lundi, 10 avril 2023
LE MONDES DES « COLLABOS » SE PORTE BIEN !
Jean-Claude Rolinat
Le 6 février 1945, la République française faisait fusiller l’écrivain Robert Brasillach, coupable d’avoir écrit « des choses pas bien » dans la presse du Paris occupé… Les 10 et 15 octobre suivants, Joseph Darnand – héros des deux guerres, qui avait eu la tragique et malheureuse idée de mettre à la disposition de l’occupant sa force supplétive, la Milice, – et Pierre Laval, qui commit la stupide et regrettable erreur de « souhaiter la victoire de l’Allemagne » – étaient, eux aussi, passés par les armes. Dont acte.
Le maréchal Pétain, qui avait fait « don de sa personne à la France » et mis un terme provisoire au drame de mai/juin 1940 qu’il n’avait en rien provoqué, échappa de peu à la peine de mort en raison de son grand âge et, surtout, grâce à l’intervention de son ancien protégé, un certain Charles De Gaulle, alors Président du gouvernement provisoire de la République française.
La justice française dit-elle réellement le droit ?
Deux exemples. À quoi assistons-nous aujourd’hui ? Le Conseil d’Etat veut éjecter la statue de Saint-Michel, patron entre autre des « paras », hors du domaine public aux Sables d’Olonne, cédant ainsi à la pression d’une petite bande de laïcards invétérés. Hier, la justice condamnait de jeunes identitaires pour avoir, parait-il, « usurpé » à nos frontières des fonctions régaliennes que l’État n’exerçait pas. Et pendant que nos juges punissaient des patriotes, les financiers et les équipages de SOS Méditerranée - avec leur bateau l’Océan Viking – pouvaient et continuent sans crainte aucune, de récupérer les clandestins africains rançonnés par des « passeurs », bien tranquillement installés sur les côtes libyennes.
De l’argent pour financer « l’invasion »
Mieux, toute une kyrielle d’associations, telles que France Terre d’asile, la CIMADE, le Lab fraternel, etc…, sous des prétextes humanitaires,aident, conseillent, logent, nourrissent, entretiennent une marée de clandestins hâtivement renommés du terme de « migrants » - c’est plus « chic », ç’est plus émouvant dans l’imaginaire public – et participent ainsi, à actionner quotidiennement les pompes aspirantes d’une immigration non désirée. Sans parler de ces quelques 40 à 50 000 pseudos « mineurs isolés » - on ne sait plus ! - bien protégés par la justice et qui nous coûtent quelques 2 milliards d’euros par an. Les signaux sont bien perçus en Afrique - continent à la dérive comme nous l’explique si bien le Professeur Bernard Lugan - qui exporte ainsi sa monstrueuse démographie. Alors qu’il suffirait de lancer des messages, comme l’Australie le fait, « No Way » !
De nouveaux collabos
Pire, des complices de cette invasion pas toujours pacifique, qui opèrent en dehors de tout contexte d’immigration légale, bénéficient de la clémence de Thémis, alors que des jeunes gens de Génération identitaire - nous venons de le voir - qui avaient occupé d’une manière symbolique un col alpin sans commettre de dégâts ni d’agressions, ont été condamnés.
L’auteur de ces lignes, voyageur averti, a pratiqué plusieurs cols franco-espagnols et peut témoigner : très souvent - trop – ces passages n’étaient pas contrôlés, tant du côté espagnol – vierges de gardes civils – que du côté français, où aucun képi n’apparaissait à l’horizon. Peut-être CRS, gendarmes et douaniers étaient-ils trop occupés à traquer le fumeur compulsif, qui cherchait à passer en contrebande des cartouches de cigarettes à la frontière franco-andorrane ? N’ayons pas non plus la mémoire courte, ce sont bien les autorités françaises qui autorisèrent l’année dernière, un bateau chargé de clandestins à accoster à Toulon, au fallacieux prétexte qu’aucun port méditerranéen ne s’ouvrait à lui.
Sans aller, bien entendu, jusqu’à des mesures « définitives » dont les collaborateurs de 1940-1944 furent les victimes – c’est, bien sûr, volontairement que j’ai pris ces exemple extrêmes - la VRAIE justice ne pourrait-elle pas s’occuper de ceux qui violent les lois françaises, et permettent ainsi l’arrivée illégale d’étrangers trop souvent inassimilables, dans notre pays ? Faciliter l’entrée frauduleuse sur notre territoire, n’est-ce pas un acte de collaboration à une sorte « d’invasion », même si cette dernière revêt, dans un premier temps, un visage pacifique ? Je sais, croire en cela ou au Père Noël, c’est la même chose. Alors, oui, vite, vite, un Gouvernement National aux manettes de l’État français, pour dire et faire appliquer le droit, bref remettre les pendules à l’heure !
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dimanche, 01 janvier 2023
L'année éditoriale commence avec les Mémoires militantes de Jean-Claude Rolinat
Souvenirs d’une vie « d’apparatchik » (pas si) ordinaire…
Jean-Claude Rolinat, comme un célèbre petit Gaulois, est tombé très tôt dans une potion magique, mais c’était celle de la politique. Le soulèvement de Budapest en 1956, ainsi que l’agonie de l’Algérie française, l’ont durablement influencé. Il s’est engagé dans différents mouvements jusqu’à rejoindre fin 1981 le Front National de Jean-Marie Le Pen.
On revit la victoire du « Tonnerre de Dreux » avec Jean-Pierre Stirbois, on subit l’onde de choc de « l’affaire du détail », on ressent la fraternelle chaleur militante, on passe en revue les heures enthousiasmantes de la fête des BBR et des défilés de Jeanne d’Arc. On est aux premières loges du combat idéologique mené dans les travées et les coulisses du Conseil régional d’Île-de-France.
L’auteur a été pendant 17 ans l’un des rouages de la machine « Front National ». Il donne des détails sur la vie interne du mouvement, et exhume deux décennies d’angoisses et d’espérances au plus près des militants. Il nous narre les heures difficiles de certains collages dans d’improbables cités banlieusardes, ou d’instables présences sur des marchés.
Il révèle notamment les derniers moments de Malik Oussekine, raconte la descente dans l’enfer carcéral d’un conseiller municipal FN, dément l’antisémitisme du mouvement, et doute : Jean-Pierre Stirbois a-t-il été victime d’un accident de la route ou d’un attentat ?
Le Front National, avec son chef charismatique, annonçait d’une façon prémonitoire, les tempêtes à venir. « Militant un jour, militant toujours ? »…
17 ans dans les tranchées du Front national, JeanClaude Rolinat, Dualpha, 368 pages, 39,00 € (+ 6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici
Les autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là
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mercredi, 21 décembre 2022
LCI ? UNE CHAINE DE TÉLÉ À LA BOTTE DE KIEV, DE L’OTAN ET DES « YANKEES ». MON DIEU, EST-CE POSSIBLE ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Sans nuance aucune, matin, midi et soir, les « journalistes » de LCi et leurs invités - généraux en retraite et blondes ukrainiennes - ces dernières les fesses bien au chaud , prêtes à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant - se relaient sur le petit écran. Cette télé déverse sa « propagandanstaffel » en faveur exclusivement de l’Ukraine, jusqu’à plus soif ! Pas la moindre nuance ou tentative d’explication de la genèse des événements. Un sens unique absolu. Les spécialistes militaires défilent les uns après les autres – la plupart, compte- tenu de leur âge n’ayant pas combattu - et déversent leur « science » du docte ton des « sachants ».
Un unique coupable idéal
Le méchant Monsieur Poutine a tous les torts, et le bon Monsieur Zelensky est même qualifié de « Churchill ukrainien » ! On aura tout de même entendu de grosses bêtises, du genre de celle du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe par les Russes, alors que ce sont ces mêmes Russes qui occupent Zaporijjia ! Ou encore, focus sur ce missile tombé en Pologne ayant entrainé, hélas, le décès de deux agriculteurs. Pour s’apercevoir, finalement, qu’il s’agissait de débris de missiles anti-missiles tirés par la défense anti-aérienne ukrainienne, retombés du mauvais côté de la frontière. Pourtant, contrairement à Varsovie, ce « bon Monsieur Zelensky » accusait sciemment les Russes de l’avoir tiré. Ce Zelensky - pas très net au demeurant question corruption - ne rechignerait pas, semble-t-il, devant une « bonne petite troisième guerre mondiale », pourvu que ça profite à l’Ukraine ! Et le secrétaire-général de l’OTAN, le norvégien Jans Stoltenberg, n’est pas le dernier à remettre de l’huile sur le feu, avec ses déclarations irresponsables. Les Américains ne contrôleraient plus leurs marionnettes ?
Garder son sang-froid
Il faut raison garder : ce conflit, éminemment regrettable, certes condamnable, a des sources multiples. Moscou n’est pas le seul coupable. L’Occident n’a pas respecté ses engagements de 1991 lors de la dissolution de l’URSS. Alors que le Pacte de Varsovie était heureusement dissout, il n’en pas été de même, symétriquement, de l’Alliance Atlantique. C’était pourtant l’occasion d’enterrer définitivement la hache de guerre avec Moscou, au lieu de profiter de la faiblesse de ses dirigeants d’alors. Pire, plein de pays de l’Est sont venus se blottir dans le giron américano-allemand, au sein de l’OTAN. Depuis 2014, des conseillers militaires anglo-saxons sont en Ukraine pour entrainer et instruire l’armée ukrainienne, plaçant de fait cette dernière sous la coupe « NATO » .Le tout, bien sûr, sous les yeux du Kremlin qui a vu… « rouge » !
Zelensky : du « showbiz » à la présidence. C’était bon pour nous, ça ?
L’élection du « klown » Zelensky a accéléré les craintes de Moscou : suppression du russe comme deuxième langue nationale, et non-respect des accords de Minsk I et II qui prévoyaient un cessez-le-feu au Donbass avec une consultation des populations, et une « substantielle autonomie pour les oblats de Lougansk et Donetsk dans le cadre d’une Ukraine fédéralisée. Sans oublier le rétablissement de la langue russe en Ukraine. Il n’en a rien été. Si cela avait été respecté, la Crimée serait toujours ukrainienne, avec Sébastopol, sa base russe.
L’aveu
« Cerise sur le gâteau » si je puis dire, madame Angéla Merkel - ci-devant chancelière d’Allemagne - a reconnu que ces accords devaient simplement permettre à l’Ukraine de gagner du temps afin d’être prête à toute éventualité ! Face au refus, à l’évitement ukrainien depuis 2014, que devait, que pouvait faire le « camarade » Poutine ? Un grand coup diplomatique ? Peut-être. C’eût été préférable à la « casse » méthodiquement et tragiquement organisée par l’armée russe. Bien préférable à ce drame humain qui nous étreint, nous européen, où des citoyens d’une même civilisation tuent leurs frères , des blancs, une denrée trop rare par les temps démographiques qui courent !
Prière à LCi
Alors, de grâce, vous les (dés)informateurs » de LCi et d’ailleurs, cessez ce tropisme « kievien », prenez de la hauteur, pesez et repesez vos arguments, jaugez vos infos. Nuancez…relativisez ! À moins que vos maîtres, dispensateurs de la manne publicitaire, ne vous en empêchent ? Alors, dans ce cas, où serait votre déontologie de journaliste ? Pourtant, apparemment, vous êtes des professionnels de qualité. Faites-vous la différence entre « propagande » et « information » ? Pour l’instant, qu’il me soit permis d’en douter. Mais, ne désespérons pas, c’est bien connu, l’espoir fait vivre !
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lundi, 07 novembre 2022
LE PAPE MARCHE À COTÉ DE SES MULES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Une fois de plus, une fois de trop, le pape François 1er – qui n’a rien à voir avec notre gaillard souverain de la Renaissance ! – marche à côté de ses mules si je puis dire…Les norias de bateaux chargées de « migrants » qui vont volontairement chercher les candidats africains à l’exil - aux limites des eaux territoriales libyennes - recueillent toute sa sollicitude, toute son attention. Le souverain pontife vient de déclarer, encore et encore, qu’il faut recevoir ces personnes en difficultés et les répartir entre « riches » pays européens.
François 1er et Darmanin, même combat ?
Un « rigolo », au moins l’a entendu. C’est l’inénarrable Darmanin, ministre français de l’intérieur – lequel fait sans cesse référence à la mémoires de son grand-père maghrébin – qui, tout en reconnaissant qu’il faut exécuter les OQTF, déclare tout de go qu’il faut non seulement recevoir ces gens-là, et prendre sa charge du « fardeau » selon les vœux du pape, mais pourvoir les emplois désertés par la main d’œuvre française. On pourrait d’ailleurs, se poser la question : pourquoi nombre de postes de travail ne trouvent-ils pas preneurs ? Les salaires et les conditions de travail ? Sans aucun doute. En allant dans cette direction, il entend répondre à l’appel d’un certain patronat - plus « négrier » que capitaliste !- en ouvrant la porte à une immigration légale pour certaines professions en déshérence…En fait, Monsieur Darmanin veut, sans le dire, ajouter de l’immigration légale à une immigration illégale, laquelle encombre nos villes, avant que son patron ne la vaporise dans nos bourgs et villages.
Le cardinal Sarah, la voix qui exprime la juste voie
Un homme d’église dans la haute hiérarchie vaticane, n’est pas sur la même ligne que François. Il s’agit du cardinal guinéen Sarah qui, en toute bonne foi et à l’évidence, a reconnu que l’arrachement des Africains à leur continent n’était pas une bonne solution. Et que mieux vaudrait réussir à fixer les populations sur leur sol natal, que les encourager à de scabreuses aventures où ils risquent leurs vies. L’électrification des villages et des points d’eau accessibles aux populations, voilà une mise de fonds intéressante pour l ’Europe, avec retour sur investissement, au lieu de nourrir des potentats à fonds perdus !
Un seul slogan, « No Way » !
Hier et jadis, dans la brousse, le tam-tam servait de moyen de communication. Aujourd’hui, les Africains ont à leur disposition la radio, la télévision, internet et les portables…Ils voient comment vivent les Européens et s’imaginent que, sans efforts, ils pourront atteindre le même niveau de vie. Il faut obscurcir et étouffer ce leurre, remettre les pendules à l’heure : les clandestins n’ont pas d’avenir chez nous. « No Way », comme disent, à juste titre, les Australiens. À moins de survivre en commettant, ici ou là, de menus larcins, comme l’ancien préfet de police Didier Lallement lui-même, le reconnaissait dans son dernier ouvrage « L’ordre nécessaire », chez Robert Laffont.
Meloni a-t-elle capitulé ?
La Première ministre italienne, étiquetée « d’extrême-droite » par toute la bienpensance européenne, dame Georgia Meloni de Fratteli d’Italia, a déjà cédé partiellement aux pressions. Elle a accepté, elle et Salvini, le débarquement à Catane en Sicile, depuis les navires affrétés notamment, par Soros, de femmes et d’enfants africains, laissant à bord les seuls demandeurs d’asile masculins. Pour combien de temps ? Afin de complaire à la Commission européenne ou, plus sûrement, pour bien recevoir un « pognon de dingue » que « notre sœur latine » espère engranger en provenance de l’Union européenne ?
Des Callac à la puissance dix ?
Peut-on espérer encore quelque chose du futur débat parlementaire sur ce sujet, promis par l’exécutif ? Les oppositions - à front renversé, bien sûr - mêleront-elles leurs bulletins de vote, pour repousser les ineptes projets de lois de Darmanin ? Réponse dans un futur proche. D’ici là, ne baissons pas les bras car, devant nous, nous allons avoir un, cent, mille Callac ! Plus que jamais, résistance !
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dimanche, 17 juillet 2022
L’Allemagne, un pays qui nous veut du bien ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
On ne peut que se féliciter, rétroactivement, que le président De Gaulle et le chancelier Adenauer aient signé en 1963, le traité de coopération franco-allemand, enterrant ainsi - définitivement peut-on espérer - la hache de guerre entre les nations franque et germaine.
Mais, une soixantaine d’années plus tard, qu’en est-il réellement ? La guerre russo-ukrainienne est un révélateur de ce qui nous oppose à nos voisins. Le modèle énergétique allemand (energiewende) est un échec total. Sous l’influence des « Verts », ces Die Grünen aussi néfastes en RFA qu’en France, l’Allemagne a renoncé au nucléaire et, pour palier partiellement à la rupture d’approvisionnement en gaz russe, remet en activité des centrales à charbon qui vont polluer largement au-delà et en deçà du Rhin ! « Belle manœuvre mon général », pour « sauver la planète ! ».
Les sanctions prises contre la Russie pour complaire à « l’allié » américain, vont faire exploser les factures d’électricité des Français et des autres Européens, sans oublier l’alibi commode des éoliennes pour justifier une énergie douce. (Alors que l’on sait, comme le tout électrique pour l’automobile, que ce n’est pas économique, ni totalement non-polluant, si l’on prend en compte tous les facteurs : recherche, production, acheminement...)
Sans compter que pour nous Français, nous allons continuer de nous mettre, à nouveau, entre les mains de fournisseurs étrangers, mais aussi risquer de mettre en péril la filière industrielle de l’automobile. Alors, à quoi bon substituer des Américains pour le gaz de schiste, ou des Chinois pour les « Terres rares », aux Russes pour le pétrole, aux Algériens et autres Quataris pour le gaz ? Macron l’a annoncé le 14 juillet 2022, il faudra se serrer la ceinture en matière de chauffage l’hiver prochain. Indirectement, le prix du stère de bois va encore augmenter pour ceux qui se chauffent « à l’ancienne ».Le Premier ministre hongrois, Victor Orban, a déclaré à juste titre, que non seulement « les Européens se tiraient une balle dans le pied, mais une autre dans les poumons ! ». Aux dernières nouvelles, il n’impose pas lui, à son pays, le « coup du boomerang » avec les sanctions sur le gaz et le pétrole russes.
Coopération militaire au point mort
D’autre part, dans un tout autre domaine, celui de la défense, le projet franco-allemand de l’avion de combat du futur – SCAF – est dans les limbes, tout comme celui du char de combat franco-teuton, les objectifs d’armement des deux partenaires n’étant pas tout à fait les mêmes. On aurait pu depuis très longtemps, afficher une solidarité et une complémentarité réelles en matière de coopération militaire entre Paris et Berlin - Bonn à l’époque - en substituant aux Starfighter, Tornados et autres Eurofighters de la Luftwaffe des Mirage, et en mettant des Léopard à la place, par exemple, des AMX-30… Que nenni mon ami. Les Allemands, des voisins qui nous veulent du bien, vraiment ?
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jeudi, 30 juin 2022
SUR LCi, LA PROPAGANDE ANTI-RUSSE A LA VIE DURE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Chaque jour que Dieu fait, en soirée, l’équipe d’Éric Brunet y va de sa ritournelle anti-Russe sur la chaine d’info en continu LCi. C’est un déluge d’obus verbaux qui s’abat sur le Kremlin et son maître, coupable de tous les maux de la planète. Le chef d’orchestre distribue les bonnes et mauvaises notes, et chacun des participants, depuis son pupitre, vocifère à sa façon. Les plus bellicistes étant les deux pétroleuses de service, une journaliste ukrainienne à la toison blonde comme les blés de son pays, et une lobbyiste britannique du genre « plus OTAN que moi, tu meurs » ! Cette émission vespérale est d’un insupportable parti-pris que n’aurait pas renié la propagandastaffel d’un Goebbels !
Un petit rappel nécessaire
Non, la Russie, contrairement aux affirmations de ce petit cénacle, ne va pas perdre la guerre ! Oui, dans ce conflit, la Fédération est l’agresseur. Mais quand on affirme ça, on n’a pas tout dit. Posons-nous alors la question, que ces messieurs-dames eux, ne se posent pas : pourquoi le 24 février 2022, Moscou est passé à l’offensive ?
Les accords de Minsk I et II dont les parrains – inefficaces, étaient l’Allemagne et la France – n’ont JAMAIS été appliqués ! Rappelons que signés en 2014 à l’issue de négociations quadripartites auxquelles étaient associées les entités séparatistes russophones, l’Ukraine devait cesser le feu contre elles, organiser un référendum, et leur octroyer une « autonomie substantielle », termes exactes des dits accords. Les autorités de Kiev, sans doute discrètement conseillées par les États-Unis qui ont fait des promesses insensées, ont choisi la voie du refus. Que veulent, VRAIMENT, les Russophones du Donbass et du Sud de l’Ukraine ? Pour le savoir, encore aurait-il fallu les consulter ! Pour la Crimée, artificiellement arrachée à la Russie à l’époque de l’URSS par Kroutchev Premier secrétaire du PCUS, lui-même ukrainien, c’est plié, la messe est dite ! Elle est russe à 80 % et le restera.
L’Occident ajoute la guerre à la guerre
Livrer du matériel militaire comme le font Américains, Polonais et Français - dont une bonne partie, parait-il disparait… mais pas pour tout le monde ! - est ajouter la guerre à la guerre, et faire durer un conflit qui, de toute façon, devra se terminer autour d’un tapis vert sauf - ce qu’à Dieu ne plaise – en guerre mondiale ! Déjà, les tracasseries managées par la Lituanie autour de l’enclave de l’ex-Königsberg, sont inquiétantes.
L’Occident, à trop jouer avec les allumettes, pousse à l’embrasement. Il faut calmer l’ours russe en lui accordant ce qu’il peut légitimement réclamer : une réelle neutralité de l’Ukraine, et l’autonomie des citoyens ukrainiens russophones. Si cela avait été solennellement proclamé et octroyé, l’indépendance des oblats de Lougansk et Donetsk aurait-elle été justifiée ? Dans les conditions actuelles de l’avancée militaire russe sur le terrain, on peut redouter un rattachement pur et simple de ces territoires à la Fédération de Russie, amorçant ainsi le démantèlement de l’Ukraine, nation artificielle s’il en est. (Ce qui ne serait peut-être pas pour déplaire à certains de ses voisins occidentaux qui, hypocritement, ne l’avoueront pas…)
STOP à la guerre ! Aujourd’hui les bellicistes sont à l’Ouest…
Dans le cadre d’un cessez-le-feu, sous supervision internationale impartiale, un référendum devrait clarifier cette situation et nous faire connaitre la volonté réelle des populations concernées. Zelenski, prêt à se battre jusqu’au dernier ukrainien, poussé à l’incandescence par les stratèges en chambre de l’OTAN, sortirait grandi de cette triste affaire où d’innocents civils sont morts sur l’autel de la bêtise, s’il acceptait de négocier avec Poutine sur la base de la neutralité de l’Ukraine et de sa fédéralisation. Ce que les accords de Minsk prévoyaient. Retour au point de départ. La Russie n’a pas tous les droits : certes, elle est, sur le terrain, de facto, l’agresseur. Mais il faut se demander, oui, POURQUOI ?
La France défendrait-elle les siens ?
Si, par exemple, les Wallons francophones étaient persécutés par les Flamands de Belgique, la France devrait-elle rester l’arme au pied ? On a vu ce qu’il en est advenu dans d’autres circonstances, en Algérie notamment en juillet 1962, où l’armée française à Oran, a laissé un bon millier des siens se faire massacrer par le FLN., sans bouger le petit doigt. Les Russes ne semblent pas être de ce calibre, c’est tout à leur honneur.
Je vais arrêter de regarder cette émission, trop unilatérale, sans nuances aucune, un instrument de propagande américano-otanesque. L’Alliance atlantique était nécessaire à l’époque de la guerre froide, lorsque l’URSS était une VRAIE menace sur tous les continents, et qu’il fallait la contenir. À l’époque, De Gaulle avait tort de vouloir jouer la carte de la « troisième voie » entre les blocs. La solidarité occidentale était nécessaire, au Vietnam comme à Berlin. La situation n’est plus la même de nos jours.
La Russie actuelle, qui aspire à redevenir une puissance reconnue, n’est pas la Russie communiste d’hier, même si elle a encore des caractéristiques, disons « soviétoïdes ». Poutine passera, mais la Russie restera. C’est une erreur de la pousser dans les bras de la Chine communiste, comme les Anglo-saxons propulsèrent hier Mussolini dans les bras d’Hitler, après avoir condamné son agression contre l’Ethiopie. À croire que les erreurs du passé ne servent pas éclairer les conflits actuels. Pour nous, patriotes, souverainistes et autres identitaires, seuls devraient compter nos intérêts : la France d’abord !
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jeudi, 19 mai 2022
LORSQU'UN SIMPLE CITOYEN S'ADRESSE À EMMANUEL MACRON, ÇA POURRAIT DONNER :
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Monsieur le Gouverneur, excellence,
Permettez à un simple citoyen de vous exprimer ce qu’il a sur « la patate » !
Après votre seconde élection à la magistrature suprême de l’État, j’ai l’honneur de vous informer que je m’écarte volontairement de la communauté active des citoyens français : « Un quinquennat de Monsieur Emmanuel Macron, ça va, deux quinquennats, bonjour les dégâts ! »
Vous allez pouvoir continuer votre détestable politique mondialiste et anti-souverainiste, au sein des pseudos États-Unis d’Europe, cette nouvelle entité multinationale dont vous êtes l’un des parangons.
Pour ma part, au soir de ma vie, je m’interroge sur l’opportunité d’avoir servi la France, notamment comme caporal-chef dans les FFA, - classe 64-1 A -, et d’avoir été un élu municipal pendant 39 ans, dont 19 passés en tant que 1er adjoint au maire de ma commune.
Désormais, tout cela ne me concernera plus : effacé ou presque, de ma mémoire ! En tant que sujet Patagon de Sa majesté Orélie-Antoine 1er , roi d’Araucanie et Patagonie par la grâce de feu Jean Raspail, son Consul-général, explorateur, grand écrivain monarchiste et catholique, - primé par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre -, je vais me réfugier dans cette identité de substitution, en attendant de le rejoindre, - le plus tard possible !-, dans l’au-delà des mers.
Désormais, considérant que vous n’êtes rien de plus qu’un gouverneur d’État au même titre que ceux du Texas, de l’Utah ou de l’Arizona, - au demeurant fort belles contrées ou j’ai mis les pieds jadis -, je renonce à voir dans le pays qui m’a vu naître et où je me sens de plus en plus étranger, autre chose qu’un pays disparu. Il n’est plus que l’un des membres de cette pseudo « Union européenne », véritable « URSS sans le goulag », gouvernée par une oligarchie qui n’est pas sanctionnée électoralement par les peuples !
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mardi, 29 mars 2022
Ukraine : QUELQUES VÉRITÉS (PAS) BONNES À DIRE
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Indépendamment des pertes humaines qu’il est difficile à ce jour de quantifier - civils ukrainiens, militaires des deux camps - Vladimir Poutine a commis quelques erreurs majeures d’appréciation de la situation.
La première, en surestimant les capacités de son armée, qui semble en difficulté face à une résistance acharnée, malgré ses frappes bien souvent aveugles. La seconde erreur, en sous-estimant la rage à se battre des forces ennemies. On est en droit de s’interroger sur la capacité tactique des chefs d’unités russes sur le terrain, à voir comment se sont faits « allumer » les chars sur une grande route, alignés en file indienne, comme à la parade. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour deviner que l’on n’engage jamais des blindés en terrain découvert, sans avoir fait procéder à une reconnaissance de l’avant… Quelles belles cibles pour les Ukrainiens, postés en embuscades, leurs modernes Panzerfausts à l’épaule ! Il semble que la doctrine d’emploi des moyens blindés n’ait pas évolué depuis l’ère soviétique. On a vu, à l’occasion des trois dernières guerres israélo-arabes – 1956, 1967, 1973 - ce qu’il en était, déjà, sur le terrain.
Troisième faute, un comble, Poutine a contribué à redonner vie à l’OTAN, un organisme qui, selon notre « Phare de la pensée nationale » - Macron – était en « état de mort cérébrale », sans oublier qu’il a également contribué à faire se resserrer les liens distendus unissant les pays de l’Union européenne.
Quatrième erreur, par ses bombardements massifs tuant de nombreux civils, il a contribué à faire émerger une nation ukrainienne que l’on disait divisée entre Ukrainiens « pur jus », notamment du côté de la Galicie à l’ouest, et Russophones du Donbass que, justement, il se proposait de libérer.
Et, cinquième conséquence négative de ce conflit - qui nous affecte le plus tout autant que la mort de nos frères européens dans les deux camps - il retarde d’au moins une à deux bonnes décennies, sauf imprévu, tout espoir de constituer un ensemble continental pacifié de « Brest à l’Oural » comme l’exprimait De Gaulle, qui ne disait pas que des bêtises. Une sorte « d’Euro-Sibérie » déconnectée de l’emprise américaine, où les nations d’Europe occidentale, indépendantes mais militairement soudées, échangeraient leurs produits finis et leurs biens de consommation courante, contre les immenses ressources minérales russes, une sorte d’échanges gagnants/gagnants.
Une consolation – pour longtemps ? – il semble qu’à part Renault qui s’est discréditée pour un bon moment - Mercédès et BMW lui tailleront des croupières lorsque la paix sera revenue ! - d’autres firmes françaises résistent aux insupportables injonctions du Président Zelensky, et restent sur le marché russe. Nous avions à Londres, le « général micro », il y a à Kiev un « Président télé » que les medias de la « bienpensance » viennent d’ériger en héros planétaire.
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mercredi, 16 février 2022
Le livre "Mes quatre vérités" de Fernand Le Rachinel publié par Synthèse nationale : sortie grand public cette semaine
Mes quatre vérités, Fernand Le Rachinel,
Les Bouquins de Synthèse nationale
450 pages, 29,00 € (+ 5,00 € de port)
Pour commander ce livre cliquez ici
Ce qu'en pense Jean-Claude Rolinat :
Fernand Le Rachinel, plusieurs vies en une...
À l’époque où les États-Unis étaient encore « l’Amérique » avec un grand « A », – pas cette décadente juxtaposition de communautés étrangères les unes aux autres -, on parlait des self made men, ces hommes qui « s’étaient faits seuls », qui s’étaient sortis de la médiocrité et de la misère, par leur courage, leur travail et leur talent. Et, à juste titre, on les admirait.
Fernand Le Rachinel, « meilleur ouvrier de France », businessman averti, conseiller-général, député européen et père de famille, qui s’est élevé dans la hiérarchie sociale à la force de ses bras et grâce à son intelligence, est de cette race-là. En plus, il ajoute une qualité bien rare de nos jours, la fidélité. Tout à fait par hasard, alors qu’élu local j’évoquais un jour, avec le député de ma circonscription Christian Jacob, le Parlement européen, – où tous deux avaient siégé en même temps mais pas sur les mêmes bancs -, nous parlâmes de Fernand. Il me fit une confidence, me disant à propos de ce dernier qu’il lui avait plusieurs fois glissé, « mais que fais-tu avec Le Pen, toi une personnalité locale bien implantée dans La Manche… ? », une sorte d’appel du pied. Le député Le Rachinel, quoique toujours avenant, était resté de marbre : non, il était fidèle à ses idées, à son parti et à son chef, pas question d’aller voir ailleurs si les pâturages étaient plus verts !
Son mandat d’élu français à Strasbourg, l’avait amené à visiter le Bouthan, le « pays du bonheur brut », une monarchie perdue dans les hauteurs himalayennes. Ce qui en dit long sur ce globe-trotter qui n’a pas hésité à investir en dehors de nos murs, en Europe, au Portugal et en Hongrie notamment. Mais il reste fidèle à ses premières amours, à sa passion première, au travail bien fait qui l’a conduit là où il est, l’imprimerie. Il a créé à Saint-Lô dans les locaux de son ancienne entreprise, un musée des arts typographiques où sont exposées les vieilles « bécanes » d’autrefois, et où l’on peut encore voir les caractères en plomb de jadis. Comme si cela ne suffisait pas, le sympathique Normand qui flirte avec les 80 ans, a encore mis depuis un bon moment déjà, une corde supplémentaire à son arc : il écrit. Dans sa bibliographie, déjà trois ouvrages, Le canton de Canisy, son pays, Mes vies comme un roman, où il se raconte, et Pèlerin de l’impossible, tout à la fois épreuve physique, et chemin spirituel en direction de Saint-Jacques de Compostelle…
Des vérités qui dérangent...
Avec Mes quatre Vérités, il pousse en 330 pages réparties en 27 entrées, un grand coup de gueule contre tout ce qui ne va pas dans notre « cher et vieux pays », toutes les inepties, les anomalies, les scandales, les injustices qui émaillent notre quotidien et qui accablent notre peuple. Avec lui, pas de cadeau pour les médiocres, et surtout pas de « langue de bois ». La vérité, en effet, éclate sous sa plume indignée.
Il écrit : « Toutes les vérités sont bonnes à dire : voici les miennes. » Dans son introduction, il nous éclaire sur sa pensée à propos de cette vertu : « C’est mon ADN, ma façon de faire et de voir : dire les choses, avec honnêteté, sincérité et surtout passion, même si elles déplaisent à certains ». Qu’on en juge sur pièce : « Beaucoup de celles et ceux qui nous dirigent restent aujourd’hui, impuissants… Ces guignols qui nous gouvernent. Oui, si rien ne change, nous irons droit dans le mur, la course est déjà engagée ». Pas de quoi se faire des amis dans le sérail !
