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mercredi, 10 mai 2017

DESTINATION « TERRE INCONNUE » : BON VOYAGE EN MACRONESIE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Vous connaissez peut-être la Micronésie, cette fédération d’iles de l’océan Pacifique ou la Macaronésie qui regroupe géographiquement Madère, les Açores, les iles du Cap-Vert et les Canaries. Désormais, il faudra y ajouter dans votre atlas politique la « Macronésie », rimant d’ailleurs avec « frénésie », tant les admirateurs du jeune éphèbe leader « d’En Marche » sont électrisés.

Le candidat du vide, surtout celui des milieux d’affaires mondialistes

Ainsi, Emmanuel Macron, chouchou des médias, candidat préféré du MEDEF et des Européistes, favori des « bobos », des jeunes boutonneux et autres écolos des beaux quartiers, a gagné dès sa première joute électorale le sommet du cocotier. Reconnaissons-lui au passage, objectivement, un talent certain qui lui a permis, indépendamment des coups de pouce en provenance du système, de ringardiser les vieux canassons du sérail politique. Son programme est creux et le peu que l’on en sait nous donne déjà de l’urticaire : immigration, sécurité, à gauche toute ! Et, en ce qui concerne la réforme du code du travail – épais comme un dictionnaire – ou celle des régimes spéciaux de retraite, on lui souhaite bien du plaisir avec les gréviculteurs de la CGT, de FO, et autre CFDT. Au niveau du commerce mondial et de l’Europe de Bruxelles, en européiste qu’ il est, mondialiste il sera. D’autre part, comment peut-on être Président de la République en insultant la mémoire de la patrie,en l’accusant d’être l’auteur de « crimes contre l’humanité », mettant ainsi la France au niveau des criminels de guerre nazis ou des exterminateurs bolchéviques ? Le jeune Monsieur Macron n’avait sans doute pas les mêmes manuels d’histoire que votre serviteur. Seul indice de satisfaction, sa volonté apparente de modifier la loi électorale et d’introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives, permettant ainsi une représentation parlementaire de tous les courants politiques. Examinons maintenant les résultats de cette élection présidentielle hors normes, qui restera dans les annales de l’histoire comme celle des coups tordus et de l’effacement des deux grandes forces politiques qui structuraient, jusque-là, la vie politique française.

Comme en 1942, un sabordage de la « Marine nationale » ?

Une première constatation, évidente, la majorité des électeurs ne veut toujours pas du leader de «  la France insoumise » pas plus que de la présidente du Front national comme Chef de l’Etat, en dépit de leurs bons scores respectifs. L’élimination, dès le premier tour , de François Fillon est la conséquence immédiate de ce que les médias ont appelé le « Pénélopegate ». Quant au Parti socialiste, grand gagnant de 2012, il passe cette année à la trappe, sinon aux oubliettes…Toutefois, relativisons un peu la victoire d’Emmanuel Macron. Au premier tour, il ne captait, en gros, qu’un électeur sur quatre s’étant prononcé. C’est dire si les trois quarts n’en voulaient pas. Au second tour, il l’emporte par 66,1 % des suffrages exprimés ne représentant « que » 43,62 % des inscrits. A noter le très grand nombre de bulletins blancs et nuls ou d’abstentions, soit un tiers du corps électoral avec presque 34 % de votants potentiels. Et si l’on additionne les abstentionnistes, les « blancs ou nuls » aux résultats de Marine Le Pen – 10 644 118 voix – on obtient un pourcentage de 56,37 %, c’est-à-dire plus d’un Français sur deux rejetant l’ancien ministre de l’économie. Combien se sont ralliés au candidat « d’En Marche » par crainte ou rejet de Marine Le Pen ? Cette dernière, après une bonne campagne de premier tour avec, toutefois, une absence de programme économique crédible, s’est littéralement suicidée lors du débat télévisé de l’entre deux tours, faisant apparaitre en creux un Macron ayant la stature d’un présidentiable. Un comble, quel gâchis pour elle, mais ce n’est pas notre souci ! L’heure des règlements de compte a-t-elle sonné au sein d’un Front national attrape-tout, une «  auberge espagnole » qui devra bien clarifier, un jour, sa ligne politique ? Le départ de la nièce annonce-t-il une accentuation de la « ligne Philippot » qui, en tout état de cause, a fait perdre les élections à ce parti en dépit de sa progression en termes de voix ? Ce n’est plus notre problème ; ce mouvement, aux ambitions gouvernementales hors de portée, flotte dans des habits trop grands pour lui, avec pas mal d’élus pour peu de militants présents sur le terrain… « Caramba », une « armée mexicaine » en quelque sorte : beaucoup de « chefs » et peu de soldats !

Le nouveau Président sera-t-il « le Pierre Laval d’Angéla Merkel ? »

La précipitation avec laquelle les nouveaux Présidents français, à peine élus, se rendent à Berlin, doit-elle être interprétée comme un acte de soumission, le vassal rendant hommage à son suzerain en quelque sorte, ou est-ce une simple visite de courtoisie d’un ami chez son voisin ? L’Allemagne pèse plus que la France économiquement, comme elle pesait hier de tout son poids militaire pendant les tragiques et funestes années quarante. La chancelière allemande ouvre délibérément son pays à l’invasion migratoire, prétextant la faible démographie de la RFA .Des bras étrangers pour l’industrie en lieu et place d’une énergique politique familiale ? On peut redouter la même propension chez le nouveau « R »ésident français du Faubourg Saint-Honoré et son alignement sur les positions les plus fédéralistes, alors qu’il faudrait redonner de l’air aux nations européennes, respecter le principe de subsidiarité, condamner une idéologie libérale-libertaire, immigrationniste, libre-échangiste, pour tout dire « mondialiste ».

L’explosion des vieux partis

En attendant la suite des évènements, redoutant comme tout Gaulois qui se respecte que « le ciel ne nous tombe sur la tête », ne goûtons pas notre plaisir devant la recomposition accélérée du paysage politique français. A peine battu, Fillon demandait de voter en faveur de celui que, 24 heures auparavant, il qualifiait « d’Emmanuel Hollande » ! Estrosi esquisse des pas de danse du ventre, tandis que « Bruno, c’est le renouveau » - vous savez, le député de l’Eure - est prêt à faire don de sa personne à la France…Mais le spectacle le plus truculent de ces reptations vers le nouveau maître, est celui offert par l’ancien Premier ministre qui s’humilie à quémander l’investiture « d’En Marche » pour sauver son gagne-pain de député dans la circonscription d’Evry, s’exposant ainsi à une exclusion de ce qui reste du Parti socialiste ! On sait dans le monde des affaires, que pour les vautours et prédateurs de la finance, «  tout homme a un prix » mais, dans le monde politique, mon Dieu que les hommes sont petits devant les pots de miel ! Les élections législatives qui se profilent permettront-elles de dégager une majorité absolue pour le nouveau Président ? Ou le spectre politique sera-t-il élargi, recomposé selon des axes nouveaux, faisant de la traditionnelle division droite molle/gauche sectaire, un accessoire obsolète du monde politique ?

En tout cas, là où des candidats du PDF, de Civitas ou des Comités Jeanne seront présents, l’électeur patriote pourra accomplir son devoir.

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vendredi, 07 avril 2017

LES AMERICAINS RESTENT DES AMERICAINS….

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les Américains restent des Américains et nous démontrent ce qu’ils savent faire de « mieux » : bombarder ! Les bombardements ? Ils jalonnent leur histoire, depuis ceux de la flotte espagnole pendant la guerre hispano-américaine de la fin du XIXe siècle, à ceux du jeudi 6 avril en Syrie en passant par l’Allemagne, le Japon et le Vietnam. Il faut dire que dans le cas de l’Empire du Soleil levant tout comme dans celui de l’Allemagne hitlérienne, ces deux Etats l’avaient bien cherché  avec leurs cruelles entreprises impérialistes. Mais était-il nécessaire, que ce soit au Vietnam ou en Normandie, de pénaliser d’innocentes populations civiles, comme récemment encore dans la libération de Mossoul en Irak ? Si, en 1944, une bombe US avait frappé l’immeuble où se cachait ma mère lors du raid contre les objectifs de la gare de La Chapelle et de la TCRP dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’auteur de ces lignes ne serait pas là !

Une opération de politique intérieure avant tout

Donald Trump est en difficulté. Quelques semaines après son installation à la Maison Blanche, sa politique patine : il se heurtes aux empêcheurs de gouverner en rond qui polluent l’application de son programme, que ce soit en matière de réforme de la politique de la santé (« Obamacare »), de tri aux frontières des voyageurs musulmans ou de nominations diverses et variées dans son cabinet comme à la Cour suprême, nécessitant l’approbation d’un Sénat théoriquement acquis à un Président républicain. Pour son image, Il était urgent que le Donald donne du bec ! Je n’irai pas jusqu’à dire que le bombardement des villageois de la province d’Idlib avec des projectiles chimiques était une aubaine, mais le Président qui avait montré ses muscles, malgré son inclination à un arrangement avec Moscou, ne pouvait plus faire machine arrière. Avait-on pourtant la certitude absolue que c’est bien l’aviation de Bachar Al Assad qui a commis ce crime de guerre ? (80 personnes dont des enfants gazés avec du chlore ou du sarin). Le Président syrien s’est-il « tiré une balle dans le pied » ou bien, si réellement son aviation est coupable de ce raid meurtrier, a-t-il voulu forcer la main à Moscou, obliger les Russes et ses alliés iraniens à être solidaires quoiqu’il en coûte? C’est que les temps ont changé. L’époque où les « Grands », USA comme URSS, se débarrassaient de potentats « gênants » - Trujillo ou Diem pour les premiers, Présidents afghans pour les seconds – est finie. Même si Vladimir Poutine trouve le despote syrien bien encombrant, il faut faire avec.

Ajouter la guerre à la guerre

Ce sont 59 missiles de croisières « Tomahawk » tirés depuis deux destroyers de l’US Navy naviguant au large des côtes libano-syriennes, qui ont frappé la base aérienne de Shayrat dans la province d’Homs, détruisant quelques avions au sol, des infrastructures, et tuant tout de même quelques civils et militaires. Un investissement maximum pour un rendement minimum, car cette action ne fait qu’ajouter la guerre à la guerre, sans stopper pour autant les velléités guerrières du Président syrien qui, morceau par morceau, est en passe de reconquérir sur son pays contre Dae’ch. Si Washington avait REELLEMENT voulu punir et arrêter Assad, son aviation pouvait bombarder, alors, le complexe présidentiel qui s’étire sur 31 000 m2 du plateau de Mezzah à l’ouest de Damas, avec sa caserne de la garde présidentielle, la résidence et l’hôpital. Un ensemble d’immeubles modernes aux lignes carrées dressé selon les plans d’un architecte japonais, avec un glacis où tout attaque terrestre par surprise est impossible. Alors, à défaut de vouloir VRAIMENT exfiltrer Assad, il faut négocier avec lui, comme les Russes, pour leur part, tentent de l’obliger à discuter avec les rebelles.

Une indignation sélective ?

Les images poignantes d’enfants morts ou agonisant sous les effets mortels d’armes chimiques ne peuvent laisser indifférent. Mais, si certains cas sont portés à la connaissance du monde par des télévisions dont c’est le métier, curieusement, d’autres crimes de guerre sont passés sous silence. Qui parle du conflit yéménite où les partisans chiites de l’ancien Président affrontent une coalition emmenée par l’Arabie Saoudite dont l’aviation, elle aussi, massacre en toute impunité ? N’y a-t-il pointlà, de caméras pour saisir de leur objectif les mêmes horreurs ? Y aurait-il ici des bombes « sales » et là des bombes « propres » ? Les victimes sont les mêmes, bien souvent des femmes, des hommes, des enfants qui n’ont rien demandé, ballotés qu’ils sont entre des belligérants qui n’ont que faire d’eux. Les Occidentaux sont solidaires des Etats-Unis. Les Russes défendent, peut-être à contrecœur, leur « poulain » alaouite, comme l’Amérique « protège » les Wahhabites et leur pétrole. Le fait d’armes américain ne change rien à la donne sur le terrain. La Syrie compte ses morts, se dépeuple et des millions de ses citoyens, prisonniers des rebelles ou réfugiés dans les zones gouvernementales, tournent en rond, sans espoir. Il faut prendre le taureau par les cornes, une bonne fois pour toutes. Si Bachar est le problème – lui comme son père, le défunt général Hafez-Al-Assad ne sont pas exempts de crimes – il ne saurait y avoir de solution SANS le parti Baas. Il ne saurait y avoir de solution SANS la reconnaissance d’une légitime autonomie de la minorité kurde, n’en déplaise aux Turcs, il ne saurait y avoir de solution tant que Dae’ch ne sera pas totalement et définitivement éradiqué. Au lieu de s’invectiver, de s’affronter aux Nations-Unies, Russes et Occidentaux devraient convenir d’une feuille de route commune, agir ENSEMBLE pour chasser les islamistes – pas uniquement ceux, d’ailleurs, qui se réclament de l’E-I – et créer les conditions d’un dialogue constitutionnel, période transitoire permettant de recenser TOUS les Syriens en vue d’une consultation électorale libre et internationalement contrôlée. Et là, le peuple syrien pourra dire s’il veut de Bachar comme Président. Tout le reste n’est que tragique littérature.

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lundi, 27 mars 2017

QUAND CERTAINS CANARDS LA BAISSENT D'UN TON….

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Il n’y a pas que ces pauvres palmipèdes du Sud-Ouest de la France qui vont mal. La presse écrite elle aussi, ce n’est pas un scoop, va mal. La concurrence d’Internet, celle des chaines TV en continu, la montée en puissances des web-radio et des sites d’information ou de réinformation qui aèrent les cervelles en sont, partiellement, l’explication. Il y a aussi le fait que les gens, particulièrement les jeunes, lisent moins la presse papier malgré sa matérialité. (Pourtant, on peut s’y reporter plus aisément, voire conserver une info et une photo en découpant un article). Mais, si un certain « Canard….déchainé » se porte bien par ses croustillantes révélations hebdomadaires (1), nombre de ses confrères sont dans le rouge, plongeant leurs rédactions dans l’incertitude du lendemain, pour tout dire dans l’angoisse. Soyons honnêtes, s’agissant de certains titres particulièrement offensifs contre la Droite nationale, ce n’est pas pour nous déplaire !

«Revue de presse »

Charles Mansel titrait son papier paru dans Présent du 17 juin 2015, « presse écrite, un tsunami sur le monde ancien » et détaillait les grandes manœuvres entamées pour la restructuration des groupes de presse, manœuvres qui n’ont pas cessé. C’est ainsi que Bernard Arnault, président du groupe de luxe LVMH, « mécène » de la République, agrégeait aux Echos qu’il possédait déjà, le célèbre quotidien national Le Parisien et ses éditions régionales d’Aujourd’hui la France. Patrick Drahi, une grosse fortune « israélo-franco-marocaine », on ne sait plus, s’emparait quant à lui du groupe Express (« Lire », « L’Express » etc…) et du sulfureux quotidien Libération. Avec ses autres pépites, Altice média group (AMG), le PDG de SFR et de NUMERICABLE, se constituait un beau trésor, toutefois fragile pour certains titres, comme nous le verrons plus loin. Que peut-il bien y avoir de commun, me direz-vous, entre les chantiers navals CMN et Valeurs Actuelles, l’hebdo de droite qui voit ses ventes, lui, contrairement à certains autres de ses confrères, augmenter ?, C’est leur propriétaire commun, Mr Iskander Safa, qui aurait été jadis un ancien membre des Gardiens du Cèdre, une active milice chrétienne libanaise. Etienne Mougeotte, l’homme de la télé, présiderait Privinvest médias  la branche info de sa holding en expansion. La consolidation de la presse régionale - certains titres se portent mieux que les quotidiens nationaux - s’est également poursuivie avec des regroupements, des ventes et des achats. Le radical de gauche Jean-Michel Baylet de La Dépêche du Midi possède également, partiellement, Le Midi Libre et L’Indépendant de Perpignan, (49 000 ex. période 2015/2016, avec un effritement constant de 4 % par an), cédés par Sud-Ouest, tandis que le groupe Hersant est sorti du marché métropolitain. Le groupe belge Rossel propriétaire du « Soir » de Bruxelles et de La Voix du Nord, ce dernier titre en légère difficulté avec une réduction d’effectifs d’un quart sur deux ans, a pris le contrôle des quotidiens limitrophes de sa sphère d’influence originelle, avec comme « prises de guerre » L’Union (de Reims), L’Est-Eclair et L’Ardennais. Le paysage de ce que l’on appelle la PQR est modifié : le premier groupe, pour l’instant, reste celui détenu par le Crédit mutuel, éditeur du Progrès (de Lyon), du Dauphiné libéré (Grenoble), des Dernières nouvelles d’Alsace et de l’Est Républicain, devant le groupe Ouest-France avec des titres comme Ouest-France, premier quotidien français par ses ventes, Le Courrier de l’Ouest et Presse Océan. Des rapprochements « hybrides » pour rationaliser les coûts de fonctionnement, ont été effectués dans le groupe Lagardère Active, (Elle, Paris-Match), entre un hebdomadaire de presse écrite, comme Le Journal du Dimanche et une radio, « Europe 1 » avec en perspective le partage du même siège ! Nice Matin n’est pas au mieux de sa forme. Comme l’écrit toujours Charles Mancel cette fois dans un papier du 8 février dernier, « D’ici fin 2018, voire juin 2019, les effectifs des quotidiens Nice-Matin et Var Matin ainsi que ceux de la régie Eurosud, actuellement de 650 salariés environ, fondront d’une centaine d’unités ». Là aussi, l’idée d’une mutualisation de l’impression entre le quotidien niçois et le marseillais La Provence dont le belge Nethys détient 20 %, est dans les tuyaux tout comme une synergie de leurs régies publicitaires respectives. Au plan national, sans vraiment briller, des quotidiens comme Le Monde (Pierre Bergé) ou Le Figaro (Serge Dassault), se maintiennent, grosso modo, à flot, tout en diversifiant leurs éditions et en faisant appel à Internet, indispensable fenêtre vers les jeunes lecteurs.

Des « Newsmagazines » aux résultats variables

Malgré sa reprise en mains par Yves de Chaisemartin, l’hebdomadaire de gauche Marianne fondé par Jean-François Kahn, a vu ses ventes chuter de 14 % pour la période 2015/2016. L’Obs, Le Nouvel Observateur d’hier, repris en 2015 par un nouvel actionnaire, Le Monde - on reste dans l’entre soi ! – avait réalisé un net coup de barre à gauche sous l’influence de son ancienne numéro deux de la rédaction, Aude Lancelin, une des égéries de « Nuit debout », virée depuis. Résultats des courses pour un hebdo qui a vu sa diffusion chuter de 15 %, 38 rédacteurs quittent le navire au premier trimestre de cette année. L’omniprésent Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge sur les plateaux de télévision, n’a pas réussi à remonter les ventes de L’Express où il n’a conservé que la page éditoriale. Son (efficace ?) bavardage l’a conduit à officier sur BFM-TV propriété de l’actionnaire de SFR qui roule, apparemment, pour Macron, et à continuer d’être invité à l’émission « C dans l’air » diffusée sur  « La Cinq ». Le Point, au grand dam de son actionnaire François Henri Pinault par l’intermédiaire d’Artémis, est ….au point mort ! Tel un vulgaire sondage minorant François Fillon, ses ventes s’affaissent et ne remontent pas : 40 000 exemplaires vendus en kiosque chaque semaine en septembre 2016 par exemple, contre 65 000 auparavant. Dans ce contexte morose, l’hebdomadaire résolument à droite Valeurs Actuelles, fondé par le très droitier Raymond Bourgine, semble tirer son épingle du jeu et, campagne électorale oblige, voit ses ventes augmenter alors que tous ses concurrents stagnent ou fléchissent.

« Libération » et «  L’Humanité » sont dans le…rouge !

Le quotidien issu de l’extrêmes-gauche maoïste de Serge July, passé entre les mains de Patrick Drahi déjà cité, n’est pas dans une grande forme. Des restructurations ont été opérées et la purge a coûté leur poste à une centaine de salariés. (10 millions d’Euros de frais d’indemnités de départ pris dans les poches des actionnaires). Le journal qui héberge la rédaction de Charlie Hebdo, double, comme ses confrères et concurrents, sa production « papier » d’une version sur le web. Etant désormais dans le même groupe que  L’Express, une certaine synergie va s’appliquer à la logistique pour aboutir à une baisse des charges : régie publicitaire, petites annonces, finances, informatique, direction du personnel etc…Mais les lecteurs seront-ils toujours au rendez-vous ? Diffusion moyenne, plus ou moins 100 000 exemplaires AVANT l’exercice 2015/2016, contre  actuellement 50 000 en moyenne par jour sur l’ensemble de l’hexagone. (Chiffre auquel, il est vrai, il faut ajouter 25 000 numéros vendus en parallèle par exemple aux compagnies aériennes ou à la SNCF). Son directeur, Laurent Joffrin , qui pérore dans les « étranges lucarnes », ferait mieux d’avoir un profil plus modeste. Un autre quotidien « historique » où s’illustrait jadis une grande plume, Jean Jaurès, va mal : L’Humanité, « L’Huma » des camarades cocos. Journal quasiment officiel du Parti communiste « français », il a accompagné la grandeur et la décadence de ce parti. Il n’est plus, aujourd’hui, que l’ombre de lui-même. Et s’il ne bénéficiait pas des achats « institutionnels » quasi obligatoires de quelques entreprises publiques et de grands groupes semi-publics (Air France), ainsi que ceux des syndicats (CGT) et autres mairies encore étiquetées « PCF », il aurait coulé. Mais l’Etat, avec ses subventions légales à toute la presse (nos impôts), 6 898 645 euros de subvention en 2013, et l’effacement d’une dette sociale votée par les députés, est un prince généreux !

Quelles (bonnes !) lectures pour la Droite nationale ?

Alors que les recettes publicitaires diminuent – concurrence du web , des radios et de la télévision - et que le périmètre des abonnés rétrécit, les subventions de l’Etat mettent les grands titres de la presse écrite sous perfusion, faisant perdre à cette dernière tout ou partie de son indépendance, car c’est bien connu, « qui paye commande ». Comme l’écrit Arnaud Raffard de Brienne à propos de l’Humanité dans notre quotidien de référence Présent, « Hormis peut-être la Chine et la Corée du Nord, la France demeure sans doute le dernier pays au monde à subventionner aussi grassement un journal de stricte obédience communiste. Mais on pourrait aussi y ajouter les autres titres détenus par des milliardaires qui donnent à la presse à part quelques (rares) titres, cette étrange et lamentable uniformité de ton, pour ne pas parler de la presse radiophonique et télévisuelle, ce qui nous incite plus que jamais à regarder et écouter « TV Libertés » et « Radio Libertés ». Alors, pour l’honnête homme « de droite », que lire dans nos rangs ? Un quotidien, bien sûr, me vient tout de suite à l’esprit, Présent que j’ai largement cité dans ce papier. On pourrait, prudemment et avec de grandes précautions, y ajouter Le Figaro compensant mal la lointaine disparition de L’Aurore. Mais des hebdos aussi : Rivarol, Minute, Valeurs Actuelles, des mensuels ou des trimestriels, Monde et Vie, Synthèse nationale, ou encore Politique magazine ou des revues spécialisées comme la NRH, pardon pour les titres que j’oublie dans cette trop courte énumération. La grande diversité des « unes » qui accrochent le regard à la devanture des librairies et des kiosques à journaux, ne doit pas faire illusion : trop de ces médias sont d’une triste conformité, à la botte de la doxa contemporaine. Bonne(s) lecture(s) quand même !

 

(1) Sans prendre parti, bien sûr, pour le candidat de la « droite molle » qui a eu, semble-t-il, la main « un peu lourde » dans le pot de miel, force est de constater que nous avons assisté à un véritable « golpe » antidémocratique par la conjonction de l’action d’une certaine presse à sensation et du zèle soudain d’une justice parfois bien lente. Quand un candidat du système qu’il prétend combattre « déraille », il est « crucifié » sans ménagement par sa propre oligarchie !

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lundi, 06 mars 2017

FRANCOIS HOLLANDE, UN « TONTON FLINGUEUR » ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Nous allons développer ci-dessous une hypothèse qui en vaut bien d’autres, et qui présente l’avantage d’avoir la logique d’un puzzle dont toutes les pièces s’emboitent parfaitement :

« Bien joué » si je puis dire, chapeau l’artiste! Du grand art, belle séquence politique fignolée sans doute par ce lecteur du « Prince » de Machiavel. Et pourtant, avec sa mine de chien battu, son allure d’ordonnateur des Pompes funèbres et son look de petit comptable de chef-lieu de canton, – pardon pour les ruraux dont je fais partie –, le Président de la République vient de réussir « un coup de maître », un hold-up sans précédent sur une élection majeure et, suprême subtilité, sans être lui-même candidat.

« Je n’y serai pas, l’autre non plus »…

...s’est dit le Chef de l’Etat. Assuré d’être éliminé au soir du premier tour d’après tous les sondages, pire d’être défait par ses concurrents lors d’une primaire socialiste, il a préféré renoncer à la course et adouber, secrètement, l’un de ses affidés. Car on ne me fera pas croire que l’irruption quasi magique d’un Macron a été spontanée. Le complot remonte à loin. « Dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es » : Attali, Minc, Drahi, Cohn-Bendit, Kouchner, Bayrou, rien que du beau monde…

Le beau jeune homme n’est pas un perdreau de l’année comme voudrait nous le faire croire l’intelligentsia dominante. Le produit a été lancé à grands renforts de pub comme une vulgaire lessive : pas une « une » de magazine sans une photo du couple Macron sous toutes les coutures, des radios, des télés, des pages et des pages dans la presse, un martellement continu de la grosse Berta médiatique.

Restait à peaufiner le scénario avec une démission à l’amiable sans que François et Emmanuel ne s’égratignent trop publiquement. Oubliés le passage à la banque Rothschild, deux ans au secrétariat-général de l’Elysée et deux autres à Bercy. Seconde phase de l’histoire, l’élimination du favori qui caracolait en tête, l’accès au palais de l’Elysée lui étant garanti après sa victoire à l’issue des primaires de la droite et du centre. Il fallait donc neutraliser François Fillon.

Une République oligarchique des juges ?

Le dossier, sous le coude depuis des lustres, était prêt : direction Le Canard enchainé qui s’est… déchainé, au bon moment ! Et on ne peut pas dire que le pauvre Fillon se soit défendu avec brio. Ses communicants n’ont pas été à la hauteur. Un pas en avant, un pas en arrière, un mea culpa raté et trop tardif. Il a mis la main dans le pot de confiture, légalement, - on serait tenté d’écrire « honnêtement » - , comme nombre de ses pairs. Il n’est, ni plus ni moins coupable que ses 576 autres collègues de l’Assemblée nationale.

Chaque député dispose de trois enveloppes : une pour son indemnité personnelle, une pour ses collaborateurs dont il choisit souverainement le nombre ainsi que leur salaire et la troisième pour « arroser » sa circonscription. J’en sais quelque chose en tant qu’élu local, notre député finance ici ou là quelques travaux indispensables dans nos communes : quel est le maire, l’adjoint au maire, le conseiller municipal qui refuserait pareille aumône ? C’est le système qui est coupable, pas les hommes qui en profitent au vu et au su de tous. Et on peut voir dans les poursuites engagées contre Fillon un certain acharnement judiciaire.

Rapide quand il le faut la justice : le lendemain même de la parution du papier dans « Le Canard », Thémis saisissait François Fillon par le cou. On connait la suite, lente descente aux enfers avec un cruel raffinement digne d’un tourmenteur Vietminh. Une hâte incroyable, pourquoi ? C’est que le 16 février, le Parlement avait voté A L’UNANIMITE une loi de réforme de la prescription qui devrait entrer en vigueur le 28.

Pas une minute à perdre pour le Parquet. Le « Pénélopegate » allait emporter, polluer, pourrir définitivement la candidature de celui qui s’était hissé à la première place dans les sondages, paré de toutes les vertus d’un chevalier blanc. On nous dit que la justice, avec un grand « J », est indépendante, au-dessus des intérêts des uns ou des autres. Il est vrai qu’il y a bon nombre de magistrats, Dieu merci, qui appliquent la loi et instruisent les affaires en conscience, en honnêtes hommes ou femmes convaincus de l’importance de leur tâche, mettant l’impartialité au-dessus de leurs préférences naturelles, bien compréhensibles.

Mais il en est d’autres peut-être, minoritaires sans aucun doute, qui subissent les influences d’un engagement philosophique et intellectuel, ou la pression de leur choix idéologique. Souvenons-nous du scandaleux « mur des cons » qui décorait les locaux d’un syndicat engagé à l’extrême gauche. Lorsque ses adhérents, revêtus de leurs robes et de l’hermine, dominent de leur suffisance les justiciables recroquevillés dans le prétoire, que leur passe-t-il par la tête ? Il suffit de lire certains attendus de jugements pour se rendre compte qu’il y a une justice à plusieurs vitesses. La Fontaine, plus que jamais, est toujours d’actualité : « Selon que vous serez puissant ou misérable etc… ».

On nous dit qu’il ne faut pas critiquer la justice et que nous n’aurions pas le droit de contester un arrêt, un attendu de Cour ? Oui, respectons la Justice, mais cette institution vieille comme nos Etats n’est qu’un instrument de la force publique, financé sur nos deniers. Ses fonctionnaires, employés, greffiers, juges, procureurs etc….vivent de nos impôts et s’ils rendent la justice « Au nom du peuple français », alors ils doivent s’y soumettre. C’est-à-dire respecter une certaine hiérarchie des peines prévues par la loi,- le législateur, c’est nous et nos députés le sont par procuration ! -, en fonction de la gravité des actes commis. Il y a trop de distorsions d’un bout à l’autre de ce pays. Par exemple, les « sauvageons » de Juvisy qui ont mis «  à feu et à sang »  une cité de cette ville, s’en sortent trop bien par rapport à tel commentateur de l’actualité poursuivi pour ses propos iconoclastes pour la classe dominante, parus dans la presse ou diffusés sur une antenne.

Aux Etats-Unis, les juges sont ELUS par le peuple. Ici, en France, ils sont nommés. Par qui ? Je n’entamerai pas ce débat, mais la question mérite bien, un jour, d’être posée.

Après Fillon, éliminer Valls

François Hollande ayant choisi secrètement son dauphin, écartant désormais sans aucun doute le ténor de la droite molle, il ne restait plus qu’à neutraliser son bouillant Premier ministre. C’était chose faite avec les primaires du PS, désignant le député frondeur Benoit Hamon, chouchou de beaucoup d’électeurs musulmans de sa circonscription de Trappes. Le talentueux orateur Mélenchon ayant un égo disproportionné, l’alliance de la gauche avec l’extrême-gauche ne pouvait se faire. La division de cet électorat verrouillait la porte à une union des gauches, assurant ainsi à Macron un score supérieur à chacun de ces deux candidats.

Casser la droite et saborder Marine….

Mais l’orfèvre du Faubourg Saint Honoré devait parachever son œuvre. Eliminer, quasiment, les rivaux potentiels de son poulain ne suffirait pas à lui assurer avec certitude la victoire. Il fallait diviser l’ennemi et freiner celle qui caracolait, à son tour, en tête des sondages. Le poison de la défaite étant inoculé chez les Républicains, - on peut se réjouir ou se lamenter, c’est selon, de voir les uns après les autres, tous les gnous LR quitter la réserve fillonesque en quête de nouveaux herbages -, on allait s’atteler à entraver la course de Marine Le Pen avec, au choix, l’affaire des emplois fictifs, des supposés démêlés avec le fisc ou une « abracadabrantesque » histoire de clichés de massacres de Dae’ch diffusés via son compte Twitter. Et le bel Emmanuel, pur comme un éphèbe de la statuaire grecque, au programme vide comme une cervelle de moineau, émergerait avec «  sa maman » dans le halo d’une lumière mystique, anesthésiant toute défense immunitaire rationnelle.

Voici le plan supposé par l'auteur de ses lignes, d’un Chef de l’Etat en phase terminale de mandat, en train de se réaliser à moins qu’une fois encore, un grain de sable, le destin ou le hasard qui, pour les Chrétiens ne sont que les doigts de Dieu, ne contrarient le déroulé d’une élection qui était bien trop prévisible. La ficelle est tellement grosse que c’en est une corde à nœuds ! Macron, Juppé, Hamon, Mélenchon ? L’horreur absolue….

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jeudi, 16 février 2017

Jean-Claude Rolinat fait part à Emmanuel Macron de son indignation

Rolinat JCl.jpgMonsieur Macron, candidat à l’élection présidentielle de la République française,

Permettez-moi de vous faire part de mon indignation après votre dépôt de fleurs au monument aux morts des tueurs du FLN à Alger, - vous n’êtes pas un représentant d’un Etat, pas encore, ce qu’à Dieu ne plaise !-, et suite aux propos que vous avez tenus lors de votre visite dans cette capitale.

Vous avez falsifié l’histoire en laissant entendre que la France aurait commis des crimes terribles et des actes barbares. Vous êtes un irresponsable : avec de tels propos, vous donnez du carburant à la haine anti-française qui s’exprime dans les « quartiers difficiles » et autres « zones sensibles », doux euphémismes pour désigner ces « territoires perdus de la République ». Avez-vous seulement entendu parler du massacre des harkis, des terribles mutilations infligées aux populations civiles, des milliers de disparitions de femmes, d’hommes et d’enfants à Oran lors de la proclamation de « l’indépendance » , en juillet 1962 ? Qu’avez-vous appris lors de votre cursus scolaire ? Des âneries « énarchiques » ?

NON monsieur Macron, si la France est une ancienne puissance coloniale, – elle conserve encore des confettis éparpillés sur tous les océans du monde pour le plus grand bonheur de leurs populations -, elle n’a pas à rougir de son œuvre : ses explorateurs, ses administrateurs, ses médecins ont ouvert au monde moderne des contrées plongées dans l’obscurantisme, l’esclavagisme et, parfois, l’anthropophagie. Nos personnels de santé ont fait des miracles, faisant reculer massivement des épidémies. Nombre de ceux, encore vivants, qui ont subi «  la colonisation » ne s’en plaignent pas. Certains anciens regrettent même « le temps des Français ». Au lieu de jouer « les Christ sauveur »sur les tribunes, vous feriez mieux de vous DOCUMENTER !

En tenant de pareils propos déconnectés de la VERITE, vous avez administré la preuve de votre insignifiance. Certes, je n’ai pas vos diplômes et je ne suis pas un « perdreau de l’année » : à l’époque où, sans doute, vous faisiez dans votre berceau la joie de vos parents, j’étais déjà, MOI, un élu local, confronté au suffrage populaire, ce qui n’est PAS encore votre cas. Mais, avant de prendre aussi fermement position sur des sujets aussi délicats, demandez conseil à votre maman qui a l’âge et l’expérience des années qui, hélas pour nous tous, s’enfuient.

Je vous assure Monsieur Macron de mon plus courtois salut et vous souhaite pleine réussite pour votre mouvement «  En Marche », mais en MARCHE ARRIERE !

Jean-Claude ROLINAT

Ancien Conseiller municipal de Villeneuve la Garenne (92) de 1977 à 2002, troisième mandat de Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77)  

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vendredi, 03 février 2017

LA MALEDICTION DES FAVORIS

fillon-10-ec8f2.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les lecteurs de ma génération de la catégorie des « 7 à 77 ans », se souviennent certainement de l’album des aventures de Tintin intitulé « Les sept boules de cristal ». Une histoire dans laquelle la malédiction de l’Inca Rascar-Capac frappait d’un mal mystérieux les savants de retour d’une expédition au Pérou et en Bolivie. Hergé, pour trousser cette nouvelle aventure du héros à la houppette, s’inspirait sans doute de la mort mystérieuse des égyptologues qui avaient violé le tombeau du pharaon Toutankhamon. Un même mal tout autant mystérieux, sans doute moins… « mortel », s’abattrait-il sur les candidats favoris à l’élection présidentielle française, celle de 2012 comme celle d’avril et mai prochains ?

DE DSK à Fillon en passant par Clinton

Il y a cinq ans, juré, craché foi de sondeur, « le meilleur économiste de France » - ça reste à prouver ! – devait entrer à l’Elysée comme une main dans un gant de toilette. Patatras, les « prouesses » sexuelles de Dominique Strauss Kahn au Sofitel de New-York l’envoyaient pour un très court temps derrière les barreaux étatsuniens et détruisaient ses chances d’accéder à la magistrature suprême. Plus près de nous dans l’échelle du temps, un autre favori incarnant le courant social-démocrate du Parti socialiste, le vindicatif Manuel Valls, mordait la poussière face à Benoit Hamon. Ce dernier, éphémère ministre de l’Education nationale et député frondeur, gauchiste pur poil, est l’élu de Trappes « le Molenbeek français ».

En Amérique, Donald Trump, à en croire les sondages, aurait dû être battu à plate couture par l’arrogante Hillary Clinton bénéficiant elle, de l’onction médiatique et du soutien de l’hyper classe mondialiste U.S. Que nenni, les patriotes américains ont fait mentir les sondeurs et l’ancienne secrétaire d’Etat et sénatrice de la « big apple » a jeté l’éponge et regagné son terrier new-yorkais.

Fillon file un mauvais coton

Qu’en sera-t-il de François Fillon, étonnant triomphateur d’Alain Juppé qui caracolait depuis près de deux ans en tête de tous les sondages ? Pour le maire de Bordeaux, la rue du Faubourg Saint-Honoré devait être pavée de roses. Elle ne fut qu’un bref chemin de croix semé d’épines… Est-ce au tour du flegmatique Fillon, empêtré dans les contradictions du « Pénélopegate » , de subir la malédiction des favoris, lui qui était assuré de devenir Président après sa nette victoire aux primaires de son camp ? Visiblement, un méchant coup de bec d’un facétieux Canard semble l’avoir mis K.O. Définitivement ? (1). Sera-t-il contraint d’abandonner sa marche triomphale vers le forum élyséen, tel un César au front ceint de lauriers ? A son tour le jeune patricien Macron, coqueluche des gazettes et voltigeur des sondages, mordra-t-il la poussière du cirque présidentiel, dépassé par le char d’un(e) outsider ?

La vie politique est pleine d’imprévus, de rebondissements, rien n’est jamais vraiment acquis. Il s’en est fallu de peu hier et jadis, que Jacques Chaban-Delmas et Edouard Balladur ne deviennent numéro un, que le Québec et l’Ecosse ne choisissent par la sécession le grand large, que Hofer ne l’emporte en Autriche et que le Brexit ne passe à la trappe. Un homme politique n’est jamais fini tant que la mort ne l’a pas frappé. Il y a mille et cent exemples de par le monde de résurrections qui ne doivent rien à une intervention divine ! Qui aurait imaginé en 1960 que le Vice-Président Richard Nixon tomberait face à John Kennedy à 100 000 voix près, parce qu’il était apparu à la télévision « mal rasé », ou que le même Nixon chuterait sur une petite affaire d’espionnage du Q.G de ses rivaux démocrates ? (2). Pouvait-on espérer que dans son propre Land d’origine, le parti de dame Merkel la CDU, serait battu par l’irruption de l’AFD lors des dernières consultations régionales ? Depuis Charles Maurras, nous savons qu’en politique « le désespoir est une sottises absolue ». Le feuilleton de l’élection présidentielle s’avère être palpitant. Rien n’est joué, tout est possible, le pire comme le meilleur. Néanmoins, il eût été plus confortable de le suivre détendu si, cette fois-ci, l’échéance n’était pas la dernière avant la chute fatale de « notre cher et vieux pays ».

Mais, comme le Prince d’Orange, Stathouder des Pays-Bas au XVIIe siècle, nous pensons qu’il « n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre »…

Notes

(1) Sans émettre aucun jugement de fond sur cette affaire aux aspects scandaleux, il est néanmoins permis de s’interroger sur l’exceptionnelle célérité du Parquet. Il faut avoir présent à l’esprit que Mme Eliane Houlette a été nommée à la tête du Parquet national financier sur proposition de l’ancienne Garde des sceaux Christiane Taubira, et que Mr Jean-Louis Nadal a été placé par François Hollande lui-même à la tête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. (Organisme créé après la forfaiture de Jérôme Cahuzac).De la République démocratique élective, devrions-nous passer, sans transition, sous le régime de la « République des juges » ?

(2) le fameux « Watergate »

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lundi, 23 janvier 2017

DE WASHINGTON à BANJUL EN PASSANT PAR PARIS, AINSI VA LE MONDE...

Rolinat JCl.jpgLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Ne le dîtes à personne, mais le 20 janvier 2017 Jean-Marie Le Pen est entré à la Maison blanche ! « America first », le slogan de Donald Trump, semblait résonner comme un écho venu d’outre-Atlantique à celui du leader du Front national d’hier, « La France et les Français d’abord ».

Toute la campagne du vainqueur de l’élection présidentielle aux Etats-Unis était axée sur la protection prioritaire de son pays et de ses citoyens, comme l’a démontré le premier bras de fer avec les constructeurs automobiles, ses promesses pour continuer le mur aux frontières avec le Mexique et la renégociation du traité de l’ALENA avec ce dernier pays et le Canada. Sans oublier une politique apaisée avec le géant russe et une approche plus offensive vis-à-vis de la Chine « capitalo-communiste »…

Ce sont donc les premières étapes de la mise en œuvre effective du concept de « préférence nationale » si cher à notre camp, celui de la Droite nationale, sociale et populaire. La pseudo élite de Washington ne s’y est pas « trumpée » en vouant aux gémonies le milliardaire à la crinière blonde. Tout – ou presque ? – aura été tenté pour déconsidérer le nouvel élu, frasques sexuelles supposées, tentative de le délégitimer en insistant sur le faible écart en voix à son détriment entre lui et sa concurrente. Mais la loi est la loi, et on ne change pas les règles du jeu en fin de partie !

Si les constituants américains ont privilégié le système des « Grands électeurs », c’est pour donner plus de poids aux Etats composant la Fédération américaine, ne l’oublions pas. Ce qui explique le différentiel des suffrages entre le plus peuplé, la Californie – deux sénateurs – et un « petit », le New Hampshire par exemple, deux sénateurs également. Et « le Donald » a ainsi gagné une énorme majorité d’Etats. (Les représentants d’une République si « jacobine » comme la France, ne peuvent pas, évidemment, comprendre cela).

A peine l’encre de la signature des premiers décrets présidentiels était-elle sèche, que des essaims d’anarchistes et autres fauteurs de troubles se ruaient sur la capitale fédérale, affrontant les forces de l’ordre et autre « troopers », rameutés pour assurer la tranquillité de la cérémonie d’inauguration. Entre parenthèses, la France n’y était représentée que par son ambassadeur, un certain Araud, qui s’était signalé par un tweet agressif à l’égard du Président à peine élu.

Quand on a un diplomate comme ça, on le colle dans le premier avion avec un plan-retraite anticipé ! (Ne pas oublier qu’aux obsèques de l’assassin communiste Fidel Castro, c’est un ministre d’Etat de la République qui représentait la France, Ségolène Royal. Voici ce qui peut expliquer, partiellement, le peu de cas que le nouvel élu semble faire de notre pays). Le lendemain, partout dans le monde, des meutes de féministes appuyées par tout ce que le monde alternatif compte de militants, déferlaient dans les artères des grandes cités, y compris et avant tout à Washington. Que reprochent au juste ces femmes au propriétaire de la Trump Tower ?

Des gauloiseries douteuses un peu trop appuyées sur la gent féminine ? Curieusement, lorsqu’il s’agit de défendre les droits bafoués de la femme musulmane, «  il n’y a plus d’abonné au numéro que vous demandez » ! Point de «femen » à l’horizon… Mais comme le dit un vieux dicton, « le chien aboie et la caravane passe ». Le nouveau Président US va contribuer à bouleverser la donne géostratégique planétaire.

Peut-être rendre le monde plus sûr. Attendons d’en voir les résultats avant de hurler avec les loups. « Wait and see » comme l’on dit de l’autre côté de la Manche.

La Blanche Neige du peuple de gauche et les sept nains

Sept, ils étaient sept comme dans le conte de notre enfance. Sept candidats à faire le beau devant les caméras de télévision. Sept « nains » politiques tentant de séduire un électorat de plus en plus fuyant. Mais la « Blanche Neige » électorale a boudé ses petits nains. En France, la primaire des socialistes a tourné à la farce.

Dans les QG des différents candidats, on cachait difficilement mais bien hypocritement, sa triste résignation devant un échec : seulement 1,6 million d’électeurs de gauche se sont déplacés pour couronner celui qui portera en avril les couleurs du PS. Entre un Montebourg plus que jamais bateleur d’estrade, un Hamon et son utopique revenu universel, un Monsieur Valls moins « screugneugneu » que d’habitude et un Benhamias au masque de « ravi de la crèche », la Blanche Neige du peuple de gauche a quitté la tanière des sept nains et est partie avec armes et bagages chez Macron ou Mélanchon.

La fameuse tenaille aux deux branches, l’une centriste, l’autre gauchiste, se refermant semble-t-il sur un PS anémié, en panne d’idées sérieuses et d’effectifs. « Tout ça pour ça » diront les militants et sympathisants socialistes restés fidèles à la rue de Solférino.

Cruelle déception dans les rangs d’un parti qui a bien plus que déçu ses partisans pendant tout le quinquennat – qui n’est , hélas, pas encore terminé – de François Hollande. (Lequel, soit-dit en passant, continue de porter la scoumoune : à peine avait-il quitté Gao au Mali, que ce pays était à nouveau ensanglanté pas des attaques terroristes ! Espérons pour le Chili où il était en visite officielle, qu’il n’y aura aucune secousse tellurique !).).

En Afrique, UBU est toujours Roi

Terminons ce petit tour d’horizon par une virée africaine. Chacun le sait, « qui a bu, boira ». Le Président gambien – la Gambie, vous savez, c’est ce « doigt » qui s’enfonce profondément sur la carte du Sénégal, séparant le nord du pays de la Casamance, au sud – l’islamiste Yahya Jammeh, avait perdu les élections du Ier décembre dernier face à son opposant Adama Barrow.

Après avoir reconnu sa défaite et gouté de cet élixir électoral pendant 22 ans, il changeait d’avis et décidait de se cramponner au pouvoir, défiant le suffrage universel et la volonté populaire. Mais, sous « l’amicale   pression  » de ses voisins de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Ouest (CDAO), il a pris le chemin de l’exil. Destination ? La Guinée Equatoriale où la famille Obiang règne et pille sans partage ce petit pays riche en pétrole. (A noter que le fils du Président, lui-même Vice-Président - ça reste en famille - a des démêlés sérieux avec la justice française).

Dictateur un jour, dictateur toujours ? En tout cas, l’intervention musclée de la CDAO et principalement de l’armée sénégalaise, ont rendu ses droits constitutionnels au nouveau Président Barrow qui avait prêté serment, c’était plus sûr, à l’ambassade de son pays à Dakar. Seule ombre au tableau, le plus jeune de ses fils, un gamin âgé de huit ans resté apparemment sans surveillance au pays, a été mystérieusement dévoré par quatre pitbulls !

Dans les rues de Banjul la capitale, l’ex-Bathurst des Anglais, la rumeur populaire dit que c’est le dernier sacrifice ordonné avant de partir, par un Président féticheur et fétichiste qui avait fait de son petit pays une « République islamique ».

Terrible constat après le départ de Jammeh, le sang versé par cet innocent aura peut-être évité que ne coule celui de beaucoup d’autres Gambiens ? Insondable et imprévisible Afrique où les gris-gris ne dorment que d’un oeil….

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jeudi, 05 janvier 2017

OBAMA, MAUVAIS PERDANT, TENTE DE SAVONNER LA PLANCHE DE SON SUCCESSEUR !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La fin de l’année 2016 nous a apporté quelques satisfactions, à nous autres Français, avec l’élimination de Sarkozy et de Juppé, ainsi que le renoncement de François Hollande. Elle a été assombrie par le drame de Berlin, sorte de répétition de notre 14 juillet niçois, conséquence de la folle politique d’Angela Merkel, et par le décès de célébrités inoubliables, chacune au firmament de leur art, comme les actrices Michèle Morgan et Claude Gensac, ou l’académicien Michel Déon, le dernier des « Hussards ». Nous aurons également une pensée pour nos amis russes qui ont perdu l’essentiel de leur plus célèbre chorale dans un crash aérien en Mer Noire. Mais la politique a repris ses droits et, tandis que la misérable comédie des primaires socialistes encombre nos écrans de télévision et colonise les ondes, la géopolitique subit les effets d’une nouvelle tectonique des plaques qui semble redistribuer les cartes.

La Turquie change-t-elle de camp ?

Longtemps l’alliée la plus sûre et la plus fidèle de l’OTAN, la Turquie vient d’effectuer un virage à 180 degrés de sa politique étrangère. A deux doigts de s’affronter avec la Russie après que son aviation ait abattu un appareil russe dans le ciel turco-syrien, Recep Tayyip Erdogan vient de parrainer avec Moscou un accord de cesser le feu en Syrie ! Pragmatique, réaliste, le Président turc s’est rendu compte que l’objectif qui consistait à renverser Bachar Al Assad en soutenant les guérillas islamistes, était impossible à atteindre. D’autre part, la menace kurde est trop présente dans l’esprit des dirigeants d’Ankara pour accepter d’être pris en tenaille entre un PKK très actif dans l’Est anatolien et un PYD syrien, sécessionniste, sur toute sa frontière sud. Ça tombe bien, Damas ne veut pas entendre parler non plus de séparatisme kurde, ces Kurdes – « cocus » de l’histoire, nation sans Etat - soutenus par l’Occident… Le prix à payer de cette réévaluation de la diplomatie est lourd : les attentats se succèdent, tous plus meurtriers les uns que les autres. Le dernier en date commis lors de la Saint-Sylvestre - des dizaines de morts dans une boite de nuit d’Istanbul, sorte d’opération « Bataclan bis » - est-il comme une piqûre de rappel après l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie fin décembre ? Etrange… Etrange aussi ce putsch raté qui visait le Chef de l’Etat turc, lequel dit-on, n’aurait dû son salut qu’aux informations données par les services secrets russes : à un quart d’heure près, il devait être arrêté ou exécuté dans sa résidence sur les bords de la Mer Noire, avant que son avion ne l’emporte vers la capitale, escorté par des F-16 de l’armée de l’air, cette même arme qui attaquait au même moment le Parlement d’Ankara ! Tout n’a pas encore été dit sur ce mystérieux « golpe » qui aurait été ourdi, à en croire certains officiels turcs, par la CIA. Mais il est vrai que l’on ne prête qu’aux riches ! Une explication plausible en tout cas à défaut d’être vraie, au rapprochement des présidents Poutine et Erdogan.

A quelques jours de son effacement, OBAMA lâche son venin

Faute de peser sur les évènements, le Président sortant à Washington tente de savonner copieusement la planche de son successeur. C’est, tout d’abord, l’invraisemblable accusation contre la Fédération de Russie d’avoir manipulé l’élection présidentielle pour favoriser Donald Trump, dont on connait par ailleurs les idées à propos de la politique russe. C’est ensuite, l’expulsion de 35 diplomates vers Moscou en représailles d’une supposée cyber attaque, piège dans lequel Poutine ne tombe pas, sachant très bien que la situation sera rétablie le 20 janvier : « Nous n’allons pas tomber au niveau d’une diplomatie irresponsable », déclarait le Président russe. Pour sa part, le successeur d’Obama se fendait d’un tweet où il saluait la « belle réaction de Poutine ». «  J’ai toujours su qu’il est très intelligent », ajoutait-il. Comme si cela ne suffisait pas, à l’ultime terme de son mandat, le Président américain par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat John Kerry, se lançait dans une féroce – mais à notre humble avis, justifiée – critique de la politique israélienne de colonisation : « Si le choix est celui d’un seul Etat, Israël peut être juif OU démocratique, mais pas les deux ». Comme pour appuyer sa démonstration, son délégué aux Nations Unies laissait filer, par son abstention, le vote de la résolution 2334, texte condamnant les implantations juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, partie de la ville prévue pour accueillir les institutions d’une éventuelles Palestine indépendante (1) dans le cadre d’une solution « à deux Etats ». Si Benyamin Nentanyahou, Premier ministre israélien, accusait mal le coup, le futur locataire de la Maison Blanche y voyait une pierre lancée dans son jardin, lui qui veut transférer l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, justement. (Mesure qui, soit-dit en passant, ne manquera pas de mettre le feu à la rue arabe…). Et même si l’Etat hébreu a besoin de l’aide militaire américaine, ses premiers avions furtifs F-35 – indétectables - viennent d’être livrés, il ne se prive pas de dialoguer avec les russes dont il s’est rapproché, ayant besoin de leurs garanties face à un Hezbollah « iranisé » sur leur frontière nord et sur le plateau du Golan, qu’Assad voudrait bien récupérer. On voit ici, une fois de plus, que « l’Orient compliqué » nous joue sa partition, qui n’est pas une petite musique de guinguette ! Et c’est sur ce fond de décor diplomatique que le « grand » François Hollande s’apprête à accueillir à Paris le 15 janvier, pas moins de 70 gouvernements, sauf le principal, celui d’Israël, pour parler du…Proche-Orient ! Totalement surréaliste, alors que Moscou comme la future administration américaine, sont partisans de négociations bilatérales, plutôt que d’une approche multilatérale. En tout cas, c’est au Kazakhstan, ex République soviétique, dans sa capitale Astana, que se dérouleront les prochaines conversations relatives à la situation syrienne, mais sans les Occidentaux. On voit se dessiner ici un complexe enchevêtrement d’alliances contre nature, qui fait la saveur de la géopolitique. Et la France hélas, avec ses petits poings, n’a pour l’instant aucun rôle à y jouer. Tournons vite la page de 2016 !

(1) A noter tout de même, qu’un « plan de partage » de la Palestine a déjà été voté aux Nations unies à la majorité de ses membres en… 1947 

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jeudi, 08 décembre 2016

LE « CAPITAINE DE PEDALO » DEVIENT NOTRE « CAPITAINE REGENT »

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

On se souvient de l’humoristique sortie de Jean-Luc Mélenchon à propos de François Hollande, qualifié de « capitaine de pédalo ». Aujourd’hui, il lui reste exactement 6 mois de pouvoir à exercer en compagnie du Premier (s)inistre Bernard Cazeneuve.

Six mois, c’est exactement la durée du mandat des deux « Capitaines-Régents » qui se partagent le pouvoir dans l’antique République de Saint-Marin (San Marino), enclavée en Italie, à portée d’arbalète des plages de Rimini sur l’Adriatique (au passage, souvenons-nous que ce micro-Etat avait refusé l’offre de Bonaparte de s’agrandir au détriment de ses voisins. Quelle sagesse !). Le renouvellement de l’exécutif bicéphale a lieu en grande pompe en octobre et en avril, sur le rocher ou se serre la capitale, laquelle regroupe un gros tiers de la population. Avril, c’est justement le terminus du mandat de « notre » François.

Le compte à rebours est commencé. Dis donc, c’est encore loin Saint-Marin ? Tais-toi et pédale…

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RENONCIATION DE HOLLANDE : LE CREPUSCULE DE L’ODIEUX

Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat

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Six mois, il va falloir encore tenir six mois jusqu’à l’expiration du mandat d’un Président contesté sinon détesté, sans aucune garantie de vivre, au bout, l’ivresse d’une véritable libération nationale. Jamais dans l’histoire de la République française, Chef de l’Etat n’avait été autant rejeté par une majorité de citoyens. De sondages en sondages – même si, parfois, il faut les prendre avec des pincettes – la côte de popularité de François Hollande s’effondrait, à un point tel que ses «  amis » ont exercé les pressions suffisantes pour l’amener à renoncer à se porter candidat à un deuxième mandat. D’ailleurs, pouvait-il prendre le risque d’une course dans des primaires où il risquait d’être devancé par l’un de ses anciens ministres, suprême humiliation avant une défaite inéluctable au soir du dimanche 23 avril 2017 ? Le 7ème Président de la Vème République s’est flingué lui-même. Le personnage, apparemment, n’était pas taillé pour la fonction, même si l’allure physique, critiquable, ne constitue pas le reproche principal. (Encore que, souvenons-nous de l’attitude grotesque du personnage le jour de sa première visite à la Chancelière allemande, lorsqu’il passait en revue la garde d’honneur de la Bundeswehr, ou de son discours prononcé sous la pluie, à l’ile de Sein ! Ce n’était pas là l’attitude d’un VRAI Chef de l’Etat …). Odieux le personnage ? Nous savons depuis le discours d’un  certain Maréchal de France, que les Français « ont la mémoire courte ». Rappelons-nous alors le message peu galant mais public de François Hollande lorsqu’il « répudia » la favorite qui se vengea ,d’ailleurs, avec férocité ou encore de sa décision de se joindre à l’embargo « punissant » la Russie pour l’annexion de la Crimée qui n’eut pour effet que de priver nos chantiers navals de nouveaux marchés militaires crédibles, et nos agriculteurs de juteuses exportations. Odieuse la décision de ne pas sanctionner Dame Ségolène pour ses inqualifiables propos sur le tyrannique régime cubain, odieux aussi le mépris affiché d’une majorité de Français excédés par « l’affaire Léonarda ». Et que dire du feu vert donné à une proposition de loi liberticide livrant aux juges les opposants à l’avortement ? (On aurait pu supposer, dans un geste d’équité, pareille mesure pour ses partisans, non ?). Oui, odieuses toutes ces attitudes auxquelles il faudrait ajouter des manquements graves ou des erreurs de jugement dans la gestion des crises, comme celle de la lutte anti-terroriste : le 14 juillet de cette année, la compagnie de CRS qui manquait sur la promenade des Anglais était à Avignon où, parait-il, François festoyait avec la nouvelle favorite en compagnie du directeur d’un festival réputé…Et, autre polémique, nous pourrions ajouter la question de savoir pourquoi les militaires affectés à la protection de la capitale dont une petite escouade patrouillait à proximité du Bataclan, ont refusé leur coopération à la police au prétexte que les soldats ne pouvaient intervenir sans ordres ou se départir de leurs armes automatiques dont les « bleus » sont chichement dotés ? (Enquête parlementaire). Les assassinats ciblés commis au siège de Charlie Hebdo n’auraient donc finalement servi qu’à faire mousser l’Elysée sur le plan international, avec son défilé parisien de chefs d’Etats ou de gouvernements ? Des mesures avaient été prises, certes, comme l’application de l’état d’urgence, mais pas à la hauteur des menaces comme nous le constaterons en novembre 2015. Le ministre de l’intérieur au sérieux et sévère look d’un notaire de province, devenu depuis quelques heures le nouveau Chef du gouvernement, aurait-il mal apprécié la menace en ne faisant pas appel à son collègue de la défense pour coordonner l’usage de l’ouverture du feu avec leurs troupes respectives ? Toujours est-il que celui qui nomme les hommes, les évalue et les jauge, est le responsable suprême. Pas les exécutants.

Reagan savait choisir ses hommes, lui

Si le Président américain Reagan, excellent communiquant, qui ne passait pas pour un gestionnaire affairé, a si bien réussi dans ses deux mandats, c’est qu’il avait su bien s’entourer. Et puis, est-ce bien le rôle d’un homme d’Etat de s’épancher dans la presse, de livrer ses états d’âme, de porter des jugements cruels sur ses subordonnés ou, pire, de révéler quelques petits secrets sur la gravité de certains choix ? Est-il bon pour l’image de marque du locataire provisoire du Faubourg Saint-Honoré, de se faire photographier nuitamment, sur un scooter, se rendant chez sa maitresse à deux pas du Palais de l’Elysée ? Grotesque encore ! Grotesque restera dans l’histoire, hélas pour lui, l’image de cet homme, pourtant très intelligent, brillamment diplômé, plus à l’aise pour naviguer entre les courants parsemés d’écueils du Parti Socialiste qu’à la barre du navire de l’Etat. Le suffrage universel est redoutable. Il nous donne la possibilité, apparente, de choisir celui qui sera couronné roi, sans que nous sachions à l’avance la solidité de ses convictions, la maitrise de ses nerfs, la hauteur et la profondeur de sa vision de l’avenir. Nous ne jugeons que des bateleurs d’estrades Cette élection présidentielle a tout d’une sorte de concours de «  Miss France » qui serait politique, un épuisant show médiatique étalé sur plusieurs mois à l’issue duquel le « bon » numéro serait tiré…Enfin consolons-nous, en l’espace de deux ou trois semaines un trio négatif d’hommes publics a été dégagé : Sarkozy va pouvoir retourner à ses conférences, Juppé se consacrer à sa belle ville de Bordeaux et Hollande jouir des ors de la République pendant, environ, 200 jours, une interminable agonie. Se parant des vertus et des avantages de la constitution, Il peut dire encore comme Madame Du Barry qui s’adressait sur l’échafaud à son exécuteur, « encore un instant Monsieur le bourreau ». Et Madame Trierweiler en sonnant le glas de son quinquennat pourrait lui prêter le titre de son ouvrage, « merci pour ce moment »….

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dimanche, 27 novembre 2016

LA MORT DE L’INFIDELE CASTRO

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

« Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, il est mort le Fidel…. ». Air bien connu qui va réunir les pleureuses habituelles parant le disparu de toutes les vertus humaines et célestes, pour peu qu’un hiérarque Catholique pas trop regardant soit de la « fête »…. Pourtant Fidel Castro, l’un des derniers dinosaures de la galaxie communiste, n’était pas un enfant de chœur. Les dizaines de milers de boat people et d’internés politiques, sans oublier les fusillés « pour l’exemple », pourraient en témoigner. C’est à Miami, dans les milieux anticastristes, que la nouvelle de la mort du lider maximo a déchainé des cris de joie, mais comment pourrait-on s’en étonner ?

Un Staline de poche aux Caraïbes

Issu d’une famille relativement aisée d’origine galicienne – ce qui explique, paradoxalement l’excellence de ses relations avec l’Espagne franquiste ! – (1), ce bouillant avocat se lança en politique. Son coup d’essai, son coup de maitre, fut l’attaque le 26 juillet 1953 de la caserne Moncada à Santiago de Cuba où l’on peut encore voir sur les murs, les traces des échanges de tirs entre les jeunes gens de l’équipée fidéliste et les 1000 soldats du régiment numéro 1 de la Guardia rural commandée par le colonel Caviano. Si Fidel fut épargné par la clémence du tribunal – influence en coulisses de la caste bourgeoise à laquelle appartenait son père ? - 71 de ses compagnons y laissèrent leur peau, directement dans les combats ou fusillés après. Pour une dictature, celle de Batista - médiocre et traditionnel caudillo latino-américain s’enrichissant des pots de vins versés par les gangsters qui avaient fait main basse sur tous les trafics à La Havane – n’en était pas moins indulgente pour qui savait lui graisser la patte. On retrouve Fidel libre trois ans plus tard, après un court exil mexicain, à bord du yacht le Granma, qui débarqua clandestinement un noyau de guérilléros dans la difficile Sierra Maestra au Sud-Est de l’ile. C’est dans ces montagnes qu’il implantera le 26 juillet 1956 son maquis, harcelant l’armée gouvernementale forte à l’époque de 23 000 soldats.

La légende prend son envol

C’est donc là que naitront la légende et le mythe du castrisme. D’abord simple révolution patriotique et réformiste, ayant la sympathie des Américains qui, une fois de plus se sont trompés sur l’un de leurs poulains, Fidel va se parer de l’image d’une sorte de Robin des Bois, confisquant aux riches pour redistribuer aux pauvres. Le spectaculaire enlèvement du coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio comme la non moins ahurissante attaque du palais présidentiel, une énorme « pâtisserie » architecturale bâtie en plein cœur de la capitale, tresseront l’auréole d’un héros de pacotille qui n’était qu’un Tartuffe exotique. Bien vite, les maladresses et les exactions du régime de Batista pousseront les soutiens de ce dernier à fuir le pays ou à se rallier aux troupes du Movimiento del 26 de julio . Et, pour les soldats les plus compromis dans la répression, à déserter. Che Guevara, un médecin argentin d’obédience marxiste, compagnon de la première heure des frères Castro, organisera une féroce épuration, se vantant même aux Nations Unies, colt aux côtés, de faire fusiller massivement à la forteresse de La Cabana dominant le port de la capitale, tous ceux qui, de près ou de loin, étaient compromis avec le régime du général Fulgencio Batista. Ce dernier avait précipitamment pris la fuite par avion dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1959, emportant dans ses bagages le fruit de toutes ses rapines. Il tombera sur plus cupide que lui dans son exil « doré » et provisoire de Ciudad-Trujillo, en République Dominicaine. Un caudillo s’exilait, une nouvelle autocratie s’installait à sa place, avec le visage cette fois, d’un communisme tropical. Après l’exaltation des moments révolutionnaires, c’était déjà l’heure des « lendemains qui déchantent : parti unique, comités de quartiers, les tristement fameux «  CDR » encadrant les habitants et notant leurs moindres faits et gestes, une double monnaie – le Péso pour le citoyen de base et le dollar pour l’étranger – tickets de rationnement pour rayons vides et la… « guagua » pour les transports urbains, autobus bien souvent hippomobile faute de carburant. Et la moindre contestation conduisait immanquablement aux camps de détention de l’ile des Pins. Libérés de Batista et de sa police secrète, la SIM, on pouvait se poser la question, était-ce bien ce régime politique broyant l’individu, que souhaitaient du fond de leur cœur les Cubains ? Beaucoup, au risque de se noyer, préférèrent s’embarquer sur de frêles esquifs pour rejoindre des cieux plus cléments, ceux de la Floride où ils constituent une importante et influente communauté. Après l’échec programmé du débarquement de la Baie des cochons en 1961, où les anticastristes furent lâchés par l’administration Kennedy et abandonnés à la répression de la nouvelle armée révolutionnaire cubaine, après la crise des fusées qui éclata en 1962 entre les USA et l’URSS , la Révolution cubaine montrait au monde son vrai visage, celui d’une implacable dictature marxiste. L’ile devenait un actif pôle révolutionnaire et un relai pour tous les amateurs de guérillas du continent latino-américain, toutes plus exotiques et romantiques les unes que les autres. Che Guevara lui-même ira se perdre en Afrique centrale, avant de mourir en Bolivie. Un certain Régis Debray engagé à ses côtés, fils d’une influente élue du Centre National des indépendants à Paris, n’obtiendra la grâce du Président Barrientos que suite à l’intervention du Président De Gaulle. C’est ainsi que notre « brillant » intellectuel échappa aux balles des rangers boliviens et que la République des lettres ne s’en porte que mieux…. L’Union Soviétique, dont dépendait entièrement Cuba, notamment pour ses approvisionnements en pétrole et pour ses exportations de sucre, ainsi que pour couvrir ses tentatives de déstabilisation de ses voisins, exigea de son protégé un engagement massif en Angola. Dans ce pays, ses partisans du MPLA étaient en grand danger face aux rebelles de l’UNITA et du FNLA soutenus eux, par l’Occident et l’Afrique du Sud. C’est ainsi que Cuba envoya des contingents de soldats, surtout des Noirs, pour la plus grande angoisse des mères de familles.

