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lundi, 30 septembre 2019

SECTAIRES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ainsi, la famille Chirac aurait exprimé le souhait que Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, soit tenue au large des cérémonies funèbres accompagnant le départ de l’ancien président  pour, ce qu’il est convenu d’appeler, « un monde meilleur ». Loin de nous le propos de nous lamenter sur le sort, ainsi réservé, au chef du RN,  mais nous trouvons  cette décision  particulièrement  injuste, pour tout dire sectaire. Tous les leaders politiques de tous bords seront présents, à l’exception aussi de la France insoumise,   conviés à se recueillir sur la dépouille de l’ancien chef de l’État. Pourquoi pas elle, qui représente tout de même, qu’elle soit appréciée ou détestée, louangée ou boycottée, plusieurs millions d’électeurs ? Il y aurait donc, aux yeux de la famille Chirac, des  « bons » et des « mauvais » Français ? Quand on parle de la « famille », se résume-t-elle à la seule Claude, la fille de son père, qui fut souvent, « le mauvais » génie de son papa ? On voit mal madame Bernadette Chirac, assez conservatrice, très pieuse, lancer une telle « fatwa » !

Une girouette politique

Les médias, à l’occasion du décès de l’ancien président, en fond des tonnes, sans nuance aucune. On tresse des louanges au défunt président sans aucune retenue, sans aucune mesure. Qui était, en réalité, le « Grand Jacques » ? Un aventurier de la politique, un bon vivant proche du petit peuple, un homme de gauche ayant fait carrière à droite ? Un homme très  cultivé, malgré les apparences ? Un peu tout cela à la fois, mon général ! Dans sa jeunesse, le petit corrézien était sympathisant communiste, ayant signé « l’Appel de Stockholm » contre le nucléaire, - le nucléaire occidental seulement, bien sûr -, et vendait, occasionnellement, l’Humanité à la criée. Ce qui ne l’empêcha pas de faire un voyage aux États-Unis dont il resta marqué à vie. « Algérie française » pendant son service militaire,- une bonne « maladie » selon nous !-, il fut un défenseur de l’immigration en cosignant  en 1976 avec Giscard d’Estaing, le funeste  décret ouvrant droit au regroupement familial pour les étrangers, tout en les fustigeant quelques années plus tard, avec sa célèbre phrase sur les « bruits et les odeurs ». Du très eurosceptique  « appel de Cochin », à « l’europhilie  maëstrichtienne » et au référendum constitutionnel de 2005, il fit le grand écart, devenant un partisan conformiste de l’Union européenne.

Le bilan

Comme tout homme public à la riche carrière politique, n’oublions pas qu’il fut tour à tour ou en même temps député, ministre, premier ministre, maire, conseiller général et, excusez du peu, président de la République pendant 12 ans, - plus que Charles De Gaulle lui-même !-, il a droit au bilan de son action. À savoir,  deux colonnes, débit/crédit. Au débit, cet article ne suffirait pas à recenser toutes les erreurs, tous les mauvais coups portés à l’unité de la nation, tout l’immobilisme d’un seconds mandat n’en finissant  pas de… finir, les accusations mensongères contre « l’extrême-droite », le refus de dialoguer avec son représentant qualifié pour le second tour de la présidentielle de 2002, etc… Sans oublier ses démêlés avec la justice, mais là nous ne l’accablerons pas, la chose étant tellement courante avec le personnel politique français ! Au crédit de son action, nous retiendrons, bien sûr, le courageux refus d’engager la France en Irak, à la remorque des USA, sans oublier les deux radicales  décisions prises pour stopper les tirs contre nos soldats en Bosnie et en Côte d’Ivoire. Il ordonna, en effet,  deux raids destructeurs  menés  contre les ennemis de nos armées à Sarajevo et à Bouaké. Sans oublier la bonhomie générale du personnage, son incroyable facilité à dialoguer avec quiconque, son style de bon vivant, son appétit sans limite de la bonne chère et de la bonne… chair ! Homme d’État ? Peut-être, hédoniste et épicurien, sûrement. Mais la course  aux jupons, dont il n’avait pas l’exclusivité dans le magma politicien, comme l’amour de la tête de veau et de la Corona, n’a jamais fait une bonne politique. Dommage que cet homme à l’énergie débordante, au charisme évident, n’ait pu s’entendre avec notre courant de pensée au sens large du terme, malgré quelques fragiles passerelles lancées ici ou là. Mais à l’heure de la séparation, de l’au revoir, à tout pêcheur miséricorde. Au moment où l’ancien maire de Paris s’éloigne pour l’au-delà des mers, comme dirait l’inimitable Jean Raspail, souhaitons-lui tout de même, en chrétien imparfait,  bon vent !  

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vendredi, 27 septembre 2019

LA PLANETE BRULE, LA  PLANETE  FOND. VRAIMENT ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, « elle est là, la Gretha (Thunberg) »… Quelle image de respectabilité peuvent-ils donner tous ces adultes, toutes ces excellences qui se précipitent pour écouter une gamine de 16 ans qui leur fait la leçon ? Il faut voir son regard furieux, quasiment haineux ! Ils viennent se prosterner pour se faire fouetter au martinet, martinet qui, d’ailleurs, est complètement condamné dans le pays d’origine de la donzelle, cette très belle et très décadente Suède. (Bernadotte, reviens, ils sont devenus fous !).

Une ado spontanée ou manipulée par papa et maman ?

Soyons sérieux. La jeune fille, dont le visage me fait plus penser à la poupée maléfique d’un film d’horreur hollywoodien qu’à celui d’une ado de 16 ans qui devrait être sur les bancs de son lycée, est manipulée par ses parents qui en tirent profit, eux-mêmes marionnettes d’intérêts plus puissants, qui sont dans les coulisses, et qui tirent les ficelles. Car l’écologie, c’est du fric ! C’est le nouvel Eldorado des pourfendeurs de pollueurs patentés, la caverne d’Ali Baba des grands donneurs de leçons, genre  Nicolas Hulot ou Arthus Bertrand, dont la  beauté des photos n’est pas en phase avec  son pénible discours lénifiant qui accompagne, généralement, ses images télévisées. Oui, l’homme pollue, oui la terre, si elle se réchauffe quelque peu, - a-t’on pensé aux éruptions solaires  comme l’une des causes, dont on ne parle jamais ? -, connait des épisodes de dérèglement climatique. Oui la mer d’Aral, la mer Morte, le lac Tchad, s’assèchent et des glaciers reculent, tandis que le niveau des océans augmente, mais beaucoup, beaucoup moins que ce que les climato-catastrophistes nous prédisent. Mais quand l’homme le veut, il peut redresser ses erreurs. Et puis, il n’y a pas que l’homme qui, aux marges, contribue à ces évolutions : les cycles de vie de notre planète nous enseignent qu’il y a eu dans l’histoire du globe des épisodes, par exemple, de glaciation.

Le GIEC, instrument de propagande

Le GIEC est composé de savants, de « sachants » et d’experts, tous acquis à la théorie du réchauffement par l’activité humaine. Il y en a d’autres, les « climato sceptiques » ou plutôt « climato réalistes », qui ne partagent pas ce point de vue, et ils sont tout aussi savants que leurs collègues. Mais on en parle moins, sinon avec dédain, quand ce n’est pas franchement avec une pointe de mépris ou de condescendance. Et pendant ce temps-là, on oublie d’évoquer l’explosion démographique de certains continents, particulièrement l’Afrique, dont les populations excédentaires contribuent, forcément, à l’épuisement des ressources de la planète, soit directement par l’exploitation pour survivre, soit en exportant leurs matières premières contre espèces sonnantes et trébuchantes. (Ne l’oublions pas : où est alors, le pseudo « pillage » effectué par les Occidentaux ?). Qui dira à l’Inde et à la Chine de stopper leur développement afin d’élever le niveau de vie de leurs populations ? Qui maitrisera la fécondité des femmes du continent noir ?

Des solutions inadaptées

On nous vend des solutions miracles, comme la voiture électrique ou l’éolienne, sans peser le pour et le contre, sans examiner sereinement les inconvénients majeurs de ces pseudos alternatives. L’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous le poids politique de ses écolos, pour mieux polluer avec ses centrales à charbon. A New-York, sous l’égide du progressiste Secrétaire-général de l’ONU, le Portugais Antonio  Guttères, on a rejoué la comédie de la COP-21 de Paris, avec seulement la moitié des 136 chefs d’Etat présents à l’Assemblée générale. Une fois de plus, on s’est congratulé, car 66 pays ont adhéré aux objectifs de neutralité carbone à hauteur de 2050. C’est bien. Mais quid des Etats-Unis ? Lesquels n’ont pas l’intention de cesser leurs diverses activités pour faire reculer, avec succès, le chômage. A Paris, ils étaient 195 pays présents, réunis sous la houlette du sieur Fabius ! Avec seulement 66 signataires, quelle déperdition. Il y a bien, aussi, 30 Etats qui ont promis de dire STOP au charbon d’ici à 2020, mais 2020, c’est demain ! C’est un délai impossible à tenir, tout ça c’est de la Com ! Voit-on d’ici quelques mois la Pologne réussir à remplacer toutes ses centrales à charbon, comme sa voisine allemande ? Les jeunots  boutonneux  de tous les pays du monde peuvent bien défiler dans les rues de leurs capitales respectives, tant que sereinement, cas par cas, Etat par Etat, l’inventaire des nuisances et les capacités financières réelles des uns et des autres pour les combattre, ne seront pas inventoriées, on n’avancera pas. Disons-le, le malheur des uns, peuples menacés de submersion, comme les habitants du delta du Gange au Bangladesh par exemple, fait le bonheur des autres : au Groenland, la fonte des glaces améliore la pêche et découvre des superficies nouvelles susceptibles d’accueillir des cultures pour peu que la science s’en mêle : et Dieu sait si, au Koweït comme en Israël, l’agriculture « artificielle », hors sol, peut nourrir son homme. De nouveaux passages raccourcissent la navigation à l’extrême nord de la planète, diminuant du coup la consommation en énergies fossiles des cargos et autres porte-containers. Dans cette affaire climatique, il y a beaucoup d’hypocrisie. La question du climat, vous connaissez le stupide slogan « c’est pour défendre la planète », est  aujourd’hui devenue une sorte de champ d’épandage, pour faisans qui escroquent sans vergogne les gogos !

Gag de fin !

Et il y a aussi des situations comiques, terminons par un cas emblématique, et heureusement que le ridicule ne tue plus ! Madame Ségolène Royal, pompeusement nommée ambassadrice des pôles en septembre 2017 au Conseil de l’Arctique, - un « zinzin » composé des pays riverains, des peuples autochtones et d’ONG -, a surtout brillé par son absence dans cette instance aux réunions cycliques. Ce n’est pas moi qui le dit, mais  Mikaa Mered, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’études  des relations internationales et spécialiste des pôles, cité par notre excellent confrère Présent : - « elle ne s’est jamais rendue à la moindre instance diplomatique arctique officielle ». Voilà un exemple de fonction honorifique complètement inutile que la République a concédé en 2017, à l’ancienne candidate à la présidentielle. Pas vraiment un fromage, mais une fonction qui s’est surtout traduite par des voyages en  avion qui polluent, forcément. (Déplacements payés, bien sûr, par le contribuable). L’ancienne très dépensière présidente de la défunte région Charente-Poitou aurait-elle eu  peur de rencontrer des pingouins, qui lui auraient  sans doute trop  rappelé  la dégaine de son ancien compagnon, le père de ses enfants ? 

(A noter que notre ami Jean-Claude Rolinat a repris chaque vendredi  midi  le cycle hebdomadaire de son émission de politique étrangère « Et pourtant elle tourne », sur la web-radio « Radio Libertés », partenaire de TV-Libertés, en compagnie de Pierre Bergerault.

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dimanche, 04 août 2019

HALTE A LA DICTATURE DES « CLIMATO CATASTROPHISTES » !

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Jean-Claude Rolinat

Greta Thunberg, - le petit « singe savant » venu du froid, était à Paris il y a quelques jours, pour pérorer devant un parterre d’environ 165 députés, tous ébahis d’entendre et d’écouter le messie du catastrophisme climatique… (A 16 ans, sa place serait d’être au lycée, et non pas sur les chemins de l’Ecole buissonnière !).

Non seulement, il y avait 165 parlementaires français qui avaient jugé que leur emploi du temps leur permettait d’écouter la jeune donzelle, mais cette dernière avait déjà été  reçue par le Pape, -  l’homme en soutane blanche qui baise et lave les pieds de musulmans en signe d’humilité, lesquels doivent bien rire ! -, et par le frétillant président de notre belle République française, Emmanuel Macron. Après les humiliations subies par la France à l’occasion de la victoire de l’Algérie dans la Coupe d’Afrique des nations, était-il judicieux qu’une gamine vienne tancer nos « illustres » représentants dans les locaux de l’Assemblée nationale ? N’avaient-ils pas mieux à faire ces élus, par exemple,  de tenter d’expliquer aux éleveurs de bovins leur adhésion au  traité euro-canadien, dit « CETA » ? Quelle sinistre plaisanterie. Mais, avant d’aller plus loin sur le fond, interrogeons-nous sur la forme : qui finance les voyages de cette jeune fille, qui tire les ficelles de cette marionnette dont le visage et le regard, parfois étrangement immobiles, me font penser à quelque poupée maléfique de l’industrie hollywoodienne ? Oui, qui ? Il y a des gens qui ont intérêt à manipuler les foules avec de faux prophètes, « un prophète du vide » comme l’écrivait PRESENT dans son édition du mercredi 24 juillet. Un prophète qui me rappelle les lectures de ma jeunesse, l’album « L’étoile mystérieuse » notamment, dans lequel Hergé fait croiser la route de TINTIN avec celle d’un prophète de malheur, Philippulus, qui prédit au milieu d’un public terrifié, à grands coups de gong, la fin du monde ! Eh bien, nous en sommes presque là. Le réchauffement climatique va faire monter les eaux d’un mètre avant la fin du siècle, les ours blancs disparaitront inexorablement avec la fonte des glaces, etc. Voici le genre de sornettes qui nous sont prodiguées par tous ces catastrophistes patentés, les fanatiques du GIEC en tête. (Il est vrai qu’il faut les comprendre, ils défendent leur beefsteak !).

Non, l’eau des océans ne montera pas d’un mètre, et l’essentiel de l’archipel des Maldives, par exemple, survivra. Je ne suis pas un  scientifique, j’étais même plutôt mauvais élève en physique/chimie, préférant l’histoire et la géo, mais la hausse moyenne du niveau des océans mesurée par des centaines d’appareils, des « marégraphes », est de un millimètre par an, UN millimètre, ce qui fera, en gros, 8 à 10 cm en 2100. Quant aux plantigrades, les « nounours » blancs, une spécialiste incontournable de l’Université de la province canadienne de Colombie britannique, Susan Crockford, dénonce les calculs faits à partir de modèles informatiques non vérifiés, disant que 67% des ours blancs disparaitraient à l’horizon 2050. C’est-à-dire que sur 24 500 de ces bébêtes, seules 8 000 à 8 100 resteraient en ce monde. Or, les effectifs d’ours blancs, malgré, effectivement le déclin spectaculaire de la banquise, surtout dans l’Arctique, ont augmenté d’environ 16% depuis 2007. Le paradoxe, c’est que les ours prospèrent, dit la dame, dans des régions où la perte de glace marine a été la plus forte, mer de Barents ou mer des Tchouktches, du côté des Russes. Et leurs effectifs diminuent en Alaska. Pourquoi ? C’est que les glaces printanières, dans cette dernière région, sont épaisses et compactes et qu’elles chassent les femelles phoques qui ne peuvent mettre bas, privant ainsi les ours de leur nourriture favorite. Il y a là un paradoxe certain, car ces animaux continuent de prospérer. Mais, apparemment, ce sont des ours… russes, dans des zones de glaces friables, celles que préfèreraient les dames phoques….

Le CO2, l’ennemi public numéro 1 !

Il est vrai que l’on ne peut nier, toutefois, l’intérêt qu’il y a de coopérer avec tous les États pour réduire les gaz à effet de serre, même si la COP-21 était un grand cirque pour mettre en valeur les socialistes français. Ces fameux gaz, - décidément ! -, parlons-en. Il est exact qu’ils ont battu des records, et que ça va continuer, même si on embête « Monsieur Toutlemonde » avec des règles de plus en plus coercitives. Mais n’oublions pas non plus, - c’est très pervers, cette affaire du climat -, que le CO2 est nécessaire à l’agriculture, car l’accumulation de ce gaz dans l’atmosphère favorise la photosynthèse. Et comme la planète augmente le nombre de ses bouches à nourrir, principalement en Afrique, mais pas que, il y a une nécessité urgente à produire plus et mieux.

Nous venons de vivre une séquence de canicule éprouvante. Et cette épreuve semble renforcer, bien sûr, les prédictions des « oiseau de malheur », nous culpabilisant pour notre mode de vie, et enfonçant le clou  du slogan incontestable désormais, répété comme une litanie, « qu’il faut sauver la planète ». Mais est-ce uniquement en raison des échappements des gaz d’automobiles ou des réacteurs d’avions ?

A-t-on jamais pensé aux éruptions solaires ? Je ne suis pas non plus astronome, alors je vais simplement en venir à des choses simples, à des constats basiques, mais de bon sens : si, d’abord, on consommait plus « local », on économiserait du carburant sur la navigation de ces énormes porte-containers qui acheminent toute la bimbeloterie asiatique. Et ce n’est pas en punissant les voyageurs aériens avec une nouvelle taxe,- veut-on « tuer » Air France ? -, que l’on empêchera des pays peu vertueux comme l’Inde, la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne, de polluer à tour de bras ! La Pologne est aussi concernée, comme sa voisine occidentale, avec leur production très polluante de charbon. D’ailleurs, c’est là que l’on voit les limites du raisonnement des écologistes, ces marxistes repeints en « vert » : comment peut-on vouloir supprimer une source d’énergie « clean », le nucléaire, même s’il faut s’entourer de toutes les garanties de sûreté et de sécurité de façon à ne jamais revoir de tragiques épisodes comme Tchernobyl ou Fukushima, pour la remplacer par des armées d’éoliennes qui balafrent nos paysages, sorte d’épouvantails géants de l’inutile, qui brassent de l’air et du… fric, et sont si peu productives d’électricité ? Le panneau solaire ou l’usine marémotrice ainsi que la bonne vieille « houille blanche » me paraissent de meilleures pistes, d’autant que beaucoup de pays du tiers-monde, notamment au Sahel, ont d’énormes surfaces ensoleillées disponibles. Mais il y règne l’insécurité, et çà, c’est une autre problématique qui n’entre pas, aujourd’hui, dans le cadre de ce papier

Alors, est-il juste d’être « climatosceptique » ?

On ne peut nier  un certain réchauffement, pour ne pas dire un réchauffement certain. Mais il y a des cycles. Là, dans ces dernières années, nous sommes dans une phase d’accélération des températures. Mais, dans l’histoire de notre bonne vieille planète bleue, il y a eu aussi, en alternance, des périodes glaciaires… Les Asiatiques qui peuplèrent l’Amérique, ne traversèrent-ils pas le détroit de Behring à « pied sec », tout au moins sans aller dans l’eau ? Et puis, pourquoi le Groenland, qui fut investi par les Vikings d’Erik le Rouge, fut-il appelé « Groenland » qui signifie, si je ne m’abuse "terre verte" ?

L’homme s’adaptera. Canadiens, Scandinaves ou Russes s’amusent bien, lorsqu’ils voient la France paralysée par quelques millimètres de neige recouvrant ses routes l’hiver ! L’urbanisme, discipline exigeante, doit faire évoluer nos villes, les habiller peut-être, de bien plus de vert, en un mot « végétaliser » les immeubles. Les Nations dites unies devraient prendre à bras le corps le problème de la démographie dans les pays pauvres, et investir massivement dans des programmes d’éducation des jeunes filles. Mais Il est vrai que l’Islam est un frein puissant à toute modernité. Le besoin de terres, notamment en Afrique, rétrécit le territoire des animaux sauvages. Moins de fauves, égale moins de touristes, donc moins de rentrées de devises. Le problème est simple à comprendre. Pourtant, un certain nombre de pays ont commencé leur transition démographique. Et que les donneurs de leçons donnent l’exemple. Si la Chine ou l’Inde, pour ne citer que ces deux pays, ne font pas des efforts pour régler les questions d’environnement, la simple gestion des ordures ménagères, - mais Marseille ou Naples entre autres sont aussi concernées -, ainsi que  des déchets en général, à quoi serviront nos voitures électriques et autres trottinettes pour « bobos » parisiens ? 

Les jeunots allemands et les  ados d’autres nationalités, peuvent bien se réunir et manifester à Dortmund en faveur du climat, contre le réchauffement. On peut aussi bien demander l’extinction de la paupérisation après 22 heures ! La décision n’est pas entre leurs mains, elle appartint à notre bonne vieille planète où l’homme n’influence que de façon marginale, pour l’instant, et c’est heureux, son évolution. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas être vertueux, et rechercher l’équilibre entre développement économique et respect de l’environnement.

Malheureusement, les « Verts » ont pris la question climatique en otage : ce ne sont pas des écologistes, ce sont des marxistes teigneux et sectaires. Il faudra bien que les VRAIS défenseurs de dame nature finissent par le comprendre et ne leur accordent plus leurs suffrages. Alors, à ce moment-là, nous pourrons parleur objectivement, sans tabous, « défense de l’environnement », avec des gens honnêtes.

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lundi, 22 juillet 2019

LA GUERRE D’ALGERIE N’EST PAS FINIE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

« Jamais deux sans trois », nous apprend un dicton. Par trois fois, au prétexte que l’Algérie s’est qualifiée aux éliminatoires et à la finale de la coupe africaine des nations, une partie de la jeunesse algérienne, pardon «…française », s’est déversée dans les rues de nos principales villes pour clamer sa joie et, accessoirement pour certains, commettre vols et déprédations, ainsi qu’ attaquer les forces de l’ordre. Ces dernière, il faut bien le constater, ont réagi bien plus mollement que contre les « Gilets jaunes » : point de flash ballni de matraquages, seulement des gaz lacrymogènes lancés contre les émeutiers. Le pouvoir, qui est tétanisé lorsqu’il s’agit de l’Algérie, avait-il donné des ordres de « modération » à ses « prétoriens 

Des stigmates non effacés

Depuis l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, les stigmates de la guerre qui nous a été imposée à partir de la Toussaint 1954, sont toujours aussi « saignants » si je puis dire.

En effet, la Guerre d’Algérie n’est pas finie. D’un côté, on continue de stigmatiser l’oeuvre coloniale française, - et le Président Macron, lorsqu’il était candidat, rappelez-vous, était à la manœuvre en dénonçant depuis Alger, les prétendus « crimes contre l’humanité » commis par notre pays -, de l’autre le FLN, qui  n’a jamais reconnu les massacres des harkis, les assassinats et les enlèvements de Pieds noirs. (Notamment à Oran, le jour même de la proclamation de l’indépendance).

S’il n’est pas question dans cette chronique de revenir sur la pseudo indépendance d’El Djézaïr, - mal gouvernée, elle crève sous sa manne pétrolière qui va en s’épuisant, tout le monde le sait -, mais de dénoncer les collabos qui polluent nos médias et qui peuplent les allées du pouvoir politique et médiatique français. L’occasion nous en est donnée par les scandaleuses manifestations de ces maghrébins d’origine algérienne, notamment dans les rues de Paris, symboliquement le 14 juillet au soir. Que je sache, les Sénégalais, qualifiés eux aussi pour la finale gagnée par les Fennecs, ne sont pas descendus sur la voie publique pour crier leur joie et en profiter, au passage, pour démontrer sinon leur haine, tout au moins leur hostilité au pays qui les abrite, les éduque et les nourri !

Car, redisons-le, en raison de lois iniques, tous les maghrébins d’origine algérienne, de quelque générations qu’ils soient, sont considérés comme étant « français », - entre guillemets pour moi -, en raison du lieu de leur naissance, c’est-à-dire la France. (Utilisons une amusante métaphore champêtre : comme si un lapin, né dans un poulailler, allait pondre des œufs frais !). C’est l’infect jus solis,le droit du sol qu’il faudrait supprimer et remplacer par le jus sanguinis, le droit du sang : « être Français, cela s’hérite ou se mérite » ! Car tous ces pseudos Français descendant dans la rue, couverts de drapeaux algériens ou le brandissant, n’expriment rien d’autre que leur amour pour une équipe qui est réellement la leur, pas le onze tricolore.

« Français » quand ça les arrange ?

Après tout, pourquoi pas ? Mais alors, dans ces conditions, pourquoi sont-ils « Français » ? Pour les avantages que pourraient procurer, à l’étranger, la possession d’un passeport de notre belle république, pour la soupe, les aides sociales diverses et variées ? Comme le disait en toute franchise et sans animosité un supporter Marseillais des Fennecs interrogé sur une chaine d’infos en continu, je cite de mémoire, « ce drapeau est historique, on l’a dans le cœur ! ». Dans ces conditions, pourquoi ces messieurs-dames ne quittent-ils pas ce pays, la France, la Gaule, qui n’est pas le leur ? Pourquoi ne renoncent-ils pas à cette nationalité dont ils vomissent le pays, la distribuant entre parenthèses, TROP généreusement ? Et il se trouve des parlementaires, notamment la sénatrice Esther Ben Bassa par exemple, du groupe écolo, pour stigmatiser à la télévision les défenseurs d’une France française, comme sa collègue de Marseille, socialiste, d’origine maghrébine dont j’ai oublié le nom, ainsi qu’un anonyme député LREM du Val de Marne, qui s’indignait que l’on puisse stigmatiser ces supporters. Eh bien oui, n’est-ce pas, quoi de plus naturel, de plus normal, que des « Français » supportent, parfois dans la violence et même dans l’homicide,* la victoire d’une équipe étrangère ? Combien de pseudos journalistes se sont engouffrés dans cette brèche, en s’indignant que des Français « de souche », comme on dit, et pas uniquement membres d’ailleurs du Rassemblement national, puissent trouver anormal que des « compatriotes », parait-il, soutiennent des footeux étrangers ?

Un pouvoir normal se poserait la question de la double allégeance et de la double nationalité. J’ai déjà eu l’occasion de citer cet exemple : ma cousine qui s’est mariée il y a plus de 50 ans avec un Italien, pouvait à la fois voter pour Sarkozy, et pour Berlusconi, - nul n’est parfait -, c’était son choix. Elle vient ENFIN, de renoncer à sa nationalité française et, désormais, ne voter qu’en Italie… (Pour Salvini j’espère !). Les Franco-algériens sont les seuls, les seuls supporters à descendre dans la rue et à manifester, surtout bruyamment, violement, agressivement, la victoire de ceux qui sont, en fin de compte, comme le disait le  « jeune » marseillais interrogé sur C-News ou LCi, je ne sais plus, « du même sang ! ». C’est lui qui utilisait cette formule très « racialiste ». Il serait temps que l’on considère, une bonne fois pour toutes, que la guerre d’Algérie n’est pas terminée, qu’elle se poursuit sur notre sol sous d’autres formes.

« Vérité et réconciliation » ?

Tant qu’une commission mixte d’historiens objectifs, - dur, dur de les trouver -, ne sera pas mise sur pied officiellement et conjointement pour explorer toutes les zones, - ombres et lumières confondues -, de l’histoire franco-algérienne, dans un esprit type « vérité et réconciliation » à la sauce «  Mendela », rien de serein ne sera possible dans les relations, d’une part entre Français de souche et immigrés algéro-descendants et, d’autre part, entre les républiques française et algérienne. Pour ma modeste part, et je ne suis pas un « Pied noir », je considère que le fossé est toujours trop profond entre nos deux pays pour qu’une relation normale et apaisée puisse s’établir entre Paris et Alger, comme c’est peut-être le cas entre Paris et Rabat, Paris et Tunis. Tout le reste n’est que littérature. Il y a certes, nos intérêts économiques et géostratégiques bien compris qui comptent, - et Alger est un partenaire incontournable -, mais nous ne pouvons pas, PLUS, passer par pertes et profits toutes les humiliations, toutes les avanies que nous subissons de la part de ces gens-là.

Qu’ils balayent d’abord devant leur porte ! A mon sens, c’est à ces conditions-là que nous pourrions avoir des relations diplomatiques très amicales, à défaut d’être jamais fraternelles.

*A l’heure où ces lignes sont écrites, il semblerait qu’un universitaire guinéen, considéré parméprise comme étant un supporter sénégalais, ait été brutalement « effacé » du monde desvivants ! (Sources : chaines d’infos en continu).

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vendredi, 12 juillet 2019

LES HYENES DE L’ANTI-FRANCE ! 

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Des scènes d’émeutes, il n’y a pas d’autres mots, ont entaché hier soir, notre pays.

Au prétexte que l’Algérie, - c’est donc leur VRAIE patrie ? -, s’est qualifiée contre la République de Côte d’Ivoire dans la demi-finale de la coupe africaine des nations de football, des masses de « jeunes », entre guillemets, brandissant des drapeaux verts et blancs, frappés du croisant et de l’étoile rouges, se sont rués à Paris sur des magasins, avenue de la Grande Armée et sur les Champs Elysées. Ils les ont pillés allègrement,  telles des hyènes se disputant une carcasse dans la brousse africaine !

Avenue des Champs Elysées, là où l’armée de la quatrième puissance nucléaire va défiler dimanche 14 juillet, ces hordes au départ festives, se sont muées en vols de sauterelles n’épargnant rien sur leur passage. Tout cela, la veille du lancement d’un sous-marin nucléaire d’attaque de nouvelle génération, à Cherbourg, en présence du président de la république. J’y vois là un signe fort, un symbole du déclassement de notre pays, une terrible régression, l’affichage d’une fausse grandeur, un marqueur de l’incapacité de la France, 1°) à mater des troublions, tout au moins lorsque ceux-ci ne sont pas des "gilets jaunes", car alors, là… 2°) à assimiler des peuples allogènes venus grand nombre apporter leurs bras pour les uns, bénéficier d’avantages sociaux pour les autres.

Il ne peut y avoir place, sur un même territoire, dans la même sphère juridique, pour deux légitimités, deux allégeances, et c’est valable à mon sens, pour TOUTES les communautés. Une fois de plus, disons-le, on ne peut être de Sparte et d’Athènes, de Florence ou de Rome. Il faut choisir ! En cas contraire, la porte est grande ouverte !

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dimanche, 07 juillet 2019

UNION EUROPEENNE : ARRANGEMENTS INCESTUEUX ENTRE PETITS AMIS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les arrangements entre  petits amis semblent avoir pris fin à Bruxelles, chacun ayant trouvé ou retrouvé son beefsteak, son rond de serviette à la table de l’UE après le désormais traditionnel petit exercice de « chaises musicales ». L’ami des alcools forts quitte la tête de la Commission pour rejoindre son confetti luxembourgeois, remplacé par dame Ursula Von der Leyen, ministre allemand de la Défense, un temps pressentie pour succéder à Angéla Merkel. Christine Lagarde pourra continuer à défendre les puissances d’argent à la tête de la BCE comme elle l’a fait au FMI, le Belge Charles Michel remplace le Polonais Tusk, un libéral part, un libéral arrive, RAS ! Le socialiste espagnol Josep Borrell devient le « monsieur affaires étrangères » de l’Union, un poste qui ne sert a à rien, puisque chaque Etat membre, - et c’est encore heureux ! -, a sa propre politique étrangère. Tout juste une coordination sur certains dossiers serait souhaitable, car les Etats sont des monstres froids qui ont des intérêts qu’ils n’entendent pas, à raison, partager. En tout cas, c’est comme cela que ça devrait fonctionner dans une libre Union d’Etats souverains.

Mais nous avons vu que dans l’affaire iranienne, quoique l’on puisse penser de mal de la clique islamiste au pouvoir à Téhéran, l’Europe s’est couchée devant Trump : Adios nos investissements, adios le business pétrolier et les commandes d’automobiles !

Une entente incestueuse

Le signe le plus manifeste de l’entente contre nature  entre les conservateurs du PPE, c’est à dire tout ce que l’Europe compte comme élus de la droite molle, - dont le jeune espoir des beaux quartiers et des dames patronnesses Versaillaises Bellamy -, et les socialistes, a été l’élection du camarade David Sassoli comme Président du Parlement européen. Les Populistes, identitaires et autres nationalistes ou eurosceptiques n’ont pas connu, hélas, une assez forte poussée dans leurs pays respectifs, même si en France, -  et encore -, ou en Italie, les scores ont été honorables. Chacun siège dans son groupe, pas d’union : Nigel Farage et ses «  Brexiteurs » s’en iront, probablement, fin octobre, les Hongrois du FIDESZ de Viktor Orban s’accrochent au PPE, ce dernier groupe trop content de « niquer », pardonnez-moi l’expression, les groupes nationalistes et de les amputer d’une bonne dizaine de parlementaires. Pas de quoi pavoiser pour les partisans, comme nous, d’une Europe des nations, d’une Europe des patries, d’une Europe à la carte où chaque pays membre choisirait, souverainement, le degré d’intégration qu’il est prêt à consentir à l’Union européenne.

Etait-ce mieux avant ?

Qui est ce David Sassoli, dont je viens d’évoquer le nom à l’instant ? Ce monsieur est un journaliste connu de la RAI, marqué à gauche, l’anti-Salvini parfait. Lequel Mattéo Salvini, une fois de plus, vient de s’illustrer en faisant arrêter la capitaine d’un bateau pirate, le Sea Watch 3, recueillant tout ce qu’il est possible de ramasser comme pseudos naufragés dans les eaux libyennes. Bien entendu, Macron s’est cru obligé de prendre une bonne poignée de ces faux naufragés mais vrais migrants. Lesquels viennent s’ajouter à la masse d’immigrés subventionnés que la France héberge. Il n’est que de se promener dans certains quartiers de Paris ou dans la France profonde, dans des petites villes comme la mienne, pour constater que notre pays, qu’on le veuille ou non, s’africanise, lentement mais sûrement.

Où est-il le temps des colonies, le temps glorieux de l’Empire où tous ces peuples vivant sous le pavillon tricolore, avaient, à juste titre, droit de cité ? Au moins, à cette époque, la France contrôlait les flux migratoires internes de son espace géopolitique. Mais assez de nostalgie, car je parle d’un temps que les moins de soixante ans n’ont pas connu ! Laissons de côté le fameux « c’était mieux avant » et constatons, à regrets, que les relations franco-italiennes ne s’améliorent pas ! Macron est un immigrationniste convaincu, un serviteur du mondialisme apatride, Salvini tout le contraire. Ces deux-là sont faits pour être les étendards de deux visions du monde, de deux espérances contradictoires pour l’avenir de leurs peuples respectifs. Malheureusement pour nous, pour l’instant, nous sommes du mauvais côté, « du côté obscur de la force » !

Si la nature avait voulu donner comme un signe à cet antagonisme profond entre les deux sœurs latines, il n’est qu’à voir, comme un symbole,  les énormes glissements de terrain qui ont coupé l’axe ferroviaire franco-italien au cœur des Alpes. De plus, quand on pense que la France officielle, qui bloque à Menton des hordes de migrants économiques pour mieux les laisser filer par la montagne, ose donner des leçons de morale à l’Italie, décidément, on se dit que ce pays, notre pays, marche sur la tête et, qu’à terme, il  faut changer, et vite, de dirigeants !

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mardi, 28 mai 2019

UNE ELECTION PEUT EN CACHER D’AUTRES

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Alors que tous les regards étaient, à juste titre, braqués sur les scores des uns et des autres aux élections européennes, tant en France même que chez ses voisins, deux autres consultations électorales sont passées, presque, inaperçues.

La première, c’est l’élection du nouveau Congrès de Nouvelle-Calédonie et des trois assemblées provinciales de ce territoire d’outre-mer. La seconde, est l’élection municipale à Barcelone où Manuel Valls s’est fait durement rosser.

A Nouméa, dimanche 12 mai, dans la foulée du référendum du 4 novembre 2018 où le « oui » à l’indépendance a frôlé les 44 %, les indépendantistes pensaient gagner la compétition électorale pour le renouvellement du Congrès de Nouvelle Calédonie et des trois assemblées provinciales nées des accords de Matignon. Pari raté, ce sont les « loyalistes » qui continueront de détenir la majorité territoriale. Ce qui est intéressant à noter, c’est le basculement qui s’est opéré au sein de la majorité, redessinant la carte politique de « La Grande terre ».

C’est ainsi que la coalition « L’Avenir en confiance » regroupant  3 partis, les Républicains calédoniens, le Rassemblement « les Républicains » et le Mouvement populaire calédonien, a emporté 16 sièges sur 54. Elle pourra compter, toutefois, sur l’appui de groupes minoritaires, comme par exemple, l’Eveil océanien, 2 élus, issu des communautés wallisiennes et futuriennes, ou de Calédonie ensemble, 7 élus (-8 !). Le FLNKS, le cartel indépendantiste, totalisant pour sa part  26 conseillers, pas suffisant, à deux voix près,  pour construire une majorité. Un basculement s’est opéré au sein du camp « pro-Français » où la coalition « l’Avenir en Confiance », conduite par la blonde Sonia Backès, 43 ans, une syndicaliste aux ascendants portugais, a quasiment remplacé les sortants de « Calédonie ensemble » dirigés par Philippe Gomes. Un glissement inquiétant pour cette formation dont se réclament la présidence du Congrès, celle de la province sud (Nouméa), ainsi que les 2 députés et un sénateur sur 2 de l’île ! Dans la province du Sud, « l’Avenir en confiance » est désormais  seule à la manœuvre avec 21 sièges sur 40 postes d’élus locaux. Dans la province du nord, acquise aux séparatistes, « Calédonie ensemble » n’obtient aucun siège, tandis que le PALIKA de Néaoutyne obtient 38,5 % des suffrages, et que son rival au sein du FLN KS , l’Union calédonienne, en enregistre 36 %, pourcentages assurant à ces deux formations l’assurance de gouverner ensemble contre les « loyalistes ». Lesquels, conduits notamment par Alcide Ponga, maire de Kaouaoua, 12,2% , ont amélioré leurs résultats de +3 points . La province des îles, - Ouvéa, Lifou, Maré-, totalement acquise aux  séparatiste,- on se souvient de la tragédie de la grotte d’Ouvéa-, restant totalement, elle, entre les mains du FLNKS.

Les méthodes de gouvernement et l’usure du pouvoir auront eu raison des sortants. Sonia Beckès, désormais la « grande prêtresse » du camp loyaliste, s’est félicitée de ces résultats qui mettent sa formation en position de force pour négocier avec Paris et le FLNKS les suites des accords de Matignon et de Nouméa. Il parait évident que l’on s’oriente, à terme, vers un nouveau référendum, jusqu’à ce que les sécessionnistes du FLNKS le gagnent ! C’est la maladie des « démocrates », faire voter les peuples jusqu’à obtenir satisfaction ! Mais, comme on le voit en Grande-Bretagne, ça ne marche pas toujours ! Question de temps, comme en métropole avec l’immigration musulmane, la démographie jouant sa partition. A propos de partition, compte-tenu de la carte électorale et de la répartition des populations, c’est probablement la solution qui émergera du dossier calédonien, à moins que le gouvernement français contemporain, comme son prédécesseur gaulliste dans les années 1960, n’impose le bradage de TOUTE cette ancienne colonie française. Economiquement, ce serait une solution suicidaire pour toutes les parties, le nickel étant un enjeu stratégique et Nouméa, capitale de ce territoire de 240 000 âmes, étant la vitrine de la France dans le Pacifique : prendre un café crème et des croissants place des cocotiers, est une amusante expérience pour le métropolitain fraichement débarqué, de même que photographier de belles vaches normandes à la robe noire et blanche, s’ébattant dans une végétation tropicale !

Une autre solution semble pointer son nez, souvent discrètement évoquée, le statut « d’État associé », comme les îles Cook ou Niue par exemple, par rapport à la Nouvelle-Zélande. Mais, quel que soit le menu qui s’imposera, l’essentiel à notre sens, est que l’on ne nous fasse pas revivre un autre scénario algérien, et que la solution retenue soit la plus « française » !

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ADIEU BARCELONE ?

Manolo était venu dans la capitale catalane en conquérant, on allait voir ce que l’on allait voir. Patatras, les électeurs de la grande métropole ibérique n’ont pas voulu de cette greffe venue de l’Essonne, et on les comprend.

Manuel Valls qui avait échoué à être le candidat du parti socialiste lors de la dernière élection présidentielle française, élu député de justesse dans son ancienne circonscription du 91, s’était rallié au camp macroniste, dans l’espoir, sans doute, d’obtenir un hochet digne de sa qualité d’ancien Premier ministre (2014-2016). Macron n’avait pas la nécessité de s’encombrer de ce rescapé du naufrage socialiste.

Manuel Valls, que j’avais observé au Conseil régional d’île de France à la fin des années 1980, fraichement naturalisé d’ailleurs, était un peu «  l’homme à tout faire » de Lionel Jospin. Constatant après le cataclysme de 2017, que son avenir politique n’était plus en France, il rompait alors les amarres, changeait de vie et de femme, se séparant de sa violoniste d’épouse !

Revenant dans la ville de son enfance, - son père, Xavier, était un peintre catalan connu et pas forcément classé à gauche -, vivant en couple avec Dame Suzana Gallardo, une riche héritière d’un groupe pharmaceutique, il décidait de se lancer à la conquête de la mairie de Barcelone. Etourdi, sans doute, par les encouragements d’un clan de « bobos » déconnectés de la réalité catalane, il s’y voyait déjà, « en haut de l’affiche ».

« Trop Français » pour les uns, « trop Espagnol » pour d’autres, « parachuté » pour tous, Manolo et le parti Ciudadanos, libéral-libertaire, hostile à l’indépendance de la Catalogne n’avait, objectivement, aucun chance de gagner. Pourquoi s’est-il imposé ce challenge ? Le verdict du dimanche 26 mai était sans appel.

Avec 13 % des voix des Barcelonais, Valls était largement distancé par Ernest Maragall, 21 %, candidat de la Gauche républicaine catalane (ERC) et par Mme Ada Colau, maire sortant, soutenue par Podemos, extrême-gauche, juste derrière. Tirant les leçons du scrutin, Valls déclarait que sa liste était loin de ses attentes.

Cette candidature improbable à une élection municipale dans une grande métropole européenne après une carrière politique de plus haut niveau a–t-elle un sens ? Ayant promis « quoiqu’il arrive » qu’il resterait à Barcelone, Manuel Valls, après avoir été le numéro 2 à Paris, devra se contenter d’un obscur strapontin de conseiller municipal d’opposition. S’en contentera-t-il ? On sait ce qu’il en est des promesses de politicards. La suite des aventures de Manolo au prochain numéro…

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mardi, 14 mai 2019

AFRIQUE DU SUD : UNE FOIS DE PLUS, LES BLANCS « SONT ROULES DANS LA FARINE » !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’Afrique du Sud a voté le 8 mai et, partant, a désigné de factoson Président, le leader du parti qui obtient le plus grand nombre de députés, sans compter, si nécessaire, les marchandages de dernière minute. Depuis avril 1994, c’est le règne du « one men, one vote », la catastrophique soumission de  Frédérik De Klerk, dernier leader du grand Parti national. Ce parti qui fut, par excellence, le parti afrikaner, n’existe plus, il s’est immolé et s’est dissous, - un comble ! -, au sein de l’ANC avec ses derniers renégats en quête d’un poste ministériel !

L’Afrique du Sud des dernières années de l’apartheid, s’était pourtant bien « améliorée », si je puis dire. Les noirs, toutes ethnies confondues, majoritaires, pouvaient exercer leurs droits civiques dans leurs Etats d’origine, une dizaine, dont 4 indépendants, les fameux « TBVC », Transkei  et Ciskei pour les Xhosas, - l’ethnie de Mandela -, le Bophuthatswana pour les Tswanas et le Venda pour les… Venda. Plus 6 autres entités autonomes. Sans oublier les township, ces immenses banlieues aux toits de tôles ondulées, où les noirs détribalisés qui les habitaient, élisaient en toute indépendance leurs conseils municipaux. Les métis, peuple issu de la fusion des premiers colons blancs et de leurs domestiques, tout comme les Indiens, importés si je puis dire, par les Anglais pour travailler dans les plantations du Natal, avaient leur propre chambre élue aussi au suffrage universel, et leur propre conseil ministériel pour gérer les affaires concernant leur communauté. Certains de leurs membres, minoritaires, siégeaient au sein du cabinet national, à Pretoria. Ce système, en net progrès, avec parallèlement l’abolition de l’apartheid mesquin et la légalisation de l’African national congress (ANC), allait sur la bonne voie et n’attendait plus qu’un coup de pouce pour faire surgir les Africains, à leur tour, sur la scène politique nationale.

A vouloir tout garder, les blancs ont tout perdu

La grande erreur des blancs, on ne le dira jamais assez, fut  de ne pas avoir consolidé territorialement ces Etats ethniques, véritables « archipels en terre ferme ». (Le Bophuthatswana par exemple, riche en minerais, s’éparpillait en sept enclaves !). Et, à vouloir tout garder, ils ont tout perdu. Car, c’est la théorie de l’ethno mathématique électorale énoncée par le Professeur Bernard Lugan, qui s’avère prédominer partout en Afrique. Au lieu de négocier la création d’une Union fédérale, avec des garanties fondamentales pour la minorité blanche, et pas seulement elle d’ailleurs, - car on voit bien que les métis font de la part des noirs de l’ANC, l’objet de suspicion -, De Klerk a tout lâché à Nelson Mandela. Ce dernier, si je puis dire, « a roulé les blancs dans la farine ! ».

L’African National Congress est devenu le premier parti d’Afrique du Sud grâce à sa masse électorale noire dominante. Et il l’est resté, même si ses scores se sont érodés. Pourquoi ? Il est sévèrement concurrencé sur sa gauche par le parti extrémistes, raciste et haineux, l’Economic freedom fighters, l’EFF de Julius Maléma dont les slogans sont, rappelons-les, « une balle, un blanc » ou « tuez les Boers », les Boers étant ces fameux paysans d’origine hollandaise qui devinrent ,au fil du temps, avec l’absorption de Huguenots et de réformés allemands, les Afrikaners créateurs, avec les Anglais, de l’Afrique du Sud moderne que j’ai connue, et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Mandela, un moindre mal, mais aujourd’hui….

Les premières années du règne de Mandela, tant bien que mal, se déroulèrent sans trop de heurts, encore que, déjà, des assassinats de blancs précipitèrent la fuite d’un grand nombre d’entre eux, un million en 25 ans. (A noter que la première épouse de Frédérik De Klerk, le dernier président « blanc » de la RSA, fut assassinée). Et pour 4 départs, on ne recense qu’un  seul retour, le mal du pays peut-être, ou la nostalgie du « biltong », cette viande sauvage séchée ! Connaissant leur savoir-faire, le Mozambique, le Congo Brazza, la Zambie et la Russie, ont proposé gratuitement des terres aux fermiers, afin  de développer de vastes superficies. Il faut dire que les meurtres, dans des conditions abominables d’agriculteurs et de leurs familles, sans oublier la menace prégnante de la confiscation de leurs biens sans indemnisation, poussent aux départs. Par exemple, à Perth, très grande ville de l’Ouest australien, on recense plus ou moins 20 000 Sud-africains exilés, principalement anglophones.

De sinistres exemples qui ne serviraient à rien ?

Comme si le sinistre exemple du Zimbabwe n’avait pas servi de leçon, le président sortant Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui a brillamment réussi dans le business, comme son prédécesseur d’ailleurs, - ce Jacob Zuma remercié par l’ANC pour faits avérés de corruption et de détournement de fonds publics à usage personnel -, se préparerait-il à nationaliser les propriétés des blancs, pour les distribuer à ses frères noirs, la plupart, hélas, incapables comme leurs voisins du nord, de les exploiter correctement ? Comme si les exemples, en vrac, de l’Algérie, du Venezuela ou de leur voisin zimbabwéen ne servaient pas d’expériences maléfiques, d’exemples où l’on voit des pays bénis des Dieux, ayant tout ou presque, s’enfoncer dans la misère par la seule incurie de leurs mauvais dirigeants. Les responsables sud-africains, en agissant de même, s’enfermeraient alors dans une profonde  bêtise idéologique. Les recours juridiques suspendront-ils leurs décisions et les expropriations ? Dans ces inconfortables conditions de vie et l’incertitude planant sur leur avenir, on comprend que le taux de natalité chez les femmes d’origine européenne baisse constamment : de 3,1 en 1971 à 1,4 en  2007, pour ne retenir que ces deux chiffres. Au train où vont les choses, - baisse démographique et émigration -, un institut démographique local, le SAIRR a prédit… zéro blanc présent en RSA en 2101 ! C’est dans 82 ans, c’est-à-dire après-demain… 

L’ANC sort affaibli de ce nouveau scrutin

Alors, après cette sombre mais objective approche, quels sont les résultats de cette consultation ? Quelles leçons peut-on  en tirer, qui sont les perdants et les gagnants ? L’ANC est concurrencée sur sa gauche, comme sur sa droite. Les noirs éduqués et friqués, certains en tout cas, - il faut dire et redire qu’il y a plus ou moins 4 millions de noirs qui vivent, sinon comme des nababs, mais qui ont un standard de vie compatible avec les niveaux européens les plus développés -, peuvent avoir renoncé à soutenir l’ANC. Ceux-là auraient tendance à rejoindre les métis, qui votent pour l’Alliance démocratique (DA), l’alternative multiraciale, pourtant essentiellement blanche lors de sa création. Elle domine au gouvernement de la ville du Cap et dans sa province. Qu’en est-il en ce mai 2019, 25 ans après la honteuse capitulation de l’ex-président De Klerk, redisons-le, en rase campagne ?

L’ANC garde la majorité, Cyril Ramaphosa restera président de la RSA

Avec plus ou moins 57% des suffrages, l’African National Congressreste le parti majoritaire au sein des 400 députés de l’Assemblée nationale, mais il va perdre des sièges au profit de Julius Malema et de son mouvement, l’Economic Freedom Fighters (EEF) qui passe de 6 à 10% des voix. L’Alliance démocratique (DA), qu’a rejoint la communauté métisse et les noirs modérés , stagne à  moins de 21% des électeurs qui se sont exprimés. Le Freedom Front +, (FF ou VF selon la langue utilisée), le petit parti de la minorité afrikaner, - 6% de la population totale -, obtient 2,3% et conservera ses 4 députés, 1% des effectifs parlementaires. Il lutte contre la ségrégation à l’envers, le Black économic empowerment, une discrimination positiver qui avoue son nom et qui réserve un avantageux quota de jobs aux seuls noirs, entrainant de fait, la misère chez les anciens fonctionnaires « pâles », dont certains sont devenus des abonnés à la soupe populaire. Cyril Ramaphosa aura fort à faire face à ses concurrents en interne et, surtout, face à la surenchère démagogique de l’EEF, qui joue sur le mécontentement d’une grande partie de la population, laquelle se sent toujours frustrée, en dépit de la disparition du pouvoir politique des blancs. Scolarisation, adduction d’eau, effacement progressif des bidonvilles, électrification, redistribution des terres, sont au menu du gouvernement ANC. Et en même temps, il faut rassurer les investisseurs étrangers afin de combattre un chômage endémique touchant, officiellement, 27 % de la population active, en réalité bien plus.

L’ANC avait déjà enregistré lors des dernières élections municipales de 2016, son plus bas score, un pourcentage historique de 54%, lui faisant perdre les mairies de Johannesburg et de Pretoria, respectivement métropole économique et capitale politique du pays. Le Président a maintenant devant lui cinq ans pour faire mentir les mauvais pronostics, sans compter que ses propres amis de l’ANC l’attendent « au coin du bois ». Un tournant majeur pour la crédibilité du pays sera la grande affaire de la redistribution des terres. Si la République d’Afrique du Sud s’entêtait à copier les modèles zimbabwéen ou algérien, c’en serait fini de la prospérité agricole, partant des rentrées de devises, avec, à la clé, d’énormes problèmes alimentaires. Ramaphosa, que l’on dit pragmatique, cèdera-t-il aux démons idéologiques ? « La suite au prochain numéro… »

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lundi, 22 avril 2019

SRI-LANKA : « MEURTRES AU PARADIS »

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’île de Ceylan, rebaptisée République du Sri Lanka par les autochtones, peut-être la plus belle perle de l’ancien collier colonial britannique, a été frappée le dimanche de Pâques par une vague d’attentats anti-chrétiens sans précédent.

Pourtant l’île, pendant la guerre civile entre Cinghalais et Tamouls, en avait connu des horreurs, avant que l’armée nationale n’écrase définitivement dans leur enclave du nord-ouest, dans la péninsule de Jaffna,  les « Tigres Tamouls » de l’Etat autoproclamé de l’Eelam. La mort de Velupillai  Prabahakaran, chef des Tigres de Libération de l’Eelam  tamoul (LTTE), en mai 2009 (1), sonna le glas de leurs espérances séparatistes. Cette guerre avait fait en trois décennies plus de 70 000 morts, chiffre à rapprocher de la population, 20 millions d’âmes. Selon un bilan provisoire à l’heure où ces lignes sont écrites, c’est environ 300 personnes qui ont trouvé la mort dans l’explosion de bombes déposées dans trois églises, notamment Saint-Antoine à Colombo (2), et quatre hôtels, dont le Cinnamon Grand Hôteloù un musulman, Mohamed Azzam Mohamed,s’est fait exploser parmi les clients. L’heure et le jour n’ont pas été choisis au hasard, c’est en pleine célébration de la messe pascale que ces engins de mort ont explosé. De Londres à Washington en passant par Paris ou New-Delhi, c’est la stupeur et l’indignation qui se sont exprimées. Un émoi considérable a frappé les croyants, à commencer par ceux qui se trouvaient au Vatican, le cœur de la Chrétienté. Mais si le pape François n’a exprimé que  « sa tristesse », l’archevêque de la capitale cinghalaise a demandé que les coupables « soient châtiés sans pitié ». Un curé de choc, lui, pas un « bisounours » papal !

Une carte postale souillée

La carte postale sri-lankaise, avec ses plages ourlées de cocotiers, ses temples immaculés, ses collines assaillies de plantations de thé, et sa jungle pacifique où fût tourné, notamment, le film « Le pont dela rivière Kwaï » , est sérieusement écornée. Bien qu’une autre bombe ait été désamorcée sur la route menant de la capitale  à l’aéroport, ce dernier est resté ouvert au trafic, sous très haute surveillance. La police a officiellement annoncé avoir arrêté  des suspects en liaison avec ces actes de terreur. Les regards se tournent vers le National Thow Heeth Jarma’ath (NTJ), une organisation islamiste qui s’était déjà fait connaitre pour son hostilité au bouddhisme. Mais certaines rumeurs, - malveillantes, pour brouiller les pistes ? -, évoquent certains militaires, courroucés, par l’intrusion de chrétiens dans les enquêtes concernant la répression menée contre les Tigres tamouls. Toujours est-il que…

… Là comme ailleurs, « le bien vivre ensemble » est soumis à rude épreuve…

Les attentats de Colombo et de Batticaloa ne sont que les énièmes actes christianophobes qui ensanglantent ou mutilent la planète, du Caire à l’Irak, en passant par notre France profonde où les autorités semblent bien plus préoccupées par une imaginaire islamophobie, que par une réelle haine anti-chrétienne, telle qu’elle s’est exprimée, par exemple, sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’incendie de Notre Dame. Incendie, d’ailleurs, dont on ignore encore, à ce jour, les origines et qui, sans complotisme aucun, est peut-être d’origine criminelle. Mais le saura-t-on jamais un jour ? Ce qui ne doit pas faire oublier non plus le départ de feu suspect à Saint-Sulpice, ou les profanations diverses et variées, - d’inspiration sataniques ? -, des cimetières et autres lieux ou symboles chrétiens, calvaires, crucifix etc…

Le Sri-Lanka, avec sa population composite, ethniquement et religieusement divisée, est l’exemple type du refus du « bien vivre ensemble ». Les communautés se supportent, plutôt mal que bien, ici comme ailleurs, à Chypre, au Liban, en Turquie, en Palestine/Israël, aux îles Fidji, Bosnie, etc…Bref partout où l’on oblige des peuples à vivre « dans le même sac » étatique. Et ce ne sont pas les évènements que connaissent quotidiennement nos banlieues, qui démentiront le constat. Le Sri Lanka sort d’une longue et furieuse guerre civile-raciale qui a opposé les « indigènes », les Cinghalais, principalement bouddhistes, -70 % de la population- , aux immigrés tamouls venus de l’Inde dravidienne et à leurs descendants, importés par le colonisateur anglais pour travailler dans les plantations de thé. Ces derniers étaient généralement musulmans, leur pourcentage tournant autour de plus ou moins 10 %, comme d’ autres Sri-Lankais de religion  hindouiste. Le reste étant chrétien ou animiste.

Le tourisme local est en grand danger

Le ministère des affaires étrangères local a déclaré à l’AFP « qu’autour de 37 étrangers sont morts,sur lesquels 11 ont été identifiés. Certains des corps sont mutilés et il est compliqué de lesidentifier »…C’est ainsi que le magnat du prêt -à -porter danois a perdu l’essentiel de sa famille. Voici une terrible situation qui ne va pas arranger le tourisme, une activité employant une nombreuse main-d’œuvre, tourisme qui venait de repartir après les « années de plomb » de la guerre contre les rebelles Tamouls. D’autant que la situation politique est compliquée :  si le président de la République, Maithripala Sirisena, leader de la coalition de gauche United people freedom aliance(UPFA) a été élu en 2015, c’est le parti de droite de Mr Rani Wickremesinghe de National front for a goodgouvernancequi occupe la primature ! Une situation ubuesque qui ne facilite pas la cohabitation pourtant nécessaire entre deux hommes en conflit politique permanent, dans une île en proie à la corruption, à la pauvreté et à l’intransigeance religieuse. 

Notes

(1) Selon des sources officielles, il aurait été abattu en fuyant dans une ambulance, en compagnie de deux de ses lieutenants.

(2) La capitale a été transférée dans la banlieue sud-est de Colombo, à Kotte, rebaptisée pour la circonstance «Sri Jayawardenapura Kotte ». Une tendance très asiatique, avec la Birmanie (Myanmar) et la Malaisie, qui ont délaissé leurs capitales, respectivement Rangoon et Kuala-Lampour au profit de villes nouvelles, Naypydaw et Putrajaya.

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dimanche, 24 mars 2019

KOSOVO : L’EXEMPLE A NE PAS SUIVRE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes  américaines et celles des  pays membres de l’OTAN dont, hélas, celles de la  France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.

La Serbie fut notre alliée pendant la Grande guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différenciel de natalité  et à une sournoise et massive immigration. (Noter qu’Il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce quin’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.) Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle.

Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable. (Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds noirs.) Mais ceci est une autre histoire.

Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic

Il y a une Injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet Etat bidon, Etat mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « Etat » toutefois reconnu par une centaine de pays, - dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !). 

Le chef de « l’Etat » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct. L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade. Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un Etat fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage, - le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime -, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo, - pensons à la bataille perdue  de « Kosovo Polje » en 1389 -, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.

Le « 9-3 », un Kosovo français ?

Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France, - allez savoir pourquoi ? -, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive. La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade.

Où en sommes-nous en cette période anniversaire ? Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça  en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane. Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ? D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs  de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacrosainte Intangibilité des frontières. Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie.  

Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le  Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Erythrée à l’Ethiopie. Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entrainant alors l’Ecosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ? Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone. Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome. Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique, - oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres -, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.

Les Etats-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !

Les Etats-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen*, pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées… L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle  mission de conductrice de peuples.

L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.

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mercredi, 27 février 2019

ILS N’ONT PAS VOULU DE « L’ALGERIE FRANCAISE » EN 1962, LES FRANÇAIS SUBIRONT-ILS DANS UN FUTUR PROCHE, « LA FRANCE ALGERIENNE ? »

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Votre serviteur n’a pas le monopole de la formule, le médiatique islamologue Gilles Kepel l’a utilisée le mardi 19 février dans l’édition su journal du soir, sur C News. Elle est parlante…. Le  drame algérien, vieux de bientôt six décennies, est encore présent dans les mémoires de beaucoup de nos contemporains.

Ce que l’on appelait, pudiquement à l’époque, « les événements d’Afrique du Nord », englobaient aussi les questions marocaine et tunisienne. Le royaume chérifien et la régence de Tunis étant devenus des Etats totalement indépendants en 1956, restait pendante en AFN, la question algérienne. Sa gravité entraina la chute de la IVe République et l’arrivée au pourvoir en 1958 d’un De Gaulle qui, à Colombey les Deux Eglises, rongeait son frein depuis l’échec de son RPF au lendemain de la Libération.

L’affaire des barricades signait, en 1960, les premiers heurts entre Pieds Noirs et forces de l’ordre. Le putsch d’Alger en avril 1961 allait suivre, épisode clos par la sinistre signature le 19 mars 1962, des accords d’Evian. La tuerie de civils, rue d’Isly, le 26 du même mois, s’ajoutait aux déchirures entre la métropole et sa province méridionale. Un mouvement de résistance française, l’OAS, par ses attentats et son action psychologique auprès de la population, allait sérieusement déstabiliser les autorités. Toutes ces séquences tragiques ponctuaient notre histoire. Elles restent gravées d’une façon indélébile dans nos mémoires.

Le général De Gaulle a, certes, rendu d’éminents services au pays, mais il a surtout renié sa parole, commettant une forfaiture, trahissant sa fonction de garant de l’intégrité territoriale de la République. Même si, à terme, après un long et pacifique processus, l’Algérie aurait pu devenir un Etat séparé de la France, maintenant côte à côte toutes ses communautés.

Aux derniers moments des négociations avec le FLN, scandaleusement érigé en seul « interlocuteur valable », son fidèle et talentueux biographe de ministre, Alain Peyrefitte, avait écrit un ouvrage très documenté, « Faut-il partager l’Algérie ? », édité chez Plon. Dans ce livre, le futur académicien proposait divers scénarios pour un règlement raisonnable du conflit, permettant de garantir la permanence de la présence de la communauté européenne. En fait, le but principal de cette édition, était de faire pression sur le Front de Libération National, pour qu’il accepte les conditions, bien raisonnables d’ailleurs, des négociateurs français. Ce qui intéressait De Gaulle, ce n’était pas le sort du million d’Européens qui vivaient là-bas depuis des générations, ni celui des musulmans fidèles à la France et qui avaient pris les armes avec nous, mais la possibilité de continuer les expériences atomiques au Sahara et d’importer le pétrole et le gaz pour la découverte desquels notre pays avait bien « transpiré ». Avec, en prime pour le général, l’aura du libérateur, lui permettant, rêvait-il, de prendre la tête des pays du Tiers-monde dans une croisade réfutant la division de la planète entre les  deux blocs. En privé, il ne manquait pas dire que le différentiel démographique, aurait submergé la France, si l’Algérie était restée française, ironisant avec « Colombey les Deux Mosquées ». (Ce qui reste à prouver, car la présence de nos instituteurs, médecins et administrateurs, aurait eu sans aucun doute, une influence sur l’évolution des mœurs et des comportements sociétaux des Algériens).

L’intransigeance  des vainqueurs au drapeau vert et blanc fut telle que, massivement, dans des conditions parfois dramatiques, avec comme témoins nos soldats restant l’arme aux pieds sur ordres de chefs indignes, notamment à Oran, les civils durent fuir dans de scandaleuses conditions. Aucune ONG financée par un Soros ou pays n’étaient là pour les recueillir, à l’exception de l’Espagne qui fit un geste pour ramener vers Alicante ceux des Européens qui étaient, mais pas seulement, d’origine espagnole. On sait aussi que des dizaines de milliers d’Algériens, les harkis et leurs familles, qui avaient cru en la parole de la France, terminèrent leur vie dans d’atroces conditions. N’ayons pas la mémoire courte, mais   Exit« l’Algérie française », une belle et noble entreprise civilisationnelle qui s’est terminée en drame. Si je reviens sur cette histoire-là, à la fois sombre et glorieuse pour nos armes, - jamais le FLN ne fut en mesure de contrôler une parcelle de territoire pour y installer son GPRA -, c’est que l’histoire semble se répéter, bégayer, et nous promettre de nouvelles épreuves mais, cette fois, sur le sol métropolitain même. La cause est entendue, soyons clairs, il y a longtemps que les nostalgiques de « l’Algérie française » dont l’auteur de ces lignes, ont intégré le fait que ce pays est un pays étranger et indépendant. Alors, pourquoi s’en préoccuper ?

UNE NOUVELLE BOMBE QUI CHAUFFE A DEUX HEURES D’AVION DE PARIS

J’ai déjà eu l’occasion, ici même, d’attirer l’attention du lecteur, sur la tragi-comédie de la candidature du sieur Bouteflika à la présidence de la République algérienne, pour un cinquième mandat. L’homme, âgé de 82 ans, est malade, gravement atteint par un AVC pour lequel il fut soigné au Val de Grâce, à Paris, et qui l’amène à aller passer de nouveaux examens en Suisse.

Son image d’homme d’Etat est illisible, il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant qu’il ne peut mouvoir lui-même. Quelle image donne-t-il ainsi de son pays, à l’étranger ? Personne n’est dupe. Qui commande réellement  à Alger ? Ses frères, son clan, l’armée ? Le FLN ? Tout ce petit monde à la fois ? Les jeunes Algériens et pas seulement, descendent dans les rues pour protester contre cette mascarade électorale envisagée par les hiérarques du parti au pouvoir. Ils ont d’ailleurs manifesté ici même, à Paris, place de la République, sans que le pouvoir macronien n’y trouve rien à redire. Quelle coupable tolérance, alors que les Gilets jaunes, eux, ont droit au mieux... aux gaz lacrymo !

L’économie algérienne ne va pas bien, la mono production des hydrocarbures plombe ce pays, qui n’a pas su diversifier en 57 ans d’indépendance ses activités, contrairement à d’autres pays arabes plus prévoyants, plus « futés ». Incapable d’exploiter son potentiel touristique comme ses voisins maghrébins. Il importe des céréales, alors qu’à l’époque française ce pays était autosuffisant, voire même exportateur. En un mot comme en cent, les hommes du FLN ont été des parasites incapables, incapables d’assurer un emploi à leur jeunesse, incapables de maitriser une démographie qui leur explose au visage et qui risque, disons-le, de balafrer le nôtre.

Les Algériens étaient, en 1830, lors de la conquête, un million. Aujourd’hui ils sont quarante-deux millions surtout des jeunes, beaucoup de jeunes qui, sans emploi, passent leurs journées le dos appuyé aux murs… Qu’arrivera-t-il demain si ce grand pays de la rive nord de l’Afrique, mais surtout notre grand voisin du sud… explose, comme cela s’est produit lors de la victoire électorale du Front Islamique du Salut ? Le FIS, dont le succès fut vite confisqué par l’armée, l’ANP, dans les années quatre-vingt-dix, bascula dans la clandestinité, entrainant des dizaines de milliers de morts dans une longue guerre civile avec, comme victimes collatérales, les moines de Thibérine.

Déjà, des hiérarques du régime ont transféré des fonds en France en y « planquant » leurs familles. En gros, 14 à 15 millions d’Algériens seraient  éligibles au fameux regroupement familial instauré par les calamiteux Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Combien de parents, pères, mères, frères, sœurs, enfants, quitteront « El Djézaïr » dans le cas, nullement à écarter, où ce pays, à nouveau, basculerait dans un conflit interne ? Certes, l’armée  a la réputation d’être intransigeante, voire féroce. Mais, combien d’islamistes se glisseraient parmi les familles demandant à la France le bénéfice du droit d’asile grâce à ce scandaleux dispositif, qu’est le regroupement familial ? Déjà, combien d’Algériens ou de binationaux originaires de ce pays vivent chez nous ? Quand on sait que l’Etat français est incapable à 100 000 unités près, de savoir combien de personnes sont en Seine Saint-Denis, il y a de quoi s’inquiéter. Il parait, qu’en haut-lieu, - comprenez l’Elysée -, on s’inquiète de ce phénomène bien plus que de l’évolution de celui des Gilets jaunes. Acceptons-en l’augure car, sans cela, nous risquons de vivre dans la douleur les tristes épisodes du remarquable roman de Jean Raspail, sorti en 1972, « Le camp des Saints » !

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dimanche, 17 février 2019

ALGERIE : PAPY « BOUTEF » FAIT DE LA RESISTANCE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le prochain candidat du FLN à l’élection présidentielle algérienne pour un cinquième mandat, sera  Mr Bouteflika, un « jeune homme » de 81 ans. Quelle nouveauté ! Aux Etats-Unis, le siège de la présidence est la Maison Blanche, en France c’est le Palais de l’Elysée, en Italie c’est le Quirinal et au Venezuela c’est le palais Miraflorès ; en Algérie c’est ….un fauteuil roulant ! Quelle image ce pays donne de lui, à travers un homme cloué sur son siège  par un AVC, un pays pour lequel nos larmes ne sècheront jamais après la trahison de 1958/1962. Un pays où environ 40% de sa jeunesse est sans travail, les fameux « dos aux murs », car les jeunes chômeurs s’appuient aux murs des immeubles  toute la journée…

Un pays que nous avons laissé en parfait ordre de marche, avec des routes, des voies ferrées, des barrages, des hôpitaux, des universités, un pays où nous avons découvert le pétrole et le gaz, richesses quasi-exclusives de l’Algérie du mortifère FLN. Ce parti, au lieu de diversifier ses activités, comme les Emirats-arabes unis par exemple, qui savent eux, que les énergies fossiles auront, à terme, une fin de vie, s’est assis sur sa rente pétrolière. Car il faut le dire et le redire, l’Algérie qui était exportatrice de vin et de céréales à l’époque française, importe sa nourriture, subventionnée par l’Etat pour éviter des émeutes de la faim. Au lieu de s’ouvrir au tourisme, comme le Maroc voisin, et d’offrir aux mondes ses beautés naturelles et archéologiques, il s’est refermé sur lui-même.

Importeront-ils bientôt du sable pour le Sahara ?

Vous verrez, un jour les Algériens importeront du sable pour le Sahara ! L’Algérie, c’est le Venezuela de l’Afrique du Nord, avec une population pauvre qui réclame à la France des visas, et qui est sous la coupe de son armée, comme chez Maduro. Vous me direz, mieux vaut l’armée algérienne, cette fameuse ANP qui tire les ficelles, que les islamistes.

Rappelons-nous la guerre menée par les forces de l’ordre aux terroristes du GIA dans les années 1990, après l’annulation de la victoire électorale du FIS : des dizaines et des dizaines de milliers de victimes. D’ailleurs, en coulisses, on parle pour une future succession du Président Bouteflika si Allah le rappelait à lui, du général Ahmed Saïd Galah, chef d’état-major, qui ne passa pas pour  un tendre. S’entend-il bien avec le frère  du Président, Saïd Bouteflika, un autre tireur de ficelles ? Quelle image ce pays donne-t-il de lui-même dans le monde ? « De temps en temps on le maquille, on le présente bien, on fait trois images qui passent à la télé et c’est tout », s’énerve un algérien dont nous conserverons l’anonymat, parlant de son Président. Le cacochyme octogénaire qui est, en apparence, en apparence seulement, au sommet de l’Etat. Flash back : n’a-t’il pas été soigné en France, ce qui ne l’avait pas empêché de cracher sur notre pays ? D’ailleurs, comme ses nombreux compatriotes également locataires de nos hôpitaux, avait-il réglé à l’époque ses frais d’hospitalisation au Val de Grâce ? Oui, non ? Est-ce un généreux cadeau de cette « bonnasse » République ?

Au pays des heureux « centenaires »

Il faut aussi  se poser  une autre question sur le même sujet, car l’Algérie est un beau pays où l’air est pur, et où les centenaires ne meurent jamais. Demandons à notre CNAV, qui vire là-bas les retraites des anciens travailleurs immigrés retournés finir leurs vieux jours au pays, si elle a des statistiques exactes. (Des vieux jours qui, apparemment, ne cessent jamais !) Il y aurait là des économies à réaliser si la France macronienne se décidait à faire le ménage. Nos agents consulaires ne pourraient-ils pas mener de discrètes enquêtes, pour savoir si les heureux bénéficiaires sont toujours, réellement, de ce monde ? L’Algérie qui comptait au moment de la colonisation française, en 1830, un millions d’habitants, en recense aujourd’hui quarante-deux, une inquiétante multiplication qui devrait nous amener au chiffre de cinquante millions dans dix ans.

Inquiétante, oui, car un nombre important  d’immigrés binationaux vivent déjà chez nous,  grâce au regroupement familial et à un spectaculaire différentiel démographique. Ces citoyens « français », - en tout cas leurs papiers le sont ! -, voteront  ou non, en faveur de « Boutef », amical diminutif du Président. Les mêmes qui, « en même temps » comme dirait l’autre, penchent en faveur de ceux qui distribuent aides diverses et subventions en France, essentiellement la gauche mais pas seulement. Pas folles les guêpes ! C’est un autre sujet, mais il y aurait  là aussi, matière à faire le ménage. Car on ne peut pas être à la fois  de Sparte et d’Athènes, de Florence ou de Rome !

Coopérer, malgré tout ce qui nous sépare

Dans l’hypothèse où les islamistes l’emporteraient en Algérie, c’est à une déferlante migratoire insensée vers notre pays à laquelle nous devrions assister. Notre intérêt, même si le cœur n’y est pas, mais pas du tout, c’est de participer dans la mesure de nos moyens, à la stabilité de cet important voisin du sud. Continuer une coopération intéressée. Démocratie ou pas, si nous voulons éviter, à terme, que des millions d’Algériens viennent gonfler les effectifs musulmans en France, par le biais de la demande d’asile ou du regroupement familial, c’est de soutenir, sans trop y regarder, le gouvernement d’Alger tant qu’il n’est pas aux mains des islamistes.  Certes, il y aurait beaucoup à dire sur l’absence de démocratie, la corruption ou la négation de la minorité berbère. Mais la politique du pire, serait la pire des politiques. Les relations internationales ne sont pas faites pour les « bisounours » : elles reposent sur des faits objectifs, des réalités incontournables, des intérêts bien compris. Même au prix d’une entorse avec la morale. Ça porte un nom : c’est la réalpolitik. C’est à cette vision des choses que, je l’espère, se résoudra le Quai d’Orsay. Même si ça nous arrache le cœur.

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jeudi, 07 février 2019

TRUMP : PAS MORT !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président comme le congrès des Etats-Unis étaient, une fois de plus depuis 1790, année inaugurale par Georges Washington de cette tradition démocratique, réunis au capitole de la capitale fédérale américaine pour le fameux « discours sur l’état de l’Union ».

C’est une sorte de bilan de l’année écoulée, souvent un plaidoyer « prodomo » du Président en exercice, et une projection des champs futurs  à labourer, de sa politique. Donald Trump n’a pas dérogé à la tradition et, compte-tenu du double camouflet reçu dernièrement, - le mid termde novembre n’a été qu’un demi-succès ou un demi échec, c’est selon la grille de lecture -, et le rétropédalage sur  le shut down, devenu trop impopulaire parmi le million de fonctionnaires fédéraux concernés-, il s’en est pas mal sorti, étant même applaudi par Nancy Pelosi, la Présidente  démocrate de la Chambre des représentants, passée de justesse à l’opposition en novembre dernier.

De quoi a parlé le chef de l’État américain pendant 82 minutes ? De politique extérieure, bien entendu, domaine par excellence de la Maison blanche. C’est ainsi que l’on a appris que son locataire rencontrerait, à nouveau, le leader nord-coréen Kim Jong Un fin février, au Vietnam. Quel chemin parcouru dans la possible pacification de la péninsule coréenne ! A propos de l’Afghanistan, Il a confirmé les discussions avec les Talibans afin d’assurer, sur la pointe des pieds, le retrait des boys d’un pays ingouvernable, même les troupiers de Sa Majesté s’y étaient cassés les dents au XIXe siècle, c’est dire ! On peut alors, en toute bonne foi, se demander ce que sont allés y faire les occidentaux  après l’échec, également, des soviétiques. Pour le Venezuela, c’est une confirmation, Trump ne lâchera rien pour faire chuter Maduro et sa clique de profiteurs marxistes, camouflés en « socialistes bolivariens ».

En politique intérieure, il s’est félicité de la bonne tenue de l’activité économique du marché US, ce qui lui assure dans le public, deux ans après son entrée en fonction, 40% d’opinions favorables, un score qu’aimerait bien avoir certains freluquets qui s’essaient ailleurs, au métier de Président ! S’il s’est indigné avec fébrilité des persécutions judiciaires dont on le menace, et dénoncé les enquêtes partisanes dont lui-même et son entourage sont l’objet, il a surpris son auditoire en s’aventurant sur un terrain où on ne l’attendait pas, avec une ambition affichée : vaincre le SIDA dans les dix ans... Il a même fait part de sa satisfaction, feinte ou réelle, de voir un Congrès plus féminisé, même si le sexe faible, mieux représenté cette fois-ci, lui est majoritairement et franchement hostile, avec des pasionarias véhémentes, noires ou latinos, et des avocates acharnées de l’avortement ou de la cause LGBT, pas vraiment la tasse de thé du Président ! Mais caresser l’ennemi dans le sens du poil n’a jamais nui à une tentative tactique de dédiabolisation !

Et, à propos du fameux mur à achever à la frontière mexicaine, il n’a rien lâché et reste déterminé à mener à bien cette entreprise nécessaire pour assurer l’étanchéité des frontières méridionales du pays. Comment ? L’avenir le dira, car les Démocrates lui refusent toujours les cinq milliards de dollars US nécessaires à cette entreprise.

Mais Trump ne pouvait pas décevoir, encore une fois, la masse de ses supporters qui lui restent toujours acquis. Le budget, in fine, devra bien être voté et bien des négociations de couloirs sont encore possibles pour que, ni le Président, ni son opposition, ne perdent la face. Les premières tentatives ont échoué. Il y en aura d’autres avant que le chef de l’exécutif ne se résolve à utiliser les grands moyens : proclamer l’état d’urgence à la faveur d’une vague importante de migrants honduriens, salvadoriens ou autres, se jetant sur le pays à travers les sables et les cactus du désert de Sonora, ou mouillant leur chemise pour traverser le Rio Grande. Dans ce cas, c’est le génie de l’US Army qui serait à pied d’œuvre.

Nous n’en sommes pas là, mais c’est bien sur les rives du Potomac que se joue le sort de la nation blanche américaine, avant même que son avenir ne se dessine, quelque part, entre l’ouest californien et l’extrême est texan. Trump ? Pas mort !

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vendredi, 25 janvier 2019

AMERIQUE LATINE : LE COMMUNISME CONTINUE DE TUER !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pendant que les « Gilets jaunes » et les tournées présidentielles du locataire de l’Elysée continuent de monopoliser l’actualité, le monde bouge, et pas seulement en Afrique, en Asie ou au Proche-Orient. En ce dernier tiers de janvier 2019, les projecteurs se braquent, à nouveau, sur l’Amérique « exotique ».

Le communisme a tué et il  continue de tuer. En Colombie, en dépit des efforts entrepris par le gouvernement de Bogota pour régler le problème récurrent des guérillas marxistes, – accord a été trouvé avec les FARC malgré un refus référendaire, comme quoi il n’y a pas qu’en France que l’on s’assoit sur la volonté populaire -, l’ELN, l’armée de libération nationale, forte encore de 1800 combattants se réclamant du défunt criminel Ernesto Che Guevara, a frappé le pays : de stupeur et dans sa chair.

Une bombe pour obliger à négocier ?

Le jeudi 17 janvier, un attentat à la voiture piégée a fait 21 morts et 68 blessés, attaque la plus meurtrière depuis 2003. Une explosion rappelant aussi les années noires de la guerre menée au pays par les narcotrafiquants. Le kamikaze s’est fait exploser avec son véhicule à l’école des officiers de police : 80 kg de pentolite, un explosif puissant selon le procureur d’état. Aussitôt, le Président colombien Ivan Duque,  a décrété un deuil national de trois jours en hommage aux victimes, et a réactivé les mandats d’arrêt visant les négociateurs de l’ELN, l’éjercito de libéracionnacional,qui, pour l’instant, se trouvent à La Havane avec leur chef, Pablo Beltran. Ce dernier, bien à l’abri chez ses mentors communistes cubains, a eu le culot d’exiger des garanties pour ses négociateurs, alors même qu’il a approuvé l’attentat ! En effet, il a déclaré «  personne ne peut nous demander de rester les bras croisés si on nous attaque. Depuis l’arrivée du gouvernement Duque, nous avons reçu beaucoup d’attaques ». Il propose la conclusion d’un accord de paix bilatéral sur tous les fronts. Quand donc cessera ce conflit permanent qui ensanglante la Colombie depuis des décennies, après l’historique affrontement entre conservateurs et libéraux au siècle dernier, et qui a fait des millions de personnes mortes, déplacées  blessées ou captives des guérillas, on se souvient de celle, très médiatisée, de madame Bétancourt ?

Le Venezuela au bord de la guerre civile ?

Le pays voisin, le Venezuela, lui, est en crise, en crise permanente depuis que Chavez, colonel putschiste qui avait instauré un régime « socialiste bolivarien », mort d’un cancer, a été remplacé par un ancien chauffeur d’autobus, le sieur Maduro. Le bougre, en dépit d’une misère incroyable dans ce pays qui fut le plus riche d’Amérique latine grâce à son pétrole, - le Venezuela, est comme l’Algérie qui va bientôt importer son sable pour le Sahara, importe de l’essence raffinée, un comble ! - se cramponne au pouvoir. Il s’organise des élections sur mesure, embastille son opposition à tour de bras et fait élire une constituante pour doubler l’Assemblée nationale. Cette dernière est majoritairement favorable à l’opposition. Des victimes par milliers, un exode massif de populations affamées vers la Colombie voisine, une monnaie dévaluée, une inflation à huit chiffres (!), et des militaires isolés qui commencent, timidement, isolés, à gronder.

Quel bilan désastreux pour cette révolution socialiste et bolivarienne, un régime marxiste de fait, qui a tenté de faire des petits en Equateur et en Bolivie ! Le précurseur dans la région, après Cuba, fut le Nicaragua où la révolution populaire du Front Sandiniste de Libération Nationale, fut dénaturée, trahie par sa composante marxiste. A un point tel qu’une guérilla contre-révolutionnaire, les Contras, soutenue en partie par les Etats-Unis, était composée d’éléments du FSLN d’origine. On sait ce que les élections ont donné : tout d’abord un régime libéral, assez corrompu et mal habile pour redonner sa chance au FSLN. Depuis, le commandante Daniel Ortega et son épouse de Vice-présidente, surnommée « la sorcière », ont repris les choses en main et réprimé violement, - Castaner, à côté, est un gamin ! -, les manifestants qui réclamaient justice pour les retraites.

Outre Cuba, il y a encore des foyers « roses/rouges en Amérique du Sud

Cuba, Nicaragua, Venezuela, - Bolivie et Equateur présidé par Lénin Boltaire Moreno, ce dernier un peu en retrait par rapport à son prédécesseur socialiste Corréa -, on voit que le communisme et ses avatars progressistes, continuent d’étaler leur tache rouge sur le continent latino-américain. A noter toutefois que le Président bolivien, l’indigéniste Evo Morales, a extradé vers Rome qui le réclamait, le tueur César Battisti,  issu des groupes armés prolétariens, qui s’était illustré pendant « les années de plomb » dans la botte italienne. Une rupture de la solidarité marxiste ? En tout cas, l’homme fort à La Paz, le leader du Mouvement vers le Socialisme, qui n’hésite pas à passer par-dessus la volonté populaire pour  briguer un quatrième mandat cette année, a fait ce que Paris s’était toujours refusé de faire, au nom d’un prétendu et  fallacieux droit d’asile qui protège, parfois,  des assassins.

Combien de Présidents ?

Une bonne nouvelle à Caracas, Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale, s’est autoproclamé Président provisoire. Il a aussitôt été reconnu par ses pairs américain et brésilien, tandis que le groupe de Lima ne reconnait pas la validité du mandat de Maduro. Il a déclaré que les putschistes militaires de la semaine dernière, bénéficieraient de l’amnistie. Façon de dire à l’immense majorité des troupiers qui soutiennent encore Maduro, qu’ils peuvent le lâcher, voir le renverser, ils ne seront pas poursuivis. Mais les colonels et autres généraux d’une riche armée, bien dotée en matériel, ont été gavés par le régime. Les officiers subalternes, les sous-officiers et la troupe continueront-ils d’obéir a un pouvoir qui n’a jamais hésité à faire tirer sur le peuple ? Mais Nicolas Maduro, en dépit des quelques 2,5 millions d’exilés qui vont bientôt être rejoints par cinq autres millions si les pénuries continuent d’assombrir le quotidien, des « réfugiés de la faim », a encore des partisans, tous ceux qui sont redevables d’avantages et de prébendes de la part du régime. Un effarant  désastre humanitaire dans un état qui détient les plus grandes réserves mondiales d’or noir, estimées à 300 milliards de barils, près d’un tiers de plus que l’autre recordman, l’Arabie saoudite, le double de celles de l’Iran.

Et dire qu’il y a en France des leaders politiques comme un Mélanchon, pour soutenir pareil régime. Que ses électeurs potentiels ouvrent les yeux : les Robespierre couleur caraïbes sont aussi néfastes que leur illustre ancêtre guillotineur !

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dimanche, 13 janvier 2019

CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS-UNIES : PARIS VA-T-IL CEDER A BERLIN ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude. Rolinat

Pendant que les « gilets jaunes » défilent et captent l’attention des médias et du public, le pouvoir orchestre, en douce, dans ses arrières boutiques, quelques mauvais coups contre la France. La signature du pacte onusien de Marrakech en est une illustration. Mais il  y a une autre affaire qui pourrait se tramer dans le dos des citoyens français.

Depuis la fondation des Nations Unies au lendemain de la deuxième Guerre mondiale, la France est avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’ex-URSS et la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, l’organe exécutif du « machin », comme disait De Gaulle. Une prime aux vainqueurs, en quelque sorte. Le siège onusien de la Chine changea, passant des mains du gouvernement du maréchal Tchang-Kaï-Tchek ,- celui de la Chine nationaliste réfugié dans l’ile de Formose (Taiwan) -, à celle de la Chine rouge, le gouvernement de Pékin. Après la reconnaissance du régime de Mao par, notamment, le Royaume-Uni, la France en 1964  et, surtout les USA du Président Nixon, Pékin devint aux yeux du monde la « seule Chine » au grand dam du gouvernement de Taipeh. Aujourd’hui, il semblerait que nos bons alliés allemands, faute de pouvoir accéder eux-mêmes à titre permanent au Conseil de sécurité, mènent une activité de lobbying pour éjecter, semble-t-il, leur partenaire d’outre Rhin, c’est-à-dire… nous !

Prétexte, l’équilibre européen. C’est ainsi que le vice-chancelier de la République fédérale, Olaf Scholz, a déclaré, « Si nous prenons l’Union européenne au sérieux, l’U-E devrait également parler d’une seule voix au Conseil de sécurité des Nations unies (…) A moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’Union européenne ». Et ceci est exprimé au moment même où l’administration Trump ne semble plus accorder de statut diplomatique au représentant de cette Union européenne à Washington, au prétexte, tout à fait justifié, que l’U-E « n’est pas un Etat » !

Une réforme, oui, un abandon, non

La France propose une réforme du fonctionnement du Conseil de sécurité, en avançant l’idée d’un élargissement aux puissances montantes, une par continent, Inde, Nigéria ou Afrique du Sud, Brésil. Russes comme Américains estiment quant à eux, que l’institution onusienne est régulièrement bloquée par le fameux « droit de veto », dont les deux compères usent et  abusent réciproquement sans vergogne !

Que va faire Paris alors que des voix s’élèvent, encore bien timides et isolées, pour suggérer que la France devrait se retirer au profit d’un partenaire européen ? Le Quai d’Orsay, par l’intermédiaire de son porte-parole a déclaré :

« La France est favorable à l’élargissement du Conseil de sécurité (…) pour faire entrer comme membres permanents l’Allemagne, mais aussi le Japon, le Brésil, l’Inde ainsi que deux pays africains ».

Un avocat des intérêts d’Outre-Rhin ?

Paris qui, pour l’instant n’a officiellement rien choisi, s’efforce de cacher sa gêne derrière le paravent de sa bonne conscience européenne en disant qu’au-delà de son propre discours, la France s’efforce toujours d’exprimer le « consensus » européen tel qu’il ressortirait des décisions de son Conseil. Que fera Macron, européiste convaincu ? Voilà une bonne question à soumettre à un référendum : « Voulez-vous que la France abandonne son siège au Conseil de sécurité des Nations unies au profit de l’Union européenne ? ». Prenons tout de suite les paris ! Mais attention, il y a des voix étranges qui s’élèvent au sein de La République en Marche, - en marche arrière ? -, favorables à la « Grosse Germania », telle celle de cet Aurélien Taché, député du Val d’Oise, qui n’hésite pas à déclarer : « Le fait de transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen, c’est le cœur de ce que l’on va proposer aux élections européennes ».

Ce jeune homme ferait mieux de lire et relire l’histoire s’il veut sauver en 2022 ou avant, son siège éjectable de parlementaire !

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jeudi, 13 décembre 2018

MARRAKECH : L’ESCROQUERIE DU PACTE SUR LES MIGRATIONS

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le lundi 10 décembre, la majorité des membres de l’Organisation des Nations unies, 150 sur 194, a signé le «  Pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit "Pacte de Marrakech" ». (Une ville qui, soit dit en passant, ne mérite pas tant d’éloges touristiques).

Ce texte, rédigé par des « experts » dans la foulée de la crise migratoire de 2015, entend répondre aux flux de populations qui vont aller, hélas, en empirant. En fait de régulation des migrations, c’est  un coup de pouce donné aux millions de clandestins qui veulent quitter des sociétés anarchiques et des pays ingrats qui ne peuvent assurer leur pitance, pour rechercher des conditions de vie meilleures. C’est humain, mais cela ne correspond pas à nos intérêts, pas à ceux, en tout cas, des peuples européens, à commencer par le peuple français qui a déjà beaucoup donné ! C’est peut-être égoïste, mais c’est comme ça : « charité bien ordonnée  commence par soi-même », n’en déplaise aux pleureuses professionnelles des ONG alimentaires et… alimentées de nos deniers ! Après la misère qui fait fuir des peuples, principalement d’Afrique, on nous fait le coup des réfugiés climatiques. En mars dernier, l’ONU préconisait déjà l’entrée, - excusez du peu ! -, de 159 millions d’immigrés sur notre vieux continent d’ici à 2025/2030.

Invraisemblable. Pour faire avaler cette couleuvre, on ressort toujours la même rengaine, les peuples européens sont épuisés, il faut un sang neuf et des bras pour l’industrie.

Les migrants n’importent que leurs problèmes

Mais dans des sociétés de plus en plus évoluées technologiquement, où les industries lourdes sont mortes, on peut douter que des armées d’analphabètes  puissent occuper des postes d’ingénieurs ou de techniciens. La grasse Allemagne en fournit un magnifique exemple : si quelques immigrés, déjà formés, ont pu trouver un job immédiatement après le rush de 2015, la plus grande partie, inadaptée au monde moderne, reste à la charge des contribuables de la RFA. Avec les conséquences sécuritaires que l’on connait. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer « un mécanisme de renforcement des capacités (d’accueil) au sein du système des Nations (dites…) unies ». Parmi les exigences de ce pacte, « le renforcement des opérations maritimes pour sauver des vies », le renforcement également « de l’action internationale face aux trafics de migrants », l’obligation « de ne recourir au placement en rétention administrative qu’en dernier ressort » et permettre aussi l’accès, à ces mêmes migrants, « aux services de base ». Contribuables de tous les pays développés, à vos portefeuilles ! On nous dit « le pacte ne modifiera  pas les lois nationales et les Etats restent souverains ». Présenté comme un catalogue de nouveaux droits de l’homme, ce texte  induit de nouvelles obligations et de nouveaux devoirs aux Etats membres.

Si nos vieilles nations courbaient l’échine, c’en serait fini de notre «  modèle social » à la française, modèle qui, soit dit en passant, est déjà en train de s’écrouler sous les coups de butoir du laxisme social et de l’égoïsme des (trop) bien nantis. Il n’y a que des « ravis de la crèche » comme, par exemple le sénateur Patriat, ex-socialiste, leader du groupe des « Marcheurs » au sénat, pour qui « faire société », c’est « organiser le bien vivre ensemble » ! On voit ce que donne cette fumisterie avec, comme triste exemple, un de plus, la tuerie de Strasbourg commise par un descendant d’immigré maghrébin ! Pour en revenir au pacte signé au nom de la France par un obscur secrétaire d’état, le sieur  Le Moyne, dépêché par un Macron qui n’a pas osé y aller lui-même, « Gilets jaunes » obligent, il servira d’alibi commode aux clandestins déboutés du droit d’asile.

Un exemple abstrait aujourd’hui, concret demain

Prenons un exemple abstrait : Mr Mamadou, un Sénégalais, venant d’un pays « démocratique », en paix, entré clandestinement en France, est débouté du droit d’asile. Avant sa très problématique expulsion, - rappelons les chiffres dérisoires des « retours au pays » effectué  par la France, à peine un peu plus de 30 000 expulsions dont la moitié réalisées à partir de Mayotte et de la Guyane ! -, aiguillonné par l’une des nombreuses associations « caritatives » défendant d’abord le sort des migrants, il sollicitera la Cour européenne des droits de l’homme, la fameuse et redoutable CEDH. Elle lui donnera forcément raison, et ce jugement fera  jurisprudence pour les cas suivants. CQFD, la boucle sera  bouclée. De non contraignant au départ, les contenus du pacte s’appliqueront en vertu des décisions d’une instance judiciaire hors sol, anonyme et internationale, à laquelle un gouvernement de « dhimmis » comme celui de la France, n’osera pas s’opposer. Il y a, toutefois, dans ce tragique panorama, des résistances qui nous réchauffent le cœur.

Des pays qui, eux, sont debout

L’Italie et la Suisse n’étaient pas représentées au Maroc, la Belgique est en pleine crise gouvernementale, le principal parti représentant la communauté flamande refusant sa participation à cette farce, la Bulgarie a rejoint la liste des pays qui se sont officiellement déclarés hostiles à ce document, citons au hasard : Etats-Unis, Israël, Autriche, Estonie, Lettonie, Chili, République Dominicaine, - comme on la comprend avec Haïti à ses portes ! -, les quatre membres du groupe de Višegrad et bien d’autres Etats, une bonne quarantaine au total, refusent de se joindre à cette sinistre plaisanterie. Ils savent bien que cette marchandise est frelatée et que ce vote, pour l’instant de portée symbolique car il n’a, AUJOURD’HUI, aucune contrainte juridique, sera demain un véritable corset, un de plus  resserrant leur souveraineté. De plus, ce pacte ne promeut-il pas la propagande en faveur de l’accueil des immigrés et n’encourage-t-il pas des sanctions matérielles à l’endroit des médias hostiles à l’immigration de masse ? Et la juge canadienne Louise Arbour, qui manageait ce grand raoût mondialiste, a eu beau déclarer que les autres pays « finiront par y venir (à ce pacte, nda), car la migration est un sujet qui va nous interpeller pendant des décennies. Le pacte ce n’est pas la fin, mais le début de la nécessité d’une meilleur coopération », la résistance va s’organiser. D’abord, démocratiquement, dans les urnes comme la poussée populiste, - oh l’horrible mot ! -, le démontre chaque jour, en Europe comme ailleurs. Un dernier réconfort pour donner du baume au coeur ? 50 000 Canadiens ont approuvé une pétition hostile à la signature par le trublion Justin Trudeau, au nom du Canada, de ce « pacte » dont on souhaite bien volontiers, qu’il  finisse aux orties !

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mercredi, 28 novembre 2018

KIEV/MOSCOU : JE T’AIME, MOI NON PLUS

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois de trop, l’Ukraine et la Russie s’affrontent, cette fois-ci directement. Le conflit récurrent au Donbass, à savoir celui entraîné par la sécession des « républiques  populaires » de Lougansk et de Donetsk, appuyée objectivement par Moscou, n’arrange rien. Nous ne pouvons que regretter, vivement, et même nous en indigner, qu’une guerre larvée oppose deux peuples européens, de même origine ethnique, slave,  partageant la même foi orthodoxe, même si leurs Églises n’obéissent pas au même Prélat.  

Avec le grave incident naval du week-end dernier, directement cette fois-ci entre Moscou et Kiev, nous atteignons une autre dimension.

Les faits : dans le détroit de Kertch, séparant la Crimée de la Russie proprement dite, aujourd’hui enjambé par un pont construit dans un temps record par Moscou, deux petits patrouilleurs et un remorqueur de 350 tonnes, le A 947 Krasnoperekovsk, appartenant à la marine ukrainienne et quittant la mer d’Azov, - cette mer fermée débouchant sur la mer Noire, elle-même quasiment bouchée au Bosphore et aux Dardanelles-, ont été éperonnés puis arraisonnés par la marine russe. Aussitôt,  le président ukrainien Petro Porochenko, en difficulté pour sa réélection, a fait monter la mayonnaise en instaurant la loi martiale et en déclarant que « l’Ukraine était au bord de la guerre avec la Russie ».

En toile de fond, l’annexion de la Crimée.

C’est grave, très grave, même si ce genre de rodomontade est destiné à usage interne. Aussitôt, Paris et Berlin, les « parrains » de l’Ukraine post-révolution, il faut bien le dire, ont tenté de désamorcer la crise en voulant réactiver le groupe de contacts dit « de Normandie », c’est-à-dire  l’Allemagne, la France, l’Ukraine et la Russie. Mis sur pied pour réactiver les accords de Minsk, capitale de la Biélorussie, qui prévoyaient l’intégrité territoriale de l’Ukraine en échange d’une autonomie substantielle pour les zones russophones, cette instance de concertation n’a jamais rien donné de concret.

N’oublions pas la brutale annexion de la Crimée par la Russie, confortée tout de même par un référendum favorable, - 80% de la population de la péninsule est russophone-, jamais reconnue par la « communauté internationale », à part les obligés de Moscou. Avec cette annexion dans un style très « poutinien », c’est-à-dire bien  calculée au millimètre près,- on agit d’abord, on discute après-, l’Ukraine perdait  environ 500 km de côtes. Et la mer d’Azov devenait une sorte d’enclave dont la seule issue était désormais contrôlée des deux côtés par la Russie.

Le Kremlin a accusé Kiev de « violer la frontière russe et de provocation dans ses eaux territoriales ». L’Ukraine, pour sa part, demande légitimement la restitution de ses trois navires et la libération de ses équipages, dont certains membres ont été blessés. Avec la diffusion d’un témoignage bidon de l’un des officiers ukrainiens,  reconnaissant cette violation ! On se serait cru revenu à l’époque de la guerre froide, avec des aveux « spontanés » extorqués à l’adversaire, et diffusés à la télévision. Personne n’est dupe. Mais une fois que l’on a dit tout cela, que penser, in fine ? Quels sont nos intérêts, à nous, Français et, accessoirement, ceux de nos partenaires européens ?

Quelles solutions ?

D’abord, il faut par tous  les moyens, désamorcer ces crises artificielles et reconnaitre, une fois pour toutes, la souveraineté de la Russie sur la Crimée. Péninsule qui, rappelons-le, fut arrachée à la Fédération de Russie dans le cadre de l’ex-URSS par Nikita Kroutchev, alors Premier secrétaire du PCUS, pour la rattacher à la RSS d’Ukraine, lui-même étant d’origine ukrainienne.

Après, il faut cesser d’encourager Kiev à adhérer à l’OTAN, même si nous pouvons nouer un partenariat avec ce grand pays européen. « Dans le même temps » comme dirait l’autre qui, soit dit en passant, doit être « daltonien »  car il ne distingue  pas la couleur jaune, -mais ceci est un autre sujet !-, il faut aussi dissuader Moscou de vouloir récupérer à tout prix l’Ukraine dans son giron. Ce pays doit être, en quelque sorte, un glacis pacifié entre l’Europe et la Russie, un trait d ’union et non un lieu de confrontation, avant que nous puissions coopérer à nouveau, totalement, avec cette dernière en cessant de voter des sanctions qui, en fin de compte, se retournent contre nous, contre nos intérêts, contre notre business, pour la plus grande satisfaction de nos adversaires d’Outre-Atlantique. Mais quand donc les « Européens » comprendront-ils  où sont leurs réels intérêts ? Espérons que la tension va baisser entre ces deux frères ennemis. Mais, Poutine comme Porochenko, en baisse dans les sondages, ont tous deux intérêt à faire monter la fièvre, non pas à « El Pao », mais à Yalta, Odessa ou Sébastopol.

Des diplomates des quatre pays du « format Normandie » se sont réunis à Berlin pour discuter de la crise. On se parle, ce n’est déjà pas si mal. Mais il faut que Kiev comme Moscou soient raisonnables : l’Ukraine doit renoncer à la Crimée, et Moscou doit laisser la marine ukrainienne naviguer librement en mer d’Azov comme en mer Noire. Sans oublier qu’il faut concilier l’intégrité territoriale de l’Ukraine avec l’irrédentisme des populations russophones de l’est et du sud-est de ce pays. En attendant, mauvais signal pour le Tsar de toutes les Russies, le rouble dégringole et l’instabilité des cours du pétrole fragilise l’économie russe. Ce qui n’est pas tout à fait dans l’intérêt des patriotes de chaque pays européen, même si, sentiment bien compréhensible à la lecture de leur histoire, Polonais et Baltes ne font pas confiance à Moscou.

 La Crimée fête son retour dans la mère patrie :

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mardi, 27 novembre 2018

LA TRANSITION ENERGETIQUE A BON DOS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Mais pour qui nous prennent-ils ? Pour des débiles profonds, prêts à gober n’importer quel bobard, à ingurgiter toute infox, les « fake news » comme « ils » disent, dans leur misérable franglais de snobinards des beaux quartiers ? Le tout illustrant à merveille le vieil adage disant que « plus c’est gros, plus ça passe » ?

Non, la transition énergétique est un leurre pour bobo branché, pas une réalité pour la France qui peine, qui se lève à l’aube, qui prend son automobile parce que les transports en commun ne sont ni sûrs, ni rapides ou, parfois, totalement inexistant pour ces millions de rurbains qui habitent à la campagne ou à la grande périphérie des villes. (Car les loyers, - et encore ! -, y seraient moins chers).

C’est un produit de luxe pour des gens aisés, pour une société apaisée, qui est tout le contraire de l’actuelle société française fractionnée en corporations rivales, éclatée en communautés ethniques ou sociétales totalement divergentes, dans  leur comportement comme dans leurs espérances. Là aussi, « le bien vivre ensemble » est un leurre. Le socialisme « hollandien » avait gravement compromis l’unité nationale, le pouvoir « macronien » l’a achevée. Gérard Collomb, lui, dans une démission du genre « courage, fuyons ! », en a déjà tiré les leçons.

La France toute seule, « pour sauver la planète ? »

La France de nos jours, c’est 1% maximum de la population planétaire. Peut-on raisonnablement espérer que ce 1%, s’il réduisait sa facture énergétique, concourrait utilement à faire baisser le réchauffement climatique, à supposer d’ailleurs, que les doctrinaires du GIEC aient raison ? Car rien n’est formellement avéré. Ne devrait-on pas parler, plutôt, de dérèglement ? Le polytechnicien Christian Gérondeau, l’ancien « Monsieur sécurité routière », penche pour cette thèse (cf son livre, Climat, les grandes manipulations). Les comparaisons fiables ne pourraient s’effectuer qu’avec plus de recul, car les mesures météorologiques sont, à l’échelle de l’histoire de l’humanité,  très récentes. Il n’en demeure pas moins qu’il y a des phénomènes récurrents anormaux, sinon alarmants : tornades, tempêtes, raz-de-marée, crues hors saisons ou, au contraire, sécheresse. Mais est-ce dû à la seule activité humaine ? Etant « climato-sceptique », j’en doute.

Que les gros pollueurs lèvent le doigt

La France a le plus gros parc mondial de centrales nucléaires après les Etats-Unis. Elle a 58 réacteurs répartis en 19 sites. C’est l’essentiel de notre production énergétique « lourde ». Le nucléaire, on le sait, ne pollue pas. Il est vrai que l’angoisse nait de la fiabilité, de la sécurité et de la sûreté des centrales. Ici en France, et heureusement, ce n’est ni Tchernobyl, ni Fukushima. Espérons qu’à chaque centrale est affecté un élément armé de gendarmerie ! Mais il est vrai que l’enfouissement des déchets pose  un problème sur le très long terme. Quelle solution ? Des galeries profondes à l’abri des secousses telluriques ? Nos voisins européens, dans leurs choix énergétiques, ne sont pas très raisonnables. Des centrales à charbon, comme en Pologne ou en Allemagne, polluent allègrement. Aux Etats-Unis, du gaz de schiste extrait sans vergogne et la réouverture de mines, fortifient l’assise électorale de  mister Trump. Les éoliennes qui  gâchent certains de nos paysages, sont-elles une alternative suffisante ? (Je laisse le soin au lecteur de se reporter à l’ouvrage d’Alban d’Arguin ! cliquez ici) N’oublions pas non plus, que la capacité maximum en centrales hydrauliques  est atteinte : il n’y a plus de vallées à inonder. (Et rappelons-nous les déchirements humains causés lors de l’édification des barrages, à Tignes, notamment) Et puis, constatons que l’Inde comme la Chine ne se sentent guère concernées par la COP-21, clôturant en fanfare, le séminaire de la lutte contre le méchant gaz carbonique à effet de serre ! Les pétroliers eux-mêmes, pays producteurs comme compagnies exploitantes, ont tout intérêt à puiser et user « l’or noir » jusqu’à la dernière goutte, tout en investissant et misant sur des énergies nouvelles plus « soft », en vertu d’une prudence comportementale qui consiste à ne pas mettre « tous ses œufs dans le même panier »… Des états comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite, jouent du « yoyo » à la pompe, en réduisant leur production pour préserver l’avenir. Tous les membres de l’OPEP semblent à l’unisson. Nous pourrions acheter iranien, moins cher compte-tenu que ce pays est devenu un « paria », mais, l’embargo US auquel nous nous soumettons, nous oblige à nous en détourner. Le prix du baril s’envole, celui du carburant au détail aussi, l’état français répercutant mathématiquement la hausse. Il se goinfre de taxes. Et Mr Dupont/Durand paye plus cher son litre de super comme de gasoil. CQFD ! Il pourra toujours se consoler en sachant qu’un milliard d’euros va au financement de l’Aide médicale d’Etat (AME), et deux autres au financement des « MNA », ces fameux mineurs étrangers non accompagnés, qui ne sont pas plus mineurs que votre grand-mère ou moi-même !

La démographie démentielle de certains pays n’arrangera rien

Les écologistes oublient toujours de mentionner, parmi les « coupables » du réchauffement climatique supposé, les pays à forte démographie, comme ceux d’Afrique. Pourquoi ? Par idéologie, parce que l’homme blanc est coupable de tout. On ne nous fera pas croire qu’une planète à 10 ou 11 milliards d’humains dont quatre en provenance d’Afrique, sera plus vivable que notre chère planète bleue d’aujourd’hui ! Si nous souhaitions que les Africains aient un niveau de vie comparable ne serait-ce qu’aux pays européens les moins aisés, - Serbie, Albanie, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Arménie, Géorgie -, il faudrait électrifier massivement le continent noir, - plan Borloo -, et les besoins en eau l’assècherait ! Les barrages sur le haut Nil sont lourds de conflits potentiels entre les riverains du fleuve des Pharaons ! Les usines de dessalement de l’eau de mer pourraient utilement suppléer à la raréfaction de l’eau douce, mais qui paierait l’addition ? Le banlieusard ou le campagnard, qui voit ses notes de carburant et de fioul exploser, on l’a vu, l’entrainant à revêtir le fameux « gilet jaune » ? Et Dupont/Durant peut-il se payer un véhicule électrique, réputé moins polluant (à court terme !), sans mettre gravement en danger l’économie de sa famille ? Que nenni monsieur Macron !

Et Zorro est arrivé….

Le lundi 26 novembre, Sa Majesté s’est adressée au pays depuis son palais de l’Elysée devant un parterre de notables et de journalistes. Brillant, se voulant didactique et pédagogique, le discours du chef de l’Etat a été diffusé sur les ondes pendant ¾ d’heure. Macron s’est évertué à nous faire avaler sa stratégie de réduction de la signature carbone, en fait une écologie punitive. Rien, ou presque, sur les revendications très terre à terre des « Gilets jaunes ». Ce n’est pas la création d’un Haut conseil pour l’action climatique, un « comité Théodule » de plus, qui rassurera Bitru, scotché à  son rond-point qu’il occupe depuis le week-end dernier ! On nous annonce 7 à 8 milliards affectés à cette « transition », une fermeture programmée de 14 réacteurs d’ici à 2035, avec comme objectif de réduire notre dépendance nucléaire de moitié. Comment ? Grâce à la géothermie, au gaz méthane, aux véhicules « propres », aux panneaux solaires et aux…éoliennes, avec un parc marin déjà prévu du côté de Saint-Nazaire en attendant mieux, du côté de Dieppe, peut-être.

Cerise sur le gâteau, concession au peuple, il y aura bien une concertation pendant les trois prochains mois avec tous les acteurs concernés, y compris les « gilets jaunes ». (Comment déterminer avec justesse qui parlera en leur nom ?) S’il est évident qu’il faille, à terme, diminuer l’impact des énergies fossiles, nous ne devons pas être, pour autant, condamnés à voir notre France défigurée par tous ces « obélisques » hideux dressés du nord au midi, grands épouvantails à hélices brassant de l’air comme un fonctionnaire de Courteline, pas plus que tous nos toits doivent se couvrir de panneaux solaires. Ou, encore, que l’habitacle de nos voitures  soit réduit à la portion congrue pour faire de la place aux piles ! (Dont les fabricants sont, au passage, Chinois et Coréens du Sud).

L’inévitable relai politique

Les « gilets jaunes » qui, apparemment restent sur leur faim, - à l’origine mouvement informel non violent et non structuré-, doivent se « réinventer » s’ils veulent se maintenir dans la durée. Noël approche et le gouvernement joue le pourrissement de la situation. Pas sûr qu’un tel mouvement aux revendications tellement disparates puisse continuer à mobiliser des salariés. Bientôt, peut-être, ne resteront plus présents que les chômeurs et les retraités. L’opinion, favorable, peut basculer à tout moment devant des blocages persistants.

A terme, la solution est politique ; elle ne peut être que politique. Ou nous choisissons la voie insurrectionnelle, comme le revendique un porte-parole autoproclamé, ou alors c’est l’issue démocratique qui s’impose. Elle passe, inéluctablement, par de nouvelles élections législatives. Macron, pour l’instant, est « droit dans ses bottes ». Si la situation persistait, si le pays était paralysé, il devrait céder sur les hausses de taxes ou s’en remettre au suffrage universel. C’est ce que De Gaulle avait fait en 1968. Mais pas sûr, cette fois-ci, que les électeurs reconduisent la majorité sortante.

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mardi, 06 novembre 2018

NOUVELLE-CALEDONIE : UNE INQUIETANTE PROGRESSION DU SCORE DES INDEPENDANTISTES

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Dimanche 4 novembre 2018,  le corps électoral néo-calédonien s’est exprimé. Les résultats, 56,7 %de « non » et 43,3 %de « oui » au référendum d’autodétermination, sont sans appel. Mais, mais, un doute certain semble s’insinuer encore quant à  l’avenir politique de ces îles du « bout du monde ».

S’ils sont favorables au maintien de l’archipel au sein de l’ensemble français, ces résultats n’en attestent pas moins d’une nette progression des partisans du divorce avec Paris. Certes, le « non » à la question posée, « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienneindépendante »,est nettement majoritaire, mais l’écart entre les partisans du « oui » et du « non » à l’indépendance, s’est resserré de scrutins en scrutins. Car l’originalité de ces consultations répétitives des populations calédoniennes,- référendum, élections communales, provinciales et territoriales-, c’est que l’on fera voter et revoter jusqu’à ce que le résultat soit favorable aux excités du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), de sinistre mémoire.

Tout le monde se rappelle les événements de 1988, la mort de nos gendarmes et un archipel cul par-dessus tête, quasiment « à  feu et à sang ». Si les accords de Nouméa et Matignon ont calmé le jeu, - les îles ne sont-elles pas totalement autonomes, et les Kanaks propriétaires de leurs terres tribales et d’un important site  de production du nickel dans la province nord ?-, les séparatistes veulent toujours plus. Or, comme le cite l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles » dans son édition du 1er novembre, l’ancien sénateur Simon Loueckhote, (RPR puis UMP), résume bien l’opinion d’une partie de la nouvelle classe moyenne kanake qui a profité de la restauration de la paix pour jouir d’une indéniable élévation du niveau de vie : - « Quand je vois ce que sont devenus tous les Etats africains que j’ai pu visiter, je ne veux pasla même régression pour les miens.Mes frères indépendantistes nous servent de la poudre de perlimpinpin ! ». Remarque frappée au coin du bon sens, mais pour les forcenés du FLNKS, le « cœurases raisons que la raison ignore ? ».

« Etre Français » dans le Pacifique assure un meilleur niveau de vie qu’être « indépendant »…

Pourtant, les leaders de la coalition séparatiste feraient bien de regarder autour d’eux : quel est le niveau de vie de leurs frères  mélanésiens au Vanuatu, en Nouvelle-Guinée Papouasie, aux îles Salomon ou aux Fidji ? Poser la question, c’est déjà pressentir la réponse. La France apporte à la Nouvelle-Calédonie 15 % du PIB local et finance de sa poche la moitié des services publics. Si les communautés calédoniennes, submergées par la démographie kanake, décidaient un jour de divorcer avec la République française, le généreux robinet des aides sociales se fermerait-il ?

Le « caillou » nous coûte, bon an, mal an, 1,20 milliards d’euros par an, mais sa possession nous assure un immense domaine maritime et un droit de regard diplomatique sur le Pacifique, comme notre présence en Polynésie française, à Wallis et Futuna d’ailleurs. Mauvaise pioche des accords précédemment cités, un nouveau référendum « d’étape » aura lieu dans les quatre ans, avec un corps électoral tronqué, car seuls les Kanaks et les ressortissants français, (Caldoches ou Indonésiens et Polynésiens naturalisés), arrivés avant 1993, pourront  voter. Et là on s’aperçoit que le différentiel démographique peut jouer contre les partisans de la France. Or, les autochtones qui ne constituent aujourd’hui, qu’environ  49 % des 280 000 habitants mais 63 % du corps électoral, auront encore un poids plus lourd. Un esprit facétieux, forcément anti-immigrationniste, pourrait exiger que l’on applique les mêmes critères en métropole vis-à-vis des « migrants » qui ne pourraient accéder aux urnes que 20 à 25 ans après leur naturalisation.  

Quant au droit du sol que Donald Trump a menacé de reconsidérer aux Etats-Unis, il devrait être purement et  simplement aboli en métropole, comme à la maternité principale de Mayotte par exemple, véritable usine jusqu’à présent  à produire des « faux Français » ! Le président Macron a beau s’exclamer que « la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie »,c’est l’inéluctable portrait que l’on dressera d’elle si les règles du jeu sont maintenues telles qu’elles. Autre solution, la partition. Le regretté et talentueux écrivain ADG, célèbre auteur de romans policiers, qui avait vécu plusieurs années sur le « caillou », avait envisagé et proposé cette solution.

Au pire, elle permettrait à la France de garder un pied solide dans l’océan Pacifique, lui garantissant encore le statut de « puissance moyenne », la Calédonie offrant un excellent observatoire sur le monde polynésien, mélanésien et….anglo-saxon avec  le mastodonte australien et la très « british » Nouvelle-Zélande. La province du nord et celle des îles, coupées de Nouméa et de la province du sud, pourraient-elles vivre en autarcie ? Ce ne serait plus notre problème car, au sud, justement, le « non » au séparatisme est d’une écrasante majorité. Nouméa et ses environs pourraient même constituer un département d’outre-mer, un DOM, tant la population d’origine européenne y est majoritaire. Il n’est que de se promener dans les rues de la petite capitale Nouméa, avec ses boutiques « bien d’chez nous » et  son kiosque à musique, pour s’y sentir aussi bien qu’à Arcachon, La Baule, Sélestat, Maubeuge ou Cannes ! Il y a même dans la proche campagne des vaches normandes qui paissent, tranquillement, à l’ombre des cocotiers, c’est dire ! Non, lâcher cet archipel, comme nous abandonnâmes l’Algérie aux fanatiques islamistes du FLN, serait un crime, un crime de plus commis contre la nation !

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jeudi, 30 août 2018

L’INSUPPORTABLE et INTERMINABLE ETE MACRONIEN

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Après la rocambolesque et scandaleuse « affaire Benalla », - en  fait « Lahcène Benahia, lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie, comme moi je suis Evêque ! -, il y a, enfin, comme un « air de rentrée », avec une odeur de cartables neufs pour des petites têtes de moins en moins blondes. Lesquelles vont se préparer pour une longue année scolaire semée d’embûches : vous pensez, savoir lire, écrire et compter, quels exploits ! Les embouteillages vont recommencer, comme les inéluctables retards dans les transports en commun avec ses cavalcades d’usagers qui n’en peuvent plus, ainsi que les inévitables rendez-vous syndicaux. Avec, au bout, d’inutiles et vieillissants cortèges d’appareils militants. Sans oublier la certitude d’un avenir plus difficile encore, pour les retraités. Merci qui ?...

Mais tout ceci participe d’une routine. Mais, ce qui est plus grave, l’opinion va finir par s’habituer à une autre « routine » : celle des trop nombreux « faits divers » qui ont émaillé notre été français. Qu’on en juge : des dizaines et des dizaines d’agressions « diverses et variées », beaucoup de coups de couteaux assénés par des « déséquilibrés » qui, curieusement, crient à chaque fois « Allah Akbar ». Une épidémie ? Quand ce ne sont pas les allogènes eux-mêmes qui s’entretuent, comme à Alençon début août, en l’occurrence des Afghans. Le 29 juillet, c’était le jeune Adrien Perez à qui pourtant l’avenir souriait, qui périssait à Grenoble, mortellement frappé par les frères El Habib, « des chances pour la France », comme aurait dit feu Stasi, ci-devant député-maire d’Epernay. A la fin du mois, c’est Kamel Salhi, licencié de la RATP, inscrit au FSPRT, le fichier des « apprentis terroristes », pour soupçon de « radicalisation », qui poignardait sa femme, sa sœur (?) et une passante, en criant, là aussi, « Allah Akbar ». Dans la même période, à la sortie d’un match PSG/Angers joué au Parc des Princes, un jeune homme de 25 ans s’écroulait sur le quai de la station de métro Exelmans, mortellement touché au thorax par une lame. Encore l’acte d’un « dingue » ? En début de mois, le 8 août, un autre étranger égorgeait, apparemment sans raison, un passager du bus parisien 255, avant de prendre la fuite. Identifié, arrêté, mais jugé « psychologiquement instable », il pourrait échapper à la justice ! Le département de la Drôme, a lui aussi, connu un dramatique épisode du même tabac.

Consulter la presse régionale aux pages des faits divers, c’est prendre un coup de massue quotidien et se démoraliser pour le reste de la journée !

Un bilan catastrophique

Les violences « gratuites », pour un regard de travers, une « clope » refusée, un accrochage en voiture, sont de plus en plus fréquentes. Depuis le début de l’année, c’est de 170 à 173 000 actes de violence (!) que la police et la gendarmerie ont enregistrés. Et encore, toutes les agressions ou tentatives de viols ou de vols, ne donnent pas forcément lieu à un dépôt de plainte. Les agressions sexuelles sont à la hausse, comme par exemple celles dont ont été victimes le 19 août à Nantes plusieurs jeunes filles à la sortie d’une discothèque. Et il ne semble pas que la pétroleuse en chef de Macron, Dame Schiappa, s’en soit émue. Quelques noms en bas de page, au mieux une « marche blanche » pour accompagner leur trépas, vite oubliées sauf de leurs proches, les victimes rejoindront l’immense répertoire de celles et ceux qui sont tombés par la faute d’une justice laxiste, par l’absence d’un pouvoir politique, hautain et indifférent, insensible, bref pour tout dire, inhumain.

Un jeune Coq… « Gaulois », vraiment ?

Et pendant ce temps-là, notre jeune et sémillant Président de la République s’époumone sur les tréteaux, de Copenhague à Helsinki où il est en visite officielle, à étriller qui, Victor Orban, qui Mattéo Salvini, pour leur supposée politique « égoïste » face aux migrants, pour tout dire leur « populisme ». Ce que m’a confirmé Mr François-Xavier Lauch dans sa lettre du 30 juillet, en réponse à mon propre courrier du 26/6 interpellant justement le Chef de l’Etat sur sa politique « immigrationniste » : - « Le repli des égoïsmes nationaux, Monsieur Emmanuel Macron en estprofondément convaincu, porte le germe de la haine et de la division et il ne saurait l’accepter ». Voilà, vouloir défendre sa patrie contre une immigration sauvage, incontrôlée, illégale et illégitime, - combien de faux demandeurs d’asile ? -, c’est être porteur de « haine » ! Il en prend combien chez lui, M. Lauch ? Poser la question, c’est deviner la réponse : aucun. « Faites ce que je vous dis, ne faitespas ce que je fais ! ».

Et le même Emmanuel Macron de fustiger le mercredi 29 août, ces « Gaulois » que nous sommes, car nous serions hostiles à toute réforme. Le Président devrait savoir, lui, qu’il est contraire aux usages de commenter ou d’émettre une opinion sur la politique intérieure de son pays depuis une capitale étrangère. Nous ferons respectueusement remarquer à notre « Coq en chef » que des « Gaulois », grâce à sa politique et à celle de ses prédécesseurs, ne les oublions pas, et bien, il y en a… de moins en moins ! Une consolation dans tout cela, une cerise sur le gâteau en quelque sorte, c’est que Monsieur Hulot, à contre-courant, a enfin pris ses vacances !

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lundi, 09 juillet 2018

IMPOTS 2019 : A VOS RANGS, FISC !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois de trop, Macron et son gouvernement, confondant sans doute autorité et autoritarisme, quasiment sans concertation, ont arbitrairement décidé d’imposer aux entreprises et aux contribuables le prélèvement à la source et ce, dès janvier 2019.

Outre le fait que transformer les entreprises en collecteurs d’impôts devrait mener le Conseil constitutionnel à sanctionner cette mesure en raison d’une dangereuse confusion des genres, - comme d’ailleurs le transfert à des sociétés privées de la mission d’observation et de sanction par l’amende des comportements dangereux sur la route -, le prélèvement à la source va bouleverser le « ronrons » des ménages qui ne sont pas mensualisés.

Premier inconvénient, premier scandale : les employeurs, qu’ils soient de grandes entreprises transnationales, des PME ou des TPE, auront la lourde tâche de prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés. Conséquence immédiate, elles devront embaucher du personnel pour cette mission ou la déléguer à des cabinets comptables, avec les frais supplémentaires correspondants. Et rien ne nous dit qu’elles auront , par ailleurs, des compensations, ni que Bercy diminuera dans la France entière ses effectifs. Sans compter que l’employeur aura une petite idée des ressources annexes de son salarié, prétexte  peut-être pour lui refuser une augmentation. On nous dit qu’il n’en sera rien, mais quelles garanties auront nous sur l’étanchéité de ce système ? D’autre  part, l’employé, psychologiquement, en voudra à son patron lorsque, à la fin du mois, ce dernier lui servira, forcément, un salaire amputé de l’impôt mensualisé même si, bien évidemment, ce n’est pas de sa faute. Malaises dans les relations sociales et… revendications salariales à terme !

« Pas folle la guêpe ! »

Cette révolution fiscale est tout bénéfice pour l’État qui disposera ainsi d’une alimentation monétaire continue et régulière, une avance substantielle par rapport à l’actuel système, d’autant que les erreurs, si erreurs il y a, ne seront rectifiées et compensées qu’en fin d’année. « Pas folle la guêpe ! ». Nombre de citoyens-contribuables ont plusieurs sources de revenus, comme les retraités notamment, «  quel casse-tête pour y retrouver ses petits ! ».

Autre inconvénient  collatéral à cette réforme, un frein à l’embauche, surtout pour les petites « boites ». Comme pour les seuils à franchir, ou pas, dans les effectifs  en matière d’élection de délégué du personnel ou de comité d’entreprise, certains petits patrons rechigneront à prendre un employé de plus si la facture de ce transfert de charge est trop élevée, et nous savons que c’est chez les artisans/commerçants et autres TPE/PME que gisent les potentiels emplois à pourvoir dans la lutte contre le chômage.

Une infecte « tambouille » fiscale

Macron, faute de pouvoir asseoir l’autorité de l’État dans les banlieues, d’arrêter l’immigration et de donner une image respectable de la fonction présidentielle autre que celle offerte à l’Élysée le jour de la fête de la musique, veut repeindre la façade de la maison « France » de bas en haut, sans demander l’avis des occupants sur le choix des couleurs !

Il révolutionne la fiscalité locale en supprimant la taxe d’habitation sans prévoir, initialement, une source de remplacement pour les communes. On nous annonce un transfert total vers ces dernières de la taxe foncière sans que les départements, partie prenante, aient eux-aussi, une compensation. Au menu ces prochains mois, une  infecte tambouille dont la pénalisation des retraités, avec « le coup » de la CSG, n’est qu’un avant-goût de cette « nouvelle cuisine ». Un micmac fiscal mitonné par les cuistots de Bercy qui ne sont pas avares d’idées lorsqu’il s’agit toujours  et toujours, de prendre et de prendre encore de la monnaie  dans la poche des Français. Il est vrai qu’il en faut de l’argent, pour entretenir un État pléthorique, un mille-feuille territorial indigeste et  nourrir et loger  « toute la misère » du monde qui franchit nos frontières.

Espérons que les entreprises, les grosses comme les petites, se mobiliseront « vent debout » contre cette « nouveauté » arbitrairement assénée sur la tête des travailleurs comme sur celles de leurs patrons. IRPP 2019 ? Non, non et non à la retenue à la source !

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mercredi, 20 juin 2018

LETTRE D’AMERIQUE

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Jean-Claude Rolinat

Je viens d’achever mon 12e voyage aux Etats-Unis d’Amérique, ce pays-continent d’où nous vient le pire comme le meilleur, toujours avec quelques années de décalage. 

Les temps ont changé

Mais les temps ont changé. Depuis 1989,  le mur de Berlin est tombé et, un à un, les pays captifs de l’Europe de l’Est ont recouvré la liberté. Aujourd’hui l’OTAN, l’outil militaire de l’Alliance Atlantique,  apparait bien  plus comme une camisole de force  que comme une assurance-vie.

La menace soviétique n’existe plus et la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, aspire à redevenir la Russie de toujours, une grande puissance continentale avec laquelle, naturellement, nous devrions commercer et coopérer au lieu de la considérer comme une pestiférée, et lui appliquer un embargo contraire à nos intérêts bien compris. Il est d’ailleurs étonnant, à ce sujet, de constater que certains talentueux  journalistes de notre famille de pensée au sens large du terme, aient les yeux de Chimène pour Washington, et que leur tropisme pro-américain obscurcisse leur jugement. Car enfin, la donne a changé, et les Américains sous la conduite de Donald Trump, redeviennent des Américains, c’est-à-dire une puissance consciente de sa force, leader autoproclamé et imposé du « monde libre », en un mot, une nation « impériale », voire impérialiste. On peut aimer le cinéma américain, parcourir avec jubilation l’immensité du pays, s’intéresser à l’originalité de ses institutions, sans pour autant adouber sa politique étrangère, essentiellement égoïste. Mais là, quoi d’étonnant, quoi de plus naturel ? Trump fait ce qu’il a dit et il défend les intérêts de son pays, - « America first » -, ce dont devraient s’inspirer nos propres dirigeants et tous les eurocrates de la galaxie Bruxelloise.

Des constantes et des variables

Des constantes dans l’attitude des Américains à l’égard du touriste étranger ? Oui, leur gentillesse et leur promptitude désintéressée, en général, à aider et à renseigner le visiteur, à s’efforcer même de balbutier  parfois quelques mots de français. Une main-mise japonaise confirmée sur le parc automobile et la domination des SUV et autres 4 x 4.

Et puis, tout y est toujours plus grand, tout est toujours excessif, voire extravagant. Le football américain comme le base-ball, me sont toujours aussi hermétiques et ces sports continuent de déchainer, dans les gradins des  stades, des grandes comme des petites villes, l’enthousiasme des locaux,  à grands renforts de démonstrations de « pom-pomgirls ». Les chaines de télévision sont toujours aussi nombreuses et les coupures de pub obsédantes. Le lent changement de population, comme chez nous, se poursuit et les villes, les grosses métropoles en tout cas, sont de plus en plus cosmopolites.

San-Francisco, par exemple, a un tiers de ses habitants  d’origine asiatique, et New-York comme Los Angeles sont des « villes-monde ». A la moitié du siècle, les Blancs ne seront plus que  49 % de la population, une population vieillissante. On comprend, dans ces conditions, les velléités de Trump à vouloir réguler sinon stopper, l’immigration. Un mur, comme le démontre celui réalisé en Hongrie, n’est pas une chimère quant à son efficacité. Qu’attend le congrès pour voter son financement ? Ce pays qui fut un creuset de peuples européens, le célèbre melting-pot, est aujourd’hui très largement multiracial, et les communautés ne  se retrouvent que sur les plus petits dénominateurs communs, le drapeau étoilé et le passeport bleu. Les variables s’observent dans la rue. La tendance à l’obésité, cette fois,  semble irréversible, frappant surtout la communauté noire,  mais pas que: les « belles du Sud » de jadis ont parfois tendance à avoir un bassin aussi large que celui du Mississippi ! L’économie repart à la hausse et le taux de chômage est de 3,8 %, hausse  également du salaire horaire moyen  à 26,92 dollars, baisse des impôts sur les sociétés, un « cadeau » du milliardaire américain qui a permis à celles-ci d’augmenter leurs salariés….

Contrairement aux tracasseries françaises, c’est simple comme « bonjour » pour créer son entreprise. Mais  si les clignotants économiques sont au beau fixe, il ne faudrait pas pour autant oublier qu’il existe une Amérique pauvre, qui habite dans des caravanes, des mobil home, et qui ne se soigne pas, faute de mutuelle. A San-Francisco encore, les homeless pulullent dans les rues comme les détraqués mentaux d’ailleurs, phénomène qui s’explique par l’insuffisance ou l’absence d’investissements sociaux. Le pays n’est pas homogène, ni culturellement, ni géographiquement bien sûr, encore moins ethniquement parlant.

Nos intérêts divergent

C’est un pays fascinant auquel nous devons beaucoup, certes. Mais l’inverse est aussi vrai : sans la politique d’aide de Louis XVI aux insurgents, - et Louisville dans le Kentucky, par exemple, rend hommage à notre souverain par une belle statue-, les treize colonies anglaises initiales, auraient pu avoir un autre destin. Mais il ne faudrait pas oublier que les USA d’aujourd’hui ont des intérêts qui divergent des nôtres : sur l’Iran, - et là l’Europe aurait une occasion unique de démontrer son utilité -, sur nos relations avec la Russie, sur la défense etc… Les Etats-Unis veulent appliquer un protectionnisme économique, droit  qu’ils refusent de reconnaitre  aux autres. Céder à leur pression, c’est se tirer une balle dans le pied ! Ne raisonnons plus comme si les Russes étaient toujours de méchants bolcheviks, les Iraniens chiites des « vilains » infréquentables, et les Saoudiens sunnites de« gentils » businessmen. Cessons d’être tétanisés par les menaces washingtoniennes, entamons le bras de fer avec Trump, cet homme-là ne connait que les rapports de force. Il a été élu par l’immense majorité de « petits blancs » contrel’establishment : c’est peut-être sympathique, mais cela ne doit pas nous dissuader, nous Français et Européens, de privilégier NOS intérêts.

Quand on voit que la BNP a dû payer une colossale amende pour pouvoir continuer ses activités dans les cinquante Etats, que Peugeot semble reculer sur le marché iranien, et que la vente des Airbus à ce pays est menacée, nous ne sommes pas rassurés !

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mercredi, 16 mai 2018

JERUSALEM ? UNE CAPITALE POUR DEUX !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël et le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, a déchainé un climat de violences inouï aux « frontières » de la bande de Gaza au sud-ouest du pays. Les Arabes de cette partie de Palestine libre de toute occupation étrangère, sont partis à l’assaut du no man’s land séparant leur « timbre-poste » de 350 Km2 et d’un million et demi d’habitants, de l’Etat Hébreu. Pneus enflammés, jets de projectiles à l’aide de lance-pierres, tentatives de franchissement, ont ponctué toute cette journée du lundi 14 mai. En face, les snipers de Tsahal ont « allumé » comme des pipes à la fête foraine, les jeunes manifestants. Bilan, entre 60 et 100 morts, des centaines de blessés. La communauté internationale s’est émue à juste titre face à cette riposte disproportionnée.

Trois constats

Le premier, c’est le cynisme qui habite les deux parties. L’Etat juif, tout d’abord, dont les autorités ont froidement répondu qu’elles protegeaient leur frontière et leur population contre toute tentative d’intrusion sur leur territoire. Confirmation donnée notamment par Mme Aliza Bin Noun, ambassadeur d’Israël en France, sur une chaine d’infos. (A noter qu’une barrière de sécurité entoure complètement le périmètre de la bande de Gaza, et qu’un mur en souterrain a été aménagé pour empêcher que les Gazaouïs ne creusent des tunnels).

Le second, c’est l’attitude du Hamas, le parti islamiste dominant la scène politique à Gaza. Il a envoyé sciemment au « casse-pipe » à son habitude, hommes, femmes et enfants, sachant pertinemment que les inévitables victimes feraient pleurer Margot dans les chaumières et, qu’inexorablement, les degrés de sympathie pour la cause israélienne, chuteraient. Tout le monde est, à juste titre, indigné par la mort d’un bébé asphyxié par des tirs de gaz lacrymogène, mais ses parents n’en étaient-ils pas responsables au premier chef ? Il me revient à l’esprit une citation de Bossuet, archevêque de Meaux au XVIIe siècle, qui disait à peu près ceci : «  Dieu se rit des hommes qui se lamentent des conséquences des causes qu’ils chérissent ». On est en plein dedans !

Le troisième, c’est que si des autorités décident que leurs frontières soient infranchissables, elles le sont si des ordres de fermeté sont donnés aux troupiers. A méditer par l’Europe des 27 avec son dispositif de Schengen qui est une véritable passoire. (A noter que l’on n’est pas obligé de tirer à balles réelles sur des foules désarmées, qui il existe des munitions en caoutchouc, et que des tirs de semonce au-dessus des têtes ne sont pas des actes criminels, contrairement à ceux commis par l’armée israélienne dont l’image est à jamais ternie).

Le fond de l’affaire.

Les Nations-Unies ont reconnu et légitimé en 1947 un plan de partage équitable de la Palestine mandataire, elle-même issue du dépeçage de l’Empire Ottoman au lendemain de la Première Guerre mondiale. Ce plan prévoyait deux Etats, l’un Arabe, l’autre Juif avec, au milieu, un corpus séparatum internationalisé, Jérusalem. Les Juifs l’ont accepté, les Arabes l’ont fâcheusement refusé. Résultats des courses, après une guerre perdue en 1948 par les Etats de la Ligue Arabe face à la Haganah juive : 5 à 700 000 réfugiés palestiniens fuyant les zones de combat, qui en Egypte, qui en Jordanie, qui au Liban, qui à Gaza. Les guerres successives de 1956, de 1967, de 1973 et de 1982 au Liban, n’ont rien réglé. Israël s’est agrandi au détriment de ses voisins et Jérusalem a été réunifiée sous la seule bannière de David. Le signataire de ces lignes peut témoigner qu’avant la « Guerre des six jours », il était impossible d’aller directement sur les Lieux Saints occupés par les Jordaniens à partir de la partie juive de Jérusalem. Aujourd’hui les adeptes des trois religions monothéistes peuvent aller prier sur ces Lieux trois fois saints, totalement imbriqués, ce qui ajoute une bonne dose d’absurdité à la situation actuelle ! Les peuples et leurs Etats respectifs ne se reconnaissent pas, mais ils se côtoient dans une grande proximité, pour ne pas dire promiscuité, à chaque heure du jour !

Un territoire pour deux peuples

Après les espoirs nés des accords d’Oslo en 1993 entre Rabin et Arafat, la situation s’est gelée et envenimée. La colonisation forcenée de la Judée et Samarie, - la « west bank » ou Cisjordanie, cette double boursoufflure qui compresse Israël entre la mer et le Jourdain-, par les religieux juifs, mais pas seulement, empêche toute négociation sérieuse. Sans compter qu’il y a le contentieux syro-israélien à propos du plateau du Golan annexé en 1967, un balcon au-dessus du lac de Tibériade d’où l’armée de Damas tenait sous son feu les kibboutz de la plaine. Sans oublier les affrontements récurrents entre le Hezbollah et Tsahal au Sud-Liban. Le baril de poudre attend la mèche ! Si la raison et les intérêts économiques bien compris de toutes les parties l’emportaient, nous assisterions à la création de l’Etat arabe de Palestine avec, pour capitale, Jérusalem-Est. Tout le monde le sait. Les plans sont dans les cartons. L’alternative à la solution des « deux Etats » ? Une entité unique, judéo-arabe, où bien vite ces derniers domineraient démographiquement les premiers, noyant sous un nombre incalculable de berceaux musulmans les berceaux juifs. Cela, Netanyahu ne peut pas l’accepter, pas plus que les Palestiniens ne peuvent accepter le statu quo. Alors, alors, la raison, pour une fois pourrait-elle l’emporter ? En tout cas, j’ai une pensée émue pour les jeunes professeurs d’histoire qui sont chargés d’enseigner, notamment, la shoah dans les écoles de la willaya du 9-3 !

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jeudi, 03 mai 2018

L’IRAN ET LA COREE DU NORD, CHAUD, CHAUD DEVANT ….

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président Macron semble-t-il, a le « devoir de mémoire » sélectif. A Washington, il y a deux semaines, à l’invitation de Donald Trump, notre fringuant Président a sacrifié, bien sûr, aux traditionnelles cérémonies protocolaires. Mais on a pu observer avec regrets que s’il avait consacré beaucoup de temps pour honorer la mémoire de Martin Luther King, le célèbre pasteur militant de la cause des Noirs au profil tout de même assez ambigu, il n’avait pas daigné se rendre au mur du Vietnam veterans mémorial où sont gravés les noms des 58 000 combattants US morts pour défendre la liberté en Asie du Sud-Est, face à l’impérialisme des communistes vietnamiens.

Des « papouilles » très démonstratives !

Mais, une fois terminé le temps des agapes, des tapes dans le dos, des mains sur la cuisse et des embrassades à n’en plus finir, que reste-t-il de concret de cette visite d’Etat de l’autre côté de l’Océan ? ( Trump aurait pu montrer à son ami « Emmanouwel » à Mount Vernon, les cases où vivaient les esclaves de ce bon Monsieur Georges Washington, lequel combattit, on l’oublie trop souvent, dans les rangs de la milice anglaise contre les Français du marquis de Montcalm au Québec). Pas grand-chose en vérité, si ce n’est la confirmation que la France reste un zélé partenaire membre de l’Alliance Atlantique, alors que cette dernière n’a plus la même nécessité qu’à l’époque de la « Guerre froide ». Il reste des divergences sur au moins deux dossiers :

- celui de la célèbre COP-21 et ses suites, la fameuse conférence sur les dérèglements climatiques qui prétendait être, par ses attendus, plus forte que la nature et redresser ses cycles immuables ;

- le nucléaire iranien. A ce sujet il serait tout de même incongru qu’un seul signataire de l’accord passé avec Téhéran par cinq puissances majeures, fasse tout capoter. Rappelons que l’Iran s’est engagé à cesser d’enrichir son uranium à des fins militaires en échange d’une progressive levée des sanctions. On n’a pas demandé la même chose à l’Etat d’Israël qui dispose d’un arsenal nucléaire conséquent, lui assurant une domination géostratégique sur le Proche-Orient. Mais, tant que des pays lui contesteront le droit à l’existence, quelque part, n’est pas justifié ?

Qui détient « La » vérité ?

Il serait d’ailleurs scandaleux que les partenaires de l’ex-Empire perse puissent tenir compte des dernières élucubrations de Benyamin Netanyahu brandissant les « preuves » que l’Iran, malgré les contrôles de l’AIEA de Vienne et les observations satellitaires, continuerait à travailler, secrètement, sur la bombe. Où est la vérité en ce domaine ? Un bref rappel. L’Iran du Shah qui entretenait de bonnes relations avec l’Etat juif, s’est mué en un farouche ennemi des Sionistes dès la prise de pouvoir par Khomeiny et sa clique d’Ayatollahs. Le Président Ahmadinejad, prédécesseur de Rohani, - plus modéré dans son expression -, par ses prises de paroles malheureuses sinon scandaleuses, annonçant qu’il voulait détruire l’Etat hébreu, a poussé ce dernier dans l’intransigeance et dans une surenchère anti-iranienne meurtrière : assassinats de savants, sur terre et dans les airs*, sabotages divers et variés, lobbying actif pour isoler commercialement l’Iran etc… Légitime défense diront certains, simples mesures de précaution diront d’autres. Peut-être. Il n’en est pas moins vrai que les Israéliens ne plaisantent pas, et qu’il faut aussi se rappeler que leur aviation bombarda, en Irak ,les installations OSIRAK au grand dam d’un Saddam Hussein qui ne put, modestement, que riposter bien plus tard ,en lâchant quelques missiles SCUD sur la Terre Sainte pendant la première « Guerre du golfe ».

La paix menacée ?

Donald Trump aurait pris sa décision, encore qu’avec lui, il  faut attendre la contre-réaction à sa première prise de position, à savoir qu’il ne veut pas déplaire à ses alliés israéliens, - le tiendraient-ils par la barbichette ou serait-ce l’influence de son gendre ? -, et qu’il souhaite faire capoter l’accord en exigeant PLUS des Iraniens, ce que le régime de Téhéran par la bouche même de son ministre des affaires étrangères, Mohamed Javad Zarif, a d’ores et déjà refusé : « Si les Etats-Unis renoncent à l’accord de 2015, l’Iran reprendra plus vite que jamais son programme nucléaire ». Les accusations d’Israël dans ce scénario-catastrophe, viennent à point nommé pour dramatiser la tension, sauf qu’apparemment, ni les Français, ni les Britanniques, ni les Allemands dont le Parlement vient de condamner le raid américano-français sur la Syrie, encore moins les Russes, ne souhaitent cautionner ce schéma. L’Iran a besoin pour se développer d’une levée de l’embargo et il n’a pas d’autre choix, pour l’instant, que de s’exécuter et de respecter les clauses du traité, même s’il n’en pense pas moins. Nous, Français, nous avons besoin de retrouver notre place sur un marché de 80 millions d’âmes, notamment pour notre industrie automobile.

Avec la Corée du Nord, le scénario iranien sera obsolète

Si les USA se retiraient de l’accord, ou si l’Iran refusait d’avantages de concessions, nous reviendrions à la case départ, avec tous les risques que ce panorama géopolitique bouleversé comporterait : une course effrénée au nucléaire militaire, Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Egypte cherchant à « avoir la bombe ». Et, en face, un Etat d’Israël le doigt crispé sur la queue de détente  au cas où….Dans cette région particulièrement explosive où toutes les haines et les rancœurs du passé se sont accumulées, Juifs contre Arabes, Sunnites contre Chiites, Kurdes contre Arabes et Turcs, Sémites contre Indo-Aryens, tous les raisonnements rationnels qui ont accompagné la confrontation entre les deux blocs durant la « Guerre froide » ne résisteraient pas aux pulsions des uns ou des autres. C’est dire s’il est urgent de neutraliser les « allumettes » ! Tel ne sera pas la tournure prise, par analogie, avec le dossier coréen. Kim-Jung-Un a réussi son coup : il détient l’arme suprême, il n’y renoncera pas, même si le gel provisoire des essais nucléaires et l’abandon, tout aussi temporaire de ses recherches balistiques, sont mis sur la table des négociations en échange d’une levée de l’embargo et de l’insertion de la Corée du Nord dans le concert mondial. Il a gagné la course dans le « rapport du faible au fort » théorisé jadis en France, par le général Gallois. La réunification n’est pour l’héritier de la dynastie des Kim qu’un hypothétique objectif, contrairement aux vœux à long terme du pacifiste Président Sud-Coréen Moon-Jae-In. Kim a vu ce qui est arrivé à Saddam Hussein et à Kadhafi. Il ne désarmera pas, même si sa panoplie ne s’enrichit plus, provisoirement. Aussi hermétique qu’inhumain soit son régime, il ne lâchera que l’accessoire pour conserver l’essentiel. A moins, à moins qu’une révolution de Palais ne l’emporte. Mais ça, c’est une autre histoire….

* « L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités », édité à l’Atelier Fol’Fer.

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mardi, 17 avril 2018

J’AURAIS PRÉFÉRÉ QUE TANGUY et LAVERDURE SE FASSENT « PORTER PÂLE » !

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Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat

Ainsi donc, dans la nuit du 13 au 14 avril, les « Chevaliers du ciel » à bord des cinq Rafales français engagés, sans oublier les frégates multi-rôles positionnées en Méditerranée, ont frappé la Syrie en délivrant une dizaine de missiles dont des Scalp. Le jeune Prince Emmanuel Ier, dont on peut par ailleurs approuver, aux marges, sa politique dans d’autres domaines, a montré ses muscles. C’est grisant quand on est Jupiter de délivrer la mort chez les autres !

Où sont les preuves ?

Le motif de cette croisade contre Bachar Al Assad, en compagnie des Américains et des Britanniques, la raison de cette « punition » contre l’un des rares régimes plus ou moins laïc, du Proche-Orient ? L’utilisation présumée par l’armée syrienne de gaz contre des populations civiles dans la Ghouta orientale, poche insurgée proche de Damas. Avant même d’attendre les résultats d’expertises de l’organisation Internationale OAIC, dûment mandatée pour cela, les occidentaux ont frappé un pays qui ne leur a rien fait, sans se demander pourquoi un gouvernement en passe d’emporter une victoire totale utiliserait une telle arme, alors que les yeux du monde entier sont braqués sur lui ?

Déjà, dans le passé, les « Fake news » pullulaient !

Le Président de la République française a parlé de « ligne rouge » à ne pas dépasser. Que ne l’a-t-il souligné au Prince Mohamed Ben Salman, « MBS » pour les copains, qu’il recevait à L’Elysée quelques heures auparavant, à propos du Yémen ? Rappelons que l’Arabie Saoudite, pays sunnite, bombarde allègrement, civils et militaires confondus, le camp Houti, soutenu par les chiites. Il faut se souvenir aussi des bobards énormes diffusés jadis pour nous « vendre » l’intervention en Irak, - la légende des couveuses du Koweït débranchées et « l’arme de destruction massive » de Saddam -, ou, au Kosovo, le barbare « génocide » qui aurait été commis par l’armée serbe envers les Albanais, justifiant à postériori le bombardement de Belgrade, capitale de notre traditionnel « allié », merci pour lui !

Des armes « bien comme il faut » pour tuer, et pas certaines autres ?

Des bombes à fragmentation, par exemple, ce serait plus clean que les gaz ? Et la bombe atomique sur Nagasaki en 1945, la deuxième balancée sur le Japon, celle de trop, plus correcte que le chlore, et le napalm déversé notamment au Vietnam, moins tragique que répandre du gaz sarin ? Et le port du Havre, rayée de la carte en 1944 par la Royal Air Force, un dégât collatéral, alors que plus un Allemand ne se trouvait en centre-ville ? En réalité c’est la guerre, « Krieg gross malheur », qui est à bannir de l’humanité, mais cela ce n’est pas pour demain, car depuis que le monde est monde, la guerre fait intrinsèquement partie de l’histoire des hommes. Lamentable mais évident constat.

Un mauvais signal

Contrairement aux apparences, c’est un mauvais signal qui est adressé à tous les apprentis tyrans de la planète, cela va les pousser encore un peu plus dans leur radicalité. Ils ont vu le sort réservé à Saddam Hussein et à Kadhafi qui, indépendamment de leur cruauté et de leur mégalomanie, rendaient service à l’occident, l’un en retenant les vagues migratoires, l’autre en contenant la marée islamiste. Comment voulez-vous qu’après cela, un Kim-Jung-Un nord-coréen renonce à l’arme suprême, ou que les Ayatollahs iraniens baissent la garde ? Comment calmerez-vous l’ardeur israélienne à coloniser un peu plus chaque jour des terres qui ne lui appartiennent pas ? L’Etat hébreu, paradoxalement, se sent sinon encouragé, tout au moins conforté dans ses raids, comme celui du 10 avril dernier mené contre la base T-4, action confirmée par l’agence syrienne Sana. Et aussi, allez-vous rassurer le Baas syrien et son chef qui n’ont que les Russes et l’Iran comme supporters, les laissant dans ce solitaire tête à tête ? Quelle influence politique aurez-vous à Damas, si vous matraquez le régime et ne rouvrez pas votre ambassade ? Aucune ! Un coup d’épée dans l’eau. Emmanuel Macron peut bien gonfler ses muscles, l’utilisation de ces gadgets militaires que sont les armes sophistiquées ne contribue en rien, par exemple, à réduire une bande de gueux à Notre Dame des Landes, ni à imposer la loi républicaine dans les cités ethniques. Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. C’est ce que les occidentaux disent à propos du leader syrien qui, loin s’en faut, n’est pas un enfant de chœur, mais qui, contrairement aux assassins islamistes soutenus par les royaumes « présentables » de la péninsule arabique, n’agresse pas, chez nous, nos populations et ne finance pas de mosquées salafistes ou autres. Puisse la Russie, elle, garder la tête froide. Trump ferait mieux de tenir ses promesses et d’édifier, par exemple, son fameux mur à la frontière du Mexique, plutôt que d’aller jouer au gendarme dans une région où la présence de son pays n’a semé que ruines, terrorisme et désolation.

Une grosse déception

Quant à la France, elle n’a joué qu’un rôle de supplétif, donnant l’apparence dans le cadre de l’OTAN d’un toutou suivant son maître. Les « Chevaliers du ciel » n’étaient plus que les palefreniers de leur Seigneur yankee. Le Sancho Pansa d’Amiens a trottiné derrière un Don Quichotte à la crinière oxygénée, gonflé de sa suffisance de cow-boy d’opérette. Une grosse déception. Hillary Clinton se serait-elle introduite dans le cerveau du Donald ?

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mercredi, 28 mars 2018

« FICHES « S » ? LA METHODE ROOSEVELT !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Longue est la liste des crimes commis par les adeptes de Dae’ch dans notre pays : deux gendarmettes abattues en 2012 dans le Var, un chef d’entreprise décapité, la tuerie de « Charlie Hebdo » et de l’hyper cacher de la Porte de Vincennes, deux policiers assassinés devant leur enfant, à leur domicile dans les Yvelines, deux jeunes filles égorgées à la Gare Saint-Charles de Marseille, un policier tué sur les Champs Elysées, sans oublier, bien sûr, les massacres du Bataclan et de Nice, les crimes de Mérah à Toulouse. Et dans l’Aude, la furie islamiste a encore frappé la semaine dernière. Et c’est dans ce contexte que Macron a supprimé l’état d’urgence qui permettait, un peu, de semer la crainte dans les milieux djihadistes en France et facilitait, surtout, la tâche des forces de l’ordre, pour perquisitionner les domiciles des suspects.

On nous dit, à la louche, qu’il y aurait une vingtaine de milliers de suspects fichés « S » qui se baladent dans la nature, plus ou moins surveillés par nos services de sécurité et de renseignement. Sachant qu’il faut, au minimum, une dizaine d’agents pour effectuer la surveillance d’un terroriste potentiel 24 h sur 24, on mesure là, l’impossibilité matérielle qu’il y a à assurer une totale sûreté à nos concitoyens.

Expulser les suspects étrangers, supprimer la double nationalité

D’efficaces mesures pourraient, pourtant, être prises rapidement. D’abord expulser tous les suspects étrangers dans leur pays d’origine, retirer la citoyenneté française à ceux qui ont une double nationalité, - on ne peut être à la fois de Sparte et d’Athènes, de Rome et de Florence !-, refuser le retour des familles de « repentis » des théâtres d’opération de l’Etat islamique, supprimer toutes les aides sociales à ces suspects. Et, bien sûr, n’accorder de visa aux ressortissants des pays touchés par l’islamisme militant, qu’au compte-goutte.

Roosevelt n’avait pas fait dans le détail !

Le 7 décembre 1941, une attaque aéronavale japonaise commandée par l’amiral Tojo, en deux vagues successives d’un total de 400 avions, avaient détruit 188 appareils US, tué 2043 Américains et blessé 1178 autres à Pearl Harbour, dans l’ile d’Oahu, archipel des îles Hawaï. La réaction ne se fit pas attendre. Le 19 février 1942, soit deux mois après, le Président des Etats-Unis Roosevelt, signait l’ordre d’incarcération des quelques 110 000 Japonais et Américano-japonais résidant aux USA. Dans le cadre du War relocation centers, ils étaient internés : hommes, femmes, vieillards et enfants, dans des baraquements dressés en toute hâte dans les Etats de Californie, de Washington et d’Oregon, sur la côte Ouest. Après expulsion des indésirables du territoire français, les autorités françaises devraient interner ou mettre en résidence forcée tous les autres « fichés S ». De Gaulle le fit à l’encontre des patriotes « Algérie française », hélas une référence ! Cela nécessiterait, certes, une logistique importante. Mais l’armée, la gendarmerie et leurs réservistes sont là : camps de toile et Algécos feraient l’affaire. Demandons la recette à l’ancien Shérif Arpaio du comté de Phoenix, en Arizona, où il est candidat républicain aux sénatoriales, il connait son affaire ! Et rien n’empêcherait ceux à qui le goût de la semoule viendrait à manquer d’aller demander l’asile dans un pays du Maghreb ou du golfe par exemple !

Un héros français

Le sacrifice suprême du colonel Arnaud Beltrane qui a offert sa vie pour sauver un otage, est la marque d’un homme d’honneur. Combien de ces étoilés et autres politiciens présents à la cérémonie des Invalides seraient capables d’un tel geste ? Qui d’entre nous ? Soyons honnêtes, fort peu. C’est d’autant plus écœurant que cet hommage rendu à l’héroïque officier, avait comme une odeur de récupération par un pouvoir qui, s’il ose, enfin, désigner l’ennemi, n’a pas, - pas encore ? -, choisi tous les moyens, TOUS les moyens mis à sa disposition pour éradiquer ce mal qu’est l’islamisation rampante de notre patrie avec, surtout, son volet fondamentaliste.

Islamophobie ?

Certains diront que l’on ne peut stigmatiser un segment de la population et, qu’en aucun cas, il ne faut pratiquer l’amalgame. C’est vrai que beaucoup de nos compatriotes musulmans vivent sous le règne de l’omerta, et qu’ils ne sont, ni de près, ni de loin, des adeptes du terrorisme islamiste. Mais force est de constater que les « territoires perdus de la République » et autres « zones de non droit », sont les taches noires de la triste peau de léopard qu’est devenu l’hexagone, et que ce ne sont ni des Lapons, ni des Esquimaux, encore moins des bushmen qui les peuplent. Et c’est là que se pratiquent de juteux trafics divers et variés. Les autorités militaires, en tout cas, en sont bien conscientes, puisqu’elles entrainent leur infanterie dans des « Cenzub », ou Centre de combat en zones urbaines. Et mon petit doigt me dit que des officiers israéliens nourris des expériences au Sud-Liban et dans la bande de Gaza, doivent inspirer nos penseurs militaires ! Car, un jour, à défaut d’un inacceptable consentement d’une partition du pays, il faudra bien reconquérir tous ces quartiers, toutes ces cités sans âme, où le terrorisme islamiste trouve un fertile terreau en dépit des milliards déversés depuis des années dans le cadre de l’inefficace « politique de la ville ». En un mot comme en cent, « il faudra prendre le taureau par les cornes », si je puis dire !

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dimanche, 11 mars 2018

Italie, patrie de toutes les « combinazione » possibles… Tout est possible : les raisons d’espérer !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Après la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 4 mars 2018, les Italiens se sont réveillés sans majorité crédible « à portée de la main ». Grosso modo, il y a sur le « marché » politique trois blocs aux orientations, à première vue, difficilement compatibles. À première vue seulement, car nous sommes en Italie, la patrie de toutes les « combinazione » possibles. Ce sera la tâche, ardue, du Président de la République Sergio Mattarella, de sortir un lapin du chapeau !

Nous sommes déjà à bien plus d’une semaine de la consultation et, si rien de précis ne se dessine, les conciliabules d’une facture « vaticanesque » vont bon train dans la ville éternelle.

Tout est possible, depuis le système d’une majorité d’idées chère à Edgard Faure sous la IVe République, au coup par coup, loi par loi, jusqu’à une improbable coalition Mouvement cinq étoiles/Parti Démocrate. Mais là, le parti de Beppe Grillo, ripoliné avec le jeune napolitain Luigi Di Maio, âgé de 31 ans, se discréditerait en se reniant.

Il y a une autre configuration possible, une addition des députés eurosceptiques de la Ligue de Mattéo Salvani avec le Mouvement cinq étoiles. La majorité à l’Assemblée Nationale est de 316 députés. Avec presque 18 % – un bond de 14 points par rapport à la dernière consultation législative ! –, le parti de Mattéo Salvini, 45 ans, l’allié de l’ex-Front National au Parlement européen, et les 32,68 % de M5S soit, respectivement 119 et 235 sièges, on arrive à un total de 354 députés, largement au-delà du seuil majoritaire.

Mais le parti du fantaisiste Grillo est inclassable, ni droite, ni gauche, un peu comme les « marcheurs » français de LREM, et il a déclaré vouloir gouverner seul, revendiquant pour son parti le poste de Président du conseil.

Et, au sujet de l’immigration, la position de M5S n’est pas claire, variable d’une région à l’autre.

Quant à la Lege de Salvini qui a abandonné sa spécificité « nordiste » pour se « nationaliser », et être présente dans toute la botte, elle est liée par un pacte à la coalition des droites, avec Forza Italia de l’inusable Berlusconi et Fratelli d’Italia, rescapé du MSI de jadis, dirigé par Gorgia Meloni qui a difficilement franchi le cap des 4 %, dépassant d’un point le seuil fatidique et éliminatoire des 3 % pour avoir droit à la « curée » parlementaire.

La coalition des droites, largement arrivée en tête avec 37 % n’obtient pas, toutefois, la majorité en nombre de sièges, ni à la Chambre avec 252 parlementaires, une centaine leur échappant, ni au Sénat, 133 sur 315.

La coalition de gauche avec le Parti démocrate de Matteo Renzi a raté le coche, n’obtenant les faveurs que de 19 % des électeurs, jusqu’à 24 % en y additionnant ses petits alliés de gauche. Résultats médiocres empêchant, théoriquement, le PD d’être au cœur d’une coalition. Autre alternative : revoter.

Un puissant rejet

Adieu aux vieux partis de l’Italie d’après-guerre, le vieux PS de Pietro Nenni, l’inusable Démocratie Chrétienne d’Andreotti, le PCi si puissant – rappelons-nous les facéties de Péppone et Don Camillo qui traitaient le sujet avec humour ! –, tous disparus, ils ont rejoint le musée des Antiquités politiques de l’histoire italienne !

Les causes du rejet de la Gauche et de ses sattelites sont connues : corruption, chômage, jusqu’à 32 %, des régions entières sinistrées dans le Mezzogiorno et une immigration massive d’environ 700 000 migrants depuis 2013 qui parasitent le pays.

Certains, comme l’indéracinable Mafia semble-t-il, « font leur beurre » avec tous ces demandeurs d’asile dont on ne sait plus quoi faire, les dispersant ici ou là, et créant de graves problèmes de cohabitation. Les plus hardis tentent l’aventure en France à travers les cols alpins où des passeurs indélicats viennent les chercher, collaborant ainsi à l’invasion migratoire de notre pays où dix, cent, mille « Calais » sont potentiellement possibles.

Ni Macron, ni Renzi n’ont manifesté la volonté de régler la question en rapatriant les déboutés du droit d’asile. Silvio Berlusconi avait négocié avec Kadhafi un deal à ce sujet : le fantasque leader libyen empêchait les Africains candidats à l’exil de partir, en échange d’une « honorabilité » retrouvée. Sarkozy est passé par là, avec son mauvais Karcher !

Des raisons d’espérer

Après le Brexit, les victoires nationalistes et identitaires en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Pologne, un Président eurosceptique et anti-immigration à la tête de la Tchéquie, le durcissement des lois relatives aux étrangers au Danemark, la montée des partis « populistes » chez ses voisins, la probable réélection de Vladimir Poutine en Fédérations de Russie, il nous est permis d’entrevoir un petit coin de ciel bleu dans l’immense azur de nos espérances.

Le groupe de Visegrad, le V4, auquel va se joindre, ponctuellement, l’Autriche du Chancelier Kurz qui gouverne avec la droite du Parti de la Liberté, semble ressusciter sous une forme moderne, en Europe centrale, feu l’Empire austro-hongrois. Un pôle d’équilibre bien nécessaire pour contrebalancer le poids de l’entente franco-allemande, reconstituée grâce à la trahison à Berlin du SPD, qui renie ses engagements et trompe la confiance de ses mandants.

La montée en puissance de l’Alternative pour l’Allemagne (AFD) et ses presque 100 députés au Bundestag a, aussi, de quoi nous ravir. Il n’est que de voir et d’entendre les commentateurs des médias, un véritable « mur des lamentations », de LCI à BFM, en passant par C News ou France Infos, qui s’inquiètent de la montée ici ou là des « Populistes », de « l’extrême-droite », voire des « néo-fascistes », j’en passe et des meilleures, pour deviner la panique qui s’empare de tout ce petit monde.

Mais le temps nous est compté. Partout en Europe, des forces nouvelles rejetant réellement « l’ancien monde », peuvent et doivent conquérir le pouvoir.

Sans cela, à terme, nos modes de vie, nos usages, nos mœurs, nos coutumes seront balayés par des hordes allogènes de plus en plus… volumineuses ! Il ne s’agit pas de rejeter l’autre parce qu’il est autre, non, il faut simplement préserver notre civilisation et y assimiler ceux qui sont « euro-compatibles ». Et le signal donné du côté de Rome est de ceux qui annoncent, peut-être, une… aube tout en or !

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vendredi, 23 février 2018

LA PEINE DE MORT A ETE ABOLIE, SAUF POUR LES VICTIMES. MERCI MAITRE BADINTER !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Deux récentes affaires criminelles particulièrement odieuses, viennent de remettre en selle l’opportunité ou non du rétablissement de la peine capitale, sachant que, de toute façon, un tel mode d’exécution des criminels ne pourrait être rétabli qu’après une dénonciation des conventions européennes. Ensuite ces dernières, compte-tenu de leur « sensibilité », ne pourraient être invalidées que par un vote populaire. Et là, il faudrait avoir déjà réformé la constitution pour que l’on puisse organiser une consultation référendaires sur un tel sujet de société, ce qui n’est pas le cas actuellement, avant de modifier la loi.

Une « punition », vraiment ?

Supposons que ces obstacles juridiques importants soient levés, quels avantages y auraient-ils à rétablir la peine capitale pour sanctionner des crimes particulièrement horribles, commis par des assassins ayant manipulé l’opinion publique ? Tout le monde se souvient du cynisme d’un Patrick Henry interviewé à Troyes par la télévision, s’indignant de la disparition d’une petite victime alors qu’il savait très bien qui était le coupable, – lui-même ! –, ou, encore, de la duplicité de cette mère de famille de Clermont-Ferrand inventant « l’évaporation » de sa petite fille dans un jardin public.

Autres affaires, avec dernièrement la disparition d’Alexia Daval le 28 octobre 2017, une joggeuse assassinée à Gray en Haute-Saône par, si l'on en croit ses aveux, son mari, qui a joué pendant plus de trois mois la comédie auprès des siens, ou celle de Maëlys, tuée dans l’Isère dans la nuit du 26 au 27 août dernier par l’un des convives d’un mariage à laquelle elle assistait avec ses parents.

Ces deux crimes ont bouleversé la France profonde. Dans tous ces cas, les assassins ont joué avec les proches, la presse, les enquêteurs, mentant effrontément, se joignant même aux recherches avec une cynique hypocrisie. Y a-t-il des circonstances atténuantes pour de pareils monstres ? Dans l’état actuel de l’échelle des peines, que risquent-ils ? Une perpétuité assortie d’une peine dite « incompressible » de 20/25 ans, c’est selon ? Sachant que des remises de peines pour « bonne conduite » ou pour cause de maladie sont toujours possibles. C’est inacceptable. C’est pourquoi l’application de la peine de mort représenterait, elle, un avantage, disons…. définitif !

Quatre bonnes raisons

La première, c’est la sanction suprême pour une faute impardonnable.

La seconde, c’est l’exemplarité de la peine qui, quoiqu’on en dise, refroidirait l’ardeur de quelques imitateurs tentés de commettre, eux aussi, l’irréparable.

La troisième, c’est la certitude d’une non récidive, car certains condamnés « à la perpétuité » ressortent de prison, bien souvent, avant d’être des vieillards repentis, et recommencent leur cycle criminel.

La quatrième, c’est une saine mesure économique : point de frais d’internement !

L’affreuse guillotine inventée à une époque, comme aurait dit Georges Pompidou dans d’autres circonstances, « où les Français ne s’aimaient pas », pourrait être avantageusement remplacée par une injection létale comme cela se pratique dans nombre d’Etats américains. Un pays, aux dernières nouvelles, classé parmi les « démocraties », non ?

Une Justice « juste », doit être rendue au nom du peuple

Or, que constate-t-on aujourd’hui ? De plus en plus de magistrats ont les yeux de Chimène pour les coupables qui sont des victimes de la société, on connait le fameux « l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt ». Avec ce raisonnement celui, probablement, des membres du Syndicat de la magistrature notamment, - ceux qui s’amusaient avec le fameux « mur des cons »-, le sort de la victime passe au second plan. Heureusement, c’est encore l’USM qui est majoritaire chez les robes noires et pourpres. Le hasard a fait que j’ai été juré titulaire-suppléant dans une Cour d’assises. (Fonction très frustrante, car on participe de bout en bout aux débats sans avoir le droit de vote).

.J’avais pu remarquer dans ce cas précis, le travail remarquable de la Présidente, mais aussi l’influence énorme des juges professionnels sur les jurés. Etant « le muet du sérail », je ne pouvais mettre mon… « grain de sel » pour faire dévier les perspectives de la sanctions. Tout dépend donc, en fait, du professionnalisme des magistrats et, in fine, qu’on le veuille ou non, de leurs inclinations idéologiques ou philosophiques, même s’ils s’efforcent de suivre le code pénal. Est-ce à dire que le système américain de juges élus par les citoyens serait meilleur ? Je ne me prononce pas, n’ayant pas assez de recul ni d’expérience en matières judiciaire et juridique. Mais force est de constater que depuis l’action de Robert Badinter à la tête du ministère de la justice sous l’ère de François Mitterrand (1) et l’abolition de la peine capitale, toute l’architecture des peines appliquées s’est trouvée bouleversée dans un sens plus laxiste. « On » nous avait vendu l’abolition par son remplacement par la prison à perpétuité. Or, les abolitionnistes nous disent aujourd’hui que tout le monde a droit à la rédemption, à une « deuxième chance », - en ont-ils laissé, eux, les criminels, une deuxième chance à leurs victimes ? -, et que des hommes ou femmes enfermés à vie seraient des démons incontrôlables. Les Chrétiens diront que c’est la seule justice de Dieu qui compte et que tout pécheur a droit au rachat.

Une peine de substitution effective et radicale !

La cause est entendue, et pour le moment, le couperet a été remisé au magasin des accessoires obsolètes. Mais la pire des solutions est celle qui existe. Elle va à l’encontre d’une société paisible que nous appelons de nos vœux. Car, faute d’une vraie justice condamnant sévèrement, mais avec équité, tout criminel, il est possible, qu’un jour, l’homme de la rue règle lui-même ses comptes, ce qui nous conduirait à la loi du lynchage. (Nous l’avons observé dans un prétoire allemand !). Tout se discute donc, actuellement, autour de la peine de remplacement. Pour l’honneur de la justice, pour le respect de la mémoire des victimes, pour apaiser la peine de leurs familles et pour le condamné lui-même, il faudrait que cette peine de substitution ne soit pas un purgatoire doré, sorte d’antichambre d’une liberté conditionnelle à terme, mais le châtiment quotidien d’une faute à expier que seule la loi naturelle interromprait. Aux dernières nouvelles, il n’en est rien. La prison à vie, ça n’existe plus. Non seulement les partisans de la suppression de la peine capitale ont gagné, mais, en plus, ils ont aboli aussi la perpétuité.

La Droite nationale s’honorerait de réfléchir sur ce sujet et d’imaginer, faute de pouvoir juridiquement rétablir la sanction suprême, un système pénitentiaire radical pour les criminels les plus odieux, terroristes compris. Un « Guantanamo à la Française », une prison « à murs ouverts », en Terre Adélie ou aux iles Kerguelen, par exemple ?

(1) Lequel, lorsqu’il était ministre de l’intérieur sous la IVème République pendant la guerre d’Algérie, n’avait pas hésité à laisser nombre de condamnés du FLN à subir le châtiment suprême !

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samedi, 03 février 2018

LA FRANCE, VAUTREE DANS LE NUTELLA !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Les images ont fait le tour du monde, au détriment de notre pays. À l’occasion d’une promotion défiant toute concurrence sur le prix de vente, (moins 70 % !), de cette pâte chocolatée bien connue des enfants, -«  grands » et petits -, des nuées de consommateurs-trices, (écriture inclusive oblige !), se sont rué(e)s pour ne pas dire se sont battu(e)s sur et dans les rayons spécialisés de certaines grandes surfaces. Après les crêpages de chignons au moment des soldes sur les fringues et autres articles ménagers, les bousculades lors de « ventes privées » et autres opérations « portes ouvertes », des Français-es, ont donné une détestable image de leur pays qui est devenu la risée de la planète grâce à internet. Disons-le, la France a fait l’objet de bonnes blagues de la part des internautes.

Le dessinateur Morris avec son héros Lucky Luke, avaient magnifiquement illustré dans une BD la course démoniaque des « sans terre » sur l’Oklahoma, qui se ruaient dans un désordre indescriptible et comique. Son non moins talentueux confrère Franquin dans les aventures de Spirou et Fantasio en Palombie, avec les ondes du malfaisant Zorglub, avait caricaturé les clients d’un supermarché, hypnotisés, se ruant sur les rayons hygiène et s’arrachant dans un moment de folie , quitte à en venir aux mains, qui des savons, qui des tubes de dentifrice en promotion ! Etait-ce comme cela lors de la ruée vers l’or au Klondike, au XIXe siècle ? En tout cas, les images véhiculées à propos de ces rabais exceptionnels sur le Nutella, ressemblent étrangement à ces stupides mouvements de foule….

Au moment où l’on nous bassine qu’il faut défendre la planète et que le climat se réchauffe, patati et patata, les frénétiques consommateurs de cette marque ont-ils pensé que dans de vastes contrées exotiques, on pratique la déforestation à tour de bras en chassant une faune exceptionnelle, pour planter ces arbres producteurs d’huile de palme, laquelle huile, justement , sert à la fabrication de la « divine » pâte chocolatée, et que ces nouveaux arbustes ne contribuent ni à la fertilité des terres, ni à l’exhalation de la chlorophylle ?

Nos héros d’hier sont-ils morts pour des pots de Nutella ?

Après cette désastreuse séquence de la vie quotidienne au pays de Molière, de Guitry, des impressionnistes, de Bizet et de Claudel, d’Henri IV et autre Napoléon ou d’Albert Schweitzer et de Pasteur, sans oublier de nobles figures comme d’Estienne d’Orves et Bastien Thiry, j’ai fait un tour sur la place de mon village. Surmontant le monument aux morts, le « poilu » de 14/18 faisait la gueule. « C’est pour ça que je suis tombé à Verdun ou au «  Chemin des Dames », semblait-il me dire ?

En fait, dans un pays qui se laisse envahir, pour l’instant à peu près pacifiquement,-et encore, à voir -, par toutes les tribus de la terre, où des bandes d’ados avachis marchent dans les rues comme des zombies, l’œil rivé sur leur portable, écouteurs enfouis dans les oreilles et, autre exemple, où, légalement un monsieur moustachu peut épouser un monsieur barbu sans oublier que des détenus font la loi dans les prisons, plus rien ne m’étonne. La France était à la Renaissance, selon Joachim Du Bellay, la « mère des arts, des armes et des lois ». Qu’en est-il aujourd’hui de ses artistes, de ses savants, de ses héros ? Tout est-il passé à la trappe ?

Le silence des « élites »

On aurait aimé une protestation officielle, fustigeant ces misérables lopettes à la recherche d’un « Graal alimentaire ». Mais dans ce qui fut ce beau pays, de la Gaule romaine à la France républicaine, conquérante et pacificatrice, en passant par le royaume des lys, où sont aujourd’hui les frontières entre le beau et le laid, le noble et le vulgaire, l’héroïsme et l’avachissement, la résignation et l’enthousiasme ?

Quel historien des siècles futurs, dressera le tableau impitoyable de cette marche vers la décadence qui semble inexorable ? Nous savons par le Maître de Martigues qu’en politique, « le désespoir est une sottise absolue » et, par le Stathouder Guillaume d’Orange « qu’il n’est pas nécessaires d’espérer pour entreprendre ». Alors espérons, entreprenons et, à la fin du compte, il ne nous pas interdit de penser qu’une « divine surprise » nous récompensera !

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jeudi, 11 janvier 2018

ALLELUIA, 38 OOO « MIGRANTS » ILLEGAUX VONT ETRE EXPULSES….

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Premier ministre demande aux migrants en situation irrégulière de quitter le pays avant la fin du premier trimestre, en échange d’un billet d’avion et d’un pécule de 3 000 Euros. Ce programme est destiné à imposer à presque quarante mille clandestins de choisir entre l’expulsion « rémunérée » et …la prison ! S’exprimant au début d’une réunion du cabinet ministériel, le chef du gouvernement s’est félicité de la mise en place de ce projet destiné «  à faire partir les migrants entrés Illégalement ». Ceux-ci ont jusqu’à fin mars pour quitter le pays, faute de quoi ils seront incarcérés.

….EN ISRAEL !

Et oui ami lecteur, ce n’est pas dans notre « cher vieux pays » comme aurait dit l’exilé de Colombey les Deux Eglises, que l’on appliquerait une telle mesure de salubrité publique : c’est l’Etat hébreu qui prend le bélier par les cornes si je puis dire, et qui annonce par la voix de Benyamin Netanyahu, son Premier ministre, que les récalcitrants seront envoyés en prison. On imagine, ici, les cris d’orfraies si Emmanuel Macron et Edouard Philippe prenaient une telle mesure. On entend déjà les sanglots des habituels pétitionnaires de la LDH, de la LICRA, du MRAP et de SOS Racisme, sauf ceux du CRIF, tout de même !  Les marcheurs battraient le pavé d’un pas allègre, exceptionnellement en compagnie des « barbudos » du camarade Mélenchon. Mais si l’Etat juif prend, à juste titre et en toute souveraineté, les mesures qui concernent sa sécurité, force est de constater qu’il y a des pays « plus égaux » que d’autres et qui échappent à la vindicte de la doxa dominante. C’est le « deux poids, deux mesures ». Mais est-ce pour nous étonner ?

EN FRANCE, NOUS NE SOMMES PAS SORTIS DE L’AUBERGE

Ce beau pays qui est la patrie des droits de l’homme, et aussi, ne l’oublions pas… du camembert et du petit coup de rouge qui l’accompagne, est tellement beau et attirant que l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, annonce que la terre des « Gaulois » a enregistré 100 412 demandes d’asile en 2017, soit une augmentation de plus 17 % par rapport à l’année écoulée. Du jamais vu ! Et encore, ces chiffres ne comptabilisent pas les clandestins qui n’ont fait aucune démarche et qui, chaque jour, viennent renforcer les effectifs de ceux qui sont déjà entrés par toutes les portes et fenêtres grandes ouvertes ou presque.

L’air bravache, le ministre de l’intérieur et ex-maire de Lyon, nous annonce un plan de règlement de la question sous forme d’une loi sur l’immigration qui, à peine esquissée, fait déjà ruer dans les brancards une partie de sa majorité parlementaire, composée, devons-nous le rappeler, de socialistes repentis et de « harkis » de la droite molle venus à LREM chercher leur pitance.

DE QUELLES CONTREES NOUS VIENNENT-ILS ?

Avec étonnement, les Syriens que l’on pourrait penser les plus nombreux en raison de la situation dans leur pays qui est un champ de bataille, du moins jusqu’à ces dernières semaines, n’arrivent qu’en dernière position. Bien loin derrière les Albanais et autres Kosovars, alors que la guerre a cessé dans leurs contrées depuis belle lurette. Puis viennent les ressortissants d’Afrique de l’Ouest et de la République « démocratique » du Congo, les Algériens (en hausse de 24 %), les Afghans (+ 6%), les Haïtiens, les Soudanais et autres Guinéens, etc…

A ces chiffres officiels, s’ajouteront bien sûr, ceux des pseudos « migrants » qui seront aidés par toutes ces bonnes associations de collaborateurs du phénomène de l’immigration./invasion pour constituer leur dossier de demandes d’asile. En attendant, c’est le contribuable qui paye.

A une portée d’arbalète de mon village, une cinquantaine d’Africains illégitimement entrés en France, - on parle d’Erythréens, de Somaliens, de Sud-Soudanais, tous pays qui n’ont rien à voir avec la colonisation française -, s’entassent, logés, blanchis, nourris, dans l’ancienne gendarmerie que nombre de SDF aimeraient bien avoir comme « casernement ». Mais, souvent, ces sans-abris sont FRANÇAIS, alors….Existerait-il une insensée discrimination ?

LE « GRAND REMPLACEMENT », UNE VUE DE L’ESPRIT ?

L’Etat français, à cent mille unités près, est incapables de savoir combien d’étrangers en situation irrégulière sont sur notre sol. A Menton, à peine les patrouilles de la PAF ont-elles contrôlé les trains en provenance d’Italie et ont-elles refoulé les clandestins, que des associations caritatives d’extrême-gauche, prennent en main ces derniers aux débouchés des cols franco-italiens. A Calais, la jungle, doucement mais sûrement, se reconstitue. La ville est, partiellement, sinistrée et, chaque jour, les camionneurs doivent se battre pour se faire respecter et veiller à ce que les tentatives de passage du tunnel ne virent pas au drame. CRS et autres gardiens de l’ordre sont épuisés et à la merci, vidéo oblige, d’une plainte pour « brutalités »…Nous en sommes là.

Combien sont-ils ? Les instituts officiels spécialisés dans les études démographiques nous mentent. Car les naturalisations pratiquées sans vergogne, - inique droit du sol -, vident chaque année les « stocks » d’étrangers qui se trouvent tout de même renforcés sans cesse, par de nouveaux arrivants. Pas folles les femmes surinamiennes qui viennent accoucher en Guyane, comme d’ailleurs les Comoriennes qui échouent à Mayotte, première maternité de France ! Et le regroupement familial aidant, les naissances de néo-Français font que les populations qualifiées de « de souche » seront, à terme, dans 20 ans, 30 ans, avant la fin du siècle en tout cas, minoritaires chez elles. Même phénomène qu’aux Etats-Unis. C’est le syndrome afrikaner, « la technique du coucou » ! Et, mince consolation, en Europe, les pays du groupe de Višegrad ne sont pas touchés par ce phénomène. Faudra-t-il alors se réfugier du côté du lac Balaton, charmant entre parenthèses, comme nous y invite d’une façon humoristique le Premier ministre hongrois, Viktor Orban ou du côté des Tatras et des Beskides, chez les Slovaques ou les Polonais ?

NOUS SOMMES ICI CHEZ NOUS

La France a toujours été, et c’est à son honneur, une terre d’accueil pour tous ceux qui souffraient de persécutions religieuses ou politiques. Mais ce n’est pas non plus une « auberge espagnole » où toutes les ethnies de la terre pourraient s’y essuyer les pieds, comme sur un paillasson. Nous attendons du Chef de l’Etat, le spécialiste breveté du « en même temps », qu’il fasse ce qu’il a annoncé : l’expulsion des déboutés du droit d’asile, et l’accueil de celles et ceux qui le méritent, et seulement eux. J’attends, avec impatience, les premiers A-380 qui ramèneront au pays natal les faux réfugiés. Il y va de la pérennité de notre nation. Et là, nous pourrons sereinement nous occuper des VRAIS demandeurs du droit d’asile.

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