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lundi, 17 décembre 2018

Sur les chemins de Damas.

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Pieter Kerstens, de retour de Syrie

C’est avec une certaine curiosité que j’ai entrepris mon 4èmeséjour en Syrie, accompagné cette fois-ci de mon épouse. Après un voyage éprouvant (plus de 20 heures de trajet, porte à porte) nous sommes arrivés à Damas le matin du 23 octobre.

Nous avons rejoint un groupe d’une douzaine de participants à ce voyage organisé par la Communauté Syrienne de France et sa dynamique organisatrice, Rima, qui nous fera rencontrer des personnalités très intéressantes durant le séjour, ceci grâce à ses relations multiples.

A Damas, la circulation est dense et les points de contrôle militaires aussi nombreux qu’en 2014.

Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, près de la porte Bab Charqi, ce qui nous permet un contact direct avec la population, les commerçants et de rares touristes étrangers. Les Damascènes sont intrigués par notre présence et ceux parlant toujours le Français (ou l’Anglais) nous interrogent sur l’abandon du soutien de l’Europe -et de la France en particulier- envers le peuple syrien. Il en sera de même tout au long de notre périple à travers le pays. Les Syriens sont accueillants et tolérants envers toutes les communautés et ils ne s’expliquent pas l’agression armée de l’Europe aux côtés des USA et de l’Arabie Saoudite. Très peu d’entre eux comprennent le jeu trouble d’une alliance israélo-occidentale englobant aussi la Turquie, les Emirats, le Qatar et l’Arabie Saoudite, dont le but est d’interdire un axe Téhéran-Bagdad-Damas en plus des intérêts gaziers et pétroliers, entre autres objectifs.

A quatre ans d’intervalle, on ne subit plus de tirs de mortiers nulle part et tous les quartiers sont sécurisés, à tel point que l’on circule partout de nuit sans danger de vols ou d’agressions, contrairement à ce qui se passe dans les zones de sécurité prioritaire en France…comme le quartier St-Bruno à Grenoble, le Mirail à Toulouse, la Goutte d’or à Paris, la Castellane à Marseille ou Saragosse à Pau.

Par contre, j’ai noté une très nette augmentation de voiles portés par un nombre croissant d’adolescentes. Aucun niqab, ni de burqa, même dans les souks ! Le pays est en guerre mais les magasins sont bien achalandés à Damas et il y a peu de coupures d’électricités ou d’eau.

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10:59 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Etat criminel !

Le billet de Patrick Parment

J’avoue mon incompréhension face à ces foules qui se réunissent après un attentat comme à Strasbourg pour marquer une bien stérile résistance. Résister au terrorisme. Ah, la belle affaire ! Sauf que la méthode employée par ces terroristes est littéralement imparable. Il n’y a rien de plus facile que de tirer sur une foule désarmée. Surtout si le fou furieux islamiste a décidé de retrouver les 72 ou 73 vierges que lui promet le Coran. Les foules n’ont pas à s’apitoyer sur leur sort car c’est l’Etat, et lui seul, qui en est le grand responsable. Ce que n’a pas manqué de nous rappeler Xavier Raufer, expert en criminologie, sur TVLibertés : les services avaient ciblé depuis longtemps ce Chérif Chekatt, comme beaucoup d’autres fiché S, et dont nous ne sommes même pas certains qu’il ait agi par conviction religieuse.

Ce cas n’est pas isolé puisque lors des précédents attentats, comme celui de l’Hyper Casher en 2015 par Amedy Coulibaly ou des frères Kouachi contre Charlie hebdo, ces membres ou non de Daech, étaient connus des services de police.

C’est donc bien l’Etat qui joue avec nos vies, d’une part en n’employant pas les moyens nécessaires pour combattre et dissuader l’immigration, d’autre part en ne prenant pas les mesures nécessaires face à ces incitations que sont les aides dites sociales généreusement distribuées, fric foutu en l’air dans les stériles politiques de la ville au bénéfice des seules banlieues, tolérance à l’égard de toutes ces associations pro-immigrés. On pourrait ajouter le retrait de la nationalité française, la suppression de toutes les allocations à leurs familles étendues ou plus simplement le retour au pays. Bref, les mesures de rétorsion ne manquent pas et on ferait, de surcroît, des économies.

Non, l’Etat français préfère paupériser les Français, les jeter à la rue, enrichir les riches, faire des risettes aux Américains et mettre la Russie sous embargo. Il est grand temps de remettre de l’ordre dans cette oligarchie pour rétablir, enfin, la démocratie et redonner la parole au peuple.

10:36 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |