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lundi, 28 avril 2014

Avril 1994 - avril 2014 : vingt années de pouvoir noir en Afrique du Sud

images.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les 26, 27 et 28  avril 1994, les électeurs Sud-Africains votaient pour la première fois dans un collège unique.

Auparavant chaque groupe de population exerçait ses droits dans son collège : les blancs à l'Assemblée, les Métis et les Indiens dans leurs deux chambres respectives - les trois étant réunies en une sorte de "Congrès" - et les noirs dans leurs Homelands (Bantoustans) et leurs municipalités. Ce système, déséquilibré, assurait tout de même  une représentation de tous les groupes de populations.

Aujourd'hui avec le fameux "one men, one vote" lâchement accordé à l'ANC par les négociateurs blancs  du Parti National au pouvoir à Pretoria en 1994, les Afrikaners, les anglophones comme les métis et les Indiens sont écrasés par la masse des suffrages noirs. La démocratie n'existe que sur le papier. La solution aurait résidé dans la mise sur pied d'une véritable Fédération Sud-Africaine et non pas en un Etat unitaire où les provinces n'ont guère plus de compétences que nos Conseils généraux et régionaux.

Résultats des courses en vingt années de "black power" : une discrimination positive en faveur des noirs, une représentation parlementaire et ministérielle blanche amoindrie, l'exode de plus d'un million de blancs, une tragique insécurité, l'irruption sur la scène économique et politique d'une caste de noirs "kleptocratiques" qui s'en mettent "plein les poches" au détriment des équipements nécessaires à la vie courante dans les townships. Le tout sous le contrôle d'un parti gangrené, vérolé par la corruption : l'African National Congress, l'ANC de feu Mandela.

Quant à l'armée, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, le dernier chef d'état-major blanc (Armée de l'air) vient de partir à la retraite.

Un fait nouveau, bien qu'une part importante des richesses soient encore concentrées entre quelques mains blanches (pas si blanches que cela...) du capitalisme international, des Afrikaners sont inscrits à la soupe populaire. Le chômage des noirs atteint des taux records tandis qu'une minorité roule en BMW, Mercedes et autres véhicules de luxe. Jacob Zuma, un Zoulou pittoresque et polygame qui vient de se faire taper sur les doigts pour détournement de fonds publics, a cependant toutes les chances de se succéder à lui-même à la tête de l'Etat. Réponse dans une semaine avec les nouvelles élections générales.

Une petite lueur : l'ANC, tant sur sa gauche que sur sa droite est de plus en plus contestée et Helen Zille, une blanche Premier ministre de la province du Cap occidental a de bonnes chances d'augmenter substantiellement le score de son Parti démocratique, désormais refuge de tous les contestataires blancs et métis, ce qui fait tout de même un bloc d'environ 7 à 8 millions de personnes. Mais l'avenir n'est écrit nulle part...

 

Une RSA la faillite de Mandela.jpgNDLR : Pour bien comprendre la situation en Afrique du Sud aujourd'hui, nous vous conseillons le dernier livre de Jean-Claude Rolinat : La faillite de Mandela.

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mercredi, 09 avril 2014

Québec : COUILLARD SUCCEDE AU PQ...

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Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle histoire belge, – que nos frères Wallons ou Flamands nous pardonnent -, mais le titre, en résumé, d’un épisode électoral que vient de vivre ce dimanche 6 courant la « Belle Province »….

Une raclée. C’est une raclée identique à celle que vient de subir le PS lors des municipales qui vient d’être infligée par le leader du Parti libéral Québécois, Philippe Couillard, au PQ de Madame Pauline Marois qui vient d’être renvoyée dans ses foyers. Pourtant  Madame le Premier ministre du Québec avait consulté les sondages et anticipé une victoire possible pour son parti souverainiste de gauche. Mal inspirée comme un certain Jacques Chirac en son temps, elle procéda à une dissolution de l’Assemblée Nationale avant le terme de son mandat. Mal lui en a pris, avec seulement 30 élus, elle vient de perdre la majorité face au Parti libéral qui remporte 70 sièges et la petite Coalition pour l’Avenir du Québec 5 députés. Le souverainisme, semble-t-il ,ne fait plus recette. Les adversaires du Parti Québécois affichaient eux, des couleurs plus terre à terre, plus pragmatiques : « on s’occupe de vos  problèmes », tel était le slogan qui s’inscrivait sur leurs banderoles. Le souverainisme ne fait plus  recette en période de crise. Les  Canadiens de la province du Québec qui se prennent parfois à rêver qu’ils sont « un pays », gardent en ces temps de crise les pieds sur terre. Francophones, anglophones, autochtones, immigrants fraichement naturalisés – notamment Haïtiens !- n’arrêtent pas d’une consultation à  l’autre de jouer au ping pong avec les deux grandes formations du spectre politique provincial. Un mal « démocratique », qui n’est pas spécifiquement français, qui s’appelle l’alternative et  qui n’a rien à voir avec une grande alternance. Il n’empêche, plus le temps passe, plus on s’éloigne de la belle idée de donner un Etat indépendant à la dernière nation « française » d’Amérique du Nord. (Les Acadiens sont trop peu nombreux pour y prétendre, quant aux cajuns des bayous de Louisiane, ils ne sont plus, hélas, que des survivants d’une espèce en voie d’extinction). Les anglo-saxons au pouvoir à Ottawa peuvent se réjouir, l’espérance soulevée au début des années quatre-vingt par un certain René Levesque est en train, lentement, d’agoniser. Quand on voit que des micro-Etats siègent aux Nations Unies – Monaco, Andorre, Kiribati, Seychelles et autre République de Nauru -, on peut s’étonner qu’un peuple de sept millions d’âmes n’y ait pas sa place. Le nationalisme québécois à la sauce d’un Duplessis ou d’un Daniel Johnson, (Union Nationale de jadis), de droite, est-il mort ?

14:59 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 28 février 2014

CES OCCIDENTAUX SONT VRAIMENT DES CANCRES !

P1020959.JPGLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

À soutenir, très paradoxalement le « nouveau pouvoir » ukrainien au sein duquel les ultra-nationalistes de SVOBODA ont joué un rôle décisif (1), les représentants qualifiés de l’U-E, cette nouvelle Union Soviétique sans le goulag, n’ont pas vu venir le camarade Poutine niché en embuscade.

Ils le croyaient « scotché » à Sotchi, les yeux rivés sur les médailles engrangées par ses équipes, alors qu’il surveillait en fait étroitement les développements de l’affaire ukrainienne. Ils n’ont pas compris ces diplomates occidentaux bornés, barricadés dans leurs certitudes «droitdl’hommistes », que l’on me pardonne cet affreux mot, que l’ « ethnicisme » et la géopolitique sont plus forts que tout et qu’aucun contrat, aucune promesse de millions d’Euros ne serviront de digue aux ressorts profonds des peuples.

Le départ mouvementé du kleptocrate Ianoukivitch, marionnette détestée du pouvoir russe, ne change rien à la donne. Les russophones de l’Est ukrainien se sentent plus proches de Moscou que de Kiev alors que, par exemple, les Galiciens de l’Ouest ont des atomes crochus avec la Pologne.

Poutine avance ses pions et brandit les armes du chantage : Crimée séparatiste et prix du gaz, sans oublier les droits de douanes sur les exportations ukrainiennes envers la Russie. En lisant une carte, on comprend que la Crimée est indispensable à la grande Fédération. Ce territoire de deux millions d’habitants, rattaché à l’Ukraine soviétique à l’époque de Nikita Kroutchev, jouit déjà d’une certaine autonomie et brandit son drapeau tricolore.

Par petites touches – sauf reprise en main guerrière ce qui paraît invraisemblable – il se  détachera du pouvoir central et Kiev n’y pourra rien. Autonomie, indépendance, rattachement à la Russie qui y possède déjà l’importante base aéronavale de Sébastopol, les bornes d’une nouvelle route sont déjà plantées. Et ce ne serait pas la première fois que dans une histoire très récente, les frontières bougeraient. « L’intangibilité », cette vache sacrée des diplomates de l’ONU, c’est fini ! Qu’on en juge plutôt par les exemples suivants : Ethiopie/Erythrée, Soudan/Sud-Soudan, Serbie/Kosovo, Tchéquie/Slovaquie, Géorgie/Abkhazie et Ossétie du Sud etc…. Autant de précédents que ne manqueront pas d’avancer des peuples en quête de reconnaissance identitaire réelle pour imposer leur existence étatique.

Après  la Crimée, demain l’Ecosse, les Flandres et la Catalogne ? A suivre. En attendant, madame Catherine Ashton et son administration diplomatique bruxelloise auraient bien besoin d’un petit lifting !

Note

(1) Truculent de voir B-H L se pavaner devant les barricades, c’est sa spécialité, à quelques pas d’hommes casqués de Svoboda !

 

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lundi, 10 février 2014

AUJOURD’HUI, NOUS AIMERIONS TOUS ETRE DES SUISSES !

images.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Le peuple de notre voisine, la Confédération  helvétique, vient de se prononcer à 50,3 % en faveur du OUI  à la question posée par l’UDC relative à la limitation de l’immigration.

