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jeudi, 30 octobre 2014

IL N’Y A PAS QUE LES RHINOCEROS BLANCS QUI SONT MENACES DE DISPARITION !

P1020959.JPGLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Avril 1994… Un tournant dramatique et décisif dans l’histoire des blancs d’Afrique du Sud. Leur destin a basculé. En acceptant le principe du suffrage universel, le fameux « one men, one vote », le calamiteux Frederik De Klerk signait l’arrêt de mort d’un peuple européen indépendant en Afrique australe. Le lâchage, 14 ans plus tôt, de la Rhodésie blanche de Ian Smith, n’aura été qu’un apéritif pour le « Gargantua mondialiste ». Dans une société multiethnique, institutionnellement indifférenciée, la loi démocratique donne le pouvoir au plus grand nombre. Surtout en Afrique où le fait tribal est encore prédominant, les ethnies majoritaires, même d’une façon relative, l’emportent et dominent le paysage politique. Les exemples sont innombrables, ayons simplement à l’esprit ceux des Hutus au Rwanda ou des Kikuyus au Kenya.(Toutefois, dans le premier des deux cas, les Tutsis, minoritaires, viennent de prendre leur revanche). Pourtant, le « pouvoir pâle » de Pretoria avait toutes les cartes en main : l’instrument politico-militaire, une quasi indépendance énergétique, des minerais sensibles nécessaires aux occidentaux, une opposition contenue, des terroristes anéantis… Seule  une pression internationale insistante donnait mauvaise conscience à certains traitres du Broederbond, la franc-maçonnerie afrikaner. La logique de la politique de développement séparée, menée conjointement avec l’abolition de « l’apartheid mesquin », aurait dû conduire à la création d’une constellation de quelques Etats égaux en droits et devoirs, prélude à une ultérieure Confédération ou Fédération, selon l’aboutissement des négociations, dans laquelle chaque partie aurait conservé  la pleine maitrise de ses affaires culturelles et de sa sécurité. Pour cela, le Parti National aurait dû sacrifier une fraction du territoire historique des établissements afrikaners et anglophone, et consolider les « Bantoustans ». Il ne l’a pas fait à temps, préférant tout garder d’un immense territoire pour, finalement, tout perdre dans un véritable « Munich exotique » négocié avec l’habile Mandela. Ce dernier promettant tout, surtout ce qu’il savait être comme d’inacceptables concessions  pour ses amis de l’African National Congress (ANC), a « roulé les Blancs dans la farine »…

Résultats des courses ? En vingt ans, un million de ces derniers a quitté leur pays et, pour beaucoup d’entre eux, sans esprit de retour comme les 20 000 anglophones installés à Perth, en Australie occidentale. Plusieurs milliers de fermiers et les membres de leurs familles ont été massacrés dans le Veldt dans des conditions horribles et ce, dans une quasi indifférence de nos belles consciences internationales ! Où était BHL et consort ? Aux abonnés absents… La République d’Afrique du Sud  dispute au Brésil la première place sur le podium des pays à forte criminalité. L’ANC a kidnappé le pouvoir, à l’exception de la ville du Cap et de sa province. Une nouvelle bourgeoisie noire, environ 10 % de sa population, a émergé dans le monde des affaires et n’entend nullement partager les fruits de sa réussite avec ses frères qui s’entassent dans des bidonvilles gonflés par une immigration – là aussi ! – non maitrisée. Jacob Zuma, Président de l’indéboulonnable ANC, assume d’une façon clownesque les fonctions de Chef de l’Etat. Lui et sa clique de corrompus gouvernent tant bien que mal la deuxième économie du continent. (Le Nigéria, avec son pétrole, vient de ravir la première place à la RSA, ce qui n’a aucune signification…). L’armée, la National South African Defence Force, privée de la plupart de ses cadres blancs, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une coalition des électorats blancs, métis et Asiatique est-elle imaginable, et le Democratic party  peut-il inverser la vapeur ? Où sont passés les militants du Freedom Front et de l’AWB de feu Eugène Terreblanche ? L’expérience d’Orania a-t-elle un avenir ? Le dernier afrikaner est-il condamné à éteindre la lumière en partant et cette communauté subira-t-elle le sort des Pied-Noir ? Finalement Mandela, en donnant l’image bonhomme d’un « Père de la nation », aurait-il été plus habile que Ben-Bella ?

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Des éléments de réponses incontournables en lisant le récent ouvrage de Jean-Claude Rolinat édité aux Bouquins de Synthèse Nationale, « République Sud-Africaine : la faillite de Mandela ». 18,00 € plus 3,00 € de port. Cliquez ici

04:15 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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