s'engagent certes à supprimer progressivement les taxes douanières sur leurs importations automobiles comme sur celles de pièces détachées, d'habillements et de produits pharmaceutiques. Autant de secteurs d'activité et de champ d'exportations dont le développement reste très hypothétique pour l'Europe du fait de la proximité de ces pays avec les États Unis et des accords privilégiés depuis longtemps conclus avec eux. L’ouverture du marché automobile qui ne se fera que petit à petit, est, au demeurant, avant tout un cadeau fait à l'Allemagne dont les grands constructeurs comme Mercedes ou BMW sont déjà sur les starting-blocks, et non à la France où Renault est empêtrée dans l’affaire Carlos Ghosn et PSA affaiblie par l’échec de son rapprochement avec Fiat Chrysler.
 
En contrepartie, l'Union ouvre totalement son marché à l'importation de viande bovine provoquant la colère et déjà le désespoir de nos paysans.
 
En cause, la taxation à un taux préférentiel de 7,5 % des quelque 99 000 tonnes de viande bovine que les quatre pays latino-américains devraient pouvoir exporter vers l’UE, fragilisant un peu plus les 85 000 éleveurs français de vaches allaitantes.
 
Déjà très dépendants des subventions européennes, les éleveurs français avertissent qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les "usines à viande" latino-américaines.
 
D’autant que s'ajoutent à cette concurrence déloyale et faussée les différences de normes appliquées sur les deux continents : antibiotiques utilisés comme hormones de croissance d’un côté assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales, coûteuses et drastiques côté européen.
Cet accord scélérat signe donc une double peine : peine de mort a terme pour de nombreux élevages français ; risque sanitaire pour nos consommateurs de viande.
 
Emmanuel Macron a pris là une responsabilité majeure dont les Français devront se souvenir.

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lundi, 24 juin 2019

Quotas de migrants ? Non ! Mais quotas de rémigration, OUI, mille fois oui !

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
Selon l'essayiste, démographe et sociologue Jean-Paul Gourévitch, 7,3 millions d’immigrés vivraient aujourd’hui sur notre sol, soit 11 % de la population, auquel il faudrait ajouter entre 12 % et 14 % de descendants directs d'immigrés, c’est-à-dire au total entre 14 et 16 millions de personnes « venues d'ailleurs ». Quatre fois plus qu'il y a 20 ans.
 
Ce constat n’empêche pas l’exécutif de relancer le débat sur l'immigration voulue, choisie et organisée.
 
C'est ainsi qu'Emmanuel Macron vient d'ouvrir la porte à l'introduction de quotas destinés selon lui à maîtriser les flux migratoires. Vieille lune que ce concept proposé au début des années 1990 par le duo Pasqua/Seguin lors de leur tentative de puputsch au sein du RPR contre Chirac et Juppé, et repris en 2007 par Sarkozy lors de sa campagne présidentielle. Concept ancien donc et surtout illusoire et fantasmagorique.
 
Par définition, en effet, l'immigration illégale échappe à tout contrôle et ne pourrait donc être quantifiée dans une politique de quotas.
 
Par légalisme international autant que par soumission à la bien-pensance, il ne saurait non plus être question d’introduire les quotas dans l'attribution des droits d'asile (120 000 demandes en 2018, en hausse de 21 %).
 
Reste donc l'immigration dite légale qui concerne désormais 250 000 personnes chaque année.
 
Sur ces 250 000 nouveaux entrants, 88 737 premiers titres de séjours délivrés l'année dernière l'ont été au titre du regroupement familial. La remettre en cause irait à l’encontre de la Convention européenne des droits de l'homme que la France a ratifiée et surtout de la Constitution qui stipule que "la Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement, et protège le droit à vivre en famille ». Inutile de préciser qu'aucun gouvernement du Système, ne dérogera à des principes républicains aussi éclairés…
 
Alors, des quotas pour l’immigration dite économique qui ne concerne que 11 % des entrants ? Mais là encore, on voit mal les entreprises qui ont besoin de flexibilité dans leurs embauches accepter que les taux de répartitions d'emplois soient décidés par l'État ou par le Parlement une fois pour toutes en début d’année de façon discrétionnaire et selon une méthode comptable. Nous sommes donc bien dans la mythographie et le mensonge.
 
Pour le Parti de la France, notre pays n'a pas besoin d'immigration économique. Dans une France minée par le chômage, une formation adaptée, une adaptation aux réalités économiques, une revalorisation du travail manuel et des salaires qui leurs sont attachés doivent permettre aux nationaux d’occuper tous les postes à pourvoir. Notre pays n'a pas non plus à faire bénéficier des étrangers du « droit à la famille » qui ne doit concerner que les seuls Français. Il n'a pas à accueillir par dizaines de milliers de faux réfugiés.
L'immigration ne doit pas être organisée. Elle doit être stoppée. Totalement et définitivement.
 
Il est pourtant un quota que nous pouvons adopter : celui de la rémigration : la droite nationale au pouvoir fixera donc chaque année le nombre d'étrangers et de faux nationaux, selon leur origine et leur « qualité », afin de procéder à leur retour au pays.
 
Jusqu’à épuisement des stocks.

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mercredi, 19 juin 2019

Alliances des droites aux Municipales, oui ! Mais au niveau national c’est un leurre.

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Jean-François Touzé

L'histoire politique de la droite française de ces trente dernières années s'écrit en mode palimpseste, toujours recommencée sur une même page régulièrement effacée.

L’effondrement de l'appareil LR n'est qu'un chapitre de ce manuscrit surchargé. Le ralliement d'une partie de la droite et du centre à Macron en est un autre qui rappelle les riches heures du libéralisme avancé de Giscard. Il n'est pas étonnant dans ces conditions que Marine Le Pen, par parallélisme anachronique des formes, s'emploie à contretemps sinon à contre-flots, à reconstruire le RPR sous le nom de Rassemblement National pour tenter d'en faire, malgré son indigence militante et la faiblesse de son implantation, l’ultime avatar du gaullisme systémique. Tout cela est voué à l’échec.

Dans ces conditions, la reconstruction d'une gauche aujourd’hui réduite à l’état de ruines éparses mais qui sait se retrouver quand pour elle l'essentiel est en jeu, est inévitable, ouvrant la porte à un succès comme ce fut le cas en 1981.

La droite, pourtant, est largement majoritaire dans notre Pays, non par les organisations qui s'en réclament abusivement mais par les principes fondamentaux et les valeurs éternelles qu'elle porte. Défendons ces dernières, mais ne composons pas avec les premières ou ce qu'il en reste. L’électorat de droite est à capter. Les appareils, eux, ne sont qu’à acheter. Et c'est à Macron qu'ils se vendront..

L’éthique de conviction chère à Max Weber sera toujours, moralement bien sûr mais aussi politiquement, supérieure à l’éthique de responsabilité qui n'est souvent que l'alibi des pires renoncements.

L’Union des droites au niveau national est un leurre. Elle peut, en revanche fonctionner à la base pour les Municipales ou des alliances sont théoriquement possibles mais concrètement incertaines dans la mesure où compter électoralement dans une ville suppose qu'ait été réalisé en amont un travail long et patient de présence militante et de crédibilité politique. Les Jean-Pierre Stirbois ne sont pas nombreux. Les Dreux se compteront, en conséquence, sur les doigts de deux mains. D'autant que comme le socialisme municipal, le municipalisme républicain continue d’être fort. Nous devrons cependant soutenir toutes les initiatives concrètes et pertinentes qui se seront engagées.

Mais ne nous y trompons pas: comme le chat de Lewis Carroll, la perspective d'union au national s'éloigne au fur et à mesure que l'on croit s'en approcher, ne laissant que la trace de l’invite d’un sourire flou accroché à l'ombre d'un arbre. L’Union des droites est bien le nouveau piège dressé par le Système.

La droite nationale ne doit pas se laisser endormir par des stratégies fumeuses, combinaisons politiciennes d'un autre temps, rendues caduques par les faits.

Nous devons penser plus loin, plus haut, plus fort, avec plus d’ambition, plus de vision, et préparer, selon une méthode qui reste à définir, la seule échéance qui compte vraiment, celle de 2022, où, cette fois, une nouvelle donne nationale devra être structurée, organisée, proposée et incarnée.

Nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous. Raison de plus pour ne pas en perdre.

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lundi, 17 juin 2019

Services d'Urgences : la grande misère des hôpitaux français au temps de l'immigration de masse

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Jean-François Touzé Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires

Après trois mois de grève des personnels paramédicaux (infirmiers et infirmières, aide soignants, accueil) des Urgences hospitalières, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, vient de débloquer 70 millions d'euros pour tenter d’enrayer la colère qui monte et de faire baisser la tension avant que les médecins urgentistes ne rejoignent le mouvement.
 
Après une réunion avec les représentants du personnel hospitalier, la ministre a donc annoncé le versement d’une prime pour les infirmiers et aides-soignants, pour un montant total de 60 millions d’euros, ainsi qu’une enveloppe de 15 millions pour le recrutement d’effectifs. Goutte d'eau pour éteindre l'incendie.
 
En vingt ans, le nombre de patients admis chaque année aux Urgences est passé de 10 millions à 21 millions. En cause la crise de la médecine libérale, la désertification médicale dans les zones périphériques, la dégradation de la situation sociale de beaucoup de nos compatriotes, les pratiques abusives et anti civiques d'un nombre croissant de personnes qui se rendent en service hospitalier pour un rhume, une gastro-entérite ordinaire ou une pathologie bénigne (selon un professeur de médecine, 25% des gens qui se rendent aux Urgences, n'ont rien à y faire) sachant qu'elles y seront soignées gratuitement, et, bien sûr, parmi elles, la marée montante issue de l'immigration.
 
Sous effectifs, cadences infernales, salaires inadaptés aux qualifications, engorgement, promiscuité, insécurité chronique et agressions contre les personnels, tel est le lot quotidien des 632 services d'Urgences que compte la France.
 
Rendons ici hommage à l'ensemble des professionnels hospitaliers, professeurs, médecins, externes, internes, infirmières et infirmiers, aide soignants, agents d'accueil qui, dans des conditions difficiles, souvent à la limite de l’intolérable, maintiennent à bout de bras et jusqu’à la limite de leurs forces la haute conception qu'ils ont de leur devoir avec compétence, dévouement et humanité.
 
Mais ces efforts seront vains tant que ne sera pas prise en compte la vraie raison de la dégradation continue et dramatique des Urgences. Une raison qui se dissimule derrière le déni des bien-pensants. Citons là encore un professeur de médecine relayé sous couvert d’anonymat par Yvan Rioufol dans le Figaro du 6 février : « le personnel médical est souvent insuffisant et épuisé par la surcharge administrative qui lui est imposée (…) Chez nous, tous les soins et la chirurgie sont remboursés à 100%. L’AME, l’aide médicale d’État, fait que nos hôpitaux sont littéralement envahis par des étrangers. (…) Les Français de souche ont fui nos services car c’est intenable. Ils ne veulent plus être confrontés à ces étrangers, très arrogants pour certains, qui considèrent que la santé est un dû. La tension sociale y est très forte (…) Le personnel hospitalo-universitaire est vraiment très lassé (…) à tel point que notre recrutement s’en ressent ».
 
Alors, des moyens supplémentaires ? Bien sûr ! Des primes et des salaires renforcés ? Évidemment ! Un effort de l'État en matière d’embauche et de recrutement ? Sans nul doute ! Un contrôle préalable avant toute consultation pour en vérifier la nécessité ? Absolument !
 
Mais pour que la France conserve sa médecine hospitalière de qualité, pour que les Urgences redeviennent un lieu de soins adaptés, pour que les services ne se transforment pas, peu à peu, en coupe-gorge, pour que disparaissent les brancards faisant office de lit, pour que personne ne meure ni ne souffre plus oublié dans un coin de couloir, pour que les soignants puissent à nouveau exercer leur métier qui est un sacerdoce, dans des conditions de sécurité, de disponibilité et de sérénité optimales, deux mesures s'imposent : IMMIGRATION ZÉRO d’abord, REMIGRATION, ensuite !
 
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dimanche, 16 juin 2019

Irresponsabilité pénale avant 13 ans : du laxisme à l'encouragement

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Jean-François Touzé

Délégué national du Parti de la France

aux Études et Argumentaires

En annonçant son intention d'établir un seuil d'irresponsabilité pénale à 13 ans, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ne fait pas que se conformer aux desiderata de diverses organisations internationales telles que la Cour de justice européenne ou la Convention internationale des droits de l'enfant : elle crée les conditions d'une déferlante de la délinquance et de la criminalité tolérées par l’État, organisées et légalisées par les pouvoirs publics.