Seule contre tous, partis du système, syndicats, patronat…, l’Union Démocratique du Centre qui, avouons-le porte un nom qui ne coïncide pas avec son programme mais ce sont leurs affaires, vient d’obtenir un grand succès. Succès qu’il ne faut pas minimiser, une majorité est une majorité, on nous le fait bien sentir quotidiennement dans cette France archi-républicaine, ultra-démocratique qui bafoue pourtant allègrement ses minorités (provisoires) dans les urnes, majoritaires dans la rue.

Si, sans surprise, les cantons francophones ont plutôt voté contre, les cantons germanophones, démographiquement plus nombreux, ont voté pour. Ce petit pays de moins de 50 000 Km² et de huit millions d’habitants donne à toute l’Europe sans parler du monde, une grande leçon de démocratie populaire. Là-bas, les « élites » ne peuvent pas faire écran entre la volonté citoyenne et les réalisations politiques. Le référendum d’initiative populaire associé dans les plus petits cantons  alémaniques aux assemblées générales du peuple, les « landsgemeinde », assurent au politique un fonctionnement réellement démocratique.

On me rétorquera que convoquer sur la grande place des petites capitales de microscopiques cantons tous les électeurs est plus facile que rassembler, par exemple, tout le peuple de l’Aveyron, du Vaucluse ou de la Creuse à Rodez, Avignon ou Guéret. A l’heure d’internet et de la vidéoconférence, plus rien n’est impossible pour communiquer en temps réel et…voter électroniquement ! Le conseil des ministres d’Estonie, membre de l’UE, fonctionne en direct avec ses concitoyens qui, via leur ordinateur, peuvent interpeller leur ministre en pleine séance !

En réalité les belles âmes qui prétendent nous gouverner, du Cap Nord à Gibraltar – avec des nuances toutefois ici ou là – ne supportent pas la contradiction, l’opposition à leurs lubies, à leurs utopies. Et elles préfèrent escamoter le débat sur la place publique et faire voter en catimini leurs lois ineptes à l’abri des regards et de la contestation dans le confort moelleux de leurs assemblées. Heureusement, il y a le « net » pour que puisse s’exprimer monsieur lambda, véritable soupape de sécurité par le défoulement que l’on s’y autorise. Pour combien de temps ?

Encore une fois un petit pays à la grande histoire, même s’il est heureusement pour lui, resté en marge des deux guerres mondiales, nous donne une leçon. Nous avons vu ici ou là, à l’annonce des résultats, quelques visages coincés, entendu sur une radio ou une autre station des commentaires fielleux. Mais qu’importe. La route est tracée. La Suisse va redéfinir ses relations avec ses voisins, remettre en question l’espace Schengen en ce qui la concerne et surtout, surtout, servir d’exemple et monter la voie  qu’il faut suivre aux autres peuples européens. Les eurocrates  voulaient confisque la  parole aux peuples européens ? L’un d’entre eux se la réapproprie. Oui, aujourd’hui, nous aimerions tous être des Suisses !

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lundi, 13 janvier 2014

VAUDEVILLE A L’ELYSEE...

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Le Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Sous les ors d’un Palais de la République, et non pas sous les lambris d’une bonne scène de théâtre, c’est à une version renouvelée d’une pièce de Labiche ou de Feydeau à laquelle nous venons d’assister.

En catimini, le Président quitte sa tanière dorée pour se rendre, ça ne s’invente pas, rue du Cirque à quelques encablures de l’Elysée pour faire, sans doute, quelques galipettes avec une jeune célébrité du petit et grand écran…. Qui l’eut cru ? Notre actuel Chef de l’Etat n’a pourtant rien d’un jeune premier, son look nous fait plutôt penser à un employé de banque ou à un courtier en assurances – au demeurant professions honorables – plutôt qu’à celui d’un bellâtre, dragueur impénitent. Eh bien, il ne faut pas  se fier aux apparences. Il est vrai que ce séducteur a déjà collectionné quelques belles dames : Ségolène et Valérie sont encore de bien belles plantes, même si l’une des deux est une plante verte… de rage ! Comment « Monsieur petites blagues » fait-il pour prendre d’aussi pimpantes  créatures, y compris sa dernière conquête, dans ses filets ? A-t-il, comme le chante Dutronc, quelque chose de spécial, qui fait « crac, boum, hue »… ?

Espérons, en tout cas, que notre François ne termine pas sa carrière prématurément comme feu le Président Felix Faure. Il lui reste encore trois ans avant la fin de son mandat et nous avons encore envie de rire (jaune) !

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mardi, 17 décembre 2013

Ce sur quoi devraient méditer les médias et autres « bobos » atteint de la « Mandelâtrie »….

mandela-skull.jpgJean-Claude Rolinat

Du Nouvel-Observateur à Libération, Le Monde ou Paris-Match – « Mandela est immortel. Il appartient désormais aux Africains de rendre immortel son rêve d’égalité, de pardon, de respect et de paix »,  Olivier Royant, p.57 numéro 3369 - en passant par les chaînes d’info en continu, BFM, LCI ou I Télé, ce ne fut qu’un concert de louanges et d’éloges dithyrambiques. Le seul effet comique incongru dans de telles circonstances fut la  grotesque prestation du traducteur en langages des signes dont l’imposture ne fut révélée qu’après la cérémonie du souvenir au stade de Soweto. Ce qui en dit long sur la dégradation des services de sécurité ! Pendant une semaine,  de Paris au siège New-yorkais des Nations Unies en passant par Johannesburg ou Qunu au Transkei,  les commentaires n’offraient à nos oreilles que les mêmes croassements venant de la mare médiatique.

« Tout ce qui est excessif est insignifiant » nous enseigne le sage… L’ancien chef de la branche terroriste de l’African National Congress méritait-il ce déluge d’honneurs post-mortem, l’érigeant en Père de la paix mondiale, en icone révérée par toute la bien-pensance cosmopolite, à la hauteur de toutes ces excellences à qui le Nobel de la Paix a été décerné et dont, bien souvent, il ne reste aucune trace en faveur du pacifisme ? Car quel est le bilan de la star sud-africaine créditée de toutes les qualités humaines ?

Incontestablement, le créateur de la chimérique « nation arc-en-ciel », après avoir passé 27 ans en prison – les dernières années  de résidence à Paarl s’apparentant  plus à un séjour en cinq étoiles – n’a prononcé aucune parole de haine, n’était animé par aucun esprit de vengeance contrairement à nombre de ses alter-égo tel un vulgaire Ben-Bella ou un cinglé comme Mugabe.  Et là il faut lui rendre un sincère hommage.  Pour le reste, en habile négociateur, il a « roulé les Blancs dans la farine »…Il faut dire qu’il avait en face de lui un De Klerk qui n’était que le porte-parole d’un Broederbond –, la franc-maçonnerie afrikaner,  prête à tous les abandons pourvu que l’on ne touche pas à son fric ! Mieux valait conserver ses domestiques noirs et sa piscine dans les beaux quartiers du Cap, de « Jobourg » ou de Pretoria, que de  résister et de s’abandonner au mythique rêve d’un Volkstaat….On a vu ce que ce choix a donné. Depuis avril 1994, un million de blancs sont partis, des milliers d’autres, notamment des fermiers comme Terreblanche le chef de l’AWB, ont été massacrés et le chômage touche presque un Noir sur deux. Le sida atteint 26 % des adolescentes noires et la discrimination « positive », le Black power employment,  prive l’Afrique du Sud  de ses cadres d’origine européenne qui cherchent en Australie (20 000 Blancs émigrés), en Nouvelle-Zélande aux Etats-Unis ou au Canada une situation meilleure pour eux et leurs enfants.  Il n’est pas jusqu’aux rudes fermiers boers qui reprennent les charriots de leurs ancêtres pour répondre positivement aux offres de terres à cultiver provenant du… Mozambique ou de la Géorgie ! Une oligarchie noire égoïste a fait main basse sur une partie de l’économie et s’entend comme larrons en foire avec ses homologues de la bourgeoisie blanche, tout au moins sa fraction qui a oublié d’où elle vient. Mandela a gouverné en dilettante, laissant à ses deux adjoints, à l’époque Thabo M’Beki et Frederik De Klerk, la gestion des affaires courantes. La diva planétaire parcourait le monde glanant ici ou là des lauriers qui n’étaient pas tous  usurpés. Comme un mal ne vient jamais seul, tel un miroir aux alouettes, l’Afrique du Sud qui au premier abord fait plus penser aux Etats-Unis qu’à l’Afrique noire profonde, a attiré des centaines de milliers d’immigrants en provenance  du reste du continent. D’où une éclosion de bidonvilles à la périphérie des grandes villes qui résorbaient à peine leurs quartiers insalubres. Le pays est divisé ethniquement même si, et c’est heureux, les lois les plus sombres de l’apartheid avaient déjà été abolies sous les gouvernements des Vorster, Botha et De Klerk. Il l’est économiquement avec, nous l’avons vu, l’irruption d’une classe noire nantie et égoïste –environ 10% de la population – laissant derrière elle les « oubliés de la croissance ». Régionalement aussi : en dehors des grandes métropoles détribalisées, les Xhosas restent au Cap oriental, les métis au Cap Nord et à Capetown même, les Zoulous au Kwazulu-Natal et les indiens à Durban. C’est la région du Witwatersrand et celle du Cap qui concentrent la majorité de la population blanche, à peine 9 % du total du pays. L’ANC est, pour l’instant le parti dominant, mais des concurrents déçus par sa politique se lèvent à sa gauche et à sa droite. Le Freedom Front qui devrait concentrer la résistance afrikaner est largement devancé dans l’opposition par le Democratic Party d’Helen Zille, Premier ministre de la province du Cap. Le DP semble d’ailleurs rallier à sa politique d’opposition frontale avec l’ANC tous les mécontents et particulièrement les métis, qui parlent l’afrikaans, et qui sont très nombreux dans son fief de la province du Cap Occidental. Si Mandela a su prévenir des conflits majeurs, grâce surtout à la neutralité  des généraux, puis à l’abandon de leur cause afrikaner par ces derniers, sa disparition ne changera rien quant au fond des choses. L’avenir n’était déjà plus radieux. Comme dans nombre de pays du tiers monde, l’écart est trop grand entre une minorité privilégiée et la masse du peuple. L’unité nationale est un leurre,  mis à part quelques élites acquises au mondialisme. Il y a autant de différences entre un Anglophone blanc  et un Afrikaner, qu’entre un Français et un Britannique, autant entre un Xhosa et un Zoulou qu’entre un Danois et un Serbe, que l’on veuille bien me pardonner ces comparaisons… osées. Espérons simplement que ce tsunami lacrymal qui a monopolisé les ondes pendant près d’une semaine ne sera pas suivi du torrent des larmes des oubliés de ce pays, Blancs ou Noirs, qui mériterait mieux que la mainmise  monopolistique de l’ANC.

