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mercredi, 14 février 2024

Pour Marine et Jordan, c’est un retour de bâton !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Marine le Pen et son poulain, Jordan Bordella – ce dernier, au demeurant, le « bon choix » pour la vitrine de son parti, le RN -, en seront pour leurs frais. Eux qui, par deux communiqués larmoyants après le décès de Robert Badinter - l’avocat d’un meurtrier d’enfant, l’abolitionniste sauveur des têtes de criminels -, pensaient faire partie du fameux « Arc républicain », iront voir ailleurs s’il fait beau le jour de « l’Hommage national »  rendu à l’ancien ministre de l’ (in)Justice de François Mitterrand. En effet, la famille du défunt avocat n’a pas souhaité leur présence, pas plus que celle des représentants de « La France insoumise ».

Il y a quelque chose de pathétique à voir les héritiers de ce qui fut un grand parti, courir après la « respectabilité », même au prix de renoncements idéologiques criants. Car, si le Rassemblement national était l’héritier du FN de Jean-Marie le Pen, comme le pensent, hélas, nombre d’électeurs, il n’irait pas quémander une place dans le cortège des pleureuses de la « Ripouxblique »… La peine capitale pour les criminels était dans son  programme.

Au moins, un autre membre de la famille du « Menhir », en l’occurrence la jeune Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête ! pour les futures élections européennes en juin prochain, n’a pas cru bon de se renier, d’effectuer une reptation pour complaire au système. La mort n’a pas rendu M. Badinter plus sympathique à nos idées, ni sympathique tout court. Il faut voir et revoir son visage haineux lors des débats à l’Assemblée nationale, à l’égard de ses adversaires. Il est mort ? Paix à son âme. Point barre !

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mercredi, 17 janvier 2024

STÉPHANE SÉJOURNÉ AU QUAI D’ORSAY, LE FAIT DU PRINCE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Décidément, Macron n’en rate pas une pour humilier la France ! Après avoir eu des Choiseul et des Talleyrand sous l’ancien régime, un Villepin et un Védrine aux Affaires étrangères sous la Ve République, l’actuel chef de l’État désigne l’un de ses favoris au prestigieux fauteuil du Quai d’Orsay. 

Quels sont les mérites et qualités qui justifieraient une telle affectation ? Peu, voire aucune! Stéphane Séjourné, qui a certes vécu à l’étranger avec ses parents - notamment à Buenos-Aires où il passa son bachot -, a surtout été un apparatchik socialiste, et un meneur du syndicat gauchiste UNEF, à Poitiers. Strausskhanien avant les scandales à caractère sexuels de son mentor dans des hôtels de Lille et de New York, membre de l’entourage de Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d’île de France, il intégra le cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie en 2014, sous la « brillante » présidence de François Hollande. Ceci expliquant cela ?

Est-ce le fait, si l’on en croit Wikipedia, d’avoir été pacsé avec l’actuel nouveau Premier ministre - ce qui, dans notre actuelle société n’a rien de scandaleux -, lui vaudrait cette spectaculaire promotion ? Après tout, le ministère luxembourgeois connait une telle situation  pour deux de ses membres. C’est dans l’air du temps. Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro-Magazine, dans une récente intervention sur une chaine d’info continue, évoquait librement l’homosexualité très discrète, de Gabriel Attal. (Discrétion qui lui vaut l’hostilité de certains milieux LGBT !) Après tout, chacun vit sa vie, et ce choix n’obère en rien les capacités intellectuelles des intéressés. C’est vieux comme le monde, et ce serait chercher une mauvaise querelle.

En revanche, une toute autre petite musique se fait entendre. Etre le porte-coton du « patron », et « copiner » avec les excellences, compteraient plus que les capacités ou les états de services, pour occuper des fonctions ministérielles ? C’est exactement comme l’affirmative action à la sauce américaine. Le fait d’être un individu de couleur - ou appartenir à une « minorité » sociétale -, faciliterait-il une promotion ou l’obtention d’un prix, plutôt que l’exhibition de diplômes ou la qualité d’une œuvre ? C’est méprisant et outrageant pour un récipiendaire, mais le soupçon de favoritisme demeure.

Avec le nouveau titulaire des relations extérieures, il est légitime de se poser la question.

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lundi, 20 novembre 2023

ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?

La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec le fameux « en même temps » de Macron, qui a ses limites. Le candidat anti-système argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux, est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5e économie mondiale au temps du Péronisme, quoiqu’on en pense et qu’on en dise.

Un déclin irréversible ?

Il est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne qui est, elle aussi, sur le toboggan… Ce grand pays d’Amérique latine, aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes - hier infranchissables, et l’immense océan vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/sociaux-démocrates, en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences politiques possibles.

Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68% de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142% - ! -, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté.

Buenos-Aires nous fait penser à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens, trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston, en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas… « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6% des suffrages contre 44,3% à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes. 

Avec un salaire mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple libéralisme - quoique hostile à l’avortement -, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80%, comme l’Uruguay voisin. « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

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jeudi, 09 novembre 2023

Point de vue : Jean-Claude Rolinat n'ira pas manifester dimanche et il explique pourquoi

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POURQUOI  JE  N’IRAI  PAS  MANIFESTER LE  DIMANCHE  12  NOVEMBRE 2023

Les présidents des deux assemblées législatives françaises ont décidé d’organiser une manifestation contre l’antisémitisme. Fort bien. Bravo ! Mais, quand on voit toutes ces précautions verbales, toutes ces exclusives prononcées par les uns et les autres, - des syndicats comme des partis politiques -, on en déduit qu’il y a une forme d’apartheid qui s’exercerait entre de « bons » et de « mauvais » Français. C’est proprement INACCEPTABLE !

De quels droits de petits juges politiciens décident qui  peut légitimement  s’indigner,  protester contre l’ignominie ? Dans ces conditions, se prêter à cette mascarade, à cette « kermesse » qui en rappelle d’autres, – Carpentras, Charlie…-, n’est pas conforme à ma conception de l’union dans la fraternité française. Cette palinodie est indigne de la cause que l’on prétend défendre. En tout cas, elle n’est pas propice à l’émergence d’une paix que l’on espère, un jour, durable, entre une Palestine LIBRE et un Etat d’Israël vivant en SECURITE, côte à côte.

Jean-Claude Rolinat,

écrivain, ancien élu francilien,

membre du Bureau national du PdF

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vendredi, 27 octobre 2023

« ZÉRO  EST  ARRIVÉ – É – É »… (AIR  BIEN  CONNU)

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ils étaient venus, ils étaient tous là, bien alignés ou presque sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion, dans la banlieue de Tel-Aviv, dès qu’ils surent que le chef de l’État français s’était posé ce lundi soir 23 octobre. Personnel de l’ambassade bien sûr, membres du protocole, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, « Zéro  était arrivé-é-é », notre sauveur planétaire avait débarque de son A-330 présidentiel, tel captain América. Il venait la tête pleine de bonnes idées, comme d’habitude adepte du « en même temps ». Notre diplomate number one, notre Talleyrand de banlieue, notre Metternich de comptoir, venait d’atterrir dans cet « Orient compliqué » comme le décrivait autrefois, déjà, un autre Machiavel, mais de plus haute volée celui-ci, Charles De Gaulle.

Emmanuel Macron arrivait avec un plan bien ficelé, d’une simplicité biblique – le terme convient à la région ! – élargir le champ d’action de la coalition internationale montée pour lutter contre Daech, à une action contre le Hamas. « En voilà une idée qu’elle est bonne », pleine de bons sentiments, de quoi satisfaire Israël et nos alliés, se disait notre homme. Partout où notre sémillant président est passé, il a reçu un accueil poli, mais aucun soutien à ce plan bien vite remisé au magasin des accessoires obsolètes ou trop « avangardiste » !

La tournée orientale du Chef de l’Etat a été ramenée à une suite de conversations égrenant des banalités connues depuis longtemps, hélas jamais mises en œuvre en raison de la mauvaise foi bien répartie de tous les protagonistes. L’idée généreuse d’une Palestine à deux Etats a fait long feu. C’est pourtant, objectivement, la seule qui pourrait nous sortir tous du bourbier car, que nous le voulions ou non, par l’importance des populations concernées sur notre sol, nous sommes impactés, nous Européens, et plus particulièrement les Français, par ce conflit séculaire.

Verrons-nous un jour la fin de cette lutte de deux peuples pour une même terre ?

Ce n’est pas nouveau, Arabes et Juifs de Terre sainte se détestent. Cela remonte bien avant le plan  de partage de la Palestine de  1947, jamais réalisé par le regrettable refus, il faut le reconnaître, de la partie arabe. Dès que l’idée du sioniste Théodore Herzl du retour  « sur la terre promise du peuple élu » fut mise en œuvre par l’achat de terres en Palestine occupée par les Ottomans, des résistances se firent sentir, ici et là. Des Juifs qui espéraient échapper aux pogroms en Europe de l’est, durent apprendre à se défendre et à mettre sur pied des milices pour protéger – déjà ! – leurs kibboutz.

L’hostilité ne fit que s’amplifier au fur et à mesure de l’augmentation du peuplement du Foyer national juif consacré par la déclaration Balfour de 1917, la région ayant changé, entretemps, de protecteur, passant de la suzeraineté de la Sublime porte à celle de Sa majesté britannique.

Depuis la guerre d’indépendance d’Israël de 1948, en passant par les conflits de 1956, la « Guerre des six jours »  de 1967, celle du Kippour à l’automne 1973, l’invasion du Liban en 1982 et 2006, la paix n’a vraiment jamais régné dans ce coin semble-t-il maudit, de la planète. Il y eut bien l’extraordinaire rencontre à Jérusalem de Sadate et Begin, enterrant la hache de guerre entre l’Egypte et l’Etat Hébreu, puis l’ouverture de relations diplomatiques entre Israël et Amman, et le spectaculaire accord entre Rabin et Arafat en 1993. (Le premier payant de sa vie, comme Sadate, ses gestes de paix, assassiné par un Juif religieux.) Jamais, vraiment, les protagonistes ne purent cohabiter sereinement. On voit bien que l’évacuation de la bande de Gaza en 2005, décidée par Ariel Sharon - victorieux général de la guerre de 1973 - n’a rien réglé. Les heurts sont constants en Cisjordanie entre colons et Palestiniens, le Hezbollah harcèle la Galilée depuis le Sud-Liban, transformé en « Charialand » (1), et le Hamas vient de prouver au monde entier de quelles horreurs il était capable. Alors, Tsahal va cogner, dur, sans doute au prix de pertes sévères. Il est à craindre que les pauvres otages  passent par « pertes et profits ».

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samedi, 07 octobre 2023

COLONISATION ISRAELIENNE : LE VERITABLE CHIFFON ROUGE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La sanglante et surprenante agression du Hamas contre Israël, s’inscrit comme un énième épisode d’une « Guerre de Cent ans » qui oppose Arabes et Juifs en Palestine. Condamner la tuerie de civils de part et d’autre, c’est bien, mais oublier les causes de tout cela, c’est mal !

Passer sous silence l’édification d’un mur qui ceinture les enclaves palestiniennes, et oublier le grignotage constant de la Cisjordanie (West Bank), par des colons hébraïques, ne fera pas avancer le « Schmilblik ». L’installation de nombreux Juifs en Judée et Samarie – Cisjordanie occupée - dont certains étaient, parfois, encore à New York quinze jours avant d’arriver, est un scandale que le Premier ministre Netanyahu a mollement réprimé. Il a autorisé de rares démantèlements de constructions illégales, piégé qu’il est par ses complices ultra-orthodoxes, de sa majorité gouvernementale!

Feu Israël, Etat ashkénaze, laïc, pionnier et bâtisseur…

Si la déclaration de lord Balfour de 1917 reconnaissait, à juste titre, aux Juifs, le droit d’avoir un « Foyer National » consacré par le partage Onusien de 1947, jamais suivi d’effets - il est vrai, en partie  à cause du refus contre-productif arabe – rien n’autorise, juridiquement, historiquement, ni moralement, le développement d’un « Grand Israël ». Je suis allé pour ma part, deux fois en Terre Saintes, en 1963 et en 2011. J’ai (presque !) tout vu, si tant est que l’on puisse jamais connaitre tout un pays : paysages et sites bibliques, kibboutz, villes nouvelles et cités anciennes, et j’ai discuté avec des militaires, des colons, etc.

En 1963, Israël était un Etat laïc, pionnier, bâtisseur et majoritairement peuplé d’Ashkénazes. Il attirait une naturelle sympathie, entouré qu’il était par des ennemis déterminés à le rayer de la carte, et qui ne brillaient pas par leur développement. Israël, c’était un peu notre Algérie, mais une Algérie française qui aurait gagné. Nous fûmes nombreux, à droite, à condamner l’attitude d’un De Gaulle qui décréta l’embargo sur les armes à destination de Tel-Aviv. En 2011, j’ai (re)découvert un pays beaucoup plus religieux, expansionniste avec de nombreux Sépharades, tout particulièrement à Jérusalem..

Oslo, la paix manquée

Entre-temps, les accords d’Oslo de 1993 ont été une chance gâchée. D’une part en raison de l’intransigeance d’un Yasser Arafat qui n’avait pas l’étoffe d’un homme d’Etat et, d’autre part, par  l’assassinat (commis par un Juif extrémiste !) du général Rabin. L’implantation de colonies de peuplement sur des terres dévolues aux Arabes palestiniens, agit comme un chiffon rouge face à un taureau !

La Cisjordanie, telle la France occupée par les Allemands, est « saucissonnée », et le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas plus de pouvoirs à Ramallah - son « Vichy exotique » - que n’en avait le Maréchal Pétain dans sa ville d’eau, après le 11 novembre 1942.

Si le gouvernement sourd et aveugle du Premier ministre Benyamin Netanyahu voulait VRAIMENT la paix et retirer, ainsi, toutes justifications aux très regrettables et condamnables actes terroristes perpétrés contre ses concitoyens – d’innocents civils - il arrêterait immédiatement l’annexion rampante de la Cisjordanie, et concèderait à l’OLP une sorte de « Vatican » enclavé dans Jérusalem. Les Arabes de Palestine pourraient, enfin,  y faire siéger leurs institutions. C’est, encore, matériellement possible ! De plus, les frontières POLITIQUES pourraient ne pas coïncider avec les limites STRATEGIQUES  nécessaires à la sécurité d’Israël. Il est clair  que ces dernières doivent être sur le Jourdain, compte-tenu de l’étroitesse du couloir entre l’ancienne « ligne verte » et la mer.

Chiche, Monsieur Netanyahu !

Que risque l’Etat hébreu à jouer cette carte ? Il détient l’arme absolue, et son armée est la première du Proche-Orient. Cerise sur le gâteau, Egypte comme Jordanie - ses deux plus importants voisins - l’ont diplomatiquement reconnu, malgré la désapprobation d’une majorité de leurs opinions publiques, sans oublier que l’Arabie saoudite, après les Emirats arabes unis et le Maroc, pointe son nez, une première dans le monde arabe !

Si les Arabes de Palestine n’acceptaient pas cette main tendue, leur mauvaise foi apparaitrait comme une évidence. En attendant, c’est Israël qui a le mauvais rôle  et n’est pas un rempart contre l’Islamisme, mais, à contrario, un excitant, un AIGUILLON ! Si, dans un premier temps, l’heure est à la répression des actes d’agression du Hamas à Gaza et, potentiellement ceux du Hamas au Sud Liban – tous bien excités par l’Iran en embuscade – il faut impérativement songer au long terme. « Gouverner, c’est prévoir », Monsieur le Premier ministre ! Pour dégonfler la haine nourrie par les stigmates de l’occupation et des années d’attentats et de répression, il ne reste que la négociation, pas la politique du bâton.