Dealers des cités, petits et grands caïds venus d'ailleurs, sauront utiliser cette main d’œuvre incondamnable, tandis que le sentiment de totale impunité sera renforcé, livrant nos rues à la sauvagerie.

La France vit depuis des décennies dans le laxisme. Elle entre avec la macronie dans l'ère de l'encouragement.

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mercredi, 12 juin 2019

A propos de "la droite"...

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Jean-François Touzé

Jean-Pierre Maxence, en 1936 : "D'une droite qui, en dépit de ses tares, fut grande par les traditions morales, les vertus chevaleresques et terriennes, le courage et la volonté de victoire, on a fait une droite hagarde, avide de ses intérêts, cramponnée à des lambeaux de liberté, de tolérance, sentimentalement encore mais inefficacement attachée à des idées et à des réflexes en déroute, une droite désespérée, inerte, capable encore de réticences, de réserves, mais incapable d'offensives, de décisions, une droite qui ne croit plus en elle même".

Et son ami Pierre Drieu la Rochelle, deux ans plus tard dans l'Émancipation nationale (NDLR : organe du PPF) "La droite, en tant que force politique et force sociale conservatrice d'une certaine tradition morale ne croit plus en elle même. Et la France, par contrecoup, croira de moins en moins en elle même".

Depuis ces années d'avant guerre, d'erreurs en trahisons, de renoncements en abandons, le moins que l'on puisse dire est que la droite française n'a contredit ni l'un ni l'autre de ces grands penseurs nationaux.

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mardi, 04 juin 2019

Attentat de Lyon : nouvelle étape de la stratégie islamique.

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Jean-François Touzé Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire
 
L'attentat commis à Lyon le 24 mai dernier, attentat qui n'a heureusement pas fait de morts mais a blessé quatorze personnes dont une petite fille, et qui était, à l’évidence, destiné à tuer est à la fois emblématique d'une pratique terroriste devenue habituelle – celle de ces fous d’Allah plus ou moins isolés dans leur passage à l’acte mais soutenus voire encouragés par tout un environnement familial, amical ou communautaire - et révélateur d'un esprit nouveau.
 
On le sait, les attentats islamiques présentent quatre cas de figure.
  1. L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels. Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
  2. Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du moyen Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
  3. L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
  4. L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.
Le tueur de Lyon, faux étudiant et vrai clandestin, pourrait bien inaugurer une forme nouvelle d'action, à la fois brouillonne dans sa réalisation et rationnelle dans sa conception
 
Que dit Mohamed Hichem Meddjdoub ? Il reconnaît avoir fait allégeance à Daech mais indique avoir voulu « faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte ».
Avec cet attentat, nous entrons donc dans l’ère de la prospective politique par carnages programmés, une manière de stratégie de la tension version djihadiste s'inscrivant dans un schéma d’ensemble.
 
Au moment où les organisations pro-immigrés, pro-communautaristes et pro-islamiques intensifient leurs revendications et leurs actions, où une prière islamique est chantée à la Cathédrale des Invalides, où des listes inspirées par les Frères musulmans se présentent aux élections (en enregistrant des résultats très significatifs aux dernières Européennes dans certains quartiers, ainsi 16,74 % au Val Fourré à Mantes la Jolie, plus de 5 % sur l’ensemble de la ville), où les provocations se multiplient pour imposer voiles ou burkinis dans les espaces publics, où des exceptions de toutes natures sont admises pour favoriser l’islam (dernière en date, les examens décalés pour les musulmans pour cause de ramadan), où la charia règne déjà dans de nombreuses cités et où l'influence des imams se fait puissamment sentir dans la gestion d'un nombre grandissant de communes, le calcul politique d'un Medjdoub peut être viable à moyen terme.
 
Pour le Parti de la France, notre Pays est engagé dans une course contre la montre dont il ne sortira vainqueur qu'à la condition que nos compatriotes prennent conscience de la menace mortelle qui pèse sur eux. Seule une politique de salut national opposant un arrêt définitif au tsunami migratoire, mettant en œuvre des mesures d'exception administratives et judiciaires et organisant le Grand retour au pays d’origine, permettra de faire face.
 
Sinon… Que Dieu nous vienne en aide.
 

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jeudi, 30 mai 2019

General Electric : une tragédie sociale dont Macron est le premier responsable

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Jean-François Touzé Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

L'annonce par General Electric de la suppression de 1.000 postes dans son usine de Belfort est incomplète et insincère : si l'on prend en compte les répercussions inévitables sur les sociétés sous-traitantes, c'est, en effet, non pas 1.000 mais au total entre 3.000 et 4.000 emplois qui sont menacés.

Dans cette tragédie sociale, la responsabilité d'Emmanuel Macron est totale. C'est lui, en effet, qui, en tant que Secrétaire général adjoint de l’Élysée chargé des affaires industrielles, puis en tant que ministre de l'économie, fut le chef d'orchestre de la session de la branche énergie d'Alstom à General Electric qui avait pris l'engagement non seulement de conserver tous les postes existants mais d'en créer mille nouveaux.

Macron a donc agi soit par incompétence, soit, en toute connaissance de cause, par cynisme et choix funeste de désindustrialisation de la France amenée à devenir, pour les tenants du mondialisme, un pays de services.

Dans les deux cas c'est un des fleurons industriels et économiques de notre pays que celui qui est aujourd'hui Président de la République a délibérément bradé, et l'intérêt social d'une ville et d'un département qu'il a négligé au profit exclusif de celui des actionnaires.

Le Parti de la France réaffirme sa volonté politique d'une réindustrialisation ambitieuse de la France correspondant aux réalités des besoins du marché, et d'une économie européenne ouverte au monde mais conquérante et protégée.

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lundi, 20 mai 2019

Tribune libre : En mai, fais ce qu'il te plait...

9051659-14383462.jpgJean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
Les élections européennes du 26 mai auraient pu être l'occasion d'un vaste débat national invitant les Français à réfléchir à ce que devait être ou ne pas être la construction continentale, et à décider, dans la clarté, de leur avenir, avenir dont le Parti de la France estime qu'il est indissociable de celui des autres peuples de notre civilisation.
 
Les éléments de cette réflexion tenaient en quatre questions essentielles.
  • L'Europe réunie doit-elle l’être sous un mode fédéral régi par une autorité centrale de nature nécessairement technocratique ou relever d'une coopération toujours plus étroite des Nations libres coordonnée par le Conseil des Chefs d'États et de Gouvernements ?
  • L'Europe réunie doit-elle se constituer en puissance politique, économique, diplomatique et militaire en se donnant les moyens moraux, financiers, matériels et structurels de l'affirmation et de la réalisation de cette ambition ou demeurer une entité molle, sans force ni volonté, aboulique et impuissante, soumise aux mille vents mauvais de la globalisation, de l’immigrationnisme, du nouvel ordre mondial et de la spéculation ?
  • L'Europe réunie doit-elle rompre avec l'utopie mondialiste et la soumission à d’autres intérêts que les siens, en créant les conditions de son indépendance et de sa protection économique, identitaire et sécuritaire ou rester un vassal ballotté au gré du bon vouloir de Washington ?
  • L'Europe réunie doit-elle travailler à la mise en œuvre d'un partenariat civilisationnel avec la Russie, partenariat qui, par la nécessité des choses et la force de l'entraînement soudera Russie et monde occidental face aux menaces que constitue l’émergence de grandes puissances régionales aujourd’hui, mondiales demain, en particulier la Chine, ou laisser Moscou se tourner définitivement vers Pékin ?
Au lieu de cela, chacune des formations politiques décidées à concourir à cette consultation a pris soin d’éluder le fond et de se cantonner dans des enjeux subalternes pour notre Nation et pour notre civilisation, mais prioritaires pour elles : la défense et la promotion de leurs intérêts alimentaires.
 
  • Pour La République En Marche, deux mots d'ordre qui n'en font qu'un : battre le « populisme » et arriver en tête devant la liste Bardella tout en ménageant Marine Le Pen sélectionnée comme meilleure chance pour Macron de l'emporter en 2022, et donc instituée comme opposante privilégiée par la propagande gouvernementale.
  • La liste du Rassemblement national quant à elle, radeau de la Méduse des anciens UMP/Républicains en mal de mandat, et des apparatchiks marinistes les plus dociles, oscillant d'une stratégie à une autre, d'une droitisation à une re-gauchisation au gré des circonstances, des sondages, des humeurs et des rencontres de sa Présidente, aura tout au long de la campagne, confirmé son incohérence stratégique et son incapacité à naviguer autrement qu'à vue, tout en mettant en lumière son jeu clanique.
  • Les Républicains, malgré quelques bonnes dispositions de leur tête de liste (sur l'immigration, sur les valeurs ou sur les racines chrétiennes de L’Europe), restent ce qu'ils sont et ce que la bien-pensance leur dicte d’être : le dernier îlot d'un centre droit systémique ayant depuis longtemps perdu tout sens des réalités et tout contact avec le monde extérieur.
  • Pour la gauche, l'enjeu était ce qu'il est de toute éternité : celui d'un congrès dont chacun espère sortir en tête de la grande valse des motions.
  • Nicolas Dupont Aignan, enfin, aura, pour exister, fait beaucoup d’efforts désordonnés, erratiques et parfois déloyaux à l’égard de ceux qui le soutenaient avec, au final, la perspective dérisoire d’une bataille de titans lilliputiens pour savoir qui, de lui-même, de Philippot ou d'Asselineau l'emportera en dépassant les 2 %.
  • Nous n'évoquerons ici aucune des listes virtuelles, tout en comprenant que tel ou tel veuille se faire connaître, car nous considérons que la politique est chose sérieuse qui doit être traitée avec rigueur.
Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Carl Lang a précisé la position du Parti de la France conformément aux décisions prises lors du Bureau politique du mois d'avril : Le PdF qui n'a pu concourir pour des raisons financières (un million minimum pour financer la campagne officielle était requis) laisse donc à ses militants une totale liberté de vote.
 
Liberté de vote car le Parti de la France, considérant ses adhérents et sympathisants comme aptes à faire leur choix en toute connaissance de cause, selon leur conscience et en accord avec leurs convictions, il n’était pas nécessaire de leur dicter leur choix.
 
Il est néanmoins évident que pas une de nos voix ne se portera sur les listes directement systémiques, non plus que sur l'une ou l'autre de celle de la gauche. Pour le reste, chacun décidera en fonction de ce qui est utile au Pays et peut être réalisable ou pas au sein du Parlement européen. Pour cette élection, dont nous savons déjà que, comme ce fut le cas de tous les scrutins européens, elle ne sera en aucune façon structurante de la vie politique française, chacun n'aura donc le choix qu'entre des inconvénients multiples.
 
« En mai, fais ce qu'il te plaît » dit le proverbe. Chacun sera donc juge de ce qui lui plaît : porter son suffrage sur telle ou telle liste nationale ou de droite, ou voter Jeanne d'Arc et célébrer pleinement la fête des mères.

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mardi, 14 mai 2019

Hausse du carburant : c'est reparti.

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
La hausse de la taxe carbone avait en novembre dernier teinté du jaune de la colère une bonne partie du peuple français.
 
Qu'en sera-t-il du niveau record atteint ces dernières semaines par le prix du carburant ?
 
Depuis le début de l’année, les prix ne cessent, en effet d'augmenter et frôlent à nouveau des sommets. Le litre de sans-plomb 95 s’affichait ainsi dans les stations-service à 1,60 € en moyenne début mai. Et à 1,50 € pour le diesel. Soit une hausse supérieure à 17 centimes pour le diesel ; et de plus de 10 centimes pour le SP 95. Bref, le sans-plomb n’a jamais été aussi cher depuis avril 2013. Et le diesel frôle son record historique d’octobre 2018. 
 
Cette remontée des prix a trois causes :
  • Le prix du pétrole tout d’abord. Depuis le début de l’année, une baisse de la production et un euro faible face au dollar ont largement renchéri les cours du baril de brut. Celui-ci rentre pour un tiers environ dans le niveau du prix d’un litre de carburant, avec le transport et la distribution.
  • Le contexte géopolitique, ensuite. Les incertitudes liées à la guerre commerciale voulue par les États Unis et la situation de plus en plus menaçante au moyen Orient créent les conditions d'une crispation des marchés pétroliers ; une situation que la crise ouverte entre les États Unis et l’Iran à propos du nucléaire, assortie de menaces militaires US (les Américains ont envoyé un porte-avions, plusieurs dizaines de bombardiers B52, des véhicules amphibies et une batterie de missiles Patriot sur zone), de gesticulations menaçantes de l’Arabie Saoudite, et d'un ultimatum sur 60 jours de Téhéran mettant les Européens devant leurs responsabilités, ne peut qu'aggraver dans la mesure où la France doit importer 99 % du pétrole dont elle a besoin.
  • Le poids de plus en plus lourd de la fiscalité, enfin. Si un tiers du prix du carburant est lié à celui du brut, les deux autres tiers sont intégralement constitués par deux taxes : la TVA et surtout la TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques), qui inclut la taxe carbone dont la hausse, rappelons-le, n'a pas été annulée par le gouvernement en décembre dernier comme veut le faire croire la propagande de Matignon, mais seulement reportée au début de l’année prochaine. Résultat : sur un litre de carburant vendu 1,60 € à la pompe, un euro part dans les poches de l’État. Ce qui représente une manne de 34 milliards d’euros (Mds€) par an, dont le gouvernement n’a nullement l’intention de se déposséder (la proposition émise par Macron au mois de février de restaurer la taxe flottante de Lionel Jospin censée faire baisser la fiscalité sur le carburant en fonction de l’augmentation du coût de l'importation du pétrole étant un leurre destiné à tromper les consommateurs : la taxe flottante, si elle a coûté 2,7 milliards d'euros à l'État pendant le court moment où elle fut en vigueur, n'a nullement bénéficié aux automobilistes puisque la baisse du prix à la pompe n'a, à aucun moment, dépassé les 2,2 centimes.
Pour le Parti de la France, dans ce domaine comme dans tous ceux qui touchent à la fiscalité, seule une baisse significative des dépenses publiques et des économies substantielles réalisées sur le budget de l'État (immigration, mille feuilles administratif, désengorgement de la fonction publique hors domaine régalien, gaspillages, fraude fiscale et sociale…) permettra d’opérer une baisse réelle des impôts des Français et des taxes qui les écrasent, redonnant ainsi à chacun du pouvoir d'achat propice à la consommation et donc à la croissance, et aux entreprises les moyens de leur compétitivité et de leurs initiatives.
 
Macron, dans son langage déroutant, déclarait en mars dernier : « le prix du carburant c'est pas bibi ». C'est pourtant bien lui qui en encaisse les dividendes.

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lundi, 06 mai 2019

Dien Bien Phu, le 7 mai 1954

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Jean-François Touzé

Pour beaucoup de jeunes de la génération qui m'a précédé, la chute de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, fut l'élément déclencheur de leur engagement au service de la cause nationale.

Hélas ! Bien d'autres drames allaient suivre engendrant d'autres abandons et d'autres trahisons.

Mais ces trois mots, Dien Bien Phu, scansion obsédante d'un chant funèbre et de rage, continuent de raisonner en nous comme un rappel constant au devoir militant.

Honneur à tous nos officiers, sous officiers et hommes du rang tombés en Indochine et à ceux qui subirent l’abomination physique et mentale des camps viets.

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samedi, 04 mai 2019

C'est pourtant une évidence...sauf, évidemment, pour les tenants de la pensée dominante

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lundi, 29 avril 2019

Macron aux Français : « Je ne vous ai pas compris »…

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
Much ado about nothing » aurait dit Shakespeare. « Beaucoup de bruit pour rien », en effet.
Pour nous autres, Français, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, jeudi soir, pourrait être l’occasion de former un nouveau proverbe populaire : à grand minuscule débat, petites réponses dérisoires.
 
Comment Macron qui connaissait pourtant les enjeux après cinq mois de mouvement des Gilets jaunes, a-t-il pu, au cours de cette interminable intervention qui se voulait gaullienne et ne fut que bavarde et bonimenteuse, se contenter de ces demi-annonces hasardeuses et vides de toute portée ? Des mesurettes incertaines payées en monnaie de singe ; des baisses fiscales en trompe-l’œil, non précisées et non financées ; des promesses démagogiques en viager d'une démocratie d'apparence ; un inutile cautère sur la jambe fracturée de la cohésion territoriale ; sans parler du coup de pouce démago pour les familles monoparentales ou la création surréaliste à l’échelon national d'un conseil de défense écologique, sans doute destiné à barrer la route aux supposées menaces climatiques comme le fit en 1986 Alain Carignon, alors ministre de l'environnement, en stoppant à nos frontières le nuage nucléaire venu du Tchernobyl.
 
En lieu et place d'une conférence de presse présidentielle, c'est, en effet, à la revue promotionnelle d'un catalogue d'annonces printanières que s'est livré le 25 avril un Emmanuel Macron plus illusionniste et mystificateur que jamais.

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lundi, 08 avril 2019

Alliance atlantique : soixante-dix ans, ça suffit !

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
Le 4 avril 1949, était signé le Traité de l'Atlantique Nord, ouvrant la porte à la création de son organisation militaire intégrée, l’OTAN.
 
Soixante-dix ans plus tard, la menace soviétique disparue, les divergences entre les États-Unis et l'Europe, tant au niveau stratégique qu’économique et commercial allant en s’élargissant, les intérêts des uns, en matière diplomatique ou militaire, ne rencontrant pas spontanément ceux de l’autre, rien ne subsiste plus de la nécessité d'un Pacte euro-atlantique.
 
Face à la menace d’une extension du communisme soviétique vers l'Europe d’ouest, l'Alliance atlantique fut un outil de résistance et d'endiguement (Containment Strategy). Elle fut la marque d'une volonté de solidarité du monde libre, et c'est pourquoi, dans son immense majorité, la Droite nationale, jusqu'à la fin des années 1980, eut pour position constante d'y être favorable (Jean-Marie Le Pen, par anticommunisme et par réaction à la position gaulliste, fit, très logiquement, de la réintégration de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN, un point fort de sa première campagne présidentielle en 1974). Une position largement partagée dans notre camp même si, dès le début de la mise en exercice du Traité, de sérieux doutes se firent jour sur l'automaticité d'une riposte militaire venue de la lointaine Amérique en cas d'attaque soviétique sur le vieux continent, et malgré la pleine conscience qu'avaient les diverses organisations nationales du caractère humiliant d'une situation de protégés, autrement dit de vassaux, dont les États-Unis jouaient pour maintenir Europe de l'ouest en état de dépendance, comme finit par le reconnaître John Foster Dulles, Secrétaire d'État de 1954 à 1959.
 