INFO SN : sortie prochaine de "La faillite de Mandela", le livre noir de la nation arc-en-ciel signé Jean-Claude Rolinat, aux Bouquins de Synthèse nationale, 170 pages, 18,00 €

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mercredi, 22 mai 2013

La mort d'un samouraï...

Ici même notre cher Roland Hélie écrivait qu’il ne nous appartient pas de juger le geste de Dominique Venner. Certes, mais nous pouvons tout de même le commenter. En général, les gens qui mettent un terme à leur vie le font pour cesser de souffrir, moralement ou physiquement. Ils ne peuvent plus supporter un deuil cruel ou une maladie ravageant leurs corps autant que leur esprit. L’Eglise condamne ce geste. En mettant fin d’une façon spectaculaire à sa vie sur l’autel de Notre Dame de Paris, Dominique Venner, pour certains, aurait commis un sacrilège. Mais le créateur, en dotant l’homme de tous les attributs d’une pensée autonome, n’a-t-il pas lui-même donné les moyens à son œuvre de peser dans un sens ou dans l’autre sur son propre destin ? Quel immense courage faut-il pour appuyer sur une gâchette et, en une fraction de seconde, faire basculer l’existence du « moi », supprimer la perception de ce monde, effacer ses souvenirs, anéantir sa mémoire, mettre un terme à ses espérances  et tomber dans le néant pour l’éternité ?

Les  Chrétiens diront que la mort physique, c’est aussi la porte d’accès à la vie éternelle. D’autres civilisations, elles, croient en la métempsychose. Si cela était vrai, j’en vois beaucoup dans les rangs de la gauche comme dans ceux de la droite « molle » qui se réincarneraient en cancrelats, cloportes et autres cafards ! Quelle énorme différence entre un jouisseur comme un Strauss-Kahn ou un fraudeur comme Cahuzac et un samouraï des temps modernes comme Dominique Venner. L’homme était resté fidèle à ses engagements. Pas de compromission avec les lâchetés du moment. Son geste d’une suprême intensité dramatique qui nous rappelle ceux d’un Drieu ou d’un Montherlant, évoque aussi le sacrifice de deux héros, pris au hasard, de l’histoire française.  Ce geste symbolique très fort de protestation contre une décadence annoncée et…commencée, nous fait immanquablement penser à la geste de George Cadoudal ou de Jean Bastien Thiry qui, en leur temps, refusèrent de demander leur grâce au despote du moment, se condamnant  ainsi, irrémédiablement. C’est à des gestes comme ça que l’on mesure la largeur du fossé  qui sépare la vraie droite d’une gauche hédoniste et mondialiste. Ce fossé s’appelle l’honneur avec un « H » majuscule…Et pourtant, je reste convaincu que pour la noble cause qui est la nôtre, mieux vaut un combattant vivant qu’un soldat mort !

Jean-Claude Rolinat

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dimanche, 03 février 2013

Les dernières aventures de Normal 1er en Afrique...

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Le bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Ils  sont venus, ils sont tous là dès qu’ils ont entendu ce cri, « Hollande est au Maliiiiii…. »

Faute de pouvoir en bénéficier en France, le Président est allé à la recherche d’applaudissements en Afrique. Il y avait effectivement, outre les gorilles du Président et les galonnés de l’Etat-Major, tout un peuple en liesse affichant du tricolore comme s’il s’agissait d’un 14 juillet franchouillard…François Hollande après avoir visité Gao, Mopti et Tombouctou la mystérieuse, découverte au XIXe siècle par René Caillié et conquise déjà, en 1894, a prononcé un vibrant discours à Bamako dans lequel il a déclaré que  c’était « le plus beau jour de sa vie » ! À croire que la naissance de ses enfants ou son accession à la tête d’un Etat français déliquescent c’était de la gnognotte ! Enfin, pour la France, la page malienne n’est pas tournée. Après la promenade de santé de nos militaires, même s’il faut regretter la mort d’un officier de l’ALAT, le commandant Boiteux, les choses sérieuses vont commencer. Il va falloir fixer les terroristes islamistes, contrairement à Normal 1er appelons un chat un chat, et les déloger de leur immense forteresse naturelle qu’est l’Adrar des Iforhas. À la fourchette qu’il va falloir y aller… Les troupes attendues de la CEDEAO feront-elles l’affaire où, comme dans ce premier épisode de l’opération SERVAL, les Français feront-ils le boulot sous un habillage africains ? On ne peut pas dire que les forces maliennes aient brillé par leur compétence. Qu’en est-il de la valeur militaire des autres contingents ? Prudents, les partenaires européens de la France laissent à cette dernière le « sale boulot ». Faute d’accords politiques entre les populations du Sud et les Touaregs du Nord, l’expédition va s’enliser dans les sables du Sahel. Au moment même où De Gaulle bradait en 1960 la Communauté française, des voix s’étaient élevées pour réclamer tant au Niger qu’au Mali, la création d’un territoire spécifique pour ces derniers. Le « sauveur de la France » ne donna pas suite. Une pancarte fièrement brandie place de l’indépendance à Bamako, proclamait «  Non à l’autonomie, non au MNLA ! », ce qui est déjà une indication des sentiments hostiles et revanchards d’une partie de la population malienne, tout au moins dans sa partie méridionale. Comme l’écrivait justement ici même Pierre Vial, il faut une terre pour un peuple, c’est-à-dire dans le cas présent un « homeland » pour les anciens seigneurs du désert.

En tout cas la France aura démontré avec cette opération militaire, la capacité de son armée à se déployer rapidement sur un théâtre d’opération qu’elle connait bien en dépit de la restriction des crédits et de l’étroitesse de sa force de projection. Les quelques 40 A-400 M commandés se font attendre et les extraordinaires « Hercule » et autres « Transall » sont à bout de souffle.  La France a démontré qu’elle est, avec le Royaume-Uni (Malouines 1982), la dernière puissance moyenne européenne, - exception faite de la grande Russie bien  sûr -, à pouvoir intervenir sans mandat international, même si le pouvoir socialiste le réclame aujourd’hui. L’Allemagne est tétanisée par le poids de son passé et Italie comme Espagne sont paralysées par la faiblesse de leurs exécutifs. Une satisfaction immédiate dans cette affaire, Hollande va pouvoir ramener dans ses bagages le chameau qui lui a été offert. Il  complètera avantageusement la ménagerie gouvernementale…

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jeudi, 24 janvier 2013

SANS DOUTE DES MORTS SANS IMPORTANCE…

index.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

La semaine dernière des  combattants sont partis au paradis des guerriers dans une indifférence quasi-générale. Dans la classe médiatique il y a des chacals, des hyènes en quête du scoop et puis des lecteurs de prompteurs bien pénards dans leurs studios. Il y a  aussi des hommes d’exception, des reporters à l’ancienne qui mettent leur peau en jeu pour informer et non pas chloroformer, pour ouvrir les yeux et non pas obscurcir les regards. Yves Debay était de ceux-là. Le tir imbécile et criminel d’un sniper syrien, qu’il soit  un rebelle ou un soldat de Bachar, peu importe, en ôtant la vie à un journaliste de terrain nous a privé d’un homme courageux, une grande gueule bien nécessaire  dans  le paysage conformiste d’une société décadente. Ancien de l’armée  du Royaume de Belgique, son pays d’origine, Yves Debay avait rejoint l’armée française non sans avoir combattu dans les rangs de l’armée Rhodésienne en lutte contre les terroristes marxistes du triste sieur Mugabe. Il a rencontré son destin à Alep où il faisait un reportage pour le compte de la revue qu’il avait fondée, ASSAUT (1).