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lundi, 02 octobre 2023

FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.

Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?

Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne  - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…

 La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)

« Diviser pour régner » !

En  1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime «  diviser pour régner »,  avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République  soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus,  contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort,  intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un  statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.

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dimanche, 24 septembre 2023

Nagorny-Karabakh : l’Union Europeenne fait le service minimum

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« Pour l’Azerbaïdjan, le Kabarakh est un problème d’amour-propre, pour les Arméniens, c’est une question de vie ou de mort ».

 ( Andrei Sakharov, en 1989.)

 Jean-Claude Rolinat

Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991, et les mauvais partages territoriaux issus de la défunte Union soviétique, toutes les Républiques au début de la période post-communiste, ont connu des tentatives sécessionnistes plus ou moins réussies.  En Fédération de Russie même, c’est le Tatarstan et surtout la Tchétchénie qui « ont bougé les oreilles ». Si la première est rentrée dans le rang pacifiquement, il aura fallu deux guerres pour « normaliser » la seconde. Et encore, Poutine a-t-il dû concéder une très grande autonomie au « roitelet » local, Ramzan Kadyrov, que l’on dit au plus mal.

La Géorgie a récupéré l’Adjarie, qui partait du côté de la Turquie. Mais elle peut faire son deuil, pour l’instant, de l’Ossétie du Sud qui regarde du côté de ses frères séparés du nord, et de l’Abkhazie, deux entités administratives qui se sont proclamées « Etats indépendants ». En fait, ces deux derniers territoires dépendent beaucoup de la Russie pour leur survie, comme la Transnistrie russophone, qui s’est séparée de la Moldavie, alors que cette dernière fut, un temps, tentée de rejoindre la « Mère patrie »  roumaine dont elle a été séparée, suite à la deuxième Guerre mondiale. La Moldavie a réglé pacifiquement les revendications irrédentistes de sa minorité Gagaouze – des Turcs christianisés – en lui accordant une large autonomie.

Un héritage  frontalier qui ne passe pas

L’Ukraine nous offre, avec cette stupide guerre entre deux peuples frères slaves, le triste spectacle d’une profonde querelle de frontières. S‘il est indubitable que la Crimée est majoritairement peuplée de Russes qui ont exprimé leur volonté d’être rattachés à Moscou, la ligne est moins claire dans le Donbass. Justement, les accords de Minsk - non respectés par les Ukrainiens soutenus par les Occidentaux - devaient régler pacifiquement le sort de ces provinces riches en minerais et aux populations mêlées. On attend toujours le référendum d’autodétermination initialement prévu, et on connait  la suite qui  a été donnée. Angela Merkel s’est même vantée d’avoir parrainé avec Macron, les accords de Minsk pour permettre à la clique de Zelinsky de gagner du temps !…

L’Azerbaïdjan et l’Arménie, n’ont pas échappé au conflit territorial

Théoriquement, les Etats issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un  territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses » si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites - comme une majorité de Turcs qui les soutiennent - alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.

L’Artsakh proclame son indépendance

Le 2 septembre 1991, quelques mois avant l’éclatement de l’URSS, le Nagorny-Karabakh proclamait sa souveraineté sous le nom de « République d’Artsakh » (RHK), un nom remontant au Moyen-âge. Le 10 décembre suivant, 99,89% des électeurs se prononçaient en faveur de l’indépendance totale. Aussitôt, la guerre éclatait entre les Azéris et les Arméniens. On assistait, comme en Inde en 1947, à des pogroms et à un vaste transfert de populations. Une petite nation forte de 150 000 âmes s’étalant sur environ 7000 km², arborait son nouveau drapeau aux couleurs arméniennes, rouge, bleu et orange. Pas plus le gouvernement d’Erevan que celui d’aucun autre Etat, ne reconnaissaient cette RHK, un « Etat de facto ». Si, dans un premier temps, l’armée azérie était bousculée par les troupes régulières de l’Arménie et celles de l’Artsakh, le président Aliev allait prendre sa revanche à l’automne 2020, massivement aidé  par la Turquie - usant et abusant de drones et  de mercenaires syriens - et, étrangement, par Israël. (Sans doute trop content d’avoir un pays musulman reconnaissant son Etat, et supportant mal, peut-être, la concurrence mémorielle du peuple arménien, victime, lui, aussi, d’un génocide.) La superficie du Haut Karabakh se réduisait comme peau de chagrin, la population fuyant les territoires conquis par l’ennemi. De 160 000 habitants, les effectifs étaient réduits à 120/140 000 Arméniens. Le pire allait arriver en ce mois de septembre 2023.

La Russie, empêtrée dans le conflit ukrainien, oublie ses devoirs

La Russie était l’arbitre. Un contingent de 2000 à 2500 de ses soldats devait jouer le rôle des « casques bleus » aux limites des zones de combat. Un étroit corridor, celui de Latchin, reliait l’Arménie proprement dîte, à l’enclave. Ce modeste et bien fragile cordon ombilical a été coupé lors de la dernière, brève et violente offensive azérie. La Fédération de Russie, préoccupée par son offensive en Ukraine, a « oublié » son alliée arménienne. Pire, le premier ministre arménien Nikol Pachinian, n’a pas envoyé d’aide à ses frères séparés d’Artsakh, contrairement aux deux guerres précédentes. Il s’est dit, toutefois, prêt à accueillir 40 000 réfugiés. Pour ces derniers, comme les Pieds Noirs et les Harkis en Algérie, c’est « La valise ou le cercueil » ! Ilham Aliev, le dictateur azéri, a beau dire que son objectif est une « réintégration pacifique des Arméniens », et « une normalisation des relations avec Erevan », le bilan catastrophique de ces derniers jours de combats – 200 tués et 400 blessés selon les autorités de Stépanakert, la petite capitale   de l’Artshak - n’est pas de bon augure. Que peuvent espérer ces milliers d’Arméniens affamés, sans médicaments ou presque, dont certains lieux de culte ont déjà été saccagés, alors que les négociateurs de l’Azerbaïdjan, rencontrant les leurs à Yevlakh, à l’ouest de Bakou, exigent purement et simplement une restitution des armes et une reddition sans conditions ?

L’Europe, aux abonnés absents ?

L’institution bruxelloise, par l’intermédiaire de Charles Michel, son président – à quoi sert-il ? – et Ursula Von der Layen, présidente de la Commission, se sont bien « fendus » d’un communiqué, comme le Quai d’Orsay d’ailleurs, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour acheter gaz et pétrole au sieur Aliev, qui finance avec ces énergies sa guerre d’extermination des Arméniens, sous l’œil bienveillant d’Ergogan ? Il est vrai que, contrairement à l’Azerbaïdjan, l’Arménie n’a pas un sous-sol très riche et que, par conséquent, elle n’offre pas les mêmes conditions satisfaisantes pour investir.

Un pervers jeu d’alliances

Le sort de l’Arménie se joue en ce moment. La diaspora est, certes, mobilisée. Mais cela suffira-t-il ? Ces gens-là peuvent être très courageux, il n’empêche que sous le nombre et la modernité des armements qui leur font face, ils peuvent succomber. C’est ce qui vient d’arriver à l’enclave. Sera-ce le sort de l’Arménie toute entière demain ? Pachinian a fait un pas de deux en acceptant des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis, ce qui, en pleine guerre d’Ukraine, n’arrange pas ses affaires avec Moscou ! Erreur diplomatique ou tentative de réalignement ? Pour cette capitale, le front arménien était un front secondaire. Demain, la Turquie exigera peut-être une continuité territoriale avec l’Azerbaïdjan, via l’enclave azérie du Nakhitchevan, et une bande à la frontière irano/arménienne. Continuité du monde turcophone, de l’espace ottoman ? La Géorgie, bien que chrétienne, n’est pas très favorable à l’Arménie, pays particulièrement enclavé et, compte-tenu qu’elle considère Moscou comme un envahisseur, en occupant l’Ossétie du sud et l’Abkhazie, elle frappe à la porte de l’OTAN, tout comme l’Ukraine. Seul l’Iran des Ayatollahs, adversaire du monde sunnite et…du monde occidental – dont Israël ! -, pourrait, paradoxalement, offrir un poumon à Erevan, capitale de l’un des plus vieux royaumes chrétiens !

Des milliards pour l’Ukraine, et rien pour l’Arménie ?

Pour des raisons historiques, pour des raisons morales, nous devons être aux côtés de l’Arménie, sans toutefois, avoir la mémoire courte : n’oublions pas, en effet, que durant les années noires, un certain Missak Manouchian était à la tête d’une réseau terroriste paré des vertus de la Résistance - les FTP-Moi - et que l’ASALA ( Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), proche des Palestiniens du FPLP et du FDPLP, manipulée par les communistes, répandait la terreur.( Notamment un attentat sanglant en 1983, au comptoir de la Turkish Airlines à Orly.) Si nos contrées réputées riches déversent des milliards pour permettre au gouvernement de Zelinsky d’ajouter «  de la guerre à la guerre », n’y en aurait-il pas quelques-uns, à offrir à l’Arménie pour la sortir du pétrin ?

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lundi, 18 septembre 2023

La France expulsee d’Afrique ? Alors, l’Afrique doit quitter la France !

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Jean-Claude Rolinat

Depuis moins d’une paire d’années, la France encaisse, en Afrique,  des « coups de pieds au derrière » sans rien dire. Elle bat piteusement, en retraite. L’ancienne puissance coloniale de l’AOF et de l’AEF plie sous les injonctions d’une clique de colonels et de généraux de pacotille formés -  un comble ! – dans ses écoles militaires.

Ça commence par le Mali où, en août 2018, Assimi Goïta destituait le vieux président Ibrahim Boubakar Keïta, dit « IBK ». Avec, à la clef, « prière à l’armée française de dégager  », où elle a laissé tout de même, 58 des siens pour empêcher les djihadistes de s'emparer du pays. Depuis, ces derniers gagnent du terrain et, au train où vont les choses,  conquerront à terme,  Bamako. Une capitale où François Hollande, grotesque comme d’habitude, avait déclaré que « c’était le plus beau jour de sa vie » lorsqu’il fut reçu triomphalement par une population morte de trouille, heureuse de voir nos képis et bérets débarquer chez eux. Aujourd’hui, la donne a changé. On loue la Russie et les mercenaires de Wagner, lesquels  sont dans les coulisses, se payant comme en République Centrafricaine, « sur la bête », sans que leurs efforts soient à la hauteur de ceux de nos soldats. Une constatation. Alors que nous partons tête basse de ce pays, en France, l’excitée Assa Traoré continue de narguer les autorités avec son « cirque » permanent, et sa famille de repris de justice. D’ailleurs, posons-nous une bonne question : pourquoi autant de jeunes Maliens sont  chez nous, alors que leur patrie est en danger ?

Et de deux, et de trois…

Le 5 septembre 2021, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbaya renversait en Guinée, le dictateur Alpha Condé au pouvoir depuis 11 ans. Dans la plus pure tradition des « golpe », « Alcazar remplaçait tapioca » ! Depuis, pour le Guinéen de base, rien n’a changé…Le seul Guinéen de haut niveau sensé, c’est le cardinal Sarah, qui  a une juste vision de la question migratoire.

L’année dernière, c’était au tour du Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta, de passer sous le contrôle d’une junte militaire dirigée par un jeune capitaine de 34 ans, Lequel exigeait le départ des commandos de forces spéciales françaises, qui opéraient dans tout le Sahel, dans le cadre de l’opération «  Sabre ». Résultats des courses ? Les 3/4 du Burkina sont infestés de rebelles musulmans, et les pertes de l’armée comme des civils sont très lourdes. Tout comme au Niger où, là aussi, les militaires du cru qui ont embastillé leur président,  exigent le départ des 1500 soldats  de la République française  stationnés à côté de Niamey, ainsi que celui de l’ambassadeur de France. Ce dernier  en serait réduit à manger des rations de combat, dixit Emmanuel Macron. Le pauvre ! Quelle déchéance….

La méthode gabonaise

Il me revient en mémoire qu’en1964, au Gabon, le très francophile président Léon M’Ba était renversé par une poignée de galonnés. Moins de 48 heures plus tard, il était rétabli dans ses fonctions. Une compagnie de parachutistes « gaulois » était passée par là, à Libreville ! (CQFD)  Autres temps, autres mœurs, la « Françafrique » - France à fric ? - c’est fini . Et puisque nous sommes au Gabon, restons-y, provisoirement.

Le mercredi 30 août dernier, là aussi, le chef de la garde présidentielle, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pourtant lié à la famille, a  destitué le président Bongo, fils de son père Omar, une véritable dynastie qui pille peu ou prou leur pays depuis plus de 50 ans. Le patrimoine du président déchu est estimé à 150 millions d’euros. Ali faisait vivre toute une tribu de parasites. (Aurait pu faire mieux s’il n’avait pas été déposé !!) Le Gabon est un pays riche en pétrole, en minerais recherchés  et en bois précieux. Sans compter qu’une nature belle et farouche pourrait attirer des masses de curieux et déverser, ainsi, la manne d’un tourisme responsable. Une différence avec les putschs précédents, là, on n’a pas réclamé le départ de la France, et les Russes ne semblent pas être dans le coup. D’ailleurs, peut-on leur en vouloir de tailler des croupières à la France, alors que cette dernière, avec Macron à sa tête, est à la pointe du soutien à l’Ukraine, prête sans doute, à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant ?

« Le camp des Saints », un roman prémonitoire

 Alors que le débarquement sauvage de milliers de clandestins sur les côtes de l’île italienne de Lampedusa, annonce la continuité d’un mouvement de populations du Sud vers le Nord, nous sommes, nous Français, progressivement chassés d’Afrique. Ce « Camps des Saints »- l’ouvrage majeur de jean Raspail, -  est appelé à se renouveler en permanence, si l’Europe ne prend aucune mesure autre que de  répartir ce « stock  humain » entre les 27, dont beaucoup d’Etats à l’Est,  et à juste raison, ne veulent pas.

L’Afrique nous met à la porte ? Mettons les clandestins Africains dehors !

 Dans un mouvement symétrique, nous devrions, nous Français, expulser massivement tous ces Africains clandestins qui vivent pour la plupart à nos crochets – quand ils ne vendent pas, ici ou là, des Tours Eiffel ! - grâce aux dons de l’Etat et à la complicité d’un tas d’œuvres dites « charitables », qui ne sont en fait,  que les « collabos » d’une invasion migratoire. Il est temps de dire, comme les Australiens, « No way », et d’envoyer les escadres navales européennes vers les côtes libyennes et tunisiennes, pour bloquer tout départ de migrant. Faute de cette décision salutaire, l’Europe croulera sous le nombre, c’en sera fini de l’une des  plus brillantes  civilisations de la planète. Comment voulez-vous qu’un Bantou remplace un Serbe, un Danois, un Catalan ou un Breton, en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’une génération apprenne nos mœurs, usages et coutumes, bref qu’il s’assimile ? C’est une gageure inatteignable, les dernières émeutes qui ont ébranlé la France en sont la preuve. Une seule solution : l’Afrique nous met à la porte, nous Français ?  Alors mettons l’Afrique à la porte  de chez nous ! Et que l’on ne nous raconte pas de sornettes avec le refus des Etats  concernés d’accepter leurs ressortissants , nous avons de solides moyens de rétorsion : suppression des visas,  refus généralisé de la venue des étudiants du continent noir, confiscation des biens de toutes leurs « excellences », mise sous séquestre des avoirs de ces pays dans nos banques, arrêt des transferts d’argent pour les Africains en situation régulière, fermeture des robinets des aides diverses, etc…Il sera toujours temps, plus tard, de renouer les liens d’une coopération fructueuse pour les deux parties.