Le départ, en 1966, de l’organisation intégrée, voulue par De Gaulle, si elle eut pour effet de réjouir le Kremlin et de provoquer la colère de Washington, ne changea pas profondément la donne si ce n'est en rendant une indépendance de façade et d'apparence à la France.
 
Au lendemain de la chute du bloc de l'est, deux options se présentaient : soit la dissolution pure et simple de l'Alliance que l’écroulement de l’URSS et la fin du Pacte de Varsovie rendait caduque, ou sa transformation en une nouvelle organisation, excluant la Turquie mais englobant la Russie et ses anciens satellites, créant les conditions d'une défense des intérêts convergents de l’Europe et de l’Amérique face à la menace islamique qui se développait et à l’émergence de nouvelles puissances planétaires comme la Chine.
 
Comme toujours les dirigeants américains qui avaient lu Bismarck et avaient retenu de lui que, « dans une équation à deux facteurs, il faut toujours choisir le troisième », décidèrent de suivre la voie de leur penchant naturel, celle d'un Nouvel Ordre Mondial, autre mot en langage diplomatique américain, de l’Imperium US.
 
Les deux guerres d'Irak, la pression constante sur les voisins de la Russie pour qu'ils rejoignent l'OTAN, la déstabilisation du proche orient, la montée du Djihad, la déferlante migratoire, les bombardements, soixante-dix-huit jours durant, de la Serbie en 1999, avec pour effet l’installation d'une république Islamique au cœur de l'Europe, le début d'une nouvelle guerre froide, furent les conséquences de ce choix aussi politiquement aberrant que stratégiquement funeste.
 
Le Parti de la France – qui sait qu'une nation n'a pas d'amis mais des alliés – constate que ce qui aurait pu être une chance historique pour l’Occident au début des années 1990, n’a pas été saisi.
 
Malgré les tentatives menées par la France de rééquilibrage des commandements et de renforcement du pilier européen après son retour au sein du dispositif militaire intégré envisagé par Chirac et finalisé par Sarkozy, et quelles que soient les récriminations maintes fois rééditées par Trump contre l'organisation qu'il assimile à un gouffre financier, l'OTAN reste ce que son ADN lui commande d’être : un outil militaire et politique au service exclusif des États-Unis qui, en dépit de ses tentations isolationnistes passagères, veut en conserver le levier. La réunion des ministres des Affaires étrangères des vingt-neuf pays membres de l'Alliance atlantique qui vient de se tenir à Washington à l’occasion des soixante-dix ans du Traité l'a amplement démontré, tout comme a été démontrée où se situe la priorité des missions fixées à l’organisation, celle-ci ayant été définie par le Secrétaire d'État américain, ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo : le renforcement de sa présence en mer noire et de son soutien à l'Ukraine.
 
Le PDF se prononce, en conséquence, en faveur du départ de la France de cette organisation qui ne peut ni ne veut dans un cadre civilisationnel, et de la constitution d’une Alliance Européenne de Défense reposant sur la coopération stratégique et opérationnelle de nos armées nationales comme de nos industries d’armement, en partenariat avec la Russie et, si cela s’avérait nécessaire, de la renégociation, sur ces bases et sur elles seules, de nouvelles relations euro-atlantiques à redéfinir.
 
L'Europe des Nations et des États, l'Europe de la souveraineté continentale, de la sécurité et de la reconquête civilisationnelle, « ce rêve des sages, ambition des puissants » ne se fera que par la volonté de ses peuples. Seules comptent durablement les communautés de destin.

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mardi, 02 avril 2019

Sécurité routière : d'abord faire payer les Français

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Jean-François Touzé

Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

Emmanuel Macron et pour son Premier ministre Édouard Philippe, l’orientation à la hausse de la mortalité routière constatée ces dernières semaines (+17,1 % en février avec 253 personnes tuées après une augmentation de 3,9 % en janvier) a été provoquée par les nombreuses destructions de radars, enregistrées depuis l'été dernier.

En réalité, ne voulant pas reconnaître l'inutilité punitive et l'inefficacité totale de la mesure des 80 km/heure sur le nombre d'accidents de la route, le pouvoir cherche donc un bouc émissaire commode. Il est jaune et porte un gilet. Il doit être désigné comme responsable et coupable.

La réalité des causes des accidents et surtout de la mortalité routière est pourtant connue : la fatigue et la somnolence, la prise d’alcool ou de drogue (25 % des cas), l'inattention et les manœuvres dangereuses (26 %), le non-respect des distances de sécurité, l'implication de poids lourds (14 % des cas) et le mauvais état des routes. La fable des radars brisés sert donc bien trois buts : culpabiliser les automobilistes, designer les Gilets jaunes à la vindicte populaire et tenter une diversion face à l'incapacité gouvernementale à prendre de vraies mesures pour réduire l’insécurité routière et enrayer la spirale de la hausse des accidents.

Mais, ce qui préoccupe au premier chef le gouvernement, bien au-delà de l’impact humain, dans cette très hasardeuse et totalement hypothétique mise en avant de la responsabilité de la destruction des radars, ce sont les conséquences budgétaires de ces supposés actes de vandalisme.

Selon les derniers chiffres de Bercy, relayés par Les Échos, les dégradations de radars qui se seraient amplifiées à la faveur de la crise des gilets jaunes, laisseraient sur les seules années 2018 et 2019 un trou de plus de 660 millions d'euros dans les comptes publics.

Ces chiffres restent à démontrer. Mais leur publication et leur mise en avant par les pouvoirs publics montrent, s'il en était besoin, où sont les vraies priorités du pouvoir en matière de « prévention » routière : emm… r les Français, comme le notait déjà Georges Pompidou, alors Premier ministre, et surtout faire des automobilistes les vaches à lait de la République.

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lundi, 25 mars 2019

Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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Jean-François Touzé,
délégué aux études et argumentaires 
du Parti de la France

La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
 
C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
 
La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
 
Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
 
Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
 
Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
 
Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
 
Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
 
La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
 
Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
 
Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
 
Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
 
Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.