Une autre disparition passée sous silence a endeuillé le monde militaire français, -si, si, ça existe encore -, avec la mort du capitaine Patrice Rebout au cours de l’opération commando  organisée pour libérer notre otage en Somalie Denis Allex qui, lui-même, a été assassiné par ses geôliers. Si l’on ajoute à ces pertes la mort d’un autre commando et le décès du pilote de l’hélicoptère Gazelle dès le premier jour de l’offensive française au Mali, force est de constater que l’addition est lourde. Lourde pour ceux qui, comme nous, ont encore le sens de l’honneur et de la patrie.  Pour des humanitaires ou des journalistes inconscients, « on bat le rappel, on va se faire voir dans les médias, on claironne au nom de son parti, on fait des spots à chaque journal télévisé, on écrit, on imprime des affiches toujours plus grandes, on bat le pavé… » comme l’écrit si pertinemment Alain Sanders dans l’édition du 24 janvier de « Présent ». Yves Debay, Patrice Rebout, Denis Allex n’auront pas eu les honneurs de la cour des Invalides.

Silence, chut, Florence Cassez vient d’être libérée !

Notes

1)    (1) Mensuel cliquez ici

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mercredi, 19 décembre 2012

UMP, UN TRÔNE POUR DEUX ?

imagesCA14XLV4.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Les deux protagonistes qui s’affrontent en duel pour conquérir la présidence de l’UMP, sont-ils conscients du grotesque de leur situation ? Il est vrai et, heureusement pour eux, que le ridicule ne tue plus, sans cela ils seraient « carbonisés »… Deux postulants pour un siège, il  y a comme  un malaise : un homme de trop  pour être « vizir à  la place du vizir », ce dernier étant parti (provisoirement ?) en retraite après avoir été remercié par les électeurs. Chrétiennement, je leur propose une solution qui leur permettrait d’avoir tous deux, satisfaction.

1 - La République de Saint-Marin (San Marino) située à une portée d’arbalète de Rimini, élit tous les six mois, en avril et octobre, DEUX capitaines-régents aux pouvoirs absolument égaux.

2 - Andorre,  fief  de moins de 500 Km² localisée dans les Pyrénées, a pour Chefs de l’Etat DEUX Coprinces, eux-aussi aux  prérogatives égales. L’un est l’Evêque d’Urgel en Espagne, l’autre le Président de la République française par extension du droit féodal. Mais, à bien y regarder, le seul trône qui aille pour Messieurs Fillon et Copé, est celui qui … est dans  la « cabane au fond du jardin » !

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lundi, 19 novembre 2012

« Dans le cochon tout est bon, et chez le téléspectateur tout est C…N ? »

P1020959.JPGLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Soirée téléfilm sur FR 3 le samedi 17 novembre. A l’affiche une histoire simplette qui vous permet de sommeiller béatement et de vous endormir sans somnifère sauf que, ….le scénario est « tendance », dans le vent du progrès universel et intergalactique.

Une jeune et belle femme d’origine marocaine, à la recherche d’un emploi, la  jolie et très typée Saïda Jawad à l’écran, est présentée pour reprendre la charcuterie d’un village creusois en voie de désertification. Une musulmane dans une charcuterie ça fait désordre, sauf que la supercherie n’est pas découverte tout de suite car l’état civil s’est trompé sur le nom de la jeune fille, Sophia Eltrani devenant Sophia Beltrani, quoi de plus italien ! Pour donner le change la jeune femme,  respectant ses croyances religieuses ne mettra aucun élément porcin dans ses produits mais va les corser d’épices jusqu’à emporter les gosiers des paroissiens du cru qui n’en croient pas leurs papilles ! La mère de l’épicier, lequel en pince pour la belle, ce qui n’est pas du tout du goût de la vieille femme, farcit sournoisement et secrètement toute cette viande hallal de….laxatifs ! « Kolossale » finesse….

Et patatras ce qui devait arriver arriva. Intoxication alimentaire généralisée des villageois qui portent plainte. Les analyses médicales confirment les faits. La belle, toute honte bue, pourtant innocente de l’empoisonnement, n’a plus qu’à se replier vers Pôle Emploi. Mais voilà, Pierre l’épicier, amoureux  transi, va faire découvrir la méchante conspiration de sa mère, et Sophia va pouvoir revenir  tête haute dans le bourg où curé et maire font la leçon à leurs ouailles et concitoyens. Oui, elle a menti, et alors ? Quel franchouillard d’ici n’a jamais menti ou trempé dans de sordides histoires de fesse ou d’argent, hein ?  « Ah, salauds de Français » aurait pu dire Jean Gabin comme il disait « Salauds de Pauvres » dans la « Traversée de Paris », le chef-d’œuvre de Claude Autan-Lara. Sous la dure leçon administrée par les deux autorités du village qui, pour une fois, font cause commune, les clients de la charcuterie font repentance, le nez dans leurs croquenots…

Et pour clore en beauté ce téléfilm à 10 balles d’un certain David Delrieux, le Pierre épouse bien sûr la ravissante « charcutière », « et à l’église » se réjouit hâtivement le curé ! T’as qu’à croire !

Epilogue : le Pierre tiendra le magasin de charcuterie, une charcuterie d’chez nous, pur porc, tandis que sa femme ouvrira un restaurant de… couscous ! Elle est pas belle la vie ? Mes ancêtres marchois doivent faire des bonds de 10 mètres du fond de leurs caveaux !

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vendredi, 20 juillet 2012

L’AFRIQUE DU SUD TOURNE UNE NOUVELLE PAGE BLANCHE...

ftyyy.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

Le 1er octobre prochain, le major-général Fabian Zimpande MSIMANG deviendra le nouveau chef d’état-major de la South African Air Force. La cérémonie se déroulera sur l’une des neuf bases de la SAAF et sera ponctuée par un défilé aérien où se produiront probablement les nouveaux chasseurs Saab « Grippen » d’origine suédoise qui remplacent les  « Mirages » et autres « Cheetahs ».

 

La ministre de la défense et des anciens combattants, Madame Lindiwe Sisulu, fille du défunt leader de l’ANC, prononcera certainement un discours émouvant qui saluera le départ du Général Carlo Gagiano, dernier  officier-général d’origine européenne à occuper un poste de premier plan à l’état-major des armées de la « nation arc-en-ciel ». Elle sera accompagnée du général Solly Zacharia Shoke, chef d’état-major  général, du général V.R Masondo, chef de l’armée de terre, du vice-amiral Refiloe Mudimu (marine) et du lieutenant-général Vejaynand Ramlakan, chirurgien-général et directeur du service de santé. Pilote d’hélicoptère formé sur des appareils soviétiques de type Mi-8 et Mi-25 au Kirghiztan pendant les années de lutte contre le pouvoir blanc de Pretoria, membre de l’Umkhonte We Sizwe, la branche militaire de l’ANC, Zimpande Msimang intégra en 1994 la nouvelle armée de la « nouvelle Afrique du Sud » postapartheid, au sein de laquelle il gravit les échelons de la hiérarchie et évolua à la tête de divers commandements, notamment la direction de l’école de pilotage des hélicos à Bloemfontein. Bien que l’objectif des autorités sud-africaines soit d’africaniser jusqu’à une hauteur de 75 % les effectifs des pilotes de la SAAF, il est amusant de constater que près de la moitié des pilotes sont encore des blancs à des grades subalternes, tandis que toute la haute hiérarchie de l’armée est noire, métis ou indienne à 100%.... Intéressant également de noter que le prédécesseur de l’actuelle ministre de la défense s’alarmait du peu de volontaires d’origine européenne qui s’engageaient dans l’armée ! Cherchez pourquoi….

 

L’africanisation à outrance des cadres militaires ou, par exemple, des termes géographiques du pays (toponymie) (1) est l’une des réponses. C’est une nouvelle page, blanche, de l’histoire  sud-africaine qui se tourne du côté du Cap de Bonne Espérance.

 

Note

 

(1)   C’est ainsi que l’agglomération de Petoria est devenue Tshwane, que le Transvaal éclaté comprend, notamment, les provinces du Gauteng, du M’Pumalanga et du Limpopo, cette dernière ayant Polokwane (ex-Pietersburg) comme capitale, sans oublier que le grand  complexe portuaire de Port Elisabeth au Cap-Oriental s’appelle désormais Nelson Mandela Métropole, ça ne s’invente  pas !

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lundi, 18 juin 2012

LE SHASS FAIT-IL LA CHASSE AUX FALACHAS ?