J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à l’Algérie, intitulé « Mémoire et vérité ». Là aussi l’auteur n’y va pas par quatre chemins et, à rebrousse-poil de la doxa dominante, il met « les pieds dans le plat » : « Revenir sur l’histoire de la guerre d’Algérie et sur les accords d’Evian, c’est parler de ce qu’on ne dit jamais : la falsification d’une histoire qui fut bafouée, transformée par un pouvoir aux ordres des dirigeants algériens. Macron est prêt à tout pour flatter un électorat issu de l’immigration. Une honte : la France est devenue le pays des reculades. »
Mais Le Rachinel ne fait pas que dans la nostalgie. Il empoigne à bras le corps les problèmes bien réels et contemporains, comme la faillite de l’enseignement, la justice dont la balance penche à gauche toute, la gestion du virus chinois qu’il intitule avec juste raison « Bienvenue en Absurdistan », la folie des mises aux normes, l’antiracisme et son corollaire, le terrorisme intellectuel, les médias et la désinformation, les tares du socialisme en matière économique, la folle fiscalité française, sans oublier l’administration avec un grand « A », véritable tonneau des danaïdes, qui pille le pays. On pourrait ajouter un sujet qui concerne des millions d’automobilistes, en lisant les pages consacrées à la sécurité routière.
Il n’oublie pas non plus d’égratigner au passage quelques personnalités qui peuplent notre « zoo politique », comme Anne Hidalgo, – « Notre-Dame de Paris ! » -, qui cherche désespérément des électeurs, Hollande, « benêt et heureux qui sourit aux anges », – l’homme qui disait en parlant des terroristes du tragique 13 novembre 2015, « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français » -, ou encore Pierre Moscovici, « qui a préféré quitter le navire gouvernemental à la dérive », mais qui n’est « pas parti les mains vides ».
Ce qui n’empêche pas notre écrivain de tirer un coup de chapeau, au hasard, à Christine Tasin, militante républicaine et laïque, et au cardinal Robert Sarah, d’origine guinéenne, lequel n’hésite pas à dire aux Européens, « Vous êtes envahis par des peuples qui vont vous dominer ».
Tout en confessant qu’il n’est pas un utilisateur de Facebook ou de Twitter, notre Fernand n’en stigmatise pas moins les « fake news » qu’il traduit à juste titre par « fausses informations », et n’oublie pas de citer, au passage, la cérémonie des Bobards d’or qui épingle chaque année les « journaleux » coupables de désinformation.
Mes quatre Vérités est un ouvrage décapant, présenté sous une élégante jaquette, bien écrit, facile à lire, – pas besoin d’avoir à portée de la main un cachet d’aspirine comme avec certains ouvrages prétentieux ! -, qui « passe en revue les grands enjeux de notre société et dénonce les multiples incohérences d’un système politico-médiatique à bout de souffle », comme il est écrit en quatrième de couverture.
En deux mots comme en cent, c’est un livre « roboratif » quoique facile à digérer, qui donnera des munitions à ceux des nôtres qui seraient en manque d’inspiration pour combattre un système d’autant plus dangereux, qu’il est, par endroits, agonisant.
Source Polémia cliquez ici
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dimanche, 12 décembre 2021
JAMAIS DEUX SANS TROIS : LA NOUVELLE-CALEDONIE DIT ENCORE NON À L’INDÉPENDANCE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le troisième scrutin d’autodétermination prévu par les accords de Matignon signés en 1988 entre le loyaliste Lafleur (RPCR), et l’indépendantiste Tjibaou (FLNKS), - sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand -, a eu lieu ce dimanche 12 décembre. Comme les deux précédents référendums, c’est le « non » à l’indépendance qui est sorti du chapeau.
Mais cette fois-ci, la consultation avait une teneur particulière, les séparatistes du FLNKS ayant appelé au boycott des bureaux de vote. Prétexte trouvé ? La situation sanitaire. En fait, les héritiers politiques de Tjibaou n’étaient pas certains, cette fois encore, « d’emporter le morceau ». Ils préfèrent sans doute attendre l’inéluctable loi de la démographie : le jour où les Canaques seront plus nombreux que les Caldoches ! Mais ce calcul est-il judicieux ? Il n’y pas que les « blancs » qui sont opposés à la séparation d’avec la France. Les Wallisiens et autres immigrés du vaste Pacifique, y sont aussi, généralement, hostiles.
Une île politiquement éclatée
La Nouvelle-Calédonie jouit actuellement d’un statut intermédiaire entre celui d’une collectivité classique d’outre-mer, - le département/région, semblable à quelques nuances près, au statut métropolitain -, et celui de la Polynésie française, qui est un « pays », avec son président.
Il y a une coalition séparatistes, le FLNKS qui regroupe sous son aile plusieurs mouvements, - l’Union calédonienne, le Parti de la libération Kanak (Palika), le Parti socialiste kanak (Psk), l’Union du peuple mélanésien (Mlm) et le Rassemblement démocratique (Rdo) -, et une opposition, elle aussi composite, comprenant les rescapés du RPCR de Jacques Lafleur, des membres, - majoritaires -, de la communauté européenne, des Wallisiens et, aussi, une bonne minorité de Canaques qui ont compris que leur avenir dans le pacifique s’écrirait avec la France.
Le président de la République a acté les résultats, se félicitant « de ce cheminement inédit et pacificateur » et des « liens charnels et humains » qui lient ces îles du bout du monde à la métropole. Tiendra-t-il parole, et initiera-t-il de futures négociations entre toutes les parties pendant ce qui lui reste de mandat avant la « grande élection d’avril/mai » 2021 ? On le sait adepte du fameux « en même temps » : peut-on lui faire confiance ?
Déjà, les indépendantistes ont demandé un nouveau référendum en 2022. Espèrent-ils, comme en Irlande pour un tout autre sujet, avoir in fine satisfaction ? Il est vrai que les résultats, tout à fait justes et légaux, ne reflètent pas la réalité des opinions. Avec 96 % de « oui » obtenus avec seulement un électeur sur deux s’étant déplacé, on peut légitimement douter de l’état d’esprit réel de l’opinion canaque. (Combien sont-ils restés chez eux, de peur de braver l’interdit ?) Mais la loi est la loi, et les accords sont les accords. Il était prévu qu’au terme du troisième référendum, les accords de Matignon cessaient de s’appliquer et que le processus devait changer de braquet. Ou bien des négociations s’ouvriraient pour aller jusqu’à l’indépendance en cas de victoire du « oui », ou bien d’autres discussions devraient mener à un statut définitif d’autonomie dans le cadre de la République française.
Nous en sommes là. Les gens du FLNKS auront-ils recours à la violence pour venir à leurs fins ? C’est toute la question qui se pose, avec en toile de fond les manœuvres australiennes et surtout chinoises, puissances qui lorgnent d’un regard envieux les ressources en nickel de la Grande terre, un quart des réserves mondiales de cette ressource bien nécessaire pour fabriquer des batteries électriques.
La France, veut-elle conserver son rang de grande puissance… « moyenne » ?
Comme pour notre arsenal nucléaire, comme pour notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU, la question est posée. Les Français veulent-ils que leur pays garde son rang et ne disparaisse pas dans le maelstrom européiste et atlantiste, ou sont-ils à ce point las de peser sur l’histoire du monde et de renoncer à ce que leur pays continue d’être, malgré eux, l’un des phares de l’humanité ? Les restes de notre empire colonial, - toutes ces « miettes » éparpillées dans notre outre-mer, les Antilles, la Réunion, les îles Eparses, l’Antarctique, le Pacifique -, nous assurent la possession du deuxième domaine maritime mondial, avec toutes les richesses supposées qui gisent dans les fonds marins.
Alors, devrions-nous renoncer à la Nouvelle-Calédonie parce que 3 % d’indépendantistes ont fait le déplacement en faveur du « non », et que plus de 40 % sont restés chez eux ? Certes, l’avenir n’est écrit nulle part, mais il peut s’écrire en Nouvelle-Calédonie/Kanakie, - c’est comme cela qu’il faut dire désormais -, en lettres tricolores.
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mercredi, 24 novembre 2021
ET SI LES ANTILLES FRANÇAISES AVAIENT CONNU LE SORT D’HAÏTI ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La Guadeloupe vient de vivre et vit encore, les heures agitées d’une véritable insurrection dont le prétexte, - la vaccination obligatoire pour les soignants -, est un commode « cache-sexe » à la volonté violement exprimée par des racailles, de casser, de détruire, d’incendier et, surtout, de piller. On a même assisté à des scènes frisant la guerre civile, avec des tirs d’armes à feu effectués contre les forces de l’ordre.
Mais quand on a dit cela, on n’a pas tout dit. Derrière ce qui ressemble à une révolte, voire même à un mouvement révolutionnaire, il y a du carburant pour alimenter la machine. Depuis des lustres la Guadeloupe, - les Antilles françaises en général, à l’exception d’îles privilégiées comme Saint-Barthélemy -, subissent les inconvénients de leur insularité : prix supérieurs à ceux pratiqués en métropole, taux de chômage plus élevé (1), angoissante crise sanitaire liée, en plus du virus chinois, aux conséquences de l’utilisation de chlordécone, un produits chimique nocif pour l’humain, utilisé jadis dans les plantations bananières. Ajoutez à cela une immigration concurrentielle (2) et une mauvaise distribution d’eau potable par exemple, vous avez derrière la carte postale de rêve, une plus triste réalité.
La Martinique voisine s’est lancée dans un mouvement de grève générale, et le pouvoir parisien pour enrayer les violences, a même dû dépêcher dans les deux îles, des renforts de gendarmerie, y compris des effectifs du GIGN. Le président LREM de la région de Guadeloupe, Ary Chalus, a déclaré le 20 novembre sur France-Info, « Nous avons plus de quarante ans de retard par rapport à l’hexagone concernant notre développement économique ». Pourtant, de nombreux îliens fournissent en métropole des cadres dans la fonction publique, comme hier les Corses qui s’expatriaient dans les ex-colonies de la République. Apparemment, cela ne suffit pas à refroidir la température de cette marmite exotique française…
La France est à la croisée des chemins. Ou elle entend conserver son rang de première puissance moyenne mondiale, et dans ce cas, - comme pour son arsenal nucléaire -, son outre-mer lui est indispensable, ou elle écoute les sirènes du renoncement et elle doit conduire à l’indépendance tous ces confettis qui ne sont plus que les miettes d’un grandiose festin impérial. Mais si la France veut garder le deuxième domaine maritime au monde, et la présence de son drapeau sur tous les océans, elle a l’impérieuse obligation d’élever le niveau économique de ses ressortissants ultra-marins. Sous deux réserves : d’abord qu’ils le veuillent, et qu’ils y mettent bien sûr, un peu d’ardeur ! (Je n’oublie pas les slogans en créole peints sur les murs, du type « Fwansé deho », dont la traduction ne s’impose pas, tellement c’est clair !)
Le prochain référendum en Nouvelle-Calédonie et les leçons qu’en tirera le pouvoir macronien, nous donneront une petite idée sur les orientations de l’Élyséen par rapport à notre outre-mer. En attendant, nos concitoyens des îles feraient bien de méditer sur le sort de la plus vieille République noire au monde, Haïti, libre depuis 1804. Une indépendance pour elle qui n’est synonyme que de misère, car la République haïtienne, n’est hélas qu’un cloaque à l’air libre …
(1) Un planteur m’avait dit, lors d’un court séjour à la Martinique, que « les locaux ne voulaient plus travailler dans les bananeraies, et qu’il devait avoir recours à de la main d’œuvre issue de l’immigration.
(2) Une immigration venant essentiellement d’Haïti et des ex-colonies britanniques des Antilles, - Dominique, Sainte-Lucie, Antigua, la Barbade etc. -, qui ont eu la… « malchance » de devenir indépendantes. (Pas folle la « perfide » Albion !)
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jeudi, 11 novembre 2021
FACE à FACE POLOGNE/BIELORUSSIE : UN SEUL COUPABLE, L’UNION EUROPÉENNE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La crise migratoire à la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, demain peut-être, à celle de la Lituanie et de la Lettonie, est artificiellement provoquée par les autorités de Minsk, toutes les preuves sont-là : visas généreusement accordés par les consulats de Biélorussie en Afghanistan, Syrie et Irak, facilités aériennes et logistiques pour amener tous ces candidats au droit d’asile européen, à côté du territoire polonais. Et devant les images qualifiées par la grosse presse occidentale « d’insupportables », on cherche à influencer les opinions publiques et à faire « pleurer Margot dans sa chaumière ».
Or, il semble pour l’instant que l’héroïque Pologne, - comme hier face aux Nazis et aux Bolchéviques -, se « dépatouille » seule, Bruxelles la soutenant du bout des lèvres en rappelant, cyniquement, qu’elle ne respecterait pas le droit du « non refoulement ». De qui se moque-ton ? En urgence, l’État polonais a mobilisé 10 000 de ses soldats pour renforcer ses gardes-frontières chargés de surveiller pas moins de 400 km, et a déroulé dans l’urgence une barrière faite de fil de fer barbelé avant d’édifier un mur. Cela prend du temps et, surtout, coûte de l’argent.
L’inqualifiable hypocrisie de la Commission européenne
Or, l’Union européenne parle plutôt de rétorsion à l’encontre de Varsovie, en prétextant que ce gouvernement ne remplirait pas les conditions du droit, notamment à l’égard des minorités LGBT. De qui se moque-ton ? La Pologne garde les frontières extérieures de l’espace Schengen,* elle fait avec son droit régalien ce que les jeunes de Génération identitaire ont voulu faire, d’une façon symbolique, dans deux cols alpins et pyrénéens.
Macron, avec un culot monstre, avait annoncé que la France allait renforcer la surveillance, justement, de ces points de passage montagnards. J’ai pu vérifier de mes yeux, au col du Somport par exemple, qu’il n’en était rien ! Que nenni, pas un képi, pas une casquette de douanier, de gendarme, de CRS ou de guardia-civil, des deux côtés de la frontière ! Dans les Alpes, Il s’est même trouvé la Sous-préfète de Briançon pour dénoncer, justement, un certain laxisme dans les contrôles (probable qu’elle va être mutée en Terre Adélie !).
Comble de l’hypocrisie, Bruxelles, pour se défausser, accuse Vladimir Poutine d’être à la manœuvre derrière son protégé Loukachenko, le président biélorusse, qui n’a rien à lui refuser. Oui, la Biélorussie se venge des sanctions édictées par l’U-E, - comme quoi, entre parenthèses, si on voulait les appliquer aux pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires pour rapatrier les OQTF, ça marcherait ! -, pour punir Minsk de violations supposées des droits de l’homme dans ce pays, et condamner la fraude électorale qui a accompagné l’élection de Loukachenko.
Mais en quoi la politique intérieure d’un État, - certes, aussi déplorable soit-elle -, nous concernerait-elle ? C’est de l’ingérence pure et simple. En revanche, condamner et punir la Biélorussie pour le rapt, - en plein ciel ! -, d’un avion de ligne, se conçoit tout à fait, mais dans un cadre diplomatique. Aller au-delà d’avertissements et punir par des sanctions commerciales tout un pays, relève de la mauvaise foi. Maintenant, face aux morsures frigorifiques de l’hiver qui arrive, on nous parle d’un « corridor humanitaire ». Il faut dire « non », - No Way ! -, lancer un message fort à tous les candidats à l’exil : « Vous n’avez pas d’avenir chez nous ! ». Et, dans un second temps, oui, rassembler à la frontière polonaise les moyens matériels de faire face à une crise sanitaire, mais en territoire Biélorusse et non polonais. En cas de refus, hélas, disons à tous ces « réfugiés », et bien… « à la grâce de Dieu ». Vive la Pologne !
* L’agence européenne FRONTEX est, en principe, chargée d’assurer la surveillance et la sécurité des frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour moi, c’est plutôt « l’agence Spontex », qui absorbe plus qu’elle ne refoule !
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dimanche, 26 septembre 2021
HONGRIE : LE FORUM DE L’ESPOIR !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Les 23 et 24 septembre derniers, s’est tenu à Budapest le quatrième sommet démographique, réunissant du « beau linge » : outre le premier ministre de Hongrie, puissance invitante, on trouvait ceux de la Slovénie et de la Tchéquie, de la Pologne, l’ancien Vice-président américain Mike Pence et, « cerises sur le gâteau », Marion Maréchal Le Pen et Eric Zemmour. Ce dernier s’est longuement entretenu avec Viktor Orban « pour parler de l’histoire réelle et de l’humanité » selon ses dires. Il a également conversé avec l’ancienne député du Vaucluse que plus personne ne présente : histoire de confronter leurs visions convergentes sur le devenir de la France et des peuples européens. Pour sa part, elle a déclaré qu’avec la surnatalité étrangère, les Français de souche seront minoritaires en 2060, encore est-elle bien optimiste !
En revanche, « La nièce de la tante », prudemment, s’est bien gardée de dire qui elle choisirait en cas de duel à droite, entre Marine Le Pen et Éric Zemmour. (Encore qu’il soit difficile de classer Marine Le Pen « à droite ».)
Une pulsion de vie
L’hôte de l’événement, Viktor Orban, n’est pas non plus un adepte, avec le turbulent éditorialiste et polémiste français, de la « langue de bois », en déclarant, « Nous sommes ici parce qu’au lieu de subir ces tendances démographiques, nous voulons les créer », critiquant au passage la « solution » immigrationniste choisie d’une façon suicidaire par des pays comme l’Allemagne, par exemple. « La migration est ici une question d’identité. Un pays européen ne peut fonctionner que si ses membres ont largement les mêmes vues sur les questions fondamentales. Les nations européennes qui n’ont pas ce terrain d’entente sont vouées à la destruction », a-t-il ajouté. Que nous aimerions entendre pareil discours dans la bouche de l’Elyséen ! La Hongrie a fait le choix d’une réelle politique familiale en y consacrants 5 % de son PIB. Les familles nombreuses se voient offrir 7 500 euros d’aide pour l’achat d’une automobile, des prêts défiants toute concurrence pour l’achat d’une maison et d’un terrain, plus aucun impôt à partir du quatrième enfant, etc. Aussi, les effets certes lents, se font déjà sentir, l’indice de fécondité passant des catacombes, 1,25 en 2010 à 1,56 enfant par femme en 2020, ce qui est encore bien insuffisant pour assurer le renouvellement de la population. « Peut mieux faire », dirait un professeur !
« Être ou ne pas naitre »…
Le Premier ministre tchèque Andrej Babis, à la tête d’un pays où il y a une sorte d’unanimité de toutes les forces politiques contre l’immigration extra-européenne, - « la Bohème me ravit ! » -, a récemment commencé à mettre en place, lui aussi, sa propre politique nataliste, suivant en cela la piste défrichée par les Magyars depuis 2010, et les Polonais catholiques-conservateurs du PIS depuis 2015. Du côté du Danube, l’augmentation constante des mariages et la chute du nombre des divorces, est un signe encourageant, sans aucun doute, du « désir d’enfant ».
Un charlatan ?
Hervé Le Bras, qui est un démographe objectif comme moi je suis jockey, nous amuse avec ses chiffres relatifs à la France, avec son 1,82 comme indice synthétique de fécondité, oubliant de dire au passage, qu’est prise en compte dans cette statistique, la natalité extra-européenne, et l’on sait que les femmes afro-maghrébines sont plus près d’avoir trois enfants qu’à peine deux, comme les dames « de souche » !
Et s’il pousse un « cocorico » en comparant nos résultats à ceux de la Scandinavie, - 1,75 et 1,70 aux États-Unis par exemple -, nous n’avons aucune raison de nous réjouir. Bien que les statistiques ethniques soient interdites en France contrairement aux USA, on peut, approximativement, par le nombre des dépistages de la drépanocytose qui ne concernent que les personnes d’origine africaine ou maghrébine, et le choix des prénoms, avoir une idée de l’importance des naissances étrangères ou d’origine étrangère. Un bon tiers, 33 % en moyenne pour toute la France, pas loin de 80 % dans la « willaya » du 9-3, là où sont inhumés nos rois. Demain, si nous n’y prenons garde, la Seine Saint-Denis sera notre Kosovo !
Un espoir ?
Si, en Europe centrale et à la périphérie des Balkans, on prend conscience de cette menace mortifère qu’est l’explosion démographique du tiers-monde, - Afrique, Inde, Pakistan etc. -, parallèlement à la décadence européenne, on est loin de ce constat en Europe occidentale, où la natalité est carrément en berne. Des pays chrétiens, Grèce, Espagne et Italie, vont bientôt fabriquer, - comme en Russie il y a un certain temps -, plus de cercueils que de berceaux ! Éric Zemmour qui parle « cash », qui met le doigt là où ça fait mal, va-t-il réveiller les consciences ? À côté du message terne du Rassemblement national, complètement « normalisé », il redonne espoir à une bonne partie des citoyens lassés de toujours entendre le même discours, et de subir les avanies de ce qui prend l’allure d’une véritable occupation étrangère. Ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche et, surtout, le système le laissera-t-il faire ? Déjà, des « boules puantes ont éclaté ». Patience, réponse dans quelques semaines.
Lire le livre de Jean-Claude Rolinat sur la Hongrie (paru en 2017) :
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vendredi, 24 septembre 2021
USA/AUSTRALIE : QUAND ON A DES « AMIS » COMME ÇA, ON N’A PAS BESOIN D’ENNEMIS !
Le bloc-notes de jean-Claude Rolinat
La décision australienne de rompre le contrat la liant à la France pour la fourniture de 12 sous-marins d’attaque et sa confirmation par les autorités françaises, ont jeté le trouble dans les relations entre notre pays et ses « alliés » traditionnels. En plus, l’annonce que ces sous-marins qui devaient être construits à Cherbourg, seraient remplacés par des submersibles à propulsion nucléaire de facture anglo-américaine, ressemble à un véritable coup de poignard, un poignard planté dans le dos de la France par des pays « aliés » ! (À la place d’Alstom qui vient de signer un contrat pour la vente de 27 rames de métro à la ville de Melbourne, je me méfierais !) Mais, en dépit de l’indignation non feinte de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Driant, qui était le ministre de la Défense à l’époque où fut signé le contrat initial, cette soudaine décision était-elle de nature à vraiment nous surprendre ?
Des concurrents et des rivaux de la France dans le Pacifique
L’Australie comme la Nouvelle-Zélande d’ailleurs, n’ont eu de cesse de nous jeter hors du Pacifique en soutenant sournoisement les indépendantistes canaques en Nouvelle Calédonie. (Et en souhaitant, confidentiellement, que la Polynésie rompe les amarres avec la France.) Il est bien temps pour le premier ministre de Canberra, Scott Morrison, de rappeler que de nombreux « Aussies » sont morts lors des deux Guerres mondiales, dont beaucoup des leurs reposent, notamment, en terre française. À mon sens, il serait temps de revoir le périmètre et le contenu de nos alliances « traditionnelles » à la lumière des « glissements » géostratégiques post-chute du mur de Berlin: déjà 32 ans ! L’ère des grandes alliances multilatérales est-elle toujours d’actualité ? Ne serait-il pas temps de revoir le concept de « bilatéralité », c’est-à-dire une coopération entre une, deux voire trois nations au maximum, attachées à des centres d’intérêt communs ? De même, ne pourrions-nous pas sortir de cet exclusif face à face franco-allemand qui nous « plombe » littéralement, et de nous ouvrir de manière parallèle, à des associations bilatérales avec nos plus proches voisins, les Belges, - sous réserve que le Royaume d’Outre-Quiévrain n’éclate pas ! -, les Espagnols, les Italiens ? Nous coopérons déjà avec ces derniers sur un programme commun de frégates après avoir travaillé ensemble sur les avions de type ATR. Continuons, approfondissons, persévérons…
L’Alliance Atlantique est-elle toujours d’actualité ?
Le traité de l’Atlantique Nord signé au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale, était pertinent tant que l’URSS et ses satellites nous menaçaient. Il avait le mérite, aussi, de « noyer » l’Allemagne renaissante dans un concept de démocratie occidentale, après la phase de « dénazification ». L’assistance américaine et son parapluie nucléaire,- tant que la France n’avait pas le sien propre-, étaient nécessaires. À partir du moment où la menace à l’Est a disparu, - est-il bien utile de l’agiter à nouveau ? -, rien, mais rien ne devrait nous obliger à rester signataire de ce partenariat multilatéral dirigé essentiellement par les Anglo-Saxons. À tout le moins, nous devrions nous désengager de l’OTAN, même si, effet pratique, nous conservons les procédures NATO pour communiquer avec des armées, en principe « alliées ». D’ailleurs, ce n’est un secret pour personne que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada ont des liens informels bien plus solides que tous les traités de la terre ! Sans, pour notre part, renier nos liens d’amitié historique avec certains de ces pays en raison de pages d’histoires commune, - je pense à la guerre d’indépendance américaine et à la « Belle province » du Québec -, rien ne devrait nous empêcher de nouer de libres partenariats avec, par exemple, les pays du « Groupe de Visegrad » ou, même, avec la Russie poutinienne, pour peu que cette dernière cesse de faire peur, - une peur irrationnelle ? -, aux petits États baltes et aux « grands », la Pologne et l’Ukraine. Il est vrai, cette dernière ayant besoin de frontières définitivement stabilisées et reconnues. Je pense que ce serait une affaire de type « gagnant/gagnant » pour nos économies, avec des échanges de biens complémentaires. Nous en sommes loin. Tant que nous serons inféodés durablement au pacte Atlantique et à la Commission de Bruxelles, le Quai d’Orsay n’aura pas une grande autonomie. Tout juste pourrait-il rappeler à l’ordre quelque République bananière et sanctionner ici ou là, quelques « rois nègres » ! Après tout, nous ne ferions que remettre sur les rails une alliance franco-russe que seule la révolution bolchévique précipita au tombeau.
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dimanche, 15 août 2021
AFGHANISTAN : QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE EN FIN DE COMPTE ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan n’est plus qu’une question de jours, de semaines, au mieux de mois, au singulier. Le même « scénario Vietnamien » va, tragiquement, se répéter. Rappelons-nous la chute du libre Sud-Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, - sauf les petits paras saïgonnais -, fuite des gouvernementaux, « boats people » en mer… C’était hier ! Une à une, les capitales provinciales tombaient, Quang-Tri, Hué, Danang, Pham Rang, Pham Tiet, et ce fut le tour de Saigon. (Rebaptisée « Ho-Chi-Minh ville ».) Aujourd’hui, c’est Hérat et Kandahar qui tombent dans l’escarcelle des « étudiants en religion ». Demain ce sera au tour de Kaboul.
« Tout ça pour ça ? »
Depuis vingt ans, depuis que les armées alliées de l’OTAN au premier rang desquelles l’US Army avaient chassé les Talibans du pouvoir et prétendu libérer ce pays de l’obscurantisme, aucun progrès réel, en profondeur, n’a été accompli. Des sommes astronomiques ont été déversées, des milliers de soldats occidentaux sont tombés ou ont été blessés, notamment des Français, et pour quoi ? « Tout ça pour çà » ? Pour que, précipitamment, les ressortissants étrangers soient promptement évacués, les ambassades fermées ou réduites à leur plus simple représentation ? Mesure dérisoire, le Conseil de l’Alliance Atlantique a déclaré que ses pays membres ne reconnaitraient pas le nouveau régime, passant déjà par pertes et profits le gouvernement de Kaboul.
Pire, ces puissances occidentales… impuissantes, rechignent à rapatrier les interprètes afghans et leurs familles qui, en effet, risquent leur peau si elles restent dans le pays. La solution serait que l’OTAN finance l’évacuation de tous ces gens et leur réinstallation dans des pays musulmans « amis ». (Si,si, - sans jeu de mot ! -, ça existe !)
L’islamisme se combat d’abord en nos murs !
Quelle confiance peut-on accorder à l’Alliance Atlantique ? Quelles honte que ce désengagement, comme bien d’autres, pour abandonner la partie sans avoir « mis le paquet » au moment décisif, en 2002 ? Ce lâche abandon, comme bien d’autres, - Indochine, Algérie, Angola, Mozambique -, est un mauvais signal adressé aux États qui seraient enclins à nous suivre, nous les pays dit « libres ». Alors, oui, qui sont les réels « criminels de guerre » ? Ceux qui maintenaient leur pays dans une situation obscurantiste selon les critères de l’Occident, mais qui assuraient une « paix surveillée », ou alors les « Matamores » de ce même Occident qui lâche prise aux premières difficultés et qui, comme l’Armée rouge hier, va partir de ce pays réputé indomptable, « la queue entre les jambes ? » Oui, pourquoi tous ces morts civils et militaires, afghans ou étrangers pour n’aboutir à …rien ? Oui, pour qui et pour quoi nos bérets rouges sont-ils tombés là-bas, dans d’improbables et meurtrières embuscades ? N’ayons pas la mémoire courte comme le disait un certain Maréchal de France, et n’engageons plus nos troupes dans des opérations lointaines et, bien souvent inutiles, sans plans précis sur le long terme. L’islamisme se combat d’abord ici, au cœur de nos cités.
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mercredi, 28 juillet 2021
CUBA LA ROUGE : RAFRAICHISSONS LES MÉMOIRES…
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Cette « île crocodile », surnommée ainsi en raison de sa forme géographique, et de élevage que l’on y fait de ce « charmant » animal, - peut-être aussi une allusion aux vieux caciques du Parti communiste qui tirent les ficelles en coulisse -, est entre les mains des kleptocrates du clan Castro depuis 1959 et sa révolution de la Saint-Sylvestre.
Un faux romantisme
Tout avait pourtant bien commencé. Les photos du jeune chef rebelle et de ses maquisards de la Sierra Maestra, cartouchière en bandoulière et fusil à la main, faisaient le tour du monde, et attiraient la sympathie de tous, y compris et surtout celle des Américains. (Qui voulaient se débarrasser à bon compte, comme à Santo-Domingo avec Rafaël Trujillo, d’un caudillo devenu « trop encombrant ».) Pensez, un jeune avocat rebelle qui plus est barbu comme un révolutionnaire du XIXe siècle, face à un vieux dictateur, le général Fulgencio Batista, c’était vendeur. Un pur descendant de Galicien* contre un sang-mêlé. Paris-Match, pour ne citer que cette revue qui fut jadis un grand magazine, en fit des tonnes. Mais bien vite, le nouveau pouvoir allait montrer son vrai visage, celui hideux d’une dictature communiste. Le jeune intellectuel avait bien trompé son monde. Très rapidement, de nombreux Cubains furent contraints à l’exil pour échapper à la sanguinaire épuration menée avec un zèle criminel par un certain médecin argentin, Guevara, qui allait se faire mondialement connaitre sous le nom du « Che ». Les États-Unis, sous le magistère de Kennedy, tentèrent bien de renverser Castro, mais l’expédition de la « Baia dos cochones », la « Baie des Cochons » en 1961, tourna à la catastrophe. Le « parrain » américain des révoltés cubains laissa tomber ses protégés qui finirent, pour les plus chanceux, dans les geôles castristes de l’île des Pins, au grand dam des exilés de Floride. Déjà, à cette époque, les pénuries de produits courants commençaient à pointer leur nez, et l’embargo US n’arrangeait rien.
D’années en années, les files s’allongeaient devant des magasins aux rayons quasiment vides, comme dans la Roumanie de Ceausescu. Le système monétaire reposait sur deux jambes, le péso local et le dollar, quasi officiel, la monnaie de l’ennemi ! Les Cubains, qui voulaient s’acheter des chaussures ou des vêtements corrects de marques étrangères, devaient solliciter la complicité des touristes pour pouvoir s’approvisionner dans les seuls magasins réservés à ces derniers, le tout payé avec les billets « verts », bien sûr ! Vingt ans après la « geste » du Movimiento 26 de julio et du yacht Granma, à bord duquel Castro avait clandestinement quitté les côtes mexicaines pour débarquer dans l’Oriente, ça « tournait vinaigre » à La Havane.
Une île sous écrou, le troc avec les Soviétiques !
Les Cubains n’avaient pas encore reçu l’autorisation d’ouvrir leur maison à des étrangers afin de pouvoir y faire une sorte d’activité « bed and breakfast » pour améliorer l’ordinaire. Les chauffeurs de taxi acceptaient, en douce, de se faire payer la course en monnaie étrangère, le Dollar de préférence, et se cachaient littéralement le visage au moment de la transaction. Ambiance ! On ne risquait pratiquement aucune agression, rien, un policier en uniforme étant de garde statique, tous les cinquante mètres. C’était et c’est là, le seul avantage d’une dictature pour un touriste. Cuba a toujours eu la réputation d’avoir un bon système de santé. Vrai ou faux, elle a exporté ses médecins un peu partout dans le tiers-monde, histoire de se faire de la « pub » à bon compte. Le régime castriste, un autre rare bon point, fut de faire accéder le pays à un bon niveau scolaire. Vous me direz, comparé à celui de la France, il n’y a pas un grand mérite au classement Pisa !
L’île caraïbe vendait son sucre à l’URSS à un prix supérieur au marché, et cette dernière lui vendait du carburant en dessous du prix du marché. En échange de quoi ? Cuba fournissait la chair à canon alimentant les entreprises guerrières des Soviétiques, notamment en Afrique. Comme beaucoup de Cubains sont noirs ou mulâtres, les Russes pensaient que les Cubains seraient mieux acceptés qu’eux ou que leurs complices est-allemands par les populations locales. Un calcul qui ne s’est pas avéré tout à fait juste, notamment en Angola. Là aussi, si les Américains avaient joué le jeu de la carte occidentale, au lieu de laisser tomber les Sud-Africains qui y menaient une vaste offensive à partir de la Namibie, - coordonnée avec les milices de l’UNITA de Jonas Savimbi -, ce vaste pays lusophone où la crème de la colonisation portugaise s’était échinée, ne serait pas tombée entre les mains des marxistes. Bref, ne refaisons pas l’histoire, mais nombre de cercueils revenaient au pays de la rumba et du mambo. L’aventure « néo-coloniale » du satrape Castro commençait à coûter cher à Cuba. La population murmurait : cette guerre « anti-impérialiste » conduite par procuration au bénéfice du « Grand frère »,ne faisait pas les affaires du petit peuple. Cette partie de la population hostile au communisme ne pouvait pas faire grand-chose, chaque quartier, chaque maison étant encadrée par des membres des CDR, les Comités de défense de la révolution. C’est à dire un mouchard qui notait tout, les va et vient des uns et des autres, - qui venait, qui sortait -, bref, une espionite aigue à grande échelle, une malsaine activité qui n’a pas cessé un seul jour.
L’éruption !
C’est tout ça qui est ressorti, qui a explosé les semaines dernières, avec le manque de victuailles et de perspectives d’avenir. Sans le communisme, Cuba pourrait être une île riche, largement capable de rivaliser avec la République Dominicaine au plan touristique, pouvant mieux exporter ses produits tropicaux, son tabac, installer des « maquilladoras » comme au Mexique… Bref retrouver, à terme, le niveau de vie qu’elle avait AVANT, quoique l’on puisse dire du régime corrompu et délictueux de Batista. Il est vrai que sous son règne, La Havane, c’était la ville des tripots, de la prostitution et des gangsters américains. Pourtant cette dictature assurait, tout de même, un assez bon niveau de développement à l’île. Laquelle était, dans les années cinquante, classée parmi les pays d’Amérique latine, - avec l’Argentine et le Venezuela -, en tête du peloton. Avec la chute de l’URSS en 1991, tous les avantages marchands que tirait Cuba de ses relations avec la grande Russie, sont allés progressivement dans le panier des souvenirs « heureux », même si Moscou entendait conserver Cuba comme un pion dans le jeu qui l’oppose aux États-Unis. Obama, au grand dam des exilés cubains de Floride, avait reconnu le gouvernement communiste et ouvert une ambassade dans l’île. Actuellement, il semble que Jo Biden lève progressivement les sanctions qui pourrissent la vie des îliens. Ce qui n’a pas fait baisser pour autant la pression dans la marmite. Mais tout de même, la levée progressive de l’embargo et la fourniture de pétrole iranien ou vénézuélien, va desserrer un peu l’étau qui étreint La Havane.
Mais le peuple cubain en a assez de cette dictature qui ne lui offre aucune perspective d’avenir, pas plus que du pain. Les pièces détachées des « belles Américaines » qui font la fierté des Cubains, manquent, et les transports en commun, dans certains endroits, ont eu recours aux chevaux ! Il n’y a aucun espace de liberté, les gens qui ont pu fuir ne reviendront pas et, grâce à leurs dons, mettent sous perfusion les membres de leur famille restés au pays. Les camps de prisonniers sont plus abondants en locataires que les produits de première nécessité dans les épiceries ou les pharmacies. Les tickets de rationnement, plus d’un demi-siècle après la révolution, sont toujours de mise. La pandémie, - qui n’est certes pas du fait du régime -, assèche le tourisme qui amenait des devises. Donc, des milliers et des milliers de Cubains sont descendus dans la rue pour manifester contre le pouvoir. Ce dernier n’a pas fait dans la dentelle, faisant tirer ses troupiers à balles réelles, et invitant ses partisans à contremanifester. Des morts, des arrestations, de quoi rafraichir l’ardeur protestataire.
Le nazisme a disparu, mais le « cadavre » communiste bouge encore !
Et dire qu’il y a encore, dans la France de 2021, des gens pour se réclamer du marxisme. Il y a même un olibrius qui veut se présenter à l’élection présidentielle sous l’égide du parti au marteau et à la faucille ! Au fou ! On avait pu penser qu’avec la mort de Fidel Castro en 2016, son remplacement par son frère Raoul, puis la démission de celui-ci en 2019 au bénéfice de Miguel Diaz Canel, - un apparatchik du Parti communiste cubain, le PCC -, l’étreinte mortifère allait se relâcher. Que nenni, le visage des dirigeants changent peut-être, mais la matière est la même, la pâte dont ils sont faits est identique. Et le pire pour nous, est de voir en Occident des jeunes crétins porter un t-shirt à l’effigie de Che Guevarra, ce tueur congénital, que Castro avait expédié au Congo ex-belge et en Bolivie pour exporter sa révolution. Il finit comme il avait commencé, dans la violence, à savoir, tué comme un chien par des rangers dans la selva bolivienne. Tout a été faux dans cette révolution cubaine frauduleusement nimbée d’un halo de « romantisme ». Il n’y a eu rien de « romantique ». Ce n’était pas Lamartine en 1848 ! Fidel Castro a trompé son monde. Et certains fidèles l’ont quitté. Bien mal leur en pris, comme Hubert Matos ou Camilo Cienfuegos, fidèle parmi les fidèles, qui périt mystérieusement en octobre 1959, dans un étrange accident d’avion**. Si dans « le cochon tout est bon », comme le dit un dicton populaire, dans la révolution cubaine tout, ou presque, est à rejeter.
* Ce qui explique l’étrange complicité entre une Espagne franquiste à la tête de laquelle régnait un certain général Franco, lui-même Galicien, et un satrape communiste d’ascendance galicienne !
** « L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités » à L’atelier Fol’Fer, et « Pronunciamiento sous les tropiques, » éditions Dutan/Dualpha, du même auteur.
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samedi, 03 juillet 2021
OUI, LA HONGRIE EST NOTRE VIGIE, NOTRE SENTINELLE À TOUS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
L’Europe est malade. Encore une fois cette « Europe maléfique », - entendons-nous bien, je pèse mes mots -, pas cette vieille civilisation judéo-chrétienne et gréco-latine, dont il serait superflu ici, d’exalter la grandeur passée, non, ce « machin » insupportable dont les institutions siègent à Bruxelles, à Strasbourg et à Luxembourg. À savoir, la Commission européenne, le Parlement et les institutions judiciaires supranationales qui pèsent sur notre libre-arbitre, qui obèrent notre indépendance nationale. N’est-ce pas Ursula Von der Layen qui est venue à Paris, tel un Gauleiter du Reich pour donner son feu vert à la France sur l’utilisation des prêts européens ? La suzeraine germanique visitant, en quelque sorte, son vassal Franc, comme au cœur du Moyen-Âge ! Cette Europe-là, celle des boutiquiers et des banquiers est devenue folle !
Un sommet européen qui se transforme en tribunal
Elle s’est encore distinguée à l’occasion du sommet européen du 24 juin dernier, où l’on a assisté à un véritable déchainement d’actes et de déclarations hostiles à l’égard de la Hongrie. Le premier ministre hollandais, Mark Rutte, à peine réélu dans son pays, a même déclaré que « la Hongrie n’avait plus rien à faire dans l’Union européenne ». De quel droit ce « Batave » se permet-il de juger un partenaire sérieux, membre éminent du « groupe de Visegrad » qui, lui, défend les vraies valeurs européennes ?
Pourquoi une telle hostilité ?
Tout simplement en raison d’une nouvelle loi hongroise interdisant tout prosélytisme en faveur de l’homosexualité, du « gender » et autres variétés LGBTQ en direction des enfants. D’Ursula Von Der Layen, la présidente de la commission de l’U-E, à Didier Reynders, autre commissaire européen, en passant par le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth (SPD), - lui-même homosexuel qui prêche pour sa chapelle -, ils y sont tous allés de leur couplet condamnant Budapest. Roth a déclaré que « Cette loi est contraire à tout ce que nous considérons comme nos valeurs européennes communes ». La commissaire européenne à l’égalité, la maltaise Helena Dalli, - pourtant issue d’une île, Malte, qui est une terre bien catholique -, y est allée elle aussi de son petit crachat : - « Bruxelles est prête à prendre contre la Hongrie des sanctions similaires à celles prises contre les régions polonaises créant des zones sans LGBT. Ce message est que si vous ne respectez pas les valeurs démocratiques ou égalitaires de l’Union européenne, vous n’avez pas le droit de collecter des fonds pour vos projets ».
Les Américains s’en mêlent
Même l’ambassade des États-Unis à Budapest a fait savoir que, citons son porte-parole, « les gouvernements ont le devoir de promouvoir la liberté d’expression et de protéger les droits humains, y compris les droits de la communauté LGBTQ ». Même son de cloche de la part de Clément Beaune, notre ministricule chargé des affaires européennes, qui sait de quoi il parle, a dit que « jusqu’à présent il y a eu des problèmes avec l’Etat de droit en Hongrie, mais il est tout à fait nouveau qu’il cible délibérément et directement un certain groupe de personnes, en l’occurrence les personnes LGBTQ ». Or, désolé de contredire ces Messieurs… dames, c’est la Hongrie qui défend les valeurs qui devraient être celles protégées par cette nouvelle Union soviétique libérale/libertaire qu’est l’U-E. D’ailleurs, Zoltan Kovacs, porte-parole lui du gouvernement hongrois, a répondu à tous ces censeurs, en ciblant du tac-au-tac Ursula l’Allemande : - « En tant que mère de 7 enfants, - et oui, l’Ursula elle a donné pour la patrie allemande ! -, vous comprenez sûrement l’importance de pouvoir éduquer vos enfants sur ces questions sensibles comme bon vous semble (…) C’est l’objet de cette loi, de même que la création de graves conséquences pénales des actes de pédophilie (…) », sous-entendu la mise en place de sanctions contre la pédophilie. Et de poursuivre, « En tant que démocrate-chrétien, avec quelle partie de ce qui précède avez-vous un problème ? Au lieu de mener les batailles de l’idéologie du genre, nous nous concentrons sur les choses importantes : la protection et le développement sain des enfants en Hongrie, et la préservation des droits des parents d’éduquer leurs enfants sur ces questions sensibles », a-t-il expliqué sur son blog. Oui, en quoi la Hongrie serait-elle devenue un État de non droit ? Légiférer avec une majorité parlementaire issue des suffrages populaires, pour protéger l’enfance, serait donc contraire aux valeurs de cette Europe-là ? Ce n’est pas notre conception. Nous, qui sommes attachés à notre civilisation traditionnelle, nous défendons forcément les valeurs familiales. Protéger les enfants, les laisser libres de leurs choix au moins jusqu’à l’âge de l’adolescence, de la maturité, de la majorité, sans bourrage de crâne prématuré, voilà le crime législatif commis par la Hongrie. Là encore, on marche sur la tête !
Les objectifs de la Hongrie au plan européen
Si nous en croyons ce qu’a écrit Viktor Orban, le Premier ministre magyar, ses propositions ne sont pas si éloignées des nôtres, en tout cas celles de nôtre famille d’esprit, celles de la « droite nationale », au sens très large du terme. C’est-à-dire tous les citoyens qui sont attachés à l’identité et à la souveraineté de leurs patries, dans un cadre coopératif européen. D’ailleurs, les partis européens arbitrairement classés à « l’extrême-droite » ont entrepris une démarche commune pour réformer l’Union.
Le gouvernement de Budapest, dans un long communiqué en 7 points, s’est exprimé contre le super État que semble vouloir édifier la Commission européenne. Il précise que les décisions devraient être prises par des dirigeants élus et non pas influencées par des ONG, notamment en matière migratoire. On sait que la Hongrie est en pointe dans la lutte contre l’immigration illégale, n’acceptant de demande d’asile qu’exprimée en dehors de ses frontières, et refusant la répartition des illégaux échoués à Lampedusa, Lesbos ou ailleurs. Il ajoute une remarque qui va dans le sens de la coopération intergouvernementale, en insistant sur le fait que si nous ne parvenons pas à être plus efficaces ensemble plutôt que chacun dans notre coin, alors c’en serait fini de l’Union européenne. J’observe que les succès européens ont été pensés et réalisés, au début en tout cas, totalement en dehors de l’U-E, à savoir les programmes AIRBUS ou Ariane Espace. Cela devrait nous interpeller sur l’utilité des institutions européennes, rappelons-les, Commission, Parlement et CJE ! Et pour terminer sur le sujet, abordons le point numéro 5 de cette déclaration, relative à l’immigration : - « La prochaine décennie sera l’époque des défis dangereux : la migration de masse et les pandémies nous menacent. Nous devons défendre les citoyens de l’Europe. » Il n’y a là rien de scandaleux, ou alors, cette Europe fondatrice « des six », cette belle Communauté européenne née de la fusion de la CECA et d’Euratom pour devenir le marché commun, est-elle devenue cette folle tour de Babel à 27, incontrôlable, devenue la proie des lobbies divers et (a)variés ? Il est temps que toutes celles et tous ceux qui professent les idées de souveraineté nationale, accouchent d’une vision claire à l’égard des institutions européennes et fassent de crédibles contre-propositions pour faire vivre une véritable Europe. Une Europe réellement européenne, enracinée, assise redisons-le, sur les traditionnelles valeurs familiales d’ordre et de progrès.
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samedi, 12 juin 2021
SAHEL : LE PRESIDENT MACRON SAIT-IL VRAIMENT OÙ IL VA ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Est-ce une coïncidence ? Au moment même où le Burkina-Faso a été victime d’une sanglante attaque de la part des rebelles Islamistes, le gouvernement français annonçait à quelques jours près, le retrait programmé des militaires de l’opération « Barkhane », laquelle avait succédé à « Serval » pour stopper l’invasion du Mali.
Je voudrais exprimer mon écœurement devant le massacre « gratuit » de paisibles paysans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui est intervenu au Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta « de papa ». Le drame s’est noué dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juin à Solhan, dans la province du Yagha à l’Est du pays, vers le Niger. On a dénombré plus de 160 victimes en deux attaques, sans compter les blessés. Le président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé cette attaque barbare et ignoble. Il a déclaré, citons-le, « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes ». Le chef de l’opposition, Eddie Komboigo y est allé de son couplet, comme d’ailleurs Antonio Gutteres, le secrétaire-général de l’ONU. Ce dernier s’est déclaré « indigné » par cet assassinat de masse. Les djihadistes ou les bandits, allez savoir, - parfois ce sont les mêmes -, arrivés juchés sur des motos, s’en sont pris tout d’abord aux VDP, les « Volontaires pour la Défense de la Patrie », des paysans armés, justement, pour protéger les populations civiles rurales. D’après l’AFP, ces supplétifs comptent déjà plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020.
Après le Sahel, à qui le tour ? Aux pays de la côte atlantique ?
Ce pays de transition entre le Sahel et les lointaines rives atlantiques de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo au Sud, recense 21 millions d’habitants, grand comme la moitié de la France. Il n’est pas bien riche : classé 182e sur 189 par le programme des Nations unies pour le développement, c’est dire ! Son armée non plus, avec quelques 11 200 hommes répartis en trois régions militaires, équipée de quelques blindés légers brésiliens de type Cascavel, d’auto-canons Panhard AML-60 et AML-90. On ne sait même pas si ce matériel est encore opérationnel. Son aviation comprend sur le papierune trentaine d’aéronefs dont les plus modernes sont des avions d’attaque légers de type Embraer 314, et SIAI-Marchetti warrior. S’y ajoutent des hélicoptères russes et français. Tout cela n’a pas impressionné les tueurs liés à Al Qaïda et au groupe « État islamique », les nébuleuses islamistes qui infestent le grand Sahel, de la Mauritanie au Tchad.
Notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est allé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire (RCI), et aussi à Ouagadougou, la capitale du Burkina, en plein pays Mossi, pour affirmer la solidarité de la France. Mais, justement, nous avons une mission. En plus des commandos déjà repositionnés dans ce pays, nous avons ou nous devrions avoir, celle de former une véritable armée burkinabé capable de traquer et de détruire les nids de rebelles islamistes et autres bandits. On ne peut pas lâcher ce petit pays, victime d’un exode massif de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de notre ex-pré-carré africain. Il y va aussi de la résolution des flux migratoires. Si la France veut jouer un rôle mondial au lieu de s’effacer petit à petit, et de se noyer dans le magma européen, elle doit retrouver une politique africaine digne de ce nom, - ne serait-ce que pour maintenir la présence de la langue française -, politique qui passe par un renvoi systématique des clandestins africains chez eux, et par une assistance massive, avec un très attentif suivi , à ces mêmes pays. (« En même temps » comme dirait « l’autre ».)
Que va devenir l’assistance française ?
Quant au redéploiement de l’opération Barkhane, annoncé par Emmanuel Macron, essentiellement centrée sur le Mali, notre « ex-Soudan français », il est trop tôt pour en apprécier les conséquences. Ce que l’on peut dire, c’est qu’avec 5 100 hommes, sur une étendue colossale, - à peu près de Brest à Moscou -, après 8 ans de présence et une demi centaine de morts, la France, seule, ne pouvait pas stopper les rebelles islamistes de l’Emirat islamique du grand Sahel, ni les troupiers du GSIM/Al Qaïda. Quant aux Touaregs qui veulent l’indépendance de leur AZAWAD dans le nord du Mali, c’est aux nouvelles autorités de Bamako qui ont l’air de vouloir négocier,- ce que ne veut apparemment pas, la France-, qu’il incombe de régler cette question, disons « identitaire ».