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mardi, 19 mars 2019

Enfants de djihadistes : stop au chantage à l'émotion !

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Jean-François Touzé,
délégué aux études et argumentaires du PdF
 
Cinq enfants de djihadistes supposés français sont donc de retour sur notre sol national après un séjour en Syrie. Ainsi en a décidé Emmanuel Macron qui, à l’encontre de la volonté majoritaire des Français mais s'appuyant sur les ressorts rouillés de la sensiblerie qui est à la conduite de l'État ce que le curare est aux fonctions musculaires du corps humain (un paralysant puissant et létal), a décidé pour plaire aux associations droitdelhommistes de juger « au cas par cas ». On sait ce que cela signifie.
 
Quel que soit leur âge, qu'ils soient orphelins ou non, qu'ils aient tué et participé à des exactions ou pas, qu'ils fassent des risettes, des grimaces ou la moue la plus charmante, ces enfants ne sont plus français, si tant est qu'ils l'aient jamais été, au-delà des papiers que détenaient leurs parents coupables d'avoir pris les armes contre la civilisation.
 
La France n'a aucune responsabilité à assumer quant à leur sort et le terme de "rapatriement" ne peut être utilisé.
 
Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux. Leur destin ne nous concerne en rien. Ces cinq enfants doivent être les derniers à être acceptés sur notre sol.
 
Quant aux djihadistes adultes, puisque la peine de mort ne peut, pour l'heure, pas être prononcée par un tribunal français, puisque nous savons que les juridictions d’exceptions, civiles et militaires, qui devraient dans un État digne de ce nom être mises en place et saisies ne le seront pas, qu'ils soient livrés aux juges irakiens ou syriens qui sauront régler définitivement les arriérés de comptes.

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samedi, 16 mars 2019

Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux.

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Jean-François Touzé, directeur de Confrontation

Cinq enfants de djihadistes sont de retour sur notre sol national après un séjour en Syrie.

Quel que soit leur âge, qu'ils soient orphelins ou non, qu'ils aient tué et participé à des exactions ou pas, qu'ils fassent des risettes, des grimaces ou la moue, ces enfants ne sont plus français, si tant est qu'il l'aient jamais été, au delà des papiers que détenaient leurs parents coupables d'avoir pris les armes contre la civilisation.

La France n'a aucune responsabilité à assumer quant à leur sort et le terme de "rapatriement" ne peut être utilisé.

Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux.

11:50 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 25 février 2019

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :

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Jean-François Touzé, secrétaire national du PdF
 
En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.
 
Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.
 
Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels.
  1. Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
  2. Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
  3. Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
  4. Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
  5. Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
  6. Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
  7. Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
  8. Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
  9. Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
  10. Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
  11. Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
  12. Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.

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lundi, 18 février 2019

Chômage : une baisse en trompe-l’œil.

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Jean-François Touzé,
membre du Bureau du Parti de la France
 
Ce devrait être une bonne nouvelle. Elle n'en a que l'apparence.
 
Annoncée avec tambours et trompettes par la ministre du travail Muriel Pénicaud le 14 février, la baisse de 1,1 % du chômage au quatrième trimestre 2018 (mais qui, à part le gouvernement peut bien se réjouir que la France connaisse encore un taux de chômage à 8,8 %, ce qui la place au quatrième rang des pays européens les plus touchés, derrière la Grèce, l'Espagne et l’Italie ?), relève du trompe-l’œil et ne saurait malheureusement s'inscrire dans un processus durable d'inversion d'une courbe qui risque de repartir très vite à la hausse.
 
Outre les habituelles manipulations statistiques destinées à masquer la réalité des chiffres (stages, formation, radiations) et l'effet mécanique du vieillissement de la population qui, conduisant chaque année un nombre croissant de Français à faire valoir leurs droits à la retraite, les soustrait de facto de la vie active et donc des risques de perte d’emploi, les signes du caractère éphémère de cette embellie se multiplient dans un contexte international dégradé.
  • Entrée attendue en récession des États-Unis où la consommation vient de reculer de 1,2 % au mois de décembre, en pleine période de Noël et où les défauts de remboursement d'emprunts, en particulier automobiles, explosent (on se souvient que les défaillances de crédits furent l'un des signes précurseurs de la crise de 2008) ; celle, avérée, même si elle n'est pas reconnue officiellement malgré deux trimestres de croissance négative ou nulle, d’Allemagne où, là encore, la consommation des ménages s'est effondrée fin 2018 et dont les exportations ne cessent de reculer ; ralentissement de la croissance chinoise. Autres indicateurs toujours significatifs de l'activité, le repli alarmant des ventes d’automobiles en Europe (-4,6 % sur un an) et l'effondrement de la production industrielle des dix-neuf pays de la zone euro qui touche son plancher le plus bas depuis dix ans.
  • Incertitudes géopolitiques planétaires, guerre commerciale voulue par les États-Unis, interrogations liées au Brexit.
En France aussi la consommation enregistre une stagnation qui pourrait, même si la croissance reste pour le moment positive, se transformer rapidement en net fléchissement au moment où l'on apprend que les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse de 3,4 % en supermarché et de 4 % en hypermarché entre le 26 janvier et le 9 février (en deux semaines donc). Les achats en biens ont, quant à eux, reculé de 1,5 % à la fin de l’année, tandis que le moral des entrepreneurs ne cesse de baisser, que leurs intentions d'investissement accusent un net refroidissement et que le nombre de défaillances d'entreprises repart à la hausse après trois ans d'accalmie (+2,2 % au second semestre). Sans compter, même si le poids macroéconomique en reste relativement léger (- 0,1 % sur la croissance au quatrième trimestre selon l'INSEE, c’est-à-dire un peu plus de 2 milliards d'euros tout de même), l'effet Gilets jaunes sur les commerces et les petites entreprises (entre -30 % et -60 % de chiffre d’affaires, 72 000 emplois partiels menacés). Autant de tendances lourdes que ne saurait compenser, au-delà d'un certain effet d'aubaine, la prime d'activité promise par Macron et prochainement versée par les entreprises qui le pourront, pas plus que les 11 milliards réinjectés dans l’économie ne pourront faire oublier l’augmentation des taxes et des prélèvements obligatoires. D'autant moins que ces 11 milliards seront au final payés par le contribuable, d'une manière ou d’une autre.
 