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samedi, 15 juillet 2023

Quatorze juillet : l’illusion de la grandeur d’une nation incapable de se faire respecter chez elle !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président est content, les généraux aussi, le soleil et la foule des grands jours étaient là. Cette dernière était venue « voir et complimenter l’Armée française » lors de son traditionnel défilé, avec un spectaculaire prologue indien offert par les hommes du régiment du Pendjab.  On ne peut que se féliciter de cet aspect de la diplomatie macronienne – une fois n’est pas coutume! – en effet, l’Inde est un solide verrou à l’expansionnisme islamique pakistanais, et un potentiel challenger de la Chine pour le leadership du Tiers-monde.

Ils étaient  tous là, à pied, à cheval, ou montés dans leurs blindés au nouvel habillage chromatique… Les gardes républicains avec leur casque à crinière,  les légionnaires aux pas lents, coiffés de leur képi blanc, les artilleurs, les « tringlots » et les marsouins, pas un  bouton de guêtre ne manquait, on a raclé les fonds de tiroirs pour montrer au grand public ce que la France  a de plus beau dans le domaine militaire.

À quoi sert tout ce beau matériel ?

Mais, de vous à moi, à quoi peuvent bien servir ces chars Leclerc capables de délivrer la mort tout en roulant à grande vitesse,  ces  performants Rafales et autre A-400 M de transport, grands comme des halls de gare, ces canons Caesar livrés à l’Ukraine, alors qu’à quelques kilomètres des Champs-Elysées toute une faune grouillante et exotique, « deale » et ne rêve que de « casser du flic », et de mettre tout « à feu et à sang » ? Où étaient ces matériels et les hommes qui les servent lors des nuits d’émeutes qui ont saccagé la France suburbaine, comme la France profonde ?

L’ardoise sera lourde à régler, si l’État et les collectivités territoriales appliquent le fameux « quoiqu’il en coûte » macronien pour reconstruire mairies, crèches, médiathèques et autres salles des fêtes que des sauvages ont détruit. Qui cotisera plus pour payer des polices d’assurances en hausse, afin  d’indemniser les quelques 5000 propriétaires de véhicules partis en fumée ? Où iront les bambins privés de crèches et les élèves des « quartiers » privés d’école parties en fumée ? Qui payera la note pour racheter bus et trams volatilisés ?

Une « vengeance », vraiment ?

Le prétexte invoqué d’une vengeance en mémoire d’un jeune récidiviste n’obtempérant pas à un contrôle policier, tient-il la route ? Que nenni, mes amis. C’est la haine de la France, une haine « franche et massive » comme aurait dit« mon général », à l’égard d’un pays qui les a vu naître et qui les nourrit, qui habite tous ces milliers d’insurgés, ces voleurs, ces pilleurs sans foi ni loi, que seuls les ordres des « grands frères » - essentiellement parrains du business de la drogue - ont reconduit dans leurs tanières de béton. Non, ce ne sont pas les mâles paroles du Tartarin de la place Beauvau montrant ses petits « biscotos » qui ont rétabli l’ordre, ni les rodomontades du Président et de sa Première ministre.

Pour la nuit du 13 au 14, on a recensé « seulement » 218 voitures brûlées,  et une petite vingtaine de commissariats caillassés ou attaqués. Dans la nuit du 14 au 15,  255 autres véhicules ont été incendiés. Tout va mieux…

Les recettes pour venir à bout de ces néo « Barbaresques », on  les connait : fin de l’impunité, déchéance de la nationalité française pour les binationaux condamnés, et leur expulsion immédiate après l’exécution de leur peine, mise en détention de tous les délinquants et, s’il le faut, par manque de places, comme le font le Danemark et l’Australie - toutes deux démocraties irréprochables - « externaliser » ces détentions, au Kosovo et au Rwanda pour l’un, en Papouasie-Nouvelle/Guinée pour l’autre. Mais trions bien le bon grain de l’ivraie. Prenons bien soin de repérer et d’isoler parmi ces populations, les éléments sains qui travaillent et ne demandent rien d’autre que d’être tranquilles. Et surtout, surtout, il faut fermer le robinet de l’immigration, qu’elle soit légale ou clandestine – limitons le droit d’asile - par la suppression de tous les avantages sociaux, et par la destruction des nids de passeurs en Libye. Là, l’armée – les trois armes – aurait une occasion unique de nous montrer son savoir-faire, plutôt que d’aller  monter une garde facultative et bien inutile aux confins roumains, par exemple.

L’avertissement « sans frais » d’un Algérien

Le courageux écrivain algérien Boualem Sansal nous prévient dans un article paru dans le numéro du 13 courant de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles :- « La France s’effondre sous le poids de l’immigration africaine, maghrébine, arabe, musulmane, sous les coups que l’islamisme importé de ces régions a portés à sa cohérence sociale et culturelle »…Et de nous avertir, que « la prochaine émeute des banlieues est déjà en route. Elle sera peut-être « la big one »…Que disaient et que disent  d’autre depuis des lustres des Le Pen, des Mégret, des Gollnisch, des Dupont-Aignan des Villiers et des Zemmour ?

« Fort avec les faibles », « faible avec les forts », Macron n’est en aucun cas l’homme de la situation. Véritable « zombie » des beaux quartiers, il n’a pas la structure mentale, la colonne vertébrale idéologique, qui le conduirait à réprimer. Dommage. Comptons sur nous-mêmes, sur nos mouvements politiques identitaires et souverainistes, sans oublier l’espoir d’un petit coup de pouce de la Providence, ça ne peut pas faire de mal !

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vendredi, 07 juillet 2023

LES DEALERS SIFFLENT LA FIN DE PARTIE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ce ne sont pas les Macron et autre Darmanin  qui ont ramené le calme dans les cités exotiques, jusqu’à la prochaine explosion, avec armes à feu  cette fois. Non, ces   « zones de non droit »  que les derniers résidents «  de souche »  et immigrés intégrés à la société française cherchent à fuir, sont sous la suzeraineté de néo-féodaux. Ces derniers ont presque droit de vie et de mort sur les habitants de tous ces « quartiers difficiles ». Sont-ils dans ces nouveaux fiefs, les descendants de Barbaresques conquérants qui, par-delà les siècles, sembleraient vouloir prendre leur revanche ?

1300 bâtiments incendiés ou  sévèrement dégradés, et pas moins de 5700 véhicules carbonisés, des millions d’euros de dégâts plus tard, les maîtres du trafic de drogue ayant estimé qu’à la longue, les émeutes étaient nuisibles pour leur business,  ont sifflé la fin de la récré !

« Ca suffit les petits, les grands frères ont autre choses à faire que  d’aller à la dépouille »…Le juteux trafic de stups. doit reprendre, et les désordres sont évidemment nuisibles au commerce. Que chacun reprenne sa place, les caïds au sommet de la pyramide, et les guetteurs aux marges des cités, à leur poste, pour prévenir de l’éventuelle arrivée des « keufs ».

Demain, sans l’avouer, combien de maires et autres élus municipaux négocieront la paix sociale avec les « grands frères », maitres de la rue et des barres d’immeubles, des plus grandes conurbations aux plus petites zones d’HLM dans  d’anonymes sous-préfectures ? Pourra-t-on leur jeter la pierre, alors que l’État est incapable d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et qu’il freine les capacités de sa police et de sa gendarmerie dans la répression, de peur de nouvelles « bavures » ? Il faut voir avec quelle rapidité, sans attendre les premières constatations de la justice, le système a condamné le motard auteur du tir qui a tué le jeune Nahel. Lequel policier, jusque-là bien noté et en passe d’être promu au grade supérieur, est maintenu au-delà de toute décence derrière les barreaux à la Santé, alors qu’il pourrait être mis en résidence surveillée à son domicile.

Le plus croustillant si je puis dire, vient de l’Iran  et de l’Algérie. Le premier, qui ne manque pas de toupet, semble s’indigner de la manière dont nous réprimons les émeutiers, alors que le régime des enturbannés n’a pas hésité à faire tirer sa police,  à balles réelles, sur des manifestantes qui protestaient contre le port du voile obligatoire. Quant à la seconde, elle nous a habitués depuis juillet 1962 à des actes permanents contraires à nos intérêts. Outre que son hymne national réintroduit un couplet hostile à notre patrie, son  président qui devait venir en visite officielle à Paris, ose s’inquiéter du sort de sa (trop) importante communauté dont, hélas, une bonne moitié est « binationale »… Sans compter qu’un certain nombre des siens font partie des casseurs arrêtés. L’hôpital qui se moque de la charité, en quelque sorte.

Vite, vite, en place, un Gouvernement de défense des intérêts nationaux vitaux, à la main ferme, qui ne tremble pas et qui ne transige ni avec la camarilla gauchiste, complice des émeutiers, ni avec les communautés ethniques en rébellion. Les « nounours, les petites fleurs et autres marches blanches » qui ponctuent sans cesse l’actualité française, ça suffit : ordre doit rester à la loi, notre loi, pas celle des voyous, des voleurs, des violeurs et autres barbares !

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samedi, 01 juillet 2023

SONT-ILS LÂCHES LES COMMERCANTS, CRAINTIFS, OU ONT-ILS, EUX, CONTRAIREMENT AUX VOYOUS, PEUR DE LA LOI ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Je suis atterré de voir des commerçants, restaurateurs et autres boutiquiers, se lamenter devant les saccages de leurs biens.

Que ne se sont-ils ligués, solidairement, côte à côte dans les centres commerciaux, dans les rues du même tabac, pour attendre les émeutiers, gourdin et puissant aérosol de défense à la main, avec des pancartes d’avertissement du genre, « le premier qui entre ne sortira pas debout » ? Quand les braves gens deviennent des gens braves, les bandits reculent. La légitime défense a un sens !

Face au grand nombre de « bavures », la « justice » ne pourrait pas instruire dix, cent, mille affaires !

Il parait que dans un État de droit, on ne peut pas faire justice soi-même. Soit. Mais justement, où est le respect du droit, notamment du droit de propriété dans cette violente situation ? Faire confiance à la « justice » ? Elle est partiellement livrée au Syndicat gauchiste de la magistrature, qui préfèrera toujours le coupable à la victime, l’ouvrier au patron, l’immigré à l’autochtone. Et puis, pour beaucoup des émeutiers, l’excuse de minorité est là. Ils ont déjà quitté les commissariats pour rentrer chez eux. La  canaille, dont certains de ses membres sont d’origine étrangère, « issue de » – même si, ici ou là, quelques « Gaulois » sont allés aussi à la « dépouille » - est, hélas, IRRECUPÉRABLE.

C’est là le résultat de 50 années de lâcheté et d’abandon. Nous avons - nous, ceux du FN et membres de  mouvements parallèles ou identiques - crié dans le désert sous l’opprobre de certains de nos concitoyens, et les insultes des médias pourris : nous avons eu le tort d’avoir raison trop tôt. Les évènements actuels, sur le sujet de l’immigration, donnent totalement raison à Jean-Marie Le Pen. Trop tard, le cancer est là, quasiment inguérissable sauf CHIRURGIE !

Hélas, je ne vois guère de monde capable de prendre le bistouri avec fermeté et détermination. Il faudrait bien pourtant en passer par là si nous voulons sauver l’essentiel : pas le pouvoir d’achat, pas l’âge de départ à la retraite, pas la semaine des quatre jours, pas le télétravail, pas les horaires flexibles, pas l’intéressement, non, tout simplement la France… française !

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jeudi, 29 juin 2023

QUE D’ÉMOTION POUR LA MORT D’UN « JEUNE » BIEN CONNU DES SERVICES DE POLICE…

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La mère éplorée du conducteur Nahel

cet après-midi lors de la marche blanche à Nanterre ¹

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Lorsque la petite Lola a été assassinée par une Algérienne en situation irrégulière, on a fait moins de bruit : les excités de la France insoumise étaient bien silencieux !

Si, apparemment, d’après les premières images, le policier auteur du coup de feu mortel et son collègue n’étaient pas en danger, on peut, on devrait, légitimement se poser une question :

  • que faisait un jeune mineur, sans permis de conduire, au volant d’une voiture de location, un matin à Nanterre ? Sa mère ne s’occupait pas de lui ? Il n’allait plus à l’école, n’avait pas de travail ?
  • La précipitation avec laquelle Macron a condamné l’acte du motard, sans attendre les conclusions de l’enquête, est indigne de la fonction qu’il prétend indûment assumer !

Le pédigrée de la victime nous indique qu’elle était coutumière du fait, à savoir ne pas obéir aux sommations lui intimant l’ordre de  s’arrêter.

Moralité de l’affaire, si ce jeune des cités avait respecté l’ordre de stopper, il serait encore en vie. (cqfd)

Conséquences statistiques : un délinquant potentiel de moins en France,  un flic de moins dans les effectifs… Et, surtout, des millions d’euros pour les dégâts commis par les émeutiers anti-police, disons carrément « anti-France ». CONtribuables « franchouillards », à vos bourses !

Détail amusant : le député LFi Martens Bilongo, pourtant d’origine africaine, a été prié de déguerpir rapidement par les « jeunes » des cités  Nanterre, alors qu’il venait en « récupération » de leur douleur. « L’arroseur arrosé, en quelque sorte » !

¹ Chacun a sa façon d'exprimer sa tristesse, dit-on...

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lundi, 10 avril 2023

LE MONDES DES « COLLABOS » SE PORTE BIEN !

ROLINAT J CL 1.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Le 6 février 1945, la République française faisait fusiller l’écrivain Robert Brasillach, coupable d’avoir écrit « des choses pas bien » dans la presse du Paris occupé… Les 10 et 15 octobre suivants, Joseph Darnand – héros des deux guerres, qui avait eu la tragique et malheureuse idée de mettre à la disposition de l’occupant sa force supplétive, la Milice, – et Pierre Laval, qui  commit la stupide et regrettable erreur de « souhaiter la victoire de l’Allemagne » – étaient, eux aussi, passés par les armes. Dont acte.

Le maréchal Pétain, qui avait fait « don de sa personne à la France » et mis un terme provisoire  au drame  de mai/juin 1940 qu’il n’avait en rien provoqué, échappa de peu à la peine de mort en raison de son grand âge et, surtout, grâce à l’intervention de son ancien protégé, un certain Charles De Gaulle, alors Président du gouvernement provisoire de la République française.

La justice française dit-elle réellement le droit ?

Deux exemples. À quoi assistons-nous aujourd’hui ? Le Conseil d’Etat veut éjecter la statue de Saint-Michel, patron entre autre des « paras », hors du domaine public aux Sables d’Olonne, cédant ainsi à la pression d’une petite bande de laïcards invétérés. Hier, la justice condamnait de jeunes identitaires pour avoir, parait-il, « usurpé » à nos frontières  des fonctions régaliennes  que l’État n’exerçait pas. Et pendant que nos juges punissaient des patriotes, les financiers et les équipages de SOS Méditerranée - avec leur bateau l’Océan Viking – pouvaient et continuent sans crainte aucune, de récupérer les clandestins africains rançonnés par des « passeurs », bien tranquillement installés sur les côtes libyennes.

De l’argent pour financer « l’invasion »

Mieux, toute une kyrielle d’associations, telles que France Terre d’asile, la CIMADE, le  Lab fraternel, etc…, sous des prétextes humanitaires,aident, conseillent, logent, nourrissent, entretiennent une marée de clandestins hâtivement renommés du terme de « migrants » - c’est plus « chic », ç’est plus émouvant dans l’imaginaire public – et participent ainsi, à actionner quotidiennement les pompes aspirantes d’une immigration non désirée. Sans parler de ces quelques 40 à 50 000 pseudos « mineurs isolés » - on ne sait plus ! - bien protégés par la justice et qui nous coûtent quelques  2 milliards d’euros  par an. Les signaux sont bien perçus en Afrique - continent à la dérive comme nous l’explique si bien le Professeur Bernard Lugan - qui exporte ainsi sa monstrueuse démographie. Alors qu’il suffirait de lancer des messages, comme l’Australie le fait, « No Way » !

