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samedi, 12 juin 2021

SAHEL : LE PRESIDENT MACRON SAIT-IL VRAIMENT OÙ IL VA ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Est-ce une coïncidence ? Au moment même où le Burkina-Faso a été victime d’une sanglante  attaque de la part des rebelles Islamistes, le gouvernement français annonçait à quelques jours près, le retrait programmé des militaires de l’opération « Barkhane », laquelle avait succédé à « Serval » pour stopper l’invasion du Mali.

Je voudrais exprimer mon écœurement devant le massacre « gratuit » de paisibles paysans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui est intervenu au Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta « de papa ». Le drame s’est noué dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juin à Solhan, dans la province du Yagha à l’Est du pays, vers le Niger. On a dénombré plus de 160 victimes en deux attaques, sans compter les blessés. Le président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé cette attaque barbare et ignoble. Il a déclaré, citons-le, « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes ». Le chef de l’opposition, Eddie Komboigo y est allé de son couplet, comme d’ailleurs Antonio Gutteres, le secrétaire-général de l’ONU. Ce dernier s’est déclaré « indigné » par cet assassinat de masse. Les djihadistes ou les bandits, allez savoir, - parfois ce sont les mêmes -, arrivés juchés sur des motos, s’en sont pris tout d’abord aux VDP, les « Volontaires pour la Défense de la Patrie », des paysans armés, justement, pour protéger les populations civiles rurales. D’après l’AFP, ces supplétifs comptent déjà plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020.

Après le Sahel, à qui le tour ? Aux  pays de la côte atlantique ?

Ce pays de transition entre le Sahel et les lointaines rives atlantiques de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo au Sud, recense 21 millions d’habitants, grand comme la moitié de la France. Il n’est pas bien riche : classé 182e sur 189 par le programme des Nations unies pour le développement, c’est dire ! Son armée non plus, avec quelques 11 200 hommes répartis en trois régions militaires, équipée de quelques blindés légers brésiliens  de type Cascavel, d’auto-canons Panhard AML-60 et AML-90. On ne sait même pas si ce matériel est encore opérationnel. Son aviation comprend sur le papierune trentaine d’aéronefs dont les plus modernes sont des avions d’attaque légers de type Embraer 314, et SIAI-Marchetti warrior. S’y ajoutent des hélicoptères russes et français. Tout cela n’a pas impressionné les tueurs liés à Al Qaïda et au groupe « État islamique », les nébuleuses islamistes qui infestent le grand Sahel, de la Mauritanie au Tchad.

Notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est allé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire (RCI), et aussi à Ouagadougou, la capitale du Burkina, en plein pays Mossi, pour affirmer la solidarité de la France. Mais, justement, nous avons une mission. En plus des commandos déjà repositionnés dans ce pays, nous avons ou nous devrions avoir, celle de former une véritable armée burkinabé capable de traquer et de détruire les nids de rebelles islamistes et autres bandits. On ne peut pas lâcher ce petit pays, victime d’un exode massif de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de notre ex-pré-carré africain. Il y va aussi de la résolution des flux migratoires. Si la France veut jouer un rôle mondial au lieu de s’effacer petit à petit, et de se noyer dans le magma européen, elle doit retrouver une politique africaine digne de ce nom, - ne serait-ce que pour maintenir la présence de la langue française -, politique  qui passe par un renvoi systématique des clandestins africains chez eux, et par une assistance massive, avec un très attentif suivi , à ces mêmes pays. (« En même temps » comme dirait « l’autre ».)

Que va devenir l’assistance française ?

Quant au redéploiement de l’opération Barkhane, annoncé par Emmanuel Macron, essentiellement centrée sur le Mali, notre « ex-Soudan français », il est trop tôt pour en apprécier les conséquences. Ce que l’on peut dire, c’est qu’avec 5 100 hommes, sur une étendue colossale, - à peu près de Brest à Moscou -, après 8 ans de présence et une demi centaine de morts, la France, seule, ne pouvait pas stopper les rebelles islamistes de l’Emirat islamique du grand Sahel, ni les troupiers du GSIM/Al Qaïda. Quant aux Touaregs qui veulent l’indépendance de leur AZAWAD dans le nord du Mali, c’est aux nouvelles autorités de Bamako qui ont l’air de vouloir négocier,- ce que ne veut apparemment pas, la France-, qu’il incombe de régler cette question, disons « identitaire ».

Là-dessus, le Professeur Bernard Lugan s’est fort bien exprimé sur les erreurs coloniales et post coloniales à propos du découpage des frontières. Peut-être que les participants du sommet des grandes puissances occidentales qui se tient actuellement en Cornouailles, aborderont la question. Pour l’instant, on attend la mise en route de la force européenne TAKOBA, composée de Suédois, d’Estoniens, et bientôt, en principe, d’Italiens et de Danois. La Hongrie, la Grèce et la Serbie s’étant déclarées intéressées par une participation. En tout cas, nous sommes dans l’inconnu, tant du côté de la mise en route de cette troupe internationale, que d’une force multinationale spécifiquement africaine ossue du groupe « G5 Sahel », qui pourrait prendre le relai de la France, cette dernière restant comme opérateur pour la logistique, la planification et l’appui aérien. Il faut le dire aussi, on compte beaucoup sur les Tchadiens qui ont une solide réputation guerrière. Mais, avec la mort du président Idriss Deby, une période d’incertitude s’est ouverte.

Sans assistance militaire, les pays africains n’y arriveront pas.

Soyons clairs, sans la France ou un  pays de même taille, la résistance africaine échouera et là, ce serait très grave pour les pays européens, car les islamistes débouleraient vers les pays de la côte, comme Boko Haram le fait au Nigéria, cette éponge à pétrole du golfe du Bénin. Les pays membres de l’Union européenne ne peuvent pas se désintéresser du continent noir. Ils ont tout intérêt à sa stabilité et à son développement afin d’éviter des migrations massives qui emporteraient leur civilisation. On peut comprendre qu’une puissance moyenne comme la France, ne puisse plus supporter seule ce fardeau. Un fardeau quoique l’on en dise, qui est toujours celui « de l’homme blanc » comme le disait Rudyard  Kipling !

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mercredi, 09 juin 2021

LES RISQUES DU METIER

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le président Macron, allant chasser l’électeur sur les terres dauphinoises, s’est pris une baffe sur le museau le mardi 8 juin. Tout le landerneau politique est en émoi, de la droite dite extrême, à la gauche du même calibre, de l’usurpatrice au charlatan islamophile, en passant par la droite courbe et fourbe. Ils sont venus, ils sont tous là sur le petit écran, à pleurnicher sur les valeurs de la République qui seraient bafouées, sur l’humiliation qu’à travers la personne du président, chaque Français serait sensé ressentir.

En giflant Emmanuel Macron, le bougre qui a cru bon, - d’après les médias -, de crier «  Montjoie Saint-Denis » comme devaient le hurler les chevaliers partant à l’assaut de l’infidèle en Terre sainte, aurait administré, symboliquement, une claque à chaque citoyen. Moi, je n’ai rien senti. La dernière gifle que j’ai reçue, c’était il y a des lustres, administrée par mon père, sans doute à juste raison !

Vous êtes bafoué vous, vous vous êtes senti  humilié ? Pas moi. Pourquoi ? On ne respecte que ce qui est respectable. Le chef suprême d’une nation doit être son incarnation, comme peut l’être par exemple, symboliquement, la Reine d’Angleterre. Or, un chef de l’État qui se fait complaisamment photographier avec une meute de musiciens dans des tenues et des attitudes provocantes au palais de l’Elysée à l’occasion de la fête de la musique, ou qui pose dans l’île de Saint-Martin avec deux Antillais hilares et moqueurs, sans oublier un étrange rendez-vous avec deux You tubeurs à la mode, toujours sous les ors de la République, tout cela n’inspire pas le respect dû à la fonction que le principal intéressé devrait se faire un devoir d’honorer au premier chef. Il désacralise le rôle du souverain, qu’il soit d’essence monarchique ou républicaine. Certes, la marge de manœuvre est parfois étroite. Mais, après tout, ceux qui sont élus à cette fonction suprême, l’ont choisie.

Mieux vaut une claque qu’une balle !

En aimant les bains de foules, en souhaitant être au contact avec le public, il est vrai qu’un président, un souverain, bref un chef d’État, s’expose à des risques et des dangers autrement plus graves qu’un entartrage ou qu’une « claque sur le baigneur ».

Si De Gaulle avait la « baraka », rappelons-nous des épisodes plus tragiques comme l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo en 1914, - prétexte à une boucherie sans nom -, celui de notre président Sadi-Carnot, ou le meurtre des rois du Portugal et de Yougoslavie au début du XXe siècle, sans oublier celui de mesdames Gandhi ou Bénazir Buttho. La liste est longue comme un annuaire téléphonique d’hier et de jadis, d’hommes publics, célèbres ou inconnus, à être tombés sous le feu d’un pistolet ou le tranchant d’une lame. La politique n’est pas un métier de tout repos, ce n’est pas « un long fleuve tranquille ».

Autrefois, pour un soufflet, on exigeait réparation par un duel, ou on faisait débarquer à Alger un  contingent de soldats, comme l’ordonna le roi de France Charles X, pour punir le Dey d’avoir giflé notre consul. Autres temps, autres mœurs. Heureusement, notre président est en vie, il est indemne, tout fringuant, peut-être un peu « tourneboulé » par cette regrettable mais, peut-être, salutaire expérience. Je crois que Kennedy aurait bien aimé recevoir une gifle plutôt qu’une balle, un certain 22 novembre 1963 à Dallas, Texas ! Relativisons.

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samedi, 05 juin 2021

VALLS : LA GIROUETTE FRANCO-ESPAGNOLE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Un ancien Premier ministre de la République française qui n’a pas d’amour propre, qui n’a honte de rien et qui, selon la définition qu’en donne Audiard, « oserait tout », est-ce possible ? Oui, ça existe et ça porte un nom : Manuel Valls. Le patronyme d’un monsieur qui devrait inspirer le plus profond mépris à la classe politique si elle avait le sens de l’honneur.

Voici une ancienne personnalité qui semble vouloir manger à tous les râteliers et qui se pavane sur les écrans de télé à l’occasion de la sortie de son dernier livre que je ne citerai pas, afin de ne pas lui faire de publicité ! Je m’explique. On s’en souvient, élu de justesse dans sa circonscription, boudé par la Macronie débutante, puis quittant ses terres de l’Essonne pour convoler en justes noces avec une dame espagnole, - c’est son droit le plus absolu -, le voyageur politique émigra dans sa Catalogne natale qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Pour y faire quoi ? Eh bien, ce qu’il sait faire, c’est-à-dire de la politique. C’est ainsi qu’il fit don de sa personne en 2018 à Barcelone, la ville où il vit le jour. Ayant échoué à s’imposer sous les couleurs centristes à la mairie de la capitale catalane, le voilà qu’il revient au galop à ses premières amours, prêt à offrir ses services de mercenaire de la politique à Emmanuel Macron, pourquoi pas.

Ces deux-là pourraient peut-être former un duo clownesque, intitulé « Manolo y Emanolo, la mano en la mano » ? En tout cas, c’est le scénario qui se dessine si l’on en croit la presse, notamment « Le Figaro » dans son édition du vendredi 28 mai dernier. Valls utiliserait, - abuserait, devrais-je dire -, de son image  d’ancien ministre de l’Intérieur, pour revenir dans le sérail. Macron, pour servir ses intérêts, va-t-il le recycler ?

Dans une vie antérieure, anonyme assistant régional, j’ai croisé bien malgré moi ce personnage à la fin des années 1980 au Conseil régional d’Île de France. Une époque où déjà, le jeune hidalgo fraichement naturalisé, était un élu du Parti socialiste et, surtout, le « porte-coton » d’un certain Lionel Jospin, futur Premier ministre, qui allait le mettre sur orbite. Et le voilà que, toute honte bue, il revient offrir ses services maléfiques à la France après avoir été remercié comme un laquais par ses anciens compatriotes ?

Un véritable Rastignac espagnol le Manuel. Le voilà revenu à ses premières amours, le Valls, mais un « Valls à contretemps » !

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vendredi, 19 mars 2021

J’AI RECU MA DOSE DE « RADJAÏDJAH » ! *

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de Jean-Claude Rolinat

Une rumeur veut que dans notre sympathique petit microcosme des amis de Synthèse nationale, de « Présent », du PDF et de TV Libertés, je sois « un grand voyageur ». Cette réputation flatteuse est, à mon sens, un peu surfaite encore que, c’est vrai, j’ai bourlingué pas mal en touriste engagé et averti de la Nouvelle-Zélande à la Laponie, de Moscou à Denver, de Copenhague à Phnom-Penh, de Barcelone à Ho-Chi-Minh ville, - pardon, Saigon ! -, de Nouméa à Pretoria ou encore de Mexico à « mon » Argentine des Perón, sans oublier ni le Brésil, ni le Proche-Orient « bien compliqué ».

Or, avec l’irruption depuis une bonne année de ce foutu virus chinois dans les deux hémisphères, se déplacer à l’étranger revient à résoudre la quadrature du cercle ! Pour pouvoir sortir de l’hexagone et faire encore quelques petits reportages de « choses vues », J’ai donc dû me résoudre à me faire vacciner ce vendredi 19 mars, - date sinistre s’il en est -, en espérant qu’elle ne me portera pas la poisse ! Je me suis donc fait injecter le « Radjaïdjah », vous savez, « le poison qui rend fou » comme le dit l’infecte Mitsuhirato en piquant Tintin page 23, dans l’inoubliable album d’Hergé, Le lotus Bleu édité chez Casterman !

Alors, s’il me pousse des écailles ou des nageoires, ou que je doive faire, moi aussi, mon coming out pour changement de sexe, je vous le dirai !

Sauf nécessité absolue et beaucoup de contacts humains rendus obligatoires par votre profession, il est peut-être urgent d’attendre et d’observer les éventuelles retombées négatives ou positives, de la vaccination au Pfizer sur les cobayes dont, désormais, je suis l’un d’entre-eux. Ou, mieux, guetter l’arrivée attendue sur le marché de nouveaux vaccins dont, cocorico, le nôtre, bien enrubanné de tricolore, ou encore le Spoutnik russe. (Un comble, la Russie venant au secours de l’Union européenne alors qu’elle fit trembler tout l’occident pendant plus d’une bonne moitié du XXe siècle, quelle revanche !) Quant à l’Astra Zenica, victime d’une mauvaise presse reposant sur d’alarmants constats à vérifier, attendons de voir ses effets sur monsieur Castex « qui s’est jeté à l’eau », et  n’en parlons pas par charité chrétienne !

En attendant, le grand Pasteur doit se retourner dans sa tombe en voyant dans quelle mélasse se débat sa patrie.

*Lire et relire « Le Lotus bleu » !

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mercredi, 03 mars 2021

MACRON, LE  MAUVAIS  GENIE  FRANÇAIS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Un crachat sur l’armée, rien de moins, dernier « mauvais coup » du président contre la république. N’oublions jamais qu’il a été élu par défaut grâce à une manœuvre de dernière minute du Parquet national financier  (PNF), qui a disqualifié Fillon ! Emmanuel Macron une fois de plus, une fois de trop, a encore sorti le dossier algérien pour humilier la France et son armée. En disant quoi, en faisant quoi ? En recevant au palais de l’Elysée la famille de l’avocat FLN Ali Boumendjel, qui aurait été assassiné en 1957 pendant la guerre d’Algérie, afin de lui présenter au nom de la France ses plus plates excuses. Je dis « ça suffit » la repentance à la sauce Benjamin Stora, un israélite rapatrié d’Afrique du nord à l’âge de dix ans, historien réputé  favorable aux thèses du FLN ! Alors oui, coup de gueule contre ce chef de l’Etat élu par hasard.

J'attends qu’il reçoive les familles de Pieds noirs enlevés, disparus, égorgés, massacrés par le Front dit de « Libération national », le FLN, pseudo mouvement libérateur mais réelle organisation criminelle, même à l’égard des siens. (Les gens du MNA de Messali Hadj ont, eux aussi, été é-li-mi-nés !) L’armée française étant mise en cause, j’espère que ses plus hauts gradés auront le courage, en pensant au sens de l’honneur de leurs illustres aînés, - les Juin, de Lattre, Leclerc, Challe, Salan, Jouhaud, Zeller ou Hélie Denoix de Saint-Marc -, de ne plus saluer militairement monsieur Macron ! J’en doute, car les « traineurs de sabres » d’aujourd’hui ont le petit doigt maintenu sur la couture du pantalon et le regard fixé sur le tableau d’avancement ! Ce sont bien plus des fonctionnaires que des militaires ! Où est l’esprit des « soldats des rizières et des djebels ? ». Pas à l’état-major en tout cas !

Quant à une possible, - souhaitable ? -, « réconciliation » franco-algérienne, elle ne sera effective que lorsque le président Tebboune, marionnette des généraux ou un  autre chef de l’État « d’El Djezaïr », recevront avec les honneurs à Alger, les descendants de harkis pour leur demander solennellement pardon !

Dissoudre G.i ne suffit pas, il faut dissoudre le peuple !

Seconde raison de mon courroux, la dissolution de Génération identitaire. Voilà des jeunes gens qui pacifiquement, appuient là où ça fait mal, à savoir l’incapacité crasse de Darmanin, soupçonné d’avoir usé de son poste de maire, je crois, pour obtenir des faveurs sexuelles ce qu’il dément, - accordons-lui bien évidemment la présomption d’innocence, ce qui a été refusé à un Sarkozy, pourquoi ? -, de maitriser nos frontières et d’expulser les clandestins, envahisseurs illégaux que la « gauche bobo » qualifie effrontément, « de migrants ». Rien dans l’attitude des militants de G.i, ni dans leurs écrits, ni dans leurs propos encore moins dans leurs actions d’agit-prop, ne justifie la dissolution d’un mouvement militant CONTRE l’invasion/immigration. Il faudrait alors dissoudre une majorité du peuple français qui est sur cette ligne ! (À quand un référendum ?) La dictature des « bienpensants » est plus que jamais en marche, le rouleau compresseur de la tyrannie macronienne va nous écraser si nous ne réagissons pas. N’attendons pas un signe du ciel ou avril 2022 pour pousser vers la sortie l’usurpateur, qui plus est, est incapable avec sa clique de « Diafoirus » de maitriser le virus chinois ! Amen !

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lundi, 25 janvier 2021

SPECTACULAIRE  PROGRESSION  DE  LA  DROITE  NATIONALE  AU  PORTUGAL !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

« Le Parisien », quotidien qui n’est plus « libéré », a beau titrer sur le « sulfureux » Ventura qui vient d’obtenir 11,9 % des suffrages à l’élection présidentielle du dimanche 24 janvier, l’adjectif ne convient plus pour l’électeur portugais. La droite nationale portugaise, après un demi-siècle d’effacement, sort des catacombes.

André Ventura, le jeune leader du mouvement CHEGA, - ça suffit ! en bon Français -, a créé la surprise en prenant la troisième place derrière la socialiste Anna Gomes 12,97 %, devancée par le président sortant, Marcelo Rebelo de Souza 60,70 %, figure d’une droite modérée, vivant en cohabitation avec le premier ministre socialiste Antonio Costa. Il s’est encore trouvé 180 432 électeurs communistes pour voter pour leur candidat marxiste, un certain Jôaô Ferreira, qui s’est retrouvé loin derrière Ventura.

Ventura, la petite bête qui monte, qui monte…

Le score de Ventura, né à Sintra en 1985, universitaire, commentateur sur la chaine de télé privée CMTV et accessoirement chroniqueur dans le  grand quotidien lisboète, Correio da Manha, a gagné son pari : installer durablement désormais, son mouvement, CHEGA, dans le paysage politique portugais, après son irruption en octobre 2019 au parlement, avec seulement 1,29 % des voix. Spectaculaire progression  que les caciques des partis traditionnels ont du mal à encaisser. Comme VOX en Espagne, CHEGA est sorti du quasi néant d’une droite nationaliste longtemps marquée du signe de la bête, « le Salazarisme » (1).

« CA SUFFIT ! » a un programme radical qui tranche nettement avec la droite classique, incarnée ici par un parti social-démocrate qui n’ose même pas afficher dans son nom et par son  sigle, ses réelles inclinations  idéologiques : le libéralisme. CHEGA annonce  la couleur : il est contre l’euthanasie, contre l’avortement, contre l’oligarchie, hostile au communautarisme, hostile au marxisme culturel, il est en faveur de la culture portugaise, pour un État fort recentrant ses fonctions sur le régalien, pour la castration chimique des pédophiles, - Olivier Duhamel, n’allez pas à Lisbonne si, d’aventure CHEGA prenait le pouvoir ! -, pour une surveillance accrue des Gitans nomades, etc… Bref ,un programme en rupture avec ce que vivent les Portugais, une cuisine  en quelque  sorte qui a un bon fumet pour tous les patriotes européens. D’ailleurs, La Ligue de Salvini comme le Rassemblement National, - ce dernier toujours à la recherche d’une bonne opportunité pour redorer son blason qui en aurait bien besoin !-, courtisent quelque peu Ventura qui, paradoxalement, semble en froid avec l’espagnol Vox. La vieille rivalité entre les deux patries de la péninsule ibérique ?

Provocateur ou réaliste ?

Ventura n’a pas sa langue dans sa poche, et il a mouché comme il le fallait l’homologue portugaise d’une Obono ou d’une Avia, toutes deux siégeant à notre palais Bourbon. À une députée originaire de la Guinée-Bissau, ex-province d’outre-mer, qui demandait la restitution du « patrimoine africain » à leurs pays d’origine, le seul parlementaire de CHEGA,-mais ça changera ! -, répondit à cette dame de couleur « qu’elle aussi pouvait être rendue à son pays d’origine » ! Tollé général…

Ces plus de 10 % et surtout cette fantastique multiplication par  10 du score de 2019, augure d’un avenir politique certain, et pour Ventura, et pour CHEGA, pour peu que les dissensions internes qui ont présidé à sa création après l’échec aux européennes de la liste Basta, « Assez ! », cessent.

C’est tout le mal que nous souhaitons à nos camarades de la patrie d’Oliveira Salazar. Un Portugal gouverné à gauche ? « CA  SUFFIT ! ».

Sur le Portugal lire :

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jeudi, 21 janvier 2021

L’ÉLECTION D’ARMIN LASCHET À LA TETE DE LA CDU, UNE FENÊTRE DE TIR POUR L’AFD ?

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Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat

Les instances dirigeantes de la CDU, le parti démocrate-chrétien allemand, se sont réunies virtuellement, Covid oblige, le dimanche 17 janvier afin d’élire leur nouveau leader. En effet, Angéla Merkel doit s’effacer au terme d’une très longue mandature, poussée en avant il y a des lustres, par le chancelier  Helmut Kohl, le réunificateur de l’Allemagne. Des trois candidats en compétition, c’est Laschet qui avait les préférences de la chancelière.

Laschet un inconnu du public  européen

Au terme d’un débat entre trois concurrents, c’est lui que les militants ont choisi face à Friedrich Merz, nettement plus à droite, un homme d’affaire et ancien député  du parti. Au premier tour, ce dernier était arrivé en tête battant ses deux concurrents, dont notamment Norbert Rottgen, situé plus à gauche, lequel appela ses partisans à rallier Laschet. Au second tour, avec 52 % pour l’un et 48 % pour l’autre, l’affaire était pliée, Laschet, en devenant président de la CDU pouvait endosser le costume de prétendant à la succession de dame Merkel. Laschet, favorable à une immigration de main d’œuvre, le « continuateur » en quelque sorte !

L’outsider en embuscade

Mais en politique comme chacun le sait, rien n’est forcément linéaire, rien n’est simple, la surprise peut être là, au coin du bois, en l’occurrence en la personne du populaire Markus Sider, le chef du parti chrétien-social bavarois, la CSU. Dans un sondage récent diffusé sur la chaine d’état ZDF, avec 54 % d’intention favorable  parmi l’électorat conservateur pour être chancelier, il devance nettement son homologue de la CDU, Laschet. On sait que ces deux partis sont toujours, indissolublement unis dans toutes les coalitions, depuis la création en 1948 de la République fédérale, la RFA.

Quelles configurations politiques ?

Normalement, les prochaines élections législatives doivent avoir lieu à l’automne prochain, si le virus chinois  n’en décide pas autrement. Logiquement, l‘actuelle coalition CDU/CSU/SPD, le parti social-démocrate, pourrait être reconduite. Mais ce dernier acceptera-t-il d’être encore le troisième larron d’un attelage contre-nature ? Et les Verts, qui gouvernent déjà avec la CDU dans le land du  Bade-Wurtemberg, tenteront ils en fonction de leurs résultats récemment en hausse, un coup de force pour obliger les démocrates-chrétiens à s’allier avec eux, si d’aventure ils devançaient le SPD ?

Une chance pour l’AFD ?

Si l’orientation de centre-gauche du nouveau leader de la CDU l’emportait nettement sur la très droitière CSU, la nouvelle alliance, arrimée à une coalition des gauches, - verte ou socialiste -, dégagerait un espace à droite, car les plus conservateurs des électeurs de la CDU verraient d’un très mauvais œil leur parti pencher dangereusement à gauche. L’Alternative pour l’Allemagne, - pour faire simple le pendant  allemand du RN français ou de la Lega italienne -, aurait alors là une perspective favorable pour non seulement augmenter ses effectifs au Bundestag, le parlement fédéral de Berlin, mais pourrait mettre la pression sur la CDU/CSU et faire éclater, redisons-le, ce mauvais mariage avec les écologistes et les socialistes. Les premiers étant beaucoup plus à gauche que les seconds. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts de la Spree !

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mardi, 01 décembre 2020

L’AZERBAÏDJAN ? QUATRE  MOTIFS DE  SATISFACTION  POUR ISRAËL

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

On sait que les États sont des monstres froids, et qu’en général ils n’ont pas « d’amis », mais seulement  des intérêts. Toutefois, il peut y avoir de rares exceptions. Mais ce que l’on appelle la « realpolitik », c’est-à-dire la défense d’intérêts égoïstes, reprend toujours le dessus. C’est ce que nous pouvons constater dans l’affaire de l’agression du Haut-Karabakh arménien par l’Azerbaïdjan chiite. Quatre bonnes raisons ont incité l’État hébreu à ne penser qu’à ses intérêts. Notons, avec amertume, qu’il n’est pas le seul dans le concert des nations, dont certaines, l’Allemagne fédérale pour ne pas la nommer, ont carrément tourné la tête pour ne pas déplaire au satrape d’Ankara.

1°) L’Azerbaïdjan du clan Aliev, est un pays musulman qui entretient des relations diplomatiques avec Israël. Notons que l’État juif n’en a pas tant qui aient ouvert des ambassades chez lui. Au Moyen-Orient, on les compte sur les doigts d’une main : l’Egypte, la Jordanie, bientôt Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, l’ouverture d’une légation à Bakou était la bienvenue, tant la reconnaissance internationale de leur pays est une obsession des dirigeants israéliens.

2°) Les affaires ! Si les « petits cadeaux entretiennent l’amitié », le businessest un excellent moyen d’influencer un partenaire, sans compter que vendre des marchandises ou du matériel de guerre notamment, rapporte des devises. D’autant qu’Israël excelle dans la production d’électronique militaire et la fabrication de drones.

3°) Les peuples arméniens et juifs, ont été tous deux victimes de génocides au cour du XXe siècle, le siècle le plus meurtrier dans l’histoire de humanité. Israël, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, dont une bonne partie de la population était composée de rescapés de la Shoah, - mais pas que -, a-t-il voulu conserver une sorte d’exclusivité du mémoriel, l’holocauste dans son exceptionnelle monstruosité, ne pouvant supporter aucune concurrence ? Dès lors, il semblait inconvenant pour lui, de venir au secours d’un peuple, le peuple arménien, ayant, lui aussi, terriblement souffert.

4°) Le fait que l’Azerbaïdjan, frontalier de l’Iran chiite, n’entretienne pas spécialement de bonnes relations de voisinage avec le pays des Ayatollahs, est un autre motif de satisfaction pour Jérusalem qui, on le sait, mène une guerre larvée contre Téhéran. Le récent assassinat du scientifique Mohsen Fakhirzade, spécialisé dans le nucléaire, imputé à Israël par le ministre des affaires étrangères iranien Mahammad Javad Zarif, s’ajoutant à une déjà  longue liste d’exécutions non élucidées mais attribuées au Mossad, - on ne prête qu’aux riches !-, n’arrange rien. Et c’est dans ce contexte que les velléités séparatistes des Azéris de la province de Tabriz, qui voudraient bien être rattachés à Bakou, s’inscrivent dans une vaste perspective géopolitique pouvant redessiner, un jour, les frontières de l’Iran. N’oublions pas que de novembre 1945 à mai 1946, fut proclamée une « République démocratique de l’Azerbaïdjan » sous la férule de Moscou. D’autant qu’à l’extrémité orientale du pays, plus de deux millions de Baloutches pourraient bien, eux aussi, revendiquer de s’unir à leurs frères du Pakistan qui avaient déjà proclamé leur « État » en 1947, faisant sécession du « pays des purs », sous l’égide du Khan de Kalat (1).

On le voit, les raisons ne manquent pas à Tel-Aviv de ne pas avoir les « yeux de Chimène » en faveur de l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh, renommée « République de l’Artsakh » par les nationalistes arméniens. Il est vrai que, comme pour les pays occidentaux, l’Arménie en général, le Haut-Karabakh en particulier, n’ont ni gaz , ni pétrole, simplement des églises chrétiennes pluri centenaires !

(1) Pour en savoir plus, lire  le « Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours », éditions Dualpha. cliquez ici

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mardi, 03 novembre 2020

DEVOIR DE REBELLION ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

En Seine et Marne, qu’on se le dise, tout contrevenant à l’arrêté préfectoral n°2020 PJI/92 portant complément aux mesures gouvernementales relatives à la Covid 19, si le port du masque sur la voie publique n'est pas effectif, sera puni en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement, - oui, vous avez bien lu ! -, et de… 3 750 euros d’amende. Mais, ouf, le summum du ridicule a été évité, les conducteurs d’automobiles comme les sportifs et les cyclistes sur leur vélo, ne seront pas obligés de porter le masque. Rien n’est dit pour les cavaliers. Zorro en rigole encore….

L’heureux signataire d’un tel ukase est l’honorable Monsieur le préfet du 77, officier de la Légion d’honneur, bien sûr, ça fait partie de la panoplie !

Les maires, seuls, au plus près du terrain, savent ce qu’il en est...

Énorme ! Alors que nous n’avons plus de places en prison, à un point tel qu’il faut libérer prématurément terroristes en fin de peine, - comme ça, ils « remettront, le couvert » ! -, voleurs, violeurs et autres voyous, on s’apprêterait à mettre des honnêtes gens au trou, en raison de l’absence ou du refus du port du masque dans des lieux publics, en plein air ? Vais-je devoir, Monsieur le Préfet, me promener dans la forêt de Fontainebleau avec un masque ? Heureusement que le ridicule ne tue plus, car le corps préfectoral serait en deuil ! Non, Monsieur le Préfet, la sage mesure eût-été de différencier les zones urbaines des zones rurales, et de laisser aux maires la bonne décision car, eux, ils connaissent le terrain. Cet été et cet automne, dans des lieux hautement touristiques, comme j’ai pu l’observer notamment en Corse, seuls des quartiers denses de certaines villes nécessitaient,à juste titre, le port du masque dans les rues.

Avec le « Surveillant général » Castex, c’est Punition pour tout le monde.

Non contents de tuer à petit feu les commerces non alimentaires de proximité, les autorités succombent à l’absurde afin, soi-disant, de  lutter contre cette pandémie. Pour le plus grand bonheur des « GAFA » qui vont se goinfrer sur le dos du commerce traditionnel. Comme on ne veut pas autoriser l’ouverture des librairies, on interdit aux grandes surfaces d’ouvrir leurs rayons « loisirs ». Mesure égalitaire imbécile, qui me rappelle celle de l’instituteur de jadis, punissant toute la classe pour un seul fautif. Les Allemands faisaient pareil en fusillant des otages, en représailles d’un attentat contre l’un des leurs ! Avec le gouvernement Castex,c’est « punition générale » !

Mais la réalité est tout autre. C’est que tous ces hauts-fonctionnaires  ont peur, une fois le Coronavirus éteint ou vaincu, de se retrouver « en caleçon », c’est-à-dire de devoir rendre des comptes à la justice pour la très mauvaises gestion de la crise. Il  y a un précédent récent, avec les perquisitions matinales effectuées chez Edouard Philippe, ancien Premier ministre, et Mme Buzyn, ex-ministre de la santé. Application du principe de précaution. Certainement, mais peut-on, humainement, leur jeter la pierre, le leur reprocher ?

Qu’aurions-nous-fait à leur place ?

Certainement pas de laisser, au tout début des mauvais signaux reçus de Chine, les frontières perméables sous des prétextes fallacieux. En vérité, pour ne pas sembler complaire aux souverainistes, identitaires et autres « populistes », elles restèrent ouvertes, unilatéralement, du côté français, sur décision « Macronienne ». Mais si le virus franchissait les frontières, c’est bien l’homme venu d’ailleurs, qui en était porteur, comme ces 3 000 supporters de foot italiens, accourus à Lyon pour encourager leur équipe. En plus, nous n’aurions certainement pas mis le couvercle sur l’activité commerciale, tout en exigeant, bien sûr, le respect des « gestes barrière », comme on dit.

Sûrement pas de TUER les boutiquiers, car ce n’est pas dans ces lieux de convivialité, mais régulièrement ventilés par leurs propriétaires, où les clients sont filtrés, et où les locaux répondent aux normes d’hygiène et de distanciation, que le virus frappe. Encore une fois, sous prétexte de préserver la société, et pour la soigner préventivement, ces mesures vont tuer l’hypothétique malade que nous sommes, en supprimant toutes les démarches, toutes les actions, tous les actes qui font le sel de la vie, bref toute vie sociale et familiale. Morts les cinémas, morts les théâtres, morts les cafés, morts les restaurants, morts les grands magasins parisiens, les hôtels de luxe comme les auberges sympas, j’en passe et d’autres… Conséquences probables de ces décisions sans nuances, au mieux des faillites, au pire des suicides. Les cabinets de « psy » ne désempliront pas ! Déjà que le monde du spectacle et de la restauration, comme je viens de le souligner, est bouclé, que va-t-il rester à tous ces zombies que nous allons devenir, victimes de l’ARBITRAIRE ? Un recours au Tribunal administratif, comme l’indique, en bas de page, l’arrêté préfectoral ?

« Liberté, égalité Fraternité  », « qu’ils » disent, en en remettant une couche sur les « valeurs de la République » ? NON, « métro-boulot-cachot ! », telle est la nouvelle devise de l’État « Macronien ».

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mardi, 27 octobre 2020

IMPOSER LES CARICATURES, EST UNE FAUTE POLITIQUE ET PSYCHOLOGIQUE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pour le président de la République, il semble que l’horizon indépassable de la lutte contre l’islamisme, soit la publication ad vitam aeternamdes caricatures de « Charlie Hebdo » sur le Prophète. Pense-t-il guérir ainsi la fièvre musulmane qui s’est emparée du monde arabe, mais pas que ?