Là-dessus, le Professeur Bernard Lugan s’est fort bien exprimé sur les erreurs coloniales et post coloniales à propos du découpage des frontières. Peut-être que les participants du sommet des grandes puissances occidentales qui se tient actuellement en Cornouailles, aborderont la question. Pour l’instant, on attend la mise en route de la force européenne TAKOBA, composée de Suédois, d’Estoniens, et bientôt, en principe, d’Italiens et de Danois. La Hongrie, la Grèce et la Serbie s’étant déclarées intéressées par une participation. En tout cas, nous sommes dans l’inconnu, tant du côté de la mise en route de cette troupe internationale, que d’une force multinationale spécifiquement africaine ossue du groupe « G5 Sahel », qui pourrait prendre le relai de la France, cette dernière restant comme opérateur pour la logistique, la planification et l’appui aérien. Il faut le dire aussi, on compte beaucoup sur les Tchadiens qui ont une solide réputation guerrière. Mais, avec la mort du président Idriss Deby, une période d’incertitude s’est ouverte.
Sans assistance militaire, les pays africains n’y arriveront pas.
Soyons clairs, sans la France ou un pays de même taille, la résistance africaine échouera et là, ce serait très grave pour les pays européens, car les islamistes débouleraient vers les pays de la côte, comme Boko Haram le fait au Nigéria, cette éponge à pétrole du golfe du Bénin. Les pays membres de l’Union européenne ne peuvent pas se désintéresser du continent noir. Ils ont tout intérêt à sa stabilité et à son développement afin d’éviter des migrations massives qui emporteraient leur civilisation. On peut comprendre qu’une puissance moyenne comme la France, ne puisse plus supporter seule ce fardeau. Un fardeau quoique l’on en dise, qui est toujours celui « de l’homme blanc » comme le disait Rudyard Kipling !
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mercredi, 09 juin 2021
LES RISQUES DU METIER
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le président Macron, allant chasser l’électeur sur les terres dauphinoises, s’est pris une baffe sur le museau le mardi 8 juin. Tout le landerneau politique est en émoi, de la droite dite extrême, à la gauche du même calibre, de l’usurpatrice au charlatan islamophile, en passant par la droite courbe et fourbe. Ils sont venus, ils sont tous là sur le petit écran, à pleurnicher sur les valeurs de la République qui seraient bafouées, sur l’humiliation qu’à travers la personne du président, chaque Français serait sensé ressentir.
En giflant Emmanuel Macron, le bougre qui a cru bon, - d’après les médias -, de crier « Montjoie Saint-Denis » comme devaient le hurler les chevaliers partant à l’assaut de l’infidèle en Terre sainte, aurait administré, symboliquement, une claque à chaque citoyen. Moi, je n’ai rien senti. La dernière gifle que j’ai reçue, c’était il y a des lustres, administrée par mon père, sans doute à juste raison !
Vous êtes bafoué vous, vous vous êtes senti humilié ? Pas moi. Pourquoi ? On ne respecte que ce qui est respectable. Le chef suprême d’une nation doit être son incarnation, comme peut l’être par exemple, symboliquement, la Reine d’Angleterre. Or, un chef de l’État qui se fait complaisamment photographier avec une meute de musiciens dans des tenues et des attitudes provocantes au palais de l’Elysée à l’occasion de la fête de la musique, ou qui pose dans l’île de Saint-Martin avec deux Antillais hilares et moqueurs, sans oublier un étrange rendez-vous avec deux You tubeurs à la mode, toujours sous les ors de la République, tout cela n’inspire pas le respect dû à la fonction que le principal intéressé devrait se faire un devoir d’honorer au premier chef. Il désacralise le rôle du souverain, qu’il soit d’essence monarchique ou républicaine. Certes, la marge de manœuvre est parfois étroite. Mais, après tout, ceux qui sont élus à cette fonction suprême, l’ont choisie.
Mieux vaut une claque qu’une balle !
En aimant les bains de foules, en souhaitant être au contact avec le public, il est vrai qu’un président, un souverain, bref un chef d’État, s’expose à des risques et des dangers autrement plus graves qu’un entartrage ou qu’une « claque sur le baigneur ».
Si De Gaulle avait la « baraka », rappelons-nous des épisodes plus tragiques comme l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo en 1914, - prétexte à une boucherie sans nom -, celui de notre président Sadi-Carnot, ou le meurtre des rois du Portugal et de Yougoslavie au début du XXe siècle, sans oublier celui de mesdames Gandhi ou Bénazir Buttho. La liste est longue comme un annuaire téléphonique d’hier et de jadis, d’hommes publics, célèbres ou inconnus, à être tombés sous le feu d’un pistolet ou le tranchant d’une lame. La politique n’est pas un métier de tout repos, ce n’est pas « un long fleuve tranquille ».
Autrefois, pour un soufflet, on exigeait réparation par un duel, ou on faisait débarquer à Alger un contingent de soldats, comme l’ordonna le roi de France Charles X, pour punir le Dey d’avoir giflé notre consul. Autres temps, autres mœurs. Heureusement, notre président est en vie, il est indemne, tout fringuant, peut-être un peu « tourneboulé » par cette regrettable mais, peut-être, salutaire expérience. Je crois que Kennedy aurait bien aimé recevoir une gifle plutôt qu’une balle, un certain 22 novembre 1963 à Dallas, Texas ! Relativisons.
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samedi, 05 juin 2021
VALLS : LA GIROUETTE FRANCO-ESPAGNOLE
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Un ancien Premier ministre de la République française qui n’a pas d’amour propre, qui n’a honte de rien et qui, selon la définition qu’en donne Audiard, « oserait tout », est-ce possible ? Oui, ça existe et ça porte un nom : Manuel Valls. Le patronyme d’un monsieur qui devrait inspirer le plus profond mépris à la classe politique si elle avait le sens de l’honneur.
Voici une ancienne personnalité qui semble vouloir manger à tous les râteliers et qui se pavane sur les écrans de télé à l’occasion de la sortie de son dernier livre que je ne citerai pas, afin de ne pas lui faire de publicité ! Je m’explique. On s’en souvient, élu de justesse dans sa circonscription, boudé par la Macronie débutante, puis quittant ses terres de l’Essonne pour convoler en justes noces avec une dame espagnole, - c’est son droit le plus absolu -, le voyageur politique émigra dans sa Catalogne natale qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Pour y faire quoi ? Eh bien, ce qu’il sait faire, c’est-à-dire de la politique. C’est ainsi qu’il fit don de sa personne en 2018 à Barcelone, la ville où il vit le jour. Ayant échoué à s’imposer sous les couleurs centristes à la mairie de la capitale catalane, le voilà qu’il revient au galop à ses premières amours, prêt à offrir ses services de mercenaire de la politique à Emmanuel Macron, pourquoi pas.
Ces deux-là pourraient peut-être former un duo clownesque, intitulé « Manolo y Emanolo, la mano en la mano » ? En tout cas, c’est le scénario qui se dessine si l’on en croit la presse, notamment « Le Figaro » dans son édition du vendredi 28 mai dernier. Valls utiliserait, - abuserait, devrais-je dire -, de son image d’ancien ministre de l’Intérieur, pour revenir dans le sérail. Macron, pour servir ses intérêts, va-t-il le recycler ?
Dans une vie antérieure, anonyme assistant régional, j’ai croisé bien malgré moi ce personnage à la fin des années 1980 au Conseil régional d’Île de France. Une époque où déjà, le jeune hidalgo fraichement naturalisé, était un élu du Parti socialiste et, surtout, le « porte-coton » d’un certain Lionel Jospin, futur Premier ministre, qui allait le mettre sur orbite. Et le voilà que, toute honte bue, il revient offrir ses services maléfiques à la France après avoir été remercié comme un laquais par ses anciens compatriotes ?
Un véritable Rastignac espagnol le Manuel. Le voilà revenu à ses premières amours, le Valls, mais un « Valls à contretemps » !
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vendredi, 19 mars 2021
J’AI RECU MA DOSE DE « RADJAÏDJAH » ! *
de Jean-Claude Rolinat
Une rumeur veut que dans notre sympathique petit microcosme des amis de Synthèse nationale, de « Présent », du PDF et de TV Libertés, je sois « un grand voyageur ». Cette réputation flatteuse est, à mon sens, un peu surfaite encore que, c’est vrai, j’ai bourlingué pas mal en touriste engagé et averti de la Nouvelle-Zélande à la Laponie, de Moscou à Denver, de Copenhague à Phnom-Penh, de Barcelone à Ho-Chi-Minh ville, - pardon, Saigon ! -, de Nouméa à Pretoria ou encore de Mexico à « mon » Argentine des Perón, sans oublier ni le Brésil, ni le Proche-Orient « bien compliqué ».
Or, avec l’irruption depuis une bonne année de ce foutu virus chinois dans les deux hémisphères, se déplacer à l’étranger revient à résoudre la quadrature du cercle ! Pour pouvoir sortir de l’hexagone et faire encore quelques petits reportages de « choses vues », J’ai donc dû me résoudre à me faire vacciner ce vendredi 19 mars, - date sinistre s’il en est -, en espérant qu’elle ne me portera pas la poisse ! Je me suis donc fait injecter le « Radjaïdjah », vous savez, « le poison qui rend fou » comme le dit l’infecte Mitsuhirato en piquant Tintin page 23, dans l’inoubliable album d’Hergé, Le lotus Bleu édité chez Casterman !
Alors, s’il me pousse des écailles ou des nageoires, ou que je doive faire, moi aussi, mon coming out pour changement de sexe, je vous le dirai !
Sauf nécessité absolue et beaucoup de contacts humains rendus obligatoires par votre profession, il est peut-être urgent d’attendre et d’observer les éventuelles retombées négatives ou positives, de la vaccination au Pfizer sur les cobayes dont, désormais, je suis l’un d’entre-eux. Ou, mieux, guetter l’arrivée attendue sur le marché de nouveaux vaccins dont, cocorico, le nôtre, bien enrubanné de tricolore, ou encore le Spoutnik russe. (Un comble, la Russie venant au secours de l’Union européenne alors qu’elle fit trembler tout l’occident pendant plus d’une bonne moitié du XXe siècle, quelle revanche !) Quant à l’Astra Zenica, victime d’une mauvaise presse reposant sur d’alarmants constats à vérifier, attendons de voir ses effets sur monsieur Castex « qui s’est jeté à l’eau », et n’en parlons pas par charité chrétienne !
En attendant, le grand Pasteur doit se retourner dans sa tombe en voyant dans quelle mélasse se débat sa patrie.
*Lire et relire « Le Lotus bleu » !
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mercredi, 03 mars 2021
MACRON, LE MAUVAIS GENIE FRANÇAIS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Un crachat sur l’armée, rien de moins, dernier « mauvais coup » du président contre la république. N’oublions jamais qu’il a été élu par défaut grâce à une manœuvre de dernière minute du Parquet national financier (PNF), qui a disqualifié Fillon ! Emmanuel Macron une fois de plus, une fois de trop, a encore sorti le dossier algérien pour humilier la France et son armée. En disant quoi, en faisant quoi ? En recevant au palais de l’Elysée la famille de l’avocat FLN Ali Boumendjel, qui aurait été assassiné en 1957 pendant la guerre d’Algérie, afin de lui présenter au nom de la France ses plus plates excuses. Je dis « ça suffit » la repentance à la sauce Benjamin Stora, un israélite rapatrié d’Afrique du nord à l’âge de dix ans, historien réputé favorable aux thèses du FLN ! Alors oui, coup de gueule contre ce chef de l’Etat élu par hasard.
J'attends qu’il reçoive les familles de Pieds noirs enlevés, disparus, égorgés, massacrés par le Front dit de « Libération national », le FLN, pseudo mouvement libérateur mais réelle organisation criminelle, même à l’égard des siens. (Les gens du MNA de Messali Hadj ont, eux aussi, été é-li-mi-nés !) L’armée française étant mise en cause, j’espère que ses plus hauts gradés auront le courage, en pensant au sens de l’honneur de leurs illustres aînés, - les Juin, de Lattre, Leclerc, Challe, Salan, Jouhaud, Zeller ou Hélie Denoix de Saint-Marc -, de ne plus saluer militairement monsieur Macron ! J’en doute, car les « traineurs de sabres » d’aujourd’hui ont le petit doigt maintenu sur la couture du pantalon et le regard fixé sur le tableau d’avancement ! Ce sont bien plus des fonctionnaires que des militaires ! Où est l’esprit des « soldats des rizières et des djebels ? ». Pas à l’état-major en tout cas !
Quant à une possible, - souhaitable ? -, « réconciliation » franco-algérienne, elle ne sera effective que lorsque le président Tebboune, marionnette des généraux ou un autre chef de l’État « d’El Djezaïr », recevront avec les honneurs à Alger, les descendants de harkis pour leur demander solennellement pardon !
Dissoudre G.i ne suffit pas, il faut dissoudre le peuple !
Seconde raison de mon courroux, la dissolution de Génération identitaire. Voilà des jeunes gens qui pacifiquement, appuient là où ça fait mal, à savoir l’incapacité crasse de Darmanin, soupçonné d’avoir usé de son poste de maire, je crois, pour obtenir des faveurs sexuelles ce qu’il dément, - accordons-lui bien évidemment la présomption d’innocence, ce qui a été refusé à un Sarkozy, pourquoi ? -, de maitriser nos frontières et d’expulser les clandestins, envahisseurs illégaux que la « gauche bobo » qualifie effrontément, « de migrants ». Rien dans l’attitude des militants de G.i, ni dans leurs écrits, ni dans leurs propos encore moins dans leurs actions d’agit-prop, ne justifie la dissolution d’un mouvement militant CONTRE l’invasion/immigration. Il faudrait alors dissoudre une majorité du peuple français qui est sur cette ligne ! (À quand un référendum ?) La dictature des « bienpensants » est plus que jamais en marche, le rouleau compresseur de la tyrannie macronienne va nous écraser si nous ne réagissons pas. N’attendons pas un signe du ciel ou avril 2022 pour pousser vers la sortie l’usurpateur, qui plus est, est incapable avec sa clique de « Diafoirus » de maitriser le virus chinois ! Amen !
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lundi, 25 janvier 2021
SPECTACULAIRE PROGRESSION DE LA DROITE NATIONALE AU PORTUGAL !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
« Le Parisien », quotidien qui n’est plus « libéré », a beau titrer sur le « sulfureux » Ventura qui vient d’obtenir 11,9 % des suffrages à l’élection présidentielle du dimanche 24 janvier, l’adjectif ne convient plus pour l’électeur portugais. La droite nationale portugaise, après un demi-siècle d’effacement, sort des catacombes.
André Ventura, le jeune leader du mouvement CHEGA, - ça suffit ! en bon Français -, a créé la surprise en prenant la troisième place derrière la socialiste Anna Gomes 12,97 %, devancée par le président sortant, Marcelo Rebelo de Souza 60,70 %, figure d’une droite modérée, vivant en cohabitation avec le premier ministre socialiste Antonio Costa. Il s’est encore trouvé 180 432 électeurs communistes pour voter pour leur candidat marxiste, un certain Jôaô Ferreira, qui s’est retrouvé loin derrière Ventura.
Ventura, la petite bête qui monte, qui monte…
Le score de Ventura, né à Sintra en 1985, universitaire, commentateur sur la chaine de télé privée CMTV et accessoirement chroniqueur dans le grand quotidien lisboète, Correio da Manha, a gagné son pari : installer durablement désormais, son mouvement, CHEGA, dans le paysage politique portugais, après son irruption en octobre 2019 au parlement, avec seulement 1,29 % des voix. Spectaculaire progression que les caciques des partis traditionnels ont du mal à encaisser. Comme VOX en Espagne, CHEGA est sorti du quasi néant d’une droite nationaliste longtemps marquée du signe de la bête, « le Salazarisme » (1).
« CA SUFFIT ! » a un programme radical qui tranche nettement avec la droite classique, incarnée ici par un parti social-démocrate qui n’ose même pas afficher dans son nom et par son sigle, ses réelles inclinations idéologiques : le libéralisme. CHEGA annonce la couleur : il est contre l’euthanasie, contre l’avortement, contre l’oligarchie, hostile au communautarisme, hostile au marxisme culturel, il est en faveur de la culture portugaise, pour un État fort recentrant ses fonctions sur le régalien, pour la castration chimique des pédophiles, - Olivier Duhamel, n’allez pas à Lisbonne si, d’aventure CHEGA prenait le pouvoir ! -, pour une surveillance accrue des Gitans nomades, etc… Bref ,un programme en rupture avec ce que vivent les Portugais, une cuisine en quelque sorte qui a un bon fumet pour tous les patriotes européens. D’ailleurs, La Ligue de Salvini comme le Rassemblement National, - ce dernier toujours à la recherche d’une bonne opportunité pour redorer son blason qui en aurait bien besoin !-, courtisent quelque peu Ventura qui, paradoxalement, semble en froid avec l’espagnol Vox. La vieille rivalité entre les deux patries de la péninsule ibérique ?