De nouveaux collabos

Pire, des complices de cette invasion pas toujours pacifique, qui opèrent en dehors de tout contexte d’immigration légale, bénéficient de la clémence de Thémis, alors que des jeunes gens de Génération identitaire - nous venons de le voir - qui avaient occupé d’une manière symbolique un col alpin sans commettre de dégâts ni d’agressions, ont été condamnés.

L’auteur de ces lignes, voyageur averti, a pratiqué plusieurs cols franco-espagnols et peut témoigner : très souvent - trop – ces passages n’étaient pas contrôlés, tant du côté espagnol – vierges de gardes civils – que du côté français, où aucun képi n’apparaissait à l’horizon. Peut-être CRS, gendarmes et douaniers étaient-ils trop occupés à traquer le fumeur compulsif, qui cherchait à passer en contrebande des cartouches de cigarettes à la frontière franco-andorrane ? N’ayons pas non plus la mémoire courte, ce sont bien les autorités françaises qui autorisèrent l’année dernière, un bateau chargé de clandestins à accoster à Toulon, au fallacieux prétexte  qu’aucun port méditerranéen ne s’ouvrait à lui.

Sans aller, bien entendu, jusqu’à des mesures « définitives » dont les collaborateurs de 1940-1944 furent les victimes – c’est, bien sûr, volontairement que j’ai pris ces exemple extrêmes - la VRAIE justice ne pourrait-elle pas s’occuper de ceux qui violent les lois françaises, et permettent ainsi l’arrivée illégale d’étrangers trop souvent inassimilables, dans notre pays ? Faciliter l’entrée frauduleuse sur notre territoire, n’est-ce pas un  acte de collaboration à une sorte « d’invasion », même si cette dernière revêt, dans un premier temps, un visage pacifique ? Je sais, croire en cela ou au Père Noël, c’est la même chose. Alors, oui, vite, vite, un Gouvernement National aux manettes de l’État français, pour dire et faire appliquer le droit, bref remettre les pendules à l’heure !

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dimanche, 01 janvier 2023

L'année éditoriale commence avec les Mémoires militantes de Jean-Claude Rolinat

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Souvenirs d’une vie « d’apparatchik » (pas si) ordinaire…

Jean-Claude Rolinat, comme un célèbre petit Gaulois, est tombé très tôt dans une potion magique, mais c’était celle de la politique. Le soulèvement de Budapest en 1956, ainsi que l’agonie de l’Algérie française, l’ont durablement influencé. Il s’est engagé dans différents mouvements jusqu’à rejoindre fin 1981 le Front National de Jean-Marie Le Pen.

On revit la victoire du « Tonnerre de Dreux » avec Jean-Pierre Stirbois, on subit l’onde de choc de « l’affaire du détail », on ressent la fraternelle chaleur militante, on passe en revue les heures enthousiasmantes de la fête des BBR et des défilés de Jeanne d’Arc. On est aux premières loges du combat idéologique mené dans les travées et les coulisses du Conseil régional d’Île-de-France.

L’auteur a été pendant 17 ans l’un des rouages de la machine « Front National ». Il donne des détails sur la vie interne du mouvement, et exhume deux décennies d’angoisses et d’espérances au plus près des militants. Il nous narre les heures difficiles de certains collages dans d’improbables cités banlieusardes, ou d’instables présences sur des marchés.

Il révèle notamment les derniers moments de Malik Oussekine, raconte la descente dans l’enfer carcéral d’un conseiller municipal FN, dément l’antisémitisme du mouvement, et doute : Jean-Pierre Stirbois a-t-il été victime d’un accident de la route ou d’un attentat ?

Le Front National, avec son chef charismatique, annonçait d’une façon prémonitoire, les tempêtes à venir. « Militant un jour, militant toujours ? »…

17 ans dans les tranchées du Front national, JeanClaude Rolinat, Dualpha, 368 pages, 39,00 € (+ 6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

Les autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là

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mercredi, 21 décembre 2022

LCI ? UNE CHAINE DE TÉLÉ À LA BOTTE DE KIEV, DE L’OTAN ET DES « YANKEES ». MON DIEU, EST-CE POSSIBLE ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Sans nuance aucune, matin, midi et soir,  les « journalistes » de LCi et leurs invités - généraux en retraite et blondes ukrainiennes - ces dernières les fesses bien au chaud , prêtes à se battre  jusqu’au dernier ukrainien vivant - se relaient sur le petit écran. Cette télé déverse sa « propagandanstaffel » en faveur exclusivement de l’Ukraine, jusqu’à plus soif ! Pas la moindre nuance ou tentative d’explication de la genèse des événements. Un sens unique absolu. Les spécialistes militaires défilent les uns après les autres – la plupart, compte- tenu de leur âge n’ayant pas combattu -  et déversent leur « science » du docte ton des « sachants ».

Un unique coupable  idéal

Le méchant Monsieur Poutine a tous les torts, et le bon Monsieur Zelensky est même qualifié de « Churchill ukrainien » ! On aura tout de même entendu de grosses bêtises, du genre de celle du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe  par les Russes, alors que ce sont ces mêmes Russes qui occupent Zaporijjia ! Ou encore, focus sur ce missile tombé en Pologne ayant entrainé, hélas, le décès de deux agriculteurs. Pour s’apercevoir, finalement, qu’il s’agissait de débris de missiles anti-missiles tirés par la défense anti-aérienne ukrainienne, retombés du mauvais côté de la frontière. Pourtant, contrairement à Varsovie, ce « bon Monsieur Zelensky » accusait sciemment les Russes de l’avoir tiré. Ce Zelensky -  pas très net au demeurant question corruption -  ne rechignerait pas, semble-t-il, devant  une « bonne petite troisième guerre mondiale », pourvu que ça profite à l’Ukraine ! Et le secrétaire-général de l’OTAN, le norvégien Jans Stoltenberg, n’est pas le dernier à remettre de l’huile sur le feu, avec ses déclarations irresponsables. Les Américains ne contrôleraient plus leurs marionnettes ?

Garder son sang-froid

Il faut raison garder : ce conflit, éminemment regrettable, certes condamnable, a des sources multiples. Moscou n’est pas le seul coupable. L’Occident n’a pas respecté ses engagements de 1991 lors de la dissolution de l’URSS. Alors que le Pacte de Varsovie était heureusement dissout, il n’en pas été de même, symétriquement, de l’Alliance Atlantique. C’était pourtant l’occasion d’enterrer définitivement la hache de guerre avec Moscou, au lieu de profiter de la faiblesse de ses dirigeants d’alors. Pire, plein de pays de l’Est sont venus se blottir dans le giron américano-allemand, au sein de l’OTAN. Depuis 2014, des conseillers militaires anglo-saxons sont  en Ukraine pour  entrainer  et instruire l’armée ukrainienne, plaçant de fait cette dernière sous la coupe « NATO » .Le tout, bien sûr, sous les yeux du Kremlin qui a vu… « rouge » !

Zelensky : du « showbiz » à la présidence. C’était bon pour nous, ça ?

L’élection du « klown » Zelensky a accéléré les craintes de Moscou : suppression du russe comme deuxième langue nationale, et non-respect des accords de Minsk I et II qui prévoyaient un cessez-le-feu au Donbass avec une consultation des populations, et une « substantielle autonomie pour les oblats de Lougansk et Donetsk dans le cadre d’une Ukraine fédéralisée. Sans oublier  le rétablissement de la langue russe en Ukraine. Il n’en a rien été. Si cela avait été respecté, la Crimée serait toujours ukrainienne, avec Sébastopol, sa base russe.

L’aveu

« Cerise sur le gâteau » si je puis dire, madame Angéla Merkel - ci-devant chancelière d’Allemagne - a reconnu que ces accords devaient simplement permettre à l’Ukraine de gagner du temps afin d’être prête à toute éventualité ! Face au refus, à l’évitement ukrainien depuis 2014, que devait, que pouvait faire le « camarade » Poutine ? Un grand coup diplomatique ? Peut-être. C’eût été préférable à la « casse » méthodiquement et tragiquement organisée par l’armée russe. Bien préférable  à ce drame humain qui nous étreint, nous européen, où des citoyens d’une même civilisation tuent leurs frères , des blancs, une denrée trop rare par les temps démographiques qui courent !

Prière à LCi

Alors, de grâce, vous les (dés)informateurs » de LCi et d’ailleurs, cessez ce tropisme « kievien », prenez de la hauteur, pesez et repesez vos arguments, jaugez vos infos. Nuancez…relativisez ! À moins que vos maîtres, dispensateurs de la manne publicitaire, ne vous en empêchent ? Alors, dans ce cas, où serait votre déontologie de journaliste ? Pourtant, apparemment, vous êtes des professionnels de qualité. Faites-vous la différence entre « propagande » et « information » ? Pour l’instant, qu’il me soit  permis d’en douter. Mais, ne désespérons pas, c’est bien connu, l’espoir fait vivre !

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lundi, 07 novembre 2022

LE  PAPE  MARCHE  À  COTÉ  DE  SES  MULES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois de trop, le pape François 1er – qui n’a rien à voir avec notre gaillard souverain de la Renaissance ! – marche à côté de ses mules si je puis dire…Les norias de bateaux chargées de « migrants » qui vont volontairement chercher les candidats africains à l’exil - aux limites des eaux territoriales libyennes - recueillent toute sa sollicitude, toute son attention. Le souverain pontife vient de déclarer, encore et encore, qu’il faut recevoir ces personnes en difficultés et  les répartir entre « riches » pays européens.

François 1er et Darmanin, même combat ?

Un « rigolo », au moins l’a entendu. C’est l’inénarrable Darmanin, ministre français de l’intérieur – lequel fait sans cesse référence à  la mémoires de  son grand-père maghrébin – qui, tout en reconnaissant qu’il faut exécuter les OQTF, déclare tout de go qu’il faut non seulement recevoir ces gens-là, et  prendre sa charge du « fardeau » selon les vœux du pape, mais pourvoir les emplois désertés par la main d’œuvre française. On pourrait d’ailleurs, se poser la question : pourquoi nombre de postes de travail ne trouvent-ils pas preneurs ? Les salaires et les conditions de travail ? Sans aucun doute. En allant dans cette direction, il entend répondre à l’appel d’un certain patronat - plus « négrier » que capitaliste !- en ouvrant la porte à une immigration légale pour certaines professions en déshérence…En fait, Monsieur Darmanin veut, sans le dire, ajouter de l’immigration légale à une immigration illégale, laquelle encombre nos villes, avant que son patron ne la vaporise dans nos bourgs et villages.

Le cardinal Sarah, la voix qui exprime la juste voie

Un homme d’église dans la haute hiérarchie vaticane, n’est pas sur la même ligne que François. Il s’agit du cardinal guinéen Sarah qui, en toute bonne foi et à l’évidence, a reconnu que l’arrachement des Africains à leur continent n’était pas une bonne solution. Et que mieux vaudrait réussir à fixer les populations sur leur sol natal, que les encourager à de scabreuses aventures où ils risquent leurs vies. L’électrification des villages et des points d’eau accessibles aux populations,  voilà une mise de fonds intéressante pour l ’Europe, avec retour sur investissement, au lieu de nourrir des potentats à fonds perdus !

Un seul slogan, « No Way » !

Hier et jadis, dans la brousse,  le tam-tam servait de moyen de communication. Aujourd’hui, les Africains ont à leur disposition la radio, la télévision, internet et les portables…Ils voient comment vivent les Européens et s’imaginent que, sans efforts, ils pourront atteindre le même niveau de vie. Il faut obscurcir et étouffer ce leurre, remettre les pendules à l’heure : les clandestins n’ont pas d’avenir chez nous. « No Way », comme disent, à juste titre, les Australiens. À moins de survivre en commettant, ici ou là, de menus larcins, comme l’ancien préfet de police Didier Lallement  lui-même, le reconnaissait dans son dernier ouvrage « L’ordre nécessaire », chez Robert Laffont.

Meloni a-t-elle capitulé ?

La Première ministre italienne, étiquetée « d’extrême-droite » par toute la bienpensance européenne, dame Georgia Meloni de Fratteli d’Italia, a déjà cédé partiellement aux pressions. Elle a  accepté, elle et Salvini, le débarquement à Catane en Sicile, depuis les navires affrétés notamment, par Soros, de femmes et d’enfants africains, laissant à bord les seuls demandeurs d’asile masculins. Pour combien de temps ? Afin de complaire à la Commission européenne ou, plus sûrement, pour bien recevoir un « pognon de dingue » que « notre sœur latine » espère engranger en provenance  de l’Union européenne ?

Des Callac à la puissance dix ?

Peut-on espérer encore quelque chose du futur débat parlementaire sur ce sujet, promis par l’exécutif ? Les oppositions - à front renversé, bien sûr - mêleront-elles leurs bulletins de vote, pour repousser les ineptes projets de lois de Darmanin ? Réponse dans un futur proche. D’ici là, ne baissons pas les bras car, devant nous, nous allons avoir un, cent, mille Callac ! Plus que jamais, résistance !

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dimanche, 17 juillet 2022

L’Allemagne, un pays qui nous veut du bien ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

On ne peut que se féliciter, rétroactivement, que le président De Gaulle et le chancelier Adenauer aient signé en 1963, le traité de coopération franco-allemand, enterrant ainsi - définitivement peut-on espérer - la hache de guerre entre les nations franque et germaine.

Mais, une soixantaine d’années plus tard, qu’en est-il réellement ? La guerre russo-ukrainienne est un révélateur de ce qui nous oppose à nos voisins. Le modèle énergétique allemand (energiewende) est un échec total. Sous l’influence des « Verts », ces Die Grünen aussi néfastes en RFA qu’en France, l’Allemagne a renoncé au nucléaire et, pour palier partiellement à la rupture d’approvisionnement en gaz russe, remet en activité des centrales à charbon qui vont polluer largement au-delà et en deçà du Rhin ! « Belle manœuvre mon général », pour « sauver la planète ! ».

Les sanctions prises contre la Russie pour complaire à « l’allié » américain, vont faire exploser les factures d’électricité des Français et des autres Européens, sans oublier l’alibi commode des éoliennes pour justifier une énergie douce. (Alors que l’on sait, comme le tout électrique pour l’automobile, que ce n’est pas économique, ni totalement non-polluant, si l’on prend en compte tous les facteurs : recherche, production, acheminement...)

Sans compter que pour nous Français, nous allons continuer de nous mettre, à nouveau, entre les mains de fournisseurs étrangers, mais aussi risquer de mettre en péril la filière industrielle de l’automobile. Alors, à quoi bon substituer des Américains pour le gaz de schiste, ou  des Chinois pour les « Terres rares », aux Russes pour le pétrole, aux Algériens et autres Quataris pour le gaz ? Macron l’a annoncé le 14 juillet 2022, il faudra se serrer la ceinture en matière de chauffage l’hiver prochain. Indirectement, le prix du stère de bois va encore augmenter pour ceux qui se chauffent «  à l’ancienne ».Le Premier ministre hongrois, Victor Orban,  a déclaré à juste titre, que non seulement « les Européens se tiraient une balle dans le pied, mais une autre dans les poumons ! ». Aux dernières nouvelles, il n’impose pas lui, à son pays, le « coup du boomerang » avec les sanctions sur le gaz et le pétrole russes.

Coopération militaire au point mort 

D’autre part, dans un tout autre domaine, celui de  la défense, le projet franco-allemand de l’avion de combat du futur – SCAF – est dans les limbes, tout comme celui du char de combat franco-teuton, les objectifs d’armement des deux partenaires n’étant pas tout à fait les mêmes. On aurait pu depuis très longtemps, afficher une solidarité et une complémentarité réelles en  matière de coopération militaire  entre Paris et Berlin - Bonn à l’époque - en substituant aux Starfighter, Tornados et autres Eurofighters de la Luftwaffe des Mirage, et en mettant des Léopard à la place, par exemple, des AMX-30… Que nenni mon ami. Les Allemands, des voisins qui nous veulent du bien, vraiment ?

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jeudi, 30 juin 2022

SUR LCi, LA PROPAGANDE ANTI-RUSSE A LA VIE DURE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Chaque jour que Dieu fait, en soirée, l’équipe d’Éric Brunet y va de sa ritournelle anti-Russe sur la chaine d’info en continu LCi. C’est un déluge d’obus verbaux qui s’abat sur le Kremlin et son maître, coupable de tous les maux de la planète. Le chef d’orchestre distribue les bonnes et mauvaises notes, et chacun des participants, depuis son pupitre, vocifère à sa façon. Les plus bellicistes étant les deux pétroleuses de service, une journaliste ukrainienne à la toison blonde comme les blés de son pays, et une lobbyiste britannique du genre « plus OTAN que moi, tu meurs » ! Cette émission vespérale est d’un insupportable parti-pris que n’aurait pas renié la propagandastaffel d’un Goebbels ! 

Un petit rappel nécessaire

Non, la Russie, contrairement aux affirmations de ce petit cénacle, ne va pas perdre la guerre ! Oui, dans ce conflit, la Fédération est l’agresseur. Mais quand on affirme ça, on n’a pas tout dit. Posons-nous alors la question, que ces messieurs-dames eux, ne se posent pas : pourquoi  le 24 février 2022, Moscou est passé à l’offensive ?

Les accords de Minsk I et II dont les parrains – inefficaces, étaient l’Allemagne et la France – n’ont JAMAIS été appliqués ! Rappelons que signés en 2014 à l’issue de négociations quadripartites auxquelles étaient associées les entités séparatistes russophones, l’Ukraine devait cesser le feu contre elles, organiser un référendum, et leur octroyer une « autonomie substantielle », termes exactes des dits accords. Les autorités de Kiev, sans doute discrètement conseillées par les États-Unis qui ont fait des promesses insensées, ont choisi la voie du refus. Que veulent, VRAIMENT, les Russophones du Donbass et du Sud de l’Ukraine ? Pour le savoir, encore aurait-il fallu les consulter ! Pour la Crimée, artificiellement arrachée à la Russie à l’époque de l’URSS par Kroutchev Premier secrétaire du PCUS, lui-même ukrainien, c’est plié, la messe est dite ! Elle est russe à 80 % et le restera.

L’Occident ajoute la guerre à la guerre

Livrer du matériel militaire comme le font Américains, Polonais et Français - dont une bonne partie, parait-il disparait… mais pas pour tout le monde ! - est ajouter  la guerre à la guerre, et faire durer un conflit qui, de toute façon, devra se terminer autour d’un tapis vert sauf - ce qu’à Dieu ne plaise – en guerre mondiale ! Déjà, les tracasseries managées par la Lituanie autour de l’enclave de l’ex-Königsberg, sont inquiétantes.

L’Occident, à trop jouer avec les allumettes, pousse à l’embrasement. Il faut calmer l’ours russe en lui accordant ce qu’il peut légitimement réclamer : une réelle neutralité de l’Ukraine, et l’autonomie des citoyens ukrainiens russophones. Si cela avait été solennellement proclamé et octroyé, l’indépendance des oblats de Lougansk et Donetsk aurait-elle été justifiée ? Dans les conditions actuelles de l’avancée militaire russe sur le terrain, on peut redouter  un rattachement pur et simple de ces territoires à la Fédération de Russie, amorçant ainsi le démantèlement de l’Ukraine, nation artificielle s’il en est. (Ce qui ne serait peut-être pas pour déplaire à certains de ses voisins occidentaux qui, hypocritement, ne l’avoueront pas…)

STOP à la guerre ! Aujourd’hui les bellicistes sont à l’Ouest…

Dans le cadre d’un cessez-le-feu, sous supervision internationale impartiale, un référendum devrait clarifier cette situation et nous faire connaitre la volonté réelle des populations concernées. Zelenski, prêt à se battre jusqu’au dernier ukrainien, poussé à l’incandescence par les stratèges en chambre de l’OTAN, sortirait grandi de cette triste affaire où d’innocents civils sont morts sur l’autel de la bêtise, s’il acceptait de négocier avec Poutine sur la base de la neutralité de l’Ukraine et de sa fédéralisation. Ce que les accords de Minsk prévoyaient. Retour au point de départ. La Russie n’a pas tous les droits : certes, elle est, sur le terrain, de facto, l’agresseur. Mais il faut se demander, oui, POURQUOI ?

La France défendrait-elle les siens ?

Si, par exemple, les Wallons francophones étaient persécutés par les Flamands de Belgique, la France devrait-elle rester l’arme au pied ? On a vu ce qu’il en est advenu dans d’autres circonstances, en Algérie notamment en juillet 1962, où l’armée française à Oran, a laissé un bon millier des siens se faire massacrer par le FLN., sans bouger le petit doigt. Les Russes ne semblent pas être de ce calibre, c’est tout à leur honneur. 

Je vais arrêter de regarder cette émission, trop unilatérale, sans nuances aucune, un instrument de propagande américano-otanesque. L’Alliance atlantique était nécessaire à l’époque de la guerre froide, lorsque l’URSS était une VRAIE menace sur tous les continents, et qu’il fallait  la contenir. À l’époque, De Gaulle avait tort de vouloir jouer la carte de la « troisième voie » entre les blocs. La solidarité occidentale était nécessaire, au Vietnam comme à Berlin. La situation n’est plus la même de nos  jours.

La Russie actuelle, qui aspire à redevenir une puissance reconnue, n’est pas la Russie communiste d’hier, même si elle a encore des caractéristiques, disons « soviétoïdes ». Poutine passera, mais  la Russie restera. C’est une erreur de la pousser dans les bras de la Chine communiste, comme les Anglo-saxons propulsèrent hier Mussolini dans les bras d’Hitler, après avoir condamné son agression contre l’Ethiopie. À croire que les  erreurs du passé ne servent pas éclairer les conflits actuels. Pour nous, patriotes, souverainistes et autres identitaires, seuls devraient compter nos  intérêts : la France d’abord !

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jeudi, 19 mai 2022

LORSQU'UN SIMPLE CITOYEN S'ADRESSE À EMMANUEL MACRON, ÇA POURRAIT DONNER :

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Monsieur le Gouverneur, excellence,

Permettez à un simple citoyen de vous exprimer ce qu’il a sur « la patate » !

Après votre seconde élection à la magistrature suprême de l’État, j’ai l’honneur de vous informer que je m’écarte volontairement de la communauté active des citoyens français : « Un quinquennat de Monsieur Emmanuel Macron, ça va, deux quinquennats, bonjour les dégâts ! »

Vous allez pouvoir continuer  votre détestable politique mondialiste et anti-souverainiste, au sein des pseudos États-Unis d’Europe, cette nouvelle entité multinationale dont vous êtes l’un des parangons.

Pour ma part, au soir de ma vie, je m’interroge sur l’opportunité d’avoir servi la France, notamment comme caporal-chef dans les FFA, - classe 64-1 A -, et d’avoir été un élu municipal pendant 39 ans,  dont 19 passés en tant que 1er adjoint au maire de ma commune. 

Désormais, tout cela ne me concernera plus : effacé ou presque,  de ma mémoire ! En tant que sujet Patagon de Sa majesté Orélie-Antoine 1er , roi d’Araucanie et Patagonie par la grâce de feu Jean Raspail, son Consul-général, explorateur, grand écrivain monarchiste et catholique, - primé par l’Académie française pour l’ensemble de  son œuvre -, je vais me réfugier dans cette identité de substitution, en attendant de le rejoindre, - le plus tard possible !-, dans l’au-delà des mers.

Désormais, considérant que vous n’êtes rien de plus qu’un gouverneur d’État au même titre que ceux du Texas, de l’Utah ou de l’Arizona, - au demeurant fort belles contrées ou j’ai mis les pieds jadis -, je renonce à voir dans le pays qui m’a vu naître et où je me sens de plus en plus étranger, autre chose qu’un pays disparu. Il n’est plus que l’un des membres de cette pseudo « Union européenne », véritable « URSS sans le goulag », gouvernée par une oligarchie qui n’est pas sanctionnée électoralement par les peuples !

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mardi, 29 mars 2022

Ukraine : QUELQUES VÉRITÉS (PAS) BONNES À DIRE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Indépendamment des pertes humaines qu’il est difficile à ce jour de quantifier - civils ukrainiens, militaires des deux camps - Vladimir Poutine a commis quelques erreurs majeures d’appréciation de la situation.

La première, en surestimant les capacités de son armée, qui semble en difficulté face à une résistance acharnée, malgré ses frappes bien souvent aveugles. La seconde erreur, en sous-estimant la rage à se battre des forces ennemies. On est en droit de s’interroger sur la capacité tactique des chefs d’unités russes sur le terrain, à voir comment se sont faits « allumer » les chars sur une grande route, alignés en file indienne, comme à la parade. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour deviner que l’on n’engage jamais des blindés en terrain découvert, sans avoir fait procéder à une reconnaissance de l’avant… Quelles belles cibles pour les Ukrainiens, postés en embuscades, leurs modernes Panzerfausts à l’épaule ! Il semble que la doctrine d’emploi des moyens blindés n’ait pas évolué depuis l’ère soviétique. On a vu, à l’occasion des trois dernières guerres israélo-arabes – 1956, 1967, 1973 - ce qu’il en était, déjà, sur le terrain.

Troisième faute, un comble, Poutine a contribué à redonner vie à l’OTAN, un organisme qui, selon notre « Phare de la pensée nationale » - Macron – était en « état de mort cérébrale », sans oublier qu’il a également contribué à faire se resserrer les liens distendus unissant les pays de l’Union européenne.

Quatrième erreur, par ses bombardements massifs tuant de nombreux civils,  il a contribué à faire émerger une nation ukrainienne que l’on disait divisée entre Ukrainiens « pur jus », notamment du côté de la Galicie à l’ouest, et Russophones du Donbass que, justement, il se proposait de libérer.

Et, cinquième conséquence négative de ce conflit - qui nous affecte le plus tout autant que la mort de nos frères européens dans les deux camps - il retarde d’au moins une à deux bonnes décennies, sauf imprévu, tout espoir de constituer un ensemble continental pacifié de « Brest à l’Oural » comme l’exprimait De Gaulle, qui ne disait pas que des bêtises. Une sorte « d’Euro-Sibérie » déconnectée de l’emprise américaine, où les nations d’Europe occidentale, indépendantes mais  militairement soudées, échangeraient leurs produits finis et leurs biens de consommation courante, contre les immenses ressources minérales russes, une sorte d’échanges gagnants/gagnants.

Une consolation – pour longtemps ? – il semble qu’à part Renault qui s’est discréditée pour un bon moment - Mercédès et BMW lui tailleront des croupières lorsque la paix sera revenue ! - d’autres firmes françaises résistent aux insupportables injonctions du Président Zelensky, et restent sur le marché russe. Nous avions à Londres, le « général micro », il y a à Kiev un « Président télé » que les medias de la « bienpensance » viennent d’ériger en héros planétaire.

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mercredi, 16 février 2022

Le livre "Mes quatre vérités" de Fernand Le Rachinel publié par Synthèse nationale : sortie grand public cette semaine

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Mes quatre vérités, Fernand Le Rachinel,

Les Bouquins de Synthèse nationale

450 pages, 29,00 € (+ 5,00 € de port)

Pour commander ce livre cliquez ici

 

Ce qu'en pense Jean-Claude Rolinat :

Fernand Le Rachinel, plusieurs vies en une...

À l’époque où les États-Unis étaient encore « l’Amérique » avec un grand « A », – pas cette décadente juxtaposition de communautés étrangères les unes aux autres -, on parlait des self made men, ces hommes qui « s’étaient faits seuls », qui s’étaient sortis de la médiocrité et de la misère, par leur courage, leur travail et leur talent. Et, à juste titre, on les admirait.

Fernand Le Rachinel, « meilleur ouvrier de France », businessman averti, conseiller-général, député européen et père de famille, qui s’est élevé dans la hiérarchie sociale à la force de ses bras et grâce à son intelligence, est de cette race-là. En plus, il ajoute une qualité bien rare de nos jours, la fidélité. Tout à fait par hasard, alors qu’élu local j’évoquais un jour, avec le député de ma circonscription Christian Jacob, le Parlement européen, – où tous deux avaient siégé en même temps mais pas sur les mêmes bancs -, nous parlâmes de Fernand. Il me fit une confidence, me disant à propos de ce dernier qu’il lui avait plusieurs fois glissé, « mais que fais-tu avec Le Pen, toi une personnalité locale bien implantée dans La Manche… ? », une sorte d’appel du pied. Le député Le Rachinel, quoique toujours avenant, était resté de marbre : non, il était fidèle à ses idées, à son parti et à son chef, pas question d’aller voir ailleurs si les pâturages étaient plus verts !

Son mandat d’élu français à Strasbourg, l’avait amené à visiter le Bouthan, le « pays du bonheur brut », une monarchie perdue dans les hauteurs himalayennes. Ce qui en dit long sur ce globe-trotter qui n’a pas hésité à investir en dehors de nos murs, en Europe, au Portugal et en Hongrie notamment. Mais il reste fidèle à ses premières amours, à sa passion première, au travail bien fait qui l’a conduit là où il est, l’imprimerie. Il a créé à Saint-Lô dans les locaux de son ancienne entreprise, un musée des arts typographiques où sont exposées les vieilles « bécanes » d’autrefois, et où l’on peut encore voir les caractères en plomb de jadis. Comme si cela ne suffisait pas, le sympathique Normand qui flirte avec les 80 ans, a encore mis depuis un bon moment déjà, une corde supplémentaire à son arc : il écrit. Dans sa bibliographie, déjà trois ouvrages, Le canton de Canisy, son pays, Mes vies comme un roman, où il se raconte, et Pèlerin de l’impossible, tout à la fois épreuve physique, et chemin spirituel en direction de Saint-Jacques de Compostelle…

Des vérités qui dérangent...

Avec Mes quatre Vérités, il pousse en 330 pages réparties en 27 entrées, un grand coup de gueule contre tout ce qui ne va pas dans notre « cher et vieux pays », toutes les inepties, les anomalies, les scandales, les injustices qui émaillent notre quotidien et qui accablent notre peuple. Avec lui, pas de cadeau pour les médiocres, et surtout pas de « langue de bois ». La vérité, en effet, éclate sous sa plume indignée.

Il écrit : « Toutes les vérités sont bonnes à dire : voici les miennes. » Dans son introduction, il nous éclaire sur sa pensée à propos de cette vertu : « C’est mon ADN, ma façon de faire et de voir : dire les choses, avec honnêteté, sincérité et surtout passion, même si elles déplaisent à certains ». Qu’on en juge sur pièce : « Beaucoup de celles et ceux qui nous dirigent restent aujourd’hui, impuissants… Ces guignols qui nous gouvernent. Oui, si rien ne change, nous irons droit dans le mur, la course est déjà engagée ». Pas de quoi se faire des amis dans le sérail !

J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à l’Algérie, intitulé « Mémoire et vérité ». Là aussi l’auteur n’y va pas par quatre chemins et, à rebrousse-poil de la doxa dominante, il met « les pieds dans le plat » : « Revenir sur l’histoire de la guerre d’Algérie et sur les accords d’Evian, c’est parler de ce qu’on ne dit jamais : la falsification d’une histoire qui fut bafouée, transformée par un pouvoir aux ordres des dirigeants algériens. Macron est prêt à tout pour flatter un électorat issu de l’immigration. Une honte : la France est devenue le pays des reculades. »

Mais Le Rachinel ne fait pas que dans la nostalgie. Il empoigne à bras le corps les problèmes bien réels et contemporains, comme la faillite de l’enseignement, la justice dont la balance penche à gauche toute, la gestion du virus chinois qu’il intitule avec juste raison « Bienvenue en Absurdistan », la folie des mises aux normes, l’antiracisme et son corollaire, le terrorisme intellectuel, les médias et la désinformation, les tares du socialisme en matière économique, la folle fiscalité française, sans oublier l’administration avec un grand « A », véritable tonneau des danaïdes, qui pille le pays. On pourrait ajouter un sujet qui concerne des millions d’automobilistes, en lisant les pages consacrées à la sécurité routière.

Il n’oublie pas non plus d’égratigner au passage quelques personnalités qui peuplent notre « zoo politique », comme Anne Hidalgo, – « Notre-Dame de Paris ! » -, qui cherche désespérément des électeurs, Hollande, « benêt et heureux qui sourit aux anges », – l’homme qui disait en parlant des terroristes du tragique 13 novembre 2015, « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français » -, ou encore Pierre Moscovici, « qui a préféré quitter le navire gouvernemental à la dérive », mais qui n’est « pas parti les mains vides ».

Ce qui n’empêche pas notre écrivain  de tirer un coup de chapeau, au hasard, à Christine Tasin, militante républicaine et laïque, et au cardinal Robert Sarah, d’origine guinéenne, lequel n’hésite pas à dire aux Européens, «  Vous êtes envahis par des peuples qui vont vous dominer ».

Tout en confessant qu’il n’est pas un utilisateur de Facebook ou de Twitter, notre Fernand n’en stigmatise pas moins les « fake news » qu’il traduit à juste titre par « fausses informations », et n’oublie pas de citer, au passage, la cérémonie des Bobards d’or qui épingle chaque année les « journaleux » coupables de désinformation.

Mes quatre Vérités est un ouvrage décapant, présenté sous une élégante jaquette, bien écrit, facile à lire, – pas besoin d’avoir à portée de la main un cachet d’aspirine comme avec certains ouvrages prétentieux ! -, qui « passe en revue les grands enjeux de notre société et dénonce les multiples incohérences d’un système politico-médiatique à bout de souffle », comme il est écrit en quatrième de couverture.

En deux mots comme en cent, c’est un livre « roboratif » quoique facile à digérer, qui donnera des munitions à ceux des nôtres qui seraient en manque d’inspiration pour combattre un système d’autant plus dangereux, qu’il est, par endroits, agonisant.

Source Polémia cliquez ici

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dimanche, 12 décembre 2021

JAMAIS DEUX SANS TROIS : LA NOUVELLE-CALEDONIE DIT ENCORE NON À L’INDÉPENDANCE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le troisième scrutin d’autodétermination prévu par les accords de Matignon signés en 1988 entre le loyaliste Lafleur (RPCR), et l’indépendantiste Tjibaou (FLNKS), - sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand -, a eu lieu ce dimanche 12 décembre. Comme les deux précédents référendums, c’est le « non » à l’indépendance qui est sorti du chapeau.

Mais cette fois-ci, la consultation avait une teneur particulière, les séparatistes du FLNKS ayant appelé au boycott des bureaux de vote. Prétexte trouvé ? La situation sanitaire. En fait, les héritiers politiques de Tjibaou n’étaient pas certains, cette fois encore, « d’emporter le morceau ». Ils préfèrent sans doute attendre l’inéluctable loi de la démographie : le jour où les Canaques seront plus nombreux que les Caldoches ! Mais ce calcul est-il judicieux ? Il n’y pas que les « blancs » qui sont opposés à la séparation d’avec la France. Les Wallisiens et autres immigrés du vaste Pacifique, y sont aussi, généralement, hostiles.

Une île politiquement éclatée

La Nouvelle-Calédonie jouit actuellement d’un statut intermédiaire entre celui d’une collectivité classique d’outre-mer, - le département/région, semblable à quelques nuances près, au statut métropolitain -, et celui de la Polynésie française, qui est un « pays », avec son président.

Il y a une coalition séparatistes, le FLNKS qui regroupe sous son aile plusieurs mouvements, - l’Union calédonienne, le Parti de la libération Kanak (Palika), le Parti socialiste kanak (Psk), l’Union du peuple mélanésien (Mlm) et le Rassemblement démocratique (Rdo) -, et une opposition, elle aussi composite, comprenant les rescapés du RPCR de Jacques Lafleur, des membres, - majoritaires -, de la communauté européenne, des Wallisiens et, aussi, une bonne minorité de Canaques qui ont compris que leur avenir dans le pacifique s’écrirait avec la France.

Le président de la République a acté les résultats, se félicitant « de ce cheminement inédit et pacificateur » et des « liens charnels et humains » qui lient ces îles du bout du monde à la métropole. Tiendra-t-il parole, et initiera-t-il de futures négociations entre toutes les parties pendant ce qui lui reste de mandat avant la « grande élection d’avril/mai » 2021 ? On le sait adepte du fameux « en même temps » : peut-on lui faire confiance ?

Déjà, les indépendantistes ont demandé un nouveau référendum en 2022. Espèrent-ils, comme en Irlande pour un tout autre sujet, avoir in fine satisfaction ? Il est vrai que les résultats, tout à fait justes et légaux, ne reflètent pas la réalité des opinions. Avec 96 % de « oui » obtenus avec seulement un électeur sur deux s’étant déplacé, on peut légitimement douter de l’état d’esprit réel de l’opinion canaque. (Combien sont-ils restés chez eux, de peur de braver l’interdit ?) Mais la loi est la loi, et les accords sont les accords. Il était prévu qu’au terme du troisième référendum, les accords de Matignon cessaient de s’appliquer et que le processus devait changer de braquet. Ou bien des négociations s’ouvriraient pour aller jusqu’à l’indépendance en cas de victoire du « oui », ou bien d’autres discussions devraient mener à un statut définitif d’autonomie dans le cadre de la République française.

Nous en sommes là. Les gens du FLNKS auront-ils recours à la violence pour venir à leurs fins ? C’est toute la question qui se pose, avec en toile de fond les manœuvres australiennes et surtout chinoises, puissances qui lorgnent d’un regard envieux  les ressources en nickel de la Grande terre, un quart des réserves mondiales de cette ressource bien nécessaire pour fabriquer des batteries électriques.

La France, veut-elle conserver son rang de  grande puissance… « moyenne » ?

Comme pour notre arsenal nucléaire, comme pour notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU, la question est posée. Les Français veulent-ils que leur pays garde son rang et ne disparaisse pas dans le maelstrom européiste et atlantiste, ou sont-ils à ce point las de peser sur l’histoire du monde et de renoncer à ce que leur pays continue d’être, malgré eux, l’un des phares de l’humanité ? Les restes de notre empire colonial, - toutes ces « miettes » éparpillées dans notre outre-mer, les Antilles, la Réunion, les îles Eparses, l’Antarctique, le Pacifique -, nous assurent la possession du deuxième domaine maritime mondial, avec toutes les richesses supposées qui gisent dans les fonds marins.

Alors, devrions-nous renoncer à la Nouvelle-Calédonie parce que 3 % d’indépendantistes ont fait le déplacement en faveur du « non », et que plus de 40 % sont restés chez eux ? Certes, l’avenir n’est écrit nulle part, mais il peut s’écrire en Nouvelle-Calédonie/Kanakie, - c’est comme cela qu’il faut dire désormais -, en lettres tricolores.

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mercredi, 24 novembre 2021

ET SI LES ANTILLES FRANÇAISES AVAIENT CONNU LE SORT D’HAÏTI ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La Guadeloupe vient de vivre et vit encore, les heures agitées d’une véritable insurrection dont le prétexte, - la vaccination obligatoire pour les soignants -, est un commode « cache-sexe » à la volonté violement exprimée par des racailles, de casser, de détruire, d’incendier et, surtout, de piller. On a même assisté à des scènes frisant la guerre civile, avec des tirs d’armes à feu effectués contre les forces de l’ordre.

Mais quand on a dit cela, on n’a pas tout dit. Derrière ce qui ressemble à une révolte, voire même à un mouvement révolutionnaire, il y a du carburant pour alimenter la machine. Depuis des lustres la Guadeloupe, - les Antilles françaises en général, à l’exception d’îles privilégiées comme Saint-Barthélemy -, subissent les inconvénients de leur insularité : prix supérieurs à ceux pratiqués en métropole, taux de chômage plus élevé (1), angoissante crise sanitaire liée, en plus du virus chinois, aux conséquences de l’utilisation de chlordécone, un produits chimique nocif pour l’humain, utilisé jadis dans les plantations bananières. Ajoutez à cela une immigration concurrentielle (2) et une mauvaise distribution d’eau potable par exemple, vous avez derrière la carte postale de rêve, une plus triste réalité.

La Martinique voisine s’est lancée dans un mouvement de grève générale, et le pouvoir parisien pour enrayer les violences, a même dû dépêcher  dans les deux îles, des renforts de gendarmerie, y compris des effectifs du GIGN. Le président LREM de la région de Guadeloupe, Ary Chalus, a déclaré le 20 novembre sur France-Info, « Nous avons plus de quarante ans de retard par rapport à l’hexagone concernant notre développement économique ». Pourtant, de nombreux îliens fournissent en métropole des cadres dans la fonction publique, comme hier les Corses qui s’expatriaient dans les ex-colonies de la République. Apparemment, cela ne suffit pas à refroidir la température de cette marmite exotique française…

La France est  à la croisée des chemins. Ou elle entend conserver son rang de première puissance  moyenne mondiale, et dans ce cas, - comme pour son arsenal nucléaire -, son outre-mer lui est indispensable, ou elle écoute les sirènes du renoncement et elle doit conduire  à l’indépendance  tous ces confettis qui ne sont plus que les miettes d’un grandiose festin impérial. Mais si la France veut garder le deuxième domaine maritime au monde, et la présence de son drapeau sur tous les océans, elle a l’impérieuse obligation d’élever le niveau économique de ses ressortissants ultra-marins. Sous deux réserves : d’abord  qu’ils le veuillent, et qu’ils y mettent bien sûr, un peu d’ardeur ! (Je n’oublie pas les slogans en créole peints sur les murs, du type « Fwansé deho », dont la traduction ne s’impose pas, tellement c’est clair !)

Le prochain référendum en Nouvelle-Calédonie et les leçons qu’en tirera le pouvoir macronien, nous donneront une petite idée sur les orientations de l’Élyséen par rapport à notre outre-mer. En attendant, nos concitoyens des îles feraient bien de méditer sur le sort de la plus vieille République noire au monde, Haïti, libre depuis 1804. Une indépendance pour elle qui n’est synonyme que de misère, car la République haïtienne, n’est hélas qu’un cloaque à l’air libre …

(1) Un planteur m’avait dit, lors d’un court séjour à la Martinique, que « les locaux ne voulaient plus travailler dans les bananeraies, et qu’il devait avoir recours à de la main d’œuvre issue de l’immigration.

(2) Une immigration venant essentiellement d’Haïti et des ex-colonies britanniques des Antilles, - Dominique, Sainte-Lucie, Antigua, la Barbade etc. -, qui ont eu la… « malchance » de devenir indépendantes. (Pas folle la « perfide » Albion !)

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jeudi, 11 novembre 2021

FACE à FACE  POLOGNE/BIELORUSSIE : UN SEUL COUPABLE, L’UNION EUROPÉENNE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La crise migratoire à la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, demain peut-être, à celle de la Lituanie et de la Lettonie, est artificiellement provoquée par les autorités de Minsk, toutes les preuves sont-là : visas généreusement accordés par les consulats de Biélorussie en Afghanistan, Syrie et Irak, facilités aériennes et logistiques pour amener tous ces candidats au droit d’asile européen, à côté du territoire polonais. Et devant les images qualifiées par la grosse presse occidentale « d’insupportables », on cherche à influencer les opinions publiques et à faire « pleurer Margot dans sa chaumière ».

Or, il semble pour l’instant que l’héroïque Pologne, - comme hier face aux Nazis et aux Bolchéviques -, se « dépatouille » seule, Bruxelles la soutenant du bout des lèvres en rappelant, cyniquement, qu’elle ne respecterait pas le droit du « non refoulement ». De qui se moque-ton ? En urgence, l’État polonais a mobilisé 10 000 de ses soldats pour renforcer ses gardes-frontières chargés de surveiller pas moins de 400 km, et a déroulé dans l’urgence une barrière faite de fil de fer barbelé avant d’édifier un mur. Cela prend du temps et, surtout, coûte de l’argent.

L’inqualifiable hypocrisie de la Commission européenne

Or, l’Union européenne parle plutôt de rétorsion à l’encontre de Varsovie, en prétextant que ce gouvernement ne remplirait pas les conditions du droit, notamment à l’égard des minorités LGBT. De qui se moque-ton ? La Pologne garde les frontières extérieures de l’espace Schengen,* elle fait avec son droit régalien ce que les jeunes de Génération identitaire ont voulu faire, d’une façon symbolique, dans deux cols alpins et pyrénéens.

Macron, avec un culot monstre, avait annoncé que la France allait renforcer la surveillance, justement, de ces points de passage montagnards. J’ai pu vérifier de mes yeux, au col du Somport par exemple, qu’il n’en était rien ! Que nenni, pas un képi, pas une casquette de douanier, de gendarme, de CRS ou de guardia-civil, des deux côtés de la frontière ! Dans les Alpes, Il s’est même trouvé la Sous-préfète de Briançon pour dénoncer, justement, un certain laxisme dans les contrôles (probable qu’elle va être mutée en Terre Adélie !).

Comble de l’hypocrisie, Bruxelles, pour se défausser, accuse Vladimir Poutine d’être à la manœuvre derrière son protégé Loukachenko, le président biélorusse, qui n’a rien à lui refuser. Oui, la Biélorussie se venge des sanctions édictées par l’U-E, - comme quoi, entre parenthèses, si on voulait les appliquer aux pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires pour rapatrier les OQTF, ça marcherait ! -, pour punir Minsk de violations supposées des droits de l’homme dans ce pays, et condamner la fraude électorale qui a accompagné l’élection de Loukachenko.

Mais en quoi la politique intérieure d’un État, - certes, aussi déplorable soit-elle -, nous concernerait-elle ? C’est de l’ingérence pure et simple. En revanche, condamner et punir la Biélorussie pour le rapt, - en plein ciel ! -, d’un avion de ligne, se conçoit tout à fait, mais dans un cadre diplomatique. Aller au-delà d’avertissements et punir par des sanctions commerciales tout un pays, relève de la mauvaise foi. Maintenant, face aux morsures frigorifiques de l’hiver qui arrive, on nous parle d’un « corridor humanitaire ». Il faut dire « non », - No Way ! -, lancer un message fort à tous les candidats à l’exil : « Vous n’avez pas d’avenir chez nous ! ». Et, dans un second temps, oui, rassembler à la frontière polonaise les moyens matériels de faire face à une crise sanitaire, mais en territoire Biélorusse et non polonais. En cas de refus, hélas, disons à tous ces « réfugiés », et bien… « à la grâce de Dieu ». Vive la Pologne !

* L’agence européenne FRONTEX est, en principe, chargée d’assurer la surveillance et la sécurité  des frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour moi, c’est plutôt « l’agence Spontex », qui absorbe plus qu’elle ne refoule !

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dimanche, 26 septembre 2021

HONGRIE : LE FORUM DE L’ESPOIR !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les 23 et 24 septembre derniers, s’est tenu à Budapest le quatrième sommet démographique, réunissant du « beau linge » : outre le premier ministre de Hongrie, puissance invitante, on trouvait ceux de la Slovénie et de la Tchéquie, de la Pologne, l’ancien Vice-président américain Mike Pence et, « cerises sur le gâteau », Marion Maréchal Le Pen et Eric Zemmour. Ce dernier s’est longuement entretenu avec Viktor Orban « pour parler de l’histoire réelle et de l’humanité » selon ses dires. Il a également conversé avec l’ancienne député du Vaucluse que plus personne ne présente : histoire de confronter leurs visions convergentes sur le devenir de la France et des peuples européens. Pour sa part, elle a déclaré qu’avec la surnatalité étrangère, les Français de souche seront minoritaires en 2060, encore est-elle bien optimiste !

En revanche, « La nièce de la tante », prudemment, s’est bien gardée de dire qui elle choisirait en cas de duel à droite, entre Marine Le Pen et Éric Zemmour. (Encore qu’il soit difficile de classer Marine Le Pen « à droite ».)

Une pulsion de vie

L’hôte de l’événement, Viktor Orban, n’est pas non plus un adepte, avec le turbulent éditorialiste et polémiste français, de la « langue de bois », en déclarant,  « Nous sommes ici parce qu’au lieu de subir ces tendances démographiques, nous voulons les créer », critiquant au passage la « solution » immigrationniste choisie d’une façon suicidaire par des pays comme l’Allemagne, par exemple. « La migration est ici une question d’identité. Un pays européen ne peut fonctionner que si ses membres ont largement les mêmes vues sur les questions fondamentales. Les nations européennes qui n’ont pas ce terrain d’entente sont vouées à la destruction », a-t-il ajouté. Que nous aimerions entendre pareil discours dans la bouche de l’Elyséen ! La Hongrie a fait le choix d’une réelle politique familiale en y consacrants 5 % de son PIB. Les familles nombreuses se voient offrir 7 500 euros d’aide pour l’achat d’une automobile, des prêts défiants toute concurrence pour l’achat d’une maison et d’un terrain, plus aucun impôt à partir du quatrième enfant, etc. Aussi, les effets certes lents, se font déjà sentir, l’indice de fécondité passant des catacombes, 1,25 en 2010 à 1,56 enfant par femme en 2020, ce qui est encore bien insuffisant pour assurer le renouvellement de la population. « Peut mieux faire », dirait un professeur !

« Être ou ne pas naitre »…

Le Premier ministre tchèque Andrej Babis, à la tête d’un pays où il y a une sorte d’unanimité de toutes les forces politiques contre l’immigration extra-européenne, - « la Bohème me ravit ! » -, a récemment commencé à mettre en place, lui aussi, sa propre politique nataliste, suivant en cela la piste défrichée par les Magyars depuis 2010, et les Polonais catholiques-conservateurs du PIS depuis 2015. Du côté du Danube, l’augmentation constante des mariages et la chute du nombre des divorces, est un signe encourageant, sans aucun doute, du « désir d’enfant ».

Un charlatan ?

Hervé Le Bras, qui est un démographe objectif comme moi je suis jockey, nous amuse avec ses chiffres relatifs à la France, avec son 1,82 comme indice synthétique de fécondité, oubliant de dire au passage, qu’est prise en compte dans cette statistique, la natalité extra-européenne, et l’on sait que les femmes afro-maghrébines sont plus près d’avoir trois enfants qu’à peine deux, comme les dames « de souche » !

Et s’il pousse un « cocorico » en comparant nos résultats à ceux de la Scandinavie, - 1,75 et 1,70 aux États-Unis par exemple -, nous n’avons aucune raison de nous réjouir. Bien que les statistiques ethniques soient interdites en France contrairement aux USA, on peut, approximativement, par le nombre des dépistages de la drépanocytose qui ne concernent que les personnes d’origine africaine ou maghrébine, et le choix des prénoms, avoir une idée de l’importance des naissances étrangères ou d’origine étrangère. Un bon tiers, 33 % en moyenne pour toute la France, pas loin de 80 % dans la « willaya » du 9-3, là où sont inhumés nos rois. Demain, si nous n’y prenons garde, la Seine Saint-Denis sera notre Kosovo !

Un espoir ?

Si, en Europe centrale et à la périphérie des Balkans, on prend conscience de cette menace mortifère qu’est l’explosion démographique du tiers-monde, - Afrique, Inde, Pakistan etc. -, parallèlement à la décadence européenne, on est loin de ce constat en Europe occidentale, où la natalité est carrément en berne. Des pays chrétiens, Grèce, Espagne et Italie, vont bientôt fabriquer, - comme en Russie il y a un certain temps -, plus de cercueils que de berceaux ! Éric Zemmour qui parle « cash », qui met le doigt là où ça fait mal, va-t-il réveiller les consciences ? À côté du message terne du Rassemblement national, complètement « normalisé », il redonne espoir à une bonne partie des citoyens lassés de toujours entendre le même discours, et de subir les avanies de ce qui prend l’allure d’une véritable occupation étrangère. Ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche et, surtout, le système le laissera-t-il faire ? Déjà, des « boules puantes  ont éclaté ». Patience, réponse dans quelques semaines.

Lire le livre de Jean-Claude Rolinat sur la Hongrie (paru en 2017) :

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vendredi, 24 septembre 2021

USA/AUSTRALIE : QUAND  ON  A  DES « AMIS » COMME ÇA, ON N’A PAS  BESOIN  D’ENNEMIS !

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Le bloc-notes de jean-Claude Rolinat

La décision australienne de rompre le contrat la liant à la France pour la fourniture de 12 sous-marins d’attaque et sa confirmation par les autorités françaises, ont jeté le trouble dans les relations entre notre pays et ses « alliés » traditionnels. En plus, l’annonce que ces sous-marins qui devaient être construits à Cherbourg, seraient remplacés par des submersibles à propulsion nucléaire de facture anglo-américaine, ressemble à un véritable coup de poignard, un poignard planté dans le dos de la France par des pays « aliés » ! (À la place d’Alstom qui vient de signer un contrat pour la vente de 27 rames de métro à la ville de Melbourne, je me méfierais !) Mais, en dépit de l’indignation non feinte  de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Driant, qui était le ministre de la Défense à l’époque où fut signé le contrat initial, cette soudaine décision était-elle de nature à vraiment nous surprendre ?

Des concurrents et des rivaux de la France dans le Pacifique

L’Australie comme la Nouvelle-Zélande d’ailleurs, n’ont eu de cesse de nous  jeter hors du Pacifique en soutenant sournoisement les indépendantistes canaques en Nouvelle Calédonie. (Et en souhaitant, confidentiellement, que la Polynésie rompe les amarres avec la France.) Il est bien temps pour le premier ministre de Canberra, Scott Morrison, de rappeler que de nombreux « Aussies » sont morts lors des deux Guerres mondiales, dont beaucoup des leurs reposent, notamment, en terre française. À mon sens, il serait temps de revoir le périmètre et le contenu de nos alliances « traditionnelles » à la lumière des « glissements » géostratégiques post-chute du mur de Berlin: déjà 32 ans ! L’ère des grandes alliances multilatérales est-elle toujours d’actualité ? Ne serait-il pas temps de revoir le concept de « bilatéralité », c’est-à-dire une coopération entre une, deux voire trois nations au maximum, attachées à des centres d’intérêt communs ? De même, ne pourrions-nous pas sortir de cet exclusif face à face franco-allemand qui nous « plombe » littéralement, et de nous ouvrir de manière parallèle, à des associations bilatérales avec nos plus proches voisins, les Belges, - sous réserve que le Royaume d’Outre-Quiévrain n’éclate pas ! -, les Espagnols, les Italiens ? Nous coopérons déjà avec ces derniers sur un programme commun de frégates après avoir travaillé ensemble sur les avions de type ATR. Continuons, approfondissons, persévérons…

L’Alliance Atlantique est-elle toujours d’actualité ?

Le traité de l’Atlantique Nord signé au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale, était pertinent tant que l’URSS et ses satellites nous menaçaient. Il avait le mérite, aussi, de « noyer » l’Allemagne renaissante dans un concept de démocratie occidentale, après la phase de « dénazification ». L’assistance américaine et son parapluie nucléaire,- tant que la France n’avait pas le sien propre-, étaient nécessaires. À partir du moment où la menace à l’Est a disparu, - est-il bien utile de l’agiter à nouveau ? -, rien, mais rien ne devrait nous obliger à rester signataire de ce partenariat multilatéral dirigé essentiellement par les Anglo-Saxons. À tout le moins, nous devrions nous désengager de l’OTAN, même si, effet pratique, nous conservons les procédures NATO pour communiquer avec des armées, en principe « alliées ». D’ailleurs, ce n’est un secret pour personne que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada ont des liens informels bien plus solides que tous les traités de la terre ! Sans, pour notre part, renier nos liens d’amitié historique avec certains de ces pays en raison de pages d’histoires commune, - je pense à la guerre d’indépendance américaine et à la « Belle province » du Québec -, rien ne devrait nous empêcher de nouer de libres partenariats avec, par exemple, les pays du « Groupe de Visegrad » ou, même, avec la Russie poutinienne, pour peu que cette dernière cesse de faire peur, - une peur irrationnelle ? -, aux petits États baltes et aux « grands », la  Pologne et l’Ukraine. Il est vrai, cette dernière ayant besoin de frontières définitivement stabilisées et reconnues. Je pense que ce serait une affaire de type « gagnant/gagnant » pour nos économies, avec des échanges de biens complémentaires. Nous en sommes loin. Tant que nous serons inféodés durablement au pacte Atlantique et à la Commission de Bruxelles, le Quai d’Orsay n’aura pas une grande autonomie. Tout juste pourrait-il rappeler à l’ordre quelque République bananière et sanctionner ici ou là, quelques « rois nègres » ! Après tout, nous ne ferions que remettre sur les rails une alliance franco-russe que seule la révolution bolchévique précipita au tombeau.

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dimanche, 15 août 2021

AFGHANISTAN : QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE EN FIN DE COMPTE ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan n’est plus qu’une question de jours, de semaines, au mieux de mois, au singulier. Le même « scénario Vietnamien » va, tragiquement, se répéter. Rappelons-nous la chute du libre Sud-Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, - sauf les petits paras saïgonnais -, fuite des gouvernementaux, « boats people » en mer… C’était hier ! Une à une, les capitales provinciales tombaient, Quang-Tri, Hué, Danang, Pham Rang, Pham Tiet, et ce fut le tour de Saigon. (Rebaptisée « Ho-Chi-Minh ville ».) Aujourd’hui, c’est Hérat et Kandahar qui tombent dans l’escarcelle des « étudiants en religion ». Demain ce sera au tour de Kaboul.

« Tout ça pour ça ? »

Depuis vingt ans, depuis que les armées alliées de l’OTAN au premier rang desquelles l’US Army avaient chassé les Talibans du pouvoir et prétendu libérer ce pays de l’obscurantisme, aucun progrès réel, en profondeur, n’a été accompli. Des sommes astronomiques ont été déversées, des milliers de soldats occidentaux sont tombés ou ont été blessés, notamment des Français, et pour quoi ? « Tout ça pour çà » ? Pour que, précipitamment, les ressortissants étrangers soient promptement évacués, les ambassades fermées ou réduites à leur plus simple représentation ? Mesure dérisoire, le Conseil de l’Alliance Atlantique a déclaré que ses pays membres ne reconnaitraient pas le nouveau régime, passant déjà par pertes et profits le gouvernement de Kaboul.

Pire, ces puissances occidentales… impuissantes, rechignent à rapatrier les interprètes afghans et leurs familles qui, en effet, risquent leur peau si elles restent dans le pays. La solution serait que l’OTAN finance l’évacuation de tous ces gens et leur réinstallation dans des pays musulmans « amis ». (Si,si, - sans jeu de mot ! -, ça existe !)

L’islamisme se combat d’abord en nos murs !

Quelle confiance peut-on accorder à l’Alliance Atlantique ? Quelles honte que ce désengagement, comme bien d’autres, pour abandonner la partie sans avoir « mis le paquet » au moment décisif, en 2002 ? Ce lâche abandon, comme bien d’autres, - Indochine, Algérie, Angola, Mozambique -, est un mauvais signal adressé aux États qui seraient enclins à nous suivre, nous les pays dit « libres ». Alors, oui, qui sont les réels « criminels de guerre » ? Ceux qui maintenaient leur pays dans une situation obscurantiste selon les critères de l’Occident, mais qui assuraient une « paix surveillée », ou alors les « Matamores » de ce même Occident qui lâche prise aux premières difficultés et qui, comme l’Armée rouge hier, va partir de ce pays réputé indomptable, « la queue entre les jambes ? » Oui, pourquoi tous ces morts civils et militaires, afghans ou étrangers pour n’aboutir à …rien ? Oui, pour qui et pour quoi nos bérets rouges sont-ils tombés là-bas, dans d’improbables et meurtrières embuscades ? N’ayons pas la mémoire courte comme le disait un certain Maréchal de France, et n’engageons plus nos troupes dans des opérations lointaines et, bien souvent inutiles, sans plans précis sur le long terme. L’islamisme se combat d’abord ici, au cœur de nos cités.

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mercredi, 28 juillet 2021

CUBA LA ROUGE : RAFRAICHISSONS LES MÉMOIRES…

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Cette « île crocodile », surnommée ainsi en raison de sa forme géographique, et de élevage que l’on y fait de ce « charmant » animal, - peut-être aussi une allusion aux vieux caciques du Parti communiste qui tirent les ficelles en coulisse -, est entre les mains des kleptocrates du clan Castro depuis 1959 et sa révolution de la Saint-Sylvestre.

Un faux romantisme

Tout avait pourtant bien commencé. Les photos du jeune chef rebelle et de ses maquisards de la Sierra Maestra, cartouchière en bandoulière et fusil à la main, faisaient le tour du monde, et attiraient la sympathie de tous, y compris et surtout celle des Américains. (Qui voulaient se débarrasser à bon compte, comme à Santo-Domingo avec Rafaël Trujillo, d’un caudillo devenu « trop encombrant ».) Pensez, un jeune avocat rebelle qui plus est barbu comme un révolutionnaire du XIXe siècle, face à un vieux dictateur, le général Fulgencio Batista, c’était vendeur. Un pur descendant de Galicien* contre un sang-mêlé. Paris-Match, pour ne  citer que cette  revue qui fut  jadis un grand magazine, en fit des tonnes. Mais bien vite, le nouveau pouvoir allait montrer son vrai visage, celui hideux d’une dictature communiste. Le jeune intellectuel avait bien trompé son monde. Très rapidement, de nombreux Cubains furent contraints à l’exil pour échapper à la sanguinaire épuration menée avec un zèle criminel par un certain médecin argentin, Guevara, qui allait se faire mondialement connaitre sous le nom du « Che ». Les États-Unis, sous le magistère de Kennedy, tentèrent bien de renverser Castro, mais l’expédition de la « Baia dos cochones », la « Baie des Cochons » en 1961, tourna à la catastrophe. Le « parrain » américain des révoltés cubains laissa tomber ses protégés qui finirent, pour les plus chanceux, dans les geôles castristes de l’île des Pins, au grand dam des exilés de Floride. Déjà, à cette époque, les pénuries de produits courants  commençaient à pointer leur nez, et l’embargo US n’arrangeait rien.

D’années en années, les files s’allongeaient devant des magasins aux rayons quasiment vides, comme dans la Roumanie de Ceausescu. Le système monétaire reposait sur deux jambes, le péso local et le dollar, quasi officiel, la monnaie de l’ennemi ! Les Cubains, qui voulaient s’acheter des chaussures ou des vêtements corrects de marques étrangères, devaient solliciter la complicité des touristes pour pouvoir s’approvisionner dans les seuls magasins réservés à ces derniers, le tout payé avec les billets « verts », bien sûr ! Vingt ans après la « geste » du Movimiento 26 de  julio et du yacht Granma, à bord duquel Castro avait clandestinement quitté les côtes mexicaines pour débarquer dans l’Oriente, ça « tournait vinaigre » à La Havane.

Une île sous écrou, le troc avec les Soviétiques !

Les Cubains n’avaient pas encore reçu l’autorisation d’ouvrir leur maison à des étrangers afin de pouvoir y faire une sorte d’activité « bed and breakfast » pour améliorer l’ordinaire. Les chauffeurs de taxi acceptaient, en douce, de se faire payer la course en monnaie étrangère, le Dollar de préférence, et se cachaient littéralement le visage au moment de la transaction. Ambiance ! On ne risquait pratiquement aucune agression, rien, un policier en uniforme étant de garde statique, tous les cinquante mètres. C’était et c’est là, le seul avantage d’une dictature pour un touriste. Cuba a toujours eu la réputation d’avoir un bon système de santé. Vrai ou faux, elle a exporté ses médecins un peu partout dans le tiers-monde, histoire de se faire de la « pub » à bon compte. Le régime castriste, un autre rare bon point, fut de faire accéder le pays à  un bon niveau scolaire. Vous me direz, comparé à celui de la France, il n’y a pas un grand mérite au classement Pisa !

L’île caraïbe vendait son sucre à l’URSS à un prix supérieur au marché, et cette dernière lui vendait du carburant en dessous du prix du marché. En échange de quoi ? Cuba fournissait la chair à canon alimentant les entreprises guerrières des Soviétiques, notamment en Afrique. Comme beaucoup de Cubains sont noirs ou mulâtres, les Russes pensaient que les Cubains seraient mieux acceptés qu’eux ou que leurs complices est-allemands par les populations locales. Un calcul qui ne s’est pas avéré tout à fait juste, notamment en Angola. Là aussi, si les Américains avaient joué le jeu de la carte occidentale, au lieu de laisser tomber les Sud-Africains qui y menaient une vaste offensive à partir de la Namibie, - coordonnée avec les milices de l’UNITA de Jonas Savimbi -, ce vaste pays lusophone où la crème de la colonisation portugaise s’était échinée, ne serait pas tombée entre les mains des marxistes. Bref, ne refaisons pas l’histoire, mais nombre de cercueils revenaient au pays de la rumba et du mambo. L’aventure « néo-coloniale » du satrape Castro commençait à coûter cher à Cuba. La population murmurait : cette guerre « anti-impérialiste » conduite par procuration au bénéfice du « Grand frère »,ne faisait pas les affaires du petit peuple. Cette partie de la population hostile au communisme ne pouvait pas faire grand-chose, chaque quartier, chaque maison étant encadrée par des membres des CDR, les Comités de défense de la révolution. C’est à dire un mouchard qui notait tout, les va et vient des uns et des autres, - qui venait, qui sortait -, bref, une espionite aigue à grande échelle, une malsaine activité qui n’a pas cessé un seul jour.

L’éruption !

C’est tout ça qui est ressorti, qui a explosé les semaines dernières, avec le manque de victuailles et de perspectives d’avenir. Sans le communisme, Cuba pourrait être une île riche, largement capable de rivaliser avec la République Dominicaine au plan touristique, pouvant mieux exporter ses produits tropicaux, son tabac, installer des « maquilladoras » comme au Mexique… Bref retrouver, à terme, le niveau de vie qu’elle avait AVANT, quoique l’on puisse dire du régime corrompu et délictueux de Batista. Il est vrai que sous son règne, La Havane, c’était la ville des tripots, de la prostitution et des gangsters américains. Pourtant cette dictature assurait, tout de même, un assez bon niveau de développement à l’île. Laquelle était, dans les années cinquante, classée parmi les pays d’Amérique latine, - avec l’Argentine et le Venezuela -, en tête du peloton. Avec la chute de l’URSS en 1991, tous les avantages marchands que tirait Cuba de ses relations avec la grande Russie, sont allés progressivement dans le panier des souvenirs « heureux », même si Moscou entendait conserver Cuba comme un pion dans le jeu qui l’oppose aux États-Unis. Obama, au grand dam des exilés cubains de Floride, avait reconnu le gouvernement communiste et ouvert une ambassade dans l’île. Actuellement, il semble que Jo Biden lève progressivement les sanctions qui pourrissent la vie des îliens. Ce qui n’a pas fait baisser pour autant la pression dans la marmite. Mais tout de même, la levée progressive de l’embargo et la fourniture de pétrole iranien ou vénézuélien, va desserrer un peu l’étau qui étreint La Havane.

Mais le peuple cubain en a assez de cette dictature qui ne lui offre aucune perspective d’avenir, pas plus que du pain. Les pièces détachées des « belles Américaines » qui font la fierté des Cubains, manquent, et les transports en commun, dans certains endroits, ont eu recours aux chevaux ! Il n’y a aucun espace de liberté, les gens qui ont pu fuir ne reviendront pas et, grâce à leurs dons, mettent sous perfusion les membres de leur famille restés au pays. Les camps de prisonniers sont plus abondants en locataires que les produits de première nécessité dans les épiceries ou les pharmacies. Les tickets de rationnement, plus d’un demi-siècle après la révolution, sont toujours de mise. La pandémie, - qui n’est certes pas du fait du régime -, assèche le tourisme qui amenait des devises. Donc, des milliers et des milliers de Cubains sont descendus dans la rue pour manifester contre le pouvoir. Ce dernier n’a pas fait dans la dentelle, faisant tirer ses troupiers à balles réelles, et invitant ses partisans à contremanifester. Des morts, des arrestations, de quoi rafraichir l’ardeur protestataire.

Le nazisme a disparu, mais le « cadavre » communiste bouge encore !

Et dire qu’il y a encore, dans la France de 2021, des gens pour se réclamer du marxisme. Il y a même un olibrius qui veut se présenter à l’élection présidentielle sous l’égide du parti au marteau et à la faucille ! Au fou ! On avait pu penser qu’avec la mort de Fidel Castro en 2016, son  remplacement par son frère Raoul, puis la démission de celui-ci en 2019 au bénéfice de Miguel Diaz Canel, - un apparatchik du Parti communiste cubain, le PCC -, l’étreinte mortifère  allait se relâcher. Que nenni, le visage des dirigeants changent peut-être, mais la matière est la même, la pâte dont ils sont faits est identique. Et le pire pour nous, est de voir en Occident des jeunes crétins porter un t-shirt à l’effigie de Che Guevarra, ce tueur congénital, que Castro avait expédié au Congo ex-belge et en Bolivie pour exporter sa révolution. Il finit comme il avait commencé, dans la violence, à savoir, tué comme un chien par des rangers dans la selva bolivienne. Tout a été faux dans cette révolution cubaine frauduleusement nimbée d’un halo de « romantisme ». Il n’y a eu rien  de « romantique ». Ce n’était pas Lamartine en 1848 ! Fidel Castro a trompé son monde. Et certains fidèles l’ont quitté. Bien mal leur en pris, comme Hubert Matos ou Camilo Cienfuegos, fidèle parmi les fidèles, qui périt mystérieusement  en octobre 1959, dans un étrange accident d’avion**. Si dans « le cochon tout est bon », comme le dit un dicton populaire, dans la révolution cubaine tout, ou presque, est à rejeter.
 

* Ce qui explique l’étrange complicité entre une Espagne franquiste à la tête de laquelle régnait un certain général Franco, lui-même Galicien, et un satrape communiste d’ascendance galicienne !

** « L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités » à L’atelier Fol’Fer, et « Pronunciamiento sous les tropiques, » éditions Dutan/Dualpha, du même auteur.

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samedi, 03 juillet 2021

OUI, LA HONGRIE EST NOTRE VIGIE, NOTRE SENTINELLE À TOUS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’Europe est malade. Encore une fois cette « Europe maléfique », - entendons-nous bien, je pèse mes mots -, pas cette vieille civilisation judéo-chrétienne et gréco-latine, dont il serait superflu ici, d’exalter la grandeur passée, non, ce « machin » insupportable dont les institutions siègent à Bruxelles, à Strasbourg et à Luxembourg. À savoir, la Commission européenne, le Parlement et les institutions judiciaires supranationales qui pèsent sur notre libre-arbitre, qui obèrent notre indépendance nationale. N’est-ce pas Ursula Von der Layen qui est venue à Paris, tel un Gauleiter du Reich pour donner son feu vert à la France sur l’utilisation des prêts européens ? La suzeraine germanique visitant, en quelque sorte, son vassal Franc, comme au cœur du Moyen-Âge ! Cette Europe-là, celle des boutiquiers et des banquiers est devenue folle !

Un sommet européen qui se transforme en tribunal

Elle s’est encore distinguée à l’occasion du sommet européen du 24 juin dernier, où l’on a assisté à un véritable déchainement d’actes et de déclarations hostiles à l’égard de la Hongrie. Le premier ministre hollandais, Mark Rutte, à peine réélu dans son pays, a même déclaré que « la Hongrie n’avait plus rien à faire dans l’Union européenne ». De quel droit ce « Batave » se permet-il de juger un partenaire sérieux, membre éminent du « groupe de Visegrad » qui, lui, défend les vraies valeurs européennes ?

Pourquoi une telle hostilité ?

Tout simplement en raison d’une nouvelle loi hongroise interdisant tout prosélytisme en faveur de l’homosexualité, du « gender » et autres variétés LGBTQ en direction des enfants. D’Ursula Von Der Layen, la présidente de la commission de l’U-E, à Didier Reynders, autre commissaire européen, en passant par le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth (SPD), - lui-même homosexuel qui prêche pour sa chapelle -, ils y sont tous allés de leur couplet condamnant Budapest. Roth a déclaré que « Cette loi est contraire à tout ce que nous considérons comme nos valeurs européennes communes ». La commissaire européenne à l’égalité, la  maltaise Helena Dalli, - pourtant issue d’une île, Malte, qui est une terre bien catholique -, y est allée elle aussi de son petit crachat : - « Bruxelles est prête à prendre contre la Hongrie des sanctions similaires à celles prises contre les régions polonaises créant des zones sans LGBT. Ce message est que si vous ne respectez pas les valeurs démocratiques ou égalitaires de l’Union européenne, vous n’avez pas le droit de collecter des fonds pour vos projets ».

Les Américains s’en mêlent

Même l’ambassade des États-Unis à Budapest a fait savoir que, citons son porte-parole, « les gouvernements ont le devoir de promouvoir la liberté d’expression et de protéger les droits humains, y compris les droits de la communauté LGBTQ ». Même son de cloche de la part de Clément Beaune, notre ministricule chargé des affaires européennes, qui sait de quoi il parle, a dit que « jusqu’à présent il y a eu des problèmes avec l’Etat de droit en Hongrie, mais il est tout à fait nouveau qu’il cible délibérément et directement un certain groupe de personnes, en l’occurrence les personnes LGBTQ ». Or, désolé de contredire ces Messieurs… dames, c’est la Hongrie qui défend les valeurs qui devraient être celles protégées par cette nouvelle Union soviétique libérale/libertaire qu’est l’U-E. D’ailleurs, Zoltan Kovacs, porte-parole lui du gouvernement hongrois, a répondu à tous ces censeurs, en ciblant du tac-au-tac Ursula l’Allemande : - « En tant que mère de 7 enfants, - et oui, l’Ursula elle a donné pour la patrie allemande ! -, vous comprenez sûrement l’importance de pouvoir éduquer vos enfants sur ces questions sensibles comme bon vous semble (…) C’est l’objet de cette loi, de même que la création de graves conséquences pénales des actes de pédophilie (…) », sous-entendu la mise en place de sanctions contre la pédophilie. Et de poursuivre, « En tant que démocrate-chrétien, avec quelle partie de ce qui précède avez-vous un problème ? Au lieu de mener les batailles de l’idéologie du genre, nous nous concentrons sur les choses importantes : la protection et le développement sain des enfants en Hongrie, et la préservation des droits des parents d’éduquer leurs enfants sur ces questions sensibles », a-t-il expliqué sur son blog. Oui, en quoi la Hongrie serait-elle devenue un État de non droit ? Légiférer avec une majorité parlementaire issue des suffrages populaires, pour protéger l’enfance, serait donc contraire aux valeurs de cette Europe-là ? Ce n’est pas notre conception. Nous, qui sommes attachés à notre civilisation traditionnelle, nous défendons forcément les valeurs familiales. Protéger les enfants, les laisser libres de leurs choix au moins jusqu’à l’âge de l’adolescence, de la maturité, de la majorité, sans bourrage de crâne prématuré, voilà le crime législatif commis par la Hongrie. Là encore, on marche sur la tête !

Les  objectifs de la Hongrie au plan européen 

Si nous en croyons ce qu’a écrit Viktor Orban, le Premier ministre magyar, ses propositions ne sont pas si éloignées des nôtres, en tout cas celles de nôtre famille d’esprit, celles de la « droite nationale », au sens très large du terme. C’est-à-dire tous les citoyens qui sont attachés à l’identité et à la souveraineté de leurs patries, dans un cadre coopératif européen. D’ailleurs, les partis européens arbitrairement classés à « l’extrême-droite » ont entrepris une démarche commune pour réformer l’Union.

Le gouvernement de Budapest, dans un long communiqué en 7 points, s’est exprimé contre le super État que semble vouloir édifier la Commission européenne. Il précise que les décisions devraient être prises par des dirigeants élus et non pas influencées par des ONG, notamment en matière migratoire. On sait que la Hongrie est en pointe  dans la lutte contre l’immigration illégale, n’acceptant de demande d’asile qu’exprimée en dehors de ses frontières, et refusant la répartition des illégaux échoués à Lampedusa, Lesbos ou ailleurs. Il ajoute une remarque qui va dans le sens de la coopération intergouvernementale, en insistant sur le fait que si nous ne parvenons pas à être plus efficaces ensemble plutôt que chacun dans notre coin, alors c’en serait fini de l’Union européenne. J’observe que les succès européens ont été pensés et réalisés, au début en tout cas, totalement en dehors de l’U-E, à savoir les programmes AIRBUS ou Ariane Espace. Cela devrait nous interpeller sur l’utilité des institutions européennes, rappelons-les, Commission, Parlement et CJE ! Et pour terminer sur le sujet, abordons le point numéro 5 de cette déclaration, relative à l’immigration : - « La prochaine décennie sera l’époque des défis dangereux : la migration de masse et les pandémies nous menacent. Nous devons défendre les citoyens de l’Europe. » Il n’y a là rien de scandaleux, ou alors, cette Europe fondatrice « des six », cette belle Communauté européenne née de la fusion de la CECA et d’Euratom pour devenir le  marché commun, est-elle devenue cette folle tour de Babel à 27, incontrôlable, devenue la proie des lobbies divers et (a)variés ? Il est temps que toutes celles et tous ceux qui professent les idées de souveraineté nationale, accouchent d’une vision claire à l’égard des institutions européennes et fassent de crédibles contre-propositions pour faire vivre une véritable Europe. Une Europe réellement européenne, enracinée, assise redisons-le, sur les  traditionnelles valeurs familiales d’ordre et de progrès.

A propos de la Hongrie, Jean-Claude Rolinat est l'auteur du livre :

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