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jeudi, 22 mars 2012

PAS D’AMALGAME QU’ILS DISENT…

images.jpgLe bloc note de Jean-Claude Rolinat

Les représentants des communautés religieuses sont émouvants. Les yeux dans les yeux, presque la main dans la main, ils appellent toujours à plus de tolérance et de paix. C’est leur rôle, leur mission, ils ont étudié et sont payés pour ça. Un rabbin, un homme d’église, un imam sous le beau ciel de notre belle République ne sont pas là pour attiser la haine, non ? Manquerait plus que ça ! Et surtout, surtout, pas d’amalgame !

 

Le fait que l’assassin de trois militaires et le tueur de trois enfants de confession juive, Mohamed Merah, ne soit ni sikh, ni hindou, ni catholique, ni réformé, ni copte, ni orthodoxe, ni shintoïste, ni zoroastrien n’est que le fait, sans doute, d’un mauvais hasard. Imaginons que le criminel se soit appelé Dupont-Lajoie et qu’il soit un  consommateur de porc de première et, en plus, circonstance aggravante, qu’il ait une fois dans sa vie, voté pour un parti de la Droite Nationale, quel jet d’injures, quel tombereau d’invectives, quelle marée d’indignation déferleraient sur notre paysage médiatique. Nous aurions droit à la mise en lumière de l’éternelle équation inventée par nos beaux  esprits de gauche : Nazi=fascisme=Vichy=extrême droite=droite de conviction…

 

Patatras, le beau scénario qui nous aurait valu un Carpentras bis s’est effondré à l’instant même où était révélée l’identité du terroriste djihadiste. Français de papier qui a froidement abattu  des hommes  parce qu’ils portaient un uniforme honni et tué d’innocents enfants d’une confession détestée en raison d’ évènements complètement extérieurs au périmètre français, voilà de quoi faire réfléchir celles et ceux qui se réjouissaient des révolutions du « printemps » arabe. Lequel dessine les contours d’un hiver islamiste  en Tunisie, Libye, Egypte en attendant, peut-être, le tour de la Syrie. Combien y-a-t-il d’autres bombes ambulantes  de cette nature, chargées de haine jusqu’à la gueule?  Gardons-nous, bien sûr, de généraliser. Si tous les musulmans, d’évidence, ne sont pas des terroristes en puissance,-combien de « chibanis » vivent tranquilles en nos murs et ne demandent qu’à partager notre soleil-, tous les terroristes islamistes sont des Mahométans. Et surtout, encore une fois, pas de confusion , disons « ethno-géographique » : tous les arabes ne sont pas musulmans et la première puissance musulmane au monde, c’est l’Indonésie.

 

En attendant, cette tragique actualité a fait passer à la trappe un autre atroce fait divers : une « chance pour la France », récidiviste, est  très fortement soupçonné d’avoir tué une adolescente à Bouguenais, au sud-ouest de Nantes. Ainsi va ce pays qui fut, jadis et hier, un pays de cocagne…

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vendredi, 24 février 2012

Une lettre ouverte de Jean-Claude Rolinat à Yves Calvi, journaliste à France 5 :

1977711293.jpgCONCERNE :

Emission «  C DANS  L’AIR »

du mercredi soir 22 février relative

à la guerre d’Espagne

 

Monsieur Calvi,

 

Vous animez généralement des  émissions d’une très bonne tenue portant sur l’actualité : les intervenants sont souvent des spécialistes reconnus ou talentueux. On ne se coupe pas la parole, on est loin des « basse-cours » de certaines émissions proposées par vos confrères. Sous la baguette…magique ( ?)  d’Yves Calvi, ça fonctionne plutôt bien pour le plus grand confort d’écoute du téléspectateur. Après tout, « bon sang ne saurait mentir »…

 

Quelle ne fut pas ma surprise en regardant ce mercredi soir 22 courant une émission consacrée au juge B. Garzon et, partant de là, à la Guerre d’Espagne (1936-1939).

 

Tout de suite, j’eus une impression de malaise ; je n’avais pas en face de moi des spécialistes devisant techniquement de faits historiques discutables, mais des procureurs s’acharnant à salir unilatéralement quatre décennies de franquisme sans prendre la moindre hauteur. Une attitude qui permettrait de voir les choses avec beaucoup de nuances, tant l’histoire avec un grand « H » n’est jamais blanche ou noire, mais toujours  grise, sujette au fil des ans et à la lumière de nouveaux témoignages identifiables, à une certaine révision. Il existe des historiens honnêtes et des perroquets indignes. On aurait  cru entendre de la « propagandastaffel » contemporaine. Et ces gens-là peuvent avoir un gentil minois, ils n’en sont que plus dangereux. Rien  n’est venu balancer, nuancer ce réquisitoire totalitaire, je n’hésite pas à utiliser le mot, à l’encontre du Franquisme. Et pourtant, pour faire la guerre, il faut être deux et si des crimes de guerre furent commis en Ibérie entre 36 et 39, le camp des « rouges » en a une très belle part. Ce n’est pas moi qui le dit, mais l’écrivain espagnol de renom Michel del Castillo qui fut contemporain de cette guerre et dont la maman était plutôt dans le camp de ceux que l’on nomme improprement « républicains ». On parle beaucoup du bombardement de Guernica où s’illustra d’une façon tragique la Luftwaffe, mais on ne parle jamais des massacres  de Paracuellos commis par les bolchéviques. Page 255 de son ouvrage,  « Le Temps de Franco », Fayard 2008, l’auteur précité écrit :-« …Un plan exécuté de sang-froid. On s’étonne en 2008, de ne trouver que de brèves allusions à cette « évacuation définitive » dans les biographies les plus épaisses, si riches en considérations psychologiques, par ailleurs, sur la personnalité du Caudillo. Comment expliquer cette pudeur ? Tout se passe comme si les victimes de ces purges sanglantes méritaient à peine une mention. » Tout cela pour vous dire que 10 500  personnes sont passées, si j’ose dire, par « pertes et profits ». Quand on évoque la Guerre d’Espagne, c’est très simpliste : d’un côté il y a les « bons », les républicains-démocrates qui assassinaient à tour de bras leurs adversaires politiques, allant jusqu’à exhumer  les corps de religieux et de religieuses -, photos à votre disposition -, et les mauvais, forcément  les défenseurs des classes aisées   et  des piliers d’église. Mais l’histoire espagnole de cette période est un peu plus compliquée, elle n’est pas si manichéenne. Si le soulèvement militaire du 18 juillet  1936 a eu lieu, c’est qu’il avait été précédé de nombreuses violences anticléricales, certes, mais pas seulement, de l’assassinat du leader de droite  Calvo Sotelo et, dès les toutes premières heures du conflit, de l’exécution de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange. La  République espagnole, « bourgeoise » et modérée dans un premier temps, bascula dans l’horreur du communisme, ce qui entraina bien évidemment l’intervention de l’armée, garante de l’ordre public et comptable de l’intégrité nationale. Si les nationalistes,-  Phalange, Carlistes, militaires, Chrétiens engagés-, gagnèrent au bout de trois années de terribles combats, ils le durent à leur courage et, objectivement, à l’aide des forces de l’Axe. Mais, dans le camp « d’en face », Moscou déploya tout son arsenal pour sauver cette « République » à la sauce soviétique et mit à sa disposition ses « brigades internationales » qu’un certain Monsieur Jacques Chirac a voulu faire reconnaitre comme « anciens combattants », tout au moins pour ce qui était des ressortissants français. Cette  terrible guerre civile, comme celle qui divisa au  XIXe siècle les Etats-Unis a fait près de 600 000 morts ! Au lendemain de ce conflit, la répression a été impitoyable, je vous l’accorde. Mais pendant les 36 années de règne du général Franco l’Espagne s’est apaisée, elle s’est reconstruite dans l’ordre et la paix, s’est ouverte au progrès. Ses institutions politiques inspirées de la démocratie organique pouvaient passer pour un Etat totalitaire : rien n’était plus faux. L’Espagne franquiste était un Etat autoritaire mais en aucun cas de « type fasciste » : on ne régentait pas la vie d’un homme de zéro heure à 24 h, on ne le prenait pas en  main du berceau au cercueil comme dans les tyrannies théocratiques ou communistes. Il pouvait y avoir quelques ressemblances à l’occasion des grands rassemblements de foules, place d’Orient, mais personne n’était contraint d’y assister. Le  régime franquiste a  été institué par référendum populaire et le « Caudillo » n’était que le fondé de pouvoir de la monarchie, règne monarchique seulement mis entre-parenthèses pendant les trois années de guerre civile. À la mort de Franco, justement pleuré par une immense partie du peuple, une page s’est tournée et la monarchie constitutionnelle s’est tranquillement mise  en route sur les  rails forgés par le généralissime. Qu’il y  ait eu des massacres, des fusillades arbitraires, des disparitions, nul ne le nie. Mais toutes ces horreurs ont été le fait des DEUX CAMPS. Or, il semble bien que le juge Garzon, par préjugé idéologique, ne se soit occupé que  des victimes  des armées nationalistes.

 

La Grande Croix qui s’élève majestueusement au Val de Los Caïdos veut être justement le symbole, par-delà la mort de tant de valeureux combattants des deux camps enterrés là, d’un certain apaisement, d’une réconciliation, d’une Espagne enfin pacifiée, voulant tourner la page sans oublier ceux des siens qui sont restés dans cette terrible guerre contemporaine.

 

Eh bien, aimant tellement votre émission et appréciant votre talent d’animateur, ce rôle d’arbitre cultivant l’humour, je tenais à vous faire part de ma déception après cette lamentable prestation.

 

En espérant échapper dans l’avenir à ce type d’émission partisane, je vous prie de croire, Monsieur Yves Calvi, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

Jean-Claude Rolinat

Ecrivain

Elu local en Ile-de-France

Membre du Bureau de la NDP

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vendredi, 25 novembre 2011

Le Cinéma, une arme idéologique toujours d’actualité...

images.jpgLe bloc notes de
Jean-Claude Rolinat
Trois films, comme ça, pris au hasard, sortant quasiment en même temps sur nos écrans, nous interpellent. « La couleur des sentiments » de Tate Taylor, nous entraine dans le sud des Etats-Unis dans les années cinquante-soixante, où unparfum de ségrégation raciale rendait l’air irrespirable pour les « crânes d’œuf » de la côte Est et les leaders de l’Association pour l’avancement des gens de couleur. Pendant que les bonnes noires trimaient, les jeunes péronnelles de la bonne société (blanche) caquetaient ; tandis que ces jeunes personnes de la high society péroraient, les nounous torchaient avec amour leurs marmots sudistes.
Un autre film qui connait un énorme succès d’audience, « Intouchables », nous conte avec humour et délicatesse l’improbable rencontre entre un riche tétraplégique et un black de banlieue, lequel se révèlera être un irremplaçable compagnon d’infortune. Beau jeu d’acteurs qui vous coincependant deux heures, l’émotion au coin de l’œil. Ça dégouline de bons sentiments. Mais après cela, allez voir les blacks de banlieue qui dealent et posez-leur la question, à savoir accepteraient-ils pour un salaire équivalent au SMIG de s’occuper d’un infirme ? Pas très crédible sur ce sujet, le film d’Eric Toledano…
Autre « chef d’œuvre », mais plus pervers celui-là, l’« Ordre et la Morale » de Mathieu Kassovitz, qui raconte l’exécution des kanaks coupables d’avoir massacré des gendarmes français à Ouvéa, île de Nouvelle-Calédonie, en avril 1988. Une sorte de « chiennerie » anti-française pour fustiger les forces de l’ordre qui seraient immorales. Ça nous rappelle d’autres images tournées en d’autres temps par d’autres réalisateurs dont l’objectif était de salir l’Armée française en Algérie, forcément un ramassis de tortionnaires fachos.
Dans tout ce marécage cinématographique, le pauvre film « Forces Spéciales » a eut bien du mal à surnager, d’autant qu’il était chichement distribué en salles. Son défaut ? Mettre en scène des commandos qui libèrent un otage en Afghanistan. (En fait, le film a été tourné au Tadjikistan voisin, et pour cause !). Relégué dans d’obscures salles obscures ou programmé à des horaires impossibles, il ne devrait pas avoir une glorieuse carrière à moins d’être diffusé à une heure de grande écoute sur une chaine grand public. Aux Etats-Unis, il ferait un tabac !
Quatre films au destin différent dont un nous semble être « le dindon de la farce ».On voudrait donner uneraison supplémentaire aux « jeunes » de banlieue de haïr leur pays de naissance ou d’accueil que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Le blanc, le Français, le « franchouillard », le « céfran » et autre « souchien » comme le dit si élégamment dame Houria Bouteldja, reste bien le pelé, le galeux, tout juste bon à mettre la main à la poche pour entretenir certains parasites de notre tant vanté « modèle social » qui, d’ailleurs, vole en éclat. En 2012, nous aurons quatre fois l’occasion de dire NON à cette oligarchie mafieuse, qu’elle peigne sa boutiqueaux couleurs rose et verte du socialismedit « démocratique » ou du néo-libéralisme « tricolorisé ». Ne soyons pas dupes de leur « cinéma »…

