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jeudi, 25 juin 2020

Le professeur Raoult devant l'Assemblée nationale

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Réquisitoire accablant que celui prononcé ce mercredi devant la Commission d'enquête parlementaire par le Professeur Raoult contre la gestion gouvernementale de la crise sanitaire bien sûr, mais surtout contre l'état scandaleux du système de santé français dont nous n'avons cessé de dénoncer la tiers-mondisation en quelques décennies de renoncement national.
 
Un homme libre et courageux vient de parler avec force du domaine qu'il connait.
 
L'effondrement sanitaire de la France ne saurait pour autant être disjoint de tous les autres maux qui la minent et la conduisent petit à petit vers une issue létale.
 
Le mal est global. Les solutions, lorsque notre temps sera venu, devront l'être tout autant. Il n'est pas encore trop tard pour organiser le sursaut. Mais nous n'avons plus beaucoup de temps.

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mardi, 23 juin 2020

Faire plier la Turquie.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien  un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer  les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.
 
Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.
 
Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.
 
La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.
 
La France doit choisir son camp. 
 
Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.
 
La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.
 
La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration,  rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.
 
Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires.

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mercredi, 17 juin 2020

18 juin : réconciliation nationale, oui ! Amnésie, non !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le 18 juin est une date importante dans l'histoire de France, marquée par deux batailles majeures, l'une victorieuse — celle de Pattay en 1429 par laquelle Jeanne d'Arc ouvrit la voir au couronnement du dauphin Charles à Reims un mois plus tard — l'autre une défaite glorieuse, Watterloo en 1815.
 
Il est fâcheux que ce jour historique soit désormais uniquement ancré dans l'imaginaire national en raison de l'OPA que fit en 1940 sur la France depuis Londres un général de brigade à titre provisoire.
 
Mais l'état dramatique dans lequel se trouve notre pays, l'accumulation des menaces qui pèsent sur lui imposet à tous les nationalistes et tous les nationaux de se ranger derrière l'étendard de la réconciliation nationale. Hors de question pour nous de ranimer les braises.
 
L'anti-gaullisme fut une nécessité nationale vitale. Les combats pour l'Algerie française un impératif d'honneur et une base fondatrice de l'engagement de dizaines de milliers de militants. Nous n'oublierons jamais mais nous regardons devant nous avec pour volonté la seule union nationale.
 
Pour autant nous le disons clairement : la manière dont Marine Le Pen se fait aujourd'hui, sur l'île de Sein où elle s'est rendue en catimini rendre hommage à son grand homme, l'apologiste du fondateur de la Cinquième République, et de l'imposture comme de l'illusionnisme qui en furent la marque, est déshonorante, minable et pitoyable.

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lundi, 15 juin 2020

Intervention télévisée de Macron : la parole présidentielle sur le mode youkaïdi-youkaïda.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Les Français n'attendaient rien de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce dimanche soir. Ils n'ont donc pas été déçus.
 
Malgré une parti pris affiché de paraître direct, concis, concret et clair, Macron aura été tel que nous le connaissons : satisfait de lui même et prêt a toutes les promesses au demeurant contradictoires et nébuleuses, promesses qu'il croit pouvoir résumer par son nouveau mantra : "nouvel acte, nouveau chemin, réinvention".
 
Nullité abyssale d'un Président de la République qui, d'allocutions présentées comme solennelles en conférences inutiles et en points d'étapes subalternes, a alterné au fil des mois, propos guerriers et mièvrerie bisounours, se bornant à commenter l'actualité et constatant aujourd'hui que le coronavirus est méchant mais s’éloigne tout en pouvant revenir bientôt, que l'eau de pluie est humide, que la nuit est plus obscure que le jour, que le monde est vaste, l'économie en difficulté, la société en fragilité, sans oublier de rappeler que le racisme c'est mal mais que taper sur des policiers n'est pas très bien non plus, et que, au final, c'est "celui qui dit qui est" même si "jeux de mains, jeux de vilains"...
 
Aucune vision de la France à venir. La République de demain sera celle d'avant, plus le mot "indépendance" dont Macron a usé et abusé dans son intervention. Comme l'écrivait Montherlant, "C'est quand la chose manque qu'il faut y mettre le mot". 
 
Aucun plan global de rétablissement de l'Etat, aucune piste de reconstruction morale, politique, industrielle, sanitaire, identitaire et sociale du Pays. Aucune perspective non plus sur le court terme au delà des annonces ponctuelles et réversibles sur le retour au vert de l'Ile-de-France, la liberté de circulation en Europe ou l'assouplissement des règles et protocoles dans les établissements scolaires. Rien, si ce n'est, en filigrane, la préparation des manœuvres de basse politique politicienne sensées dans son esprit conduire à sa réélection en 2022... Ou avant.
 
Il n'y a pas de Président de la République à l'Élysée. Seulement un boy scout, la tête dans les étoiles et l'esprit tourné vers le pays des fées. Mais un boy scout laïcisé, qui jamais n'aurait fait sa Promesse. Rue Saint-Honoré, le youkaïdi-youkaïda de l'infantilisme progressiste et globalisant a remplacé la Marseillaise.
 
La France, elle, est un navire mal en point sans capitaine et commandé par un mousse; bateau ivre sans gouvernail, ni sextant, ni boussole, abandonné aux cinq vents mauvais de la dislocation sociale, de la destruction économique, de la submersion migratoire, de la néantisation de ses valeurs et de l'offensive racialo-gauchiste.
 
Mais cela, il est vrai, ne date pas de 2017. 
 
Rien de nouveau, en effet, sous l'éclipse du soleil national.

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mercredi, 10 juin 2020

Vive "Autant en emporte le vent", vive la Liberté !

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Jugé raciste et révisionniste, le film de Victor Fleming "Autant en emporte le vent" tiré de l'œuvre éponyme de Margaret Mitchell va être retiré de plusieurs plateformes numériques.
 
Autant en emporte aujourd'hui la connerie d'un monde occidental progressiste, bigarré, arc-en-ciel et soumis...
 
Vive le Sud et ses traditions ! Vive le juste combat des Confédérés ! Vive le Général Lee ! Et ceux qui, dans le sud profond sont restés fidèles.

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Castaner déclare le désarmement des forces de l'ordre.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Cette manifestation n'est pas autorisée mais il n'y aura pas de sanctions."
 
Les sanctions, Castaner les réserve, en effet, aux policiers français traités en parias de cette République gangrenée.
 
Tout comme le sont, il est vrai, les ouvriers français, les paysans français, les salariés français, les personnels soignants français, les entrepreneurs français, les soldats français, les retraités français pour lesquels le principe théorisé par le ministre de l'Intérieur — "l'émotion s'affranchit des règles du droit" — ne s'applique évidemment pas, puisque dans le bourbier post-national qui nous tient lieu d'Etat, seuls ont droit à la parole, à l'affichage de leurs revendications et à la mobilisation de leurs activistes, les organisations immigrationnistes, antiracistes,  indigènistes et communautaristes.
 
Les mouvements gauchistes et antifas qui encadrent ces associations viennent de remporter une grande victoire. Profitant de l'air du temps qui est planétariste et des ravages mondiaux induits par l'exploitation très politique de la mort de Georges Floyd, l'ultra gauche a obtenu, par sidération grâce au levier magique de l'anti-racisme, avec la complicité du ministre en charge de la sécurité, de l'ensemble de la superstructure et des médias, le désarmement moral et opérationnel des forces de l'ordre.
 
Si celles-ci ne se mobilisent pas immédiatement non seulement pour défendre leur honneur bafoué par le pouvoir, mais aussi pour rétablir les droits français à la paix civile et être à mėme de pouvoir assumer leur mission sacrée de défense de notre peuple, la tendance mortifère qui nous mène tout droit au chaos pourrait bien être irréversible.

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samedi, 06 juin 2020

Marine Le Pen à genoux devant la statue du commandeur.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Marine Le Pen, dans un entretien publié par le Parisien, annonce qu'elle rendra hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et célèbre l'action du fondateur de la Cinquième République en qui elle semble se reconnaître, comme il est de mode et de bon ton de le faire pour tout supposé présidentiable.
 
La droite nationale a toujours été favorable à la réconciliation nationale. De nombreux droitistes, au delà des fractures des années 40, s'engagèrent au RPF. En 1958, ils voulurent croire en une volonté de sursaut national et de redressement de l'Etat sans voir combien les intentions du Général divergeaient des leurs quant à l'avenir de l'Algérie française. En 1968, pour contrer les menaces gauchistes, nombre des nôtres voulurent l'union nationale. Aux élections européennes de 1999, Jean-Marie Le Pen, engagé dans le combat contre les conséquences du traité de Maastricht, fit figurer en deuxième de liste Charles De Gaulle, petit fils de...
 
Mais la nécessaire réconciliation nationale ne signifie pas aveuglément. Encore moins amnésie. Nous regardons l'avenir et nous travaillerons avec tous ceux qui croient en la grandeur de la France et au destin européen, quelle qu'en soit la filiation politique, mais nous  n'oublions ni les trahisons ni les conséquences de ce qui fut une politique d'illusion. Illusion d'institutions stables conçues sur du sable, illusion d'une indépendance dont jamais la Cinquième République ne se donna les moyens, illusion d'une industrialisation que l'approbation d'une globalisation qui se dessinait déjà au début des années 60 rendrait vite caduque, illusion d'une unité française que le recours à l'immigration voulue par les grands  entrepreneurs et les organisations internationales, avec l'accord gaulliste allait ravager.
 
Marine Le Pen ignore tout cela. Nous qui savons, qui n'oublions rien mais sommes déterminés à œuvrer avec tous pour une vraie union nationale, ne nous prosternerons pour autant jamais devant aucun totem ni statue du commandeur.
 
Marine le Pen, rendra donc hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et, selon la tendance de l'époque, fera sa génuflexion. Elle parlera sans doute de la flamme de la résistance qui "ne s'éteindra jamais". Elle aurait pu tout aussi bien, sans le confinement, parler le 13 mai. Nul doute qu'elle aurait alors lancer un nouveau "Je vous ai compris".

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jeudi, 04 juin 2020

Suppression du défilé du 14 juillet: un signal fort contre la France française.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En décidant d'annuler cette année le défilé militaire du 14 juillet "pour raisons sanitaires" alors même que restaurants, bars, cinémas, parcs d'attractions, plages etc. seront ouverts et feront le plein — et c'est tant mieux — Emmanuel Macron vient de souligner au trait rouge le profond mépris dans lequel il tient nos armées.
 
Cette mesure arbitraire préfigure sans doute le sort réservé à notre effort de défense dans les mois à venir. Considérée depuis longtemps comme une variable d'ajustement budgétaire, l'Armée sera, à n'en pas douter, la victime expiatoire de la gestion aberrante, nationalement destructrice, économiquement ruineuse et socialement ravageuse, de la crise du coronavirus par le pouvoir français.
 
Alors que l'épidémie dont tout indique qu'elle a été largement surestimée dans sa nature et dans ses effets par les pouvoirs publics, recule, rien ne justifie cette interdiction.
 
Dernier symbole de notre grandeur, outil nécessaire de notre indépendance et de notre sécurité, corps de la Nation et âme de ses traditions, l'armée française est aussi, dans le contexte de rupture que tentent aujourd'hui d'imposer organisations gauchistes, militants communautaristes et associations racialistes, indigènistes et immigrationnistes, le dernier rempart contre les émeutes qui approchent et le chaos qui vient.
 
C'est sans doute pour cela que tant de forces sombres se liguent pour l'affaiblir. Macron vient de leur adresser un signal fort du recul supplémentaire de l'Etat et du triomphe post national de la société arc-en-ciel et cosmopolite.
 
Gageons que les Champs Elysées seront pourtant noirs de monde le 13 juillet. Comme chaque année la racaille sera au rendez vous.

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mardi, 02 juin 2020

De Georges Floyd à Adama Traoré, même manipulation, même instrumentalisation, mêmes émeutes.

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L'avis de Jean-François Touzé

Malgré l'interdiction de la préfecture de police, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris ce mardi pour réclamer "la vérité" sur les conditions de la mort en 2016 d'Adama Traoré, d'origine malienne, quelques heures après une tentative de fuite lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise (95) aux côtés de son frère dans le cadre d'une affaire d'extorsion avec violence. En cause un soi-disant placage ventral opéré par la gendarmerie tout comme celui qui à Minneapolis aurait entraîné la mort de Georges Floyd. Rappelons qu'une nouvelle expertise médicale vient de disculper totalement les forces de l'ordre de toute responsabilité
 
Les organisations gauchistes et les professionnels de l'antiracisme n'ont certes pas attendu les émeutes américaines suite à l'affaire Georges Floyd pour instrumentaliser la mort de Traoré et en faire un élément-levier de leur stratégie de tension. Mais dans le contexte actuel, la manifestation de ce mardi, relayée par un autre rassemblement à Lilles, prend une signification particulière.
 
En laissant ces manifestations interdites se dérouler avec pour objectif avoué de tenter de "préserver la paix civile", les préfets concernés envoient un signal fort à ceux qui rêvent d'importer en France la situation insurrectionnelle que connaissent les villes américaine. 
 
Toute faiblesse initiale est un encouragement. Les actions de guérilla urbaine menées par la racaille incendiaire et destructrice survenues en fin de manifestation le prouvent amplement. L'effet de contagion USA/France que nous redoutions et savions inévitable a commencé.
 
Dans un État digne de ce nom, 500, 1 500 ou 15 000 participants à une manifestation interdite, ce doit être 500 personnes, 1 500 ou 15 000, mises en garde-à-vue puis déférées. 

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Émeutes américaines : bientôt l'extension du domaine de la lutte raciale vers la France.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Des quartiers entiers des grandes villes américaines à feu et a sang, des organisations gauchistes et altermondialistes en encadrement... Un vent brûlant souffle sur les États-Unis, entre émeutes raciales et insurrection politique.
 
En ces temps d'épidémies, soyons certains que ni le port du masque, ni la distanciation sociale, ni le gel hydro-alcoolique n'empêcheront la contagion prochaine des émeutes américaines vers ces cités qui furent françaises où les racailles et les "antifas" voudront égaler les exploits de leurs semblables d'outre-Atlantique.
 
Déjà ce lundi de Pentecôte, un certain nombre de manifestations en hommage à Georges Floyd, désormais mondialement célèbre depuis sa mort un peu vite et bien abusivement attribuée à une bavure policière. Encadrées par des organisations gauchistes comme l'était quelques jours auparavant le cortège rassemblant un millier d'immigrés clandestins foulant au pied les dernières règles de confinement et bravant l'interdiction des pouvoirs publics qui ont laissé faire sans qu'il soit question pour les forces de l'ordre d'utiliser les moyens habituellement mis en oeuvre pour contrer gilets jaunes, pompiers, infirmières ou mouvements nationaux, ces rassemblements étaient bien davantage des marques de soutien aux émeutiers américains que de compassion pour la victime cocaïnomane.
 