Est-il opportun d’agiter le chiffon rouge devant une communauté prompte à s’embraser, dès que l’on touche aux « poils de la barbe du Prophète » ? (Barbe supposée, car dans le monde musulman, il n’y a pas de représentation graphique des visages…). Surtout, alors que l’on est incapable, par manque de volonté politique, de faire régner l’ordre dans les zones de non droit et autres quartiers difficiles, il est inutile d’exciter la haine des fidèles. Des prédicateurs sournois et autres imams autoproclamés n’attendent que cela.

Un laxisme inexcusable

Et puis, comment ne pas s’interroger sur le laxisme qui a permis à des étrangers potentiellement dangereux, de pénétrer sur le territoire national ? Le tueur de Romans-sur-Isère était un Soudanais, l’agresseur des deux personnes sortant des anciens locaux de « Charlie hebdo » était pakistanais, et le coupeur de tête de Conflans-Sainte-Honorine, un Tchétchène. Si les frontières étaient bien gardées, si le droit d’asile n’était pas galvaudé, tous ces agitateurs islamistes, assassins potentiels et avérés, ne seraient pas entrés en France, et un petit garçon de cinq ans aurait encore son papa. Que pensera cet enfant, devenu, adulte, de la République française qui l’aura, indirectement, privé de père ?

Un droit au blasphème ?

Cette affaire pose aussi la question du « blasphème ». En France, ce délit n’existe pas, et le magazine satyrique, par exemple, outre Mahomet, ne s’est jamais privé de caricaturer le Christ, offensant ainsi des millions de chrétiens. Mais, que je sache, aucun catholique n’a tranché la gorge des dessinateurs de « Charlie », ou mitraillé sa rédaction.

Il faut savoir que dans le monde, il y a, au sens propre comme au sens figuré, des « vaches sacrées », et que l’on ne peut pas impunément se moquer de croyances ancestrales, même si cela nous parait dépassé. C’est comme ça, et il faut l’admettre et le respecter. Qui se souvient des affaires de la dent de Bouddha, du temple Sikh d’Amritsar ? Que penser de la haine anti-chrétienne au Pakistan, en Égypte contre les Coptes, du fragile équilibre libanais où les Maronites sont minoritaires, de l’affrontement gréco-turc à Chypre, de la chasse aux Rohyngas islamisés au Myanmar, des massacres entre Hindous et Musulmans en Inde en 1947, lors de l’indépendance ? Sait-on que la personnalité du Roi de Thaïlande est sacrée, intouchable, et que rudes sont les punitions pour celles ou ceux qui attenteraient à son image ? Pareil, dans une moindre mesure, au Japon.

Chez nous, sans remonter jusqu’à la Saint-Barthélemy en 1572, aux Croisades ou aux temps de l’Inquisition, force est bien d’admettre que le religieux est un carburant terriblement inflammable ! Donc Monsieur Macron, vous qui avez, - provisoirement, nous l’espérons -, la charge de ce pays, réservez plutôt vos coups pour empêcher que la charia ne règne sur nos banlieues, qu’une contre-société ne s’installe durablement, plutôt que de vous cramponner sur la possibilité de publier des dessins offensants pour des croyants sincères.

Certes, après-tout, si des Musulmans en France ne se plaisent pas dans notre pays, personne ne les oblige à y rester. Mais ceux de nos compatriotes mahométans qui se sentent sincèrement « Français », ont le droit au respect de leurs croyances, quoique l’on puisse en penser. La foi est une affaire intime, c’est justement ce que la laïcité nous permet. Ne  fixons pas nos regards sur l’arbre qui cache la forêt. Dans la lutte contre le terrorisme islamiste, défendre et imposer  les caricatures, est une faute politique et psychologique !

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lundi, 05 octobre 2020

NOUVELLE CALEDONIE : JAMAIS DEUX SANS TROIS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Pour la deuxième fois, suite aux accords de Matignon qui le prévoyaient, l’électeur néo-calédonien s’est rendu aux urnes pour se prononcer, OUI ou NON, sur l’indépendance de l’archipel. Sans surprise, le NON l’a emporté, réduisant toutefois son avance par rapport  au  référendum précédent de novembre 2018. Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce scrutin qui a déplacé, tout de même, un nombre record d’électeurs,  preuve que la question ne laisse personne indifférent et que, cette fois-ci, le camp indépendantiste a su mieux se mobiliser.

Les accords de Nouméa et de Matignon, ou l’indépendance à marche forcée

On se souvient que suite aux tragiques évènements qui avaient ensanglanté les îles, voir l’épisode de la grotte d’Ouvéa, le gouvernement français avait cherché à apaiser la situation en convoquant en 1988, tous les protagonistes autour de la table. Exercice répété en 1998 sous l’égide de Lionel Jospin, alors premier ministre socialiste. Il ressortait de ces négociations un nouveau statut décentralisé pour la Nouvelle Calédonie, et la promesse de référendum successifs pour peu qu’un tiers des membres du Congrès, l’assemblée territoriale, le demande.

L’indépendance rejetée une première fois ? Qu’à cela ne tienne, rien n’étant trop beau pour le camp séparatiste incarné par le Front de libération national kanak (FLNKS), on a donc revoté dimanche 4 octobre 2020. Mais le NON, une fois de plus, - une fois de trop pour certains beaux esprits « décolonialistes » -, l’a emporté par 53,3 % des suffrages. Il y a tout de même 46,6 % d’électeurs qui veulent quitter la France. Et si le OUI augmente son score par rapport au dernier scrutin, il est vrai aussi, que le nombre de votants a augmenté, passant de 174 000 à 180 640, avec un écart de voix entre les deux choix, se réduisant de 18 000 à 10 446 exprimés.

Qu’en sera-t-il lors de la troisième consultation ? La majorité des Canaques, mais pas seulement, obtiendra-t-elle, cette fois, satisfaction ? À croire que l’on fait revoter  les gens, sans cesse, jusqu’à ce que le résultat espéré sorte du chapeau ! On a déjà vu cela, en Irlande notamment.

Un front de résistance au OUI

M. Santanon, président du gouvernement local, - car, oui, la Nouvelle-Calédonie jouit d’un statut d’autonomie interne -, accompagné de la représentante  des « Loyalistes », Sonia Backès, et de la tête de liste « Calédonie Ensemble » Philippe Michel, essaye avec ses partenaires, de présenter un front commun hostile à l’indépendance, tout en proposant des réformes. Quelles sont-elles ? Une augmentation des compétences en matière d’éducation, de protection de l’environnement, et de relations extérieures, permettant aux îles de participer à la coopération intergouvernementale dans le Pacifique, en association, bien sûr, avec l’État français. Le chef du gouvernement local propose aussi une réforme des institutions, permettant de débloquer la gouvernance de l’archipel, car pas moins de sept partis politiques sont représentés au conseil exécutif, se répartissant les 11 postes « ministériels » !

Une autre question devra être également être soulevée avant le troisième référendum, - qui pourrait avoir lieu dans deux ans -, c’est la composition du corps électoral, dont certains citoyens, qui votent aux élections nationales, sont écartés lors des scrutins locaux, étant des résidents de trop fraiche date. Faut-il être un descendant de bagnard, ou d’un « peuple premier », comme aurait dit Chirac, pour pouvoir voter ? Il y a, outre les « Caldoches », de nombreux Indonésiens et Wallisiens installés là depuis des lustres. On le voit, il y a du pain sur la planche pour les négociateurs. Emmanuel Macron, dans son discours télévisé, a pris acte des résultats, encourageant les partenaires à négocier, et se félicitant, tout  de même,  de l’excellente tenue de cette « votation ». C’était le service minimum. Pas d’appel solennel, ni dans un sens, ni dans l’autre.

Le plus dur reste à faire

Il faut que les protagonistes s’engagent, tout d’abord, à respecter les résultats de cette future consultation. Mais nous avons vu qu’il y a des préalables. Et il  est à craindre qu’aucun des deux camps n’accepte la victoire de l’autre, ce qui signifierait sa propre perte. Irons-nous alors, vers une partition de fait, la province des îles et celle du Nord, choisissant le grand large et la rupture avec la France, et celle du Sud le maintien dans la République ? Difficile de croire que l’État français puisse accepter ce démantèlement. Séparatisme difficile à acter sur le terrain d’ailleurs, tant les résultats de l’actuel référendum ne recoupent pas forcément le découpage des trois provinces. Si les îles sont massivement en faveur du OUI avec 82,2 %, comme la province du  Nord avec 75,8 %, celle du Sud, avec la ville-capitale de Nouméa, est contre par 74,1 %, bien que le OUI y progresse, avec 25,9 % par rapport à 2018.

Des violences sont-elles à craindre, à nouveau ? Il n’y a qu’une alternative à d’éventuels violents affrontements, c’est une solution « mi-chèvre/mi-choux », à laquelle pourraient se rallier et les indépendantistes, et les loyalistes, à défaut d’un très net écart de voix entre les deux camps : la libre association. C’est un statut intermédiaire entre l’indépendance et l’intégration.

C’est celui  justement  des iles Cook et Tokelau, dans le Pacifique, par rapport à la Nouvelle-Zélande, de Porto-Rico dans les Caraïbes par rapport aux États-Unis, ou des Antilles néerlandaises : la libre association. La France ne peut pas abandonner ses fils et, surtout, une position géostratégique lui donnant, avec la Polynésie française et les îles Wallis et Futuna, plus qu’un balcon sur l’océan Pacifique, cette « Méditerranée du troisième millénaire ».

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samedi, 26 septembre 2020

LE MONTENEGRO DOIT CHANGER DE NOM

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Qui connait cet ancien petit royaume des Balkans, qui a peut-être inspiré Hergé, avec le roi Zog 1er d’Albanie, pour dessiner dans la série des « Aventures de Tintin », l’album « Le sceptre d’Ottokar » ? Les amateurs de soleil et de pittoresque, sans aucun doute.

Cet État  navigue à vue entre l’OTAN, dont il est membre, et l’Union européenne, à la porte de laquelle il frappe, comme ses voisins de l’ex-Yougoslavie. Pour l’heure, seules la Croatie et la Slovénie ont réussi l’examen de passage pour avoir le "privilège" d’être membres du très contraignant club bruxellois. Mais il ne faudrait pas oublier la Russie et, surtout, la Serbie, pays auquel il fut associé au sein d’une même entité à la mort de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990.

Son président, Milo Dukanovic, ancien communiste, déjà Premier ministre entre 1991 et 1998, est à la tête du Parti démocratique socialiste (DPS), qui fait face à deux autres partis concurrents, « Pour le futur du Monténégro », et « La paix est notre nation », ces deux derniers ayant noué une alliance pour gagner les législatives. Les deux ensembles politiques s’équilibrent à peu près, ce qui ne facilite gère la gouvernance du pays. Paradoxe, l’ancien communiste Dukanovic est devenu pro-occidental, tandis que la coalition citée précédemment veut, elle, nouer des relations étroites avec la Serbie et la Russie.

Rappelons que le Monténégro, s’il fut une monarchie indépendante avant la Première Guerre mondiale, devint membre de la Fédération yougoslave et s’associa ensuite, après l’éclatement de cette dernière, à la Serbie avant de s’en séparer.  Or, il semble que le président Dukanovic, au demeurant épinglé en 2015 comme « étant l’homme le plus corrompu » du pays,  joue à contre-courant de son opinion publique lorsqu’il s’en prend à l’Église orthodoxe serbe, et qu’il reconnait le Kosovo comme État indépendant de la Serbie. Car les Monténégrins se sentent « serbes », d’où des manifestations allant jusqu’à rassembler pas moins de 100 000 personnes, soit un sixième de la population ! Vous imaginez vous, je ne sais pas, 10/11 millions de Français dans la rue, le même jour, à la même heure ? Le colonel Jacques Hogard, cité par l’excellent site « Boulevard Voltaire », n’hésitait pas à dire que « c’est méconnaitre l’histoire, la culture et l’identité du peuple monténégrin, que d’avoir voulu s’attaquer à l’Église serbe orthodoxe en la spoliant de tous ses biens ». Donc, nous reparlerons forcément du Monténégro. Une petite remarque, au passage, à propos du nom « Monténégro ».

Un nom provocateur ?

Il faudrait que  tous les « décoloniaux », « racialisés » et autres « indigénistes », commencent à s’intéresser au nom de ce pays. Comment est-il possible qu’il continue de s’appeler ainsi, un nom qui est une véritable insulte à l’homme africain. Vous rendez-vous compte  « Monté… Négro », comment peut-on accepter cette appellation,  alors que l’on pleurniche pour que « Tintin au Congo » soit retiré des ventes, et que l’on veut mettre aux oubliettes « Autant en emporte le vent » ?

Moi, il y a longtemps que j’ai renoncé à commander au café, « un noir bien serré ». Et quand j’ai le cafard, « je ne broie pas du noir », non, mais j’ai un « coup de blues »… Me faut-il ajouter que je n’utilise pas les services d’un « nègre » pour écrire mes petits articles et mes bouquins ? Il faut qu’à l’ONU comme à l’OTAN, le Monténégro change de nom.

Je compte sur la vigilance des gardiens du temple de la négritude, le beau nom utilisé avec fierté par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, le CRAN par exemple, pour faire pression sur les autorités de ce pays. Après tout, leur voisin macédonien, sous l’influence de la Grèce a bien changé d’appellation. Tiens, je leur proposerais volontiers  Monte…Carlo ou …Monte…Cristo, Monte Cassino, peut-être ? Ah non, enfer et damnation, ça existe déjà !          

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vendredi, 28 août 2020

ALEXANDRE LUKACHENKO PASSERA-T-IL L’HIVER ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Soyons francs, si des manifestations d’ampleur à Minsk n’avaient pas alimenté en images les chaines d’info continu, personne ne parlerait de la Biélorussie. Pas un Français sur dix ne saurait la situer sur une carte. Que s’est-il passé pour que l’hystérie s’empare soudainement, une fois de plus, de la médiasphère ? Des élections présidentielles, une banale consultation comme il y en a des dizaines chaque dimanche que Dieu fait autour de la planète. Mais voilà, le vieil apparatchik Loukachenko s’est fait prendre la main dans le sac, si je puis dire.

Alors, Loukachenko, un tricheur ?

Difficile à dire, mais nous avons une petite idée des pratiques électorales qui perdurent dans  des « régimes musclés ». On peut à juste titre émettre des doutes sur la validité de cette élection, aucun observateur n’étant admis le jour de la consultation, et les candidats hostiles au régime ayant été préventivement « encabanés ». Mais, avec cet homme-là, « le bébé n’est pas forcément  à jeter avec toute l’eau du bain ». Ancien directeur de kolkhoze pendant la période soviétique, il a conservé de ces années, bien sûr, la rigidité  des  réactions soviétoïdes du monde communiste. De plus, sa vie privée, est, disons, assez dissolue : n’aurait-il pas fait élire député sa maîtresse en titre, Miss Biélorussie, sa cadette d’au moins quarante printemps ? Mais quand  on a la santé, n’est-ce pas, on ne compte pas !

Un partenaire difficile de la Russie

Revenons à des choses plus sérieuses. Un homme qui résiste au nouvel ordre mondial, qui n’attire pas la sympathie de BHL, qui se montre un allié exigeant de Vladimir Poutine, qui facilite les conversations internationales pour régler le problème ukrainien à ses frontières, est-il totalement si mauvais ?

Un pays qui se classe à la 53e place sur 189 pour ce qui est de l’indice de développement humain, qui a plus de médecins pour 10 000 habitants que la Roumanie ou la Finlande, par exemple, est-il un  État aussi attardé que l’on veut bien le dire ? Mais hélas oui, malgré des aspects positifs, la féroce répression des manifestations hostiles au régime est condamnable tout autant, au passage, que celle de la « Manif pour tous » ou des « Gilets jaunes » en France. Sur ce plan là, nos donneurs de leçons et autres professeurs en démocratie feraient mieux de se taire. Maintenant, dire que le camarade Loukachenko a remporté l’élection présidentielle avec 79 % des voix, serait emprunter un sentier scabreux, une piste « à l’Africaine ». Tout autant qu’affirmer que dame Svetlana Tikhanovskaïa, la femme du dissident arrêté, - un  homme d’affaire assez louche  semble-t-il -, l’aurait emporté.

Poutine, en embuscade

Mais quand un  régime emprisonne ses opposants,  qu’une candidate est obligée de fuir en Lituanie voisine, - chantage sur le sort de son mari, pression sur sa vie même ? -, c’est inacceptable. Maintenant, soyons francs et posons la bonne question : la Biélorussie a-t-elle le droit à l’existence en tant qu’État souverain ? Il est vrai que le drapeau aux trois bandes horizontales blanche, rouge et blanche, a déjà flotté en 1918 lors de la chute de l’empire tsariste. Mais les habitants de cette région parlent tous le russe. Il est vrai aussi qu’il y a déjà  eu une tentative malheureuse d’union entre la Russie et le Belarus. C’était et c’est toujours, le rêve de Poutine de présider cette Union. Loukachenko a sans doute trop irrité le maitre du Kremlin pour pouvoir terminer des jours tranquilles dans son palais à Minsk. Le président russe cette fois-ci, ne se laissera pas avoir comme en Ukraine. Qui pourrait affirmer que la révolte populaire, au lieu d’être fomentée en douce par l’Occident comme à Kiev, n’est pas, en réalité, managée par Moscou, pour effacer un apparatchik trop récalcitrant ? Loukachenko a pris trop d’indépendance effective et verbale par rapport à Moscou, alors qu’il dépend totalement de Poutine pour son gaz et son pétrole, notamment. Si Moscou coupe le gaz, le socialisme de Batka (papa) Loukachenko, ne pèsera plus lourd. Globalement, le président a placé son pays dans le camp des pays autoritaires, sinon totalitaires : l’un des tous premiers à le féliciter après son élection controversée en août n’a-t-il pas été le sieur Xi Jinping ? Vladimir Poutine aussi, il est vrai, avait aussi adressé un message de félicitation. (En faisant, toutefois, le service minimum).

Que peut faire l’Europe ?

La Pologne voisine pour sa part, contrairement à un Victor Orban, actif  partenaire de Varsovie au sein du groupe de Visegrad, mais qui entretient aussi de bonnes relations avec Minsk où il a été reçu, a appelé à un sommet extraordinaire des membres de l’Union européenne sur la situation en Biélorussie après la répression des manifestations du dimanche 9 août et  des jours suivants. L’U-E, évidemment, a condamné la répression et arrêté un certain nombre de dispositions pour sanctionner, - comment ? -, les responsables de ce maintien de l’ordre « musclé ». L’armée et la police resteront-elles fidèles au président ? Certains des membres des forces de sécurité sont restés passifs, ni anti, ni pro manifestants. Ils demeuraient impassibles lorsque ces derniers leur remettaient des petits bouquets de fleurs. Moscou a peut-être un autre cheval dans son écurie : un certain Viktor Babaryko, lui aussi sous les verrous, représentant de Gazprom, le conglomérat russe en énergie. D’ailleurs sa directrice de campagne, Maria Kolesnikova, un temps soutien de dame Thikanovskaïa, s’est désolidarisée totalement de l’égérie de la révolution des rues de Minsk. Loukachenko passera-t-il l’hiver ? Aura-t-il un meilleur sort que Ceausescu ? Je ne parierai pas ma retraite là-dessus ! Le joueur d’échecs du Kremlin a plus d’un tour dans sa besace pour laisser filer un tel pion sur son damier !

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lundi, 24 août 2020

JEAN-CLAUDE ROLINAT NOUS PARLE DE CHYPRE SUR TV LIBERTÉS

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lundi, 03 août 2020

L’Algérie, ce « poison » tellement français

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois de trop, nous allons parler de cette chère Algérie, « chère » dans tous les sens du terme, qui n’est plus française depuis juillet 1962, tandis que la France devient, petit à petit et de plus en plus « algérienne ». Ce n’est pas nous qui le disons, mais le président algérien lui-même que se sont donné les quelques électeurs qui ont choisi Mr Tebboune, un pâle apparatchik désigné, en coulisse, par les militaires. Lequel Tebboune nous a éclairés sur le nombre de ses concitoyens vivant en France, 6 millions d’après lui, alors que l’INSEE dans ses statistiques, les minore radicalement – pour ne pas effrayer le « bobo », peut-être ?, nationaux ou binationaux compris.

Ces derniers d’ailleurs, n’étant pas reconnus comme tels par Alger qui, contrairement à Paris, n’entend pas reconnaître, à juste titre, ce statut hybride. Ce qui permet à ces gens-là de voter deux fois, une fois en France en tant que Français « bidon », et en Algérie pour les leurs, cette fois. Pourquoi encore et encore, parler de ce pays qui ne nous veut pas que du bien ? Justement, parce que l’Algérie est un poison pour la France. Poison mémoriel, poison économique et poison sanitaire.

Emmanuel Macron, lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, avait déclaré à Alger en 2017 que la France, son pays, avait commis « des crimes contre l’humanité ». Après avoir salué dernièrement la veuve Audin, femme du traître du même nom, Il vient de faire restituer les dépouilles des « héros » de « la guerre de conquête » menée dans les années 1830 et suivantes, corps qui ont été inhumés avec faste dans le carré des martyrs, dans un cimetière d’Alger. Il faut tout de même rappeler que si le roi de France Charles X a décidé d’une expédition contre Alger, c’est qu’à l’époque il fallait nettoyer la Méditerranée de ce nid de Barbaresques, nominalement sous la suzeraineté de la Sublime Porte.

Ces pirates musulmans qui capturaient des passagers de bateaux européens pour en faire des esclaves – plus ou moins 7 à 800 000 en trois siècles tout de même ! –, notamment des femmes, dont les plus belles finissaient dans les harems d’Alger, de Tunis ou de Constantinople. Les autorités algériennes vont user et abuser encore des réflexes, de ces mauvais réflexes de repentance, qui habitent la classe politique française. Après la chansonnette sur les tortures, on en vient maintenant à suggérer des réparations financières pour les essais atomiques menés au Sahara qui auraient contaminé les populations.

On pourrait demander, nous aussi, réparation, toujours dans le registre du mémoriel et de la repentance, pour les Pieds-noirs et les harkis assassinés, et pourquoi pas, pour les militants du Mouvement Nationaliste Algérien, le MNA de Messali Hadj, le rival politique du Front de Libération Nationale ? Ces gens-là furent aussi massacrés par le FLN dans des conditions atroces. Et puis, s’il fallait présenter une facture, alors là nous sommes blindés. Les chiffres soulignant l’œuvre française réalisée dans ce pays en 130 ans, parlent d’eux-mêmes.

Algériens, voici la facture de la France !

Voici ce que l’Algérie devrait nous rembourser, et la liste n’est pas exhaustive : 150 hôpitaux avec 30 000 lits, un institut Pasteur, des équipes médicales mobiles parcourant le bled, 80 000 km de routes parfaitement carrossables, 4350 km de chemin de fer, 32 aérodromes, 14 ports modernes, 16 000 km de lignes électrifiées, des barrages, des écoles, des facultés, les prospections pétrolières, pétrole et gaz qui permettent au gouvernement de ce pays de subvenir, pour l’instant, aux besoins alimentaires de 40 millions d’individus.

(Si nous avions pratiqué la même politique génocidaire que certains, en Amérique du Nord ou du sud, ou encore en Australie, ce ne sont pas 10 millions de musulmans que nous aurions laissés, en partant !)

Lorsque fut entreprise la colonisation, désolé d’avoir à le dire, il n’y avait….RIEN ! Ce sont les cultivateurs européens, certes importés sur cette terre de mission qui l’ont défrichée, par exemple en assainissant la plaine de la Mitidja au prix de nombreuses pertes humaines en raison des maladies. Alors Messieurs les apparatchiks du FLN, basta, mezzo vocce s’il vous plaît, un peu de modestie et, surtout, de la reconnaissance.

« Le Zambèze avant la Corrèze »

Vous imaginez qu’avec l’argent et la sueur versés par la France et les Français en Algérie, tout ce qui aurait pu être fait dans l’Allier, la Creuse, le Tarn-et-Garonne ou le Calvados ? Comme le disait le regretté journaliste Raymond Cartier qui écrivait dans les colonnes de Paris-Match à l’époque où cet hebdomadaire était un GRAND journal, ce fut le « Zambèze avant la Corrèze ». Mais ce fut surtout l’honneur de la France d’équiper son empire, d’éduquer et de soigner ses ressortissants.

Alors, oui, encore assez, et vous les Algériens, dites-nous au moins merci, merci par respect pour la mémoire de nos ascendants qui ont bâti avec les autochtones ce pays qui est désormais le vôtre. État indépendant par la seule grâce de Charles De Gaulle, et non pas par la victoire de vos armes !

Mais puisque nous sommes d’affreux colonialistes, pourquoi diable autant d’Algériens viennent-ils chercher chez nous le réconfort sans trop d’effort ? Oui, pourquoi viennent-ils, par exemple, se faire soigner massivement en France, plutôt que chez eux ? Pourquoi Bouteflika venait-il jadis et hier se faire soigner au Val de Grâce ? N’avait-il pas confiance dans les praticiens de son pays ?

Une « coopération » à sens unique

L’Algérie nous exporte certes du pétrole et du gaz, mais en prime elle nous envoie ses malades pour lesquelles elle ne paye jamais l’ardoise à la sécu ! C’est comme pour les nombreux centenaires algériens qui ne meurent jamais et qui continuent de toucher leur retraite….Déficitaire la CNAV ? Voici une piste à creuser…

La nouveauté est arrivée avec le Covid-19. S’il y a une recrudescence de cette pandémie dans notre pays c’est dû, bien sûr, d’abord à l’irresponsabilité de certains de nos compatriotes, disons-le, mais aussi et certainement aux Algériens et autres binationaux qui reviennent d’Afrique, porteurs de la maladie, le sachant, mais qui préfèrent nos lits d’hôpitaux d’exploiteurs, de descendants de colonialistes et autres marchands d’esclaves.

Il faut que ce soit dit. Un certain docteur Philippe Parola signalait sur LCI le 15 juillet dernier, citons-le à peu près de mémoire, « que les nouveaux cas de coronavirus recensés à Marseille où le nombre de contaminations a doublé en un peu plus d’une semaine, sont dus à des gens qui reviennent essentiellement de l’Afrique et du Maghreb », et notamment d’Algérie, où les médecins se désolent de l’irresponsabilité des leurs. La direction générale de la santé reconnaît d’ailleurs qu’il y a un problème. Elle a détecté plusieurs cas de covid-19 éparpillés sur le territoire sur des gens revenant justement, d’Algérie.

L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris signale que depuis la mi-juin plus de 310 nouveaux cas ont été identifiés, parmi lesquels des personnes arrivant de différents pays africains, dont l’Algérie. Il n’y a pas, là-bas, de tests de dépistage avant embarquement sur les avions ou les ferries, pas plus qu’il n’y en avait ces derniers temps aux arrivées dans les ports ou aux aéroports d’Orly et de Roissy avant, qu’enfin, le gouvernement ne se décide à les rendre obligatoires le 25 juillet. Alors, à propos des exigences et autres remontrances du président algérien, comme l’aurait dit l’abbé Pierre en apostrophant jadis Jean-Marie Le Pen, mais d’une façon plus polie, « Tebboune, tais-toi ! »

Une réconciliation est-elle possible ?

Il ne pourra jamais y avoir une VRAIE réconciliation franco-algérienne, tant que les zones d’ombre de l’une des deux parties seront occultées ou réfutées. Dans une guerre, les deux camps donnent des coups et en reçoivent, ce n’est pas un « match » à sens unique ! L’horreur n’est jamais l’apanage d’un seul « partenaire ».

Comme l’Allemagne hier, comme une Turquie débarrassée, demain, d’un Erdogan, l’Algérie et la France devront faire le ménage dans leur histoire commune. Mais pas sous l’égide d’un Stora propulsé par Macron pour raconter une histoire à sens unique. Cette discipline, par définition, est appelée à être constamment révisée, « revisitée » dirai-je.

C’est à ce prix que les ressortissants de nations jadis opposées ou en guerre contre elles-mêmes, peuvent tourner la page. Dans ce genre d’exercice, gardons-nous de l’exemple criminel des socialistes et autres gauchistes Espagnols, qui veulent rouvrir des plaies qui ne demandaient qu’à cicatriser. Souvent, le temps est un allié précieux…

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samedi, 04 juillet 2020

PHILIPPE, ROI DES BELGES : UN TRISTE SIRE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Philippe, roi de Belgique, - un pays ami et voisin, qui est rongé par un conflit ethno culturel entre Flamands et Wallons -, a cru bon au nom de son peuple, de présenter le 30 juin dernier, à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Congo, des excuses au peuple congolais.

Il a déclaré, je cite, qu’il exprimait «  ses plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo. » ça fait immédiatement songer au candidat Emmanuel Macron, reconnaissant en 2017 à Alger, de pseudos « crimes contre l’humanité » commis par la France. Quelle honte ! Rappelons que le Congo, avant d’être Belge, fut de 1885 à 1908 un « État indépendant », en fait la propriété personnelle du roi Léopold II, reconnu internationalement. C’est l’explorateur américano-britannique Stanley, qui l’avait conquis pour le compte du souverain. Après 24 ans d’existence sous cette forme juridique, le Congo fut officiellement rattaché au royaume d’outre Quiévrain. C’est vrai qu’à l’époque tout ne fut pas rose, si je puis dire, pour les Noirs.

Ce fut l’honneur de l’Europe d’abolir l’esclavage

Mais les Blancs abolirent l’esclavage, pratique très répandue chez les Arabes, et bien pratiquée entre les ethnies en guerre. Il faut le rappeler et le marteler : si le commerce triangulaire a existé, c’est comme pour la drogue, s’il y a des acheteurs, c’est qu’il  y a des vendeurs. Au moins, la colonisation apporta cet avantage, même si, ici ou là, de temps à autre, il faut bien le reconnaitre, on fit usage comme au Moyen-Âge chez nous, de la corvée, et que l’on eut, parfois, recours aux travaux forcés. Mais les Belges n’avaient pas l’exclusivité de ces pratiques, France, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, chacun dans sa sphère coloniale, utilisa et réquisitionna de la main-d’œuvre. Mais de ces travaux « un peu forcés », il y eut des résultats positifs pour le développement de ces colonies, dont leurs peuples ont bénéficié ultérieurement, par exemple le chemin de fer Congo-océan, au Congo Brazzaville. Mais on ne peut pas juger une époque à l’aune de notre période contemporaine, c’est comme pour la Guerre de Sécession  aux États-Unis, où les éradicateurs du passé voudraient abattre toutes les statues des héros confédérés. À titre de comparaison, en Russie, par pragmatisme et fidélité à l’histoire, on conserve les tristes souvenirs du passé communiste. Il y a donc encore beaucoup de Lénine statufiés. Les Russes assument leur passé. Alors, à propos du Congo belge,  il faut dresser un bilan objectif de la colonisation, sous toutes ses facettes.

Les Blancs n’ont pas à rougir de leur passé colonial

 D’abord, les missionnaires, les « Pères blancs », s’ils évangélisèrent des peuplades primitives, ils les éduquèrent dans le même temps pour les « amener à la hauteur de la civilisation », comme aurait dit Jules Ferry. Le Congo, transféré officiellement à la Belgique en septembre 1908,  fut la fierté des Belges jusqu’au fatidique 30 juin 1960, qui le vit accéder dans l’anarchie et le désordre, - c’est le moins que l’on puisse dire-, à l’indépendance. Avant, il y eut la médecine de brousse, le combat contre les maladies, l’ouverture de routes et la création de chemins de fer. On navigua sur les fleuves,  notamment sur ce Zaïre cher à feu Séséko Mobutu, on creusa des ports, Matadi et Boma. 

De plus, par ses richesses minières et agricoles, le Congo belge pouvait vivre fiscalement  en auto suffisance. Le seul réel reproche que l’on pourrait faire à la Belgique, c’est de ne pas avoir assez développé le système scolaire, se contentant de bien irriguer le pays uniquement au niveau de l’enseignement primaire, négligeant ainsi la formation de cadres supérieurs, ce que ne firent ni les Français, ni les Britanniques. Lesquels permirent, tout de même, l’émergence dans leurs sphères d’influence  respectives, d’élites noires réellement à la hauteur : chez nous, pensons à des gens  comme le docteur ivoirien Houphouët Boigny, ou le normalien sénégalais Léopold Sédar Senghor, condisciple de Georges Pompidou, sans oublier que le Guyanais Gaston Monerville, fut président du sénat, deuxième personnage de l’État.

Alors non Sire, il n’était pas nécessaire de faire votre numéro de reptation, cet exercice de repentance, cette auto-flagellation nauséabonde qui caractérise, ces temps-ci, le monde occidental. Non, les Américains comme les Français, dans leur immense majorité ne sont pas des « racistes » primitifs ou  compulsifs. Oui, des Noirs obtiennent aux États-Unis des postes importants dans l’administration ou les affaires. Et s’il y a des poches de pauvreté chez eux, n’oublions pas que, symétriquement, il y a aussi ceux que l’on appelle « les petits Blancs ». Le professeur Bernard Lugan, africaniste distingué s’il en est, le spécialiste numéro un de ce continent noir en France, a écrit sur son blog, je crois, que « les regrets du roi des Belges sont une insulte à de grandes figures belges de l’histoire de son pays ». Il a raison. Philippe de Belgique ne sert pas l’idée monarchique. Comme le ci-devant monarque d’Espagne façonné par Franco, pour occuper le prestigieux  trône de Madrid, Philippe de Belgique, souverain d’un  pays bancal à deux doigts d’éclater, ferait mieux de tenter de resserrer les boulons de son royaume qui part en quenouille ! À titre de comparaison, je n’imagine pas Sa majesté Elisabteh II s’agenouiller pour une quelconque repentance de la part de Britannia pour son impérialisme, notamment les dures conditions  qu’elle infligea aux Irlandais. La république en Belgique ? La Belgique en deux morceaux pour le prix d’une ? Pourquoi pas ! Il est, hélas, triste de constater qu’il y a  de tristes… Sires ! Sur ce, je m’en vais relire « Le Tintin au Congo » de mon enfance…

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lundi, 29 juin 2020

DEUXIEME TOUR DES MUNICIPALES : DES RESULTATS SANS SIGNIFICATION REELLE, MAIS ATTENTION, DANGER !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Avec près de 60 % d’abstentions, les nouveaux élus ne pourront, en aucun cas, se réclamer d’une légitimité populaire. Ils seront, seulement, des « élus légaux », bien loin pour certains des préoccupations  du pays réel. Les électeurs, pour de multiples raisons, ont boudé les urnes : peur du Covid-19, départs en vacances, abstentionnistes compulsifs, dégoût de la politique, trop long délai entre les deux tours, trois mois, de quoi perdre le fil des joutes électorales !

Des khmers rouges/verts aux manettes

On nous présente les résultats de cette consultation comme une victoire du parti écologiste EELV (cartes ci-dessus). C’est un succès en trompe-l’œil. Pourquoi ? Les militants et sympathisants « verdâtres » sont motivés, excités, déterminés à faire plier la raison à leurs lubies, et c’est un sentiment  très fort, une raison de se mobiliser et de pousser ses proches « à y aller ». En face, un électorat plus âgé, plutôt à droite ou « macronien », a hésité à bouger, par peur, essentiellement du Coronavirus. Quant aux procurations, c’est trop compliqué ont dû se dire nombre d’anciens. Avec une très forte mobilisation d’un côté, un désintérêt évident de l’autre, les jeux étaient, d’avance, pliés. C’est ainsi que des grandes villes comme Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou Poitiers, sont facilement tombées dans l’escarcelle des écologistes. Leurs habitants, en tout cas ceux  qui ont commis l’erreur de ne pas voter,  vont en subir les conséquences. Il n’est que de voir dans quel état est la ville de Grenoble, déjà entre les mains depuis 2014 d’un « fou-furieux » écolo : saleté, immigration, insécurité, bannissement de la voiture, vélo obligatoire pour tous, même pour les culs-de-jatte, pardon pour eux !

Le vote écolo ? Un choix de gauchos/bobos

Par contraste, la France populaire, celle des petites villes et des villes moyennes, la « France périphérique » comme l’écrit le géographe Christophe Guilluy, a plutôt voté  pour les listes traditionnelles, celles patronnées par les partis classiques de notre spectre politique : LR, PS, RN. Saluons au passage la très belle victoire de Louis Aliot à Perpignan, comme quoi, la persévérance ça paye. Une recette « à la Ménard » pour emporter une cité de plus de 100 000  âmes, bien joué pour l’ex-compagnon de Marine Le Pen ! À l’heure où j’écris ces lignes, en revanche, rien ne semble décidé, définitivement à Marseille. Il faudra attendre, semble-t-il, le « troisième tour », l’élection du maire. Encore un exemple de la stupidité des leaders du Rassemblement National et des Républicains, incapables de s’entendre à minima sur un programme commun qui, pourtant, aurait permis de l’emporter dans de nombreuses villes, et empêcher ainsi leurs malheureuses populations de tomber sous le joug des Verts. EELV, c’est le masque « écolo » de gauchistes immigrationnistes  habillés en vert,- ces fameuses « pastèques », vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur-, et de bobos abonnés à la trottinette, qui veulent imposer leur mode de vie à leurs concitoyens.

La convention citoyenne « bidon » de Macron

À propos des« citoyens » de la convention pour la transition écologique, - ceux-là me feraient plutôt songer à de vrais « sans-culottes » -, vous savez le gadget macronien de pseudos citoyens tirés au sort-, vient de rendre ses conclusions, et elles ne sont pas décevantes. Entre le 110 km/heure sur autoroute et les 28 heures payées 35, - au fou ! -, il y a tout un catalogue de propositions punitives à infliger pour monsieur et madame « tout le monde ». Si le président de la république devait s’en inspirer pour imposer au pays un virage verdâtre, encore une fois, punitif, la nation serait en droit de penser « insurrection », comme les « bonnets rouges » et les « gilets jaunes » le firent en leur temps, sans omettre les jacqueries de notre grandiose passé !

Au moment où la crise économique risque d’être doublée par une crise financière, où les étrangers issus du continent africain en perdition, vont recommencer leur sarabande nautique dans la Méditerranée pour le plus grand bonheur d’ONG traitres à l’Europe, financées notamment par l’ignoble Soros, ce serait pure folie de reprendre les propositions d’une assemblée dénuée de toute légitimité. Heureusement, il y aura encore le filtre parlementaire.

Espérons, sans trop y croire absolument,  que députés et sénateurs auront les pieds sur terre pour, au moment où des centaines de milliers d’emplois disparaissent, rejeter des solutions qui tueraient la poule aux œufs d’or, notamment dans les secteurs critiques de l’ aéronautique et de l’automobile, sans parler des chantiers navals touchés de plein fouet par les conséquences de la crise épidémique. Que ceux qui savent prier le fassent d’urgence, il y a un péril écologique dans la boutique France !

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mercredi, 17 juin 2020

DIJON : LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une grande première en France, - si l’on excepte les démonstrations du FLNC corse lors de ses conférences de presse -, des hommes cagoulés et armés, tirant des salves d’armes automatiques en l’air, ont malmené et terrorisé les habitants d’ un quartier de Dijon et sa banlieue de Chenove,  le week-end dernier. Le tout sur fond de rivalités entre Tchétchènes et Maghrébins, pour la maitrise de « territoires ». En un mot comme en cent, « touche pas à mes trafics divers et variés » !

Et qu’ont fait la police et la gendarmerie ? Dans un premier temps, la stupeur passée, faute d’ordres précis et, probablement en sous effectifs, rien… Une étape vient d’être franchie. Comme à Beyrouth ou dans n’importe quelle ville de Palestine, des milices viennent d’effectuer une démonstration de force sur le territoire français, en toute impunité. Les autorités ont bien dépêché des renforts, BAC, GIGN, CRS et gardes mobiles pour obtenir un maigre résultat : quatre interpellations ! Nos ducs de Bourgogne, dans leurs somptueux tombeaux dijonnais, en fond encore des bonds !

Cerise sur le gâteau si je puis dire, les insurgés, - comment peut-on autrement  appeler ces voyous ? -, sont tous issus de la communauté tchétchène qui bénéficie, en France, - on se demande bien pourquoi ? -, de l’asile politique. Voici des énergumènes, profitant de la bienveillance d’un pays, qui se permettent de le prendre pour un paillasson, et de s’essuyer les pieds dessus, sans dommages ?

Cela suffit. Alors qu’Air France vient d’annoncer qu’elle cessait d’utiliser ses Airbus A-380, à l’entretien trop couteux, à la rentabilité difficile parait-il, il y a désormais neuf appareils de ce type disponibles pour expulser et rapatrier chez Poutine tous ces indésirables. Le président de la Fédération de Russie saura s’occuper d’eux ! Et, avant expulsion, dans un premier temps, notre trop généreuse société doit cesser de verser les aides sociales à tous ces mafieux, à tous ces profiteurs d’un système à réformer de toute urgence.

Il ne manquerait plus que des Tchétchènes viennent manger le pain de « nos » Arabes !

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jeudi, 04 juin 2020

L’EXPROPRIATION DES FERMIERS BLANCS CAUSERA LA RUINE DE L’AGRICULTURE SUD-AFRICAINE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

C’est un sujet récurrent qui prend de plus en plus de consistance. Sous prétexte de réparer un préjudice, le gouvernement de Pretoria, - pardon, désormais il faut dire Tswané ! -, envisage sérieusement d’exproprier sans indemnités les fermiers blancs, principalement afrikaners, qui nourrissent le pays et lui apportent des devises grâce aux exportations. Sans que cela ne provoque la moindre indignation au plan international, si ce n’est l’Australie par la voix de son Premier ministre, et les Etats-Unis par celle du Président Trump.

Le plus consternant est que le contre-exemple spectaculaire du Zimbabwe ne semble pas avoir servi de leçon. On assiste là, dans cette affaire, à une vraie séquence à caractère racial, discriminante, qui ne vise que les fermiers blancs. Ces derniers, qui assurent l’essentiel de la production agricole et qui exportent les surplus de leurs productions, déjà menacés par la sécheresse et souvent victimes d’assassinats ciblés dans des conditions d’une barbarie inimaginable, vont devoir, peut-être, rendre leur tablier.

On dénombre en vingt ans plus de 1 700 assassinats, ce qui est énorme à l’échelle de cette frange marginale de la population. Il est plus risqué d’être un fermier blanc au Transvaal, au Limpopo ou dans la province de « l’État libre d’Orange », que de traverser le périphérique les yeux bandés, à une heure de pointe !

À croire que l’exemple de l’ex-Rhodésie ne sert à rien aux yeux du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Ce dernier, pour complaire à l’aile gauche de son parti l’ANC, et aux extrémistes de Julius Malema, l’excité raciste, chef de l’Economic freedom fighters (EFF), veut les exproprier sans indemnisation. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Le Zimbabwe, jadis prospère grâce à ses fermiers blancs, les « Rhodies », connait la famine  et ne survit que grâce au plan alimentaire mondial des Nations Unies, le PAM. Payé par qui ? Devinez…

L’idéologie tue l’économie

C’est comme au Venezuela, l’idéologie tue l’économie. Voici les chiffres, éloquents, de l’ex-prospère Rhodésie : pour le maïs, en vingt ans, la production s’est effondrée, passant de 2 148 000 tonnes à 777 000, idem pour le blé de 324 000 à 90 000 tonnes, pareil pour le soja de 79 000 à 29 000 tonnes, et le coton 90 000 tonnes de moins ! Cherchez l’erreur.

En 1980, au moment de la passation de témoin entre la minorité blanche et la majorité noire emmenée par cet incapable de Robert Mugabe, - encore que, déjà, deux ans auparavant Ian Smith s’était retiré au profit de l’évêque Abel Muzorewa, un noir modéré -, il y avait plus ou moins 180 000 Blancs. On en compte aujourd’hui moins de 30 000, dont beaucoup de retraités n’ayant plus aucune famille pour les accueillir.

Les fermiers qui étaient 6 000, sont réduits à la portion congrue. Demain, en RSA, avec le Black économic empowerment, la discrimination dite positive, en fait raciale, qui favorise les noirs par rapport aux autres couches de la population sud-africaine, métis compris, les fermes seront remises à des exploitants noirs qui n’ont pas forcément les compétences techniques pour exploiter des domaines agricoles. Et tout ça au nom d’une hypothétique spoliation historique, dont les Européens se seraient rendus coupables.

Or, la plupart des terres défrichées par les colons venus de Hollande ou de France au XVIIe siècle, lesquels remontèrent vers le nord pendant les deux siècles suivants, n’appartenaient à personne. Les grandes migrations bantoues commençaient à peine. C’est le même schéma qu’en Algérie, où les Pieds-noirs ont assaini la plaine de la Mitidja, et qui n’avaient plus, en 1962, que leurs yeux pour pleurer.

L’association Afriforum qui défend la culture afrikaner, comme le syndicat solidarity, ont déposé une plainte auprès de la Haute Cour de la province du Gauteng, la plus riche du pays, l’ancien « Witwatersrand », au cœur de l’Afrique du Sud. Il reste encore une petite chance, bien mince lueur d’espoir, d’échapper à ce drame. C’est, d’une part les recours en justice que ne manqueront pas de faire, eux aussi, les syndicats d’exploitants, et l’éventuelle modification ou non de la constitution qui garantit « noir sur blanc », si l’on peut dire, la propriété privée. Et si cela devenait possible d’exproprier les fermes, de spolier leurs propriétaires, ne le serait-ce pas, également, dans les secteurs miniers et industriels ? Et là, le pouvoir noir pourrait se heurter à des groupes internationaux puissants, gros pourvoyeurs d’investissements et d’emplois dans les mines et les usines d’automobiles, notamment.

Un chômage qui risque de s’aggraver

Et l’Afrique du Sud, avec un taux de chômage très élevé, touchant noirs et blancs, encore plus les premiers que les seconds, a besoin d’investissements. Complètement à côté de la plaque, le Ramaphosa, qui fut pourtant lui-même un homme d’affaire avisé, profitant de la transition post-apartheid pour s’enrichir. Il déclarait récemment en visite dans le Kwazulu-Natal, qui fut le fief du chef Buthelezi et de son parti l’Inkhata, électoralement en chute libre : « L’épidémie (du corona) nous donne une chance de redistribuer des biens à une élite noire ».

Cette élite, qui compte plus ou moins de trois à quatre millions de petits notables embourgeoisés depuis la fin de l’apartheid, - les obligés de l’Etat-parti ANC, les fameux « black-bling-bling » -, des profiteurs qui roulent en BMW ou Mercédès, et dont les femmes sont couvertes de bijoux rutilants de la tête aux pieds, cette pseudo « élite » est incapable, oui incapable, comme ses alter-égo zimbabwéens, de faire fonctionner des entreprises agricoles. Si le pays marche encore, - pas tout à fait, tout de même avec l’incurie d’Eskom, la compagnie publique d’électricité -, il le doit aux ingénieurs, aux cadres blancs qui ne sont pas encore partis, comme 20 000 des leurs en Australie, notamment du côté de Perth. Ou qui n’ont pas encore répondu positivement aux offres foncières alléchantes de Vladimir Poutine, ou à celles du Mozambique voisin, eh oui, qui offre des terres pour 99 ans aux fermiers afrikaners qui voudraient bien transmettre leur savoir-faire aux agriculteurs africains.

Alors, de grâce Ramaphosa, pensez à votre peuple, pensez à l’avenir de TOUS  ses enfants, regardez autour de vous. En expulsant les agriculteurs afrikaners, vous tueriez la poule aux œufs d’or.

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lundi, 06 avril 2020

MACRON ? C’EST… « VIRUS  SANS  FRONTIERES ! »

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

« Gouverner, c’est prévoir ». Toutefois, on ne peut pas accuser ce gouvernement de n’avoir passu envisager cette vaste pandémie qui a surpris tout le monde. En revanche, dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, - laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan -, et chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises.

Or, au contraire, les autorités françaises ont traité au début ce coronavirus avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le président de la république lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale, juste avant, quelques jours plus tard, d’inviter le peuple à se calfeutrer ?

Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis des lieux publics, tout en autorisant, scandaleusement, 3 000 supporters italiens à venir le 26 février, soutenir leur club, la Juventus, à Lyon ? Et ensuite, de ne  décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole le 12 mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands et Italiens bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! La veille, son ministre de l’éducation dite « nationale », Jean-Michel Blanquer, avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Qui était dans le vrai ?

Incohérence totale

Quelle incohérence, quelle absence de concertation. Il s’est trouvé une « sommité » de la Salpêtrière, dont les diplômes ont probablement l’épaisseur d’un bottin alors que les miens ont celle d’un ticket de métro, pour affirmer qu’il était inutile de fermer les dîtes frontières, car le Covid-19 les franchissait allègrement. Bien sûr qu’il les franchit, mais porté par un humain, ou véhiculé dans des camions ou des wagons qu’il aurait suffi de décontaminer.

Par idéologie, par un sectaire aveuglement, par peur de devoir s’aligner sur les nationaux, nationalistes, identitaires et autres populistes, le monde macronien a laissé  les barrières ouvertes. Est-ce une attitude criminelle ? Ce sera à la commission d’enquête parlementaire qui ne manquera pas d’être mise sur pied, - n’en doutons pas -, de lancer des investigations à l’issue de la crise et, éventuellement, de saisir la Cour de justice de la république.

Les faits étant têtus, et devant l’ampleur du bilan chaque jour égréné par le docteur Salomon (1), le gouvernement s’est enfin résigné : « halte, on ne passe plus ! ». Pourtant, souvenons-nous du début de la tragédie, quand des avions rapatrièrent de Chine des expatriés qui furent mis en quarantaine, les équipages militaires, eux, ayant des permissions de sortie. Or, nous savons que le Covid-19 qui a contaminé le département de l’Oise, première poche repérée en France avec le Haut-Rhin, est parti de la base aérienne de Creil, département de l’Oise !

Menteurs ou incapables ?

Ces dirigeants sont, soit des menteurs, soit des incapables ou, pire, « les deux mon général » ! Le 24 janvier, premier jour de l’apparition… « officielle » du virus en France, c’est Édouard Philippe, premier ministre, qui déclarait « Les risques de propagation du virus dans la population sont très faibles ».

À l’heure où j’écris ces lignes, nous déplorons presque 9 000 morts, des médecins sont « crucifiés » devant les choix qu’ils doivent faire, face au manque de lits et de respirateurs. Pour les plus de 70 ans qui seraient atteints, c’est le risque d’être dirigé, tout de suite, vers « la grande faucheuse » qui n’épargne personne, pas même les personnalités : voir le rapide décès de Patrick Devedjian. (Ou l’hospitalisation du Premier ministre britannique Boris Johnson, à qui nous souhaitons de s’en sortir !). Au début de la crise, selon nos excellences, les masques n’étaient pas un impératif nécessaire, aujourd’hui elles se battent à l’international pour en importer des millions et des millions ! Ayons, l’honnêteté, tout de même, d’encourager ces efforts. Incohérence, valse-hésitation, c’est toute l’ambiguïté du « Macronisme » et de sa formule, le fameux « en même temps ». « Nous sommes en guerre », a dit le président. Mais quand on est « en guerre », il faut donner des uniformes, des armes et des munitions aux troupiers. Or, nos personnels soignants,  déjà en nombre insuffisant, n’ont pas été équipés comme ils l’auraient dû. Faute d’avoir eu la possibilité d’effectuer des tests et d’avoir suffisamment de masques, comme Taiwan, le Japon ou la Corée du Sud, nos dirigeants n’avaient pas d’autre solution, il est vrai, que d’imposer le confinement, avec quelques aménagements pour permettre à la population de s’alimenter. (Les habitants des banlieues « ethniques » n’ont pas, ou peu, respecté les consignes.) Afin d’éviter des  « incidents », Nunez, le secrétaire d’état à l’intérieur, a donné consigne à ses troupes de ne pas contrôler, encore moins de verbaliser ces gens-là !

Chapeau à tous « les obscurs et les sans grade »

Au passage, chapeau aux petites mains des grandes surfaces, derrière leurs caisses, et aux gros bras derrière leurs volants, qui ravitaillent le pays. Comme les éboueurs, qui continuent leur travail ingrat, tous, malgré les risques qu’ils encourent, comme infirmier(e)s et médecins, d’ailleurs. Le plus triste, le plus émouvant dans cette épreuve que traverse l’Europe et particulièrement notre pays, c’est que les familles des personnes qui décèdent ne peuvent pas revoir, une dernière fois, leurs parents, ni assister à leurs funérailles.

C’est l’horreur, comme l’est sous nos yeux ce véritable mini « holocauste » dans les EHPAD, ces « casernes à vieux », transformées par la contamination en véritables mouroirs. Tout cela se déroule sur fond de polémique entre « mandarins », les uns prônant telle ou telle solution, d’autres écartant d’emblée les idées du professeur Raoult, atypique spécialiste marseillais des infections virales.

Les différentes versions de Mme Buzyn

Scandale dans le scandale, l’attitude de madame Buzyn, ci-devant ministre de la santé, abandonnant son poste en pleine bataille, pour se consacrer aux élections municipales parisiennes, après la défection forcée de son camarade Benjamin Griveaux. (Sur ordre du président ? Et pourquoi avoir maintenu ce premier tour où ont été infectés, probablement, électeurs et assesseurs, malgré les précautions prises ?).

Dans une interview publiée dans Le Monde daté du 17 mars, elle affirmait avoir prévenu le gouvernement sur l’importance et la gravité de ce virus, alors que le 24 janvier, sensiblement à la même époque, juste avant l’apparition de la pandémie en France, elle disait que « les risques de propagation du virus sont faibles ».

Que croire, qui  croire ? On lui aurait su gré d’avoir démissionné pour avoir sonné le tocsin sans succès, et non pour concourir dans la course municipale parisienne où, d’ailleurs, elle a pris « une veste ». La suite de ses déclarations était assez lamentable,  gémissant sur son sort : « je me demande ce que je vais faire de ma vie », s’interrogeait-elle, alors que les victimes du Covid-19 tombaient, tombent, comme des mouches.

Qu'elle ne se fasse pas trop de souci, son époux Yves Levy, ancien PDG de l’INSERM, Institut national de la santé et de la recherche médicale, vient d’être nommé au Conseil d’État ! Comme jadis d’autres hiérarques socialistes, serait-elle, seront-ils, « responsables, mais pas coupables », alors qu’ils nous apparaissent totalement irresponsables dans la gestion de la crise, tout au moins à ses débuts ? Simples citoyens, mais électeurs, - qu’ils s’en rappellent -, Il ne nous appartient pas de sanctionner, mais d’évaluer, de juger. Et nous avons assisté à un festival d’atermoiements, de va – et - vient préjudiciables à la santé du pays. Certes, nous ne pouvons pas méconnaitre l’énorme pression psychologique qui pèse sur les épaules des « sachants », lesquels conseillent les « chefs », avant que ces derniers n’arrêtent leurs décisions. Mais, une fois l’épreuve passée et  les plaies douloureusement refermées, le pays demandera des explications, ce sera l’heure des comptes.

Après tout, les membres de l’exécutif, au premier rang desquels trône le président de la république, ont cherché par le suffrage universel à occuper les postes de haute responsabilité où une faible majorité les a installés. Mais, « à toute chose, malheur est bon », nous enseigne un dicton : le nombre des accidents de la route a diminué ! Mais, surtout,  aux yeux de tous, l’Eurocratie bruxelloise s’est révélée totalement inutile, elle qui a  passé son temps à chercher des « poux dans la tête » du Hongrois Victor Orban, et à négocier l’entrée dans l’UE, tenez-vous bien, de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, venues avec leur sébile ! « Eh, Manu, que dirais-tu d’un petit  "Nuremberg" post-Coronavirus » ?

(1) Directeur-général de la santé publique, il fut membre, en compagnie de Benjamin Griveaux, du cabinet de Marysol Touraine, ministre de la santé sous le quinquennat de François C’est pendant cette mandature, que les masques commandés par la précédente ministre Roselyne Bachelot pour lutter contre le H1N1, « s’évaporèrent »….

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jeudi, 19 mars 2020

L’ALGERIE, UNE GRENADE DEGOUPILLEE DANS NOTRE SALON !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois encore, nous allons parler de ce véritable « poison » qui nous menace, aussi dangereux sinon plus, à moyen et long terme, que le Coronavirus. Rien n’est calmé en Algérie, et la farce électorale qui a mené au pouvoir Abdel Majid Tebboune, un homme du sérail adoubé par l’armée, ne va pas calmer pour autant les participants des récurrentes manifestations dans les rues d’Alger et d’ailleurs.

La situation de l’Algérie, au plan économique, est catastrophique. Et comme tout régime qui sent que la situation lui échappe un  peu, un petit coup de patriotisme ne fait pas de mal pour détourner l’attention d’un peuple au nationalisme exacerbé. Nous avons vu cela avec les généraux argentins qui, en 1982, ont créé la crise des Malouines, - avec le succès que l’on sait ! -, et les colonels grecs à Chypre en juillet 1974, là aussi avec l’échec patent de leur tentative de rattachement de l’île à la Mère-patrie. Ce qui n’a réussi en fin de compte, qu’à favoriser leur ennemi héréditaire, la Turquie.

L’Algérie aussi, en ressuscitant le POLISARIO, incarnation de cette pseudo RASD, la République arabe sahraouie démocratique qui n’exerce sa souveraineté bidon que sur du sable, aimerait bien créer une crise de diversion, avec comme objectif, s’ouvrir une façade sur l’Atlantique. Mais le royaume chérifien veille sur son patrimoine territorial. Alger a bien tenté une nouvelle fois de créer une diversion, lors de la dernière réunion de l’organisation de l’Unité africaine des 9 et 10 février derniers. Sans succès. Et puis, l’armée royale marocaine veille aux frontières. Revenons à celle belle El Djézaïr qui prétend faire du neuf, - le président Tebboune -, avec du vieux, en liquidant le clan Bouteflika, et en ne s’écartant pas trop  de celui de feu le général Gaïd Salah, c’est-à-dire l’armée.

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jeudi, 20 février 2020

GRIVEAUX ?  UN  MEMBRE  ACTIF  D’UNE MACRONIE  ÉBRANLEE !

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Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat

Il y a dans cette affaire, indépendamment de son côté grotesque « d’adolescent attardé », un véritable scandale. Tout observateur impartial aura remarqué qu’à part une exception ou deux, le monde politico-médiatique ne s’est pas indigné des « exercices » sexuels douteux d’un ancien ministre de la république, mais de la diffusion sur le net d’images scabreuses filmées par l’intéressé lui-même ! Aucune condamnation de ce stupide comportement, non, par contre une condamnation sans faille des « réseaux sociaux », coupables d’attenter à la vie privée de ce pauvre Grivaux. Mais de qui se moque-t-on ?

Un seul coupable, le « net » !

Nul n’a songé à s’inquiéter des lubies perverses de ce petit marquis bien en cour, jusqu’à présent, de la Macronie. Ah ces bons vieux réseaux sociaux responsables de tous nos maux qui répercutent des choses, disons, confidentielles, intimes, « circulez, il n’y a rien à voir ! ». Quelle sinistre plaisanterie. Si cet individu prétentieux, plein de morgue, un ancien de l’écurie de DSK, - ceci expliquant peut-être cela ? -, n’avait pas eu l’incroyable réflexe de se photographier et d’envoyer l’image à une potentielle dulcinée, rien ne serait sorti de cette écœurante intimité. Car, convenons-en, il faut être un peu tordu pour se filmer dans une attitude d’éjaculateur matinal, non ? Nous avons tous vu sur les écrans des chaines d’info type BFM, C-News ou LCI, des dinosaures du monde politique venir quasiment excuser le Griveaux, pour s’acharner sur celles ou ceux qui ont diffusé les images, comme le « philosophe » Luc Ferry, ancien ministre aussi, ou ce Cohn Bendit que l’on ressort à la moindre occasion, sans doute le plus mal placé pour parler d’un tel sujet !

Un étrange « citoyen », ce Piotr Pavlenski

Toute honte bue, le Benjamin a porté plainte contre Piotr Pavlenski, l’anarchiste russe réfugié politique, et sa complice Alexandra Taddeo, la destinataire des images, coupables d’avoir balancé cette scène sur ces fameux réseaux sociaux. Etait-ce un coup tordu pour faire plonger Griveaux et le faire renoncer à la mairie de Paris ? Certes, les sondages n’étaient pas bons, mais point n’était besoin de « tirer sur une ambulance ». Et son ancien collègue LREM comme lui, virtuel candidat pour 2022, Joachim Son-Forget, député des Français de l’extérieur, n’a pas non plus été étranger à la diffusion de cette scène, comme il l’a reconnu lui-même, tout en se félicitant de la mise en examen du couple par qui le scandale a été révélé. On aurait voulu carboniser l’ancienne tête de liste des « marcheurs » dans la capitale, que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Car l’affaire remonte à 2018 ! Donc, le dossier était en attente d’opportunité, au « frigo ». Voilà qui en dit long sur les mœurs de cette société faisandée. Il s’est même trouvé un président de cette « république bananière », pour insinuer  que les Russes, manipulateurs habituels parait-il, sur la toile, seraient derrière tout ça. Tout cela au moment même où Macron semblait vouloir renouer avec Poutine pour améliorer les relations entre Paris et Moscou ! Était-il utile que  notre Chef de l’État encore pour deux ans, - patience ! -, lance pareil pavé dans la mare ? Il s’est même trouvé des politicards et des journaleux pour s’étonner que Pavlenski, bénéficiaire de l’asile politique, n’ait pas été déjà expulsé, alors qu’il se trouve à la merci de Thémis, sous le coup d’une autre affaire remontant à janvier dernier. Bien plus prompts à demander l’expulsion de cet indésirable, que l’application des OQTF frappant les clandestins déboutés du droit d’asile, mais jamais exécutées !

En cette Ve agonisante, chaque jour nous  nous enfonçons un peu plus dans la décadence.

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mercredi, 12 février 2020

RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE : LA DROITE HELVETIQUE VICTIME D’UN « COUP DE BOOMERANG » !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Dimanche 12 janvier, la loi condamnant l’homophobie a été adoptée par référendum avec 62% des électeurs suisses qui avaient fait le déplacement. Mais, paradoxe et pas des moindres, ce sont les partis conservateurs qui l’avaient provoqué, - et qui espéraient, bien sûr, un tout autre résultat -, qui en ont été pour leurs frais.

En effet, il s’agissait d’un référendum d’initiative populaire au résultat ayant abouti à l’inverse de  celui qu’espéraient ses promoteurs. Il y avait un petit parti chrétien, l’UDF emmené par Marc Frueh allié pour la circonstance à l’UDC, Union démocratique du Centre, premier parti de Suisse, - on pourrait dire qu’il est de nos amis en dépit de son appellation centriste -, comme initiateurs de cette consultation électorale. La question était d’approuver oui ou non, la réforme du code pénal suisse interdisant la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et, surtout, désormais, la pénalisant. Il s’est trouvé une majorité d’Helvètes, - rappelons le pourcentage : 62% -, pour l’approuver. La nouvelle loi ainsi  sanctifiée, élargit un dispositif déjà copieux, comme en France, qui sanctionne les appels à la haine raciale.

Un dispositif à sens unique

Mais cette disposition ne s’applique jamais lorsqu’il s’agit de racisme « anti-blanc », tel que celui qui sévit dans le répertoire de nombre de « chanteurs » de rap. Les Parquets, lorsqu’il s’agit par exemple du « mâle hétérosexuel blanc de plus de 50 ans » qui en est victime, sont bien souvent sourds, muets et aveugles. Un certain Marc Reynard, parlementaire socialiste, - si, si, le socialisme au pays des banques, ça existe ! -, à l’origine de cette extension de la loi anti-discriminations, s’est félicité du résultat du référendum sur les ondes suisses, saluant « un jour historique (…) un signal magnifique pour toutes les personnes concernées ». Cette réforme du code pénal votée en 2018, s’était heurtée jusqu’ici à l’hostilité des milieux conservateurs et catholiques traditionnalistes, lesquels ont dénoncé une « censure » et une atteinte « à la liberté d’expression et de conscience ». Et c’est bien là où le bât blesse. Où commence et où s’arrête la liberté de critiquer, de plaisanter sur un sujet délicat comme l’homosexualité ? Et nous venons de voir la même chose à propos de l’islam lors de l’affaire Mila. Sur ces sujets-là, la Suisse, c’est la France, ou vice-versa.

Où commence, où s’arrête « l’homophobie » ?

Une pièce de théâtre, un film à grand succès comme « La cage aux folles », sont-ils « homophobes » ? Tout sera, en fait, entre les mains d’un juge qui appréciera en fonction de ses opinions sur la question, et non pas sur l’évaluation objective des faits. Cette loi à notre sens,  est une régression dans la liberté de s’exprimer sur un sujet de société. Pas question bien évidemment d’appeler à la haine, de stigmatiser méchamment quelqu’un comme cela se fait dans les cours de récréation depuis des générations, ou de faire du mal à telle ou telle catégorie d’une population en fonction de son origine ethnique, de sa religion, de sa profession, de son handicap ou de ses penchants sexuels. Mais une réflexion humoristique, une blague ou un constat négatif sur ce phénomène dans le cadre de la défense d’une politique familiale, par exemple, sont-ils, seraient-ils du ressort des tribunaux ? Il en va de même pour le harcèlement dit « de rue ». Un sourire, un sifflement d’admiration,  ou un compliment fait à une jolie femme, tout cela est-ce une « agression sexuelle » ? Trop facile pour certaines ou certains de vouloir tirer profit d’un incident discutable.

Des Suisses lucides ?

Toutefois, il y a des personnes concernées dans cette belle Confédération helvétique, qui émettent des signaux négatifs, notamment au sein des milieux LGBT, « communauté » humaine très composite, laquelle craint qu’une protection juridique spéciale ne l’expose encore plus à être stigmatisée. Michel Frauchiger, co-président du comité « Droits spéciaux NON », était de ceux-là. À force d’être juridiquement hyper-protégé, on risque d’être stigmatisé. D’autres communautés ethno-religieuses l’expérimentent, bien souvent, à leurs dépens. Alors, un aimable conseil au passage, que les « Gay pride » soient plus discrètes, moins, disons, « exhibitionnistes », moins provoquantes, et tout passera comme une lettre à la poste des deux côtés du Léman… On n’est jamais trop aidé que par soi même.

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vendredi, 31 janvier 2020

PROCHE-ORIENT : POUR UNE FOIS,  TRUMP  A  TOUT  FAUX !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois n’est pas coutume, nous dirons le plus grand mal de cette initiative du président américain qui n’est ni juste ni, surtout, sérieuse. Enfin, comment les Arabes de Palestine pourraient-ils accepter un plan qui les ampute d’un cinquième de leur territoire, - déjà réduit comme une peau de chagrin -, et qu’on leur propose d’installer leur capitale à Abu Dis, une banlieue de Jérusalem-Est à l’extérieur du mur de sécurité ?

Un bref rappel historique

Mais avant d’aller plus loin, un rafraichissement des mémoires est nécessaire. On sait que depuis la dispersion des Juifs de Palestine il y a des lustres, il  est toujours resté un petit  noyau de la religion mosaïque dans ce pays, et on connait l’exhortation rituelle des exilés, « l’an prochain à Jérusalem ». L’homme d’État britannique, Lord Balfour, avait d’ailleurs reconnu en 1917, le droit des Juifs  à revenir en Palestine pour y créer un « Foyer national juif », embryon d’État qui n’osait pas dire son nom. Et cet embryon d’État, après que nombre de rescapés des camps de la mort l’aient rejoint, a vu le jour, légalement, internationalement, en 1947, lorsque les Nations Unies ont voté pour la création de deux États en Palestine, l’un arabe, l’autre juif avec, au milieu, Jérusalem érigée en corpus separatum, administré par l’ONU. C’était le projet onusien accepté par une majorité qualifiée des pays membres de l’ONU, à l’époque beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui. L’erreur fondamentale des pays arabes et autres contrées musulmanes, c’est d’avoir refusé ce partage, qui était à l’époque territorialement équitable, et d’avoir exhorté les Palestiniens à fuir leur pays, en leur assurant que les armées égyptienne, syrienne, jordanienne, libanaise et irakienne, allaient « jeter les Juifs à la mer ». Que nenni ! Ce qui se passa, au contraire, ce sont les Hébreux qui repoussèrent victorieusement les troupes arabes et refusèrent, à l’exception tout de même de 100 000 personnes, le retour des Arabes qui avaient fui les territoires qui leur avaient été concédés, et qui venaient d’être conquis par la Haganah.

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jeudi, 16 janvier 2020

TAïWAN : UNE  ELECTION  MAJEURE  PASSÉE  INAPPERCUE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le 11 janvier dernier, 19 millions de Taïwanais étaient convoqués aux urnes pour élire leur président, leur vice-président et leurs députés. L’enjeu était de taille : ou la petite Chine nationaliste s’enfonçait, lentement mais sûrement, sur la voie de la soumission à Pékin, ou elle réaffirmait sa volonté d’indépendance face à sa monstrueuse « sœur » continentale.

La fiction « d’une seule Chine »

Jamais depuis 1949, où le vieux chef nationaliste, le maréchal Tchang-Kaï-Chek, s’était réfugié à Formose, l’antique Formosa des Portugais, pour échapper avec son armée à la capture communiste, les Taïwanais    n’avaient t eu à ce point  leur destin en main. Longtemps, le gouvernement nationaliste du Kuomintang, le KMT, a revendiqué la théorie d’une seule Chine, le gouvernement de Taïpeh étant le seul alors reconnu pour toute la Chine. Au fil du temps et des reconnaissances du régime de Pékin comme étant le seul gouvernement de la seule Chine par les occidentaux, la fiction s’est effilochée, pour finir par s’effondrer. Il y a longtemps que la « République de Chine » ne siège plus à l’ONU, et que ses chancelleries ferment les unes après les autres, ne laissant subsister des ambassades que dans des pays mineurs, bien souvent  ses obligés, petits États du Pacifique ou d’Amérique centrale.

La terrible mue du Kuomintang

Paradoxalement, c’est le Kuomintang, parti initialement le plus anti-communiste de l’île, l’ennemi historique de la « Chine de Mao », qui bénéficiait du soutien silencieux et confidentiel de cette même Chine continentale vantant son fameux slogan, « Un pays, deux systèmes », pour mieux  attraper Taïwan dans ses filets. Mais les habitants de l’île ont vu comment les enclaves de Macao  et de  Hong-Kong, « normalisées » depuis 1997 suite à leur abandon, respectivement  par les Portugais et les Britanniques, ont été traitées : de vulgaires colonies où les libertés individuelles et publiques sont un leurre. Comment pouvait-il en être autrement dans une Chine doublement totalitaire, livrée à la fois à la dictature communiste et à l’exploitation capitaliste la plus éhontée ?

Le KMT était, initialement, la plus anti-communiste des formations politiques insulaires. Petit à petit des liens économiques et touristiques se sont noués entre « les deux Chine », permettant une double pénétration, une réciprocité faisant baisser, dans un premier temps, la tension entre les deux armées. Mais  à ce petit jeu, Pékin était le plus fort. La présidente sortante, Tsai Ing-Wen, en place depuis 2016, avait fait promulguer une loi dite « anti-infiltration » visant à empêcher la Chine communiste d’utiliser son fort potentiel capitaliste pour manipuler, infiltrer, voire saboter l’économie de l’île. Le lobbyng, les donations et la propagande chinoise étaient interdites, les contrevenants pouvant s’exposer à des années de prison et à de très fortes amendes. Hurlements des sbires de Pékin, protestations du néo KMT, couinements de ceux attachés à la politique de détente avec la Chine continentale. Sérieusement étrillé lors des élections locales et provinciales, - le Parti démocrate progressiste perdant 7 des 13 villes et comtés qu’il détenait auparavant -, la présidente sortante et « cheffe » du PDP, ne partait pas en position de favorite.

Un sursaut pour les indépendantistes ?

À l’issue des primaires de juillet dernier, c’est le maire de Kaohsiung, Huan Kuo-Yu qui était donné vainqueur de la consultation interne de son parti, avec comme colistier, Chang  San-Cheng. Le KMT était en ordre de bataille, quasiment certain de l’emporter pour la plus grande joie de Pékin qui n’accepte que bout des lèvres la théorie des « deux Chine », et voit comme un casus belli la possibilité pour Taïwan de se proclamer en « État » séparé, indépendant. Contre toute attente, c’est madame Tsai Ing-Wen qui l’emportait par 57,13% des voix, soit 8 170 231 suffrages, contre 38,61% et 5 522 119 votants pour Mr Han Kuo-Yu du KMT, tandis qu’un troisième larron, James Soong, ancien gouverneur de l’ïle, déjà candidat à quatre reprises, engrangeait seulement 608 590 électeurs, soit 4,26% des exprimés.

Élection nette et « sans bavures » d’une autre « dame de fer » avec un respectable taux de participation de 74,90%, soit une hausse de 8 points par rapport à la consultation précédente. Madame Tsaï Ing-Wen avait eu chaud, son premier ministre de 2017 à 2019 William Laï,  ayant  eu des velléités de se présenter à sa place. Finalement, la proposition du  poste de vice-président avait calmé ses ardeurs ! La présidente avait connu un rebond de popularité lorsque, répondant à Xi Jinping qui décrivait « l’unification de Taïwan au continent comme inévitable », elle avait affirmé avec énergie « que jamais son peuple ne renoncerait à ses libertés démocratiques », et qu’elle avait exprimé son soutien total aux courageux manifestants hongkongais.

Nul doute que le sort réservé aux deux anciennes enclaves coloniales, surtout la britannique, en a douché plus d’un, et que les sirènes de Pékin ont sonné dans le vide. Petit à petit, par touches successives, Taïwan, au grand dam du Parti communiste chinois, semble s’éloigner de la fiction des « deux Chine » et  s’orienter vers l’émergence d’un État spécifiquement taïwanais qui correspondrait bien plus à la réalité des choses : une société mentalement différente du continent, un fonctionnement démocratique, une personnalité géopolitique distincte voulant jouer, et jouant déjà, marginalement, un rôle dans le monde.

Pour l’heure, le gouvernement de Taïpeh est encore celui de la République de Chine, le seul que tolère Pékin qui  le considère comme une autorité de fait exerçant sa souveraineté sur une « province dissidente » de la république populaire. Si Taïpeh passait outre, et se proclamait capitale de la république de Taïwan, quelles en seraient les conséquences ? Nous entrerions-là dans une zone de grands dangers. Pour l’heure, la Chine de Xi Jinping en est aux grandes intimidations, par un accroissement des patrouilles de sa marine et le survol du détroit de Taïwan, où les ilots de Quemoy et Matsu sont, toujours, aux avant-postes. Même si la réduction de son format militaire a quelque peu désarmé l’île face au continent, l’armée de l’air, avec ses F-16 américains et ses Mirage français, est des plus modernes. En cas d’agression, les Chinois du continent auraient probablement fort à faire, et la conquête de Formose ne serait pas une promenade de santé. Sans compter qu’aucun président républicain américain digne de ce nom, ne laisserait faire ce nouvel anschluss qui n’oserait pas dire son nom. Avec Trump à la barre, les Taïwanais peuvent dormir tranquilles.

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dimanche, 15 décembre 2019

MALI : CA SUFFIT !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pour une fois, ma petite rubrique va commencer par un « coup de gueule » ! Oui, ça suffit ! Nos soldats meurent au Mali, pour le Mali, et nous n’avons en réponse, qu’ingratitude. Assez ! Depuis le début de l’opération Barkhane qui a succédé àServal pour stopper aux portes de Bamako les rebelles islamistes ou nomades, - ces derniers  portant les couleurs d’un islam qui n’était pas, initialement, le leur -, nos troupes ont repris tout ou partie du territoire malien. Mais le prix à payer est lourd : ce sont 44 des nôtres qui sont tombés dans l’ex-Soudan français. Quels remerciements en avons-nous ? Sur les réseaux sociaux, ça gronde, on assimile parfois les troupiers français à une armée d’occupation. Les heures glorieuses de l’accueil triomphal fait à François Hollande, c’est fini.

Les Maliens de France, au Mali !

Rappelons que les immigrés maliens comptent pour la plus importante communauté africaine installée en France, plus ou moins, officiellement, 100 000, beaucoup plus sans doute, sans compter les clandestins. Tenez, allez à Montreuil dans le 9-3, c’est la capitale du Mali en France ! Et parmi tous ces solides gaillards, il n’y aurait pas de soldats potentiels pour aller sauver leur patrie ? C’est proprement scandaleux de voir ces grands hommes noirs, bien bâtis, capables de faire de bons combattants si bien entrainés, rester cachés chez nous, - qui est « chez eux » selon nos belles âmes -, alors que nos fils et nos frères tombent pour eux.

Sans oublier non plus, au passage, les pauvres soldats maliens, mal équipés, mal entrainés qui, eux aussi, meurent pour leur pays sans que leurs chefs, trop occupés à trafiquer à Bamako, ne s’en préoccupent beaucoup. Ce qui génère, parfois, de justes manifestations de la part de leurs femmes ou de leurs sœurs contre le gouvernement local. On peut le comprendre.

Expulsons-les !

Donc ces Maliens vivant en France, et particulièrement ceux frappés par une OQTF, - obligation de quitter le territoire français -, ne partent jamais. Pourquoi ? Parce que leur gouvernement refuse de les reprendre, refuse de délivrer les fameux laissez-passer consulaires, les LPC. Ces documents sont nécessaires pour que l’administration française puisse expulser un clandestin depuis un centre d’accueil, vers son pays d’origine. En plus, tout immigrant sait qu’il a intérêt à détruire ses papiers d’identité, son passeport, avant de débarquer en Europe pour brouiller les pistes. Il sait qu’il gagnera du temps en empêchant que l’on détermine sa vraie nationalité. S’il « perd » volontiers ses papiers, il conserve bien précieusement, par contre son téléphone portable ! On se moque du monde. Surtout le ministre malien chargé des siens l’étranger, un certain Yaya Sangaré qui, c’est tout juste s’il n’accuse pas la France de fabriquer des clandestins, pour refuser les fameux LPC ! On comprend que les autorités maliennes ne soient pas très désireuses de récupérer leurs nationaux, car ces derniers font vivre une bonne partie du pays.

Comment ? Chaque année, c’est plus de 500 milliards de Francs CFA, soit environ 820 millions d’euros, que la diaspora déverse sur son pays d’origine, faisant vivre, qui ses parents, qui ses oncles, qui ses cousins. On a calculé que ça représentait, tout de même, plus de 6% du PIB du Mali. Donc, pour le président Ibrahim Boubacar Keïta, « IBK » pour les intimes, qui était présent aux Invalides pour les obsèques de nos treize martyrs, - c’était le minimum « syndical » ! -, il n’y a aucun intérêt pour que son pays récupère ses nationaux planqués à l’étranger, oui, planqués ! Alors, il faudrait que notre chef de l’État, notre premier ministre, tapent du poing sur la table et que la France cesse d’abreuver ce pays via l’Agence française de développement, l’AFD. Il faut exercer un chantage sur les autorités de Bamako : « ou vous reprenez vos clandestins, ou nous rapatrions nos troupes ! ».

Inutile de vous dire que la seule idée de devoir fuir et quitter les avantages du pouvoir, auraient raison de l’hypocrisie des autorités maliennes ! Mais, au lieu de cela, le ministre malien de l’intérieur, je crois, a trouvé une autre solution : que la France régularise tous les maliens clandestins, comme cela il n’y aurait plus le problème avec les  LPC. CQFD ! Mais en fin de compte, l’amitié franco-soudanaise, franco-malienne, en mémoire des soldats africains tombés pour nous, jadis, ne vaudrait-elle pas un arrangement à l’amiable ?  

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mardi, 03 décembre 2019

Parti de la France : Carl Lang passe la main

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Jean-Claude Rolinat Présent cliquez là

Créé il y a dix ans par Carl Lang, accompagné d’un certain nombre d’« anciens » fidèles de Jean-Marie Le Pen qui n’acceptaient pas la nouvelle direction du Front national, ni la voie empruntée par celle-ci, le Parti de la France (PDF) tenait samedi à Paris, dans le 9e arrondissement, son 4e congrès statutaire.

A l’ordre du jour, le renouvellement de ses instances dirigeantes. Ambiance particulière, car son Président fondateur, Carl Lang, avait confié qu’il ne souhaitait pas briguer un nouveau mandat, et qu’il voulait faciliter un rajeunissement des cadres. Un coup de « jeunisme », peut-être, pour un petit parti qui se considère comme  le Front National « canal historique ». Il est vrai que le suffrage universel ne l’a pas beaucoup favorisé, surtout par un  manque de moyens financiers.

Sa gestion rigoureuse par la trésorière Myriam Baeckeroot pourrait lui permettre de se réclamer, sans usurpation aucune, du slogan « tête haute et mains propres ». Son implantation militante l’autorise à espérer quelques succès locaux lors des prochaines élections municipales. Car, le point fort de ce mouvement politique, complètement marginalisé sur la scène médiatique, c’est la fidélité de ses militants et responsables locaux, dont la densité de l’implantation varie fortement, bien sûr, d’une région à l’autre.

Trois élus locaux du PdF ont fait part de leur expérience municipale : Alexandre Simonnot, qui s’était illustré dans l’affaire du préservatif géant à Taverny, Christophe Devillers, conseiller municipal de la petite ville de Ronchamp en Haute-Saône, aux prises avec la majorité, et le conseiller Louis Noguès, au Mans, qui donne du fil à retordre au maire PS de la ville, l’ancien ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll.

Une page s’est tournée lorsque les résultats des élections internes ont été communiqués à la salle, où l’on reconnaissait des figures historiques du mouvement national, comme Roger Holeindre, toujours bon pied bon œil - même si le poids des ans se fait sentir -, Michel Bayvet, Fernand Le Rachinel, Christian Baeckeroot, Eric Pinel, Dominique Slabolepszy, Patrick Paumard et j’en oublie…

Il appartenait à Thomas Joly, nouveau Président élu à l’unanimité des participants, de clore les débats, entouré d’une  direction resserrée, avec le jeune Bruno Hirout, délégué départemental du Calvados, qui devient secrétaire général, et l’expérimenté Jean-François Touzé, délégué général, ainsi que Sylvie Lambotte, trésorière.

Le Président a remercié chaleureusement Carl Lang pour tout le travail brillamment accompli, et rappelé les fondamentaux du mouvement sur les questions de société, et sa résistance farouche au « Grand remplacement » qui s’opère dans le pays, sous nos yeux, lentement mais sûrement.

Une amicale passation de témoin, sagement préparée par le Président sortant ,qui entend poursuivre le combat national sous d’autres formes. Une journée studieuse, portée par l’excitation du renouvellement où l’espérance se mêlait, tout naturellement, à un vague sentiment de nostalgie. Une page s’est tournée…

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mardi, 26 novembre 2019

DE TEHERAN à  HONG-KONG, DEUX FACETTES  DU  TOTALITARISME

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

En Iran, ça chauffe, c’est le moins que l’on puisse dire. Et il y aurait de quoi sourire si nous ne devions pas déplorer un nombre effarant de victimes, plus d’une grosse centaine d’après ce que nous en disent les rapports des Nations unies et les différentes associations de défense des droits de l’homme. (Dont nous savons pourtant qu’elles peuvent être, parfois, suspectes.)

Du côté de Téhéran, de Chiraz ou de Tabriz, ce ne sont pas des bilans, type « Gilets jaunes », mais des morts que l’on additionne, car le LBD n’est pas utilisé, mais tout bonnement les armes à feu. (Ce qui n’excuse nullement, soit-dit en passant, la brutalité sans discernement  aucun, des troupiers de Castaner, pour maintenir l’ordre, mais ceci est un autre scandaleux sujet) Dans l’ancienne Perse, nous assistons à un énorme paradoxe, car si les gens descendent dans la rue, c’est pour protester contre une hausse de 50% du carburant à la pompe, dans un pays producteur de pétrole ! Pire, cette décision intervient au moment même où l’on annonce la découverte en Iran de gigantesques réserves d’hydrocarbures ! L’ONU comme Amnesty international s’alarment d’un très lourd bilan pouvant dépasser les 143 victimes, essentiellement des protestataires qui ont subi la répression des sbires du régime. Un régime mis en place depuis la révolution des Ayatollahs de 1979, avec un Khomeiny, rappelons-le, bien protégé en France sous l’inepte mandature de Valéry Giscard d’Estaing.

L’Iran n’est pas un pays sous-développé : c’est une grande puissance de 80 millions d’habitants, de potentiels consommateurs, dont une bonne majorité est tout de même d’origine indo-aryenne, - oh là, là, le vilain mot qui fait peur -, même s’il y a de fortes minorités kurdes, azéris ou baloutches. Après la très regrettable décision de Donald Trump, pour complaire aux milieux israélites de Washington et à l’Etat d’Israël, de se retirer de la table des négociations sur le nucléaire, les Ayatollahs et autres Mollahs qui espéraient tirer bénéfice d’une levée des sanctions, se sentent floués. Cette décision met dans l’embarras le président « modéré » Rohani. Malgré les timides rodomontades d’un Macron, - une fois n’est pas coutume, saluons-les tout de même au passage -, rien n’a bougé, si ce n’est que le Guide suprême a ordonné la reprise des essais nucléaires pour ne pas perdre la face devant son peuple. Mais le peuple iranien a besoin de manger, de se loger, d’étudier, de se déplacer. (Quel gâchis que la rupture avec ce pays pour nos industriels !) Quel jeu vont jouer les puissances occidentales ? Quel jeu vont jouer les pays du Golfe ? Voir et attendre ? S’immiscer, discrètement, dans le conflit ? Souffler sur le chaud ?

Ce serait une erreur de croire que les Iraniens ne seraient pas tous des patriotes, même s’ils sont opposés au régime islamiste en leur for intérieur, comme vient de le prouver la démonstration de masse du 25 novembre. Ils le sont, nationalistes même, comme l’a démontré le conflit sanglant avec l’Irak de Saddam Hussein, dans les années 1980. La minorité arabe chiite n’avait pas été solidaire du pays arabe voisin, et était restée fidèle à Téhéran.

Une information verrouillée

Le régime verrouille l’information et a réussi, provisoirement, à museler Internet. Ce n’est pas la première fois que la République islamique connait d’énormes poussées de fièvre, à chaque fois le pouvoir s’en est sorti par la répression. Depuis, les autorités ont perfectionné leurs moyens de censure. Un spécialiste de ces questions, membre de l’observatoire d’Internet RIPE Atlas, a déclaré « que les Iraniens  se rapprochent d’un niveau de compétence qu’ont les Chinois », ce qui nous amène, sans transition, au cas de Hong-Kong.

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A HONG-KONG, ce ne sont pas des “nuits de Chine, nuits câlines… »

Cette île, un peu comme Singapour qui est majoritairement chinoise, ne produit pas grand-chose, sauf de la matière grise. Et ce sont ses étudiants qui sont en pointe dans la « Révolution des parapluies ». Devons-nous insister sur le Q.i de ces gens-là, qui feraient pâlir d’envie, hélas, une faculté franchouillarde ? Depuis  cinq mois, quotidiennement, nous recevons les mêmes images d’une population, jeune, mais pas seulement, faisant face avec habileté aux prétoriens chinois, à la botte de Pékin, via le pseudo gouvernement autonome  de dame Carrie Lam, mis en place dans le cadres du fameux « un pays, deux systèmes ».

Les Anglais sont responsables. En rétrocédant leur colonie en 1997 au colosse Han, ils savaient  que, comme en Rhodésie en 1980, ça tournerait forcément mal un jour. Car qui peut croire que le régime communiste va tolérer plus longtemps l’insolente  et contagieuse rébellion d’une jeunesse éprise de liberté, vivant dans un îlot jusque-là protégé ? Le spectacle de cette ville est désolant, bitume calciné par les cocktails Molotov, sable apparent sous les pavés arrachés, vitrines brisées, etc. La résistance s’est concentrée, un moment, sur le campus de l’université polytechnique, PolyU, où les étudiants ont fait preuve d’une ingéniosité à toute épreuve : ils ont inventé des procédés pour éteindre les bombes lacrymogènes, ils tiraient à l’arc, et comme lors du soulèvement de Varsovie en 1944, ils se sont déplacés dans les égouts, détruisant les caméras de reconnaissance faciale au pays de Big Brother, organisant d’extraordinaires exfiltrations au nez et à la barbe de la police. L’origine du soulèvement, rappelons-le, est née de l’acquiescement par l’exécutif Hong-kongais d’une loi d’extradition qui aurait permis d’expulser dans les geôles de Pékin, tout délinquant de l’île et, en matière de délinquance, on sait que la dissidence est un délit grave dans un régime communiste. Mais, depuis, les revendications ont changé, et les manifestants ne se contentent plus de cette modeste victoire qui, entre parenthèses, restait à vérifier sur le long terme. Non, ils veulent désormais des élections démocratiques, ouvertes à tous, pour désigner les organes dirigeants locaux, dans le cadre du fameux « Un pays, deux systèmes ». Ils viennent d’ailleurs d’infliger à la Chine communiste un redoutable camouflet en envoyant 388 conseillers locaux « Pro Démocratie » contre 59 « Pro Pékin », lors des élections des conseils locaux du 24 novembre, une sorte de conseil municipal, sans pouvoirs politiques.

Or, si curieusement pour l’instant, ça semble fonctionner à Macao, l’ex-colonie  portugaise voisine, on voit à Hong-Kong les limites de la formule « Un pays, deux systèmes ». Ca patine, c’est le moins que l’on puisse dire. Le régime de Xi Jinping est obligé d’envoyer  ses nervis pour discréditer et dissuader l’insurrection. Disons-le, ça ne marche pas, car il y a incompatibilité entre la revendication pour la liberté et l’appartenance à la République populaire de Chine. Les Tibétains comme les Ouïgours du Sin-Kiang, en savent quelque chose ! Le gouvernement de Pékin, avec cette plaie hong-kongaise à ses pieds, est tout de même bien embarrassé. Comment mâter ce soulèvement sans faire couler le sang ? Comment éviter que des chars écrasent des jeunes, comme le montraient au monde entier, les images de la répression place Tien An Men, en 1989 ? Comment rétablir l’ordre à Victoria et à Kowloon, ainsi que dans « les nouveaux territoires » de cette ex-colonie, sur le continent, sans trop de dégâts internationaux, alors que la Chine est en proie à une guerre commerciale larvée avec les Etats-Unis de Trump ?

Grande méfiance à Taïwan

Et surtout, surtout, comment convaincre les Taïwanais que la formule, répétons-la de « Un pays, deux systèmes » pourrait leur convenir ? Il y a fort à parier que le Kuomintang, le célèbre KMT de feu le maréchal Tchang-Kaï-Tchek, apôtre lui aussi de la théorie d’une seul Chine, y regardera à deux fois avant d’entamer une quelconque négociation pour la réunification. Le congrès américain a grondé, en affichant sa sympathie pour les révoltés de Hong-Kong. Pékin joue la menace sur le plan régional, en envoyant son porte-avions croiser au large des côtes formosanes. Les arsenaux se gonflent dans les îles Spratley et Paracel, revendiquées par une kyrielle d’Etats plus ou moins riverains, Philippines, Malaisie, Formose et Chine, cette dernière occupant massivement cette poussière de confettis  pour s’assurer d’une souveraineté  dans le cadre des zones économiques des 200 nautiques, car il y a sûrement des richesses qui dorment dans les fonds marins.

La Chine est impérialiste. Probable qu’elle ne cèdera pas à Hong-Kong et qu’elle devra s’attendre à une solide résistance de la part des jeunes Hong-Kongais. Son image va en pâtir dans le tiers-monde et dans ses relations avec l’Occident. Mais, comme les intérêts des uns et des autres sont, qu’on le veuille ou non, plus ou moins liés, - car une guerre économique totale serait néfaste pour tous -, nous allons assister, certainement, après une période d’ébullition et de tension, à une grande plage d’amnésie chez les occidentaux. C’est comme ça à chaque fois. Tant qu’un procès international du communisme, à l’image du procès de Nuremberg, ne sera pas organisé, - et ce n’est pas pour demain ! -, les dictatures communistes, à Cuba, au Venezuela, au Nicaragua, au Vietnam, Chine bien sûr, sans oublier la sympathique Corée du Nord du brave Monsieur Kim, ont de beaux jours devant elles.

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samedi, 09 novembre 2019

MEDITERRANEE : L’UNION EUROPEENNE, PREMIERE COMPLICE DES PASSEURS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La Méditerranée, mer presque fermée, est bordée par un nombre impressionnants d’États, du plus petit, la principauté de Monaco, jusqu’au plus peuplé, l’Égypte du maréchal Sissi.

Dans son périmètre, après un léger ralentissement dû, en partie, à la présence à Rome d’un pouvoir « fort », c’est reparti pour les navettes maritimes entre l’Italie et la Libye, depuis que Mattéo Salvini a quitté son poste de ministre de l’Intérieur. En attendant son inéluctable retour aux affaires, question de temps, et avec l’objective complicité de Macron, de Conte, le président du Conseil italien, et de la chancelière Merkel sur le déclin, la noria des bateaux aux missions humanitaires, « humanitaires » entre guillemets, va continuer, pour le plus grand bien du portefeuille des passeurs.

Toutes ces ONG, dont certaines ont le sieur Soros derrière elles, vont chercher des migrants, principalement arabo-africains mais pas que, en quête d’un hypothétique Eldorado. Ils sont  lancés en mer sur des barcasses bien fragiles, et sont récupérés, la plupart du temps, sur simple coup de fil donné par les passeurs, par toutes ces pleureuses humanitaires qui déverseront leurs cargaisons humaines à Malte, en Sicile et à Lampedusa.

Et comme d’habitude, Allemagne, France, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Portugal, se répartiront les effectifs de ces « demandeurs d’asile » (la plupart, d’ailleurs, en seront déboutés et deviendront des clandestins, venant gonfler les hordes déjà en nos murs !) C’est là que l’on mesure l’hypocrisie de la politique du fameux « en même temps » du jeune résident de l’Élysée, j’écris « résident » à dessein. Alors qu’il tente, vainement à mon sens, de récupérer une partie de l’électorat de droite en le caressant, un peu, dans le sens du poil par une interview donnée à Valeurs Actuelles, il continue, parallèlement, d’ouvrir les vannes aux clandestins.

Un flot ininterrompu

Qu’on en en juge avec ces dernières semaines : l’Asso 30, battant pavillon italien, au service des compagnies pétrolières qui travaillent off shore, a débarqué en Sicile le 3 novembre, 150 « naufragés » dont 4 enfants. Le même jour, 88 immigrants étaient débarqués  des flancs de l’Alan Kurdi, à Tarente, un port de la région des Pouilles, l’Allemagne et la France en prenant chacune 30, les autres étant réparti entre l’Irlande, 2, le Portugal, 4, etc… en application d’un préaccord « européen » conclu à Malte. Ce navire était affrété par une ONG allemande.

Le 29 octobre, après avoir fait des ronds dans l’eau pendant onze jours, l’Océan Viking, au service de « SOS Méditerranée » et de « Médecins sans frontières », était autorisé à se délester de son humaine cargaison à Pozzallo, soit 151 clandestins dont 40 mineurs. La délicate situation politique de la Libye, écartelée entre le gouvernement de Tripoli, reconnu sur le plan international, et le régime du maréchal Haftar, installé à Benghazi, soutenu par l’Égypte et, plus mollement, par la France, ne facilite pas les missions de la garde côtière libyenne. Elle n’avait pas pu intercepter l’Open Arms, de l’ONG espagnole PROACTIVA, débarquant une première fois à Malte, le 27 octobre, 44 illégaux et, une seconde fois, le 1 er novembre, toujours à La Valette, 15 clandestins récupérés sur un canot dérivant.

On sait que la solution n’est pas de ramasser les dizaines de milliers de migrants illégaux exploités par les passeurs, et qui risquent leur vie en mer, mais de détruire, avant que ne partent tous ces demandeurs d’asile, ces nids de vipères que sont ces négriers modernes qui prospèrent au détriment de la misère humaine, sur les côtes libyennes. Une opération militaire combinée des principales puissances européennes riveraines, Espagne, Italie, France, n’aurait rien d’impossible. Les éléments commandos sont là, l’arme aux pieds, disponibles dans ces trois pays. Mais il manque une volonté politique pour donner des ordres, une mission avec un objectif précis et, dans cette affaire, l’Union européenne, une fois de plus, une fois de trop, démontre son incapacité, pour ne pas dire son inutilité, voire même, sa capacité de nuisance en voulant imposer des quotas de migrants à ses membres (sous peine de sanctions financières, un comble, à l’encontre des pays récalcitrants !).

Les zones de tension, productrices de réfugiés, ne manquent pas, et certaines portes sont encore grandes ouvertes : les îles grecques submergées par des proche-orientaux complaisamment abandonnés par le sieur Erdogan, les présidios espagnols de Ceuta et de Melilla enclavés au Maroc, où, parfois, des Africains qui n’ont plus rien à perdre, se ruent à l’assaut de barrières grillagées, nos départements d’outre-mer, Guyane, Mayotte et la Réunion, où, respectivement, Surinamiens, Comoriens et Sri-Lankais espèrent, de là, pouvoir gagner la métropole, sans oublier la frontière américano-mexicaine où les Latinos, grâce à un mur interrompu, gagnent les USA, la nouvelle Babel, etc…

Les « mesurettes » du gouvernement Macron

Alors même qu’en France, le gouvernement annonce des mesures restrictives, très modestes, envers les étrangers, disons « indésirables », notamment ceux qui profitent de notre système de santé  pour faire du « tourisme médical », il va augmenter les effectifs des immigrés en voulant initier une politique des quotas économiques, pour complaire au patronat. Plus précisément, au lieu de faciliter la remise au travail de chômeurs par des mesures, à la fois incitatives et coercitives, d’augmenter notre capacité en matière de formation professionnelle, on va céder à la facilité.

Eh bien non, disons-le très fort, nous préférons, par exemple, des informaticiens Français, plutôt que des ingénieurs importés de feu l’Empire des Indes, des médecins « Gaulois », à la place de Roumains ou d’Algériens. Comme en matière démographique, tout se planifie, même si les bonnes intentions ne sont pas toujours « récompensées ». Une grande politique familiale aurait évité à l’Allemagne de voir sa « Germanité » se réduire, à terme, comme une peau de chagrin : on annonce, au rythme où vont les choses, seulement 36 millions d’Allemands « de souche » à la fin du siècle ! Moins dramatique pour la France, mais pas bien loin. Ce n’est pas en vidant l’Afrique pour repeupler l’Europe, que l’on résoudra les difficultés des uns et des autres.

Une grande politique du développement, avec birth control, - par l’électrification totale du continent et l’arrivée d’eau potable dans tous les villages de brousse comme dans les mégalopoles -, couplée avec une totale étanchéité de nos côtes et de nos frontières, serait l’un des remèdes aux maux de la planète. « Mais ceci, comme aurait dit Kipling, est une autre histoire ».

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mercredi, 09 octobre 2019

KOSOVO/SEINE SAINT-DENIS, MEME SCENARIO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les urnes ont parlé le dimanche 6 octobre, au Kosovo, comme au Portugal et en Italie. Mais, pour l’heure, examinons le seul cas de cette ancienne province autonome de la défunte Yougoslavie. Il semble que les votants aient sonné l’heure du changement dans cette poche albanaise enclavée dans les Balkans, qui fut le prétexte d’une odieuse intervention contre la Serbie. À noter que seulement 100 pays sur les quelques 194 membres de l’ONU, reconnaissent cet « Êtat » mafieux, un Êtat bidon qui n’aurait jamais dû exister. Regardons d’ailleurs son drapeau, imposé par l’OTAN comme l’a été celui de la pseudo Bosnie-Herzégovine : un pavillon totalement artificiel, sans aucune référence historique et pour cause ! D’ailleurs, les habitants, qu’ils soient Albanais ou Serbes, ne s’y trompent pas : les premiers arborent l’aigle noir à deux têtes sur fond écarlate, - celui de Tirana -, et les seconds le tricolore de Belgrade ! 

Un espoir pour la paix et la justice ?

Changement, disions-nous au début de cette chronique. Oui, le parti des « commandants historiques » de l’UCK, cette organisation terroriste kosovare, soutenue en douce par nos bons alliés allemands lors du conflit serbo-albanais, était dirigée par l’ex-Premier ministre et chef de guérilla Ramush Haradinaj. Inquiété par le tribunal spécial international suite à une suspicion de crimes commis par l’Armée de libération du Kosovo, son mouvement gouvernemental est, cette fois-ci, nettement devancé par l’opposition. Cette dernière est représentée par la gauche, le parti Vetevendosje, de tendance social-démocrate, avec 26%, dirigé par Albin Kurti, et par la Ligue démocratique du Kosovo, la LDK, 25%, conduite par Madame Vjosa Osmani. À noter que ce dernier parti, qui était inspiré et animé par Ibrahim Rugova, aujourd’hui décédé. Il ne demandait pas, jadis, la sécession du Kosovo, mais une simple reconnaissance en tant que république constitutive de la fédération yougoslave. Une occasion manquée, peut-être, par feu le président Milosévitch, mort en captivité après l’agression de l’OTAN contre son pays. Remarquons que les enclaves serbes, 100 à 120 000 personnes tout de même, qui vivent dans des poches plus ou moins protégées par les troupiers de l‘OTAN, dont Mitrovitza, la plus importante, ont apporté leurs suffrages aux candidats étiquetés Srbska lista, émanation du pouvoir politique en place à Belgrade. Ils auront donc les 10 sièges sur 120 députés, ces 10 strapontins qui sont constitutionnellement attribués à la minorité serbe.

Un rejet de l’UCK et de ses héritiers ?

La population, surtout les jeunes, rejette les héritiers de l’UCK qui s’en sont mis plein les poches après leur victoire sous protection, il faut le rappeler, otanienne. Corruption, médiocrité des services publics, clientélisme, sont les plaies du « pays », - le mot pays à écrire, bien sûr, entre guillemets -, dont souffre le Kosovo. Le président Hashim Thaçi, lui-même ancien chef de l’Union des combattants du Kosovo, soupçonné d’avoir trempé dans le trafic du sang des prisonniers de guerre et des civils serbes, devra composer avec l’opposition devenue majoritaire. Pour cela, il faudra qu’Albin Kurti, vieil adversaire des commandants, mais jeune et charismatique juriste, s’entende avec Mme Vjosa Osmani pour bâtir une coalition crédible. L’Union européenne et l’OTAN les guettent, car il leur faudra aussi réussir à normaliser les relations entre Pristina et Belgrade. Sur quelles bases ? Un échange de territoires ? On en a parlé, mais ce n’est pas du goût des occidentaux qui restent cramponnés sur la sacrosainte intangibilité des frontières. Des droits supplémentaires pour la minorité serbe ? Le président serbe Aleksander Vucic n’a pas fermé la porte à des négociations avec le nouveau cabinet de Pristina. Ce ne serait pas une première, il y déjà eu des conversations entre les parties sous les auspices de l’U-E. Mais que peuvent se concéder ces adversaires/partenaires ?

Une similitude entre le  Kosovo et le  « 9- 3 » ?

La réalité, le fond de la question, c’est que les Kosovars, - disons des Albanais musulmans -, sont devenus majoritaires dans cette ancienne province historique serbe, - comme une partie de l’île de France de nos rois, en tout cas la Seine-Saint-Denis -, grâce à l’immigration et à la natalité. Seine Saint-Denis/Kosovo, même combat ? Il faut raison garder, mais restons pragmatiques.

Aujourd’hui, il y a un fait accompli. Le Kosovo est devenu, majoritairement, albanais. (Comme le département 93, j’aurais tendance à dire la « willaya », est majoritairement peuplé de mahométans). Que faire ? La partition, une solution, comme en Bosnie, avec des mini républiques ou cantons ethniques ? Ou alors, rattacher les zones serbes à la Serbie, et le reste à l’Albanie ? Car, posons-nous la question : réellement, le Kosovo en tant que tel, a-t-il une raison, une justification pour exister sous la forme d’un État indépendant, souverain et internationalement reconnu ? L’Espagne, la Russie, la Chine et bien d’autres, ont dit  non. Une entité autonome, peut-être, au sein de la Serbie ou de l’Albanie ? Le rattacher à l’Albanie, créerait un terrible précédent. (On imagine les revendications en cascades, des Hongrois de Roumanie et de Slovaquie, des germanophones du nord de l’Italie etc.) Et, en plus, cela accentuerait une sorte d’injustice territoriale au détriment de la Serbie, mais surtout évacuerait un fait historique.

Oui, le Kosovo fut le berceau de la Serbie, comme l’île de France, grâce à nos rois, fut la matrice de notre nation. Mais, tant que cette question, latente, des droits des uns et des autres, ne sera pas réglée, le Kosovo sera comme une tumeur au sein du corps européen. Et quid de nos départements métropolitains, à nous « Français de souche », - quelle vilaine association de mots devenus « grossiers » ! -, par trop, disons, « exotiques » ?

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