La gloire posthume pour le « Che », la gloire temporelle pour Fidel

Le Che une fois mort, il ne pouvait plus faire de l’ombre au commandante, au leader suprême, tout à la fois chef du gouvernement, de l’Etat et du parti. C’est sans doute pourquoi les portraits du Che sont bien plus nombreux et bien plus grands que ceux de Castro lui-même : un rival mort n’est plus un danger. Camilo Cienfuegos, compagnon de lutte des heures héroïques de la Sierra Maestra, populaire commandant de la colonne insurgée n°2 « Antonio Macéo », s’emparant le 2 janvier 1959 du puissant Campo Columbia de l’armée Batistaine, disparut mystérieusement en avion le 28 octobre 1959. Son crime ? Avoir pris la défense d’un autre fidèle de l’infidèle… Fidel, le commandant Hubert Matos, embastillé pour crime de lèse-majesté. La plus injuste des ingratitudes, la plus cruelle aussi, fut le procès en « sorcellerie » organisé contre le prestigieux chef du corps expéditionnaire cubain en Angola, le général Arnaldo Ochoa, mêlé à une étrange affaire de trafic de drogue. Quand on veut noyer son chien, c’est bien connu, on dit qu’il a la rage. Ochoa et plusieurs autres officiers, des proches, furent condamnés à mort le 4 juillet 1989. Une semaine après, ils étaient passés par les armes ! Comble de l’ignominie de cette famille Castro décidément bien peu recommandable, l’épouse de Raul, frère et successeurs de Fidel, amie déclarée et reconnue du couple Ochoa, lâcha cette terrible phrase, « que la sentence soit confirmée et exécutée ! » (2). Après quelques succès au Chili avec Allende, au Nicaragua avec le FSLN Sandiniste de la famille Ortega - toujours au pouvoir !- les réussites électorales de la gauche au Salvador, en Bolivie avec « l’indianiste » Moralès , au Brésil – mais avec la chute de la maison Lula, c’est fini - ou en Uruguay, sa plus grande victoire fut sans conteste l’accession au pouvoir à Caracas du colonel de parachutistes Hugo Chavez et sa révolution « Bolivarienne ». (Si « El Libertador » Simon Bolivar revenait, il renierait de suite cette révolution de « bolchéviques en culottes courtes »!). Hélas pour Castro, le cancer comme la faillite économique vénézuélienne eurent raison de cette mascarade politique. Même si le Président Nicolas Maduro du Parti socialiste bolivarien se cramponne encore illégitimement au pouvoir c’en est fini, à terme, de cette chimérique révolution « historico-socialiste ». La mort de Fidel Castro, malgré les honneurs qui l’enseveliront bien plus que la terre cubaine, met un terme à la carrière de celui qui n’aura été qu’un mauvais génie pour son peuple. (Même si, reconnaissons-le, les domaines de la santé et de l’enseignement ont fait d’énormes progrès par rapport au régime précédent. Mais à quel prix !).Raul Castro est désormais seul, tout seul à la barre, avec les apparatchiks du parti communiste cubain. Avec ses 85 ans, Il n’est pas non plus un perdreau de l’année. Les quinquagénaires de l’appareil attendent, l’arme au pied. La levée de l’embargo qui donnerait de l’air à l’économie cubaine, sera-t-elle activée ? Manque de chances pour le régime, le pétrole vénézuélien va se faire rare ou trop cher, Poutine n’a peut-être plus les moyens ou l’envie de financer à bout de bras « l’ile-crocodile » des Caraïbes, et l’imprévisible milliardaire Donald Trump va s’installer la Maison Blanche. Il ne faudrait pas que notre jeunesse, influencée par un enseignement gauchiste et une presse de même acabit, garde de Fidel Castro l’image d’un libérateur, alors qu’il ne fut qu’un satrape jouisseur et sanguinaire. J’invite tous ceux qui en ont les moyens à aller voir sur place, en ne restant pas uniquement cantonnés dans les «  HLM » des Tours opérateurs, pour la « bronzette »

1 - Le général Franco était d’origine galicienne.

2 - « La vie cachée de Fidel Castro » de J-C Sanchez (Michel Lafon, 2014)

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mercredi, 16 novembre 2016

LA MACRONITE AIGÜE, ÇA SE SOIGNE DOCTEUR ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Si besoin était de démontrer « qu’une démocratie comme la nôtre » est malade, la candidature d’Emmanuel Macron qui, sans être un perdreau de l’année, n’en est pas moins un nouveau venu sur la scène des « grands », suffirait amplement à le prouver. Enfin, voici un homme jeune pour ne pas dire un jeune homme, issu des milieux financiers – Rothschild, ce n’est pas rien, une référence, que dis-je une marque !- qui a été secrétaire-général adjoint au Palais de l’Elysée puis ministre de l’Economie de François Hollande avec le succès que l’on sait et qui, avec culot, paré des habits neufs d’un renouveau, ose annoncer sa candidature à l’élection présidentielle ce mercredi 15 novembre, à Bobigny, chef-lieu du « 9-3 », tout un symbole ?

Tel un homme neuf, apparemment vierge de toutes les turpitudes du monde politicien, ne doutant de rien, comme beaucoup de ses pairs il se jette dans la fosse aux lions et veut concourir à l’élection suprême sans passer par la case « primaires ». Fort de ses discrets mais puissants soutiens, ce symbole du monde libéral-libertaire trace son sillon et grappille, ici ou là, quelques points dans les sondages qui inondent quotidiennement le théâtre politique.

Il est pourtant aux antipodes de ce que semblent souhaiter une majorité de Français : souveraineté, ordre, respect des valeurs et équité. Sans oublier cette foutue « courbe du chômage » qui, décidément, refuse de se ramollir sans quelques trucages statistiques.

Nouvelle gravure de mode, figure avenante de gendre convenable – trop tard, la place est prise par « maman »….- il est devenu le champion d’une caste de « bobos » énamourés qui, décidément, n’a rien compris à la vague de fond qui ,de la Grande-Bretagne aux Etats-Unis, de la France à la Scandinavie en passant par la Hongrie, remue les couches populaires, ces gens du peuple qui n’en peuvent plus des frasques et des échecs d’une oligarchie, provisoirement, encore dominante. A croire que l’élection de Trump – divine surprise ? – n’aura servi à rien. Décliné petits bouts par petits bouts, tel un collier cassé qui perdrait ses perles une à une, le programme de Monsieur Emmanuel Macron reste flou sur l’essentiel : quid de l’immigration, de la place de la France dans le monde, de ses relations avec ses alliés et voisins, des rapports du monde du travail et du monde de l’argent, de l’avenir du syndicalisme « institutionnel », de la liberté d’expression, de la place exagérément revendicative de l’Islam, de la répression du terrorisme islamiste, de la reconstruction de l’école ? J’avoue que, pour l’instant, je reste sur ma faim et que mon appétit ne sera pas calmé par une infâme tambouille cuisinée par quelques socialistes repentis, acoquinés avec des centristes en rupture de ban.

Les désillusions des bonnes volontés se mobilisant en faveur de cette   nouvelle offre lancée sur le marché politique, promue telle une marque de lessive qui laverait « plus blanc que blanc », viendront à leur heure. Les caciques de la « droite molle » et de la gauche moribonde veillent au grain ; on peut leur faire confiance pour ne pas adouber sans coup tordu cet « OVNI » propulsé par le monde médiatique. La température de la douche électorale du printemps prochain risque d’être glaciale. En Marche fera, à terme, du sur place !

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mercredi, 09 novembre 2016

UN ELEPHANT ÇA TROMPE ENORMEMENT

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Le Bloc notes de Jean-Claude Rolinat

Un éléphant c’est bien connu, « ça trompe énormément »… En l’occurrence hier 8 novembre aux Etats-Unis, « ça TRUMPAIT » énormément !

Si l’éléphant est l’emblème du Parti républicain celui des Démocrates, bien choisi il faut le dire, c’est... l’âne ! Et les partisans de l’âne, à en croire les sondeurs, n’avaient même pas besoin de se déplacer pour voter, c’était plié d’avance, la Clinton serait élue dans un fauteuil, pensez, avec trois ou quatre points d’avance ! Toujours aussi doués ces instituts de sondages, toujours aussi affutés, toujours aussi malins.

Après leur erreur monumentale sur le « Brexit », ils se sont égarés sur le scrutin islandais où ils nous annonçaient avec gourmandise la victoire du Parti Pirate à la première place et l’effondrement des conservateurs. Patatras, les Pirates ont été coulés à la troisième place après leur abordage, justement par ces mêmes conservateurs. La météo, elle, prend moins de risques en nous annonçant nuages et pluie pour la semaine !

Ne boudons pas notre plaisir, l’establishment yankee a pris hier une claque magistrale. Comme tout vient souvent des Etats-Unis avec retard, du bon comme du moins bon, il s’agit de patienter, un peu : la même chose se produira ici, chez nous, en France et en Europe. La caste journalistique, majoritairement composée de «  socialos-bobos-écolos-gauchos », pléonasme, va commencer à prendre peur pour ses privilèges. Tant mieux ! Avec Donald l’Amérique est de retour, chez elle.

Avec l’élimination d’Hillary Clinton de la compétition présidentielle, le risque de confrontation avec les Russes s’éloigne, nous ne nous en plaindrons pas. Au slogan « Make America great again », nous, nous préférons « Make France great again » !

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vendredi, 04 novembre 2016

« MIGRANTS » : QUE FAIT LA MARINE ITALIENNE ? DES RONDS DANS L’EAU !

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Tandis que les Italiens écopent, les Hongrois colmatent ! Ce qui vaut à ces derniers une haine farouche de la part de l’hyper classe mondialiste et de tous ses relais médiatiques.

Viktor Orban, c’est le diable, un Donald Trump bis ou presque ! Depuis la chute de la dictature ubuesque de Kadhafi largement facilitée par le trio infernal BHL/Juppé/Sarkozy – ces deux derniers ayant le culot de solliciter les suffrages des électeurs français ! – des centaines de milliers de migrants clandestins originaires pour la plupart de l’Afrique subsaharienne, ont franchi la Méditerranée pour échouer, finalement, sur les côtes italiennes grâce aux nombreux sauvetages effectués par la marine du gouvernement romain. Et au prix de mille périls : violences des milices libyennes incontrôlées qui les rançonnent ou les mettent en esclavage, accessoirement viols des femmes et, « cerise sur le gâteau » si l’on peut dire, risque de naufrage.

L’Organisation internationale pour les migrants (OIM), pense qu’une bonne partie de ces immigrés dépasserait les 250 000 qui attendraient le long des côtes de pouvoir s’embarquer tandis que selon d’autres sources, plus alarmistes mais plus réalistes, elles, parlent d’un million de personnes, principalement des Erythréens, Somaliens, Soudanais, Maliens, Egyptiens, Nigérians, Ghanéens et autres Tchadiens. Certains de ces clandestins potentiels pensaient travailler en Libye même (1), mais compte-tenu de la situation anarchique de ce pays, ils ne rêvent plus que de l’Eldorado européen et pour beaucoup d’entre eux, de pouvoir pousser jusqu’en Grande-Bretagne, « Brexit » ou pas.

Et pourtant, il n’y a pas d’avenir pour eux sur notre continent, en tout cas pas comme ils peuvent naïvement l’espérer. Peuplée de 6 millions d’habitants, la Libye serait en fait, en permanence sillonnée par des centaines de milliers d’étrangers victimes de passeurs peu scrupuleux qui ne se donnent même plus la peine d’accompagner leurs « clients » à bord de leurs barcasses. Malgré la présence de l’agence européenne Frontex chargée de surveiller les frontières de l’espace Schengen - en fait c’est plutôt « Spontex » qu’elle devrait s’appeler tant elle absorbe de clandestins ! – et son changement de nom en ECBG ou « Corps européen de garde-frontières et garde-côtes n’y changera rien, c’est tout de même près de 160 000 naufragés qui ont débarqué dans la botte depuis janvier 2016 ! Un record par rapport à 2015, laissant tout de même un gout amer avec plus de 3 000 noyés. Chaque semaine, chaque week-end, une armada gonflée de bonnes intentions patrouille et recueille des masses de misérables grappes humaines entassées dans des embarcations de fortune. Et, au lieu de les raccompagner d’où elles partent, les débarque qui en Sicile, qui à Lampedusa, qui en Sardaigne. Les passeurs encaissent et l’Italie décaisse !

D’après le quotidien Il Giornale, le pays dépense mensuellement 100 millions d’Euros rien que pour loger et nourrir toutes ces bouches. Si ces candidats à une périlleuse aventure passent par la Libye et non par le Maroc pour rejoindre, par exemple, l’Espagne puis notre pays, c’est qu’ils savent que l’Italie expulse très peu de déboutés du droit d’asile tout comme la France d’ailleurs, lesquelles fournissent de généreuses prestations en attendant que les demandes officielles du droit d’asile soient formulées.

Une belle marine qui ne sert à rien !

« Il faut les bloquer au départ (de l’Afrique) (…) L’Italie ne pourra pas tenir une année de plus », a expliqué le 25 octobre dernier à la télévision le Premier ministre italien Mattéo Renzi, qui a également lancé une sorte d’ultimatum à l’Union européenne, menaçant de bloquer le prochain budget européen si les pays membres du groupe de Visegrad (2) continuent – et ils ont raison ! – de refuser l’accueil de toutes ces masses humaines totalement inassimilables. L’Italie recense déjà 5 millions d’étrangers sans compter ceux qui ont été naturalisés, soit près de 10 % de la population avec une pyramide des âges totalement inversée.

Le journal La Stampa estime à 50 000 le nombre de ceux qui sont ou seront déboutés de ce fameux droit d’asile. Leur rapatriement couterait trop cher ou il serait empêché faute d’accord de reconduite et de réintégration avec les pays d’origine. En 2015, sur 34 107 décisions d’expulsion, seules 3 688 ont été effectivement réalisées.

Même ridicule proportion en France qui se débat avec sa « jungle de Calais », véritable cancer avec ses métastases. (La nouvelle « bataille de Stalingrad » aura-t-elle lieu ? A l’heure où ces lignes sont écrites, « la messe n’est pas dite »…).

En examinant la situation de la mare nostrum , on constate pourtant que l’Espagne, la France et l’Italie ont des marines respectables. A quoi servent-elles ? A ne faire que du sauvetage en mer ? Les trois pays cités ont les moyens militaires de stopper cette marée humaine à son point de départ. La flotte italienne totalise 105 000 tonnes, avec des fleurons comme le porte-aéronefs Giuseppe Garibaldi, des croiseurs, des destroyers lance-missiles, des frégates, des corvettes et des patrouilleurs en grand nombre, capables avec leurs bâtiments amphibies d’escorte, de projeter la brigade de fusiliers-marins San Marco ou les paras de la division Folgore pour sécuriser une tête de pont…

Cette zone à déterminer en accord avec les « autorités » libyennes, serait susceptible de contrôler et de « fixer » tous les candidats aux migrations, pour peu que l’ONU veuille bien financer des camps « en dur » pour les abriter. Faute de quoi, tous ces réfugiés économiques pour la plupart, viennent et viendront engorger encore plus les divers centres de rétention transalpins, s’entasser dans des conditions misérables à Lampedusa ou à Vintimille, avant de passer en France et de reconstituer dix, vingt, cent « jungles de Calais ».

La France a, elle aussi, les moyens militaires d’une politique de containment, comme l’Australie sait le faire. Sans état d’âme, mais dans le seul intérêt du pays qui, lui non plus, ne peut accueillir toute la misère planétaire. Si la raison et la rationalité gouvernaient le monde, ça se saurait. La doxa dominante condamne les peuples d’Europe à accepter à terme l’inacceptable : leur lent mais inéluctable remplacement. Par qui ? Par des populations hétérogènes totalement étrangères à la civilisation de nos pères. Ici ou là des voix s’élèvent, des mouvements politiques et des leaders responsables relèvent la tête, en Allemagne, en Italie, en Scandinavie, au Royaume-Unis, en France bien sûr. Mais, curieusement, tout comme le soleil se lève à l’Est, l’espoir d’un arrêt du déclin semble poindre à l’orient de notre horizon. D’où le déchainement de l’oligarchie qui fait donner la « grosse bertha » médiatique contre les leaders des pays de l’ancien Pacte de Varsovie.

Personne n’est dupe. La Hongrie, arc-boutée à son créneau avec sa barrière métallique, défend l’espace Schengen conformément aux accords signés. Tous ceux qui disent le contraire sont des Tartuffe, des hypocrites. Qu’attendent les pays latins et plus particulièrement l’Italie pour en faire autant avec ses moyens navals, sur les côtes libyennes ?

Notes

(1) Avec la chute de la production pétrolière, conséquence de la guerre civile, le marché libyen n’est plus, pour l’instant, attractif.

(2) Hongrie, Pologne, Slovaquie, Tchéquie.

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lundi, 17 octobre 2016

LES « SAUVAGEONS » DE BERNARD CAZENEUVE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le « crêpage de chignons » entre Trump et la Clinton, la bataille de chiffonniers aux primaires de la « droite et du centre » comme les lamentables confessions de François Hollande à des journalistes, ont quelque peu occulté les graves événements survenus à Viry-Châtillon ou, en tout cas, les ont relégués au second plan d’une actualité brûlante, brûlante comme les véhicules de police volontairement incendiés par des...  «  sauvageons » !

C’est ainsi que l’inénarrable ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le « Buster Keaton » du gouvernement, a qualifié la douzaine de voyous cagoulés qui, en pleine journée, ont lancé des cocktails Molotov sur deux voitures de police en faction à un carrefour « sensible » de cette banlieue parisienne. La volonté de tuer des policiers et de les «  griller comme de vulgaires merguez » était évidente. Ces assassins animés d’une farouche haine anti-flic, en bloquant les portières des véhicules pour empêcher notamment un jeune adjoint de sécurité d’en sortir, ont administré au public français leur volonté criminelle d’en découdre avec les « bleus ». Et tout ce que trouve à dire le « premier flic de France », c’est de qualifier de « sauvageons » ces barbares qui ne mériteraient que le châtiment suprême !

Mais voilà, tétanisés par la peur de commettre une bavure et de se retrouver devant les Assises en position d’accusés, les agents n’ont pas fait usage de leurs armes alors qu’ils étaient, largement, en état de légitime défense, on le serait à moins… A croire que les socialistes n’aiment les militaires et les policiers qu’allongés dans leurs cercueils recouverts du drapeau tricolore !

« Que fait-on de « sauvageons ? On les renvoie chez eux après leur avoir tiré les oreilles ? », écrivait Caroline Parmentier dans le numéro du 12 octobre du quotidien Présent. La situation, gravissime, exige des mesures énergiques ; ne sommes-nous pas sous le régime de l’état d’urgence ? Il y a une vingtaine d’années on recensait, en gros, 177 000 mineurs compromis dans des actes de délinquance dont les deux tiers avaient plus de dix ans. De nos jours, c’est plus de 240 000 qui sont annuellement impliqués. Les zones de non droit et autres « quartiers sensibles », ces fameux « territoires perdus de la République », il faut les re-con-qué-rir ! Et il n’y a pas trente-six solutions : une seule, l’état de siège.

L’Algérie d’hier comme modèle ?

En 1957 la « bataille d’Alger » a été gagnée par l’armée à qui le gouvernement - socialiste ! – avait donné les pleins pouvoirs pour éradiquer le terrorisme qui frappait la capitale de la grande province française. Le pouvoir gaulliste n’hésita pas à investir le populaire quartier « pied noir » de Bab-El-Oued pour écraser la résistance française à l’abandon. Mêmes méthodes ou presque au service de deux causes ô combien différentes.

Mais la méthode pour contrôler toutes ces zones de dissidence, de commerces parallèles, de banditisme, est identique : bouclage du quartier, investissement immeuble par immeuble, cage d’escalier par cage d’escalier, palier par palier, appartement par appartement, cave après cave… Et, après les fouilles, centres provisoires d’internement pour vérification des identités des suspects.

Il faut que les forces de l’ordre aient les moyens juridiques et matériels de pénétrer dans tous ces quartiers pour y rétablir l’ordre et la sécurité. Sans cela, le quotidiens des Français et des autres habitants va déboucher sur une sorte de guerre civile larvée, une situation à la libanaise ou à la yougoslave, avec toutes les dérives criminelles imaginables et la perte de souveraineté de l’Etat avec un grand « E ». Mais il faut une volonté politique, la volonté de rompre avec la doxa dominante, d’arrêter de pratiquer la politique de l’excuse envers des populations dites défavorisées. (Défavorisés ces jeunes à qui la France offre une scolarisation gratuite, des équipements sportifs de qualité, des loisirs, l’espoir d’un avenir dans un pays « civilisé » - pour combien de temps encore ? – et des soins, eux aussi gratuits, de bon niveau ?).

La liste des méfaits commis par toutes ces bandes ethniques qui refusent l’assimilation républicaine et se réfugient dans la violence et le terrorisme est longue comme un jour sans pain. Quel candidat à la Présidence de la République aura le courage de dire la vérité, de prendre « le taureau par les cornes » ? Robert Paturel, écrivain, un ancien du RAID, toujours dans PRESENT, s’adressait ainsi à ses collègues :-«  Amis policiers et gendarmes, n’oubliez jamais qu’il vaut mieux être jugé par douze que porté par six »… Si l’Etat ne rétablit pas la sécurité, si la justice ne fait pas son travail, si les prisons continuent d’êtres bondées faute de places, au bord de l’explosion, les braves gens deviendront alors des « gens braves » et s’armeront, comme aux Etats-Unis ou en Israël. Est-ce la solution ? Aujourd’hui seuls les voyous sont armés. Demain, le « Far-West » dans nos rues ?

Encore une fois, c’est à l’Etat et à lui seul de garantir la qualité de vie et la sécurité de ses citoyens. Pour cela il faut qu’il s’en donne les moyens. Il va falloir patienter : les cancres qui siègent dans bon nombre de nos institutions ne sont pas sur cette ligne. Pourtant, une démocratie ne peut survivre qu’en mettant sa force au service du droit. Le droit des personnes à sortir quotidiennement de chez elles sans avoir une boule au ventre. Il est vrai que les excellences qui prétendent nous gouverner n’ont pas cette angoisse, protégées qu’elles sont par des cohortes de gardes du corps !

Ce n’est pas en mettant un couvercle sur la marmite ou en cachant la poussière sous le tapis que l’on redonnera l’espérance aux Français ! Messieurs Hollande et Cazeneuve, un peu de courage, vous avez encore six mois pour ne pas laisser dans nos mémoires la trace de votre indiscutable laxisme envers les voyous et les terroristes !

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vendredi, 30 septembre 2016

MASSACRES DES HARKIS EN ALGERIE : CONSEQUENSE D’UNE IGNOBLE FELONIE !

10 JNI JC Rolinat.jpgLe bloc-note de

Jean-Claude Rolinat

Le Président de la République, ex-Premier secrétaire du Parti socialiste, locataire provisoire de l’Elysée jusqu’en mai 2017, vient de rendre un hommage solennel – comme par hasard à quelques mois de l’élection présidentielle ! – aux harkis. Sous ce terme ont été regroupés tous les combattants musulmans de l’Armée française en Algérie française. Mieux, il a reconnu la responsabilité de la France dans les massacres qui ont suivi l’entrée en vigueur des accords d’Evian le funeste 19 mars 1962. Acte paradoxal de la part du Président, alors que son gouvernement a officialisé cette même date honteuse du 19 mars comme celle marquant la fin d’une guerre qui, pendant longtemps, fut maquillée par le terme générique, les « évènements d’Algérie ». Déjà une nouvelle trahison de cette« Ripouxblique » comme dirait Jean-Marie Le Pen….Toutefois, ne boudons pas notre satisfaction. Par la voix du Président légal, sinon légitime, de l’Etat français, notre pays reconnait sa responsabilité dans le massacre des harkis perpétré juste après la date d’entrée en vigueur des accords d’Evian, tuerie de masse que l’on s’accorde à chiffrer par dizaines de milliers de victimes dans des conditions monstrueuses. (Certains avancent le chiffre, énorme, de 150 000 victimes civiles et militaires musulmanes. Ca fait froid dans le dos ! Mais n’entrons pas dans cette sordide querelle des chiffres). Ces exécutions ne sont pas sans évoquer l’actuelle barbarie de Dae’ch. « Bon sang » si l’on peut dire, ne saurait mentir » et les tueurs de l’Emirat islamique sont bien les dignes héritiers des assassins du FLN ! (Même « technique » de décapitation). Comment imaginer que des êtres humains se soient acharnés avec une telle violence démoniaque sur « leurs frères » en religion, leur infligeant d’indescriptibles mutilations et que, une fois leur forfait accompli, ils aient pu regagner impunément leurs foyers ? Et pourtant, la France comme le « Gouvernement provisoire de la République algérienne », l’instance exécutive du FLN, s’étaient engagés par leurs signatures à garantir les droits et libertés des personnes : -«  nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison d’opinions émises à l’occasion des événements survenus en Algérie, avant le jour du scrutin d’autodétermination, d’actes commis à l’occasion des mêmes évènements, avant la proclamation du cessez-le-feu. Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien, ni empêché d’en sortir »….Les textes étaient clairs, limpides. Violés dès la première heure de leur prétendue application. VERITAS, le Comité national pour le rétablissement de la vérité historique, s’indigne à juste titre dans son communiqué  du 27 septembre 2016, que « pour l’homme civilisé, un tel acharnement, d’aussi bas instincts, répugnent simplement à être évoqués » et, plus loin, ne comprend pas, ne « s’explique pas de pareilles horreurs perpétrées sur des hommes qui, la veille encore, étaient leurs voisins ou leurs amis ». La trahison gaulliste – comment désigner autrement la volte-face du premier Président de la Vème République ?- a ouvert la porte aux ouvriers de la 25ème heure, à ceux qui devaient donner des gages au vainqueur et faire oublier leur attentisme sinon leur collaboration avec la France. L’ignominie a été accomplie par les autorités françaises qui ont menti aux harkis et à leurs familles, les regroupant, puis les désarmant comme pour mieux les livrer aux égorgeurs du FLN. Heureusement, un grand nombre de cadres a sauvé l’honneur en refusant d’abandonner leurs hommes et a transgressé les ordres reçus. Quels étaient-ils ces ordres ? Rappelons que le ministre Louis Joxe, le père du calamiteux ministre mitterrandien de l’Intérieur, ministre des affaires algériennes, adressa le l6 mai 1962 le télégramme suivant au Haut-Commissaire de France en Algérie, Christian Fouchet : -« Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut-Commissaire rappeler que toute initiative individuelle tendant à installation métropole Français musulmans strictement interdite. En aviser urgence nos chefs SAS et commandants unités ».

COMME LES ANGLAIS AVEC LES « VLASSOV »….

Peut-on imaginer pire félonie ? Il est vrai, par exemple, que le Royaume-Uni livra des prisonniers de guerre russes de l’armée Vlassov à la vengeance de Staline. Perfide Albion, perfidie gaulliste ! Le voile du silence, le mensonge, recouvrirent un temps, un temps seulement, ces tragiques circonstances tout comme les massacres d’Européens à Oran dès les premières heures de la proclamation de « l’indépendance ». Les victimes comme les coupables, survivants, ont vieilli. Mais la vérité dans toute sa lumière, exigerait que soit désignés celles et ceux qui ont permis de telles atrocités. Les porteurs de valises du FLN , les terroristes dont les poseuses de bombes, les fellaghas de l’ALN et leurs chefs bien sûr, mais aussi les princes de l’Etat algérien. Mais surtout, surtout, les hiérarques de l’Etat français et leurs fidèles subordonnés qui, sans état d’âme, ont accompli l’inimaginable, abandonner des populations à qui l’on avait juré qu’elles resteraient françaises. Souvenons-nous du fameux « je vous ai compris » d’Alger et du « Vive l’Algérie française » lancé à Mostaganem qui n’auront pas plus de consistance ou de réalité politique que le non moins célèbre « Vive le Québec libre » lancé à Montréal quelques années plus tard. En ces temps d’agitation pré-électoraux, alors que tout le monde, à droite, peu ou prou, se réclame du « gaullisme », n’oublions jamais que la figure tutélaire de la Vème République est responsable, par indifférence ou duplicité, d’une tragédie contemporaine de l’histoire de France. Déjà, à la charnière des années quarante et cinquante, notre pays ne s’était pas montré à la hauteur de sa parole vis-à-vis des Indochinois, notamment des populations des Hauts plateaux tonkinois. Moi, par respect de TOUTES les victimes de la guerre d’Algérie et indépendamment de l’inéluctable évolution politico-administrative de ce pays (1), je n’irai pas, comme certains, à Colombey les deux Eglises….

 * Dont le statut « d’association » prévu dès l’annonce du référendum d’autodétermination.

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mercredi, 31 août 2016

« O CORSE, ILE D’AMOUR », (AIR CONNU….)

10 JNI JC Rolinat.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

L’été, qui n’est pas encore tout à fait terminé, a été fertile en évènements divers et variés. Nous n’aurions que l’embarras du choix pour les commenter. Si l’on met, provisoirement, entre parenthèses la tragédie niçoise du 14 juillet, d’autres faits scandaleux, intéressants ou tout simplement « clownesques », ont animé les pages de nos quotidiens. C’est ainsi que l’on aura noté que des touristes chinois et coréens ont été dépouillés dans notre si sympathique département anxiogène du « 9-3 », observé le rapprochement de la Turquie d’Erdogan avec Israël et la Russie qui a précédé l’irruption des chars de la première en Syrie, constaté l’inespérée défaite de l’African National Congress aux municipales de Pretoria, Le Cap, Johannesburg et Port Elisabeth qui a, peut-être , sonné le glas de l’ANC devenu le marigot des affairistes et autres corrompus comme le Président Jacob Zuma, ou encore souri aux lancements des campagnes présidentielles de Sarkozy et Montebourg ou à celle d’Emmanuel Macron , telle « une lessive qui lave plus blanc », oui tout aurait été prétexte à dissertations et autres exégèses ! Mais, ce qui a retenu mon attention, c’est la résistance de Corses en Corse, province française, face aux provocations d’origine « exotique » sur la plage de Sisco, près de Bastia. Et là, les ligues de vertu antiracistes étaient bien embarrassées.

Les Corses ont démontré « qu’ils en avaient »….

Je le confesse, je n’ai jamais eu une tendresse particulière pour les encagoulés du FLNC. Sans doute parce que les trois premières lettres de ce sigle me rappellent de mauvais souvenirs… Et puis, quel courage faut-il pour se déguiser en pénitent de Séville ou en Grand sorcier du Ku-Klux-Klan, la pétoire à la main, dans la fraicheur du maquis corse pour tenir une conférence de presse ? Mais j’avoue que là, l’avertissement « sans frais » adressé par les activistes du « Front de libération » aux terroristes islamistes potentiels, ont fait raisonner à mes oreilles, une fois n’est pas coutume, une petite musique qui m’est apparue soudainement bien sympathique ! Après l’affaire d’Ajaccio et la rixe de la plage de Sisco les iliens, unis dans leur respectable particularisme régional et linguistique, ont démontré massivement, qu’ils ne se laisseraient pas faire face aux agressions brutales dont les leurs sont victimes. Le ras-le-bol de la population s’était déjà librement exprimé avec vigueur et excès, peut-être, à la suite de l’agression de sapeurs-pompiers dans la nuit de Noël 2015 comme il s’est déchainé après que le samedi 13 aout, des jeunes et des moins jeunes, aient été frappés par des baigneurs, eux aussi d’origine maghrébine, sur une plage de Haute-Corse. Ce qu’a reconnu le Procureur de la République de Bastia, Mr Nicolas Bessone, dans sa conférence de presse explicative.(Sera-t-il muté pour cet acte courageux contre la doxa dominante ?). L’action rapide des villageois contre cette arrogance qui consistait à s’approprier une plage publique pour que les dames musulmanes puissent s’exhiber en toute quiétude dans leur camisole de scaphandrier, scelle peut-être l’acte 1 d’une reconquête territoriale et morale : à l’israélienne, « pour une dent, toute la g…le » ! (1). Les larmoyantes et sempiternelles ritournelles du « pasdamalgame » et du « bienvivrensemble » - vous inviteriez, vous, votre si sympathique voisin barbu en djellaba ? Moi pas ! - ont connu avec la manifestation de centaines de Corses scandant « on est chez nous », un coup d’arrêt peut-être décisif, en tout cas dans l’ile de beauté. Les Corses sont français depuis le XVIIIe siècle, bien avant Nice et la Savoie. Ces deux départements insulaires ont été le premier territoire français métropolitain libéré en 1943. Signe prémonitoire avant une nécessaire reconquête tout autant laïque et républicaine que morale ? Nous allons vivre des moments exaltants. L’Islam qui, ne l’oublions pas, est une religion d’importation contrairement à l’enracinement séculaire du christianisme et aussi, mais plus marginalement, du judaïsme, doit s’adapter au mode de vie de la majorité des Français (mœurs, usages et coutumes) : « à Rome vis comme un Romain ! ». C’est une évidence que, d’ailleurs, de nombreux musulmans ont assimilé.

« La reconquista » ?

L’heure n’est plus aux petites bougies et aux ridicules slogans du type « même pas peur », le moment n’est pas à la repentance de je ne sais quels actes d’un passé colonial dépassé, non, l’heure est à la « reconquista », tout simplement. La décision, redoutable, du Conseil d’Etat dans l’affaire dite du « burkini » est, à cet égard, un mauvais signal adressé dans la torpeur d’un été finissant. Est-ce pour nous étonner ? Les membres de cet organisme comme ceux qui siègent au Conseil constitutionnel, appartiennent tous à l’oligarchie dominante. Dominante pour l’instant ! Affaires à suivre….

(1) Je ne juge pas sur le fond le conflit israélo-palestinien : je constate simplement la redoutable efficacité de certaines méthodes de l’Etat hébreu. Un exemple à suivre, sans scrupules !                    

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mercredi, 27 juillet 2016

LE PINGOUIN, LE CATALAN, LE CROQUEMORT ET LA FRISONNE

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Mon premier est Président d’une République en complète déconfiture, surnommé ainsi dans une chanson par l’épouse de son prédécesseur. Mon second, naturalisé en 1982, quatre ans avant d’être élu conseiller socialiste à la Région d’Ile de France, est célèbre pour ses coups de menton « à la Mussolini »… Mon troisième, « s »inistre de l’Intérieur des deux premiers, a toujours une mine de chien battu, sans doute a-t-il été formaté par les cours du soir donnés aux PFG ! Quant à ma quatrième, elle est la plantureuse Chancelière d’une Germanie volontairement colonisée par des hordes venues d’Asie mineure. Mon tout est une superbe bande de « bras cassés » européens ou un trio de Pieds nickelés à qui il manquerait leur « Tartine Mariole » pour faire un quatuor tragi-comique….

TROP, C’EST TROP !

En Germania comme en Francia, les frappes de Dae’ch se suivent et ne se ressemblent pas. En une semaine, la RFA a subi trois attaques islamistes, sans compter la tuerie d’un « déséquilibré » d’origine iranienne commise au super centre commercial de Munich. Ce fut d’abord l’attaque à la hache des passagers d’un train par un Afghan agissant au nom de « l’Emirat islamique » et au cri « d’Allah Akbar », puis le dimanche 24 juillet le meurtre par un « réfugié » syrien de 21 ans, à Reutlingen en Forêt noire, d’une jeune femme à coups de machette. Le soir du même jour, à Ansbach, c’était un « kamikaze » - encore un « réfugié » syrien – qui se faisait exploser dans un restaurant situé à proximité d’un festival de musique, attentat entrainant des blessures sur douze personnes, dont trois très grièvement atteintes. Les Franconiens comme les Bavarois sont des gens réputés calmes. Pas sûr qu’aux prochaines élections « la Frisonne » en tire un bénéfice, car ça commence à «  ruer dans les brancards » du côté de la CSU, partenaire gouvernemental bavarois de la chancelière. Du grain à moudre pour PEGIDA et l’AFD ? C’est tout le mal que nous leur souhaitons….

LA FRANCE FRAPPEE DEUX FOIS DANS SA CHAIR EN MOINS DE DEUX SEMAINES

Crime de masse avant-hier à Nice, ville symboliquement touchée le 14 juillet - le jour même où la France, 4ème puissance nucléaire mondiale étalait sa force de colosse aux pieds d’argiles – aujourd’hui Saint-Etienne de Rouvray où un prêtre de 86 ans (!) est égorgée sous les yeux de quelques paroissiens par un duo de jeunes islamistes. Et qui demain, quoi, où ? Tragique interrogation face à l’incapacité de nos gouvernants à prendre les mesures efficaces qui permettraient d’éradiquer un mal sournois qui ronge la nation. Dans ces deux derniers cas, si la loi avait été appliquée, sans entorse aucune à « l’Etat de droit » si cher à toutes ces belles consciences de «  gôôôôôôche », les massacres auraient été évités. Le Tunisien « niçois » aurait été expulsé dès sa condamnation et l’apprenti-djihadiste au bracelet aurait été enfermé au lieu de bénéficier de la clémence absurde d’un magistrat anonyme. Tous ces crimes sont commis par des fanatiques se réclamant explicitement de la religion du Prophète. Qu’attendent les musulmans de France pour, massivement, s’en désolidariser ? Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dali Boubaker, a bien exprimé le mercredi 27 juillet, avec des paroles fortes, son indignation et sa compassion devant ce crime horrible symboliquement commis dans une église de France, pour frapper la religion des « mécréants » comme ils disent. Cela suffira-t-il à désarmer les esprits fêlés nourris des lectures coraniques les plus extrémistes, jusqu’à plus soif ? Il y a bien eu un rassemblement de quelques milliers de Mahométans après l’assassinat des deux policiers dans les Yvelines, c’est vrai. Des gens venus « en voisins », très visiblement pour exprimer leur horreur face à un crime perpétré  à leur porte par l’un des leurs. C’était un premier pas dans le bon sens. Mais depuis… Les citoyens français après la tuerie de « Charlie Hebdo », sont-ils descendus eux aussi en masse dans les rues de nos villes après les massacres du Bataclan et de Nice ? Que nenni. C’est incompréhensible… Le pouvoir en place n’a mobilisé semble-t-il, que pour « les siens », une équipe de journalistes et de dessinateurs anarcho-gauchistes. La peau d’un « Franchouillard » de base vaudrait-elle moins cher que celle d’un artiste à la plume sulfureuse et provocatrice ? Tout change et rien ne change. Hollande, jugulaire, jugulaire, genre « chef de guerre », annonce l’envoi de canons en Irak pour appuyer l’armée de ce pays dans sa campagne de reconquête de Mossoul. Fort bien. Ne vaudrait-il pas mieux parallèlement, assigner à l’opération « Sentinelle » des objectifs plus dynamiques que de monter une garde statique devant les ambassades, mosquées, synagogues et autres lieux de culte ? Par exemple l’investissement de cités à problèmes en passant au peigne fin les cages d’escaliers, les caves et les paliers ? En 1956, un gouvernement de gauche donna à l’armée les pleins pouvoirs pour stopper une vague d’attentats à Alger. En quelques mois l’affaire était pliée ! Il faut ratisser systématiquement les banlieues de nos villes abandonnées aux trafics et aux prêches inconsidérés d’imams étrangers, fermer les mosquées salafistes, incarcérer tous les djihadistes potentiels, ces fameux « fichés S », et rétablir la peine de mort pour les terroristes assassins puisque nous sommes en guerre, parait-il, et que le code militaire prévoit cette disposition. L’Etat d’urgence, c’est un cataplasme sur une jambe de bois ! Il est temps d’embrayer la vitesse supérieure et cela s’appelle l’Etat de siège. Tout le reste n’est que polémique stérile et littérature. Combien de temps les Français seront-ils passifs et patients ? Les élections de 2017 risquent d’être… « explosives » !

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mercredi, 20 juillet 2016

MAIS QUAND ALLONS-NOUS NOUS DEBARRASSER DE CES CANCRES-LA ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le bilan du nouvel attentat islamiste perpétré contre la France est cruel : une semaine après le drame du 14 juillet, on dénombre 84 morts, 84 innocentes victimes dont, ce qui est encore plus révoltant, comme toujours, des enfants, des petits qui n’avaient rien demandé à personne et dont la disparition restera pour leurs parents, jusqu’à la fin de leur vie, une incandescente et insoutenable douleur. Et tout ça commis au nom de l’Islam, pour punir la France de ses raids aériens contre Dae’ch, en Syrie et en Irak ?

Rien, rien ne peut justifier une haine aussi aveugle et stupide. Ces Mahométans exaltés sont tellement bêtes qu’ils tuent aussi, aveuglement, les  leurs, comme aux terrasses des cafés Parisiens lors d’une certaine tragique soirée de novembre 2015. Et avec le culot d’un Charlatan qu’on lui connait, le Premier ministre Manuel Valls nous avertit, nous prévient, il y aura d’autres attentats, d’autres victimes. La belle affaire, n’est-ce pas le rôle premier des dirigeants de mettre en œuvre TOUS les moyens de l’Etat de droit – et au-delà ! – pour garantir la sécurité des populations ? Tout a-t-il été fait depuis la première tuerie de « Charlie Hebdo », toutes les leçons ont-elles été tirées ? On peut en douter quand on constate que pendant des semaines DURANT l’état d’urgence, des files de protestataires ont pu défiler dans les rues en masses compactes ou effilochées, et occuper le terre-plein de la place de la République à Paris, sans interruption .Non toutes les mesures n’ont pas été prises, toutes les leçons n’ont pas été tirées de ces drames répétitifs et il est pour le moins curieux de voir le sieur Sarkozy se hisser sur ses talons et proposer des mesures qu’il aurait été bien inspiré de prendre lorsqu’il était aux manettes ! Car, enfin, ce conducteur du camion « fou », ce Tunisien « dépressif » Lahouaiej Bouhlel, n’est-il pas entré tout à fait légalement en France en 2008 ? Et qui était alors le Président en exercice qui prétendait lutter contre l’immigration ? Ce camionneur d’occasion n’a-t-il pas été condamné ensuite pour de menus larcins qui auraient dû justifier une incarcération ? Nous n’avons pas la mémoire courte, et si nous constatons que par laxisme idéologique les socialistes d’aujourd’hui (1) sont incapables de mettre des gants de boxe, c’est bien le leader du parti « Les Républicains », l’UMP à l’époque, qui a supprimé la double peine . C’est-à-dire qu’un condamné étranger ayant effectué sa peine de prison n’était pas expulsé vers son pays d’origine à sa sortie de l’univers carcéral.

ÇA COMMENCE PAR FAIRE BEAUCOUP

La liste des crimes et attentats commis sur le sol de notre pays au nom d’Allah par des Mahométans qui ont perdu les pédales, commence à être longue : «  Charlie Hebdo », supermarché casher, voiture zigzaguant dans les rues piétonnes de Dijon, chef d’entreprise décapité, passagers du Thalys attaqués, drame du Bataclan, commissariats assaillis par des forcenés, assassinat d’un couple de policiers à Magnanville et puis là, ce tragique et terrifiant « jeu de quilles » niçois, non, ça ne peut plus durer ! Comment Manuel Valls, encore lui, peut-il s’étonner d’avoir été conspué lors de la cérémonie de recueillement organisée le lundi 18 juillet, promenade des Anglais, à la mémoire des victimes ? Huées, sifflets, injures auront accompagné son bref séjour niçois. Hollande, lui, plus prudent, -« courage, fuyons »- , avait dû s’inventer d’autres obligations protocolaires…..

IL FAUT PASSER A LA VITESSE SUPERIEURE

Ne stigmatisons pas, ne faisons pas d’amalgame afin de préserver le « bien vivre ensemble » qu’ils disent….Certes. Mais ces tueurs issus de nos cités ou venus du Maghreb ou du Proche Orient, sont-ils confucianistes, shintoïstes, luthériens, baptistes, méthodistes, bouddhistes, hindouistes, païens, athées ? Que nenni. Ils se recommandent tous du Prophète dont ils n’ont dû conserver que les mauvaises exégèses, et commettent leurs « joyeusetés » en proférant, en général, leur cri de guerre « Allah Akbar ». Mais sommes-nous sourds et aveugles ? Il y a de nombreux musulmans atterrés, sidérés, gênés que l’on puisse les confondre avec de tels monstres. D’autant qu’ici, en Syrie ou en Irak, beaucoup des leurs tombent aussi sous les coups des terroristes islamistes dans l’interminable conflit Chiites/Sunnites. Il ne faut pas leur tourner le dos et leur dire qu’ils doivent se ressaisir et collaborer à la traque de ceux des leurs, qui, éventuellement, pourraient encore passer à l’attaque. Les israéliens – je ne juge pas le fond du problème – sont experts dans la manière de juguler au maximum les risques d’attentats. Il y a des leçons à tirer de leur comportement et de la façon dont leurs services secrets – Shin Beth, Mossad - pénètrent, infiltrent, les réseaux terroristes. (Voire l’excellent feuilleton télévisé diffusé sur Arte « Hatoufim »). Encore une fois, il ne s’agit ici que de s’inspirer des BONNES techniques du contre-terrorisme et de ne pas se prononcer sur le fond d’un dossier géopolitique extrêmement complexe.

L’ETAT DE DROIT PEUT-IL « SE SALIR LES MAINS « ?

A situation exceptionnelle, riposte exceptionnelle. Dans un premiers temps, tous les suspects fichés « S » devraient être assignés à résidence ou internés. Le Président Roosevelt, je l’avais dit ici même, n’avait pas hésité en Janvier/février 1942 à interner TOUS les Japonais vivant aux Etats-Unis après l’attaque de Pearl Harbour. Les USA étaient-ils un « Etat fasciste » ? Non. Ont-ils hésité à incarcérer dans de dures conditions les assassins afghans et autres membres d’Al Qaida dans leur base de Guantanamo ? Non. Expulsons-nous les étrangers justement fichés « S » ou ayant fait l’objet d’une condamnation pénale ? Non. Refusons-nous l’entrée du territoire français aux « demandeurs d’asile » venant des zones de guerre concernées ? Non. Devons-nous prendre des gants avec tous ces gens là ? Non. Pour vaincre des bêtes au dangereux potentiel, il faut provisoirement mettre l’Etat de droit entre parenthèses – nos juristes savent suffisamment bien tricoter le droit pour nous « pondre » quelques mesures juridiques compatibles avec, in fine, les canons de la « Patrie des droits de l’homme » ! – afin que nos policiers, gendarmes, militaires et magistrats aient les coudées franches pour mener à bien leurs missions sécuritaires et répressives. Si « nous sommes en guerre » comme se complaisent à le dire les excellences qui prétendent nous diriger, alors il faut faire la guerre , avec tous les moyens de force mis à la disposition de la République et que cesse cette « clownerie » humiliante pour nos soldats, qui consiste à les faire déambuler dans les lieux publics, sans qu’ils aient l’autorisation préalable d’engager le feu ou de réduire au silence, manu militari, les « jeunes » qui viennent les importuner ou les insulter. Sans aller jusqu’à employer les mesures des militaires argentins dans leur lutte contre les Montoneros et autres dissidents gauchistes d’hier, dégradantes pour notre éthique, mais extrêmement radicales ( !), nous pouvons et DEVONS passer à la vitesse supérieure.

ET APRES ?

L’an prochain, à pareille époque, nous serons en principe débarrassés de la clique d’incapables qui colonise l’Elysée, Matignon, les ministères et l’Assemblée nationale. La nouvelle majorité – laquelle ? – sera-t-elle à la hauteur du rendez-vous crucial que la nation lui aura fixé ? C’est tout l’enjeu des futures élections présidentielles et législatives. En attendant, gardons-nous de toute psychose, continuons à vivre normalement, mais soyons plus imaginatifs que les terroristes, tentons d’anticiper leurs mauvais coups et restons sur nos gardes !

(1) A noter qu’en 1956, c’est un gouvernement à dominante socialiste qui a donné les pleins pouvoirs à l’armée pour gagner « la bataille d’Alger ». Question réglée en quelques mois par les soldats du général Massu…

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vendredi, 08 juillet 2016

CONNAISSEZ-VOUS LA REGLE DE TROIS ?

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de Jean-Claude Rolinat

Premièrement, le « BREXIT », deuxièmement l’Autriche, troisièmement… Donald Trump !

En votant avec une participation de 72 % lors du référendum pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, avec plus d’un million de voix d’avance, les électeurs de Sa Majesté ont sérieusement ébranlé l’édifice bruxellois,« my God », comme on dit dans les chaumières… Le désir d’indépendance et la peur justifiée d’une immigration déraisonnable – à Londres près des ¾ des enfants sont d’origine extra-européenne, à commencer par le Lord-Maire (qui n’est plus un enfant, mais un musulman militant !) - auront eu raison des craintes et des menaces apocalyptiques proférées ici ou là par l’establishment eurocratique et, surtout, anti-démocratique. Bravo les Anglais ! On peut simplement souhaiter que, malgré le vote favorable de l’Ecosse et de l’Ulster en faveur du « remain », le maintien dans l’Union, le Royaume d’Elisabeth II garde son unité et qu’il reste « uni », comme l’indique son nom. L’auteur de ces lignes, partisan de l’Etat-Nation décentralisé reconnaissant la valeur des petites patries charnelles, ne saurait concevoir une France sans la Corse, une Italie sans la Lombardie, une Espagne sans Pays basque et une Grande-Bretagne sans les kilts et les cornemuses des Highlands ! A l’époque actuelle, en ce tragique début de siècle, le format de l’Etat-Nation est plus que jamais nécessaire pour assurer tout à la fois la sécurité, la souveraineté, la proximité et la reconnaissance raisonnable des particularismes linguistiques et culturels. Point n’est besoin du « grand bazar » bruxellois pour qu’AIRBUS industries, l’Agence de l’Espace, le CERN ou Eurocopter fonctionnent : c’est sur la libre coopération inter-gouvernementale que reposent les fondations réelles d’une Europe unie. Pas dans une « soupe » cosmopolite !

Demain, plus tard peut-être, viendra l’heure d’approfondir les délégations de compétences, mais toujours dans un esprit pragmatique, aux antipodes d’un fédéralisme niveleur. On sait ce qu’il en advint en Amérique dans un autre contexte entre 1860 et 1865, lors de la « Guerre entre les Etats » dont l’origine n’était pas uniquement, loin de là, la question de l’esclavage.

Aujourd’hui encore, la défense de l’autonomie des Etats américains est un enjeu majeur dans la course à la Maison Blanche. Plus proche de nous, souvenons-nous du tragique éclatement de la fédération yougoslave, une République fédérative qui n’était qu’un véritable sac de peuples corsetés par le communisme titiste.

UNE AUTRICHE REELLEMENT DEMOCRATIQUE

Imagine-t-on en France pouvoir revoter à l’échéance présidentielle dans le cas d’un si faible écart de voix ? Que nenni ! Les recours iraient à la poubelle, surtout s’ils émanaient d’un mouvement n’ ayant pas reçu l’imprimatur du politiquement correct. C’est ainsi que du Tyrol à Vienne, de la Styrie au Vorarlberg, les électeurs autrichiens retourneront aux urnes dès l’automne prochain. Norbert Hofer amplifiera-t-il son exploit, démontrant ainsi que le système avait triché pour lui voler sa victoire ou les vieux partis d’un monde usé auront-ils raison du jaillissement d’une force nouvelle, mais déjà solidement implantée ? Réponse dans quelques mois…  « Wait and see » comme diraient les heureux britanniques !

CLINTON/TRUMP : LE MATCH DES EGOS

Disons le tout de suite, Donald Trump n’est pas notre tasse de thé et, pour être plus en phase avec le pays concerné, ce n’est pas notre verre de Bourbon préféré. Mais face à la représentante caricaturale de toute nos détestations, véritable symbole de tout ce qu’il nous faut combattre, force est de trouver ce Donald sympathique, même si ses formules sont un peu, disons, « brutes de décoffrage » ! L’animal – l’éléphant républicain – bouscule le paysage politique, décoiffe avec ses formules à chacun de ses meetings et rafle les mandats pour être désigné comme candidat lors de la Convention de son parti. Tous les obstacles mis sur sa route par les vieux caciques de Washington ont été, les uns après les autres, balayés par le rouleau compresseur du milliardaire New-Yorkais. Avec l’éventualité de cet homme aux manettes fédérales, l’hypothèse d’un clash avec la Russie s’éloignerait. Poutine comme Trump semblent s’apprécier mutuellement et même si, en diplomatie, les rapports de force comptent plus que les minauderies, le fait que deux leaders de deux pays d’une telle taille s’entendent, ne peut qu’être profitable pour avancer dans un monde apaisé. Le parti de l’âne – démocrate, forcément démocrate ! – sera-t-il coiffé au poteau en novembre prochain ? Ce n’est pas impossible car, attention, un éléphant, ça « Trump » énormément…

Voici en tout cas trois perspectives rafraichissantes pour passer un bon été, été que je vous souhaite ensoleillé et pacifique dans un pays qui a tant besoin de chaleur et d’unité.

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samedi, 25 juin 2016

LE PORTE AVION AMERICAIN DE SA MAJESTE PREND LE LARGE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Royaume uni va-t-il devenir le 51e Etat des Etats-Unis avec le Canada, - la colonie de son ancienne colonie en quelque sorte -, chipant ce statut sous le nez de Porto Rico ? Membre de l’Union européenne il l’était, avec des privilèges par rapport à ses petits copains de classe, il part.. David Cameron a perdu de justesse un pari fou. Mais l’unité du Royaume est-elle préservée, car il sera facile pour l’Ecosse, compte tenu de ses larges prérogatives, de prendre prétexte du départ de l’Angleterre de l’U-E pour quitter le giron londonien.

Dans un premier temps les velléités séparatistes seront mises sous le boisseau, mais le temps d’un nouveau référendum arrivera bien vite ! En revanche, la courte victoire du camp du NON à l’Europe va renforcer tous les pays eurosceptiques qui, à leur tour, vont réclamer les mêmes avantages que ceux délégués au Royaume Uni après de nombreuses négociations. Il faudra du courage à la France pour revendiquer les mêmes compétences et s’affranchir de cette insupportable tutelle bruxelloise, cette commission anonyme de 28 membres – un par pays – qui fait la pluie et le beau temps, édicte des directives transposables dans chaque pays. Junte anonyme non élue, la Commission est par contre représentative de cette oligarchie européiste au fonctionnement et à la désignation anti démocratique. C’est bien simple, l’Union européenne, c’est l’URSS sans le goulag ! Si nous sommes pragmatiques, il n’y a qu’une seule forme valable pour faire fonctionner l’Europe, c’est l’adhésion à l a carte, chaque pays en toute souveraineté déléguant au pool européen les compétences qu’il veut, compétences qu’il pourrait récupérer en toute souveraineté. L’Europe qui marche, c’est l’Europe des projets concrets : AIRBUS, le CERN, l’ESA etc… L’Euro ? La charrue a été mise avant les bœufs, il fallait harmoniser le social et le fiscal AVANT d’imposer la monnaie unique à la place d’une monnaie commune. Tout est à refaire.

Renversons la table pour construire une autre Europe, celle des réalités, de l’indépendance par rapport aux blocs, celle d’une défense commune pour des objectifs géopolitiques communs. Sans cela, chaque Etat membre doit reprendre ses billes ! Le BREXIT est une chance pour un nouveau départ d’une vraie COMMUNAUTE européenne, non d’un ersatz de fédération !

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vendredi, 24 juin 2016

L’EURO 2016 : RIEN A « FOOT » ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Coincé entre Roland Garros et la Grande Boucle, l’Euro 2016 colonise le petit écran et monopolise les ondes : Slovaquie/Angleterre le lundi 20 juin, Croatie/Espagne le mardi 21, Suède/Belgique le mercredi 22 etc… sans oublier la finale du TOP-14 en Rugby, ni les commentaires sans fin sur les chaines d’infos en continu….Je glose, tu commentes, il parle, nous « tchatchons »… L’overdose footballistique nous submerge tandis que d’ autres se peignent le visage de tricolore comme une lointaine tribu exotique partant en guerre. On entend des hurlements, des cris de joie, des éructations, des « on a gagné » à n’en plus finir si l’un des joueurs affublé du maillot bleu marque un but… Des supporters vont à la castagne et transforment des lieux de vie en lieux de désolation, tels des « gros bras» cégétistes dépassés par les évènements. Et tout ça pendant l’état d’urgence où les foules sont à la merci d’un excité du turban…

Un sport de millionnaires

Ce sport de millionnaires – les joueurs ne sont pas au SMIC et les places ne sont pas données – est devenu une drogue collective qui transforme des citoyens normaux en zombies parfois très lourdement avinés… Que demande le peuple, en panne d’horizons lointains depuis que les Empires sont morts et que l’indépassable horizon de la réussite semble se résumer pour beaucoup en une bagnole, des meubles Ikea dans la cuisine, un écran plat et des congés payés au Club Med ? Le peuple comme sous les dynasties romaines, demande du pain et des jeux. Le pain, pour l’instant, tout le monde y a droit, pour l’instant… Les jeux aussi, même si ceux des nôtres qui ne demandent rien y auront droit quand même… En Hollandie, football obligatoire à tous les étages,comme jadis le gaz dans les garnis ! Au moins dans les arènes, les gladiateurs risquaient leur peau et César, d’un geste du pouce, usait de son droit de vie ou de mort à l’égard du combattant tombé au sol. Sans aller jusque-là, bien sûr – heureusement, autres temps autres mœurs ! – que risquent les néo gladiateurs aux maillots numérotés dont certains, ceux des Suisses, note comique, sont d’une qualité douteuse ? Une fracture, une entorse, un hématome, un petit bobo, mais surtout la perception d’un gros chèque qui transforme des gamins de banlieue mal élevés en de richissimes parvenus, frimeurs, gros consommateurs de belles filles et de grosses cylindrées. Quelle notion peuvent-ils avoir de la valeur de l’argent ? Si ceux qui sont chargés de gérer leur petite fortune ne veillent pas au grain, beaucoup de ces footeux risquent de se retrouver «  à la cloche » une fois leur heure de gloire passée car, dans ce sport comme dans d’autres gangrénés par l’argent, le poids des ans est un irrépressible rouleau compresseur, un sens unique vers la sortie et la déprime.

Une équipe qui ne reflète pas tout à fait la diversité française

Le match de football est élevé au niveau de la célébration d’une grande messe, avec ses rites, ses prêtres et ses fidèles. L’équipe nationale, celle des tricolores très… multicolores, joue aussi le rôle d’une armée affrontant l’ennemi : on doit battre l’équipe adverse, il en va de l’honneur national. Le tout sous les yeux du souverain présent dans les tribunes officielles ou tout au moins le pantin qui remplit la fonction, honorant ses courtisans et la presse de ses commentaires avisés. Les hymnes nationaux sont joués même si, parfois, ils sont si peu chantés par certains joueurs, nous donnant à penser que ces derniers ne doivent pas vraiment se considérer comme étant vraiment « d’chez nous » et réaliser l’honneur qu’ils ont d’être là….C’est le patriotisme au niveau des crampons ! Comme l’écrit mon collègue Alain Sanders dans le quotidien PRESENT, « la classe politico-médiatique s’émerveille que quatre footeux musulmans de l’équipe de France (…) aient annoncé qu’ils ne feraient pas le ramadan pendant l’Euro ». Ah, les braves gens… «  Admirable » poursuit Sanders qui, toujours dans les colonnes de son journal, s’était interrogé comme moi, sur la composition de cette équipe qui devrait refléter la diversité française. Or, il est banal de constater que des jeunes Français d’origine africaine ont été nombreux à être sélectionnés par Didier Deschamps dans l’équipe nationale. Nos compatriotes d’ascendance asiatique, et ils sont nombreux – ah, l’Indo ! – pourraient protester et s’indigner de n’avoir aucun des leurs dans l’équipe, non ? Comble du culot, c’est le médiatique Éric Cantona, vieille gloire du foot reconvertie dans le cinéma, qui a accusé l’entraineur de « racisme » pour n’avoir pas sélectionné Benzema et Ben Arfa pour l’Euro ! On sait à ce sujet pourquoi  les intéressés n’ont pas été retenus. De qui se moque-t-on ? S’il y a bien une équipe sportive largement ouverte sur le multiculturalisme, c’est bien la sélection française. Tout observateur honnête ne pourra que le confirmer. Dans le monde sportif, seule l’équipe des Springboks compte un nombre disproportionné de rugbymen blancs alors que ces derniers ne représentent plus que 9 % de la population. Mais il faut dire que ce sport concerne d’abord les Afrikaners et, en quelque sorte «  les coagule », alors que les Noirs Sud-africains, comme partout sur le continent, sont bien plus attirés par le football. Les joueurs français d’origine africaine, antillaise ou réunionnaise sont-ils meilleurs que des métropolitains ? Peut-être après tout, je ne suis pas compétent pour en décider. Mais il n’en demeure pas moins que les Bleus envoient un message au monde et ce message est, quelque part, qu’on le veuille ou non, « idéologique », la France change et elle s’éloigne de la définition qu’en donnait hier et jadis le général De Gaulle. D’autre part, cette équipe « black-blanc-beur » qui sous l’autorité de Zidane, « Zizou » pour les intimes, donna la victoire à la France contre le Brésil en 1998 au mondial de football, n’est-elle devenue aujourd’hui, qu’une bande de vedettes qui «  se conduisent comme des vauriens tout en suscitant l’extase de la foule », comme l’a dit la philosophe Chantal Delsol ? Pauvres téléspectateurs submergés de buts, de coups francs, de corners et autres hors-jeu et, surtout, pauvre France !

A CE PROPOS, C'EST ASSEZ URGENT :

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mercredi, 08 juin 2016

« CA VA MIEUX ! »

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

François Hollande, égal à lui-même, sévères lunettes de professeur de collège sur le nez, la cravate légèrement décentrée comme d’habitude, l’a dit sur les ondes d’Europe 1 : « ça va mieux pour la France ! ».

Adepte de la méthode Coué, il a surpris son monde en prenant à contre-pied la morosité et le scepticisme des Français. A propos du chômage, le Président d’une République en faillite joue sur les mots en jonglant avec les statistiques de son prédécesseur, passant sous silence les radiations autoritaires effectuées par Pôle emploi et les tours de passe-passe qui consistent à transvaser des chômeurs d’un stock de demandeurs d’emplois à celui de bénéficiaires de stages de formation. Stages à l’issue desquels aucun emploi en CDI n’est garanti. Dommage que les grèves qui paralysent partiellement l’activité économique du pays ne viennent également contredire l’optimisme présidentiel.

Voilà des semaines que les perturbateurs de la CGT et leurs complices de SUD rendent le quotidien de beaucoup de nos concitoyens insupportable : nous tombons de Charybde en Scylla. Après les blocages des raffineries et les pénuries d’essence, voici venu le temps des blocages ferroviaires et des menaces sur le ciel, ciel qui, par ailleurs, n’est guère clément. A la SNCF comme à la RATP où les trafics de trains et de rames sont perturbés, s’ajoutent les débrayages dans les ports et le coup de poing sur la presse, respectivements menés par les dockers et les ouvriers du livre CGT. D’autres grévistes d’EDF ont privé d’électricité près de 120 000 foyers à Donges, Pornichet, La Baule, Guérande et Saint-Nazaire…. Saint-Nazaire qui vient d’enregistrer une nouvelle fabuleuse commande de paquebots géants et où le ministre de la défense, Le Driant, n’a pu se rendre pour la cérémonie de rétrocession d’un BPC de type « Mistral » de la Russie à l’Egypte. (Un beau fiasco financier !). Tout cela n’a pas empêché notre vaillant Président de…présider et de s’envoler pour le Japon et d’aller en Suisse, mercredi Ier juin, inaugurer le plus grand tunnel du monde qui traverse les Alpes.

Ca va tellement mieux que François Hollande, continuant sa distribution de cadeaux pour acheter – pour l’instant sans succès – la paix sociale, a annoncé aux maires de France réunis en congrès, qu’il allait revenir pour moitié sur la diminution des dotations globales de fonctionnement, dotations sans lesquelles aucune commune, fut-elle grande ou petite, ne pourrait… « fonctionner » !

Derrière tout ce remue-ménage syndical et parallèlement à la chienlit dans la rue qui s’étale sous nos yeux ébahis – surtout sous ceux de l’étranger – se tient un étrange clone de Pépone, Philippe Martinez, Premier secrétaire de la Confédération Générale des Travailleurs, une centrale un peu en perte de vitesse et qui veut se refaire une santé grâce aux luttes syndicales.

Les belles bacantes d’un apparatchik

Quand je pense au Pépone du fameux duo de la série des Don Camillo, je suis un tantinet indulgent. Non, Monsieur Martinez, avec ses épaisses moustaches tombantes, c’est plutôt le sosie du maréchal Plekszy-Gladz, petit frère du camarade Staline, dans l’inoubliable BD « L’affaire Tournesol » du plus que regretté Hergé !

Cet apparatchik de 55 ans qui aime sans doute à rappeler que ses grands-parents ont lutté contre le Franquisme, ça fait partie de la panoplie d’un « révolutionnaire », est adhérent de la CGT depuis, excusez du peu, 32 ans. De quoi grimper l’échelle de la hiérarchie au siège de la centrale, à Montreuil. Issu de la grosse fédération de la métallurgie – il a été ouvrier chez Renault – cet ancien adhérent du Parti communiste qu’il a quitté en 2002 – marxiste un jour, marxiste toujours ! – est un adversaire déterminé du patronat. A un point tel que le patron des patrons, le Président du MEDEF Pierre Gattaz, d’ordinaire plus modéré, s’est laissé aller à un commentaire incisif sur l’antenne d’Europe 1, qualifiant l’action cégétiste de « méthodes de voyous, des méthodes d’irresponsables ».

Et comme si le ciel voulait se mettre aussi de la partie, des pluies abondantes font déborder fleuves et rivières, entrainant des dégâts considérables évalués à plus ou moins un milliard d’Euros, plongeant – le mot est de circonstance – nombre de nos compatriotes dans la détresse. Et pendant de ce temps-là, la grève continue…

Le dimanche 5 juin, François Hollande est allé voir et complimenter l’équipe tricolore, (de plus en plus « multicolore » d’ailleurs), qui va participer à l’Euro de football 2016. Il en a rapporté un maillot bleu de supporter portant le numéro 24. Pas sûr que cette visite porte chance à nos « footeux » : par les temps qui courent, « notre » Président ne porterait-il pas plutôt la scoumoune ?

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mardi, 24 mai 2016

Autriche : les Eurocrates de l’oligarchie bruxelloise auront senti le souffle du boulet de canon

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Jean-Claude Rolinat

L’échec relatif de Norbert Hofer ne doit pas nous attrister, ni surtout assombrir les attentes de ceux des électeurs autrichiens qui avaient placé leurs espérances dans cette victoire souhaitée, bien au delà du « beau Danube bleu »…

Comme en écho à l’échec de son homonyme Andréas Hofer, « le chouan du Tyrol », qui résista vainement il y a deux siècles à l’impérialisme napoléonien, cette défaite sur le fil a comme un goût de victoire. Seuls les électeurs expatriés, influencés par leur milieu, auront tranché en faveur d’un septuagénaire écologiste.

Ce n’est pas l’avenir de l’Autriche.

Les Eurocrates de l’oligarchie bruxelloise auront senti le souffle du boulet de canon, ils n’en seront que plus dangereux. Mais grâce à ce score, espérons-le, les compteurs vont être remis à zéro sur un certain nombre de sujets et, notamment, celui des pseudos « migrants », un peu trop rapidement ripolinés en « réfugiés ». Le candidat Hofer, dans un récent entretien paru dans le numéro du 19 mai de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, n’a-t-il pas déclaré : « L’Europe a besoin de rappeler ses valeurs chrétiennes humanistes et d’en finir avec cette culture d’accueil indifférenciée. Nous avons le droit de choisir qui nous laissons entrer dans le pays et qui nous ne laissons pas. »

Une heureuse affirmation qui n’est pas, apparemment, compatible avec les élucubrations papales ! L’échec à deux doigts d’une victoire éclatante du candidat « populiste » Norbert Hofer resplendit comme un soleil d’Austerlitz, pour rester dans la métaphore napoléonienne !

Réaction publiée sur EuroLibertés cliquez ici

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vendredi, 29 avril 2016

LA RUSSIE, UN AUTRE POUMON POUR L’EUROPE

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Les carnets de voyages de Jean-Claude Rolinat

L’Europe ne sait pas où elle va, ballotée par des courants contraires. Certains de ses membres comme le Royaume Uni, lorgnent vers le grand large, d’autres s’alignent sur Washington tandis que ceux qui sont membres du groupe de Višegrad (1), sont plus que récalcitrants à absorber les torrents de réfugiés et d’immigrés clandestins qui déferlent.

La Russie est le plus grand pays du monde, juste devant le Canada. Toutes ses richesses minérales potentielles sont loin d’avoir été recensées et encore moins exploitées. Entre ses vastes cités, de Moscou à Vladivostok en passant par Novossibirsk, Volgograd ou Kazan, de vastes espaces ne demandent qu’à être colonisés, des routes améliorées ou construites, des voies ferrées réinstallées. Depuis la stabilisation politique de l’ère Poutine – homme d’Etat détesté ou raillé par les medias occidentaux, c’est selon, mais plutôt apprécié dans son pays même, et particulièrement à Saint-Pétersbourg ville dont il fut l’adjoint au Maire - une classe moyenne a émergé. Comme tous les Russes en ce moment, elle souffre d’une crise économique qui a poussé l’an dernier la Banque fédérale a acheter 208 tonnes d’or, portant ses réserves à – excusez du peu ! – 1 437 tonnes. En janvier 2016, elle a poursuivi son marché dépensant 800 millions de dollars pour en acquérir 22 supplémentaires. La Russie est désormais le 6e pays détenteur de stocks d’or derrière les USA et leurs gigantesques 8 000 tonnes, l’Allemagne, l’Italie, la France et la Chine. Le Kremlin n’aurait-il plus confiance en la monnaie papier de réserve, les lointains souvenirs des emprunts russes hantant la mémoire des apparatchiks du ministère des finances ?

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vendredi, 25 mars 2016

ANTI RACISME : DES SPOTS « PUBLICITAIRES », VRAIMENT ?

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de Jean-Claude Rolinat

Depuis lundi une campagne « contre le racisme et l’antisémitisme » envahit nos petits écrans avec des spots d’un goût douteux et, surtout, d’un scandaleux parti pris. On ne visionne que des agressions de personnes de confession juive, des africains ou des maghrébins, avec en fond sonore des commentaires haineux ou sarcastiques dignes des « brèves de comptoirs » du café du commerce…

Vous pensiez que le Service d’Information du Gouvernement (SIG) serait objectif et qu’il n’oublierait pas les nombreux actes anti-chrétiens ou anti-Français qui, de jour en jour, émaillent le quotidien de vos… quotidiens ? Que nenni. Rien sur les insultes du type « sale Français » ou « têtes de fromage », rien sur les aimables slogans « Français dehors » qui fleurissent sur les murs antillais ou corses – j’ai des photos à la disposition de ce « SIG » - rien sur les agressions des forces de l’ordre, pompiers et autres praticiens de SOS médecins qui sont, forcément, Français… Pas un mot pour les « petits blancs » qui survivent dans les « cités de non droit » et autres « quartiers difficiles » en rasant les murs ou pour les commerçants qui désertent ces mêmes quartiers pour cause d’insécurité, une insécurité due, essentiellement, à leurs origines autochtones. Et que dire des aimables paroles qui fleurissent dans les litanies des rappeurs ? Le « cassage de gueule » du « de souche » ou la profanation du cimetière chrétien, cela ne semble pas intéresser, pas vraiment, les ligues de vertu comme SOS RACISME, la LICRA, le MRAP ou la LDH. Pourquoi ?

Les victimes, pour ces associations-là dont certaines vivent grâce aux subventions, ce sont forcément les immigrés ou les descendants de migrants pour utiliser un mot à la mode. Mais les faits sont têtus et des slogans comme « Tous unis contre la haine » sont cruellement démentis par une brûlante actualité. Car tous ne sont pas « unis contre la haine », tant s’en faut. Après les massacres de Charlie Hebdo  et du supermarché kasher, après les exactions commises par des gens « dérangés » contre un commissariat ou une rame Thalys, après les mitraillages des terrasses de restaurants et de la salle du Bataclan ou encore le froid assassinat d’une jeune femme à Villejuif - j’en oublie - on peut effectivement dire que « Le racisme commence par des mots, ça finit par des crachats, des coups, du sang » et on pourrait même ajouter, « par des bombes », comme à Bruxelles ! Depuis des années, des torrents de haine se déversent sur nos vieux pays d’Europe, des torrents alimentés par une pensée religieuse pervertie sans aucun doute, poussée au paroxysme, chauffée jusqu’à l’incandescence.

Une bande de saltimbanques du PAF, de Claire Chazal, vous savez la smicarde du petit écran, à Sébastien Folin en passant par le précieux Stéphane Bern, parrainent cette initiative à sens unique. Cela ne fait pas honneur à leur sens de l’équité, mais que pouvons-nous attendre de ces gens-là qui vivent dans leurs ghettos de riches ?

UNE PROPAGANDE DIGNE D’UN ETAT TOTALITAIRE

L’INED, l’Institut National des Etudes Démographiques qui ne saurait être soupçonné de sympathie pour « l’extrême droite », avait reconnu et identifié dans une étude rendue publique en 2008, les termes de « majoritaires » pour désigner les « blancs » et « minoritaires » pour les autres ethnies. On pouvait lire, sans rire, que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement ». Mais c’était aussitôt un rétropédalage pour minorer ce constat et pratiquer la politique de l’excuse : « 15% seulement des majoritaires en ont été victimes » et cela n’était « qu’une réaction face à des personnes qui, par leur origine, leur apparence, leur couleur, leur position sociale ou leur comportement peuvent incarner la classe ou la “ race ” - le vilain mot ! – des dominants et des racistes ». Fermez le ban ! Et si ces gens là, les « riches », forcément « blancs », avaient utilisé la cinglante répartie de Jean Gabin, « salauds de pauvres » dans le merveilleux film La traversée de Paris ? Le clivage social recoupant le clivage « racial » ? La vérité est toute autre. Alors que cette campagne « publicitaire » - « propagandastaffel », vous avez dit « propagandastaffel » ? – va s’étaler sur nos petits écrans pendant une bonne semaine, les fous furieux se réclamant d’une religion de « paix et d’amour » fourbissent leurs armes. Hier Londres, Madrid, Paris et Copenhague, aujourd’hui Bruxelles, à qui le tour demain ? Nous, en bons citoyens, nous ne pratiquons pas l’amalgame, nous sommes cohérents avec nous-mêmes… Nous savons que si tous les musulmans dans leur immense majorité ne sont pas, Dieu merci, des « terroristes », tous les terroristes islamistes se réclament du Prophète. Alors, dans cette ambiance nauséabonde, à qui sert cette campagne qui stigmatise, qu’on le veuille ou non, les « majoritaires » pour emprunter le vocable de l’INED en 2008 ? Elle ne rend pas service au pays et, au pire, risque d’aboutir à l’opposé de ce que recherchent leurs initiateurs.

Nous savons que « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». Alors nous, les Français nationalistes, identitaires et nationaux, gardons la tête froide et ne tombons pas dans le piège tendu par nos adversaires. Mais disons tout haut et bien fort que nous ne sommes pas dupes…

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vendredi, 18 mars 2016

CLIENTELISME : HALTE A LA RESERVE PARLEMENTAIRE ! HALTE AUX GASPILLAGES DES DENIERS PUBLICS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

« Mon » député l’a confirmé, notre commune bénéficiera d’une affectation de 10 000 Euros au titre de la « Réserve parlementaire ». Et pour bien montrer que sa décision est « dans les tuyaux », l’honorable représentant du peuple nous indique que cette autorisation de programme pour la réfection de voirie sera notifiée à la Préfecture du département. Comme pour appuyer son courrier et bien montrer que son choix est irréversible, il joint à sa lettre une circulaire« passe-partout » signée de la main même de Bernard Cazeneuve où l’on peut lire que « conformément à votre souhait, l’Etat accordera à cette commune (la mienne….) , une subvention pour travaux d’intérêt local de 10 000 Euros sur le programme 122 action 01 du budget du Ministère de l’Intérieur ». Fermez le ban, alléluia, que les cloches sonnent, l’asphalte va couler pour refaire nos chaussées ! Il y a quelque chose d’indécent à quémander auprès du député de la circonscription une aide financière, mais il ne faut pas oublier que dans le même temps, l’Etat réduit ses dotations globales aux communes. Il faut donc survivre, mais cette mendicité a un prix : le clientélisme.

RENVOI D’ASCENSEUR

Rien n’est gratuit sous le soleil. Ou si peu. Les parlementaires disposent d’une manne qui coûte au contribuable 136 millions d’Euros. Cette tirelire confidentielle permet aux députés et sénateurs d’arroser qui, une collectivité locale, qui une association ou, tout simplement, sa propre ville dont on est Député-Maire. Rien de moins inélégant pour assurer sa réélection, mais geste ô combien efficace, un véritable retour sur investissement ! Mais le pire réside bien dans l’arrosage des copains au travers d’associations plus ou moins « bidon » qui font vivre des permanents du même bord politique de préférence. A noter que les députés du groupe PS à l’Assemblée Nationale ont été invités, à la fin de l’année dernière, à attribuer une quote-part de cette « réserve » à l’Institut François Mitterrand pour contribuer à célébrer dignement le centenaire de la naissance du dernier « Roi Soleil » de la Vème République ! Véronique Besse, parlementaire Centre-droit de Vendée, a déposé une proposition de loi pour supprimer la réserve parlementaire, elle-même n’hésitant pas à se tirer ainsi, crânement et en toute connaissance de cause, une « balle dans le pied ». Une association, Contribuables associés, soutient ce projet et a lancé une pétition. Au moment où l’Etat devrait faire des économies face aux différentes gabegies constatées ici ou là, la suppression de cette facilité financière sans, quasiment, aucun contrôle ou véto sur les bénéficiaires, nous apparaitrait comme une avancée démocratique. La Cour des Comptes, honorable institution qui épingle toutes les dérives de cette République avec ses « danseuses », a estimé que pour les seules années 2006/2012, un gros tiers des subventions accordées n’auraient pas dû être éligibles.

GABEGIE PAR-CI, GABEGIE PAR-LA

A propos d’audit, Alain Rousset le nouveau Président socialiste de la super grande région du Sud-Ouest dont le nom, aujourd’hui encore reste inconnu, a levé un lièvre dans les comptes de la défunte entité Poitou-Charentes : 132 millions d’Euros impayés – merci pour les fournisseurs ! – et 130 millions d’emprunts « suspects », pour ne pas dire « toxiques ». Rappelons que dame Ségolène Royal avant de se voir attribuer un maroquin ministériel par le père de ses enfants était, justement, la Présidente de cette belle région ! Autre territoire ravagé par les prédateurs de cette République finissante, Paris, le nouveau « Gross Paris » imaginé par des technocrates cherchant à occuper leurs après-midi après de trop lourds déjeuners. Indépendamment du fait que cette structure va se superposer à la ville capitale proprement dite, aux départements de la petite couronne et à la Région Ile de France – bonjour la répartition et l’enchevêtrement des compétences ! – de nouveaux crédits devront être débloqués pour verser les indemnités des membres de cette instance « parasitaire ». Le Président « Les Républicains » de la Métropole, Patrick Ollier, député de Rueil-Malmaison - à la ville  « Monsieur Alliot-Marie » - doit prochainement convoquer ses conseillers avec notamment à l’ordre du jour, le montant de leurs indemnités : on parle d’une fourchette allant, excusez du peu, entre 800 et 4500 Euros mensuels, les chômeurs franciliens apprécieront ! Ce qui n’a pas l’air de plaire à certains conseillers de Paris – qui sont à la fois conseillers municipaux et départementaux – touchés par le cumul, car cette indemnité, elle, ne serait pas concernée par la fameuse règle du non-cumul des mandats.

UN BON FROMAGE POUR LES RECALES DU SUFFRAGE UNIVERSEL

Une autre belle «danseuse de la République », le Conseil économique, social et environnemental qui siège à Paris, Palais d’Iéna, dans l’ancienne enceinte de l’Assemblée de notre regrettée Union Française. En 2015, le budget du CESE était de 40,9 millions d’Euros et ses 233 conseillers percevaient 3786,76 Euros brut mensuels. Le Président Jean Paul Delevoye quant à lui, recevait presque le double. Sans compter les 142 fonctionnaires qui font marcher cette machine à produire des rapports – parfois pertinents – mais qui dorment le plus souvent dans des tiroirs, une fois lus par nos excellences. Là aussi, la Cour des Comptes a épinglé le budget de fonctionnement de l’institution qui verse des salaires astronomiques à ses administrateurs, jusqu’à 102 000 Euros brut annuels avec 54 jours de congés payés ! En plus, chaque Conseil régional est doublé d’un Conseil du même type dans nos belles provinces. Et la fusion en 13 nouvelles régions ne diminuera pas les effectifs des représentants des professions et des syndicats, ils s’additionneront….Cela représentait tout de même, l’année dernière, une dépense totale de 60 millions d’Euros ! Et encore là, ne s’agit-il que des régions métropolitaines. Alors vous pensez, si vous ajoutez nos territoires exotiques, la note est plutôt salée comme les mers qui entourent nos DOM/TOM ! Et chacun sait que sont nommés conseiller les copains battus au suffrage universel ou les syndicalistes à qui l’on ne peut rien refuser sous peine de grève. Monsieur Hollande nous avait promis d’être un Président « normal ». Il l’est, aussi dépensier sinon plus que ses prédécesseurs. Une dernière pour la route ? La France, qui oublie tout aussi régulièrement que volontairement les dettes contractées par ses anciennes colonies, va verser un milliard d’Euros à la Tunisie pour la sortir du « pétrin ». On sait les difficultés de notre ancien Protectorat et l’intérêt supérieur que nous avons à le stabiliser. Mais, avec notre propre dette qui atteint des sommets vertigineux, est-ce le moment de faire voler l’anse du panier ?

LE REFERENDUM, SOLUTION LA PLUS DEMOCRATIQUE

A tout le moins, le pays devrait être consulté. S’il y a bien une urgence à modifier la constitution bien plus que pour une déchéance de la nationalité qui ne toucherait que quelques individus, c’est de permettre la consultation du peuple sur des sujets autres que l’organisation des pouvoirs publics comme c’est le cas actuellement. Des sujets de société bien sûr – mariage, peine capitale, accueil ou non des réfugiés – mais aussi des engagements de dépenses à fixer au-delà d’un certain niveau. Nous sommes, parait-il, dans une société « démocratique ». Est-il normal qu’une oligarchie qui fonctionne forcément en cercle fermé, TRES minoritaire en voix par rapport au nombre des citoyens en droit de voter, décide souverainement de distribuer ici ou là des Euros péniblement gagnés par nos compatriotes et nos entreprises ? Combien de « zinzins » et autres « Comités Théodule » qui ne servent à rien et vivent aux crochets de la République ? Avis de recherche : peuple à la dérive recherche désespérément « République exemplaire » !

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jeudi, 03 mars 2016

LES GUEUX ONT CRIÉ, LE CHATELAIN EN EST TOUT RETOURNÉ

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pouvait-il imaginer un autre accueil alors que cette corporation des agriculteurs, hormis les céréaliers, est en pleine crise.  Le samedi 27 février au matin, au salon de l’agriculture Porte de Versailles à Paris, et non à Versailles avenue de Paris, ce qui eut été un fâcheux télescopage avec un épisode de l’histoire mouvementée du XVIIIsiècle français, le sol s’est soudainement dérobé sous les pieds du monarque : cris, sifflets, huées, insultes ont accueilli François Hollande venu voir et complimenter les nouveaux « damnés » de la terre.

Le Salon 2016 ne pouvait être que sous tension. Oubliés les colliers de fleurs de Wallis et Futuna ou de Tahiti. Ici, à Paris, c’était plutôt ronces et chardons ! Probable que ses conseillers et le Président lui-même avaient prévu une visite difficile, mais certainement pas à ce niveau. C’est que les agriculteurs français, tout en exprimant avec force une légitime colère catégorielle, étaient aussi les interprètes de celle, encore retenue – mais pour combien de temps ? – des autres Français qui en ont assez d’un gouvernement incapable d’œuvrer dans l’intérêt suprême du pays.

Quelle paysannerie pour quelle agriculture ?

Les éleveurs de porcs comme les producteurs laitiers sont à la pointe des manifestations. La concurrence est rude, mais les premiers ne se sont-ils jamais interrogés sur l’influence grandissante que l’Islam avait sur la société française et, partant, sur les menus des cantines de tous les établissements publics ? Demandez donc du porc sur un vol Air France, vous ne serez pas déçu de la réponse… Absent de tous les menus ! Pour les seconds, la concurrence « libre et non faussée » qu’exige l’oligarchie bruxelloise est un véritable coup de poignard. On se souvient que l’été dernier, à la suite de négociations avec le gouvernement, un accord avait abouti à la revalorisation du prix du litre de lait à 0,34 Euros et celui du porc par la même occasion à 1,40 € le kilo. La Commission de l’Union Européenne a estimé que ce coup de pouce des Autorités françaises allait à l’encontre de la concurrence. Le Commissaire européen en charge de l’agriculture, un certain Phil Hogan, se moque bien que les fermiers travaillent, parfois à perte, et ne puissent se servir un modeste salaire. La main d’œuvre dans les Pays de l’Est est moins chère et Danemark, Pays-Bas ou Allemagne ont des exploitations qui sont de quasi-industries, les fameuses « fermes aux mille vaches ». Dans ces conditions, avec des fiscalités et des conditions de travail différentes, comment lutter et comment maintenir une paysannerie «  à la française », c’est-à-dire une ferme de taille raisonnable pouvant faire vivre une petite famille ? C’est notre modèle spécifique de société rurale qui est en jeu. N’oublions jamais que les paysans, devenus des agriculteurs et qui ont de nos jours, tout autant la fourche que l’ordinateur comme outil de travail, sont les jardiniers de la France. Et il n’y a pas que la concurrence européenne. Le futur traité Transatlantique, dit « TAFTA » qui se négocie dans notre dos, est lourd d’inquiétudes, notamment sur les normes, les appellations contrôlées, le « laisser faire, laisser passer » du libéralisme le plus extrémiste… N’oublions pas non plus qu’un petit pays du bout du monde, la Nouvelle-Zélande, est le maître du marché de la production du lait en poudre et qu’il impose ses prix. Pas étonnant, il faut avoir vu ses immenses troupeaux de vaches, poussés au lointain par un tracteur, s’engouffrer dans des tunnels passant sous les routes striant le bush et rejoindre leurs lieux de traite… Décidément, le jour inaugural de cette grande manifestation annuelle où se rencontrent public et agriculteurs, n’était pas un bon jour pour le Président. Encore heureux qu’une belle blonde d’Aquitaine ou une tachetée noir et blanc normande, n’aient pas satisfait leurs besoins à son passage !

Ça sent le roussi pour l’équipe Valls

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que le gouvernement se sent obligé de retirer provisoirement – dit-il – sa « Loi travail » devant réformer justement, le Code du dit Travail. Dame Myriam El Khomri, toute retournée, en aurait fait un malaise, la pauvre… Son entourage dément et parle d’un «accident domestique ». La brosse à dents se serait-elle rebellée ? On se perd en conjectures… Il faut dire que la Gauche officielle est mise à rude épreuve. Tandis qu’une pétition est lancée pour organiser des primaires au sein de la famille, afin de désigner le futur candidat portant les couleurs du PS à la course de 2017, refusant ainsi , de fait , à François Hollande l’automaticité légitime de sa propre candidature en raison de son statut de Président sortant, c’est Martine Aubry du haut de son donjon Lillois, qui « marque à la culotte » le Président.

Ulcérée par plusieurs aspects du projet de loi El-Khomri, la Maire de Lille, tout en précisant qu’elle n’était pas candidate à cette éventuelle primaire à gauche, est sortie de sa réserve en décochant ses flèches dans une tribune écrite au vitriol, publiée dans le quotidien du soir Le Monde. Cette sortie faisait suite à la parution d’une autre tribune cosignée par les « Frondeurs », de Christian Paul à Benoit Hamon, en passant par l’écologiste agitateur franco-allemand, Cohn-Bendit, toujours à la recherche d’une occasion pour se faire mousser. Alors que le vote relatif à la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs d’actes terroristes se ballade entre Assemblée et Sénat, subissant ici ou là amendements et modifications, qu’il n’est aucunement garanti que cette nécessaire mais symbolique disposition soit votée en séance plénière du Congrès réuni à Versailles, Bernard Cazeneuve fait face à des « mutineries » diverses et variées, du bidonville de Calais à la ZAD de Notre Dame des Landes. Rien n’est fini, tout peut exploser. Les seules certitudes que l’on aie avec ce ministre, ancien Maire de Cherbourg au look de croque-mort, c’est que ses argousins sont durs avec les faibles et faibles avec les forts. Il n’est que de voir la façon « musclée » dont le général en retraite Piquemal, ex-commandant de la Légion Etrangère, a été expulsé de la gare de Calais ou Katia LipovoÏ, une dame hostile à l’abattage de platanes à Poitiers, trainée par des policiers la maintenant à terre de leurs genoux avant de la menotter ! Quels crimes avaient commis ces deux personnes ? Protester, exerçant ainsi leur droit d’expression de libres citoyens ? Les forces de l’ordre sont bien plus clémentes face aux casseurs qui vandalisent les rues de Rennes et de Nantes ou avec les Borders, collabos étrangers de l’invasion exotique. Il n’y a pas que le frelon asiatique, les chenilles processionnaires ou les moustiques tigres qui migrent dans nos campagnes….

Un attentat, imprévisible à ce jour, comme bouée de sauvetage ?

Bref, cette gauche incapable de tenir ses promesses, déçoit jusqu’à ses partisans les plus déterminés, sur fond de rivalité entre Messieurs Valls et Macron. Question « existentielle » qui agite le petit monde politico médiatique, lequel des deux portera les couleurs d’une Gauche moderne, rénovée, sortie des vieilles lunes dirigistes et postmarxistes ? Les deux années qui viennent promettent d’être palpitantes pour l’observateur de la « chose » publique. Il n’est pas jusqu’au Président de la République qui, ayant sans doute le regard fixé sur les sondages, laisse planer un doute quant à sa présence dans la course présidentielle. Disons-le brutalement, seul un tragique attentat pourrait lui permettre de reprendre des couleurs et lui éviter d’être éliminé dès le premier tour, tant les Français dans les périodes de malheur ont besoin de se resserrer autour de celui qui, tout de même et pour l’instant, est encore le « chef ».

Une fois n’est pas coutume, encore qu’il est toujours bon de faire appel à plus talentueux que soi, je laisserai le mot de la fin à Dominique Jamet qui, dans les excellentes chroniques du « Boulevard Voltaire » diffusées sur Internet, s’exprimait ainsi à propos de la visite du Président Porte de Versailles : « Dans ces conditions, l’accueil fait à M. Hollande a été celui qu’une famille en deuil ferait à l’individu qu’elle tiendrait pour responsable de la mort du défunt et qui, le jour de ses obsèques, aurait le culot de venir lui présenter ses condoléances à la sacristie ». Rien à ajouter, rien à retrancher…

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jeudi, 25 février 2016

LES BRANQUIGNOLS

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Qui se souvient de la troupe de comédiens créée par Robert Dhéry et sa femme Colette Brosset, très active entre les années cinquante et soixante-dix ? De nombreux talents s’y révélèrent dont, excusez du peu, Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan et bien d’autres qui crevèrent les écrans du comique français. On se rappellera notamment, le film « Le Petit baigneur » qui enregistra pas moins de cinq millions et demi d’entrées ! Pas sûr que la troupe ministérielle du gouvernement Valls II ou Vals III, qu’importe, ait autant de succès, encore que le terme de « branquignol » qui se rattache à une personne n’inspirant pas confiance par manque de sérieux ou d’intelligence, lui aille comme un gant. Jugeons sur pièce.

Une inflation de maroquins

Ce remaniement ministériel dont l’accouchement fut pénible, a donné naissance à une équipe gouvernementale de….38 ministres et secrétaires d’Etat, chiffre à comparer avec le cabinet fédéral américain, une dizaine de postes, le Conseil exécutif fédéral Suisse, dix également, ou celui de la RFA voisine, une petite vingtaine… C’est qu’avec François Hollande dont toute l’énergie est concentrée sur sa future candidature présidentielle – l’alibi de la courbe du chômage a bon dos ! – il faut satisfaire toutes les ambitions UTILES à ses desseins. Mais quelle cacophonie en perspective ! Déjà Ségolène Royal, département de l’écologie et de l’environnement, s’oppose à Jean-Marc Ayrault successeur de Fabius au quai d’Orsay, à propos du périmètre référendaire de (l’ex ?) futur aéroport de Notre Dame des Landes, l’une voulant y inclure tous les départements périphériques, l’autre souhaitant le limiter à la Loire Atlantique…Valls et Macron jouent au chat et à la souris, l’un voulant tuer l’autre – politiquement s’entend – , tandis qu’Emmanuelle Cosse à peine nommée au ministère du logement, désavouée par son parti EELV, s’accroche avec véhémence à son fauteuil de conseillère régionale d’Ile de France tout comme son collègue Jean-Vincent Placé, caution de la « diversité » remplaçant Fleur Pellerin. On les comprend, 2017 n’est pas loin et la gamelle leur sera retirée. Et puis, le ministre de la défense lui-même n’avait-il pas donné le mauvais exemple en conservant son siège au Conseil régional de Rennes ? Cumul, vous avez dit cumul ?

Monsieur Placé qui s’occupera de la « simplification administrative », piaffait d’impatience à la porte du Cabinet, tout comme la blonde députée Barbara Pompili : François Hollande a calmé leur boulimie d’arrivistes : qu’ils profitent bien des ors de la République, ça durera moins que les contributions directes ! A côté de noms plus ou moins célèbres à force d’imprégnation médiatique, d’illustres inconnus font leur entrée autour du tapis vert : Ericka Bareigts sera chargée de « l’égalité réelle », tout un ubuesque et utopique programme, Juliette Méadel va se consacrer à « l’aide aux victimes » - lesquelles, celles de la route, des attentats ou des méfaits du socialisme ? – Jean-Marc Todeschini est invité à se pencher sur la « mémoire » - celles des vilains négriers du XVIIIème siècle ou des victimes du FLN en Algérie ? – tandis que dame Martine Pinville aura pour mission de développer « l’économie sociale et solidaire ». (Vous me direz en quoi ça consiste, personnellement je n’imagine rien !). Myriam El Khomri qui change d’avis en quelques jours sur l’inversion de la courbe du chômage – affirmant le 9 janvier qu’elle n’y croit pas et le 12 suivant qu’elle sent cette inversion dès 2016 ! – aura en charge de défendre devant les parlementaires la névralgique réforme du Code du travail, une perspective douloureuse pour cette jeune femme illustrant, elle aussi, l’ouverture à la « diversité », tant ses premiers pas dans son ministère ont été maladroits. Jean-Michel Baylet, « vénérable » Président du Parti radical de gauche et, surtout, patron du groupe de presse de « La Dépêche du Midi » s’installe au Ministère de l’Aménagement du territoire en remplacement de Sylvia Pinel, remerciée, d’où il pourra « cajoler » les élus locaux avant les présidentielles. Il lui faudra toutefois solder le cas de sa succession à la tête du PRG , poste convoité à la fois par Thierry Braillard, Secrétaire d’Etat aux sports, et Sylvia Pinel, ministre sortante… Entretemps, il a verrouillé son groupe de presse qui rayonne de Toulouse à Montpellier en propulsant à sa tête son épouse, Marie-France dont il est séparé, laquelle retrouvera fils, fille et neveux aux manettes de ce royaume  médiatique totalisant tout de même en 2015, 300 millions de chiffre d’affaires. Ça ne sort pas de la famille….Pour finir ce modeste tour d’horizon du nouveau Conseil des ministres, Laurence Rossignol, ancienne parlementaire de Picardie, prend la direction d’un Ministère à l’intitulé sulfureux pour les militantes féministes, celui de «  la famille, de l’enfance et du droit des femmes ». En effet, quoi de plus scandaleux pour une Chantal Jouanno, (UDI), Présidente de la délégation sénatoriale aux droits de la femme et à l’égalité des chances hommes/femmes ou une Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes – Ça ne s’invente pas ! – que d’oser associer femme et natalité ! Pas de chance pour Hollande ou Valls, pour une fois qu’ils avaient inventé un intitulé de poste qui ne sombrait pas dans le ridicule, une bande de harpies va leur tomber dessus ! Il ne reste plus à ces deux leaders d’une gauche dévaluée qu’ à nous inventer un nouvel indice, comme au lointain et exotique Royaume du Bhoutan, celui du « BNB », le Bonheur National Brut ! Pas sûr qu’il serait plus performant que les pourcentages du chômage…

Comme dans l’opéra comique « La Fille de Madame Angot » joué à Paris pour la première fois en 1878, on pourrait chanter « Ce n’était pas la peine, ce n’était pas la peine, Non pas la peine, assurément, de changer de gouvernement » !

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vendredi, 05 février 2016

SYRIE : QUI VEUT LA PAIX, QUI VEUT LA GUERRE ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Coïncidence ou volonté de faire capoter dès le départ les négociations de « paix » qui devaient s’ouvrir à Genève en ce début de février sous l’égide des Nations Unies, un attentat suicide perpétré à Damas le 31 janvier dans le quartier chiite de Sayeda Zeïnal, a causé la mort d’au moins soixante personnes et en a blessé plus d’une centaine, dont certaines resteront marquées à vie dans leur chair. Comble du sadisme, un second tueur kamikaze a attendu que les secours arrivent sur le lieu de la première explosion pour activer une deuxième charge.

La Syrie entre dans sa cinquième année de guerre civile. On atteint des chiffres proches de ceux de l’ex conflit yougoslave en termes de victimes. Des millions de citoyens sont déplacés ou en exil, tandis que des centaines de milliers d’autres croupissent dans des poches territoriales tenues par les forces gouvernementales ou par les assassins de Dae’ch. Les merveilleux souks d’Alep sont en ruine, l’extraordinaire krak des chevaliers à la frontière libanaise était sous le feu des insurgés, tandis que l’incroyable site archéologique de Palmyre est entre les mains des « cinglés de Dieu ». Ce conflit s’inscrit dans la lutte séculaire que se livrent chiites et sunnites, les premiers étant soutenus par l’Iran qui retrouve sa place parmi les nations, les seconds par l’Arabie Saoudite, prête à tout pour casser les prix du pétrole et obliger ainsi son allié américain à retourner aux fondamentaux de l’alliance scellée en 1945 sur le croiseur Quincy, entre le Roi Saoud et le Président Roosevelt. Depuis l’entrée en lice de la Russie qui pèse de tout son poids en faveur de son champion, le régime baasiste de Damas, les donnes militaires du conflit ont changé. L’armée du régime marque des points et récupère lentement, des lambeaux de territoire. Les frappes aériennes, tant russes que celles des alliés occidentaux, privent petit à petit Dae’ch de ses sources de financement : le pétrole. (A noter que ce dernier est acheminé vers des clients indélicats, pas tant anonymes que cela, grâce à la complicité de « l’allié » turc).

UNE ENFANCE DIFFICILE

La Syrie a été enfantée dans la douleur. Comme ses voisins jordaniens, libanais et irakiens, elle est née au lendemain de la première Guerre mondiale, des accords Sykes-Picot qui répartissaient au Proche-Orient les zones d’influence respectives des Britanniques et des Français. Les deux négociateurs décidèrent avec leurs adjoints respectifs que ces divers territoires nés du démantèlement de l’Empire ottoman, donneraient naissance à des Etats protégés ou indépendants. Les Kurdes, contrairement aux promesses des alliés de l’époque, véritables « cocus » de l’histoire, n’obtinrent pas le leur, tandis que les Arméniens, devenus indépendants, étaient écrasés par les armées turques de la jeune République kémaliste, successeur des Sultans de la Grande Porte. C’est dans ce contexte que fut confié à la France le mandat de la Société des Nations (SDN) sur le Liban et la Syrie. Rien ne se passa comme prévu. Le 7 mars 1920, l’Emir Faycal était proclamé Roi de Syrie, dans « ses frontières naturelles, du Sinaï au Taurus ». Mais le général Gouraud, Haut-Commissaire français au Levant, ne l’entendait pas de cette oreille. Conseillé par le général britannique Allenby qui régnait, lui, sur la Palestine où se concrétisait, notamment, l’idée d’un foyer juif, l’Emir Faycal quittait subrepticement Damas le 28 juillet suivant, après quelques escarmouches entre ses partisans et l’armée française. Lot de consolation : le trône de Bagdad où il fut couronné souverain d’Irak, le 13 aout 1921. Tandis que les sujets de Sa gracieuse Majesté contrôlaient également la Transjordanie et les principautés de la péninsule arabique, la France « saucissonnait » la Syrie en plusieurs « gouvernements » : Damas, Alep, territoire des Alaouites (Lattaquié), Djebel Druze et Sandjak d’Alexandrette, future éphémère République du Hatay, rattachée arbitrairement à la Turquie en 1939. Comme pour le Liban, l’arrachement de cette sorte « d’Alsace Lorraine » annexée par Ankara avec la complicité française, ne sera jamais digéré par les futurs dirigeants syriens. Après moultes péripéties guerrières entre Syriens et Français, ces derniers finirent par reconnaitre solennellement par traité en date du 9 septembre 1936, le droit à l’indépendance du pays. Sans le Liban… Le 17 avril 1946, le dernier soldat français quittait la Syrie indépendante. Une instabilité chronique fut le marqueur numéro un de la vie politique syrienne, entre assassinats, crises parlementaires et putschs militaires. Doublé par le ministre des Affaires étrangères, Khaled Azem et le colonel Aziz Zbiri, chef des services secrets, tous deux prosoviétiques, le Président Choury Kouatli capitulait le 28 février 1958 face au colonel égyptien Nasser, le « Raïs » montant de la galaxie arabe. Tous deux proclamaient l’union de leurs pays respectifs au sein d’une République Arabe Unie, reléguant en fait sa province du Nord, la Syrie, à un rôle de potiche. Une fois l’enthousiasme de l’union envolé, l’éphémère structure vola en éclats le 28 septembre 1961 sous les coups d’une armée syrienne humiliée de voir son pays jouant un rôle de supplétif. Dès lors, jusqu’à la prise de pouvoir par le général d’aviation Hafez El Assad en 1969, la Syrie ne connut, à nouveau, que l’instabilité, avec toutefois, l’influence grandissante du parti Baas, adepte de la doctrine de son créateur, le chrétien Michel Aflak, un socialisme arabe nimbé de nationalisme.

UNE DICTATURE QUI ASSURAIT LA PAIX ET LA SECURITE A TOUTES LES COMMUNAUTES

Le père de Bachar, l’actuel Président, ophtalmologiste de formation, qui a hérité du pouvoir sans le vouloir, remplaçant à la tête de l’Etat un frère aimé mort accidentellement, n’était pas un tendre. Les murs de Hama gardent encore les traces de la fusillade qui envoya « ad patrès » en février 1982 des milliers de Frères musulmans. Le parti au pouvoir, le Baas, dominant ses associés au sein d’une sorte de Front patriotique, était dévoué à la cause d’Hafez El Assad lequel, issu de la communauté alaouïte – une sorte de secte schismatique du Chiisme – était roué, sans scrupules, sachant diviser pour mieux régner. Moyennant quoi, la mosaïque syrienne –Sunnites, Chiites, Alaouïtes, Chrétiens de tous rites et Druzes – vivait en paix. « Faites du business, laissez-moi la politique », telle aurait pu être la devise du dictateur local. La Syrie était-elle, - est-elle -, une démocratie ? Les pays africains, avec leur parti unique ou leur fractionnement tribal, le sont-ils ? Poser la question, c’est esquisser la réponse. Les ethnies dominantes, dans les élections, gagnent toujours, écrasant les plus faibles. Même en Occident, on peut remettre en cause les résultats d’élections dites « démocratiques » : comment expliquer, par exemple, qu’en Corse et dans d’autres régions françaises, une coalition minoritaire en voix soit majoritaire en sièges et s’empare ainsi du gouvernement local ? Comment expliquer qu’aux Etats-Unis, un candidat minoritaires en voix puisse avoir la majorité des Grands électeurs, c’est déjà arrivé, ou qu’en Grande-Bretagne le scrutin majoritaire uninominal à un tour empêche tout parti en dehors du système bipartisan d’avoir des élus en quantité raisonnable ? (C’est le cas d’UKIP de Nigel Farage, 12 %, qui n’a qu’un seul parlementaire !) De son palais-bunker du djebel Kassion, « big brother » et ses polices politiques dominaient le pays. Mais, comparé à la théocratie rétrogrades saoudienne, la Syrie ne coupait pas les mains des voleurs, garantissait la liberté de culte et les droits des femmes – combien de jolies jeunes femmes têtes nues, en jean ou mini-jupe,dans les rues de Ryad ? – même s’il ne faisait pas bon comploter contre le régime. Dans « l’Orient compliqué » comme disait De Gaulle avec raison, la démocratie à l’occidentale n’existe pas, elle ne peut être qu’organique et communautaire comme au Liban, ou même en Israël où les immigrés russes ont leurs parti, les religieux aussi, tout comme les arabes israéliens. Le « Bismarck de Kardaha » - le village natal du clan Assad situé derrière Lattaquié dans la montagne alaouïte, sorte de Provence comtadine à la sauce orientale ! – n’hésitait devant aucun sacrifice sur l’autel du pragmatisme, dans la première guerre du golfe, comme face à Israël, dont il était, en fait, « le meilleur ennemi ». Son fils a hérité de ses qualités sans tous ses défauts. (Même si « les droits de l’homme » dans son acceptation française et occidentale sont, de fait, largement « égratignés »). Mais sont-ils toujours respectés sous nos latitudes ? Toutefois, il a aussi la main dure pour ceux qui trahissent le régime, même si sa longue fréquentation de l’Occident, du Royaume-Uni plus particulièrement, lui a donné une attitude plus policée. L’élégante silhouette de son épouse ne l’a pas non plus desservi.

A LA CROISEE DES CHEMINS

Terre de soleil au riche patrimoine archéologique où, depuis des millénaires, se chevauchent de brillantes civilisations, la Syrie, ne le nions pas, vit donc sous un régime dictatorial, selon notre grille de lecture. Cette dernière ne s’applique pas, nous venons de le voir, dans cet imbroglio oriental. Sur le terrain, une coalition hétéroclite mène un combat féroce, cruel, sanguinaire, contre la société syrienne qui n’en peut plus. Les gens « votent avec leurs pieds », fuient le pays ou se réfugient dans les zones gouvernementales. La barbarie islamiste, soutenue et encouragée notamment par le Qatar et l’Arabie Saoudite, nos « bons alliés » fournisseurs de pétrole et de gaz, acheteurs de nos belles panoplies militaires, exporte sa férocité jusque dans nos murs. Et un Fabius, totalement dévalorisé ne trouve rien de mieux à dire en décembre 2012,que « le Front al-Nosra ,(branche d’Al Qaïda en Syrie), fait du bon boulot ? ». François Hollande, Président de la République élu par hasard, voulait même bombarder les forces gouvernementales syriennes ! Tout seul, avec ses petits bras ? Heureusement qu’Obama, bien inspiré pour une fois, a retenu cette inspiration inconsidérée. Ouvrir des négociations, c’est bien. Mais, pour discuter, il faut être deux. Nous venons de voir que l’opposition syrienne « raisonnable », c’est-à-dire celle qui ne représente RIEN sur le terrain, tergiversait et voulait que Damas fasse d’abord un geste. Les occidentaux, jusqu’à présent, semblaient poser un préalable inacceptable pour les gouvernementaux : le départ programmé de Bachar El Assad. Reviendront-ils sur leur position initiale ? Seul le peuple syrien au cours d’élections libres et surveillées, surtout en territoire contrôlé par les rebelles islamistes, pourra décider souverainement du sort de celui-ci. La nouveauté en matières stratégiques comme tactiques, c’est l’engagement résolu de Poutine aux côtés de son allié damascène et le retour de l’Iran sur la scène internationale. Fait nouveau, l’armée syrienne, hier malade de ses désertions, appuyée par l’aviation , part à la reconquête de points chauds tenus par Dae’ch et ses alliés objectifs de la résistance islamiste : Rabia ville située au nord-ouest du pays, est tombée le 24 janvier, deux semaines après la libération de Salma . Cette dernière était la plus grande localité tenue par les rebelles dans la montagne, à une portée d’arbalète du berceau de la famille présidentielle. Poche après poche, il faudra reconquérir le pays avant l’offensive finale sur Raqqa et Palmyre, ou tout au moins ce qu’il en restera. Si l’islamisme militaire est éradiqué, viendra le temps de la reconstruction. C’est une déchirure de voir dans quel état se trouvent, par exemple, les quartiers d’Alep à la périphérie de sa gigantesque citadelle. Les alliés occidentaux seront-ils capables de serrer le « kiki » aux commanditaires de Dae’ch et de coordonner leurs actions avec celles des Russes ? C’est tout le mal que l’on peut souhaiter à notre diplomatie : en finir avec l’amateurisme, plus aucun aventurisme, mais du pragmatisme !

10:29 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |