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mardi, 23 juin 2015

TOUCHE PAS A MON DRAPEAU !

z56193.jpgLe bloc notes

de Jean-Claude Rolinat

Certains esprits simplistes ou simplement désinformés, manifestent à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, pour demander que le glorieux  « battle Southern flag » soit amené. Ce drapeau des armées confédérées fut choisi  plutôt que le Stars and bars, l’étendard officiel de la CSA , Confederate States Army, qui ressemblait trop au Stars and stripes des USA, United States of America,  pour se différencier nettement des emblèmes ennemis. Cet héroïque pavillon des armées confédérées, rappelons-le, n’est pas le symbole d’une quelconque suprématie de  blancs mentalement attardés comme ce jeune Dylan Roof, un détraqué de 20 ans qui a froidement abattu dans une église de Charleston 9 personnes de couleur, mais une bannière militaire sous les plis de laquelle des milliers et des milliers de « ventres gris » sont morts au feu. Elle est sacrée comme l’est notre tricolore qui flotte le 11 novembre sur tous nos monuments aux morts. Ses treize étoiles disposées en diagonale – croix de Saint-André – sur fond bleu et rouge, représentent les 11 Etats confédérés de la guerre de sécession (1861-1865), plus le Missouri, non admis officiellement par le Congrès de Richmond, et les nations indiennes du Trans-Mississippi department, les Cherokees, les Choctaws, les Chickasawas, les Creeks et autres Séminoles. Ils savaient ces indiens, ce que les yankees leur feraient subir….

Il s’est même trouvé un journaliste ignare pour parler sur une chaine d’infos en continu de « drapeau esclavagiste », alors que l’on sait que la plupart des soldats confédérés n’avaient pas d’esclaves sur leurs propriétés et que ces derniers, dans leur immense majorité, n’ont pas déserté les plantations alors que leurs maîtres étaient au front. D’ailleurs, le général Robert Lee lui-même, prestigieux commandant en chef de l’Armée de Virginie, était décidé à affranchir tous les siens.

Retirer officiellement cet emblème alors qu’il figure sur de nombreux objets usuels, qu’il enjolive les plaques automobiles, qu’il flotte en fanion accroché  à certains pick-up ou à côté des tombes des patriotes sudistes serait, n’ayons pas peur des mots, une profanation ! Imagine-ton d’écarter le drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine si  un ancien de la 2 ème DB – il aurait de la bouteille ! – tuait neuf touristes allemands, ce qu’à Dieu ne plaise,  ou encore arracher les Croix noires des cimetières militaires Teutons et Germains au prétexte qu’elle ressemblerait trop à la Croix de Fer hitlérienne ? Laissons à l’histoire, la grande, ses drapeaux qui symbolisent le courage et la vaillance d’une petite nation morte au mois d’avril 1865 à Appomattox, charmant hameau tout blanc dans la verte campagne de Virginie.

Jean-Claude ROLINAT est membre de la Société Française de Vexillologie (SFV)

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jeudi, 26 février 2015

QUE FAIT LA MARINE ITALIENNE ? POUR L’INSTANT DES RONDS DANS L’EAU…

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Jean-Claude Rolinat

Les autorités italiennes, notamment leur ministre de la défense Roberta Pinotti, conscientes du danger potentiel  que représentent des dizaines et des dizaines de milliers de candidats au départ entassés sur les côtes libyennes – voir l’article de Franck Deletraz dans le numéro de « Présent » du samedi 21 février – semblent vouloir prendre «  le taureau par les cornes ». Mais du constat à la phase d’exécution d’un plan, il y a un long cheminement que Rome, seule, hésite à emprunter.

Il y a pourtant urgence, les djihadistes qui se sont emparés quasiment de toute l’ancienne colonie italienne, menacent de précipiter sur les rivages de la botte pas moins de 500 000 clandestins, excusez du peu ! Une marée humaine digne du « Camp des Saints », le roman prémonitoire de Jean Raspail. A titre d’exemple, les italiens ont encore porté secours à 2164 (!) migrants pour le seul week end des 14 et 15 févier derniers, immigrés clandestins que l’on ne tardera pas à retrouver à Calais dans quelques jours ou quelques semaines.

On peut comprendre que le gouvernement italien souhaite repasser le « mistigri » à ses homologues européens. Sa Sainteté le Pape, le devoir de charité chrétienne « en avant toute », avait stigmatisé en  visitant l’ile de Lampedusa, l’égoïsme des pays nantis qui se replieraient sur eux-mêmes alors que jamais les migrants illégaux n’ont été si nombreux dans l’attente d’hypothétiques et périlleuses traversées.

Mais ces clandestins en provenance de Libye, étape intermédiaire d’un long périple africain, une fois le pied posé sur le sol européen, ne repartent plus et s’entassent à la périphérie des villes, mendient dans les rues, colonisent les centres d’hébergement d’urgence et s’agglutinent aux abords du port de Calais dans l’espoir d’un passage en Angleterre, « Terre promise » sans promesses. Ils entrent en France comme on entre dans un moulin- Schengen oblige - et, comme les déboutés du droit d’asile après examen de leurs dossiers par l’OFPRA, ils stagnent dans notre pays qui n’a rien à leur offrir, ni travail, ni logements. Pas plus de 15 000 «  reconduites à la frontière » comme ils disent, par an, au départ de métropole, une goutte d’eau dans la mer.

Revenons aux italiens en première ligne face aux côtes libyennes,  bombardées en 2011 sur ordres d’un Sarkozy déguisé en chef de guerre, sous l’influence néfaste d’un BHL plus arrogant que jamais dans l’actuelle crise ukrainienne… La chute du tyran Kadhafi a précipité ce pays dans l’anarchie et le chaos, le livrant sur un plateau aux guérillas islamistes. Pourtant, ce fou furieux s’était assagi et avait négocié un deal avec les occidentaux : «  vous me réintroduisez dans le circuit diplomatique normal et j’empêche les immigrés et autres réfugiés à partir chez vous… ». Le Président français l’avait même reçu  à l’Elysée, le prince des sables plantant sa tente à deux pas, au Palais Marigny, gardé par ses amazones en tenues bleues. Redevenu fréquentable, il nous rendait service. Résultats des courses après son élimination,  un pays à feu et à sang, des djihadistes qui font leur marché dans l’arsenal du défunt guide de la Jamahiriya et une déferlante menaçant de submerger nos vieilles nations. L’agence européenne FRONTEX– plutôt « SPONTEX » tant elle absorbe les naufragés au lieu de les refouler – joue les bons Samaritains tout comme la marine italienne.

Certes,  on ne laisse pas  des gens périr dans les flots, c’est la loi de la mer. Mais, avec un  total de 105 000 tonnes, y compris ses sous-marins, la marine militaire  italienne qui  est l’une des plus belles flottes de la Méditerranée, pourrait faire mieux et plus.  Elle aligne porte-avions et  porte hélicoptères, 2 croiseurs lance-missiles, 4 destroyers, 14 frégates, 8 corvettes, 13 patrouilleurs, 12 chasseurs de mines, 3 transports d’assaut, 29 barges de débarquement sans compter une infinie ribambelle de navires auxiliaires. Face aux côtes libyennes, organisé avec ses alliés de l’OTAN – il faut bien que ça serve à quelque chose – un blocus dissuaderait forcément les passeurs et leurs « clients » candidats au départ, quitte à tirer des coups de semonce à munitions réelles. Sinon, à quoi servent tous ces millions d’Euros dépensés pour la construction, l’entretien et l’armement de tous ces belles unités ?

Le renversement de Kadhafi est intervenu trop tard, c’est au lendemain des attentats contre le Boeing de la Pan Am foudroyé en Ecosse et le DC-10 d’UTA  qui s’est écrasé dans le désert du Ténéré, respectivement en 1988 et 1989, qu’il fallait liquider le « fou » de Tripoli. Il est trop tard pour pleurer sur le lait renversé. Il faut agir. L’Australie, démocratie occidentale s’il en est, n’hésite pas dans le cadre de l’opération « frontières souveraines » à refouler en mer tous les demandeurs d’asile. Et à interner à …Nauru et au…Cambodge, moyennent finances, tous les récalcitrants ! Tous les pays du sud disposent de marines respectables – France, Italie, Espagne, Portugal – et de forces spéciales aguerries. L’heure est venue de « chatouiller » sur place les néo-barbaresques de Tripolitaine et de Cyrénaïque, elle n’est plus à l’angélisme.

Ce qu’un pays parfaitement civilisé comme l’Australie fait, l’Europe peut le faire. A condition que cet angélisme cesse d’empoisonner l’esprit de nos décideurs et qu’ils aient le courage de braver la désinformation qui ne manquerait pas d’intoxiquer les opinions publiques respectives. Les capacités militaires sont là. Il manque, encore, la volonté de stopper par la force tous ces néo « boat people », n’en déplaise aux pleureuses des réseaux sans frontières et autres citoyens du monde.

Article publié dans le quotidien

Présent du 26 février 2015 cliquez ici

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vendredi, 09 janvier 2015

« ILS » NE VEULENT PAS DE NOS GUEULES ? « QU’ILS » RESTENT ENTRE EUX !

P1020968.JPGLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

J’ai milité pendant 17 ans dans les tranchées du Front avant qu’en 1999, je quitte ce parti. A moins que ce ne soit lui qui m’ait quitté. Aujourd’hui, les orientations du FN et son ouverture à des catégories « particulières » m’étonnent et m’interpellent. Mais, devant le refus de l’establishment de l’englober dans un hommage national rendu dimanche 11 janvier aux victimes de Charlie hebdo, je m’insurge ! Comment, le gang des pleureuses professionnelles de l’ultra gauche, les fournisseurs éplorés de jérémiades, les pourfendeurs de « fachos » qui prônent en ces moments douloureux l’unité nationale, refuseraient la présence de représentants d’au moins un cinquième ou un quart de l’électorat français ? Cet ostracisme répugnant me dégoûte !

Oui, le massacre des journalistes de Charlie hebdo est odieux, oui ce monstrueux assassinat collectif soulève notre indignation, il n’y a pas de mots assez forts pour désigner cette exécution perpétrée froidement par deux jeunes d’origine maghrébine ayant, en raison de l’inique droit du sol, la nationalité française. Honte à ceux qui ont permis ce processus juridique !

Preuve est faite, la démonstration est là, tragique, que s’attaquer au Pape et aux curés, ça coûte moins cher que de s’en prendre à l’Islam. Nul commando de Gardes Suisses ne viendra régler leur compte aux impertinents… Ce n’est pas seulement la liberté de la presse qui a été attaquée, c’est évidemment la liberté de s’en prendre à l’image du Prophète, en un mot  de commettre un blasphème. Ridiculiser Benoit XVI ou son successeur, évoquer la pédophilie de très rares prêtres, c’est ne prendre aucun risque. Se moquer irrévérencieusement de Mahomet, c’est se condamner à l’enfer : fatwa un jour, fatwa toujours. Ces gens-là, les islamistes, les « fous d’Allah », ne lâchent rien. Rien n’est oublié. C’est bien pour cela qu’il faut les éradiquer. Un conseil aux petits maîtres qui détiennent (encore) le pouvoir : qu’ils reconstituent une sorte de 25e DP avec un Massu contemporain à sa tête – si cette espèce d’officier existe encore ! – et on réglera le  problème avant l’hiver prochain !

S’agissant de la manif d’unité nationale comme « ils » disent, qu’ils restent entre eux les UMPS et autres cocos-écolos-bobos-gauchos : ce sera sans moi. Dimanche 18 janvier, on peut toujours aller à la réunion de Riposte Laïque place de la Bourse.

Je n’ose imaginer ce qui se serait dit si, ce qu’à Dieu ne plaise, nos talentueux dessinateurs de Présent à Minute en passant par Rivarol, avaient été victimes d’une telle « Saint Barthélémy » comme leurs originaux confrères de Charlie hebdo : rien, ou pratiquement rien. Pas de concerts de pleureuses, une vague brève en dernière page des quotidiens, 30 secondes d’info à la télé et des commentaires du genre « ils l’ont bien cherché »…

Alors moi, dimanche, je n’aurai rien à faire dans un cortège où les syndicats, l’ultra gauche et les partis du système battront le pavé parisien.

Faites un don à SN.jpg

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jeudi, 18 décembre 2014

TREIZE, ÇA LEUR PORTERA MALHEUR !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ma curiosité d’enfant, d’adolescent et d’adulte, s’est  parfois portée sur les découpages politico-administratifs des Etats. Quel bonheur de prononcer sans bafouiller " Massachussetts " ou " Schleswig-Holstein ", de   prendre la loupe et suivre les frontières, en rêvant à d’autres cieux, surtout  par temps de pluie… Le Rajasthan, le Mato Grosso, la Cochinchine de papa, la Western Australia ou la Patagonie du cher Jean Raspail, autant de noms évocateurs qui permettaient de faire un voyage immobile au gré des pointillés s’alignant sur les cartes.

Notre France, avec son gros nez breton et sa corne du Cotentin telle une licorne, n’échappait pas non plus aux rêveries : Rouergue, Armagnac, Bassée-Montois, Pays de Caux, Guyenne-Gascogne, Vivarais, Perche et autre Bigorre, n’attendaient que le passage de mes doigts dans les pages du dictionnaire pour révéler tous leurs charmes… Autres temps, autres mœurs, le portable à tout faire et internet omniprésent sont passés par là.

La clique qui prétend nous gouverner depuis bientôt deux ans et demi, vient encore de balafrer un peu plus la carte de ce « cher vieux pays ». L’Assemblée dite Nationale a porté le coup de grâce (provisoire, avant révision ?), au découpage administratif de la métropole. Motif ? Des économies. Mais à bien y regarder, c’est le contraire qui se produira. Des dépenses supplémentaires dues aux nombreux transferts de services et de fonctionnaires, dont il n’est pas question de réduire les effectifs, sont à envisager.

D’abord, premier exemple, la Corse : si elle reste bien, Dieu merci, une région à part, bien identifiée, elle n’en est  pas moins divisée en deux départements pour, en gros, 8 000 km². Avec l’Assemblée de Corse et les deux Conseils généraux – pardon, aujourd’hui on doit dire « départementaux » - cela fera trois assemblées délibératives pour moins de 300 000 habitants.

Poursuivons la démonstration avec l’Ile de France dont, au moins, on ne touche pas au nom, même si les socialistes ont mutilé sa représentation graphique avec un grotesque logo. Il s’agit de huit départements – Paris est à la fois commune et département – dont la plus grosse partie urbaine, très densifiée, va constituer une nouvelle métropole, (Le « Gross Paris » de Von Choltitz ?), en plus du Conseil Régional d’Ile de France et, bien entendu, des huit Conseils départementaux, lesquels restent en place.

Si la Normandie est enfin unie, heureuse initiative, si la Picardie rejoint le Nord Pas de Calais, ce qui n’attristera que Jean-Pierre Pernod de TF1, une monstruosité apparait à l’Est, une grosse pelote Champagne-Ardenne/Lorraine/Alsace ! Quelle identité donner à ce magma territorial et de quel nom l’affubler ? CALA ? Champarloral ? Quel emblème ? Celui des comtes de Champagne ou le rouge et blanc des amis d’Alsace D’abord ?

Si la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté semble poser moins de problèmes sentimentaux, adieu Besançon pour son titre de capitale, un nouveau monstre semble éclore à ses frontières méridionales : une grosse Auvergne-Rhône Alpes. Cette province, pardon cette région, allant des bons vieux volcans jusqu’aux frontières italo-suisses… Là aussi, quelle appellation pour ce nouveau puzzle régional ? ARA ? Aurhalpes ?  

En bordure méditerranéenne, Provence-Alpes Côte d’Azur, « PACA », nous avait déjà habitués avec le jargon technocratique. Sans changement donc. Autrement plus délicate est l’union du Midi-Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon. Beaucoup d’identités provinciales jetées dans le même sac. Qui, de Toulouse ou Montpellier, en sera le siège politico-administratif ? Forcément, il y aura une perdante à moins qu’à l’instar de certains pays, on crée une ville artificielle, à équidistance des deux rivales comme à Chandigarh en Inde, cité nouvelle, à la fois chef-lieu de Pendjab et de l’Haryana ?

La Bretagne ne récupère toujours pas Nantes, le Centre reste le… Centre, tandis qu’une grotesque forme macule de son hideuse tache la façade Sud-Atlantique de la Gaule. « Ils » ont osé - on pourrait citer ici le dialogue d’Audiard nous facilitant la reconnaissance des « cons » ! - « ramasser » l’Aquitaine, le Limousin  et Charentes-Poitou en une même nouvelle entité qui n’a, semble-t-il,  ni queue, ni tête, ou plutôt plusieurs têtes qui vont faire « la gueule » en s’effaçant devant Bordeaux : Limoges, Poitiers, La Rochelle… Là encore, quel nom donner à cet invraisemblable construction quasiment « contre nature », qui associe des terroirs tellement différents qu’ils n’ont rien à faire  ensemble, si ce n’est d’appartenir, bien sûr, à la France ?

Tous ces technocrates bien au chaud dans leurs bureaux qui, en petits dictateurs à la botte de l’oligarchie Bruxelloise, ont décidé de ces découpages, sans consultation du peuple, sans tenir compte du passé et des affinités réelles et non artificielles, ne méritent que le mépris et le refus obstiné, par une sorte de résistance civique  « à la Gandhi », de reconnaitre ces régions anonymes dont les nouveaux noms, forcément, ignoreront les accents de nos terroirs.

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mercredi, 10 décembre 2014

LES SOCIALISTES PORTUGUAIS NE VALENT PAS MIEUX QUE LES SOCIALISTES FRANÇAIS

Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Dans les médias français, l'affaire n'a pas fait les gros titres. A Lisbonne, si ! Et pour cause : un ancien Premier ministre socialiste, José SOCRATES a été placé sous les verrous. Motif, motifs, devrions nous écrire ? Fraude fiscale, blanchiement  d'argent, excusez du peu... Il est vrai toutefois, qu'un inculpé doit toujours être présumé innocent tant que la chose n'est pas jugée. Mais tout de même, l'homme qui vivait dans un luxueux appartement du XVIe arrondissement, n'hésitait pas à déclarer à l'hebdomadaire L’Expresso « qu'il n'avait jamais eu une vie aussi agréable que celle (qu'il vivait) à Paris ». Si le Département Central d'Investigation et d'Action Pénale s'est intéressé à l'ex-Président du Conseil portugais c'est que, comme l'affirme le dicton « il n'y a pas de fumée sans feu. » Démissionnaire en mars 2011, il avait laissé le Portugal au bord de la faillite, pays qui avait été contraint de quémander auprès de l'Union Européenne, une aide de 78 milliards d'Euros.

Voici qui nous ramène à l'histoire et nous fait penser à un autre Premier ministre portugais qui avait, lui, une haute idée de sa fonction et de la probité. Oliveira Salazar, déjà Président du Conseil avant-guerre, ne trempait pas la main dans le pot de miel. Scrupuleux avec les comptes de la nation comme avec les siens propres, cet ancien séminariste qui conduisit le Portugal sur la voie de la modernité après des années de crises politiques, payait son loyer et ses domestiques de ses deniers ! Imagine-t-on chose semblable aujourd'hui à Matignon ou à l'Elysée ? Poser la question, c'est déjà donner la réponse !

NDLR : A propose de Salazar, lisez le livre que lui a consacré Jean-Claude Rolinat, Salazar le regretté cliquez ici

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vendredi, 28 novembre 2014

COLONISATION ISRAELIENNE : UN VERITABLE CHIFFON ROUGE !

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de Jean-Claude Rolinat

Dans le numéro 4069 de Valeurs actuelles daté du 20 novembre, il est écrit respectivement sous la signature de François d’Orcival et d’Olivier Hanne, que « la reconnaissance unilatérale par la France d’un Etat palestinien » (serait un coup de poignard) et « qu’Israël est la muraille objective », sous-entendu contre « l’Etat islamique »…

Avec ces  deux affirmations, c’est faire l’économie d’une « Guerre de Cent ans » qui oppose Arabes et Juifs en Palestine, passer sous silence l’édification d’un mur qui ceinture les enclaves palestiniennes et oublier le grignotage constant de la Cisjordanie (West Bank), par des colons hébraïques. Lesquels, parfois, étaient encore à New-York quinze jours avant  de s’installer !

Si  la déclaration de lord Balfour de 1917 reconnaissait aux Juifs le droit d’avoir un « Foyer National », consacré par le partage Onusien de 1947,  jamais suivi d’effets - il est vrai,  en partie à cause du refus contre-productif arabe – rien n’autorise, juridiquement, historiquement, ni moralement  le développement d’un  « Grand Israël ».

Je suis allé pour ma part, deux fois en Terres Saintes, en 1963 et en 2011. J’ai (presque !) tout vu, si tant est que l’on puisse jamais connaitre tout un pays : paysages et sites bibliques, kibboutz, villes nouvelles et cités anciennes, et j’ai  discuté avec des militaires, etc…

En 1963, Israël était un Etat laïc, pionnier, bâtisseur et majoritairement peuplé d’Ashkénazes. Il attirait une naturelle sympathie, entouré qu’il était par des ennemis déterminés à le rayer de la carte. En 2011,  j’ai découvert un pays beaucoup plus religieux, expansionniste et grandement habité par des Sépharades.

Entre-temps, les accords d’Oslo ont été une chance gâchée, d’une part par l’intransigeance d’un Yasser Arafat qui n’avait pas l’étoffe d’un homme d’Etat et, d’autre part, par l’assassinat (commis par un Juif !) du général Rabin. L’implantation de colonies de peuplement sur des terres dévolues aux Arabes palestiniens agit comme  un chiffon rouge face à un taureau !

La Cisjordanie, telle la France occupée par les Allemands, est « saucissonnée » et le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas plus de pouvoirs à Ramallah, son « Vichy exotique », que n’en avait le Maréchal Pétain après 1942 dans sa ville d’eau…

Si le gouvernement sourd et aveugle du Premier ministre Benyamin Netanyahu voulait VRAIMENT la paix et  retirer, ainsi, toutes justifications aux très regrettables actes terroristes perpétrés contre ses concitoyens, il arrêterait immédiatement l’annexion rampante de la Cisjordanie, et concèderait à l’OLP une sorte de «Vatican » enclavé dans Jérusalem. Les Arabes de Palestine pourraient, enfin, y faire siéger leurs institutions. C’est, encore, matériellement possible ! De plus, les frontières POLITIQUES pourraient ne pas coïncider avec les limites  STRATEGIQUES nécessaires à la sécurité d’Israël. Il est clair que ces dernières doivent être sur le Jourdain, compte-tenu de l’étroitesse du couloir entre l’ancienne « ligne verte » et la mer.

Que risque l’Etat hébreu à jouer cette carte ? Il détient l’arme absolue, son armée est la première du Proche-Orient et Egypte comme Jordanie, ses deux plus importants voisins, l’ont diplomatiquement reconnu, une première dans le  monde arabe.

Si les Arabes n’acceptaient pas cette main tendue, leur mauvaise foi apparaitrait comme une évidence. En attendant, c’est Israël  qui a le mauvais rôle et n’est pas un rempart contre l’Islamisme, mais, à contrario, un excitant, un AIGUILLON ! Pour désarmer la haine nourrie par les stigmates de l’occupation, il ne reste que la négociation, pas la politique du bâton.

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lundi, 17 novembre 2014

EMBARGO, VOUS AVEZ DIT EMBARGO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’affaire des deux bâtiments de projection et de commandement russes bloqués à Saint-Nazaire  suite à l’ukase hollandien, n’est pas le premier accroc dans l’histoire des ventes de matériels militaires français.

En 1967, Charles De Gaulle avait  prévenu les futurs belligérants de ce qui allait rester dans l’Histoire  sous le nom de « Guerre des six jours, que la France, « sa » France, donnerait tort à celui des Etats  de cet Orient décidément bien compliqué , qui ouvrirait le premier les hostilités.

En effet, « l’homme du 18 juin » qui avait bradé l’Algérie française, entendait renouer avec le monde Arabe. Et son pari n’était pas très risqué car Israël, fidèle à sa stratégie de la « blitzkrieg », allait surprendre ses ennemis en les frappant le premier, détruisant ainsi tout leur potentiel destructeur….

N’utilisant à l’époque que du matériel français –chars AMX, avions Mirage III, Mystère IV, Vautour et autre Ouragan – Tsahal allait subir les foudres du « Grand Charles » : embargo complet sur les fournitures de rechange. Embargo aggravé deux ans plus tard après que des commandos israéliens, s’autorisant tout et n’importe quoi, aient détruit la quasi-totalité des appareils de la compagnie  aérienne libanaise MEA. Embargo peu efficace dans la mesure où l’Etat juif, prévoyant les réactions de l’Elysée, avait fait le plein auprès de la société Dassault de toute la « quincaillerie » nécessaire pour faire voler ses jets.

Georges Pompidou, succédant à De Gaulle, décida dans un premier temps d’alléger cet embargo tout en le maintenant sur du « gros » matériel. Ce qui n’empêcha nullement 6 patrouilleurs lance-missiles  de type « Combattante » en rade à Cherbourg, de prendre la poudre d’escampette bénéficiant, il est vrai, de nombreuses complicités dans les rangs des officiels français. Lesquels furent sanctionnés.  Les Israéliens ne purent rééditer cet « exploit » avec leurs 50 Mirage VJ, eux aussi commandés et payés, stockés sous cocon à Châteaudun. Au terme de longues négociations, la France dut rembourser ces appareils dont les caractéristiques ne correspondaient pas aux besoins de notre Armée de l’Air,  et verser des indemnités à son ex-client. Une triple pénalité !

Si la France perdit la clientèle de l’Etat hébreu – Israël se fournissant alors en matériel américain ou national – elle trouva une compensation en investissant le marché arabe, au grand dam des amis du fameux « petit Etat ». Même  si la morale commerciale en avait pris un coup au passage, « le cher vieux pays » ne perdait rien au change, Egypte, Irak et Libye commandant des Mirages comme s’il en pleuvait….

Qu’en est-il aujourd’hui avec la commande des deux BPC russes qui fut négociée sous le quinquennat de Sarkozy, lequel fut, pour une fois, un efficace intermédiaire entre Vladimir Poutine et les Géorgiens ? Prenant prétexte du conflit ukrainien et épousant radicalement sans nuances les thèses de Kiev et des européistes, Hollande a décidé de suspendre la livraison des deux bateaux, poussant les Russes à lui adresser un ultimatum. « Monsieur petites blagues » est devant le dilemme suivant, ou bien se coucher devant le diktat des européo-mondialistes et perdre un avantage économique considérable, ou refroidir nos relations avec les Occidentaux et, parallèlement, conserver d’indéniables avantages économico-financiers. En effet, quels seraient les dommages encourus en cas de rupture du contrat ? Non seulement nous perdrions de belles perspectives pour  toutes nos productions, mais

Il faudrait rembourser les deux navires, alors que notre commerce extérieur est en berne, payer des dédommagements, probablement salés, et rechercher une destination finale pour ces deux BPC… Qui en voudrait ? Certainement pas notre Marine nationale dont le budget est comprimé comme celui des autres armes, sans oublier que cette décision jetterait une suspicion sur la parole de la France. (Au moment même où cette dernière négocie péniblement la vente de Rafales avec l’Inde, ce choix ferait « désordre »…) Sans oublier les retombées négatives pour l’emploi : on entend déjà les pleureuses de la CGT ! Non, tout milite pour que la France, SOUVERAINE, tienne parole et livre du matériel commandé et, en grande partie, payé. D’autant que les deux BPC, à supposer que la Russie entre officiellement en Guerre avec l’Ukraine, ce qu’à Dieu ne plaise, n’auraient aucun rôle décisif dans un tel conflit essentiellement terrestre et… psychologique !

Plus que deux semaines à attendre jusqu’à la fin de l’ultimatum russe. Cette histoire, si son scénario épousait la pire des solutions, serait emblématique du degré d’incapacité de nos pseudos élites, qu’un inconséquent suffrage universel aura placé aux manettes de l’Etat.

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jeudi, 30 octobre 2014

IL N’Y A PAS QUE LES RHINOCEROS BLANCS QUI SONT MENACES DE DISPARITION !

P1020959.JPGLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Avril 1994… Un tournant dramatique et décisif dans l’histoire des blancs d’Afrique du Sud. Leur destin a basculé. En acceptant le principe du suffrage universel, le fameux « one men, one vote », le calamiteux Frederik De Klerk signait l’arrêt de mort d’un peuple européen indépendant en Afrique australe. Le lâchage, 14 ans plus tôt, de la Rhodésie blanche de Ian Smith, n’aura été qu’un apéritif pour le « Gargantua mondialiste ». Dans une société multiethnique, institutionnellement indifférenciée, la loi démocratique donne le pouvoir au plus grand nombre. Surtout en Afrique où le fait tribal est encore prédominant, les ethnies majoritaires, même d’une façon relative, l’emportent et dominent le paysage politique. Les exemples sont innombrables, ayons simplement à l’esprit ceux des Hutus au Rwanda ou des Kikuyus au Kenya.(Toutefois, dans le premier des deux cas, les Tutsis, minoritaires, viennent de prendre leur revanche). Pourtant, le « pouvoir pâle » de Pretoria avait toutes les cartes en main : l’instrument politico-militaire, une quasi indépendance énergétique, des minerais sensibles nécessaires aux occidentaux, une opposition contenue, des terroristes anéantis… Seule  une pression internationale insistante donnait mauvaise conscience à certains traitres du Broederbond, la franc-maçonnerie afrikaner. La logique de la politique de développement séparée, menée conjointement avec l’abolition de « l’apartheid mesquin », aurait dû conduire à la création d’une constellation de quelques Etats égaux en droits et devoirs, prélude à une ultérieure Confédération ou Fédération, selon l’aboutissement des négociations, dans laquelle chaque partie aurait conservé  la pleine maitrise de ses affaires culturelles et de sa sécurité. Pour cela, le Parti National aurait dû sacrifier une fraction du territoire historique des établissements afrikaners et anglophone, et consolider les « Bantoustans ». Il ne l’a pas fait à temps, préférant tout garder d’un immense territoire pour, finalement, tout perdre dans un véritable « Munich exotique » négocié avec l’habile Mandela. Ce dernier promettant tout, surtout ce qu’il savait être comme d’inacceptables concessions  pour ses amis de l’African National Congress (ANC), a « roulé les Blancs dans la farine »…

Résultats des courses ? En vingt ans, un million de ces derniers a quitté leur pays et, pour beaucoup d’entre eux, sans esprit de retour comme les 20 000 anglophones installés à Perth, en Australie occidentale. Plusieurs milliers de fermiers et les membres de leurs familles ont été massacrés dans le Veldt dans des conditions horribles et ce, dans une quasi indifférence de nos belles consciences internationales ! Où était BHL et consort ? Aux abonnés absents… La République d’Afrique du Sud  dispute au Brésil la première place sur le podium des pays à forte criminalité. L’ANC a kidnappé le pouvoir, à l’exception de la ville du Cap et de sa province. Une nouvelle bourgeoisie noire, environ 10 % de sa population, a émergé dans le monde des affaires et n’entend nullement partager les fruits de sa réussite avec ses frères qui s’entassent dans des bidonvilles gonflés par une immigration – là aussi ! – non maitrisée. Jacob Zuma, Président de l’indéboulonnable ANC, assume d’une façon clownesque les fonctions de Chef de l’Etat. Lui et sa clique de corrompus gouvernent tant bien que mal la deuxième économie du continent. (Le Nigéria, avec son pétrole, vient de ravir la première place à la RSA, ce qui n’a aucune signification…). L’armée, la National South African Defence Force, privée de la plupart de ses cadres blancs, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une coalition des électorats blancs, métis et Asiatique est-elle imaginable, et le Democratic party  peut-il inverser la vapeur ? Où sont passés les militants du Freedom Front et de l’AWB de feu Eugène Terreblanche ? L’expérience d’Orania a-t-elle un avenir ? Le dernier afrikaner est-il condamné à éteindre la lumière en partant et cette communauté subira-t-elle le sort des Pied-Noir ? Finalement Mandela, en donnant l’image bonhomme d’un « Père de la nation », aurait-il été plus habile que Ben-Bella ?

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Des éléments de réponses incontournables en lisant le récent ouvrage de Jean-Claude Rolinat édité aux Bouquins de Synthèse Nationale, « République Sud-Africaine : la faillite de Mandela ». 18,00 € plus 3,00 € de port. Cliquez ici

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mercredi, 20 août 2014

FERGUSON, MISSOURI, USA, UN REMAKE DE « LA CHALEUR DANS LA NUIT » ?…

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Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

L’actualité a,  de nouveau, fixé les regards sur la  question « raciale » aux Etats-Unis. Le fait divers de Ferguson,  au cours  duquel un jeune adolescent noir a été tué par un policier de la ville est, certes, regrettable, mais   tout de même, cette  affaire est montée en épingle par tous ceux qui ont intérêt à ressusciter des événements qui se déroulèrent dans les années soixante,visant à instaurer l’égalité juridique entre Blancs et Noirs. Pour ma part, je suis alléonze ou douze fois aux Etats-Unis.J’ai visité ou parcouru une bonne vingtaine d’Etats. J’ai séjourné quelques jours dans certaines grandes métropoles. Jamais je n’ai été témoin d’un acte de ségrégation dans les lieux publics, même dans les Etats du Sud. Atlanta, par exemple, est une ville où les Noirs, majoritaires, détiennent la mairie et où le chef de la police est l’un des leurs. Ils  occupent des postes officiels et, si parfois, ils sont employés comme  « gens de maison », c’est tout simplement leur « job ». Le rapport de maître à esclave, c’est fini ! Plus de séparation dans les transports, les bars, les restaurants, les universités. L’humiliation n’est plus de mise. Et si, comme je l’ai vu en Géorgie, les Eglises baptistes peuvent être séparées, c’est que les Noirs ont une sorte de liturgie propre à eux, qui les met en transe, ce qui ne convient pas forcément au « Yankee » comme au Sudiste. J’ai une petite idée de ce pays-continent, de ses tares comme de ses succès ; ce qui me fait dire, contrairement à un certain nombre de nos amis, « qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain » !

Lors de mon premier déplacement à Houston, Texas, mon cousin m’avait dit en me prêtant sa voiture, « surtout, si tu es interpellé par un flic, ne bouge pas ». Quelques années plus tard, dans l’Etat de Virginie occidentale, sirène hurlant derrière mon véhicule, je m’arrêtais sur le bas-côté de la route, mains, bien en évidence, immobiles sur mon volant. Comme au cinéma, le « cop » fit  le tour de la voiture tout en contrôlant mes papiers. Il termina son interception en m’adressant un « warning », c’est-à-dire un avertissement, pour un léger dépassement de la vitesse autorisée. Moralité de l’histoire, quand on est dans un tel pays où ça grouille d’uniformes – statetroopers, highwaypatrol, shérifs et autres rangers - et où un nombre important d’hommes et de femmes portent un « gun » à la ceinture ou dans leur  sac, on ne fait pas le mariole avec les forces de l’ordre, et on obtempère ! La victime de Ferguson était-elle « clean » au regard des critères policiers ? L’enquête le dira. Dans votre cas, sachez que votre statut de « Frenchie » ne vous protègera pas et Lafayette n’est plus là !

Des Ferguson, j’en ai traversé des tas, à pied ou en voiture. Il ne m’est jamais rien arrivé. Si l’Afro-américain qui a été abattu, encore une fois, dans des circonstances douteuses, avait été un citoyen blanc, assisterait-on à une mobilisation d’une telle ampleur médiatique, complaisamment relayée par nos chers « professeurs de morale » qui sévissent sur nos petits écrans ? L’occasion est trop belle, malgré la tristesse qu’une mort stupide peut engendrer, d’accuser ce pelé, ce galeux, d’homme blanc, toujours coupable, forcément. J’ignore tout de ce lamentable fait divers. Je constate simplement qu’il permet d’accuser une institution – qui n’a pas toujours, d’évidence, les mains blanches (sans jeu de mot….) – bien utile tout de même pour assurer  la sécurité des  braves gens. La justice fera la part des choses au pays de la « Law and Order ».

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vendredi, 08 août 2014

UN EFFET BOOMERANG ?

images.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les Juifs de France, les Juifs en France, les Juifs français ou les Français juifs – comme on dirait d’autres minorités religieuses Protestants de France, les Protestants en France, les Protestants français ou les Français protestants, qu’importe - ont  longtemps, depuis des années, trop « crié au loup », tout au moins leurs représentants légitimes ou auto-proclamés, pour que la communauté nationale se réveille et prenne bien conscience du problème. Car, en effet, problème il y a. Et ce ne sont pas les images terribles venant de la Bande Gaza qui vont arranger les choses. Mais qui est la cible privilégiée du militantisme philo sémite ? L’Islam, des fanatiques qui cacheraient le portrait d’Adolf dans leur salon, des nostalgiques de Vichy, des lecteurs de Charles Maurras, des admirateurs du comédien Dieudonné qui, entre parenthèses, fut candidat contre le FN à Dreux ? En partie seulement.

Souvenons-nous du montage de Carpentras. Derrière Le Pen, c’était le franchouillard qui était visé, Mr Dupont/Durand, le glandu de base, suspecté de confondre sa crainte de l’immigration sauvage avec de l’antisémitisme. Pourtant, jusqu’à ce jour, tous les ennemis de la Communauté juive qui sont passés à l’action, l’Ivoirien Fofana faisant tomber dans un piège le jeune Ilan Halimi, Mohamed Mera assassinant à Toulouse, A BOUT PORTANT, quatre juifs dans une école religieuse ou, le dernier en date des criminels antisémite Mehdi Nemrouche, auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles pour ne citer que les cas les plus emblématiques, sont tous des activistes islamistes, prônant la Djihad contre l’infidèle ou le mécréant…

Où est « l’extrême-droite fascisante » là-dedans ? Heureusement - grâce à Dieu, au destin et au hasard, mettons tout le monde de notre côté - si quelques centaines de jeunes musulmans « français » partent en Syrie pour jouer au martyr, le plus grand nombre aspire au calme et à une vie normale. Mais si tous les musulmans, d’évidence, ne sont pas des islamistes, tous les terroristes islamistes sont des Mahométans. La France n'est pas la seule cible : Israël forcément, la Russie, les Etats-Unis, l’Espagne, le Royaume-Uni etc…

Tous ces pays ont été ou sont à la une de l’actualité, comme le Mali ou le Nigéria où la secte BokoHaramprospère dans les Etats du Nord où elle applique la charia. Dernier avatar, l’Etat Islamique en Irak et au Levant qui semble tailler des croupières aux armées de ces pays. Jusqu’où iront-ils ? En France, ceux qui ont favorisé l’immigration massive, taxant de « racistes » ceux qui dénonçaient cette folle politique, semblent bien mal payés en retour : serait-ce l’effet « boomerang » qui a conduite quelques polémistes et philosophes  juifs à monter au créneau et, avec les autres veilleurs, à sonner le tocsin ? II n’est jamais trop tard pour alerter l’opinion….

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lundi, 04 août 2014

Egypte : SISSI IMPERATOR !

P1020959.JPGLe bloc notes de

Jean-Claude Rolinat

Né en 1954 à Gamalya, un quartier pauvre  à l’Est du Caire, le nouveau Raïs égyptien (guide) de la nation, a été élu en mai dernier par 98 % des 47 % qui se sont exprimés, débarrassant ainsi – définitivement ? – le pays de la dictature religieuse des Frères Musulmans.

Pourtant, tout avait commencé par une lune de miel entre cet homme plutôt introverti, réputé bon musulman et dont l’épouse ne sort que revêtue de l’abaya, et Mohamed Morsi le Président élu à la suite de la révolution qui avait renversé Moubarak. Et puis tout a basculé lorsque plus de 30 millions d’Egyptiens sont descendus dans la rue, dans tout le pays, pour conspuer Morsi et exiger le départ des Frères Musulmans qui avaient trusté tous les pouvoirs.

Investi du poste de ministre de la Défense et de commandant en chef par Morsi lui-même  qui n’avait rien vu venir, le nouveau Maréchal Sissi, soutenu par ses pairs du Conseil Supérieur des Forces Armées, appuyé en coulisse par le vieux Maréchal Tantaoui provisoirement écarté, avait franchi le Rubicon : arrestations de milliers de Frères Musulmans à commencer par le Président, instauration de la Loi martiale pour une durée indéterminée, jugements expéditifs condamnant à mort de nombreux Frères. Résultats des courses ? Les jeunes activistes du mouvement « Tamarrod » (rébellion), les Coptes, les milieux d’affaires tout comme les guides, les armateurs de bateaux fluviaux, les chameliers et autres fellahs vivant du tourisme ont applaudi.

Washington, toujours dans les nuages, appuyant naïvement dans un premier temps le gouvernement des Frères Musulmans, a rétabli son aide annuelle estimée à 950 millions d’Euros. Le secteur du tourisme, sévèrement touché par la crise, qui était passé de 8 à 4,2 millions de dollars de chiffre d’affaires, ne pouvait que se réjouir de la nouvelle donne, tout comme Israël qui voit la perspective d’une menace supplémentaire s’éloigner sur son front sud. Le petit peuple,  avide de sécurité et d’emplois, applaudit, pour l’instant.

La nébuleuse activiste islamiste n’en a pas pour autant dit son dernier mot. Des attentats perdurent contre les forces de l’ordre, notamment dans le Sinaï contigu au désert israélien du Néguev. Et le règlement final de la question palestinienne qui enflamme à juste titre la rue arabe – surtout lorsque l’on assiste au désastreux « spectacle » de la bande de Gaza – n’apparait même pas à l’horizon diplomatique. Mais l’Egypte, par sa démographie galopante, est le premier pays du monde arabe. L’Arabie Saoudite, pourtant très sectaire et religieusement bornée, tout comme les Emirats Arabes Unis et le Koweit, assurent une aide substantielle à « leur grand frère », ne serait-ce que pour l’aider à payer sa facture énergétique.

Le Royaume de Ryad – plus hypocrite que lui tu meurs ! – joue ainsi sur les deux tableaux : d’un côté il soutient les régimes et les soulèvements islamistes, de l’autre il stabilise un pouvoir « laïc », autant qu’on peut l’être en terre d’islam. Avec Sissi Imperator, pour l’instant, tout le monde y trouve son compte : les monarchies arabes du golfe qui tremblent devant l’Iran chiite, les occidentaux qui fermeront les yeux sur les accrocs déchirant les fameux « droits de l’homme », et Israël qui va continuer impunément son occupation de ce qu’il appelle la « Judée » et la « Samarie », en fait l’Etat-croupion de la Cisjordanie palestinienne. Rien ne semble bouger dans le panorama proche oriental.

Pourtant, des secousses telluriques inenvisageables il y a quelques temps, semblent se dessiner. Ryad s’eninquiète devant le rapprochement USA/Iran, l’Irak explose – les Kurdes auront avant dix ans, leur Etat avec l’agrément, hier impensable, de la Turquie ! – et Bachar gagnera, in fine, en Syrie. Et l’Egypte, qui n’a connu aucun pouvoir civil depuis la chute du Roi Farouk en 1952, Neguib, Nasser, Sadate, Moubarak se succédant, continuera d’élire avec des scores « soviétiques » les généraux qui occuperont le Palais d’Héliopolis.

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mardi, 22 juillet 2014

La stratégie mortifère et « payante » du Hamas...

516425133.JPGLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

A une époque où, dans les médias, l’image domine tout, où l’émotion précède la réflexion, où de nombreuses chaines de télé déversent leurs infos en continu, les Palestiniens de Gaza, au prix de pertes humaines considérables, viennent de gagner la guerre des images.

Des corps d’enfants, d’hommes et de femmes enveloppés dans des linceuls ensanglantés ne peuvent déclencher chez le plus grand nombre que de l’empathie et de la sympathie, voire même des cascades lacrymales, dans tous les cas un puissant sentiment de compassion. Et, pour d’autres, engendrer la haine du juif, en oubliant que les pas de tirs des roquettes s’abattant « maladroitement » sur Israël sont bien souvent situés au cœur des quartiers les plus denses, quand ce n’est pas dans des écoles ou des hôpitaux.

Criminels sont ceux qui utilisent ces lieux, criminels sont ceux qui, le sachant, n’hésitent pas à déclencher le feu de leurs représailles. L’Etat Hébreu en utilisant la stratégie du marteau pilon pour écraser un moustique, démontre plus que jamais que dans une guerre asymétrique, le rapport du faible au fort tourne souvent à l’avantage du premier et  lui attire inéluctablement la sympathie du plus grand nombre. Le Hamas sait tout cela parfaitement et son ennemi israélien aussi.

La bande de Gaza aux contours hérités des hasards de la première guerre de 1948, c’est un rectangle de moins de 40 km de long sur une dizaine de large, moins que la superficie de la Principauté d’Andorre où s’entassent un million et demi de Palestiniens « de souche », ou de réfugiés pour le plus grand nombre. Le Hamas et tous ses pseudopodes, malgré le blocus israélien et celui de l’Egypte, ne l’oublions pas, continue de recevoir aides et subsides du camp arabe, particulièrement des pétroliers, qui préfèrent entretenir ce cancer aux portes de l’ennemi sioniste plutôt que devoir gérer chez eux ces réfugiés. Des subsides suffisants pour tenir, pas assez pour vaincre ou développer le pays et en faire un pôle économique viable. Les dirigeants du Hamas, du Djihad islamique ou du Hezbollah au Sud-Liban savent tout cela et, comme leurs homologues de Jérusalem, jouent avec le feu.

La solution, redisons-le, est politique. Elle passe par une reconnaissance réciproque, une définition précise des frontières, la libération d’un quartier de Jérusalem-Est par Israël pour en faire la capitale palestinienne, le règlement de la question des réfugiés. Le Qatar ou l’Arabie Saoudite pourraient bien mettre la main à la poche pour aider leurs « frères » arabes plutôt que d’alimenter la haine des « quartiers » contre la société française à qui les « jeunes » de banlieue doivent tout : logements décents, écoles, gymnases etc…

Tant que les Arabes musulmans refuseront l’évidente permanence d’une présence juive et chrétienne au Proche-Orient d’une part, et que les Israéliens refuseront d’évacuer l’essentiel de la Cisjordanie d’autre part, le conflit s’enlisera pour devenir une nouvelle Guerre de Cent ans. (Et plus….).

Plus que jamais le slogan contenu il y a quelques années en « une » de la revue Synthèse nationale, « Ni Hamas, ni Tsahal ! », est d’actualité.

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dimanche, 29 juin 2014

Algérie : mais quand les Français vont-ils ouvrir les yeux ?

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Le bloc notes de

Jean-Claude Rolinat

Disons-le d’emblée et pardon pour les « footeux » qui seraient de notre bord, le football n’a jamais été ma tasse de thé. Cette sorte de nationalisme des crampons au ras des brins d’herbes ne m’a jamais fait vibrer d’autant que, par exemple, il faut avoir de bons yeux pour reconnaitre les Français des Nigérians. Heureusement, il y a les maillots numérotés…. Tout ça pour dire que cette coupe du monde « m’emm…. » profondément, et les journaleux en extase devant les Fennecs, encore plus.

De la vraie graine de collabos ceux-là ! Comment expliquer qu’à chaque rencontre de l’équipe algérienne – match gagné, perdu ou « kif-kif pour les buts marqués - nous assistions à des débordements de joie qui….débordent : à Paris,  Roubaix,  Marseille ou Lyon pour ne citer que les lieux les plus connus. Si ce sont des supporters algériens qui envahissent pacifiquement les Champs Elysées avec leur drapeau, à l’extrême rigueur, je le comprendrais. C’est totalement différent de l’ignominie que l’on nous prépare  pour le 14 juillet. Mais que dire de tous ces jeunes « binationaux », carte d’identité française en poche, qui hurlent leur joie en faveur d’un pays qui, théoriquement, n’est pas le leur ?

La vérité, dans toute sa lumière aveuglante est là : les jeunes, et les « jeunes » ne sont « Français » que pour les avantages. Pour le reste, ils sont et demeurent Al-gé-riens et rien, aucun papier, aucune loi n’y changeront rien. La nature est ainsi faite. Les autorités françaises,  qui ont laissé entrer dans le pays des centaines de milliers d’Algériens au titre du regroupement familial ou des études universitaires savaient bien, qu’à terme, un énorme problème d’identité se poserait.

Dans certaines classes, impossible d’évoquer le conflit du Proche-Orient sans déclencher l’émeute, idem de la Guerre d’Algérie que, soit-dit en passant, nos troupes ont gagnée. Seul le pouvoir politique nous a rangésdans le camp des vaincus « repentants ». Ces petites têtes bien remplies de sottises assénées, bien souvent, avec gourmandise, par un corps enseignant « à gauche toute », ne pouvaient qu’avoir de la haine pour le pays d’accueil et les yeux de Chimène pour le Bled.

Seulement voilà, du rêve à la réalité, il y la Méditerranée, que peu franchissent dans le sens Marseille-Alger, beaucoup plus en sens inverse ! On passe vite, avec certains  de ces « jeunes », de la simple euphorie à la bêtise – dégradations de mobilier urbain, incendies de voitures, vitrines brisées….

Que faire ? Mettre, une bonne fois pour toutes, les pieds dans le plat ! Ou ces jeunes sont Français et ils le prouvent par leur attitude en aimant ce pays, ou bien c’est la REMIGRATION, même si leurs géniteurs les ont fait naître, par hasard, en France. Il faudrait pour cela un gouvernement vraiment NATIONAL, à poigne, ne succombant pas aux chants maléfiques des sirènes de la repentance. Repentance de quoi, d’ailleurs ? D’avoir fait en 130 ans de l’Algérie un pays moderne, que ses nouveaux satrapes ont allègrement pillé depuis 1962 ? Le comble de la stupidité étant d’accepter de soigner leur potentat malade alors que le même crachait encore son venin sur le pays d’accueil .On marche sur la tête, et nos pseudos dirigeants, dans une société normale, devraient rendre des comptes devant une justice impartiale.

Les temps futurs nous rendront-ils raison ?  Si j’en juge par la mollesse, l’apathie de beaucoup de nos compatriotes, ce n’est   pas gagné d’avance. Heureusement, il y a dans les jeunes générations des « de souche » une bonne moisson qui lève et  qui va porter nos espérances à nous, les « vieux », qui avons assisté au naufrage de l’Empire. Un Empire qui ne demandait qu’à se transformer, un Empire fraternel et pluri-continental, comme le Portugal voulait en bâtir un. A défaut d’Empire que les temps nouveaux nous empêchent de reconstituer, restons maîtres chez nous et n’acceptons pas une certaine forme  de colonisation à rebours.

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dimanche, 11 mai 2014

AFRIQUE DU SUD : l’ANC S’EFFRITE, LENTEMENT, TROP LENTEMENT…

images.jpgLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

1994-2014 : vingt années de pouvoir noir, vingt années de stagnation pour ne pas dire de régression, de violences, d’exil pour les Blancs, d’interrogations pour les born-free qui fournissent entre 41 et 59 % (!) des effectifs des chômeurs selon les secteurs d’activité et les régions.

Où est la victoire d’un parti en situation quasi monopolistique avec 62,15 % des voix (65,90 en 2009), qui n’a pas réussi bien qu’ayant en mains tous les leviers de commande, à éradiquer la misère, à tout le moins à  électrifier tous les villages et à leur assurer la distribution d’eau ? Un Président polygame âgé de 72 ans, un Zoulou contrairement à Mandela un Xhosa, est le digne représentant d’une classe dirigeante qui, à des degrés variables, « s’en est mis plein les poches ». Ce qui explique la percée d’un Julius Malema - l’homme du célèbre et sinistre slogan « une balle, un boer » - et de son parti l’Economic Freedom Fighters qui, avec 1 169 259 voix (6,35 %) arrive en troisième place derrière le parti du Premier ministre de la province du Cap-Ouest, Helen Zille (une blanche). Elle augmente son score de 5,57 % pour atteindre un total  national de 22,23 % et un score régional de 59,38 %, lui assurant 26 sièges contre 14 à l’African National Congress au Parlement local. Laminé au plan national, le COPE, rien à voir avec le maire de Meaux, de l’ancien ministre de la défense Lekota, régresse de 7,42 % à…0,67 %, victime de dissidences internes tout comme le chef Zoulou  Mangosuthu Buthelezi.Victime lui aussi de la dissidence d’un National Freedom Party qui le pénalise et fait régresser son mouvement l’InkhataFreedom Party (IFP), jadis le challenger de l’ANC  à la direction du Kwazulu-Natal  au… 3e rang dans sa province avec seulement 416 000 voix contre 2 475 000 à son ennemi juré l’ANC ! Et encore se trouve-t-il également devancé par l’Alliance Démocratique de Madame Zille qui obtient 10 sièges de députés provinciaux, soit un de plus ! Le Freedom Front, le parti des Afrikaners « purs et durs », ceux qui n’ont pas rallié  la Democratic Alliance fait un tout petit 0,90 % (165 715 voix) soit 0,7 % de plus qu’à la dernière consultation. Autre petit score honorable pour ce parti de « petits Blancs » et de ruraux, ses résultats dans la province du Free State (l’Etat Libre d’Orange de la guerre des Boers), 2,10 % lui assurant 1 (un !) député provincial à Bloemfontein…Les gens, plutôt déçus par l’ANC mais en souvenir de « Madiba »  et des luttes pour l’abolition de l’apartheid ont, comme ces électeurs captifs des banlieues communistes d’hier, continué par automatisme d’apporter leurs suffrages au parti dominant. Une clientèle « captive » en quelque sorte, espérant que l’ANC leur assurera un toit et du pain. Du pain justement, les quatre millions de Noirs et plus qui ont accédé à la classe moyenne –plus ou moins 10 % tout de même du total des Africains -  qui gagnent plus que leurs homologues blancs paupérisés soit 2 000 euros mensuels, ont largement dépassé ce stade d’espérance. Eux, ils veulent habiter dans les quartiers mixtes, acheter une voiture et mettre leurs enfants dans une école privée où, comme en Angleterre, on porte l’uniforme ! Piscines, voyages, domestiques (noirs, aussi, de préférence !) sont dans leur ligne de mire. Ce sont les nouveaux riches ou ceux qui aspirent à le devenir. Leur vote s’est éclaté : les uns ont continué à faire confiance à l’ANC qui les a enrichis, les autres la contestent et ont porté leurs suffrages sur l’Alliance Démocratique. Les chiffres le prouvent  : comment expliquer que le Gauteng, la plus riche et la plus peuplée des provinces de la RSA  - Johannesburg-Pretoria - ait accordé 1 100 000 voix à la DA dont 700 000 Noirs environ et que l’ANC peine à y obtenir la majorité ? Le vote est encore racial, mais moins qu’en 2009. Si les Métis, les Blancs dans leur ensemble et les Asiatiques votent DA, de plus en plus de Noirs évolués les rejoignent. Même Monseigneur Desmond Tutu, l’un des architectes de la contestation anti-apartheid des années soixante-dix et quatre-vingts, s’est déclaré déçu par l’ANC. Si ce parti reste encore très largement majoritaire, il est victime d’une double contestation, en plus de ses remous internes : à sa gauche un agité comme Julius Malema qui exige des nationalisations et l’expropriation des fermiers blancs, à sa droite une bourgeoisie noire exigeante. On n’est pas encore arrivé au stade de la nation « Arc-en-ciel » imaginée – vendue à ses gogos de négociateurs blanc ! - par Nelson Mandela, mais l’ANC n’est plus forcément la solution, elle peut devenir le problème. L’Alliance  Démocratique commence à apparaître pour certains comme n’étant plus exclusivement le « parti des Blancs ». Le pouvoir monopolistique de l’ANC va donc subir des assauts de toute part. Espérons pour ce magnifique pays que les Blancs ont fait, comme l’Algérie a été construite par les  « Pieds Noirs »,  qu’un Malema, sorte de Robert Mugabe en puissance, ne puisse l’emporter un jour.

Sur l'Afrique du Sud et sur Mandela :

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lundi, 28 avril 2014

Avril 1994 - avril 2014 : vingt années de pouvoir noir en Afrique du Sud

images.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les 26, 27 et 28  avril 1994, les électeurs Sud-Africains votaient pour la première fois dans un collège unique.

Auparavant chaque groupe de population exerçait ses droits dans son collège : les blancs à l'Assemblée, les Métis et les Indiens dans leurs deux chambres respectives - les trois étant réunies en une sorte de "Congrès" - et les noirs dans leurs Homelands (Bantoustans) et leurs municipalités. Ce système, déséquilibré, assurait tout de même  une représentation de tous les groupes de populations.

Aujourd'hui avec le fameux "one men, one vote" lâchement accordé à l'ANC par les négociateurs blancs  du Parti National au pouvoir à Pretoria en 1994, les Afrikaners, les anglophones comme les métis et les Indiens sont écrasés par la masse des suffrages noirs. La démocratie n'existe que sur le papier. La solution aurait résidé dans la mise sur pied d'une véritable Fédération Sud-Africaine et non pas en un Etat unitaire où les provinces n'ont guère plus de compétences que nos Conseils généraux et régionaux.

Résultats des courses en vingt années de "black power" : une discrimination positive en faveur des noirs, une représentation parlementaire et ministérielle blanche amoindrie, l'exode de plus d'un million de blancs, une tragique insécurité, l'irruption sur la scène économique et politique d'une caste de noirs "kleptocratiques" qui s'en mettent "plein les poches" au détriment des équipements nécessaires à la vie courante dans les townships. Le tout sous le contrôle d'un parti gangrené, vérolé par la corruption : l'African National Congress, l'ANC de feu Mandela.

Quant à l'armée, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, le dernier chef d'état-major blanc (Armée de l'air) vient de partir à la retraite.

Un fait nouveau, bien qu'une part importante des richesses soient encore concentrées entre quelques mains blanches (pas si blanches que cela...) du capitalisme international, des Afrikaners sont inscrits à la soupe populaire. Le chômage des noirs atteint des taux records tandis qu'une minorité roule en BMW, Mercedes et autres véhicules de luxe. Jacob Zuma, un Zoulou pittoresque et polygame qui vient de se faire taper sur les doigts pour détournement de fonds publics, a cependant toutes les chances de se succéder à lui-même à la tête de l'Etat. Réponse dans une semaine avec les nouvelles élections générales.

Une petite lueur : l'ANC, tant sur sa gauche que sur sa droite est de plus en plus contestée et Helen Zille, une blanche Premier ministre de la province du Cap occidental a de bonnes chances d'augmenter substantiellement le score de son Parti démocratique, désormais refuge de tous les contestataires blancs et métis, ce qui fait tout de même un bloc d'environ 7 à 8 millions de personnes. Mais l'avenir n'est écrit nulle part...

 

Une RSA la faillite de Mandela.jpgNDLR : Pour bien comprendre la situation en Afrique du Sud aujourd'hui, nous vous conseillons le dernier livre de Jean-Claude Rolinat : La faillite de Mandela.

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mercredi, 09 avril 2014

Québec : COUILLARD SUCCEDE AU PQ...

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Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle histoire belge, – que nos frères Wallons ou Flamands nous pardonnent -, mais le titre, en résumé, d’un épisode électoral que vient de vivre ce dimanche 6 courant la « Belle Province »….

Une raclée. C’est une raclée identique à celle que vient de subir le PS lors des municipales qui vient d’être infligée par le leader du Parti libéral Québécois, Philippe Couillard, au PQ de Madame Pauline Marois qui vient d’être renvoyée dans ses foyers. Pourtant  Madame le Premier ministre du Québec avait consulté les sondages et anticipé une victoire possible pour son parti souverainiste de gauche. Mal inspirée comme un certain Jacques Chirac en son temps, elle procéda à une dissolution de l’Assemblée Nationale avant le terme de son mandat. Mal lui en a pris, avec seulement 30 élus, elle vient de perdre la majorité face au Parti libéral qui remporte 70 sièges et la petite Coalition pour l’Avenir du Québec 5 députés. Le souverainisme, semble-t-il ,ne fait plus recette. Les adversaires du Parti Québécois affichaient eux, des couleurs plus terre à terre, plus pragmatiques : « on s’occupe de vos  problèmes », tel était le slogan qui s’inscrivait sur leurs banderoles. Le souverainisme ne fait plus  recette en période de crise. Les  Canadiens de la province du Québec qui se prennent parfois à rêver qu’ils sont « un pays », gardent en ces temps de crise les pieds sur terre. Francophones, anglophones, autochtones, immigrants fraichement naturalisés – notamment Haïtiens !- n’arrêtent pas d’une consultation à  l’autre de jouer au ping pong avec les deux grandes formations du spectre politique provincial. Un mal « démocratique », qui n’est pas spécifiquement français, qui s’appelle l’alternative et  qui n’a rien à voir avec une grande alternance. Il n’empêche, plus le temps passe, plus on s’éloigne de la belle idée de donner un Etat indépendant à la dernière nation « française » d’Amérique du Nord. (Les Acadiens sont trop peu nombreux pour y prétendre, quant aux cajuns des bayous de Louisiane, ils ne sont plus, hélas, que des survivants d’une espèce en voie d’extinction). Les anglo-saxons au pouvoir à Ottawa peuvent se réjouir, l’espérance soulevée au début des années quatre-vingt par un certain René Levesque est en train, lentement, d’agoniser. Quand on voit que des micro-Etats siègent aux Nations Unies – Monaco, Andorre, Kiribati, Seychelles et autre République de Nauru -, on peut s’étonner qu’un peuple de sept millions d’âmes n’y ait pas sa place. Le nationalisme québécois à la sauce d’un Duplessis ou d’un Daniel Johnson, (Union Nationale de jadis), de droite, est-il mort ?

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vendredi, 28 février 2014

CES OCCIDENTAUX SONT VRAIMENT DES CANCRES !

P1020959.JPGLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

À soutenir, très paradoxalement le « nouveau pouvoir » ukrainien au sein duquel les ultra-nationalistes de SVOBODA ont joué un rôle décisif (1), les représentants qualifiés de l’U-E, cette nouvelle Union Soviétique sans le goulag, n’ont pas vu venir le camarade Poutine niché en embuscade.

Ils le croyaient « scotché » à Sotchi, les yeux rivés sur les médailles engrangées par ses équipes, alors qu’il surveillait en fait étroitement les développements de l’affaire ukrainienne. Ils n’ont pas compris ces diplomates occidentaux bornés, barricadés dans leurs certitudes «droitdl’hommistes », que l’on me pardonne cet affreux mot, que l’ « ethnicisme » et la géopolitique sont plus forts que tout et qu’aucun contrat, aucune promesse de millions d’Euros ne serviront de digue aux ressorts profonds des peuples.

Le départ mouvementé du kleptocrate Ianoukivitch, marionnette détestée du pouvoir russe, ne change rien à la donne. Les russophones de l’Est ukrainien se sentent plus proches de Moscou que de Kiev alors que, par exemple, les Galiciens de l’Ouest ont des atomes crochus avec la Pologne.

Poutine avance ses pions et brandit les armes du chantage : Crimée séparatiste et prix du gaz, sans oublier les droits de douanes sur les exportations ukrainiennes envers la Russie. En lisant une carte, on comprend que la Crimée est indispensable à la grande Fédération. Ce territoire de deux millions d’habitants, rattaché à l’Ukraine soviétique à l’époque de Nikita Kroutchev, jouit déjà d’une certaine autonomie et brandit son drapeau tricolore.

Par petites touches – sauf reprise en main guerrière ce qui paraît invraisemblable – il se  détachera du pouvoir central et Kiev n’y pourra rien. Autonomie, indépendance, rattachement à la Russie qui y possède déjà l’importante base aéronavale de Sébastopol, les bornes d’une nouvelle route sont déjà plantées. Et ce ne serait pas la première fois que dans une histoire très récente, les frontières bougeraient. « L’intangibilité », cette vache sacrée des diplomates de l’ONU, c’est fini ! Qu’on en juge plutôt par les exemples suivants : Ethiopie/Erythrée, Soudan/Sud-Soudan, Serbie/Kosovo, Tchéquie/Slovaquie, Géorgie/Abkhazie et Ossétie du Sud etc…. Autant de précédents que ne manqueront pas d’avancer des peuples en quête de reconnaissance identitaire réelle pour imposer leur existence étatique.

Après  la Crimée, demain l’Ecosse, les Flandres et la Catalogne ? A suivre. En attendant, madame Catherine Ashton et son administration diplomatique bruxelloise auraient bien besoin d’un petit lifting !

Note

(1) Truculent de voir B-H L se pavaner devant les barricades, c’est sa spécialité, à quelques pas d’hommes casqués de Svoboda !

 

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lundi, 10 février 2014

AUJOURD’HUI, NOUS AIMERIONS TOUS ETRE DES SUISSES !

images.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Le peuple de notre voisine, la Confédération  helvétique, vient de se prononcer à 50,3 % en faveur du OUI  à la question posée par l’UDC relative à la limitation de l’immigration.

Seule contre tous, partis du système, syndicats, patronat…, l’Union Démocratique du Centre qui, avouons-le porte un nom qui ne coïncide pas avec son programme mais ce sont leurs affaires, vient d’obtenir un grand succès. Succès qu’il ne faut pas minimiser, une majorité est une majorité, on nous le fait bien sentir quotidiennement dans cette France archi-républicaine, ultra-démocratique qui bafoue pourtant allègrement ses minorités (provisoires) dans les urnes, majoritaires dans la rue.

Si, sans surprise, les cantons francophones ont plutôt voté contre, les cantons germanophones, démographiquement plus nombreux, ont voté pour. Ce petit pays de moins de 50 000 Km² et de huit millions d’habitants donne à toute l’Europe sans parler du monde, une grande leçon de démocratie populaire. Là-bas, les « élites » ne peuvent pas faire écran entre la volonté citoyenne et les réalisations politiques. Le référendum d’initiative populaire associé dans les plus petits cantons  alémaniques aux assemblées générales du peuple, les « landsgemeinde », assurent au politique un fonctionnement réellement démocratique.

On me rétorquera que convoquer sur la grande place des petites capitales de microscopiques cantons tous les électeurs est plus facile que rassembler, par exemple, tout le peuple de l’Aveyron, du Vaucluse ou de la Creuse à Rodez, Avignon ou Guéret. A l’heure d’internet et de la vidéoconférence, plus rien n’est impossible pour communiquer en temps réel et…voter électroniquement ! Le conseil des ministres d’Estonie, membre de l’UE, fonctionne en direct avec ses concitoyens qui, via leur ordinateur, peuvent interpeller leur ministre en pleine séance !

En réalité les belles âmes qui prétendent nous gouverner, du Cap Nord à Gibraltar – avec des nuances toutefois ici ou là – ne supportent pas la contradiction, l’opposition à leurs lubies, à leurs utopies. Et elles préfèrent escamoter le débat sur la place publique et faire voter en catimini leurs lois ineptes à l’abri des regards et de la contestation dans le confort moelleux de leurs assemblées. Heureusement, il y a le « net » pour que puisse s’exprimer monsieur lambda, véritable soupape de sécurité par le défoulement que l’on s’y autorise. Pour combien de temps ?

Encore une fois un petit pays à la grande histoire, même s’il est heureusement pour lui, resté en marge des deux guerres mondiales, nous donne une leçon. Nous avons vu ici ou là, à l’annonce des résultats, quelques visages coincés, entendu sur une radio ou une autre station des commentaires fielleux. Mais qu’importe. La route est tracée. La Suisse va redéfinir ses relations avec ses voisins, remettre en question l’espace Schengen en ce qui la concerne et surtout, surtout, servir d’exemple et monter la voie  qu’il faut suivre aux autres peuples européens. Les eurocrates  voulaient confisque la  parole aux peuples européens ? L’un d’entre eux se la réapproprie. Oui, aujourd’hui, nous aimerions tous être des Suisses !

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lundi, 13 janvier 2014

VAUDEVILLE A L’ELYSEE...

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Le Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Sous les ors d’un Palais de la République, et non pas sous les lambris d’une bonne scène de théâtre, c’est à une version renouvelée d’une pièce de Labiche ou de Feydeau à laquelle nous venons d’assister.

En catimini, le Président quitte sa tanière dorée pour se rendre, ça ne s’invente pas, rue du Cirque à quelques encablures de l’Elysée pour faire, sans doute, quelques galipettes avec une jeune célébrité du petit et grand écran…. Qui l’eut cru ? Notre actuel Chef de l’Etat n’a pourtant rien d’un jeune premier, son look nous fait plutôt penser à un employé de banque ou à un courtier en assurances – au demeurant professions honorables – plutôt qu’à celui d’un bellâtre, dragueur impénitent. Eh bien, il ne faut pas  se fier aux apparences. Il est vrai que ce séducteur a déjà collectionné quelques belles dames : Ségolène et Valérie sont encore de bien belles plantes, même si l’une des deux est une plante verte… de rage ! Comment « Monsieur petites blagues » fait-il pour prendre d’aussi pimpantes  créatures, y compris sa dernière conquête, dans ses filets ? A-t-il, comme le chante Dutronc, quelque chose de spécial, qui fait « crac, boum, hue »… ?

Espérons, en tout cas, que notre François ne termine pas sa carrière prématurément comme feu le Président Felix Faure. Il lui reste encore trois ans avant la fin de son mandat et nous avons encore envie de rire (jaune) !

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mardi, 17 décembre 2013

Ce sur quoi devraient méditer les médias et autres « bobos » atteint de la « Mandelâtrie »….

mandela-skull.jpgJean-Claude Rolinat

Du Nouvel-Observateur à Libération, Le Monde ou Paris-Match – « Mandela est immortel. Il appartient désormais aux Africains de rendre immortel son rêve d’égalité, de pardon, de respect et de paix »,  Olivier Royant, p.57 numéro 3369 - en passant par les chaînes d’info en continu, BFM, LCI ou I Télé, ce ne fut qu’un concert de louanges et d’éloges dithyrambiques. Le seul effet comique incongru dans de telles circonstances fut la  grotesque prestation du traducteur en langages des signes dont l’imposture ne fut révélée qu’après la cérémonie du souvenir au stade de Soweto. Ce qui en dit long sur la dégradation des services de sécurité ! Pendant une semaine,  de Paris au siège New-yorkais des Nations Unies en passant par Johannesburg ou Qunu au Transkei,  les commentaires n’offraient à nos oreilles que les mêmes croassements venant de la mare médiatique.

« Tout ce qui est excessif est insignifiant » nous enseigne le sage… L’ancien chef de la branche terroriste de l’African National Congress méritait-il ce déluge d’honneurs post-mortem, l’érigeant en Père de la paix mondiale, en icone révérée par toute la bien-pensance cosmopolite, à la hauteur de toutes ces excellences à qui le Nobel de la Paix a été décerné et dont, bien souvent, il ne reste aucune trace en faveur du pacifisme ? Car quel est le bilan de la star sud-africaine créditée de toutes les qualités humaines ?

Incontestablement, le créateur de la chimérique « nation arc-en-ciel », après avoir passé 27 ans en prison – les dernières années  de résidence à Paarl s’apparentant  plus à un séjour en cinq étoiles – n’a prononcé aucune parole de haine, n’était animé par aucun esprit de vengeance contrairement à nombre de ses alter-égo tel un vulgaire Ben-Bella ou un cinglé comme Mugabe.  Et là il faut lui rendre un sincère hommage.  Pour le reste, en habile négociateur, il a « roulé les Blancs dans la farine »…Il faut dire qu’il avait en face de lui un De Klerk qui n’était que le porte-parole d’un Broederbond –, la franc-maçonnerie afrikaner,  prête à tous les abandons pourvu que l’on ne touche pas à son fric ! Mieux valait conserver ses domestiques noirs et sa piscine dans les beaux quartiers du Cap, de « Jobourg » ou de Pretoria, que de  résister et de s’abandonner au mythique rêve d’un Volkstaat….On a vu ce que ce choix a donné. Depuis avril 1994, un million de blancs sont partis, des milliers d’autres, notamment des fermiers comme Terreblanche le chef de l’AWB, ont été massacrés et le chômage touche presque un Noir sur deux. Le sida atteint 26 % des adolescentes noires et la discrimination « positive », le Black power employment,  prive l’Afrique du Sud  de ses cadres d’origine européenne qui cherchent en Australie (20 000 Blancs émigrés), en Nouvelle-Zélande aux Etats-Unis ou au Canada une situation meilleure pour eux et leurs enfants.  Il n’est pas jusqu’aux rudes fermiers boers qui reprennent les charriots de leurs ancêtres pour répondre positivement aux offres de terres à cultiver provenant du… Mozambique ou de la Géorgie ! Une oligarchie noire égoïste a fait main basse sur une partie de l’économie et s’entend comme larrons en foire avec ses homologues de la bourgeoisie blanche, tout au moins sa fraction qui a oublié d’où elle vient. Mandela a gouverné en dilettante, laissant à ses deux adjoints, à l’époque Thabo M’Beki et Frederik De Klerk, la gestion des affaires courantes. La diva planétaire parcourait le monde glanant ici ou là des lauriers qui n’étaient pas tous  usurpés. Comme un mal ne vient jamais seul, tel un miroir aux alouettes, l’Afrique du Sud qui au premier abord fait plus penser aux Etats-Unis qu’à l’Afrique noire profonde, a attiré des centaines de milliers d’immigrants en provenance  du reste du continent. D’où une éclosion de bidonvilles à la périphérie des grandes villes qui résorbaient à peine leurs quartiers insalubres. Le pays est divisé ethniquement même si, et c’est heureux, les lois les plus sombres de l’apartheid avaient déjà été abolies sous les gouvernements des Vorster, Botha et De Klerk. Il l’est économiquement avec, nous l’avons vu, l’irruption d’une classe noire nantie et égoïste –environ 10% de la population – laissant derrière elle les « oubliés de la croissance ». Régionalement aussi : en dehors des grandes métropoles détribalisées, les Xhosas restent au Cap oriental, les métis au Cap Nord et à Capetown même, les Zoulous au Kwazulu-Natal et les indiens à Durban. C’est la région du Witwatersrand et celle du Cap qui concentrent la majorité de la population blanche, à peine 9 % du total du pays. L’ANC est, pour l’instant le parti dominant, mais des concurrents déçus par sa politique se lèvent à sa gauche et à sa droite. Le Freedom Front qui devrait concentrer la résistance afrikaner est largement devancé dans l’opposition par le Democratic Party d’Helen Zille, Premier ministre de la province du Cap. Le DP semble d’ailleurs rallier à sa politique d’opposition frontale avec l’ANC tous les mécontents et particulièrement les métis, qui parlent l’afrikaans, et qui sont très nombreux dans son fief de la province du Cap Occidental. Si Mandela a su prévenir des conflits majeurs, grâce surtout à la neutralité  des généraux, puis à l’abandon de leur cause afrikaner par ces derniers, sa disparition ne changera rien quant au fond des choses. L’avenir n’était déjà plus radieux. Comme dans nombre de pays du tiers monde, l’écart est trop grand entre une minorité privilégiée et la masse du peuple. L’unité nationale est un leurre,  mis à part quelques élites acquises au mondialisme. Il y a autant de différences entre un Anglophone blanc  et un Afrikaner, qu’entre un Français et un Britannique, autant entre un Xhosa et un Zoulou qu’entre un Danois et un Serbe, que l’on veuille bien me pardonner ces comparaisons… osées. Espérons simplement que ce tsunami lacrymal qui a monopolisé les ondes pendant près d’une semaine ne sera pas suivi du torrent des larmes des oubliés de ce pays, Blancs ou Noirs, qui mériterait mieux que la mainmise  monopolistique de l’ANC.

INFO SN : sortie prochaine de "La faillite de Mandela", le livre noir de la nation arc-en-ciel signé Jean-Claude Rolinat, aux Bouquins de Synthèse nationale, 170 pages, 18,00 €

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mercredi, 22 mai 2013

La mort d'un samouraï...

Ici même notre cher Roland Hélie écrivait qu’il ne nous appartient pas de juger le geste de Dominique Venner. Certes, mais nous pouvons tout de même le commenter. En général, les gens qui mettent un terme à leur vie le font pour cesser de souffrir, moralement ou physiquement. Ils ne peuvent plus supporter un deuil cruel ou une maladie ravageant leurs corps autant que leur esprit. L’Eglise condamne ce geste. En mettant fin d’une façon spectaculaire à sa vie sur l’autel de Notre Dame de Paris, Dominique Venner, pour certains, aurait commis un sacrilège. Mais le créateur, en dotant l’homme de tous les attributs d’une pensée autonome, n’a-t-il pas lui-même donné les moyens à son œuvre de peser dans un sens ou dans l’autre sur son propre destin ? Quel immense courage faut-il pour appuyer sur une gâchette et, en une fraction de seconde, faire basculer l’existence du « moi », supprimer la perception de ce monde, effacer ses souvenirs, anéantir sa mémoire, mettre un terme à ses espérances  et tomber dans le néant pour l’éternité ?

Les  Chrétiens diront que la mort physique, c’est aussi la porte d’accès à la vie éternelle. D’autres civilisations, elles, croient en la métempsychose. Si cela était vrai, j’en vois beaucoup dans les rangs de la gauche comme dans ceux de la droite « molle » qui se réincarneraient en cancrelats, cloportes et autres cafards ! Quelle énorme différence entre un jouisseur comme un Strauss-Kahn ou un fraudeur comme Cahuzac et un samouraï des temps modernes comme Dominique Venner. L’homme était resté fidèle à ses engagements. Pas de compromission avec les lâchetés du moment. Son geste d’une suprême intensité dramatique qui nous rappelle ceux d’un Drieu ou d’un Montherlant, évoque aussi le sacrifice de deux héros, pris au hasard, de l’histoire française.  Ce geste symbolique très fort de protestation contre une décadence annoncée et…commencée, nous fait immanquablement penser à la geste de George Cadoudal ou de Jean Bastien Thiry qui, en leur temps, refusèrent de demander leur grâce au despote du moment, se condamnant  ainsi, irrémédiablement. C’est à des gestes comme ça que l’on mesure la largeur du fossé  qui sépare la vraie droite d’une gauche hédoniste et mondialiste. Ce fossé s’appelle l’honneur avec un « H » majuscule…Et pourtant, je reste convaincu que pour la noble cause qui est la nôtre, mieux vaut un combattant vivant qu’un soldat mort !

Jean-Claude Rolinat

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dimanche, 03 février 2013

Les dernières aventures de Normal 1er en Afrique...

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Le bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Ils  sont venus, ils sont tous là dès qu’ils ont entendu ce cri, « Hollande est au Maliiiiii…. »

Faute de pouvoir en bénéficier en France, le Président est allé à la recherche d’applaudissements en Afrique. Il y avait effectivement, outre les gorilles du Président et les galonnés de l’Etat-Major, tout un peuple en liesse affichant du tricolore comme s’il s’agissait d’un 14 juillet franchouillard…François Hollande après avoir visité Gao, Mopti et Tombouctou la mystérieuse, découverte au XIXe siècle par René Caillié et conquise déjà, en 1894, a prononcé un vibrant discours à Bamako dans lequel il a déclaré que  c’était « le plus beau jour de sa vie » ! À croire que la naissance de ses enfants ou son accession à la tête d’un Etat français déliquescent c’était de la gnognotte ! Enfin, pour la France, la page malienne n’est pas tournée. Après la promenade de santé de nos militaires, même s’il faut regretter la mort d’un officier de l’ALAT, le commandant Boiteux, les choses sérieuses vont commencer. Il va falloir fixer les terroristes islamistes, contrairement à Normal 1er appelons un chat un chat, et les déloger de leur immense forteresse naturelle qu’est l’Adrar des Iforhas. À la fourchette qu’il va falloir y aller… Les troupes attendues de la CEDEAO feront-elles l’affaire où, comme dans ce premier épisode de l’opération SERVAL, les Français feront-ils le boulot sous un habillage africains ? On ne peut pas dire que les forces maliennes aient brillé par leur compétence. Qu’en est-il de la valeur militaire des autres contingents ? Prudents, les partenaires européens de la France laissent à cette dernière le « sale boulot ». Faute d’accords politiques entre les populations du Sud et les Touaregs du Nord, l’expédition va s’enliser dans les sables du Sahel. Au moment même où De Gaulle bradait en 1960 la Communauté française, des voix s’étaient élevées pour réclamer tant au Niger qu’au Mali, la création d’un territoire spécifique pour ces derniers. Le « sauveur de la France » ne donna pas suite. Une pancarte fièrement brandie place de l’indépendance à Bamako, proclamait «  Non à l’autonomie, non au MNLA ! », ce qui est déjà une indication des sentiments hostiles et revanchards d’une partie de la population malienne, tout au moins dans sa partie méridionale. Comme l’écrivait justement ici même Pierre Vial, il faut une terre pour un peuple, c’est-à-dire dans le cas présent un « homeland » pour les anciens seigneurs du désert.

En tout cas la France aura démontré avec cette opération militaire, la capacité de son armée à se déployer rapidement sur un théâtre d’opération qu’elle connait bien en dépit de la restriction des crédits et de l’étroitesse de sa force de projection. Les quelques 40 A-400 M commandés se font attendre et les extraordinaires « Hercule » et autres « Transall » sont à bout de souffle.  La France a démontré qu’elle est, avec le Royaume-Uni (Malouines 1982), la dernière puissance moyenne européenne, - exception faite de la grande Russie bien  sûr -, à pouvoir intervenir sans mandat international, même si le pouvoir socialiste le réclame aujourd’hui. L’Allemagne est tétanisée par le poids de son passé et Italie comme Espagne sont paralysées par la faiblesse de leurs exécutifs. Une satisfaction immédiate dans cette affaire, Hollande va pouvoir ramener dans ses bagages le chameau qui lui a été offert. Il  complètera avantageusement la ménagerie gouvernementale…

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jeudi, 24 janvier 2013

SANS DOUTE DES MORTS SANS IMPORTANCE…

index.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

La semaine dernière des  combattants sont partis au paradis des guerriers dans une indifférence quasi-générale. Dans la classe médiatique il y a des chacals, des hyènes en quête du scoop et puis des lecteurs de prompteurs bien pénards dans leurs studios. Il y a  aussi des hommes d’exception, des reporters à l’ancienne qui mettent leur peau en jeu pour informer et non pas chloroformer, pour ouvrir les yeux et non pas obscurcir les regards. Yves Debay était de ceux-là. Le tir imbécile et criminel d’un sniper syrien, qu’il soit  un rebelle ou un soldat de Bachar, peu importe, en ôtant la vie à un journaliste de terrain nous a privé d’un homme courageux, une grande gueule bien nécessaire  dans  le paysage conformiste d’une société décadente. Ancien de l’armée  du Royaume de Belgique, son pays d’origine, Yves Debay avait rejoint l’armée française non sans avoir combattu dans les rangs de l’armée Rhodésienne en lutte contre les terroristes marxistes du triste sieur Mugabe. Il a rencontré son destin à Alep où il faisait un reportage pour le compte de la revue qu’il avait fondée, ASSAUT (1).

Une autre disparition passée sous silence a endeuillé le monde militaire français, -si, si, ça existe encore -, avec la mort du capitaine Patrice Rebout au cours de l’opération commando  organisée pour libérer notre otage en Somalie Denis Allex qui, lui-même, a été assassiné par ses geôliers. Si l’on ajoute à ces pertes la mort d’un autre commando et le décès du pilote de l’hélicoptère Gazelle dès le premier jour de l’offensive française au Mali, force est de constater que l’addition est lourde. Lourde pour ceux qui, comme nous, ont encore le sens de l’honneur et de la patrie.  Pour des humanitaires ou des journalistes inconscients, « on bat le rappel, on va se faire voir dans les médias, on claironne au nom de son parti, on fait des spots à chaque journal télévisé, on écrit, on imprime des affiches toujours plus grandes, on bat le pavé… » comme l’écrit si pertinemment Alain Sanders dans l’édition du 24 janvier de « Présent ». Yves Debay, Patrice Rebout, Denis Allex n’auront pas eu les honneurs de la cour des Invalides.

Silence, chut, Florence Cassez vient d’être libérée !

Notes

1)    (1) Mensuel cliquez ici

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mercredi, 19 décembre 2012

UMP, UN TRÔNE POUR DEUX ?

imagesCA14XLV4.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les deux protagonistes qui s’affrontent en duel pour conquérir la présidence de l’UMP, sont-ils conscients du grotesque de leur situation ? Il est vrai et, heureusement pour eux, que le ridicule ne tue plus, sans cela ils seraient « carbonisés »… Deux postulants pour un siège, il  y a comme  un malaise : un homme de trop  pour être « vizir à  la place du vizir », ce dernier étant parti (provisoirement ?) en retraite après avoir été remercié par les électeurs. Chrétiennement, je leur propose une solution qui leur permettrait d’avoir tous deux, satisfaction.

1 - La République de Saint-Marin (San Marino) située à une portée d’arbalète de Rimini, élit tous les six mois, en avril et octobre, DEUX capitaines-régents aux pouvoirs absolument égaux.

2 - Andorre,  fief  de moins de 500 Km² localisée dans les Pyrénées, a pour Chefs de l’Etat DEUX Coprinces, eux-aussi aux  prérogatives égales. L’un est l’Evêque d’Urgel en Espagne, l’autre le Président de la République française par extension du droit féodal. Mais, à bien y regarder, le seul trône qui aille pour Messieurs Fillon et Copé, est celui qui … est dans  la « cabane au fond du jardin » !

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lundi, 19 novembre 2012

« Dans le cochon tout est bon, et chez le téléspectateur tout est C…N ? »

P1020959.JPGLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Soirée téléfilm sur FR 3 le samedi 17 novembre. A l’affiche une histoire simplette qui vous permet de sommeiller béatement et de vous endormir sans somnifère sauf que, ….le scénario est « tendance », dans le vent du progrès universel et intergalactique.

Une jeune et belle femme d’origine marocaine, à la recherche d’un emploi, la  jolie et très typée Saïda Jawad à l’écran, est présentée pour reprendre la charcuterie d’un village creusois en voie de désertification. Une musulmane dans une charcuterie ça fait désordre, sauf que la supercherie n’est pas découverte tout de suite car l’état civil s’est trompé sur le nom de la jeune fille, Sophia Eltrani devenant Sophia Beltrani, quoi de plus italien ! Pour donner le change la jeune femme,  respectant ses croyances religieuses ne mettra aucun élément porcin dans ses produits mais va les corser d’épices jusqu’à emporter les gosiers des paroissiens du cru qui n’en croient pas leurs papilles ! La mère de l’épicier, lequel en pince pour la belle, ce qui n’est pas du tout du goût de la vieille femme, farcit sournoisement et secrètement toute cette viande hallal de….laxatifs ! « Kolossale » finesse….

Et patatras ce qui devait arriver arriva. Intoxication alimentaire généralisée des villageois qui portent plainte. Les analyses médicales confirment les faits. La belle, toute honte bue, pourtant innocente de l’empoisonnement, n’a plus qu’à se replier vers Pôle Emploi. Mais voilà, Pierre l’épicier, amoureux  transi, va faire découvrir la méchante conspiration de sa mère, et Sophia va pouvoir revenir  tête haute dans le bourg où curé et maire font la leçon à leurs ouailles et concitoyens. Oui, elle a menti, et alors ? Quel franchouillard d’ici n’a jamais menti ou trempé dans de sordides histoires de fesse ou d’argent, hein ?  « Ah, salauds de Français » aurait pu dire Jean Gabin comme il disait « Salauds de Pauvres » dans la « Traversée de Paris », le chef-d’œuvre de Claude Autan-Lara. Sous la dure leçon administrée par les deux autorités du village qui, pour une fois, font cause commune, les clients de la charcuterie font repentance, le nez dans leurs croquenots…

Et pour clore en beauté ce téléfilm à 10 balles d’un certain David Delrieux, le Pierre épouse bien sûr la ravissante « charcutière », « et à l’église » se réjouit hâtivement le curé ! T’as qu’à croire !

Epilogue : le Pierre tiendra le magasin de charcuterie, une charcuterie d’chez nous, pur porc, tandis que sa femme ouvrira un restaurant de… couscous ! Elle est pas belle la vie ? Mes ancêtres marchois doivent faire des bonds de 10 mètres du fond de leurs caveaux !

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vendredi, 20 juillet 2012

L’AFRIQUE DU SUD TOURNE UNE NOUVELLE PAGE BLANCHE...

ftyyy.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

Le 1er octobre prochain, le major-général Fabian Zimpande MSIMANG deviendra le nouveau chef d’état-major de la South African Air Force. La cérémonie se déroulera sur l’une des neuf bases de la SAAF et sera ponctuée par un défilé aérien où se produiront probablement les nouveaux chasseurs Saab « Grippen » d’origine suédoise qui remplacent les  « Mirages » et autres « Cheetahs ».

 

La ministre de la défense et des anciens combattants, Madame Lindiwe Sisulu, fille du défunt leader de l’ANC, prononcera certainement un discours émouvant qui saluera le départ du Général Carlo Gagiano, dernier  officier-général d’origine européenne à occuper un poste de premier plan à l’état-major des armées de la « nation arc-en-ciel ». Elle sera accompagnée du général Solly Zacharia Shoke, chef d’état-major  général, du général V.R Masondo, chef de l’armée de terre, du vice-amiral Refiloe Mudimu (marine) et du lieutenant-général Vejaynand Ramlakan, chirurgien-général et directeur du service de santé. Pilote d’hélicoptère formé sur des appareils soviétiques de type Mi-8 et Mi-25 au Kirghiztan pendant les années de lutte contre le pouvoir blanc de Pretoria, membre de l’Umkhonte We Sizwe, la branche militaire de l’ANC, Zimpande Msimang intégra en 1994 la nouvelle armée de la « nouvelle Afrique du Sud » postapartheid, au sein de laquelle il gravit les échelons de la hiérarchie et évolua à la tête de divers commandements, notamment la direction de l’école de pilotage des hélicos à Bloemfontein. Bien que l’objectif des autorités sud-africaines soit d’africaniser jusqu’à une hauteur de 75 % les effectifs des pilotes de la SAAF, il est amusant de constater que près de la moitié des pilotes sont encore des blancs à des grades subalternes, tandis que toute la haute hiérarchie de l’armée est noire, métis ou indienne à 100%.... Intéressant également de noter que le prédécesseur de l’actuelle ministre de la défense s’alarmait du peu de volontaires d’origine européenne qui s’engageaient dans l’armée ! Cherchez pourquoi….

 

L’africanisation à outrance des cadres militaires ou, par exemple, des termes géographiques du pays (toponymie) (1) est l’une des réponses. C’est une nouvelle page, blanche, de l’histoire  sud-africaine qui se tourne du côté du Cap de Bonne Espérance.

 

Note

 

(1)   C’est ainsi que l’agglomération de Petoria est devenue Tshwane, que le Transvaal éclaté comprend, notamment, les provinces du Gauteng, du M’Pumalanga et du Limpopo, cette dernière ayant Polokwane (ex-Pietersburg) comme capitale, sans oublier que le grand  complexe portuaire de Port Elisabeth au Cap-Oriental s’appelle désormais Nelson Mandela Métropole, ça ne s’invente  pas !

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lundi, 18 juin 2012

LE SHASS FAIT-IL LA CHASSE AUX FALACHAS ?

1977711293.jpgLe bloc-note de

Jean-Claude Rolinat

Israël confronté comme nous à une récurrente vague migratoire depuis des années n’a pas les mêmes pudeurs que nos dirigeants et n’hésite pas à prendre le  « taureau par les cornes »….La police traque les Falachas (1) ou, plus exactement, les noirs du Sud-Soudan et d’ailleurs qui aimeraient bien se faire passer pour eux. Elle n’hésite pas à employer la manière forte pour résoudre le problème et éteindre les violences anti-africaines qui ont éclaté, notamment à Hatikva au sud de Tel-Aviv. Déjà un tribunal vient d’autoriser l’expulsion de 1 500 clandestins. Leurs billets d’avion  seront pris en charge par les autorités et les adultes acceptant leur retour et qui se seraient volontairement livrés à la police, toucheront une prime de 1 000 Euros par famille. « La pompe à finance » n’a pas fini de fonctionner, le nombre de « sans papiers » d’origine africaine,-Ethiopie, Sud-Soudan, Erythrée-, étant estimé à près de 60000 personnes ! Depuis que l’Egypte post-Moubarak est devenue une ^passoire, le gouvernement israélien  a décidé d’édifier une barrière qui court le long de la frontière entre les déserts du Sinaï et du Néguev. Le ministre de l’intérieur en charge de ces problèmes Eli Yishaï, par ailleurs leader du parti religieux SHASS, s’est déclaré satisfait de ces premières mesures.

Vérité au-delà de la Méditerranée en Terre promise, coupable erreur xénophobe en Europe dès que l’on touche à un cheveu des immigrés illégaux pour les renvoyer dans leur pays d’origine ? Pourtant nombre de  prétendues « ligues de vertu » sont animées par des israélites partageant les mêmes valeurs et les mêmes croyances que les citoyens hébreux. Incompréhensible ? C’est l’éternel « deux poids, deux mesures » du genre  « eux c’est eux, nous c’est nous », une ambivalence qui travestit la vérité. Toutefois, ne doutons pas que la tragique réalité comme les drames de Toulouse et de Montauban en feront réfléchir plus d’un. Si l’immigration est devenue un poids insupportable pour Israël, pourquoi serait-elle aussi légère qu’un sac de plumes dans la « vieille Europe » ?

Note

(1)      Noirs d’Ethiopie qui, dans les années 1980, ont obtenu le droit d’émigrer en Israël en raison de leur judéité. À part ceux qui servent dans l’armée et la police des frontières, ils constituent généralement un sous-prolétariat.

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lundi, 21 mai 2012

JAMAIS DEUX SANS TROIS

Georges-Alexandre Sadrol

 

A peine les urnes des deux tours de l’élection présidentielle étaient-elles rangées, que la bataille des élections législatives s’engageait. Après le grand-père Jean-Marie Le Pen  et la fille Marine, c’est au tour de  la petite fille, Manon, fille de Yann, de porter les couleurs du parti familial aux élections parlementaires  dans la circonscription emblématique de Carpentras. En  Corée du Nord, charmante « démocratie populaire » d’Asie du Sud, on se succède  au pouvoir de père en fils. Après Kim-Il-Sung dictateur jusqu’à sa mort en 1994, Kim-Jong-Il prit le relai avant de le transmettre à l’un de ses fils Kim-Jung-Un,  adoubé par les hiérarques du parti communiste. Cette  « partitocratie héréditaire » , on le voit, n’est pas sans avoir quelques lointaines similitudes sous nos contrées dans un paysage politique, il est vrai, assez différent. Au fait comment s’appelait  un célèbre feuilleton diffusées sur les ondes, dans les années quatre-vingts ? Dynastie !

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vendredi, 20 avril 2012

UNE MAUVAISE HISTOIRE BELGE...

index.jpegLe bloc notes de

Jean-Claude Rolinat

On l’aura compris, Nicolas Sarkozy n’est pas ma tasse de thé, même si je considère que le « Hollandais », c’est Sarkozy en pire. Toutefois, une campagne électorale mérite une certaine équité  dans son traitement, surtout vue par l’étranger, fut-il proche. Etranger qui doit marquer d’une façon ostensible sa neutralité. Pour l’instant, la chancelière allemande, en dépit des sympathies qu’on lui prête pour le sortant français, s’est abstenue d’intervenir publiquement en faveur de son poulain. Tel n’est pas le cas du Premier  ministre belge,- si, si, ça existe encore ! -, qui a assisté au premier rang des spectateurs de marque au meeting lillois de soutien à François Hollande le mardi  17 avril.

Solidarité idéologique ? Certes, le belge est aussi socialiste que peut l’être « Flamby ». Mais, en tant que personnalité de premier rang d’un Etat voisin et ami, il s’immisce dans un débat électoral qui ne le concerne pas et viole délibérément la neutralité diplomatique qu’il devrait afficher en pareille circonstance. Bien sûr, Monsieur Elio di Rupo n’est pas un chef charismatique, il n’est pas une personnalité de premier plan en dépit de son look à la Buster Keaton affublé d’un inséparable nœud papillon qui le fait repérer entre mille spectateurs… S’est-il  posé la question ce chef de gouvernement dont l’administration ministérielle a été accouchée aux forceps, de savoir ce que peuvent penser des français de son  inacceptable présence à une réunion électorale dans leur pays pour soutenir l’un des candidats principaux dans la course présidentielle ?

Et si demain nous nous mettions en devoir d’intervenir dans les incessantes querelles linguistiques et communautaires qui rongent le Royaume d’outre Quiévrain, si, par exemple, nous prenions parti en faveur de la création d’une République flamande et du rattachement de la Wallonie à  la France, - ce qu’à Dieu ne plaise, car ce n’est qu’un repaire de socialistes ! -, en déclarant que Bruxelles, la pseudo capitale européenne n’est qu’un  nœud musulman et islamiste au cœur de notre vieux continent ?

Elio Di Rupo n’est qu’un… rigolo !

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mercredi, 04 avril 2012

Le saviez-vous ? LA 2e GUERRE MONDIALE EST (RE)COMMENCEE !

ghu.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

La semaine dernière, en même temps que le feuilleton annuel « Un village français »,-la vie d’une petite cité française sous l’occupation avec ses faiblesses, ses bassesses et ses grandeurs-,  nous eûmes droit, également sur France 3, à une dramatique sur le jeune Guy Mocquet. Rappelons pour les amnésiques que ce jeune homme, fils d’un député communiste arrêté par le pouvoir sous la IIIe République pour atteinte à la sûreté de l’Etat, fut détenu comme otage et fusillé en compagnie d’autres malheureux à Châteaubriant. Sarkozy voulut en faire un héros de la Résistance. Il n’en était rien, il fut un martyre, car on n’exécute pas un adolescent innocent de 17 ans ! Il faut dire que ses copains communistes, un peu à la manière de Mohamed Merah, avaient froidement abattu d’un coup de pistolet dans le dos un officier allemand, une façon sans doute « efficace » de lutter contre la domination géostratégique allemande de l’époque ! En tout cas, un moyen pour le parti, à peine remis de sa léthargie jusqu’à l’invasion de l’URSS par son ancien allié allemand, de se refaire « une santé » et d’embrayer le pays sur le monstrueux cycle attentats/répression.  Mais, comme si la  piqûre de rappel ne suffisait pas, la même chaine publique propose à ses  téléspectateurs  la rediffusion le jeudi 5 avril de « l’Armée du crime »,  l’histoire de l’arménien Manouchian et de sa bande des FTP-MOI, essentiellement composée d’étrangers, qui s’engagea en 1942 dans l’action violente et désordonnée contre les troupes nazies. Tous ces films ont été plus ou moins tournés en région Limousin (socialo-communiste) et de proches amis m’ont informé du tournage d’un futur téléfilm à la gloire du « colonel » Guingouin, la terreur rouge des années quarante-trois, quarante-quatre dans cette belle province que l’Intendant Turgot gouverna au XVIIIe siècle. Et si l’on veut encore illustrer la cruauté des troupes  allemandes de l’époque, il faudrait d’urgence  filmer des fictions sur les horreurs d’Oradour sur Glanes et les pendaisons de Tulles ! Mais, s’il est toujours intéressant d’avoir présente à l’esprit l’histoire d’une tragique époque où tout n’était pas  si tranché, noir ou blanc, près de sept décennies après les faits, à l’heure où, en haut lieu, on nous vente la réconciliation franco-allemande et l’exemplarité du modèle économique allemand, est-il si nécessaire de rajouter du sel sur des plaies qui ne sont  pas complètement cicatrisées ? En juin on nous repassera l’inusable « Jour le plus long », film que j’avais vu le jour de mon conseil de révision  et, fin août, « Paris brûle-t-il  » ?

 

Pour le cinquantième anniversaire de  « l’indépendance » algérienne, nous sommes rassasiés de « chienneries » anti-françaises avec la complicité d’une association d’anciens combattants, la FNACA, mais silence radio sur le massacre de la rue d’Isly perpétré le 26 mars 1962 contre de pacifiques pieds-noirs qui manifestaient leur soutien au quartier encerclé de Bab-El-Oued. Des tirailleurs de l’Armée françaises de souche nord-africaine avaient été ramenés du bled pour assurer, avec les classiques CRS et Gardes Mobiles, le maintien de l’ordre. Curieux, non ?

 

Idem pour le génocide franco-français de Vendée, passée quasiment à la trappe  des programmes, cette  autre tragique séquence de notre histoire devant se contenter d’une émission  diffusée sur FR3à une heure d’écoute où les enfants sages et les ados moins tranquilles font déjà dodo.

 

Ras l’bol de leur « propagandastaffel » télévisuelle financée avec notre fric !

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