Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 25 novembre 2011

Le Cinéma, une arme idéologique toujours d’actualité...

images.jpgLe bloc notes de
Jean-Claude Rolinat
Trois films, comme ça, pris au hasard, sortant quasiment en même temps sur nos écrans, nous interpellent. « La couleur des sentiments » de Tate Taylor, nous entraine dans le sud des Etats-Unis dans les années cinquante-soixante, où unparfum de ségrégation raciale rendait l’air irrespirable pour les « crânes d’œuf » de la côte Est et les leaders de l’Association pour l’avancement des gens de couleur. Pendant que les bonnes noires trimaient, les jeunes péronnelles de la bonne société (blanche) caquetaient ; tandis que ces jeunes personnes de la high society péroraient, les nounous torchaient avec amour leurs marmots sudistes.
Un autre film qui connait un énorme succès d’audience, « Intouchables », nous conte avec humour et délicatesse l’improbable rencontre entre un riche tétraplégique et un black de banlieue, lequel se révèlera être un irremplaçable compagnon d’infortune. Beau jeu d’acteurs qui vous coincependant deux heures, l’émotion au coin de l’œil. Ça dégouline de bons sentiments. Mais après cela, allez voir les blacks de banlieue qui dealent et posez-leur la question, à savoir accepteraient-ils pour un salaire équivalent au SMIG de s’occuper d’un infirme ? Pas très crédible sur ce sujet, le film d’Eric Toledano…
Autre « chef d’œuvre », mais plus pervers celui-là, l’« Ordre et la Morale » de Mathieu Kassovitz, qui raconte l’exécution des kanaks coupables d’avoir massacré des gendarmes français à Ouvéa, île de Nouvelle-Calédonie, en avril 1988. Une sorte de « chiennerie » anti-française pour fustiger les forces de l’ordre qui seraient immorales. Ça nous rappelle d’autres images tournées en d’autres temps par d’autres réalisateurs dont l’objectif était de salir l’Armée française en Algérie, forcément un ramassis de tortionnaires fachos.
Dans tout ce marécage cinématographique, le pauvre film « Forces Spéciales » a eut bien du mal à surnager, d’autant qu’il était chichement distribué en salles. Son défaut ? Mettre en scène des commandos qui libèrent un otage en Afghanistan. (En fait, le film a été tourné au Tadjikistan voisin, et pour cause !). Relégué dans d’obscures salles obscures ou programmé à des horaires impossibles, il ne devrait pas avoir une glorieuse carrière à moins d’être diffusé à une heure de grande écoute sur une chaine grand public. Aux Etats-Unis, il ferait un tabac !
Quatre films au destin différent dont un nous semble être « le dindon de la farce ».On voudrait donner uneraison supplémentaire aux « jeunes » de banlieue de haïr leur pays de naissance ou d’accueil que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Le blanc, le Français, le « franchouillard », le « céfran » et autre « souchien » comme le dit si élégamment dame Houria Bouteldja, reste bien le pelé, le galeux, tout juste bon à mettre la main à la poche pour entretenir certains parasites de notre tant vanté « modèle social » qui, d’ailleurs, vole en éclat. En 2012, nous aurons quatre fois l’occasion de dire NON à cette oligarchie mafieuse, qu’elle peigne sa boutiqueaux couleurs rose et verte du socialismedit « démocratique » ou du néo-libéralisme « tricolorisé ». Ne soyons pas dupes de leur « cinéma »…

15:38 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.