lundi, 10 juin 2013
Où l’Etat panique...
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Nous assistons depuis plus de trois jours à une manipulation savamment orchestrée et digne des plus grands enfumages de l’histoire. Du Carpentras, voire du Reichstag. Depuis jeudi, l’ensemble des mouvements nationalistes est diffamé et insulté en permanence par la classe médiatico-politique.
Assassins, meurtriers, peste, etc. Les mots ne sont pas assez durs.
Mais que cherche-t-on au final ? Pourquoi la retenue et la réserve, qui sont habituellement de mise lorsque l’on ne dispose que d’informations incomplètes et fragmentaires, pourquoi la simple prudence ne s’est-elle pas appliquée dans ce qu’il est convenu de nommer l’affaire Méric ?
Parce que nous sommes sur la bonne voie. Parce que nos idées trouvent un écho de plus en plus large chez une grande partie de nos concitoyens, et que cela devient de plus en plus insupportable à ceux qui estiment détenir seuls la vérité.
Parce que lorsque nous condamnons la mondialisation, les grands remplacements de population, la toute-puissance de la caste financière, loin d’affabuler, les faits, les évènements, l’Histoire, valident notre vision du monde et nos solutions pour sauvegarder nos peuples et notre civilisation.
Aussi l’Etat ne recule-t-il devant rien pour nous faire taire et pour nous salir. Quitte à mentir un peu plus, quitte à renier nos libertés fondamentales.
Sous l’accusation fantasque que nous serions un danger pour la démocratie et la république, il voudrait nous condamner tout en nous refusant le moindre traitement équitable.
Pour mémoire, la possibilité de dissolution donnée à l’Etat ne s’applique que dans de strictes conditions. Il faut que les groupes visés appellent à la haine ou à la violence, ou bien qu’ils mettent en danger la république. Mais entendons-nous bien, combattre l’immigration et dénoncer toutes les catastrophes économiques et humaines qui en découlent ne sont en rien des appels à la haine ou au racisme. C’est la libre expression d’une analyse politique, dont en réalité seule la pertinence dérange.
Le pouvoir, les pouvoirs devrais-je écrire, nous la jouent à l’envers. Ce n’est pas nous qui nous mettons en marge de la république, ce sont ses représentants, ou du moins ceux qui se pensent comme tels, qui nous poussent vers la sortie.
Mais que croient-ils ? Que nous allons nous laisser faire, courber l’échine et rentrer dans le rang ? Je ne parierais pas trop là-dessus.
L’exploitation de ce double drame, un jeune homme qui perd la vie bêtement et un autre qui voit la sienne s’assombrir durablement, n’est à l’honneur de personne. Ni de la gauche et de l’extrême-gauches si promptes à crier au fascisme quand bien même celui-ci ne correspond plus à quelque réalité politique que ce soit au XXIème siècle, ni la presse faisant ses choux gras du malheur des autres et si rapide pour dégainer ses coupables idéaux, ni même enfin les partis de l’opposition, qui n’ont rien compris aux enjeux de demain et se contentent de botter en touche pour ne pas déplaire à la pensée unique.
Ceux qui ne sont pas des salauds sont des lâches.
On se croirait revenu au temps des proscriptions, lorsque pendant la guerre civile, entre la fin de la république et le début de l’Empire, à Rome, l’on affichait publiquement la liste des noms des citoyens qui devaient être mis à mort sans procès dès qu’on les croisait.
Non contents de violer nos droits fondamentaux, ils poussent le vice jusqu’à estimer, par la bouche de Najat Vallaud-Belkacem, que nous avons encore trop de visibilité et qu’il ne faut plus du tout parler de nous. Je ne relèverai pas tout l’absurde de la situation…
Pour terminer, je tiens à remercier tous ceux d’entre vous qui m’ont témoigné leur sympathie suite à la violente attaque de ma boutique jeudi dernier. Pour la petite histoire, les antifas lillois ont prévu une nouvelle manifestation le mardi 11 juin en centre-ville. Compte-tenu des graves débordements survenus tant à Lille, où trois commerces ont été attaqués et au moins deux policiers blessés, qu’à Paris ou à Nantes qui ont vu de nombreux actes de violence, cette manifestation devrait être interdite par le Préfet pour risque de troubles à l’ordre public. Mais je ne me fais aucune illusion. Ceci dit, si quelque incident devait se produire contre la boutique Tribann, je n’hésiterai pas à faire valoir mes droits de citoyen et mettrait en cause la responsabilité de l’Etat pour son aveuglement complice.
Je ne sais pas si ces proscriptions modernes marqueront, comme il y a 2000 ans, le passage de la république à l’Empire, mais je sais que notre priorité à tous aujourd’hui est de dépasser nos querelles de Gaulois, et ensemble, soutenir le grand perdant de cette manipulation : Esteban.
23:12 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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