Provocateur ou réaliste ?
Ventura n’a pas sa langue dans sa poche, et il a mouché comme il le fallait l’homologue portugaise d’une Obono ou d’une Avia, toutes deux siégeant à notre palais Bourbon. À une députée originaire de la Guinée-Bissau, ex-province d’outre-mer, qui demandait la restitution du « patrimoine africain » à leurs pays d’origine, le seul parlementaire de CHEGA,-mais ça changera ! -, répondit à cette dame de couleur « qu’elle aussi pouvait être rendue à son pays d’origine » ! Tollé général…
Ces plus de 10 % et surtout cette fantastique multiplication par 10 du score de 2019, augure d’un avenir politique certain, et pour Ventura, et pour CHEGA, pour peu que les dissensions internes qui ont présidé à sa création après l’échec aux européennes de la liste Basta, « Assez ! », cessent.
C’est tout le mal que nous souhaitons à nos camarades de la patrie d’Oliveira Salazar. Un Portugal gouverné à gauche ? « CA SUFFIT ! ».
Sur le Portugal lire :
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jeudi, 21 janvier 2021
L’ÉLECTION D’ARMIN LASCHET À LA TETE DE LA CDU, UNE FENÊTRE DE TIR POUR L’AFD ?
Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat
Les instances dirigeantes de la CDU, le parti démocrate-chrétien allemand, se sont réunies virtuellement, Covid oblige, le dimanche 17 janvier afin d’élire leur nouveau leader. En effet, Angéla Merkel doit s’effacer au terme d’une très longue mandature, poussée en avant il y a des lustres, par le chancelier Helmut Kohl, le réunificateur de l’Allemagne. Des trois candidats en compétition, c’est Laschet qui avait les préférences de la chancelière.
Laschet un inconnu du public européen
Au terme d’un débat entre trois concurrents, c’est lui que les militants ont choisi face à Friedrich Merz, nettement plus à droite, un homme d’affaire et ancien député du parti. Au premier tour, ce dernier était arrivé en tête battant ses deux concurrents, dont notamment Norbert Rottgen, situé plus à gauche, lequel appela ses partisans à rallier Laschet. Au second tour, avec 52 % pour l’un et 48 % pour l’autre, l’affaire était pliée, Laschet, en devenant président de la CDU pouvait endosser le costume de prétendant à la succession de dame Merkel. Laschet, favorable à une immigration de main d’œuvre, le « continuateur » en quelque sorte !
L’outsider en embuscade
Mais en politique comme chacun le sait, rien n’est forcément linéaire, rien n’est simple, la surprise peut être là, au coin du bois, en l’occurrence en la personne du populaire Markus Sider, le chef du parti chrétien-social bavarois, la CSU. Dans un sondage récent diffusé sur la chaine d’état ZDF, avec 54 % d’intention favorable parmi l’électorat conservateur pour être chancelier, il devance nettement son homologue de la CDU, Laschet. On sait que ces deux partis sont toujours, indissolublement unis dans toutes les coalitions, depuis la création en 1948 de la République fédérale, la RFA.
Quelles configurations politiques ?
Normalement, les prochaines élections législatives doivent avoir lieu à l’automne prochain, si le virus chinois n’en décide pas autrement. Logiquement, l‘actuelle coalition CDU/CSU/SPD, le parti social-démocrate, pourrait être reconduite. Mais ce dernier acceptera-t-il d’être encore le troisième larron d’un attelage contre-nature ? Et les Verts, qui gouvernent déjà avec la CDU dans le land du Bade-Wurtemberg, tenteront ils en fonction de leurs résultats récemment en hausse, un coup de force pour obliger les démocrates-chrétiens à s’allier avec eux, si d’aventure ils devançaient le SPD ?
Une chance pour l’AFD ?
Si l’orientation de centre-gauche du nouveau leader de la CDU l’emportait nettement sur la très droitière CSU, la nouvelle alliance, arrimée à une coalition des gauches, - verte ou socialiste -, dégagerait un espace à droite, car les plus conservateurs des électeurs de la CDU verraient d’un très mauvais œil leur parti pencher dangereusement à gauche. L’Alternative pour l’Allemagne, - pour faire simple le pendant allemand du RN français ou de la Lega italienne -, aurait alors là une perspective favorable pour non seulement augmenter ses effectifs au Bundestag, le parlement fédéral de Berlin, mais pourrait mettre la pression sur la CDU/CSU et faire éclater, redisons-le, ce mauvais mariage avec les écologistes et les socialistes. Les premiers étant beaucoup plus à gauche que les seconds. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts de la Spree !
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mardi, 01 décembre 2020
L’AZERBAÏDJAN ? QUATRE MOTIFS DE SATISFACTION POUR ISRAËL
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
On sait que les États sont des monstres froids, et qu’en général ils n’ont pas « d’amis », mais seulement des intérêts. Toutefois, il peut y avoir de rares exceptions. Mais ce que l’on appelle la « realpolitik », c’est-à-dire la défense d’intérêts égoïstes, reprend toujours le dessus. C’est ce que nous pouvons constater dans l’affaire de l’agression du Haut-Karabakh arménien par l’Azerbaïdjan chiite. Quatre bonnes raisons ont incité l’État hébreu à ne penser qu’à ses intérêts. Notons, avec amertume, qu’il n’est pas le seul dans le concert des nations, dont certaines, l’Allemagne fédérale pour ne pas la nommer, ont carrément tourné la tête pour ne pas déplaire au satrape d’Ankara.
1°) L’Azerbaïdjan du clan Aliev, est un pays musulman qui entretient des relations diplomatiques avec Israël. Notons que l’État juif n’en a pas tant qui aient ouvert des ambassades chez lui. Au Moyen-Orient, on les compte sur les doigts d’une main : l’Egypte, la Jordanie, bientôt Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, l’ouverture d’une légation à Bakou était la bienvenue, tant la reconnaissance internationale de leur pays est une obsession des dirigeants israéliens.
2°) Les affaires ! Si les « petits cadeaux entretiennent l’amitié », le businessest un excellent moyen d’influencer un partenaire, sans compter que vendre des marchandises ou du matériel de guerre notamment, rapporte des devises. D’autant qu’Israël excelle dans la production d’électronique militaire et la fabrication de drones.
3°) Les peuples arméniens et juifs, ont été tous deux victimes de génocides au cour du XXe siècle, le siècle le plus meurtrier dans l’histoire de humanité. Israël, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, dont une bonne partie de la population était composée de rescapés de la Shoah, - mais pas que -, a-t-il voulu conserver une sorte d’exclusivité du mémoriel, l’holocauste dans son exceptionnelle monstruosité, ne pouvant supporter aucune concurrence ? Dès lors, il semblait inconvenant pour lui, de venir au secours d’un peuple, le peuple arménien, ayant, lui aussi, terriblement souffert.
4°) Le fait que l’Azerbaïdjan, frontalier de l’Iran chiite, n’entretienne pas spécialement de bonnes relations de voisinage avec le pays des Ayatollahs, est un autre motif de satisfaction pour Jérusalem qui, on le sait, mène une guerre larvée contre Téhéran. Le récent assassinat du scientifique Mohsen Fakhirzade, spécialisé dans le nucléaire, imputé à Israël par le ministre des affaires étrangères iranien Mahammad Javad Zarif, s’ajoutant à une déjà longue liste d’exécutions non élucidées mais attribuées au Mossad, - on ne prête qu’aux riches !-, n’arrange rien. Et c’est dans ce contexte que les velléités séparatistes des Azéris de la province de Tabriz, qui voudraient bien être rattachés à Bakou, s’inscrivent dans une vaste perspective géopolitique pouvant redessiner, un jour, les frontières de l’Iran. N’oublions pas que de novembre 1945 à mai 1946, fut proclamée une « République démocratique de l’Azerbaïdjan » sous la férule de Moscou. D’autant qu’à l’extrémité orientale du pays, plus de deux millions de Baloutches pourraient bien, eux aussi, revendiquer de s’unir à leurs frères du Pakistan qui avaient déjà proclamé leur « État » en 1947, faisant sécession du « pays des purs », sous l’égide du Khan de Kalat (1).
On le voit, les raisons ne manquent pas à Tel-Aviv de ne pas avoir les « yeux de Chimène » en faveur de l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh, renommée « République de l’Artsakh » par les nationalistes arméniens. Il est vrai que, comme pour les pays occidentaux, l’Arménie en général, le Haut-Karabakh en particulier, n’ont ni gaz , ni pétrole, simplement des églises chrétiennes pluri centenaires !
(1) Pour en savoir plus, lire le « Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours », éditions Dualpha. cliquez ici
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mardi, 03 novembre 2020
DEVOIR DE REBELLION ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
En Seine et Marne, qu’on se le dise, tout contrevenant à l’arrêté préfectoral n°2020 PJI/92 portant complément aux mesures gouvernementales relatives à la Covid 19, si le port du masque sur la voie publique n'est pas effectif, sera puni en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement, - oui, vous avez bien lu ! -, et de… 3 750 euros d’amende. Mais, ouf, le summum du ridicule a été évité, les conducteurs d’automobiles comme les sportifs et les cyclistes sur leur vélo, ne seront pas obligés de porter le masque. Rien n’est dit pour les cavaliers. Zorro en rigole encore….
L’heureux signataire d’un tel ukase est l’honorable Monsieur le préfet du 77, officier de la Légion d’honneur, bien sûr, ça fait partie de la panoplie !
Les maires, seuls, au plus près du terrain, savent ce qu’il en est...
Énorme ! Alors que nous n’avons plus de places en prison, à un point tel qu’il faut libérer prématurément terroristes en fin de peine, - comme ça, ils « remettront, le couvert » ! -, voleurs, violeurs et autres voyous, on s’apprêterait à mettre des honnêtes gens au trou, en raison de l’absence ou du refus du port du masque dans des lieux publics, en plein air ? Vais-je devoir, Monsieur le Préfet, me promener dans la forêt de Fontainebleau avec un masque ? Heureusement que le ridicule ne tue plus, car le corps préfectoral serait en deuil ! Non, Monsieur le Préfet, la sage mesure eût-été de différencier les zones urbaines des zones rurales, et de laisser aux maires la bonne décision car, eux, ils connaissent le terrain. Cet été et cet automne, dans des lieux hautement touristiques, comme j’ai pu l’observer notamment en Corse, seuls des quartiers denses de certaines villes nécessitaient,à juste titre, le port du masque dans les rues.
Avec le « Surveillant général » Castex, c’est Punition pour tout le monde.
Non contents de tuer à petit feu les commerces non alimentaires de proximité, les autorités succombent à l’absurde afin, soi-disant, de lutter contre cette pandémie. Pour le plus grand bonheur des « GAFA » qui vont se goinfrer sur le dos du commerce traditionnel. Comme on ne veut pas autoriser l’ouverture des librairies, on interdit aux grandes surfaces d’ouvrir leurs rayons « loisirs ». Mesure égalitaire imbécile, qui me rappelle celle de l’instituteur de jadis, punissant toute la classe pour un seul fautif. Les Allemands faisaient pareil en fusillant des otages, en représailles d’un attentat contre l’un des leurs ! Avec le gouvernement Castex,c’est « punition générale » !
Mais la réalité est tout autre. C’est que tous ces hauts-fonctionnaires ont peur, une fois le Coronavirus éteint ou vaincu, de se retrouver « en caleçon », c’est-à-dire de devoir rendre des comptes à la justice pour la très mauvaises gestion de la crise. Il y a un précédent récent, avec les perquisitions matinales effectuées chez Edouard Philippe, ancien Premier ministre, et Mme Buzyn, ex-ministre de la santé. Application du principe de précaution. Certainement, mais peut-on, humainement, leur jeter la pierre, le leur reprocher ?
Qu’aurions-nous-fait à leur place ?
Certainement pas de laisser, au tout début des mauvais signaux reçus de Chine, les frontières perméables sous des prétextes fallacieux. En vérité, pour ne pas sembler complaire aux souverainistes, identitaires et autres « populistes », elles restèrent ouvertes, unilatéralement, du côté français, sur décision « Macronienne ». Mais si le virus franchissait les frontières, c’est bien l’homme venu d’ailleurs, qui en était porteur, comme ces 3 000 supporters de foot italiens, accourus à Lyon pour encourager leur équipe. En plus, nous n’aurions certainement pas mis le couvercle sur l’activité commerciale, tout en exigeant, bien sûr, le respect des « gestes barrière », comme on dit.
Sûrement pas de TUER les boutiquiers, car ce n’est pas dans ces lieux de convivialité, mais régulièrement ventilés par leurs propriétaires, où les clients sont filtrés, et où les locaux répondent aux normes d’hygiène et de distanciation, que le virus frappe. Encore une fois, sous prétexte de préserver la société, et pour la soigner préventivement, ces mesures vont tuer l’hypothétique malade que nous sommes, en supprimant toutes les démarches, toutes les actions, tous les actes qui font le sel de la vie, bref toute vie sociale et familiale. Morts les cinémas, morts les théâtres, morts les cafés, morts les restaurants, morts les grands magasins parisiens, les hôtels de luxe comme les auberges sympas, j’en passe et d’autres… Conséquences probables de ces décisions sans nuances, au mieux des faillites, au pire des suicides. Les cabinets de « psy » ne désempliront pas ! Déjà que le monde du spectacle et de la restauration, comme je viens de le souligner, est bouclé, que va-t-il rester à tous ces zombies que nous allons devenir, victimes de l’ARBITRAIRE ? Un recours au Tribunal administratif, comme l’indique, en bas de page, l’arrêté préfectoral ?
« Liberté, égalité Fraternité », « qu’ils » disent, en en remettant une couche sur les « valeurs de la République » ? NON, « métro-boulot-cachot ! », telle est la nouvelle devise de l’État « Macronien ».
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mardi, 27 octobre 2020
IMPOSER LES CARICATURES, EST UNE FAUTE POLITIQUE ET PSYCHOLOGIQUE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Pour le président de la République, il semble que l’horizon indépassable de la lutte contre l’islamisme, soit la publication ad vitam aeternamdes caricatures de « Charlie Hebdo » sur le Prophète. Pense-t-il guérir ainsi la fièvre musulmane qui s’est emparée du monde arabe, mais pas que ?
Est-il opportun d’agiter le chiffon rouge devant une communauté prompte à s’embraser, dès que l’on touche aux « poils de la barbe du Prophète » ? (Barbe supposée, car dans le monde musulman, il n’y a pas de représentation graphique des visages…). Surtout, alors que l’on est incapable, par manque de volonté politique, de faire régner l’ordre dans les zones de non droit et autres quartiers difficiles, il est inutile d’exciter la haine des fidèles. Des prédicateurs sournois et autres imams autoproclamés n’attendent que cela.
Un laxisme inexcusable
Et puis, comment ne pas s’interroger sur le laxisme qui a permis à des étrangers potentiellement dangereux, de pénétrer sur le territoire national ? Le tueur de Romans-sur-Isère était un Soudanais, l’agresseur des deux personnes sortant des anciens locaux de « Charlie hebdo » était pakistanais, et le coupeur de tête de Conflans-Sainte-Honorine, un Tchétchène. Si les frontières étaient bien gardées, si le droit d’asile n’était pas galvaudé, tous ces agitateurs islamistes, assassins potentiels et avérés, ne seraient pas entrés en France, et un petit garçon de cinq ans aurait encore son papa. Que pensera cet enfant, devenu, adulte, de la République française qui l’aura, indirectement, privé de père ?
Un droit au blasphème ?
Cette affaire pose aussi la question du « blasphème ». En France, ce délit n’existe pas, et le magazine satyrique, par exemple, outre Mahomet, ne s’est jamais privé de caricaturer le Christ, offensant ainsi des millions de chrétiens. Mais, que je sache, aucun catholique n’a tranché la gorge des dessinateurs de « Charlie », ou mitraillé sa rédaction.
Il faut savoir que dans le monde, il y a, au sens propre comme au sens figuré, des « vaches sacrées », et que l’on ne peut pas impunément se moquer de croyances ancestrales, même si cela nous parait dépassé. C’est comme ça, et il faut l’admettre et le respecter. Qui se souvient des affaires de la dent de Bouddha, du temple Sikh d’Amritsar ? Que penser de la haine anti-chrétienne au Pakistan, en Égypte contre les Coptes, du fragile équilibre libanais où les Maronites sont minoritaires, de l’affrontement gréco-turc à Chypre, de la chasse aux Rohyngas islamisés au Myanmar, des massacres entre Hindous et Musulmans en Inde en 1947, lors de l’indépendance ? Sait-on que la personnalité du Roi de Thaïlande est sacrée, intouchable, et que rudes sont les punitions pour celles ou ceux qui attenteraient à son image ? Pareil, dans une moindre mesure, au Japon.