Pour le Parti de la France, le retour à l'emploi passe par une vaste politique volontariste consistant à la fois à :
  • Relancer la consommation par un relèvement du pouvoir d'achat (ce qui suppose une baisse réelle de la pression fiscale et donc une réduction drastique des dépenses publiques hors devoirs régaliens de l'État).
  • Rétablir la confiance des Français et des entrepreneurs par un retour à la cohésion nationale, à la compétitivité française et au patriotisme économique.
  • Agir dans le sens d'une protection des marchés européens couplée à une ambition stratégique de conquête commerciale et de réindustrialisation.
  • Permettre l'adaptation de nos formations professionnelles aux réalités de l’emploi pour affronter le défi « Offre/Demande ».
Mitterrand disait que contre le chômage, on avait tout essayé… Tout ? Sauf la voie nationale.

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jeudi, 07 février 2019

Loi anti-casseur, une nouvelle loi qui fait pschitt

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Jean-François Touzé,

Délégué national du Parti de la France

Dans sa stratégie nouvelle visant à incarner aux yeux des Français « paisibles » le parti de l’ordre, stratégie qui, par bien des aspects relève pour lui du rôle de composition, Emmanuel Macron avait annoncé à la fin du mois de décembre dernier son intention de renforcer l'arsenal juridique contre les casseurs en faisant voter au plus vite une loi nouvelle. Triangulation oblige, par un tour de passe-passe parlementaire, c'est, en fait, une proposition de loi initiée par le sénateur LR Bruno Retailleau et votée il y a quelques mois par la Haute Assemblée contre l'avis du gouvernement qui a, toute honte bue, été retenue pour accélérer la navette entre les deux chambres. Le nouveau projet de loi a donc été présenté à l'Assemblée nationale en séance plénière et discuté mardi et mercredi.

L'homme du désordre institutionnel et social qu'est Emmanuel Macron croyait ainsi, relayé par les rodomontades de son ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se parer à bon compte des vertus de l'autorité régalienne en procédant à sa énième triangulation à l’égard de la droite en espérant ainsi incarner le parti de l'ordre.

C'est pourtant un texte profondément remanié et largement édulcoré qui est sorti du débat. Une fois de plus, la montagne sécuritaire a accouché d'une souris naine.

La loi adoptée par le Sénat prévoyait trois points forts :

  • La possibilité pour le préfet (ou le maire) d'interdire à certaines personnes de manifester, une mesure qui implique la création d'un fichier spécifique aux casseurs ;
  • La création de périmètres de protection au sein duquel les forces de l'ordre auraient des prérogatives étendues (fouilles des effets personnels, possibilité d'interpeller au nom d'un principe de précaution, automatisation des contrôles d'identité, etc.) ;
  • L'interdiction de dissimuler son visage dans l'espace public (interdiction déjà existante mais qui serait renforcée par des peines aggravées dans le cadre d'une manifestation).

Las… En commission, les députés LREM et MODEM supprimaient dès le mercredi 23 janvier l'article 1er de la proposition de loi consacré aux périmètres de sécurité, en vue d'une nouvelle formulation par le gouvernement en séance qui se solde par la simple recherche d'armes par destination au petit bonheur la chance et prévoyaient de réécrire l'article 2 sur les interdictions de manifester qui pourront désormais être prises par les préfets 48h avant les rassemblements, disposition éminemment politique dont on imagine l'usage qui pourrait en être fait, sans rapport certain avec les nécessités du maintien de l'ordre.

De même, la création d'un fichier des personnes interdites de manifestations ne serait plus à l’ordre du jour, remplacée par une simple inscription au fichier des personnes recherchées ou à celui de la PASP (Prévention des atteintes à la sécurité publique). En outre, les députés de la majorité ont introduit un mécanisme de contrôle et d'évaluation parlementaires des mesures visant à interdire le fait de se masquer le visage mais ont fort heureusement fini par abandonner l'obligation totalement inapplicable pour la Justice de faire la démonstration de la volonté du contrevenant d'en découdre.

Au final, à l'issue de la navette et de l’ultime examen en séance publique par les députés, il risque de ne plus rester grand-chose d'une loi que le Premier ministre Édouard Philippe annonçait essentielle et s'inscrivant dans la droite ligne de la loi anti casseurs de 1970 (supprimée, comme la Cour de sûreté d’État, par Mitterrand dès son accession au pouvoir). Cette loi utile et efficace destinée à juguler les manifestations gauchistes permettait d’engager la responsabilité pénale et financière de tout organisateur, voire de tout participant, d'une manifestation violente, mesure reprise aujourd’hui du bout des lèvres et de manière particulièrement floue.

Vous avez dit loi anti-casseurs ? Nullement. Mais loi anti-manifestation populaire, sans aucun doute. C'est une loi de circonstance et une loi politique voulue comme arme anti-Gilets jaunes, et elle ne sera – détricotée ou pas – d'aucune efficacité contre les vrais casseurs et les vrais émeutiers, qu'ils agissent en marge des manifestations GJ, de celles de la CGT ou à la faveur de tel ou tel rassemblement festif.

Les habituels « indignés » devant les lois sécuritaires, d'Amnistie Internationale à la Ligue des droits de l'homme, ont beau hurler à la dictature, ils savent que rien dans le texte définitif prudemment rebaptisé « loi visant à maintenir et garantir l'ordre public lors de manifestations », ne portera atteinte à leurs chères libertés républicaines accordées de plein droit aux émeutiers gauchistes ou aux vandales, mais qu'il limitera l'expression publique et paisible de la colère nationale, ce qui, en revanche, constitue le cadet de leurs soucis.

Les casseurs gauchistes et les pilleurs des cités, eux, n'ont que faire de ces lois inutiles dont ils savent pertinemment qu'elles ne seront pas appliquées. Ce dont à besoin l'État, ce n'est au demeurant pas de lois nouvelles aux destinations fumeuses. C'est d'une volonté de fer et d'une détermination d'airain. Métaux inconnus des gouvernements successifs du régime mais dont la France aura besoin lorsque le jour sera venu des grandes confrontations avec les révolutionnaires d'ultra-gauche, les masses racailleuses des cités et les activistes de la charia.

Seule la droite nationale saura alors faire face.

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