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vendredi, 25 novembre 2011

Le 9 novembre dernier, Gabriele Adinolfi prenait la parole au Parlement européen...

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Le mercredi 9 novembre 2011, Bela Kovacz, parlementaire hongrois du parti nationaliste Jobbik, invitait Gabriele Adinolfi, écrivain et rédacteur en chef de la revue “Polaris” pour nous parler de cette dernière. Polaris est un think-tank italien autonome dont le point de départ est la future Europe. La revue Polaris développe les idées qui suivent.

A quelle Europe avons-nous affaire ? Le projet de l’Europe en cours est uniformisant et totalitaire.Cette logique uniformisante et dirigiste essaie de détruire les différents modes de vie européens, comme nous le dit Adinolfi.
La mondialisation a créé des espaces ainsi qu’un élargissement des marchés.

L’Europe est confrontée à la concurrence des E.U.d’Amérique et de l’Asie. Contrairement à la Chine ou aux E.U., qui mènent tous deux une politique protectionniste, l’Europe agit de manière défensive économiquement à l’égard des E.U., mais offensive à l’égard de l’Europe même.

L’Europe vit au jour le jour. De plus l’économie européenne est détruite par des spéculations boursières.
Nous vivons l’idéologie de la défaite, de la décadence, de la réduction des espaces.

Les lobbys imposent les lois dans cette “post-démocratie”.

Que doit faire l’Europe pour s’en sortir ?

Elle doit suivre des axes civilisationnels. Elle doit acquérir un sens, avoir des relations intéressantes avec les pays qui se trouvent autour de et sur ces axes.

De quels axes parlons-nous ?

Il y a 3 axes importants à développer :

- le premier : Paris- Berlin – Moscou

- le deuxième : Rome – Budapest – Kiev

- le troisième : Madrid – Rome – Athènes

L’Europe aujourd’hui n’est pas unie et n’a pas de force de frappe.

Actuellement nous vivons le modèle à broyer les peuples et les cultures.

Ou bien nous acceptons de disparaître en suivant le guêt-apens style “Le choc des civilisations” ou bien nous renouvelons la civilisation et ce sera un choc !

Ne désespérons pas. Ne soyons pas trop optimistes. Comme le dit Gabriele Adinolfi : “Je suis un pessimiste enthousiaste !”. Soyons des pessimistes enthousiastes !

NDLR : Drieu La Rochelle définissait ainsi le fascisme et les fascistes: "Des pessimistes actifs". Pessimistes enthousiastes? c'est encore plus beau...

Le 11 novembre, Gabriele Adinolfi participait à une table ronde lors de la 5e Journée de Synthèse nationale à Paris.

Source Altermedia  cliquez là

15:23 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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