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samedi, 05 novembre 2011

AVEC EUX, QUAND ON N’A PAS TOUT DONNE, ON N’A RIEN DONNE…

images.jpgLe bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Je viens d’entendre sur les ondes de RTL ce vendredi 4 novembre à 13h50 Monsieur Richard Prasquier, Président du CRIF, s’exprimer à propos de la rencontre, à New-York, entre Marine Le Pen et le délégué d’Israël à l’ONU, l’ambassadeur Ron Prosor. Pour le porte-parole du CRIF rien, rien ne saurait faire oublier le « détail », mot inapproprié prononcé jadis par Jean-Marie Le Pen et, dans la foulée, de s’étonner que le gouvernement d’Israël n’ait pas désavoué son représentant onusien (ce qu’il a fait depuis). Le verdict est sans appel, ça ne sert à rien. A vouloir courir après les dirigeants autoproclamés d’une communauté, on perd son temps.

Moi, je connais Israël, j’y suis allé deux fois. Cet Etat a toute sa légitimité dans ses frontières reconnues de 1967. Nier son existence comme le fait l’iranien Ahmadinedjad est totalement contre-productif et fait preuve d’une « imbécilité-crasse ». J’ai partagé pendant un mois dans les années soixante la vie d’un kibboutz. A cette époque l’Etat Hébreu défendait des frontières menacées, il était laïc, peuplé majoritairement de juifs ashkénazes et vivait dans une ambiance de mystique pionnière : c’était un pays de bâtisseurs. Aujourd’hui, c’est une sorte de théocratie sépharade expansionniste.

A la main tendue par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Cisjordanie, il répond par l’extension de ses colonies à Jérusalem-Est et à Malé-Adoumim notamment. Au cours de mon second séjour en Terre Sainte, j’ai vu ce nouveau « mur de la honte » qui balafre le pays et qui ceinture en mille et un confettis la partie arabe de la Palestine. (Voyez le film « Le citronnier »). Si les terroristes de la bande du Hamas à Gaza jouent avec le feu en tirant des roquettes par-dessus la frontière, attirant ainsi des représailles aveugles contre leurs propres populations, - c’est le même scénario que dans la France occupée, le cycle « attentat-répression » -, l’enfermement des populations dans des enclaves quasi-hermétiques est scandaleux. La seule façon de faire reculer le terrorisme, c’est d’ouvrir des négociations. Même en Afrique du Sud, aux plus belles heures de l’apartheid, les « bantoustans », les « fameux » Etats « TBVC » (1) etc… n’étaient pas clos, je puis en témoigner ayant là aussi séjourné deux fois dans ce pays. L’Etat de Palestine, « mité », une sorte de peau de léopard trouée, est entré à l’UNESCO ? Tant mieux. Ce vote répond, 64 ans plus tard, à la décision majoritaire des membres de Nations Unies de l’époque de partager la Palestine en deux Etats : l’un juif, l’autre arabe.

L’une des deux entités existe. Mais pas l’autre ! Cherchez l’erreur…

(1) Transkeï, Bophuthatswana, Venda, Ciskeï, Lebowa, Gazankulu, Qwa-Qwa etc…

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lundi, 26 septembre 2011

Cinéma : Cette « Nouvelle guerre des boutons » m’a donné des ….boutons !

Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat
La guerre des boutons est à nouveau déclarée.
Au box-office des remakes, deux films inspirés du même sujet se disputent une (potentielle) même clientèle et sont, en gros, au coude à coude. Mais contrairement au premier tout simplement intitulé « La guerre des boutons » sorti le mercredi 14 septembre, « La nouvelle guerre des boutons » programmée sur les écrans une semaine plus tard, s’éloigne un peu (beaucoup) des rixes entre garnements de Longeverne et de Velrans.
En effet, Christophe Barratier, le réalisateur, trahit quelque peu l’œuvre de Louis Pergaud d’une façon caricaturale, sans nuance, en transposant l’action en 1944, une époque où tout n’était pas blanc ni tout à fait noir, alors que le roman initial est sorti en 1912. Une intrigue politico-amoureuse est ajoutée à l’histoire des rivalités entre deux villages où le méchant milicien, particulièrement antipathique, traque une charmante petite fille juive cachée par la jolie mercière (Laetitia Casta) dont l’instituteur (Guillaume Canet) est amoureux. A ce film dans l’air du temps où les salauds sont forcément toujours les mêmes et les héros des patriotes communistes,- si, si -, on préfèrera la version de Yann Samuell qui, bien que située dans les années soixante, est plus proche de l’œuvre de Louis Pergaud, un « hussard de la République » mort prématurément au front en août 1915. Talentueux écrivain « régionaliste », il peignait avec brio sa Franche-Comté natale.
Dans les deux films, les enfants jouent avec naturel et sont épatants. La relève de Petit gibus, - « si j’aurais su, j’aurais pas venu » -, est assurée ! Mais si ces deux versions d’une même histoire ne vous ont pas convaincus, il vous restera toujours celle d’Yves Robert, en noir et blanc, sortie en 1962 et qui va revenir sur nos écrans le 12 octobre prochain. Elle n’est pas polluée par la politique…

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lundi, 11 avril 2011

SURVIVRE OU PERIR : IL FAUT REFORMER LE CODE DE LA NATIONALITE !

Jean-Claude Rolinat.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

Monsieur Claude Guéant, ministre de l’Intérieur et de la parole, s’agite beaucoup en ce moment : normal, son patron entend déjà les bulletins de votes hostiles « tomber le soir au fond des urnes »… Nos frontières abolies par l’inique traité de Schengen, dont on n’a pas demandé aux Français de le ratifier ou non,sont une invitation permanente à franchir des lignes virtuelles pour venir toucher le jackpot des prestations diverses et variées. Généralement  accordées généreusement sans discernement au dernier des migrants entré. Avec le tsunami humain en provenance de Tunisie et de Libye qui s’annonce, puis dans un deuxième temps, celui venu des profondeurs de l’Afrique aux ventres si féconds, il y a du souci à se faire ! Sans compter que tous les collabos de France et de Navarre subventionnés par un Etat déliquescent qui s’accommode fort bien de cette véritable entreprise de subversion, sont à pied d’œuvre pour aider, renseigner, guider tous les laissés pour compte d’un continent incapable de s’assumer réellement dans l’ère postcoloniale. Derniers exemples : Libye, Côte d’Ivoire, Soudan, Zimbabwe, etc. Chers « Marcels » franchouillards, fini la petite auto, le petit loto, le petit boulot, le petit caboulot, les gros câlins et les bons dodos... C’est l’heure de se mobiliser dans notre « Camp des Saints », faute de quoi le réveil sera dur ! Avec la droite molle aux affaires, c’est porte et tables ouvertes pour le tiers-monde. Avec la gauche, pire encore s’il est possible, c’est la régularisation juridique massive garantie et annoncée. Premier temps, le droit de vote et d’éligibilité accordé aux résidents étrangers hors Union européenne pour les élections locales. Deuxième étape, l’accès direct à la pleine citoyenneté. Troisième station du « chemin de Croix » des « de souche » si je puis dire, la soumission au plus grand nombre. C’est le scénario Sud-Africain de 1994 : plus jamais les  Afrikaners qui ont fait la RSA, n’arriveront au pouvoir. N’imaginez pas que c’est du folklore exotique : la nature a horreur du vide et les chiffres galopent… Faute d’une imperméabilité de nos frontières et d’un redressement démographique réel, c’est ce qui nous pend au nez.


À Mayotte, 101ème « département » français, on vient accoucher massivement en provenance des autres iles de l’archipel desComores. Même scénario à Cayenne en Guyane où il s’agit simplement pour les Surinamiennes enceintes de franchir le fleuve Maroni. Les immigrées clandestines deviennent inexpulsables car mères d’un enfant réputé « français », le bébé ayant vu le jour en… France ! CQFD ! C’est la loi du sol qui s’applique par opposition à la loi du sang qui, elle, est en  vigueur dans de nombreuses démocraties sans que nos bonnes âmes de gauche et d’ailleurs ne remuent les oreilles. Le jeune Baroin alors ministre des DOM-TOM du dernier gouvernement Chirac, avait soulevé le lièvre : la bête est vite repartie dans son terrier, les loges qui n’étaient pas celles des concierges veillaient au grain ! Il faut exiger de « notre » gouvernement une réforme du Code de la nationalité : être Français, cela s’hérite ou se mérite. Avant d’adhérer à une association,  à un club, on en accepte les statuts et la direction décide souverainement si, oui ou non, elle doit accueillir le candidat. Une vache qui naîtrait par hasard dans une écurie n’en gagnerait pas pour autant le Grand prix de l’Arc de Triomphe, pas plus qu’un étalon naissant dans une étable ne donnerait du lait  pour faire du fromage ! Quant à la bi-nationalité, c’est un scandale permanent. Deux exemples qui me sont proches. Une de mes lointaines petite-cousine née à Denver, Colorado, de parents français qui travaillaient là-bas, est aussi Américaine. Ma cousine germaine (qui n’est pas Teutonne…) est mariée depuis plus de quarante ans à un Italien et ils vivent dans la ville éternelle. Elle vote Berlusconi à Rome et Sarkozy au Consulat de France ! Idem pour beaucoup de Franco-Maghrébins. Monsieur Charles Aznavour, l’indéboulonnable et talentueux crooner français qui réside en Suisse est aussi… ambassadeur d’Arménie à Berne. Je ne dirai rien du soldat Gilad Shalit, recrue de Tsahal, prisonnier du Hezbollah ou du Hamas, je ne sais plus, qui nous est présenté quasi-quotidiennement comme « Franco-israélien ». Cherchez l’erreur… C’est à Monsieur Netanyahou de négocier sa libération, pas au Président français. Madame Eva Joly pourrait nous expliquer comment elle a pu être juge d’instruction de la République  française alors qu’elle est native de Norvège dont elle a gardé l’accent tout en étant député européen alors que son pays natal, et c’est tant mieux pour lui, n’est même pas membre de l’Union européenne ?

 

Quant à moi, né à Paris, si j’avais émigré au Sénégal à l’âge de dix ans, à supposer que ce pays ait été indépendant à cette époque, aurais-je  pu devenir ministre du gouvernement de Dakar ? Il y en a qui trouvent trop facilement leur miel dans la ruche française ! La confusion des genres, les nationalités bradées ou d’occasion - de celles qui font le larron -, les citoyennetés bidons, ça suffit ! Toutes ces assemblées composées d’étrangers, créées par lesocialistes parallèlement aux vrais conseils municipaux ou généraux, sont illégales. On est du pays de ses ancêtres héritier du sang qui coulait dans leurs veines. C’est le même, c’est le nôtre. Pas du pays où le hasard des voyages ou des migrations aurait pu nous faire naître. Si j’avais vu le jour au Chili, je n’en serais pas pour autant un compatriote des généraux O’Higgins ou Pinochet. Il y a urgence à réformer et modifier notre Code de la nationalité. Une VRAIE droite au pouvoir, un véritable gouvernement ayant le sens de ce qui est « national », prendraient immédiatement les mesures qui s’imposent. D’autant plus qu’une telle réforme ne coûterait rien, si ce n’est l’impression des nouveaux documents.

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jeudi, 24 mars 2011

19 SEPTEMBRE 1989 - 19 MARS 2011 : IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE !

images.jpgLe bloc note de Jean-Claude Rolinat

A propos de l’affaire libyenne, ma première réaction pourrait être, « mais que diable allons-nous faire dans cette galère », d’autant que Sarkozy avait léché, il y a peu, les babouches du Raïs de Tripoli en l’accueillant, lui et sa smala, avec tous les honneurs dus à un Prince des Mille et une nuit. Le Président a-t-il voulu redorer son blason à la veille d’élections cantonales qui semblaient, de toute façon, perdues d’avance ? Ou, comme ses prédécesseurs, en tant que « Chef des armées », a-t-il lui aussi voulu jouer au  « petit soldat » ? Souvenons-nous, Giscard  eut « son » Kolwezi, Mitterrand « sa » Guerre du golfe, Chirac « ses » ripostes à Sarajevo, en Serbie et en Côte d’Ivoire. Le Chef de l’Etat a mis toute son énergie pour emporter  la décision d’une intervention dans le ciel libyen, tant aux Nations Unies qu’auprès des membres de la Ligue Arabe, même si ces derniers en véritables marchands de tapis, ont commencé à tiquer du keffieh dès les premières frappes.

En regardant la télé, je m’interrogeais sur le bien-fondé d’une opération aérienne aux suites hasardeuses. Puis, il m’est soudain revenu en mémoire, comme ça, les terribles  images du crash du DC-10 d’UTA dans le désert nigérien du Ténéré, qui assurait le 19 septembre 1989 la liaison Brazzaville-Paris. Un an avant, le 21 décembre 1988, le colonel Kadhafi avait fait exploser en vol un Boeing-747 de la PANAM  au-dessus de l’Ecosse (photo). A ces drames, se mêlaient des  souvenirs de reportages sur le Tchad, vaste pays sahélien victime des manigances du « fou » de Tripoli, actions subversives qui nous coûtèrent des hommes et du matériel. Depuis, le  « Guide de la Révolution » libyenne s’était  racheté une conduite à coups de millions de dollars de dédommagements et de renonciation à son programme nucléaire. En pensant à tout cela, dois-je l’avouer, les images de ses blindés réduits à l’état de merguez fumantes, m’ont fait du bien ! Oui, du bien, comme une sorte de  soulagement. Nos pilotes ont fait du bon boulot et, d’une certaine façon, ont vengé nos pauvres morts du Ténéré : 54 Français, passagers et membres d’équipage, ainsi que 120 autres victimes qui n’avaient rien demandé que de vivre et de retrouver les leurs. J’espère que les Mirages,  Rafales  et autres F-16 de la coalition ne rateront pas la carcasse du colonel ou, qu’à défaut, le peuple libyen en fera son affaire. Il est des moments où la raison  ou la simple analyse géopolitique s’effacent derrière les sentiments et la nécessité de punir, de châtier comme il se doit un crime imprescriptible. Et tant pis si l’omniprésent, l’insupportable, le prétentieux, l’imbuvable BHL a été l’élément déclencheur de cette opération militaire. 22 ans après le crime du Ténéré, la punition est certes bien tardive. Mais  la vengeance n’est-elle pas un plat qui se mange froid ? Avertissement sans frais aux Bachar Al Assad, Robert Mugabe et autre Kim-Jong-Il…

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