1977711293.jpgLe bloc-note de

Jean-Claude Rolinat

Israël confronté comme nous à une récurrente vague migratoire depuis des années n’a pas les mêmes pudeurs que nos dirigeants et n’hésite pas à prendre le  « taureau par les cornes »….La police traque les Falachas (1) ou, plus exactement, les noirs du Sud-Soudan et d’ailleurs qui aimeraient bien se faire passer pour eux. Elle n’hésite pas à employer la manière forte pour résoudre le problème et éteindre les violences anti-africaines qui ont éclaté, notamment à Hatikva au sud de Tel-Aviv. Déjà un tribunal vient d’autoriser l’expulsion de 1 500 clandestins. Leurs billets d’avion  seront pris en charge par les autorités et les adultes acceptant leur retour et qui se seraient volontairement livrés à la police, toucheront une prime de 1 000 Euros par famille. « La pompe à finance » n’a pas fini de fonctionner, le nombre de « sans papiers » d’origine africaine,-Ethiopie, Sud-Soudan, Erythrée-, étant estimé à près de 60000 personnes ! Depuis que l’Egypte post-Moubarak est devenue une ^passoire, le gouvernement israélien  a décidé d’édifier une barrière qui court le long de la frontière entre les déserts du Sinaï et du Néguev. Le ministre de l’intérieur en charge de ces problèmes Eli Yishaï, par ailleurs leader du parti religieux SHASS, s’est déclaré satisfait de ces premières mesures.

Vérité au-delà de la Méditerranée en Terre promise, coupable erreur xénophobe en Europe dès que l’on touche à un cheveu des immigrés illégaux pour les renvoyer dans leur pays d’origine ? Pourtant nombre de  prétendues « ligues de vertu » sont animées par des israélites partageant les mêmes valeurs et les mêmes croyances que les citoyens hébreux. Incompréhensible ? C’est l’éternel « deux poids, deux mesures » du genre  « eux c’est eux, nous c’est nous », une ambivalence qui travestit la vérité. Toutefois, ne doutons pas que la tragique réalité comme les drames de Toulouse et de Montauban en feront réfléchir plus d’un. Si l’immigration est devenue un poids insupportable pour Israël, pourquoi serait-elle aussi légère qu’un sac de plumes dans la « vieille Europe » ?

Note

(1)      Noirs d’Ethiopie qui, dans les années 1980, ont obtenu le droit d’émigrer en Israël en raison de leur judéité. À part ceux qui servent dans l’armée et la police des frontières, ils constituent généralement un sous-prolétariat.

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lundi, 21 mai 2012

JAMAIS DEUX SANS TROIS

Georges-Alexandre Sadrol

 

A peine les urnes des deux tours de l’élection présidentielle étaient-elles rangées, que la bataille des élections législatives s’engageait. Après le grand-père Jean-Marie Le Pen  et la fille Marine, c’est au tour de  la petite fille, Manon, fille de Yann, de porter les couleurs du parti familial aux élections parlementaires  dans la circonscription emblématique de Carpentras. En  Corée du Nord, charmante « démocratie populaire » d’Asie du Sud, on se succède  au pouvoir de père en fils. Après Kim-Il-Sung dictateur jusqu’à sa mort en 1994, Kim-Jong-Il prit le relai avant de le transmettre à l’un de ses fils Kim-Jung-Un,  adoubé par les hiérarques du parti communiste. Cette  « partitocratie héréditaire » , on le voit, n’est pas sans avoir quelques lointaines similitudes sous nos contrées dans un paysage politique, il est vrai, assez différent. Au fait comment s’appelait  un célèbre feuilleton diffusées sur les ondes, dans les années quatre-vingts ? Dynastie !

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vendredi, 20 avril 2012

UNE MAUVAISE HISTOIRE BELGE...

index.jpegLe bloc notes de

Jean-Claude Rolinat

On l’aura compris, Nicolas Sarkozy n’est pas ma tasse de thé, même si je considère que le « Hollandais », c’est Sarkozy en pire. Toutefois, une campagne électorale mérite une certaine équité  dans son traitement, surtout vue par l’étranger, fut-il proche. Etranger qui doit marquer d’une façon ostensible sa neutralité. Pour l’instant, la chancelière allemande, en dépit des sympathies qu’on lui prête pour le sortant français, s’est abstenue d’intervenir publiquement en faveur de son poulain. Tel n’est pas le cas du Premier  ministre belge,- si, si, ça existe encore ! -, qui a assisté au premier rang des spectateurs de marque au meeting lillois de soutien à François Hollande le mardi  17 avril.

Solidarité idéologique ? Certes, le belge est aussi socialiste que peut l’être « Flamby ». Mais, en tant que personnalité de premier rang d’un Etat voisin et ami, il s’immisce dans un débat électoral qui ne le concerne pas et viole délibérément la neutralité diplomatique qu’il devrait afficher en pareille circonstance. Bien sûr, Monsieur Elio di Rupo n’est pas un chef charismatique, il n’est pas une personnalité de premier plan en dépit de son look à la Buster Keaton affublé d’un inséparable nœud papillon qui le fait repérer entre mille spectateurs… S’est-il  posé la question ce chef de gouvernement dont l’administration ministérielle a été accouchée aux forceps, de savoir ce que peuvent penser des français de son  inacceptable présence à une réunion électorale dans leur pays pour soutenir l’un des candidats principaux dans la course présidentielle ?

Et si demain nous nous mettions en devoir d’intervenir dans les incessantes querelles linguistiques et communautaires qui rongent le Royaume d’outre Quiévrain, si, par exemple, nous prenions parti en faveur de la création d’une République flamande et du rattachement de la Wallonie à  la France, - ce qu’à Dieu ne plaise, car ce n’est qu’un repaire de socialistes ! -, en déclarant que Bruxelles, la pseudo capitale européenne n’est qu’un  nœud musulman et islamiste au cœur de notre vieux continent ?

Elio Di Rupo n’est qu’un… rigolo !

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mercredi, 04 avril 2012

Le saviez-vous ? LA 2e GUERRE MONDIALE EST (RE)COMMENCEE !

ghu.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

La semaine dernière, en même temps que le feuilleton annuel « Un village français »,-la vie d’une petite cité française sous l’occupation avec ses faiblesses, ses bassesses et ses grandeurs-,  nous eûmes droit, également sur France 3, à une dramatique sur le jeune Guy Mocquet. Rappelons pour les amnésiques que ce jeune homme, fils d’un député communiste arrêté par le pouvoir sous la IIIe République pour atteinte à la sûreté de l’Etat, fut détenu comme otage et fusillé en compagnie d’autres malheureux à Châteaubriant. Sarkozy voulut en faire un héros de la Résistance. Il n’en était rien, il fut un martyre, car on n’exécute pas un adolescent innocent de 17 ans ! Il faut dire que ses copains communistes, un peu à la manière de Mohamed Merah, avaient froidement abattu d’un coup de pistolet dans le dos un officier allemand, une façon sans doute « efficace » de lutter contre la domination géostratégique allemande de l’époque ! En tout cas, un moyen pour le parti, à peine remis de sa léthargie jusqu’à l’invasion de l’URSS par son ancien allié allemand, de se refaire « une santé » et d’embrayer le pays sur le monstrueux cycle attentats/répression.  Mais, comme si la  piqûre de rappel ne suffisait pas, la même chaine publique propose à ses  téléspectateurs  la rediffusion le jeudi 5 avril de « l’Armée du crime »,  l’histoire de l’arménien Manouchian et de sa bande des FTP-MOI, essentiellement composée d’étrangers, qui s’engagea en 1942 dans l’action violente et désordonnée contre les troupes nazies. Tous ces films ont été plus ou moins tournés en région Limousin (socialo-communiste) et de proches amis m’ont informé du tournage d’un futur téléfilm à la gloire du « colonel » Guingouin, la terreur rouge des années quarante-trois, quarante-quatre dans cette belle province que l’Intendant Turgot gouverna au XVIIIe siècle. Et si l’on veut encore illustrer la cruauté des troupes  allemandes de l’époque, il faudrait d’urgence  filmer des fictions sur les horreurs d’Oradour sur Glanes et les pendaisons de Tulles ! Mais, s’il est toujours intéressant d’avoir présente à l’esprit l’histoire d’une tragique époque où tout n’était pas  si tranché, noir ou blanc, près de sept décennies après les faits, à l’heure où, en haut lieu, on nous vente la réconciliation franco-allemande et l’exemplarité du modèle économique allemand, est-il si nécessaire de rajouter du sel sur des plaies qui ne sont  pas complètement cicatrisées ? En juin on nous repassera l’inusable « Jour le plus long », film que j’avais vu le jour de mon conseil de révision  et, fin août, « Paris brûle-t-il  » ?

 

Pour le cinquantième anniversaire de  « l’indépendance » algérienne, nous sommes rassasiés de « chienneries » anti-françaises avec la complicité d’une association d’anciens combattants, la FNACA, mais silence radio sur le massacre de la rue d’Isly perpétré le 26 mars 1962 contre de pacifiques pieds-noirs qui manifestaient leur soutien au quartier encerclé de Bab-El-Oued. Des tirailleurs de l’Armée françaises de souche nord-africaine avaient été ramenés du bled pour assurer, avec les classiques CRS et Gardes Mobiles, le maintien de l’ordre. Curieux, non ?

 

Idem pour le génocide franco-français de Vendée, passée quasiment à la trappe  des programmes, cette  autre tragique séquence de notre histoire devant se contenter d’une émission  diffusée sur FR3à une heure d’écoute où les enfants sages et les ados moins tranquilles font déjà dodo.

 

Ras l’bol de leur « propagandastaffel » télévisuelle financée avec notre fric !