Chez nous, sans remonter jusqu’à la Saint-Barthélemy en 1572, aux Croisades ou aux temps de l’Inquisition, force est bien d’admettre que le religieux est un carburant terriblement inflammable ! Donc Monsieur Macron, vous qui avez, - provisoirement, nous l’espérons -, la charge de ce pays, réservez plutôt vos coups pour empêcher que la charia ne règne sur nos banlieues, qu’une contre-société ne s’installe durablement, plutôt que de vous cramponner sur la possibilité de publier des dessins offensants pour des croyants sincères.
Certes, après-tout, si des Musulmans en France ne se plaisent pas dans notre pays, personne ne les oblige à y rester. Mais ceux de nos compatriotes mahométans qui se sentent sincèrement « Français », ont le droit au respect de leurs croyances, quoique l’on puisse en penser. La foi est une affaire intime, c’est justement ce que la laïcité nous permet. Ne fixons pas nos regards sur l’arbre qui cache la forêt. Dans la lutte contre le terrorisme islamiste, défendre et imposer les caricatures, est une faute politique et psychologique !
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lundi, 05 octobre 2020
NOUVELLE CALEDONIE : JAMAIS DEUX SANS TROIS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Pour la deuxième fois, suite aux accords de Matignon qui le prévoyaient, l’électeur néo-calédonien s’est rendu aux urnes pour se prononcer, OUI ou NON, sur l’indépendance de l’archipel. Sans surprise, le NON l’a emporté, réduisant toutefois son avance par rapport au référendum précédent de novembre 2018. Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce scrutin qui a déplacé, tout de même, un nombre record d’électeurs, preuve que la question ne laisse personne indifférent et que, cette fois-ci, le camp indépendantiste a su mieux se mobiliser.
Les accords de Nouméa et de Matignon, ou l’indépendance à marche forcée
On se souvient que suite aux tragiques évènements qui avaient ensanglanté les îles, voir l’épisode de la grotte d’Ouvéa, le gouvernement français avait cherché à apaiser la situation en convoquant en 1988, tous les protagonistes autour de la table. Exercice répété en 1998 sous l’égide de Lionel Jospin, alors premier ministre socialiste. Il ressortait de ces négociations un nouveau statut décentralisé pour la Nouvelle Calédonie, et la promesse de référendum successifs pour peu qu’un tiers des membres du Congrès, l’assemblée territoriale, le demande.
L’indépendance rejetée une première fois ? Qu’à cela ne tienne, rien n’étant trop beau pour le camp séparatiste incarné par le Front de libération national kanak (FLNKS), on a donc revoté dimanche 4 octobre 2020. Mais le NON, une fois de plus, - une fois de trop pour certains beaux esprits « décolonialistes » -, l’a emporté par 53,3 % des suffrages. Il y a tout de même 46,6 % d’électeurs qui veulent quitter la France. Et si le OUI augmente son score par rapport au dernier scrutin, il est vrai aussi, que le nombre de votants a augmenté, passant de 174 000 à 180 640, avec un écart de voix entre les deux choix, se réduisant de 18 000 à 10 446 exprimés.
Qu’en sera-t-il lors de la troisième consultation ? La majorité des Canaques, mais pas seulement, obtiendra-t-elle, cette fois, satisfaction ? À croire que l’on fait revoter les gens, sans cesse, jusqu’à ce que le résultat espéré sorte du chapeau ! On a déjà vu cela, en Irlande notamment.
Un front de résistance au OUI
M. Santanon, président du gouvernement local, - car, oui, la Nouvelle-Calédonie jouit d’un statut d’autonomie interne -, accompagné de la représentante des « Loyalistes », Sonia Backès, et de la tête de liste « Calédonie Ensemble » Philippe Michel, essaye avec ses partenaires, de présenter un front commun hostile à l’indépendance, tout en proposant des réformes. Quelles sont-elles ? Une augmentation des compétences en matière d’éducation, de protection de l’environnement, et de relations extérieures, permettant aux îles de participer à la coopération intergouvernementale dans le Pacifique, en association, bien sûr, avec l’État français. Le chef du gouvernement local propose aussi une réforme des institutions, permettant de débloquer la gouvernance de l’archipel, car pas moins de sept partis politiques sont représentés au conseil exécutif, se répartissant les 11 postes « ministériels » !
Une autre question devra être également être soulevée avant le troisième référendum, - qui pourrait avoir lieu dans deux ans -, c’est la composition du corps électoral, dont certains citoyens, qui votent aux élections nationales, sont écartés lors des scrutins locaux, étant des résidents de trop fraiche date. Faut-il être un descendant de bagnard, ou d’un « peuple premier », comme aurait dit Chirac, pour pouvoir voter ? Il y a, outre les « Caldoches », de nombreux Indonésiens et Wallisiens installés là depuis des lustres. On le voit, il y a du pain sur la planche pour les négociateurs. Emmanuel Macron, dans son discours télévisé, a pris acte des résultats, encourageant les partenaires à négocier, et se félicitant, tout de même, de l’excellente tenue de cette « votation ». C’était le service minimum. Pas d’appel solennel, ni dans un sens, ni dans l’autre.
Le plus dur reste à faire
Il faut que les protagonistes s’engagent, tout d’abord, à respecter les résultats de cette future consultation. Mais nous avons vu qu’il y a des préalables. Et il est à craindre qu’aucun des deux camps n’accepte la victoire de l’autre, ce qui signifierait sa propre perte. Irons-nous alors, vers une partition de fait, la province des îles et celle du Nord, choisissant le grand large et la rupture avec la France, et celle du Sud le maintien dans la République ? Difficile de croire que l’État français puisse accepter ce démantèlement. Séparatisme difficile à acter sur le terrain d’ailleurs, tant les résultats de l’actuel référendum ne recoupent pas forcément le découpage des trois provinces. Si les îles sont massivement en faveur du OUI avec 82,2 %, comme la province du Nord avec 75,8 %, celle du Sud, avec la ville-capitale de Nouméa, est contre par 74,1 %, bien que le OUI y progresse, avec 25,9 % par rapport à 2018.
Des violences sont-elles à craindre, à nouveau ? Il n’y a qu’une alternative à d’éventuels violents affrontements, c’est une solution « mi-chèvre/mi-choux », à laquelle pourraient se rallier et les indépendantistes, et les loyalistes, à défaut d’un très net écart de voix entre les deux camps : la libre association. C’est un statut intermédiaire entre l’indépendance et l’intégration.
C’est celui justement des iles Cook et Tokelau, dans le Pacifique, par rapport à la Nouvelle-Zélande, de Porto-Rico dans les Caraïbes par rapport aux États-Unis, ou des Antilles néerlandaises : la libre association. La France ne peut pas abandonner ses fils et, surtout, une position géostratégique lui donnant, avec la Polynésie française et les îles Wallis et Futuna, plus qu’un balcon sur l’océan Pacifique, cette « Méditerranée du troisième millénaire ».
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samedi, 26 septembre 2020
LE MONTENEGRO DOIT CHANGER DE NOM
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Qui connait cet ancien petit royaume des Balkans, qui a peut-être inspiré Hergé, avec le roi Zog 1er d’Albanie, pour dessiner dans la série des « Aventures de Tintin », l’album « Le sceptre d’Ottokar » ? Les amateurs de soleil et de pittoresque, sans aucun doute.
Cet État navigue à vue entre l’OTAN, dont il est membre, et l’Union européenne, à la porte de laquelle il frappe, comme ses voisins de l’ex-Yougoslavie. Pour l’heure, seules la Croatie et la Slovénie ont réussi l’examen de passage pour avoir le "privilège" d’être membres du très contraignant club bruxellois. Mais il ne faudrait pas oublier la Russie et, surtout, la Serbie, pays auquel il fut associé au sein d’une même entité à la mort de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990.
Son président, Milo Dukanovic, ancien communiste, déjà Premier ministre entre 1991 et 1998, est à la tête du Parti démocratique socialiste (DPS), qui fait face à deux autres partis concurrents, « Pour le futur du Monténégro », et « La paix est notre nation », ces deux derniers ayant noué une alliance pour gagner les législatives. Les deux ensembles politiques s’équilibrent à peu près, ce qui ne facilite gère la gouvernance du pays. Paradoxe, l’ancien communiste Dukanovic est devenu pro-occidental, tandis que la coalition citée précédemment veut, elle, nouer des relations étroites avec la Serbie et la Russie.
Rappelons que le Monténégro, s’il fut une monarchie indépendante avant la Première Guerre mondiale, devint membre de la Fédération yougoslave et s’associa ensuite, après l’éclatement de cette dernière, à la Serbie avant de s’en séparer. Or, il semble que le président Dukanovic, au demeurant épinglé en 2015 comme « étant l’homme le plus corrompu » du pays, joue à contre-courant de son opinion publique lorsqu’il s’en prend à l’Église orthodoxe serbe, et qu’il reconnait le Kosovo comme État indépendant de la Serbie. Car les Monténégrins se sentent « serbes », d’où des manifestations allant jusqu’à rassembler pas moins de 100 000 personnes, soit un sixième de la population ! Vous imaginez vous, je ne sais pas, 10/11 millions de Français dans la rue, le même jour, à la même heure ? Le colonel Jacques Hogard, cité par l’excellent site « Boulevard Voltaire », n’hésitait pas à dire que « c’est méconnaitre l’histoire, la culture et l’identité du peuple monténégrin, que d’avoir voulu s’attaquer à l’Église serbe orthodoxe en la spoliant de tous ses biens ». Donc, nous reparlerons forcément du Monténégro. Une petite remarque, au passage, à propos du nom « Monténégro ».
Un nom provocateur ?
Il faudrait que tous les « décoloniaux », « racialisés » et autres « indigénistes », commencent à s’intéresser au nom de ce pays. Comment est-il possible qu’il continue de s’appeler ainsi, un nom qui est une véritable insulte à l’homme africain. Vous rendez-vous compte « Monté… Négro », comment peut-on accepter cette appellation, alors que l’on pleurniche pour que « Tintin au Congo » soit retiré des ventes, et que l’on veut mettre aux oubliettes « Autant en emporte le vent » ?
Moi, il y a longtemps que j’ai renoncé à commander au café, « un noir bien serré ». Et quand j’ai le cafard, « je ne broie pas du noir », non, mais j’ai un « coup de blues »… Me faut-il ajouter que je n’utilise pas les services d’un « nègre » pour écrire mes petits articles et mes bouquins ? Il faut qu’à l’ONU comme à l’OTAN, le Monténégro change de nom.
Je compte sur la vigilance des gardiens du temple de la négritude, le beau nom utilisé avec fierté par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, le CRAN par exemple, pour faire pression sur les autorités de ce pays. Après tout, leur voisin macédonien, sous l’influence de la Grèce a bien changé d’appellation. Tiens, je leur proposerais volontiers Monte…Carlo ou …Monte…Cristo, Monte Cassino, peut-être ? Ah non, enfer et damnation, ça existe déjà !
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vendredi, 28 août 2020
ALEXANDRE LUKACHENKO PASSERA-T-IL L’HIVER ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Soyons francs, si des manifestations d’ampleur à Minsk n’avaient pas alimenté en images les chaines d’info continu, personne ne parlerait de la Biélorussie. Pas un Français sur dix ne saurait la situer sur une carte. Que s’est-il passé pour que l’hystérie s’empare soudainement, une fois de plus, de la médiasphère ? Des élections présidentielles, une banale consultation comme il y en a des dizaines chaque dimanche que Dieu fait autour de la planète. Mais voilà, le vieil apparatchik Loukachenko s’est fait prendre la main dans le sac, si je puis dire.
Alors, Loukachenko, un tricheur ?
Difficile à dire, mais nous avons une petite idée des pratiques électorales qui perdurent dans des « régimes musclés ». On peut à juste titre émettre des doutes sur la validité de cette élection, aucun observateur n’étant admis le jour de la consultation, et les candidats hostiles au régime ayant été préventivement « encabanés ». Mais, avec cet homme-là, « le bébé n’est pas forcément à jeter avec toute l’eau du bain ». Ancien directeur de kolkhoze pendant la période soviétique, il a conservé de ces années, bien sûr, la rigidité des réactions soviétoïdes du monde communiste. De plus, sa vie privée, est, disons, assez dissolue : n’aurait-il pas fait élire député sa maîtresse en titre, Miss Biélorussie, sa cadette d’au moins quarante printemps ? Mais quand on a la santé, n’est-ce pas, on ne compte pas !
Un partenaire difficile de la Russie
Revenons à des choses plus sérieuses. Un homme qui résiste au nouvel ordre mondial, qui n’attire pas la sympathie de BHL, qui se montre un allié exigeant de Vladimir Poutine, qui facilite les conversations internationales pour régler le problème ukrainien à ses frontières, est-il totalement si mauvais ?
Un pays qui se classe à la 53e place sur 189 pour ce qui est de l’indice de développement humain, qui a plus de médecins pour 10 000 habitants que la Roumanie ou la Finlande, par exemple, est-il un État aussi attardé que l’on veut bien le dire ? Mais hélas oui, malgré des aspects positifs, la féroce répression des manifestations hostiles au régime est condamnable tout autant, au passage, que celle de la « Manif pour tous » ou des « Gilets jaunes » en France. Sur ce plan là, nos donneurs de leçons et autres professeurs en démocratie feraient mieux de se taire. Maintenant, dire que le camarade Loukachenko a remporté l’élection présidentielle avec 79 % des voix, serait emprunter un sentier scabreux, une piste « à l’Africaine ». Tout autant qu’affirmer que dame Svetlana Tikhanovskaïa, la femme du dissident arrêté, - un homme d’affaire assez louche semble-t-il -, l’aurait emporté.
Poutine, en embuscade
Mais quand un régime emprisonne ses opposants, qu’une candidate est obligée de fuir en Lituanie voisine, - chantage sur le sort de son mari, pression sur sa vie même ? -, c’est inacceptable. Maintenant, soyons francs et posons la bonne question : la Biélorussie a-t-elle le droit à l’existence en tant qu’État souverain ? Il est vrai que le drapeau aux trois bandes horizontales blanche, rouge et blanche, a déjà flotté en 1918 lors de la chute de l’empire tsariste. Mais les habitants de cette région parlent tous le russe. Il est vrai aussi qu’il y a déjà eu une tentative malheureuse d’union entre la Russie et le Belarus. C’était et c’est toujours, le rêve de Poutine de présider cette Union. Loukachenko a sans doute trop irrité le maitre du Kremlin pour pouvoir terminer des jours tranquilles dans son palais à Minsk. Le président russe cette fois-ci, ne se laissera pas avoir comme en Ukraine. Qui pourrait affirmer que la révolte populaire, au lieu d’être fomentée en douce par l’Occident comme à Kiev, n’est pas, en réalité, managée par Moscou, pour effacer un apparatchik trop récalcitrant ? Loukachenko a pris trop d’indépendance effective et verbale par rapport à Moscou, alors qu’il dépend totalement de Poutine pour son gaz et son pétrole, notamment. Si Moscou coupe le gaz, le socialisme de Batka (papa) Loukachenko, ne pèsera plus lourd. Globalement, le président a placé son pays dans le camp des pays autoritaires, sinon totalitaires : l’un des tous premiers à le féliciter après son élection controversée en août n’a-t-il pas été le sieur Xi Jinping ? Vladimir Poutine aussi, il est vrai, avait aussi adressé un message de félicitation. (En faisant, toutefois, le service minimum).
Que peut faire l’Europe ?
La Pologne voisine pour sa part, contrairement à un Victor Orban, actif partenaire de Varsovie au sein du groupe de Visegrad, mais qui entretient aussi de bonnes relations avec Minsk où il a été reçu, a appelé à un sommet extraordinaire des membres de l’Union européenne sur la situation en Biélorussie après la répression des manifestations du dimanche 9 août et des jours suivants. L’U-E, évidemment, a condamné la répression et arrêté un certain nombre de dispositions pour sanctionner, - comment ? -, les responsables de ce maintien de l’ordre « musclé ». L’armée et la police resteront-elles fidèles au président ? Certains des membres des forces de sécurité sont restés passifs, ni anti, ni pro manifestants. Ils demeuraient impassibles lorsque ces derniers leur remettaient des petits bouquets de fleurs. Moscou a peut-être un autre cheval dans son écurie : un certain Viktor Babaryko, lui aussi sous les verrous, représentant de Gazprom, le conglomérat russe en énergie. D’ailleurs sa directrice de campagne, Maria Kolesnikova, un temps soutien de dame Thikanovskaïa, s’est désolidarisée totalement de l’égérie de la révolution des rues de Minsk. Loukachenko passera-t-il l’hiver ? Aura-t-il un meilleur sort que Ceausescu ? Je ne parierai pas ma retraite là-dessus ! Le joueur d’échecs du Kremlin a plus d’un tour dans sa besace pour laisser filer un tel pion sur son damier !
18:28 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |