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samedi, 24 octobre 2015

NATURALISATIONS : CE QUE LE DANEMARK FAIT, LA FRANCE PEUT LE FAIRE !

images.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Dans le tumulte des informations, l’une chassant l’autre, une petite nouvelle, toute petite pour nos medias, encastrée au cœur des pages « faits divers », est apparue comme une fleur d’un printemps prématuré.

La citoyenneté danoise sera désormais plus compliquée à obtenir, comme l’a déclaré Inger Stojberg, ministre de l’intégration du gouvernement de Copenhague. C’est que des dizaines de milliers d’immigrés frappent aux portes du Royaume scandinave, les uns dans l’espoir d’y être accueillis, les autres y transitant avant de rejoindre une Suède follement généreuse avec l’argent de ses contribuables. Le projet de loi qui sera très probablement voté par le Parlement où le Parti du peuple exerce une formidable pression sur le Venstre, le parti libéral au pouvoir associé aux conservateurs, prévoit que les candidats à la naturalisation devront « parfaitement maitriser la langue danoise » et prouver qu’ils jouissent d’une complète indépendance financière. Ils devront également répondre à un questionnaire traitant des sujets de la société danoise, de son histoire, de ses mœurs et de ses coutumes. Le barème est élevé : pas moins de 32 bonnes réponses sont exigées sur 40 questions. D’autre part, le délai pendant lequel les impétrants avec un casier judiciaire ne peuvent pas présenter leur requête augmentera de moitié. Il faut également  savoir que depuis le premier juillet dernier, les aides financières versées aux demandeurs d’asile ont été réduites de moitié, s’élevant tout de même à 892 dollars US par mois pour un « réfugié » sans enfant contre 1627 accordés précédemment.

Un nécessaire durcissement qui s’explique par la pression migratoire qui s’exerce aux portes du pays ayant conduit ses responsables à fermer, temporairement, leur frontière avec l’Allemagne et à encourager les demandeurs d’asile à…travailler, tout simplement, au lieu de vivre de la charité publique. Une charité qui amène beaucoup de Danois à voter pour le Parti du peuple, champion toutes catégories  de la lutte contre l’immigration. Cette immigration qui est d’ailleurs essentiellement musulmane comme peut le constater le touriste se promenant dans les rues de l’agréable Copenhague, où les foulards et les voiles sont monnaie courante.

Guyane et Mayotte : des usines à fabriquer des « Français » !

 Qu’en est-il en France ? Avec en gros, plus ou moins 100 000 naturalisations par an, l’obtention de la  citoyenneté française est d’une facilité déconcertante : aussi facile à obtenir ou presque qu’une carte orange ! Les principaux bénéficiaires sont d’origine essentiellement maghrébine ou africaine, accessoirement asiatique ou européenne comme en témoignent les images tournées lors des cérémonies de remises des diplômes consacrant l’entrée dans la nation de nos nouveaux « compatriotes »… Interrogés par l’hebdomadaire VALEURS ACTUELLES qui publie les résultats du sondage IFOP réalisé à sa demande dans sa livraison du 8 octobre, les Français déclarent majoritairement qu’il faut supprimer le droit du sol pour les enfants de clandestins : 59 % contre 41%. Dans une autre question portant justement sur la naturalisation, ils sont 82 % favorables à des mesures plus contraignantes pour « mieux respecter le principe d’assimilation à la communauté nationale », contre seulement 18 % qui semblent favorables au maintien du statu quo, notamment une forte minorité de 36 % chez les sympathisants du PS, mais est-ce pour nous étonner ? Même si ces réponses encourageantes semblent paradoxalement contredites par un léger 49% contre 43 % de personnes désapprouvant le mur anti-migrants du Premier ministre hongrois Victor Orban – honneur à lui ! – on  peut objectivement constater que l’écart est grand entre les volontés ou les souhaits du peuple et les mesures actuellement en vigueur qui ne favorisent que « l’insertion » au lieu de tout mettre en œuvre pour faciliter l’assimilation de ceux des étrangers qui souhaitent SINCEREMENT devenir Français. On sait que les futures mères du Surinam comme du Brésil  traversent clandestinement les frontières de la Guyane pour accoucher dans une maternité française tout comme le font celles des Comores à Mayotte pour que leur enfant, par la grâce de l’inepte droit du sol, puisse naitre « Français ». (Et les rendre, ainsi, inexpulsables). Cela doit cesser. Le lieu de naissance ne devrait, en aucun cas, déterminer la nationalité d’un nouveau-né. Un petit Chinois naissant en Suisse n’en serait pas pour autant un producteur prédestiné de gruyère, pas plus qu’un Portugais voyant le jour au Nigéria ne convertirait les Haoussas ou les Ibos à la consommation spontanée de la morue….La nationalité française ne devrait s’obtenir que par la filiation, le sang versé ou par la naturalisation selon des critères à revoir à la hausse. Les Danois nous montrent le chemin, tout comme beaucoup de pays qui restreignent l’accès à leur nationalité et n’en sont pas moins « démocratiques » : Israël (Judéité exigée) ou, par exemple, la Confédération Helvétique créant trois paliers à franchir : communal, cantonal et fédéral avant que le candidat ne puisse recevoir son passeport à la croix blanche. Quant à être Monégasque, n’en parlons pas, à moins d’avoir un coffre-fort bien garni ! Pour terminer sur une note humoristique et… hippique, a-t-on jamais vu une vache naissant dans une écurie  gagner le prix de l’Arc de Triomphe ?

13:10 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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