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jeudi, 22 mars 2012

PAS D’AMALGAME QU’ILS DISENT…

images.jpgLe bloc note de Jean-Claude Rolinat

Les représentants des communautés religieuses sont émouvants. Les yeux dans les yeux, presque la main dans la main, ils appellent toujours à plus de tolérance et de paix. C’est leur rôle, leur mission, ils ont étudié et sont payés pour ça. Un rabbin, un homme d’église, un imam sous le beau ciel de notre belle République ne sont pas là pour attiser la haine, non ? Manquerait plus que ça ! Et surtout, surtout, pas d’amalgame !

 

Le fait que l’assassin de trois militaires et le tueur de trois enfants de confession juive, Mohamed Merah, ne soit ni sikh, ni hindou, ni catholique, ni réformé, ni copte, ni orthodoxe, ni shintoïste, ni zoroastrien n’est que le fait, sans doute, d’un mauvais hasard. Imaginons que le criminel se soit appelé Dupont-Lajoie et qu’il soit un  consommateur de porc de première et, en plus, circonstance aggravante, qu’il ait une fois dans sa vie, voté pour un parti de la Droite Nationale, quel jet d’injures, quel tombereau d’invectives, quelle marée d’indignation déferleraient sur notre paysage médiatique. Nous aurions droit à la mise en lumière de l’éternelle équation inventée par nos beaux  esprits de gauche : Nazi=fascisme=Vichy=extrême droite=droite de conviction…

 

Patatras, le beau scénario qui nous aurait valu un Carpentras bis s’est effondré à l’instant même où était révélée l’identité du terroriste djihadiste. Français de papier qui a froidement abattu  des hommes  parce qu’ils portaient un uniforme honni et tué d’innocents enfants d’une confession détestée en raison d’ évènements complètement extérieurs au périmètre français, voilà de quoi faire réfléchir celles et ceux qui se réjouissaient des révolutions du « printemps » arabe. Lequel dessine les contours d’un hiver islamiste  en Tunisie, Libye, Egypte en attendant, peut-être, le tour de la Syrie. Combien y-a-t-il d’autres bombes ambulantes  de cette nature, chargées de haine jusqu’à la gueule?  Gardons-nous, bien sûr, de généraliser. Si tous les musulmans, d’évidence, ne sont pas des terroristes en puissance,-combien de « chibanis » vivent tranquilles en nos murs et ne demandent qu’à partager notre soleil-, tous les terroristes islamistes sont des Mahométans. Et surtout, encore une fois, pas de confusion , disons « ethno-géographique » : tous les arabes ne sont pas musulmans et la première puissance musulmane au monde, c’est l’Indonésie.

 

En attendant, cette tragique actualité a fait passer à la trappe un autre atroce fait divers : une « chance pour la France », récidiviste, est  très fortement soupçonné d’avoir tué une adolescente à Bouguenais, au sud-ouest de Nantes. Ainsi va ce pays qui fut, jadis et hier, un pays de cocagne…

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vendredi, 24 février 2012

Une lettre ouverte de Jean-Claude Rolinat à Yves Calvi, journaliste à France 5 :

1977711293.jpgCONCERNE :

Emission «  C DANS  L’AIR »

du mercredi soir 22 février relative

à la guerre d’Espagne

 

Monsieur Calvi,

 

Vous animez généralement des  émissions d’une très bonne tenue portant sur l’actualité : les intervenants sont souvent des spécialistes reconnus ou talentueux. On ne se coupe pas la parole, on est loin des « basse-cours » de certaines émissions proposées par vos confrères. Sous la baguette…magique ( ?)  d’Yves Calvi, ça fonctionne plutôt bien pour le plus grand confort d’écoute du téléspectateur. Après tout, « bon sang ne saurait mentir »…

 

Quelle ne fut pas ma surprise en regardant ce mercredi soir 22 courant une émission consacrée au juge B. Garzon et, partant de là, à la Guerre d’Espagne (1936-1939).

 

Tout de suite, j’eus une impression de malaise ; je n’avais pas en face de moi des spécialistes devisant techniquement de faits historiques discutables, mais des procureurs s’acharnant à salir unilatéralement quatre décennies de franquisme sans prendre la moindre hauteur. Une attitude qui permettrait de voir les choses avec beaucoup de nuances, tant l’histoire avec un grand « H » n’est jamais blanche ou noire, mais toujours  grise, sujette au fil des ans et à la lumière de nouveaux témoignages identifiables, à une certaine révision. Il existe des historiens honnêtes et des perroquets indignes. On aurait  cru entendre de la « propagandastaffel » contemporaine. Et ces gens-là peuvent avoir un gentil minois, ils n’en sont que plus dangereux. Rien  n’est venu balancer, nuancer ce réquisitoire totalitaire, je n’hésite pas à utiliser le mot, à l’encontre du Franquisme. Et pourtant, pour faire la guerre, il faut être deux et si des crimes de guerre furent commis en Ibérie entre 36 et 39, le camp des « rouges » en a une très belle part. Ce n’est pas moi qui le dit, mais l’écrivain espagnol de renom Michel del Castillo qui fut contemporain de cette guerre et dont la maman était plutôt dans le camp de ceux que l’on nomme improprement « républicains ». On parle beaucoup du bombardement de Guernica où s’illustra d’une façon tragique la Luftwaffe, mais on ne parle jamais des massacres  de Paracuellos commis par les bolchéviques. Page 255 de son ouvrage,  « Le Temps de Franco », Fayard 2008, l’auteur précité écrit :-« …Un plan exécuté de sang-froid. On s’étonne en 2008, de ne trouver que de brèves allusions à cette « évacuation définitive » dans les biographies les plus épaisses, si riches en considérations psychologiques, par ailleurs, sur la personnalité du Caudillo. Comment expliquer cette pudeur ? Tout se passe comme si les victimes de ces purges sanglantes méritaient à peine une mention. » Tout cela pour vous dire que 10 500  personnes sont passées, si j’ose dire, par « pertes et profits ». Quand on évoque la Guerre d’Espagne, c’est très simpliste : d’un côté il y a les « bons », les républicains-démocrates qui assassinaient à tour de bras leurs adversaires politiques, allant jusqu’à exhumer  les corps de religieux et de religieuses -, photos à votre disposition -, et les mauvais, forcément  les défenseurs des classes aisées   et  des piliers d’église. Mais l’histoire espagnole de cette période est un peu plus compliquée, elle n’est pas si manichéenne. Si le soulèvement militaire du 18 juillet  1936 a eu lieu, c’est qu’il avait été précédé de nombreuses violences anticléricales, certes, mais pas seulement, de l’assassinat du leader de droite  Calvo Sotelo et, dès les toutes premières heures du conflit, de l’exécution de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange. La  République espagnole, « bourgeoise » et modérée dans un premier temps, bascula dans l’horreur du communisme, ce qui entraina bien évidemment l’intervention de l’armée, garante de l’ordre public et comptable de l’intégrité nationale. Si les nationalistes,-  Phalange, Carlistes, militaires, Chrétiens engagés-, gagnèrent au bout de trois années de terribles combats, ils le durent à leur courage et, objectivement, à l’aide des forces de l’Axe. Mais, dans le camp « d’en face », Moscou déploya tout son arsenal pour sauver cette « République » à la sauce soviétique et mit à sa disposition ses « brigades internationales » qu’un certain Monsieur Jacques Chirac a voulu faire reconnaitre comme « anciens combattants », tout au moins pour ce qui était des ressortissants français. Cette  terrible guerre civile, comme celle qui divisa au  XIXe siècle les Etats-Unis a fait près de 600 000 morts ! Au lendemain de ce conflit, la répression a été impitoyable, je vous l’accorde. Mais pendant les 36 années de règne du général Franco l’Espagne s’est apaisée, elle s’est reconstruite dans l’ordre et la paix, s’est ouverte au progrès. Ses institutions politiques inspirées de la démocratie organique pouvaient passer pour un Etat totalitaire : rien n’était plus faux. L’Espagne franquiste était un Etat autoritaire mais en aucun cas de « type fasciste » : on ne régentait pas la vie d’un homme de zéro heure à 24 h, on ne le prenait pas en  main du berceau au cercueil comme dans les tyrannies théocratiques ou communistes. Il pouvait y avoir quelques ressemblances à l’occasion des grands rassemblements de foules, place d’Orient, mais personne n’était contraint d’y assister. Le  régime franquiste a  été institué par référendum populaire et le « Caudillo » n’était que le fondé de pouvoir de la monarchie, règne monarchique seulement mis entre-parenthèses pendant les trois années de guerre civile. À la mort de Franco, justement pleuré par une immense partie du peuple, une page s’est tournée et la monarchie constitutionnelle s’est tranquillement mise  en route sur les  rails forgés par le généralissime. Qu’il y  ait eu des massacres, des fusillades arbitraires, des disparitions, nul ne le nie. Mais toutes ces horreurs ont été le fait des DEUX CAMPS. Or, il semble bien que le juge Garzon, par préjugé idéologique, ne se soit occupé que  des victimes  des armées nationalistes.

 

La Grande Croix qui s’élève majestueusement au Val de Los Caïdos veut être justement le symbole, par-delà la mort de tant de valeureux combattants des deux camps enterrés là, d’un certain apaisement, d’une réconciliation, d’une Espagne enfin pacifiée, voulant tourner la page sans oublier ceux des siens qui sont restés dans cette terrible guerre contemporaine.

 

Eh bien, aimant tellement votre émission et appréciant votre talent d’animateur, ce rôle d’arbitre cultivant l’humour, je tenais à vous faire part de ma déception après cette lamentable prestation.

 

En espérant échapper dans l’avenir à ce type d’émission partisane, je vous prie de croire, Monsieur Yves Calvi, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

Jean-Claude Rolinat

Ecrivain

Elu local en Ile-de-France

Membre du Bureau de la NDP

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vendredi, 25 novembre 2011

Le Cinéma, une arme idéologique toujours d’actualité...

images.jpgLe bloc notes de
Jean-Claude Rolinat
Trois films, comme ça, pris au hasard, sortant quasiment en même temps sur nos écrans, nous interpellent. « La couleur des sentiments » de Tate Taylor, nous entraine dans le sud des Etats-Unis dans les années cinquante-soixante, où unparfum de ségrégation raciale rendait l’air irrespirable pour les « crânes d’œuf » de la côte Est et les leaders de l’Association pour l’avancement des gens de couleur. Pendant que les bonnes noires trimaient, les jeunes péronnelles de la bonne société (blanche) caquetaient ; tandis que ces jeunes personnes de la high society péroraient, les nounous torchaient avec amour leurs marmots sudistes.
Un autre film qui connait un énorme succès d’audience, « Intouchables », nous conte avec humour et délicatesse l’improbable rencontre entre un riche tétraplégique et un black de banlieue, lequel se révèlera être un irremplaçable compagnon d’infortune. Beau jeu d’acteurs qui vous coincependant deux heures, l’émotion au coin de l’œil. Ça dégouline de bons sentiments. Mais après cela, allez voir les blacks de banlieue qui dealent et posez-leur la question, à savoir accepteraient-ils pour un salaire équivalent au SMIG de s’occuper d’un infirme ? Pas très crédible sur ce sujet, le film d’Eric Toledano…
Autre « chef d’œuvre », mais plus pervers celui-là, l’« Ordre et la Morale » de Mathieu Kassovitz, qui raconte l’exécution des kanaks coupables d’avoir massacré des gendarmes français à Ouvéa, île de Nouvelle-Calédonie, en avril 1988. Une sorte de « chiennerie » anti-française pour fustiger les forces de l’ordre qui seraient immorales. Ça nous rappelle d’autres images tournées en d’autres temps par d’autres réalisateurs dont l’objectif était de salir l’Armée française en Algérie, forcément un ramassis de tortionnaires fachos.
Dans tout ce marécage cinématographique, le pauvre film « Forces Spéciales » a eut bien du mal à surnager, d’autant qu’il était chichement distribué en salles. Son défaut ? Mettre en scène des commandos qui libèrent un otage en Afghanistan. (En fait, le film a été tourné au Tadjikistan voisin, et pour cause !). Relégué dans d’obscures salles obscures ou programmé à des horaires impossibles, il ne devrait pas avoir une glorieuse carrière à moins d’être diffusé à une heure de grande écoute sur une chaine grand public. Aux Etats-Unis, il ferait un tabac !
Quatre films au destin différent dont un nous semble être « le dindon de la farce ».On voudrait donner uneraison supplémentaire aux « jeunes » de banlieue de haïr leur pays de naissance ou d’accueil que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Le blanc, le Français, le « franchouillard », le « céfran » et autre « souchien » comme le dit si élégamment dame Houria Bouteldja, reste bien le pelé, le galeux, tout juste bon à mettre la main à la poche pour entretenir certains parasites de notre tant vanté « modèle social » qui, d’ailleurs, vole en éclat. En 2012, nous aurons quatre fois l’occasion de dire NON à cette oligarchie mafieuse, qu’elle peigne sa boutiqueaux couleurs rose et verte du socialismedit « démocratique » ou du néo-libéralisme « tricolorisé ». Ne soyons pas dupes de leur « cinéma »…

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samedi, 05 novembre 2011

AVEC EUX, QUAND ON N’A PAS TOUT DONNE, ON N’A RIEN DONNE…

images.jpgLe bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Je viens d’entendre sur les ondes de RTL ce vendredi 4 novembre à 13h50 Monsieur Richard Prasquier, Président du CRIF, s’exprimer à propos de la rencontre, à New-York, entre Marine Le Pen et le délégué d’Israël à l’ONU, l’ambassadeur Ron Prosor. Pour le porte-parole du CRIF rien, rien ne saurait faire oublier le « détail », mot inapproprié prononcé jadis par Jean-Marie Le Pen et, dans la foulée, de s’étonner que le gouvernement d’Israël n’ait pas désavoué son représentant onusien (ce qu’il a fait depuis). Le verdict est sans appel, ça ne sert à rien. A vouloir courir après les dirigeants autoproclamés d’une communauté, on perd son temps.

Moi, je connais Israël, j’y suis allé deux fois. Cet Etat a toute sa légitimité dans ses frontières reconnues de 1967. Nier son existence comme le fait l’iranien Ahmadinedjad est totalement contre-productif et fait preuve d’une « imbécilité-crasse ». J’ai partagé pendant un mois dans les années soixante la vie d’un kibboutz. A cette époque l’Etat Hébreu défendait des frontières menacées, il était laïc, peuplé majoritairement de juifs ashkénazes et vivait dans une ambiance de mystique pionnière : c’était un pays de bâtisseurs. Aujourd’hui, c’est une sorte de théocratie sépharade expansionniste.

A la main tendue par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Cisjordanie, il répond par l’extension de ses colonies à Jérusalem-Est et à Malé-Adoumim notamment. Au cours de mon second séjour en Terre Sainte, j’ai vu ce nouveau « mur de la honte » qui balafre le pays et qui ceinture en mille et un confettis la partie arabe de la Palestine. (Voyez le film « Le citronnier »). Si les terroristes de la bande du Hamas à Gaza jouent avec le feu en tirant des roquettes par-dessus la frontière, attirant ainsi des représailles aveugles contre leurs propres populations, - c’est le même scénario que dans la France occupée, le cycle « attentat-répression » -, l’enfermement des populations dans des enclaves quasi-hermétiques est scandaleux. La seule façon de faire reculer le terrorisme, c’est d’ouvrir des négociations. Même en Afrique du Sud, aux plus belles heures de l’apartheid, les « bantoustans », les « fameux » Etats « TBVC » (1) etc… n’étaient pas clos, je puis en témoigner ayant là aussi séjourné deux fois dans ce pays. L’Etat de Palestine, « mité », une sorte de peau de léopard trouée, est entré à l’UNESCO ? Tant mieux. Ce vote répond, 64 ans plus tard, à la décision majoritaire des membres de Nations Unies de l’époque de partager la Palestine en deux Etats : l’un juif, l’autre arabe.

L’une des deux entités existe. Mais pas l’autre ! Cherchez l’erreur…

(1) Transkeï, Bophuthatswana, Venda, Ciskeï, Lebowa, Gazankulu, Qwa-Qwa etc…

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lundi, 26 septembre 2011

Cinéma : Cette « Nouvelle guerre des boutons » m’a donné des ….boutons !

Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat
La guerre des boutons est à nouveau déclarée.
Au box-office des remakes, deux films inspirés du même sujet se disputent une (potentielle) même clientèle et sont, en gros, au coude à coude. Mais contrairement au premier tout simplement intitulé « La guerre des boutons » sorti le mercredi 14 septembre, « La nouvelle guerre des boutons » programmée sur les écrans une semaine plus tard, s’éloigne un peu (beaucoup) des rixes entre garnements de Longeverne et de Velrans.
En effet, Christophe Barratier, le réalisateur, trahit quelque peu l’œuvre de Louis Pergaud d’une façon caricaturale, sans nuance, en transposant l’action en 1944, une époque où tout n’était pas blanc ni tout à fait noir, alors que le roman initial est sorti en 1912. Une intrigue politico-amoureuse est ajoutée à l’histoire des rivalités entre deux villages où le méchant milicien, particulièrement antipathique, traque une charmante petite fille juive cachée par la jolie mercière (Laetitia Casta) dont l’instituteur (Guillaume Canet) est amoureux. A ce film dans l’air du temps où les salauds sont forcément toujours les mêmes et les héros des patriotes communistes,- si, si -, on préfèrera la version de Yann Samuell qui, bien que située dans les années soixante, est plus proche de l’œuvre de Louis Pergaud, un « hussard de la République » mort prématurément au front en août 1915. Talentueux écrivain « régionaliste », il peignait avec brio sa Franche-Comté natale.
Dans les deux films, les enfants jouent avec naturel et sont épatants. La relève de Petit gibus, - « si j’aurais su, j’aurais pas venu » -, est assurée ! Mais si ces deux versions d’une même histoire ne vous ont pas convaincus, il vous restera toujours celle d’Yves Robert, en noir et blanc, sortie en 1962 et qui va revenir sur nos écrans le 12 octobre prochain. Elle n’est pas polluée par la politique…

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lundi, 11 avril 2011

SURVIVRE OU PERIR : IL FAUT REFORMER LE CODE DE LA NATIONALITE !

Jean-Claude Rolinat.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

Monsieur Claude Guéant, ministre de l’Intérieur et de la parole, s’agite beaucoup en ce moment : normal, son patron entend déjà les bulletins de votes hostiles « tomber le soir au fond des urnes »… Nos frontières abolies par l’inique traité de Schengen, dont on n’a pas demandé aux Français de le ratifier ou non,sont une invitation permanente à franchir des lignes virtuelles pour venir toucher le jackpot des prestations diverses et variées. Généralement  accordées généreusement sans discernement au dernier des migrants entré. Avec le tsunami humain en provenance de Tunisie et de Libye qui s’annonce, puis dans un deuxième temps, celui venu des profondeurs de l’Afrique aux ventres si féconds, il y a du souci à se faire ! Sans compter que tous les collabos de France et de Navarre subventionnés par un Etat déliquescent qui s’accommode fort bien de cette véritable entreprise de subversion, sont à pied d’œuvre pour aider, renseigner, guider tous les laissés pour compte d’un continent incapable de s’assumer réellement dans l’ère postcoloniale. Derniers exemples : Libye, Côte d’Ivoire, Soudan, Zimbabwe, etc. Chers « Marcels » franchouillards, fini la petite auto, le petit loto, le petit boulot, le petit caboulot, les gros câlins et les bons dodos... C’est l’heure de se mobiliser dans notre « Camp des Saints », faute de quoi le réveil sera dur ! Avec la droite molle aux affaires, c’est porte et tables ouvertes pour le tiers-monde. Avec la gauche, pire encore s’il est possible, c’est la régularisation juridique massive garantie et annoncée. Premier temps, le droit de vote et d’éligibilité accordé aux résidents étrangers hors Union européenne pour les élections locales. Deuxième étape, l’accès direct à la pleine citoyenneté. Troisième station du « chemin de Croix » des « de souche » si je puis dire, la soumission au plus grand nombre. C’est le scénario Sud-Africain de 1994 : plus jamais les  Afrikaners qui ont fait la RSA, n’arriveront au pouvoir. N’imaginez pas que c’est du folklore exotique : la nature a horreur du vide et les chiffres galopent… Faute d’une imperméabilité de nos frontières et d’un redressement démographique réel, c’est ce qui nous pend au nez.


À Mayotte, 101ème « département » français, on vient accoucher massivement en provenance des autres iles de l’archipel desComores. Même scénario à Cayenne en Guyane où il s’agit simplement pour les Surinamiennes enceintes de franchir le fleuve Maroni. Les immigrées clandestines deviennent inexpulsables car mères d’un enfant réputé « français », le bébé ayant vu le jour en… France ! CQFD ! C’est la loi du sol qui s’applique par opposition à la loi du sang qui, elle, est en  vigueur dans de nombreuses démocraties sans que nos bonnes âmes de gauche et d’ailleurs ne remuent les oreilles. Le jeune Baroin alors ministre des DOM-TOM du dernier gouvernement Chirac, avait soulevé le lièvre : la bête est vite repartie dans son terrier, les loges qui n’étaient pas celles des concierges veillaient au grain ! Il faut exiger de « notre » gouvernement une réforme du Code de la nationalité : être Français, cela s’hérite ou se mérite. Avant d’adhérer à une association,  à un club, on en accepte les statuts et la direction décide souverainement si, oui ou non, elle doit accueillir le candidat. Une vache qui naîtrait par hasard dans une écurie n’en gagnerait pas pour autant le Grand prix de l’Arc de Triomphe, pas plus qu’un étalon naissant dans une étable ne donnerait du lait  pour faire du fromage ! Quant à la bi-nationalité, c’est un scandale permanent. Deux exemples qui me sont proches. Une de mes lointaines petite-cousine née à Denver, Colorado, de parents français qui travaillaient là-bas, est aussi Américaine. Ma cousine germaine (qui n’est pas Teutonne…) est mariée depuis plus de quarante ans à un Italien et ils vivent dans la ville éternelle. Elle vote Berlusconi à Rome et Sarkozy au Consulat de France ! Idem pour beaucoup de Franco-Maghrébins. Monsieur Charles Aznavour, l’indéboulonnable et talentueux crooner français qui réside en Suisse est aussi… ambassadeur d’Arménie à Berne. Je ne dirai rien du soldat Gilad Shalit, recrue de Tsahal, prisonnier du Hezbollah ou du Hamas, je ne sais plus, qui nous est présenté quasi-quotidiennement comme « Franco-israélien ». Cherchez l’erreur… C’est à Monsieur Netanyahou de négocier sa libération, pas au Président français. Madame Eva Joly pourrait nous expliquer comment elle a pu être juge d’instruction de la République  française alors qu’elle est native de Norvège dont elle a gardé l’accent tout en étant député européen alors que son pays natal, et c’est tant mieux pour lui, n’est même pas membre de l’Union européenne ?

 

Quant à moi, né à Paris, si j’avais émigré au Sénégal à l’âge de dix ans, à supposer que ce pays ait été indépendant à cette époque, aurais-je  pu devenir ministre du gouvernement de Dakar ? Il y en a qui trouvent trop facilement leur miel dans la ruche française ! La confusion des genres, les nationalités bradées ou d’occasion - de celles qui font le larron -, les citoyennetés bidons, ça suffit ! Toutes ces assemblées composées d’étrangers, créées par lesocialistes parallèlement aux vrais conseils municipaux ou généraux, sont illégales. On est du pays de ses ancêtres héritier du sang qui coulait dans leurs veines. C’est le même, c’est le nôtre. Pas du pays où le hasard des voyages ou des migrations aurait pu nous faire naître. Si j’avais vu le jour au Chili, je n’en serais pas pour autant un compatriote des généraux O’Higgins ou Pinochet. Il y a urgence à réformer et modifier notre Code de la nationalité. Une VRAIE droite au pouvoir, un véritable gouvernement ayant le sens de ce qui est « national », prendraient immédiatement les mesures qui s’imposent. D’autant plus qu’une telle réforme ne coûterait rien, si ce n’est l’impression des nouveaux documents.

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jeudi, 24 mars 2011

19 SEPTEMBRE 1989 - 19 MARS 2011 : IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE !

images.jpgLe bloc note de Jean-Claude Rolinat

A propos de l’affaire libyenne, ma première réaction pourrait être, « mais que diable allons-nous faire dans cette galère », d’autant que Sarkozy avait léché, il y a peu, les babouches du Raïs de Tripoli en l’accueillant, lui et sa smala, avec tous les honneurs dus à un Prince des Mille et une nuit. Le Président a-t-il voulu redorer son blason à la veille d’élections cantonales qui semblaient, de toute façon, perdues d’avance ? Ou, comme ses prédécesseurs, en tant que « Chef des armées », a-t-il lui aussi voulu jouer au  « petit soldat » ? Souvenons-nous, Giscard  eut « son » Kolwezi, Mitterrand « sa » Guerre du golfe, Chirac « ses » ripostes à Sarajevo, en Serbie et en Côte d’Ivoire. Le Chef de l’Etat a mis toute son énergie pour emporter  la décision d’une intervention dans le ciel libyen, tant aux Nations Unies qu’auprès des membres de la Ligue Arabe, même si ces derniers en véritables marchands de tapis, ont commencé à tiquer du keffieh dès les premières frappes.

En regardant la télé, je m’interrogeais sur le bien-fondé d’une opération aérienne aux suites hasardeuses. Puis, il m’est soudain revenu en mémoire, comme ça, les terribles  images du crash du DC-10 d’UTA dans le désert nigérien du Ténéré, qui assurait le 19 septembre 1989 la liaison Brazzaville-Paris. Un an avant, le 21 décembre 1988, le colonel Kadhafi avait fait exploser en vol un Boeing-747 de la PANAM  au-dessus de l’Ecosse (photo). A ces drames, se mêlaient des  souvenirs de reportages sur le Tchad, vaste pays sahélien victime des manigances du « fou » de Tripoli, actions subversives qui nous coûtèrent des hommes et du matériel. Depuis, le  « Guide de la Révolution » libyenne s’était  racheté une conduite à coups de millions de dollars de dédommagements et de renonciation à son programme nucléaire. En pensant à tout cela, dois-je l’avouer, les images de ses blindés réduits à l’état de merguez fumantes, m’ont fait du bien ! Oui, du bien, comme une sorte de  soulagement. Nos pilotes ont fait du bon boulot et, d’une certaine façon, ont vengé nos pauvres morts du Ténéré : 54 Français, passagers et membres d’équipage, ainsi que 120 autres victimes qui n’avaient rien demandé que de vivre et de retrouver les leurs. J’espère que les Mirages,  Rafales  et autres F-16 de la coalition ne rateront pas la carcasse du colonel ou, qu’à défaut, le peuple libyen en fera son affaire. Il est des moments où la raison  ou la simple analyse géopolitique s’effacent derrière les sentiments et la nécessité de punir, de châtier comme il se doit un crime imprescriptible. Et tant pis si l’omniprésent, l’insupportable, le prétentieux, l’imbuvable BHL a été l’élément déclencheur de cette opération militaire. 22 ans après le crime du Ténéré, la punition est certes bien tardive. Mais  la vengeance n’est-elle pas un plat qui se mange froid ? Avertissement sans frais aux Bachar Al Assad, Robert Mugabe et autre Kim-Jong-Il…

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