Déjà, les éternels "indignés" du monde du spectacle, de la littérature et du sport témoignent de leur compréhension active à l'égard des émeutiers US dans un élan de "générosité" combattante à sens unique qui n'est pas sans rappeler les scandaleuses déclarations de la chanteuse d'origine algérienne et néanmoins bourgeoise Camélia Jordana accusant sur France 2 les policiers de massacrer les populations des cités.
 
La technique est connue. Communistes et gauchistes la pratiquent depuis des décennies. S'emparer d'un sujet de société réel ou fictif, multiplier intox et mensonges,  exploiter le tout jusqu'à l'écoeurement pour affaiblir les esprits et détruire les résistances par sidération. 
 
La France officielle — et, malheureusement, par facilité, lavage de cerveau et simple capilarité sociale, une frange de plus en plus importante de la France elle même — s'est depuis longtemps convertie au multiculturalisme et au communautarisme sur le modèle américain. Moins un certain patriotisme étoilé et sans la poigne de Donald Trump qui, en exaltant "la loi et l'ordre" ("Law and Order", slogan de Richard Nixon lors de sa campagne de 1968, quand les campus s'enflammaient contre la guerre du Vietnam), en invitant les gouverneurs à organiser une répression sans faiblesse et en estimant nécessaire d'inscrire les antifas au rang d'organisation terroriste tient, au moins verbalement, le bon cap. Mais pour combien de temps ?
 
Laissons les américains à leurs contradictions et à leur destin qui est loin d'ėtre nécessairement le nôtre. Soit les blancs qui dans quelques années seront minoritaires savent prendre les mesures qui s'imposent, soit les États Unis sombreront corps et bien. Nous accueillerons alors les choses comme elles se présenteront avec le réalisme géopolitique qui fut longtemps un des fondamentaux de notre existence nationale.
 
Notre devoir, en revanche, est de prendre en compte avec lucidité la réalité de la nouvelle offensive lancée contre la France considérée comme maillon faible de l'Europe. Il existe bien, en effet, une volonté d'importation de la guerre raciale telle que la connaissent depuis toujours les américains. Les "tensions"permanentes que connaissent les cités, véritable poudrière sur laquelle sommeille la France, le noyautage gauchiste, l'action des associations antiracistes et communautaristes, l'endoctrinement patient des groupes islamistes seront les éléments-clés de l'extension à la France du domaine de cette lutte venue d'ailleurs.
 
Ce qui nous reste d'Etat, nous le savons, ne saura, ne pourra, ne voudra pas réagir.
 
Nous ne cessons de le répéter. La course contre la montre est engagée... Ou l'État National ou la fin de l'aventure France.

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vendredi, 29 mai 2020

Souvenons-nous du dimanche 29 mai 2005 : le vol de la volonté populaire

100700135_10214005530651827_2105588672979009536_n.jpgL'avis de
Jean-François Touzé
 
Le 29 mai 2005, il y a tout juste quinze ans, en fin d'après midi, nous parviennent les premiers résultats du référendum sur la constitution européenne que notre peuple français repoussera à 54,68 %.
 
La part prise par Jean-Marie Le Pen dans cette victoire de la Nation et des libertés fut immense et bien sûr occultée par le Système au profit d'autres partisans du NON plus conformes et plus regimo-compatibles.
 
Plus que tout autre pourtant le Président du Front national fut l'artisan de ce refus, lui qui, trois semaines avant le scrutin prédisait "un boomerang du 21 avril avril".
 
Le Président, en revanche, ne doutait pas que les eurocrates feraient tout pour refuser la volonté nationale et, d'une façon ou d'une autre, parvenir à leurs fins. Ce fut le sinistre traité de Lisbonne.
 
Mais ce qui fut sera.

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jeudi, 28 mai 2020

Plan de relance de l'UE : qui paye commande !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen (NDLR : photo ci-dessus) de la mise en oeuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée  bruxelloise.
 
C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.
 
D'abord parceque ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.
 
Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.
 
Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme  moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque Etat, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.
 
Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif. 

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mercredi, 27 mai 2020

Canonisation prochaine de Charles de Foucauld.

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Jean-François Touzé
 
Autrefois, dans nos écoles, on enseignait aux enfants émerveillés les pages édifiantes de notre Histoire, on y admirait  les cartes multicolores de notre empire, on se penchait avec passion sur la vie comme sur la pensée des grandes figures qui s'illustrèrent au service de Dieu et de la plus grande France : Bayard, Duguesclin, Jeanne, bien sûr, Bournazel et le père de Foucauld dont nous nous réjouissons de la canonisation prochaine.
 
Officier français de tradition et de libertés avant de trouver la voie spirituelle qui le mènera à la sainteté, Charles de Foucauld a, par la hauteur de sa pensée, par son humilité personnelle jointe à la force de sa prédication évangéliste auprès des populations indigènes de nos terres arabes, par son courage et son martyr, marqué profondemément des générations de petits Français comme moi, formés par le culte de la grandeur française, le catéchisme des temps anciens, les récits de nos combattants des deux guerres mondiales et des colonies, et les livres "Signe de piste" en particulier ceux de celui qui, 20 ans plus tard, deviendrait un ami très cher au sein de la direction du FN : Yves de Verdihac, alias Serge Dallens.
 
Le père de Foucauld fut un inlassable défenseur de la France et de sa présence en Afrique qu'il pensait indissociable de la christianisation des populations. Il fut également un partisan acharné de l'action robuste de notre armée face aux bandes rebelles. Enfin sur la question de l'Islam, il est bon et utile de se souvenir de ces paroles aujourd'hui si peu correctes : "Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?"
 
Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent, même si avec certains, il y a des accompagnements ; tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle : mais d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du mehdi, en lequel ils soumettront la France".

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mardi, 26 mai 2020

Les grenouilles se cherchent (encore) un roi.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Eric Zemmour est un journaliste et intellectuel courageux non conforme et lucide. "Ah ! Il ferait un bien bon candidat à la Présidentielle"... 
 
Le Général de Villiers démissionne de son poste de Chef d'Etat major des armées et écrit un livre talentueux sur les valeurs militaires et patriotes. "Ah ! Il ferait un bien bon candidat à la Présidentielle"...
 
Le Docteur Raoult, professeur reconnu et légitime, rompt avec les pratiques imposées par la médecine officielle et les laboratoires. "Ah ! Il ferait un bien bon candidat à la Présidentielle"...
 
Michel Onfray, philosophe gauchisant découvre le populisme et le souverainisme comme monsieur Jourdain apprend que la prose existe. "Ah ! Il ferait un bien bon candidat à la Présidentielle".
 
Rien ne dit, au demeurant, que les uns comme les autres soient eux-mêmes candidats à une candidature...
 
Dans la mare des ombres et de la confusion où s'ébattent entre deux nénuphars circonstanciels, certaines grenouilles "Natio" à la recherche permanente d'un nouveau roi, les illusions n'ont jamais manqué non plus que les leurres d'un moment que furent — mais qui s'en souvient ? —  Alain Madelin, Jacques Calvet le Général Lacaze ou Charles Million. En pure perte !
 
Dans la période de périls majeurs que nous traversons, les cadres, les militants, les sympathisants, les électeurs de la Cause nationale ne peuvent être pareils à cette "gent marécageuse" qu'évoquait La Fontaine "espérant un géant nouveau". 
 
Nous ne pouvons compter sur sur nous. Et c'est parmi nous que nous devrons trouver le chef d'un temps qui nous mènera à la bataille.

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lundi, 25 mai 2020

Face à la menace d'extrême gauche notre camp doit se renforcer.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Faut-il l'écrire une nouvelle fois ? Sans doute !
 
Les conséquences économiques de la gestion gouvernementale du Coronavirus seront sans commune mesure avec les malheurs sanitaires qu'a engendrés l'épidémie.
 
La crise sociale qui vient, elle, sera dévastatrice.
 
L'extrême gauche et les syndicats révolutionnaires soufflent déjà sur les braises. Les actions de la CGT et de Sud contre Amazone et Renault en préfigurent d'autres bien plus lourdes de menaces pour l'ensemble des Français. La cible ? Les services publics et les entreprises stratégiques pour l'Etat qu'ils entendent paralyser.
 
L'ultra-gauche, quant à elle, est depuis longtemps entrée dans un processus pré-insurrectionnel où sabotages (contre les installations numériques des opérateurs numériques par exemple), noyautage des contestations et activisme mobilisent des forces organisées et cohérentes, d'autant plus redoutables qu'elles ont désormais fait leur jonction avec certaines organisations des cités et quelques éléments des milieux islamistes.
 
Comme toujours l'intelligentsia relaiera ces actions — en les "regrettant mais en les "comprenant" — et s'attaquera aux forces de sécurité dès lors qu'elles entameront un commencement de début d'esquisse de répression.
 
Les mouvements nationaux, dans ce contexte, seront, à un moment où un autre, dans la ligne de mire de ce front rouge, par ailleurs servi par le renforcement des lois destinées à juguler la liberté d'expression. Ils ne nous oublieront pas. Y compris physiquement pour tenter d'interdire toute action politique et tout rassemblement de la droite identitaire.
 
Il me semblerait dès lors sage et urgent que notre camp, dans le respect des formes et le cadre des lois, s'organise et se dote, en termes militants, d'encadrement, et de service d'ordre, des moyens unitaires de faire face.

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dimanche, 24 mai 2020

Gérard Darmanin, vous mentez !

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L'avis de Jean-François Touzé

Invité ce dimanche du Grand-Jury RTL- Le Monde, Gérard Darmanin qui cumulera donc désormais la gestion de la ville de Tourcoing et la charge du ministère du Budget et des comptes publiques, tout en entretenant soigneusement ses réseaux politiques, économiques et sociétaux patiemment tissés pour lui permettre de gravir une à une les marches de la République conformément à la haute idée qu'il se fait de lui même et en vertu de l'étendue de son ambition, ment deux fois.

Premier mensonge, par simple omission, il est vrai : la dette de la France à la fin de l'année dépassera les 115 % du PIB. Ce que Darmanin oublié de préciser, c'est que selon toute probabilité, la dette côtoiera en réalité les 150%. Vous mentez, monsieur Darmanin.
 
Deuxième mensonge : "la dette sera remboursée par la croissance initiée par les acteurs économiques qui crèent la richesse". Durablement en récession; paralysée par les conséquences dramatiques d'une mise à l'arrêt du Pays pendant deux mois dont la facture en termes de faillites, de déproductivité et d'explosion du chômage pèsera lourdement tout au long des prochaines années ; asphyxiée par les taxes et les carcans bureaucratiques qui étranglent les énergies et les initiatives des acteurs entrepreneuriaux ; bientôt minée par une crise sociale attisée par les syndicats révolutionnaires de plus en plus tenus par l'extrême gauche la plus rouge, la France ne peut en aucun cas compter sur un effet naturel de reconstitution de sa vitalité économique. Vous mentez, monsieur Darmanin.
 
Troisième mensonge : "il n'y aura pas d'augmentation d'impôts". Tout est affaire de calendrier car, en effet, il n'y en aura pas dans l'immédiat. Mais l'immédiat n'a aucun temps... Le recours systématique à l'emprunt favorisé par la politique de taux négatifs et de rachats de dettes sur les marchés secondaires pratiquée suicidairement par la Banque centrale européenne, permettra un temps de tenir sur la double crête des dépenses publiques non réduites et d'une pause fiscale procrastinatoire. Mais au bout du compte, il faudra payer. L'arnaque de l'annonce par Macron et Merkel  d'un plan conjoint de relance économique de 500 milliards d'euros présenté comme une volonté de mutualisation des dettes, outre qu'il s'agit de sommes dérisoires par rapport aux enjeux, ne débouchera que sur une perte nette pour la France de l'essentiel des sommes engagées  tandis que la fuite en avant de la BCE engendrera nécessairement à terme une inflation qui pourrait être socialement et économiquement meurtrière.
 
Il y aura donc bien, au final, un choc fiscal qui touchera chaque Français et chaque entreprise. Vous mentez, monsieur Darmanin. Encore et encore !
 
La seule façon d'éviter ce choc serait l'application d'une politique de réduction drastique des dépenses hors devoirs régaliens de l'Etat (Armée, Diplomatie, Sécurité publique, sécurité sanitaire, Instruction publique et stratégie économique globale), de chasse systématique aux gaspillages, de supression d'au moins un des échelons administratifs de la Nation, de disparition du Sénat et des sinécures de la République comme le Conseil économique, social et environnemental, d'arrêt total d'une immigration au coût annuel vertigineux. Le tout conçu et pensé dans le cadre d"un renouveau politique, industriel d'une France retrouvée et protégée.
 
En attendant que la Patrie prenne cette voie qui ne peut être que celle de l'Etat national, les Français paieront et beaucoup n'auront bientôt plus que leurs yeux pour pleurer.

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mercredi, 20 mai 2020

La droite nationale doit sortir de la confusion intellectuelle.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le lancement par Michel Onfray d'une revue intitulée "Front populaire" agite depuis quelques jours le Landerneau de l'intelligentsia droitiste.
 
Objectif affiché par le philosophe : "Fédérer les souverainistes de droite, de gauche et, surtout, d’ailleurs – à savoir ceux qui ne se reconnaissent pas dans le jeu politique bipolarisé, donc manichéen. Nous voulons contribuer au débat d’idées qui n’existe plus depuis des années. Nous souhaitons faire de telle sorte que des notions comme peuple, populaire, nation, souverainisme, protectionnisme ne soient pas des insultes mais des prétextes à débattre".
 
Air connu... Vieille lune... Brocanterie intellectuelle au "décrochez moi ça". Chevènement s'y est essayé avec le succès que l'on sait tandis que mille cénacles souverainistes ou anti Système ont tenté d'explorer les ultimes remises de ces rêveries poussiéreuses.
 
La notion même de souverainisme, conçue et voulue dans les années 1990 comme alternative à celle de nationalisme, est un leurre et un égarement. Tenter de la faire revivre aujourd'hui relève d'une action de traverse et d'une volonté de détournement servie par la confusion qui obscurcit depuis deux décennies notre camp politique.
 
Le fait que Michel Onfray bénéficie depuis longtemps au sein de la Nouvelle droite d'un préjugé favorable en raison de ses prises de positions populistes ne saurait suffire à  reconnaître en lui un compagnon de route. Sa proximité ancienne avec José Bové, son engagement lors de la Présidentielle de 2007 auprès d'Olivier Besancenot, son soutien jamais démenti aux organisations et mouvements d'ultra gauche, ses déclarations ambiguës sur l'islam, son dédain professoral des solutions de la vraie droite nationale et son rejet de nos mouvements, devraient inciter les rêveurs du désenclavement prospectif vécu comme prolégomène d'une libération politique menant à un vaste mouvement de sursaut populaire transcendant les clivages, à la prudence et à la retenue.
 
Rien de bon ne peut sortir de la confusion. Les raisons qui poussent l'ultra gauche à refuser le régime au nom d'un peuple fantasmé dans sa dimension uniquement citoyenne sans jamais renier son internationalisme, ne sont en rien comparables aux nôtres dont le ciment est la foi en une Nation historique et hiérarchisée, charnelle et spirituelle.
 
Les inconditionnels du débat perpétuel se réjouiront de cette initiative qui occupera leurs jours et leurs nuits pendant quelques mois. Et puis ? Rien ! Comme toujours, le soufflé retombera. Un temps précieux aura une fois de plus été perdu.

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jeudi, 14 mai 2020

Annulation de la dette des "pays pauvres" : un suicide européen.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Trois cents parlementaires élus dans une vingtaine de pays viennent de lancer un appel au Fonds Monétaire International et à la Banque mondiale en vue de l'annulation pure et simple des dettes des "pays pauvres".
 
Cette revendication initiée par l'ex candidat américain à l'investiture démocrate, le sénateur marxiste Bernie Sanders, et sa collègue la représentante du Minnesota Ilhan Omar, avec le soutien actif de l'ancien leader britannique des Travaillistes Jérémy Corbyn dit Jérémy-le-rouge ou Jezzbollah, montre que les internationalistes tiers-mondistes qui sévissent sur l'ensemble des continents n'ont renoncé à rien. Pour eux, "les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser face au coronavirus l'ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leurs populations plutôt que de rembourser des dettes insoutenables".
 
Loin de nous l'idée de défendre l'action du FMI et autres institutions systémiques qui, depuis leur création sont le bras armé de la puissance américaine et du globalisme, mais le sort de ces pays vient pour nous bien après celui de nos nations civilisées qui n'ont plus hélas de riches que le nom.
 
L'extrėme gauche mondiale, comme les libéraux planétaires ont leurs priorités. La nôtre, pour ne pas dire notre exclusivité, est aujourd'hui tournée vers les dizaines de millions de vrais pauvres qui peuplent nos pays occidentaux et vers tous ceux qui bientôt, singulièrement en France, subiront de plein fouet les terribles contre-coups sociaux de l'incurie de nos gouvernants face à la crise sanitaire. Notre devoir est donc bien l'application de l'égoïsme national. Au delà des apparences et en dépit des PNB affichés, les pays pauvres ne sont, en effet, pas nécessairement ceux que l'on croit. La dramatique situation des services hospitaliers français, le maintien d'un chômage de masse dont on peut redouter le caractère exponentiel dans l'année qui vient et les inéquités sociales dont est victime dans l'indifférence générale toute une partie de notre peuple le démontre amplement.
 
Rappelons que dès le début de cette crise, alors que la France, démunie et meurtrie, était en plein confinement et que nos hôpitaux étaient surchargés, Emmanuel Macron a unilatéralement annoncé la perspective d'une "initiative d'effacement massif" de la dette de l'Afrique, pourtant officiellement peu touchée par le COVID-19. Venant d'une Nation menacée de ruine, le geste est criminel et l'appétence africaine et tiers-mondiste des ultra-libéraux comme celle des néo-marxistes participe bien du suicide européen.
 
Une chose est sûre, ni le Système ni ses faux opposants altermondialistes ne changeront de cap tant que les authentiques forces nationales et populaires ne seront pas en position de changer la donne.
 
Les uns persisteront sur la voie du mondialisme, du libre échangisme et de la financiarisation. Les autres continueront de se mobiliser pour une révolution internationaliste allant du vert le plus criard au rouge le plus sanglant en passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel déconstructif.
 
Tous bien sur joueront la carte du tiers-monde et de l'immigration massive.
 
Les uns comme les autres sont nos ennemis.

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mercredi, 13 mai 2020

Loi Avia : une arme de plus pour la police politique de la pensée.

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Un communiqué de Jean-François Touzé,

Délégué général du Parti de la France

La "loi contre les propos haineux sur internet" dite loi Avia du nom de la députée LREM qui en fut l'inititiatrice et en reste la propagandiste, texte déjà voté en première lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat en début d'année, sera à nouveau discutée ce mercredi dans l'hémicycle du Palais Bourbon et sans doute votée, achevant ainsi, dans l'indifférence d'une France "Coronacentrée", sa navette parlementaire.

Cette loi, venant après tant d'autres, vise à museler toute parole considérée comme non-conforme par la police de la pensée d'un régime qui veut la glaciation éternelle de la libre parole française. Sa spécificité est le caractère volontairement globalisant et flou des supposées infractions contre laquelle elle se propose de sévir. C'est ainsi qu'en plus d'une longue série de mesures aggravant les lois existantes, elle obligera de manière totalement arbitraire les responsables de plateformes numériques et de réseaux sociaux à faire disparaitre sous 24h tout contenu pouvant être jugé haineux.

La notion de contenu haineux ne pouvant, en droit, être défini, on voit bien quel usage pourra faire le pouvoir de cette loi et le Système de ses nombreux articles, afin de faire taire toute critique et d'interdire toute opposition de fond. D'autant que les plateformes concernées, par crainte des amendes autant que par collaboration idéologique avec le gouvernement, auront à cœur d'en appliquer les dispositions avec zèle, rapidité et sans aucun esprit de discernement.

Les rapports de force au sein de l'Assemblée étant ce qu'ils sont et la couardise de tant de députés prétendument d'opposition ce qu'elle est de toute éternité, la loi Avia, malgré quelques voix courageuses qui s'exprimeront, sera votée. Et la France s'enfonçera un peu plus dans la nuit soviétique du totalitarisme post-democratique.

Demain, quand nous aurons accédé aux responsabilités, nous abrogerons ces lois liberticides. L'Etat national saura être fort et imposer implacablement son autorité sans recourir aux moyens anciens de la Stasi.

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mardi, 12 mai 2020

Les expulsés de Calais...

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L'avis de Jean-François Touzé

Le Figaro annonce dans un article publié ce mardi sur son site "l'expulsion d'une centaine de migrants à Calais".

Expulser ? C'est à dire, en bon Français, les virer de notre sol, les foutre dehors, les renvoyer dans leurs montagnes à chèvres, leurs brousses moites ou leurs déserts lunaires ?

Las... Les clandestins en question ne seront évidemment pas expulsés mais transférés vers les centres d'accueil que la République met à leur disposition.

Cet article confirme par ailleurs que depuis deux mois les arrivées de "migrants" sont en forte augmentation.

Le coronavirus ne connait pas les frontières nous répète-on. La déferlante planétaire non plus.

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jeudi, 07 mai 2020

Déconfinement : un gouvernement amok entre improvisation et autoritarisme.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Quel est ce barbu qui s'avance, bu qui s'avance, bu qui s'avance ?" ... Ce n'était certes pas le roi Agamemnon, " héros demi-divin aux idées grandes " mais seulement Édouard Philippe. 
 
"Et ce nom seul me dispense, seul me dispense, seul me dispense, d'en dire plus long".
 
L'heure n'etant ni à la légèreté ni aux liesses de l'opéra-bouffe, l'intervention du Premier ministre ce jeudi n'aura pas été accompagnée des choeurs de La Belle Hélène. La gestion gouvernementale de la crise sanitaire relève pourtant depuis le mois de février d'une tragique pantalonnade.
 
Cette prise de parole consacrée aux conditions et modalités d'un déconfinement aux allures d'installation durable de la France et des Français dans l'enfermement orwellien d'une république totalitaire qui désormais ne dissimule plus sa vraie nature que sous les marques de surface d'un humanisme libéral,  aura une fois de plus mis en lumière l'errance d'un exécutif amok, incapable et nocif à la France. 
 
Refusant dans un premier temps au nom de l'idéologie globaliste de protéger les Français par la fermeture des frontières dès les premières alarmes sonnées, impuissant à les équiper en masques, gels et tests, écartant, par soumission aux lobbies médicaux et pharmaceutiques, le recours à la chloroquine pour tous les malades, le régime, contraint par l'abominable situation budgétaire et logistique de nos services hospitaliers, a procédé à la claustration générale de la population et à l'immobilisation suicidaire de notre économie, ouvrant ainsi la voie à une crise sociale qui sera dévastatrice.
 
La présentation d'Édouard Philippe et de ses ministres était claire, sobre, volontairement tempérée, et personne ne songerait à vrai dire à reprocher au gouvernement sa prudence Mais au delà des apparences et malgré les appels répétés à la responsabilité individuelle, le flou continue de le disputer à la tentation d'une "normalisation" réglementaire.
 
Aujourd'hui, entre improvisation hasardeuse et autoritarisme, le pouvoir, du bout des lèvres,  accorde aux Français un système de semi-liberté sous surveillance constante et pistage de leurs activités, de leurs déplacements et de leur comportement.
 
La Macronie inflige ainsi à la France, placée sous libération conditionnelle, une peine de substitution avec pour chaque Français un bracelet électronique de contrôle civique.
 
Nous ne pouvons, en conclusion que nous féliciter de la fin progressive de l'enfermement national à partir du 11 mai. Mais que personne ne s'y trompe : cette république est un régime de laxisme. Pas de libertés.

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vendredi, 01 mai 2020

1er mai, fête du travail et de la concorde sociale.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Il existe deux manières de fêter le 1er mai ; deux approches antagonistes qui témoignent que pour certains la lutte des classes, même repeinte aux couleurs rouges, roses et arc-en-ciel de l'extrême gauche mondialiste, écolo et sociétale, restent une réalité tandis que pour d'autres la valeur Travail répond de la cohésion nationale.
 
La première est celle de ceux qui s'inscrivent dans la très gauche ligne des organisations syndicales et politiques qui initièrent aux Etats-Unis d'abord, en France ensuite à partir de 1889 sous l'impulsion de la Deuxième Internationale, le 1er mai comme journée internationale des travailleurs destinée à activer les luttes et à célébrer les actions ouvrières et révolutionnaires. Ceux là, CGT et FO en tête, suivies de près par l'ensemble des structures du Système, feignent d'oublier que ce jour fut décidé férié par la loi du 24 avril 1941.
 
La seconde est la nôtre. Nationalistes et nationaux ont toujours eu à cœur de chanter les vertus du travail et d'appeler à la considération sociale que la Nation doit à ses travailleurs. Notre 1er mai à nous est la fête du travail et de la Concorde sociale. Travail accompli indispensable à la force et à la prospérité de la France, nécessaire à la vie des familles et utile à la conscience morale que chacun doit avoir de soi. Concorde sociale qui est un des piliers fondamentaux de l'édifice national.
 
Dans cette France aujourd'hui à l'arrêt, où bien des deuils et des angoisses étreignent le coeur de nos compatriotes, où le chômage boosté par la crise du COVID-19 et sa dramatique gestion gouvernementale, ne cesse de déployer ses ailes de corbeau, où une crise économique et sociale bien plus ravageuse que la crise sanitaire se dessine, où règnent la confusion et l'oubli des valeurs, où des populations venues d'ailleurs pèsent à la baisse depuis cinquante ans sur les salaires ou vivent dans une oisiveté rendue possible par les trafics, il est bon de rappeler que la recherche de l'accomplissement professionnel de chacun est le gage premier et permanent de l'intérêt général et de l'ambition nationale.
 
Le travail ne saurait être une fin en soi. Le développement de l'Homme suppose que soit  laissée une place importante à la culture, à la pensée, à la famille, à la religion, à la vie privée et au temps dit libre.
 
Mais il ne saurait exister de Nation grande, libre et puissante sans que ses enfants ne consentissent l'effort de la servir, dans le courage, la constance et la volonté de bien faire, là où le sort, le choix, la nécessité ou le talent les ont conduits à oeuvrer.
 
Fêtons ce 1er mai si particulier, à l'intérieur de nous même, en attendant les fêtes grandioses qui seront celles des célébrations du travail dans l'Etat national pour lequel nous nous battons et dont l'édification à venir est la raison même de notre engagement.

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mardi, 28 avril 2020

La Macronie, ce foutoir totalitaire.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Depuis le début de la crise du COVID-19 l'Exécutif patauge dans la semoule grise, multiplie erreurs, mensonges et approximations, tétanisé à la fois par son idéologie mondialiste, la bureaucratie qui lui sert de tuteur, le poids des lobbies de la santé, les pressions des laboratoires, et les lourdeurs de l'Etat bancal jacobin. 
 
Il n'y avait aucune raison pour que les choses changent. Le confinement fut  une improvisation. Le déconfinement sera hasardeux. 
 
Déconfinement ? Plutôt, si l'on en croit l'intervention ce mardi du Premier ministre devant l'Assemblée nationale, une autre phase de l'enfermement des Français. Car, que l'on ne s'y trompe pas. Les bredouillements du gouvernement et le flou du pouvoir sont lourdement accompagnés par une réelle tentation autoritaire de type néosoviétique qui, par le recours aux contrôles, aux tracages et aux assignations, fait de ce régime une république libéralo-bananière. 
 
Edouard Philippe vient de le confirmer : erratique et pagailleuse, la Macronie est bien  un foutoir.
 
Mais un foutoir totalitaire.

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lundi, 27 avril 2020

Celui qui fut Weber le rouge est mort.

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L'avis de Jean-François Touzé

Je ne suis pas de ceux qui rient dans les cimetières et, même si je pense avec Vitellius et Charles IX, que le cadavre d'un ennemi sent toujours bon, je ne me réjouis pas de la mort de quiconque quand le temps a fait son oeuvre. Mais tout de même.

Weber fut un militant révolutionnaire marxiste léniniste acharné, déterminé et enragé, aux côtés de Krivine, au temps des JCR puis de la Ligue. Au début des années 70, il habitait juste a coté de chez moi boulevard Saint Marcel. Tout le quartier était couvert d'autocollants d'Ordre nouveau dénonçant la présence de celui qui était bien une crapule gauchiste.

Ni sa mutation ultérieure en sénateur socialiste fabiusien, ni son riche mariage qui lui ouvrit les portes des milieux patronaux, ne peuvent faire oublier les imprécations haineuses du directeur de "Rouge" et de l'orateur idéologue et activiste dont nous avons gardé la mémoire.

Spéciale dédicace à tous ceux de nos camarades d'alors qui ont connu la douceur des arguments en acier trempé de la LCR.

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mardi, 21 avril 2020

Pour un État national fédératif.

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L'avis de Jean-François Touzé

Plombée par plus de deux siècles de jacobinisme absolu à peine tempéré depuis 1981 par une décentralisation timide, incertaine et incohérente, la France, contrairement à l'Allemagne fédérale aux responsabilités partagées, peine à faire face à l'épidémie de coronavirus. Les conséquences sanitaires de cette impuissance sont ravageuses. Les conséquences économiques et sociales seront dramatiques.

Le centralisme administratif et bureaucratique de notre pays, aggravé par la multiplication des lieux de décisions entre État, régions, départements, intercommunalités, municipalités paralysent les initiatives, retardent les mises en oeuvre et tétanisent les volontés.
 
De nombreux enseignements devront être tirés de la crise que nous traversons. Nécessité de réindustrialisation de la France, en particulier dans le domaine de la production pharmaceutique et fin des délocalisations; impératif d'une politique de redressement de nos services hospitaliers ; plan de soutien budgétaire et logistique à nos armées dont le dénuement a été mis en lumière ces dernières semaines ; sauvegarde et relance des services publics.
 
Mais rien ne se fera d'utile, d'efficace et de durable tant que l'Etat impotent et totalitaire imposera sa loi absolutiste, édredon de tout sursaut vital.
 
Dans ses devoirs régaliens l'Etat doit être fort. Nous qui défendons l'idée d'un Etat national a reconstruire ne disons pas autre chose. Mais cette force d'autorité et cette vision d'ensemble de la France doit se faire à nouveau dans le respect des identités locales et le retour des pouvoirs spécifiques donnés aux collectivités dont le nombre devra être réduit à deux (Provinces et communes) et les compétences étendues. L'ancien régime monarchique était fédératif. Incarnation de l'Etat, le roi savait imposer sa volonté. Il le faisait cependant dans la concertation avec ses Provinces. La France de demain, si elle veut renouer avec son élan vitaliste, devra être à nouveau un État national fédératif.
 
Aucune de ces réformes ne se fera bien sûr spontanément, le Système ayant bien l'intention de perdurer en reprenant la main dès la tempête apaisée. Ceux qui croient que les erreurs de l'Exécutif entraînant le rejet du macronisme, méthode de gouvernement hasardeuse et erratique basée sur l'improvisation et le mensonge, suffiront à entraîner les Français vers une révolte politique salutaire, rêvent et oublient que le régime sait mettre en place de fausses alternances en son sein, en se délestant des poids devenus morts, pour mieux se perpétuer.
 
Plus que jamais le combat nationaliste est la  seule clé du salut national.
 

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lundi, 13 avril 2020

L'ombre d'un Président.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Ni Churchill ni Père la victoire, Emmanuel Macron ne fut, ce lundi soir, que la stricte et pâle copie de lui même, enfant buté et perdu dans sa mégalomanie discrète et brumeuse, ses contre-vérités et ses illusions, revêtu d'une panoplie dont il est le seul à penser qu'elle soit à même de le transfigurer en Président. 
 
Macron est cette ombre qu'évoquait le poète de l'Enéide burlesque. "Et je vis l'ombre d'un Président/ Qui tenant l'ombre d'un pouvoir/ Malmenait l'ombre d'une France" aurait-il pu écrire de celui que les Français ont, par inadvertance, installé il y a trois ans, à l'Élysée.
 
La démocratie lui a, hélas, donné, par là même, les outils réels et opérationnels de l'accomplissement de ses rêves infantiles. Et, comme tous les enfants-rois, il usera et abusera des jouets mis à sa disposition. Jusqu'à ce qu'il casse.
 
Fondées sur un déni de réalité autant que sur une volonté d'occulter les mensonges et les impuissances d'un Etat écroulé, démuni et imprévoyant, les décisions annoncées témoignent d'une absence dramatique de stratégie nationale sanitaire, économique et sociale face à l'épidémie. 
 
Macron a prononcé à plusieurs reprises l'expression "en toute humilité". Les Français n'attendent pas de leurs dirigeants qu'ils soient humbles mais qu'ils soient forts, prévoyants, courageux, visionnaires et efficaces.
 
Nous en sommes loin. Cette intervention ne fut que pitoyable.

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mercredi, 01 avril 2020

Après...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Voici revenu le temps sombre où sonne le glas sur la terre de France et le tocsin dans les villes européennes. Dies irae.
 
Ce temps passera. Rien ne dit pourtant qu'il sera suivi de celui des Te Deum.
 
Beaucoup pensent que, lorsque viendra le moment de l'après, rien ne sera plus comme avant et que du mal que nous subissons naîtra automatiquement le bien que nous espérons. 
 
Que l'impuissance, l'imprévision, l'incompétence, l'enfermement idéologique de nos gouvernants qui ont aggravé les conséquences d'une crise sanitaire dont chacun savait pourtant qu'elle surviendrait un jour, étant apparus en pleine lumière, nos peuples enfin décillés reprendront en mains leurs destins. 
 
Que l'effondrement tragique de l'Etat conduira ipso-facto à une remise en cause du régime en meme temps que tomberont les sanctions sur les coupables.
 
Que l'évidence de l'inexistence criminelle de l'Union européenne mènera à son implosion et sa disparition en tant que structure directrice de la soumission des peuples à la pensée et aux pratiques libéralo-planétaristes.
 
Que la France, tournant le dos aux délocalisations et à sa désindustrialisation, en particulier dans le domaine pharmaceutique, renouera avec une politique de production nationale vitaliste.
 
Que la crise économique qui succédera à la crise sanitaire sera l'occasion de réaffirmer les impératifs de l'action sociale gage de la cohésion nationale.
 
Que la faiblesse apparue de nos Armées donnera lieu à un sursaut moral et budgétaire.
 
Que la France et l'Europe douloureuses qui sortiront du drame épidémique sauront  prendre toute la mesure de la menace  migratoire pour en stopper les effets et en inverser les courants.
 
Que notre vieille civilisation, enfin, aura trouvé en ces jours de malheur et de colère le ferment de sa reconstruction spirituelle et les éléments organiques de sa reconstruction.
 
On peut toujours espérer. Je crains que la déception ne soit pourtant, une fois de plus, au rendez-vous du rêve et de la naïveté.
 
Lorsque viendra le moment du déconfinement, Français, Italiens, Espagnols, Allemands, ivres de leurs libérations d'apparence, se vautreront à nouveau dans la fange consumériste, prépareront leurs vacances et pataugeront dans la résilience comme ils le font après chaque attaque islamiste à grands renforts de peluches et de bougies. Des initiatives seront, certes prises pour que soient mises en place des commissions parlementaires/alibi dont le rôle réel sera l'étouffement de toute mise en cause des responsabilités d'Etat. L'Union européenne, le G20, le FMI sauront, par des gestes sans portée, faire croire à leur utilité d'après crise pour mieux contrôler les Nations, à l'exemple de ce que fut le plan Marshall d'après guerre. La spéculation financière reprendra et le libre-échangisme retrouvera ses droits. As usual. La Chine, servie par son dirigisme et son économie d'Etat, reprendra son essor et sera alors, par un paradoxe qui n'est que de surface, la grande gagnante de l'affaire.
 
En France, enfin, le pouvoir macroniste, le Système et le régime, sortiront renforcés d'une crise au cours de laquelle ils n'auront lésiné sur aucun des moyens de contrôle de la population, de désinformation, de mensonge, et de manipulation anxiogène, expérimentant ainsi les méthodes stalino-chinoises dont l'emploi massif et systématique pourrait demain leur être utile 
 
Il n'y aura pas d'effet mécanique post-corona.
 
Il doit, en revanche, y avoir un effet national et populaire. Ce qui n'adviendra jamais par simples coups de baguettes magiques peut être obtenu par l'action politique.
 
Demain, chaque Français responsable et conscient sera confronté à deux choix : celui de la continuité ou celui de la rupture. Celui de la passivité et celui de l'engagement.
 
Une chose est sûre : la révolution nationale, seule rempart contre les crises à venir, ne sera pas un dîner de gala.
 

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dimanche, 22 mars 2020

Quand viendra l'heure des comptes.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Dans deux mois, dans trois mois ou plus, lorsque s'éteindra l'épidémie, lorsque nos morts seront enterrés, viendra le temps des comptes et celui du devoir de reconstruction.
 
Les comptes... Les responsabilités d'Emmanuel Macron et de son gouvernement sont lourdes, eux qui, par nonchalance autant que par idéologie, ont hésité, atermoyé, oscillé, ne mettant pas à profit les quelques semaines qui ont suivi le déclenchement de la maladie en Chine pour anticiper sa diffusion afin de produire les quantités de masques, de gel et de gants nécessaires, et se refusant à prendre les mesures d'autorité qui s'imposaient en termes de fermeture de frontières et de confinement, ou les prenant à contre temps sans donner aux forces de sécurité les moyens de leur application. Les sanctions devront tomber.
 
Il serait pourtant sans effet de se contenter de mettre en cause le pouvoir actuel.
 
Les responsables sont ceux — tous ceux — qui, à un titre ou à un autre — politique, économique, social, médiatique — ont participé depuis des décennies à l'effondrement de la France. Tous ceux qui ont fait de notre Nation un pays du tiers-monde, sapant ses valeurs, altérant son identité, détruisant son industrie, défaisant les liens sociaux, ruinant ses services publics, réduisant, marginalisant et appauvrissant son armée, et livrant des pans entiers de notre territoire à la racaille issue de l'immigration par une casbahisation accélérée de nos quartiers. 
 
Mais si l'ensemble du Système n'est pas remis en cause, aucune commission d'enquête, aucune traduction devant les cours compétentes pour juger tel ou tel membre de l'Exécutif actuel ou passé ne sera utile.
 
Surtout, aucune reconstruction ne sera possible. Tout recommencera comme avant. Avec des moyens encore plus affaiblis. Et une fiscalité encore alourdie, car le régime n'hésitera pas à faire payer aux Français le prix de sa criminelle défaillance.
 
Le salut public exige une renationalisation de l'ensemble de la France. Renationalisation morale, économique, sociale, identitaire et sécuritaire.
 
Pas de reconstruction de nos services de santé, pas de victoire sur la terrible crise sociale qui se dessine, pas de redressement économique, pas de retour à la cohésion française, pas de rénovation du domaine public, pas de relocalisation industrielle, pas de retour de l'autorité régalienne, pas de reconquête des cités, tant que la voie nationaliste ne sera pas appliquée.
 
Les responsables de l'effondrement français devront être punis. Mais le régime, lui, devra disparaître.

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lundi, 16 mars 2020

L'improvisation de Macron

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Communiqué de Jean-François Touzé, délégué général du PdF

Cinq jours seulement après une première intervention consacrée au coronavirus, deux jours après celle de son Premier ministre, Emmanuel Macron a cru utile de reprendre la parole témoignant ainsi de l'improvisation totale dans laquelle l'Exécutif prend ses décisions, gérant la crise au jour le jour sans stratégie ni ligne de force.
 
Le pouvoir découvre ainsi, mais bien tard, qu'un confinement ne va pas sans contraintes, qu'une annulation du second tour des élections municipales s'impose quand la tenue du premier tour était indispensable à notre vie démocratique, que la fermeture des frontières extérieures de l'Europe pourrait s'avérer utile là où le dogme libre-échangiste l'interdisait, que le retrait de la réforme des retraites pouvait contribuer à l'unité nationale, et que seules des mesures autoritaires peuvent permettre l'application d'un plan d'endiguement. 
 
L'incompétence du pouvoir est patente et les annonces floues de soutien économique et social seront jugées à l'aune de leur application. 
 
Pour autant, la responsabilité de chacun d'entre nous est désormais engagée. Le Parti de la France appelle tous les Français à la discipline, au sang froid, au courage tranquille et à la patience. Les mauvais jours finiront. Il sera temps alors d'exiger des comptes.

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Municipales : quelques lignes en forme de bilan... Et de perspectives.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En ces temps difficiles, les jeux politiciens semblent plus que jamais dérisoires.
 
Le premier tour des Municipales— il n'y en en aura sans doute pas de second avant un moment — peut apparaître dans ces conditions comme un non événement incongru et dérisoire, manifestation presque anachronique d'une démocratie irréelle 
 
Quelques enseignements doivent pourtant être tirés de ce scrutin.
 
Le rejet du pouvoir en place est patent. Les candidats macronistes ne tirent leur épingle du jeux que lorsqu'ils bénéficiaient d'une implantation préalable acquise sous les couleurs de la gauche ou, plus encore, de la droite comme Gérald Darmanin à Tourcoing.
 
Les Républicains et, dans une moindre mesure les socialistes, limitent largement les dégâts du fait, là encore, de l'enracinement électoral des maires sortants. La gauche radicale reste, quant à elle, municipalement marginale mais active tandis que les Verts progressent dans de nombreuses villes et confortent leurs positions dans d'autres comme Grenoble, sans que, pour autant — sans doute par un effet de saturation des esprits, las du martèlement écolo-climatique — il ne soit possible d'y voir une tendance lourde autrement qu'à la faveur de recompositions à venir.
 
Le Rassemblement national, quant à lui, enregistre des résultats particulièrement décevants pour ceux qui voulaient y croire. 
 
Certes, la plupart des maires sortants, sont réélus grâce à leur bilan dont personne ne peut nier qu'il soit bon. Mais les arbres Briffaut, Rachline, Briois, Sanchez ne peuvent dissimuler la forêt des échecs. Certains dont nous nous félicitons comme celui à Denain de Sébastien Chenu, parangon du néo-Front et de ses aberrations. D'autres bien regrettables comme celui d'Amaury Navaranne à Toulon ou, dans une moindre mesure, le résultat quelque peu décevant de Stéphane Ravier à Marseille arrivé seulement troisième malgré une magnifique campagne et les qualités qui lui sont propres.
 
Ces élections, aussi atypiques soient elles, intervenues dans un contexte de crise sanitaire majeure et de menaces économiques et sociales lourdes, ne constituent qu'une indication. Mais la boussole est aisément lisible.
 
1- Comme toujours quand surviennent les catastrophes, les Français, de manière circonstancielle, ont choisi les valeurs refuges des maires sortants.
 
2- La gauche n'est pas aussi diminuée que certains ont pu le croire. Le succès d'Anne Hidalgo à Paris le montre comme les percées vertes dans de nombreuses grandes villes comme Bordeaux ou Lyon. Sous des habits neufs, dans des coalitions rénovées dont radicalité, écologie et progressisme sociétal seront les pivots, elle se prépare à se reconstruire et à se positionner pour 2022.
 
3- Le Rassemblement national, miné par la gestion incompétentes et hasardeuse de sa Présidente qui l'a conduit au bord de la faillite, affaibli par les incohérences de son programme, anémié par son hémorragie militante, déconsidéré par ses reniements n'emporte pas les faveurs populaires et n'apparait ni comme un espoir de salut national ni comme un facteur alternatif au Système.
 
C'est ce troisième constat qui, pour nous, doit être source de réflexion aujourd'hui, de mobilisation, d'imagination et de volonté d'action politique demain.
 
Le temps approche, en effet, où il faudra reconstruire nous aussi. Les semaines qui viennent seront douloureuses. Les mois prochains lourds de périls. Mais tout cela finira. Sol Invictus! Le moment venu, nationaux et nationalistes devront rebâtir. Ce qui était difficilement concevable hier — le vrai rassemblement de tous les partisans de la Cause — dans une structure unique de conquête du pouvoir peut devenir demain une réalité.
 
J'appelle de mes vœux ce rassemblement.
 
Rien, bien sûr, ne pourra être fait avant des semaines et des mois. Mais lorsque la tempête reculera, des initiatives devront être prises.
 
D'ores et déjà, nous devons y réfléchir. Roland Hélie et Synthèse nationale ont, dans cette perspective, un grand rôle à jouer.
 

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