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mercredi, 24 juin 2020

EN FRANCE, MIEUX VAUT ETRE SANS-PAPIER OU RACAILLE QUE GILET JAUNE…

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Laurent Lopez (FB)
 
Jusqu’où va sombrer notre pays ? Les valeurs inversées sont désormais devenues le mètre-étalon présidant à tout jugement.
 
Récemment, l’affaire Traoré m’a déjà donné la nausée. Cet individu peu recommandable, très défavorablement connu des services de police, vient d’être érigé en martyr. Voici que pour certains les racailles sont des gens formidables et les représentants des forces de l’ordre de vrais fumiers racistes…
 
La colère étant mauvaise conseillère, je me suis donc abstenu de m’asseoir derrière un clavier pendant un long moment. Je craignais que mes mots soient d’une extrême violence pour exprimer ce que je pense de tous ceux qui « dégueulent » sur la police et la gendarmerie, dissimulant derrière une indignation feinte un communautarisme putride et un réel racisme anti-blanc.
 
Le blanc que je suis est bien sur coupable des pires atrocités sur les gens de couleur ! Ne sont-ce pas mes aïeux qui se sont adonnés à l’esclavage ? Certes, ce dernier est aboli depuis 1848 et je suis né en 1965. Mais je suis coupable !
 
Cependant, les militants « anti-racistes », fervents défenseurs de la « cause noire », se gardent bien de souligner que ce sont des « noirs » qui capturaient et vendaient leurs frères de race aux occidentaux… Tout comme ils n’évoquent jamais la traite arabo-musulmane qui a été bien plus importante. Ces croisés du politiquement correct ont décidément l’indignation et la mémoire sélective !
 
Quant à l’illuminée Assa Traoré, elle omet de rappeler le passé criminel de son frangin et ses addictions… Si celui-ci avait obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, il serait toujours vivant. D’autant que la dernière expertise rendue publique le 29 mai révèle qu’Adama Traoré n'est pas décédé d'asphyxie positionnelle mais d'un œdème cardiogénique. Les trois médecins commis par l'autorité judiciaire reconnaissent que la mort du jeune homme est causée par l'association "d'une sarcoïdose pulmonaire, d'une cardiopathie hypertrophique et d'un trait drépanocytaire, dans un contexte de stress intense et d'effort physique, sous concentration élevée de tétrahydrocannabinol (le principe actif du cannabis)". Bref, le « martyr » était cardiaque et défoncé…
 
Je poursuis la rédaction de ces lignes en tentant de conserver la retenue requise. Cela m’est toutefois bien difficile…
 
Comment conserver son calme lorsque que l’on apprend que le préfet de police de Paris autorise une manifestation de sans-papiers et interdit celle des gilets jaunes ? (cliquez là).
 
Si les seconds souhaitent exprimer de justes revendications, les premiers sont en situation irrégulière sur notre sol.
 
En d’autres temps, au mieux ces clandestins se seraient fait « coffrer » et renvoyer dans leur pays d’origine. Au pire, un George Clemenceau aurait fait donner l’armée pour tirer dans le tas…
 
Mais les temps ont bien changé… Le préfet de police de Paris préfère taper sur des retraités, des mères de familles et des salariés vêtus de jaune, plutôt que de chasser des intrus présents dans la plus totale illégalité sur notre territoire.
 
J’ai depuis longtemps passé le demi-siècle. De la France de mon enfance, il ne reste rien. Sinon des souvenirs et des photos jaunies. Je n’ose imaginer la situation de mon pays dans vingt ans.
 
Nos compatriotes qui soutiennent aujourd’hui racailles et clandestins paieront demain le prix fort de leurs errements.
 
Je les engage à méditer la citation de Franklin Delanoe Roosevelt « les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton ». La suite est aisée à deviner…

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Fallait-il poursuivre la guerre en Afrique du Nord en juin 1940 ?

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André Posokhow

Alors que la défaite de nos armées était consommée en France à partir du 11 juin 1940, on peut se demander pourquoi les dirigeants de notre pays n’ont pas fait le choix et pris la décision de poursuivre la lutte outre-mer  à partir de l’Afrique du Nord française (AFN) : Algérie, Maroc et Tunisie, en s’appuyant sur notre grand Empire africain.

Les arguments forts et le plus souvent invoqués en faveur de la poursuite de la lutte en AFN.

Cette question de l’opportunité stratégique et politique ainsi que de la possibilité militaire et matérielle d’une telle solution  a fait l’objet de controverses virulentes et les arguments en sa faveur n’ont pas manqué.

Certaines des raisons invoquées sont d’ordre général et nous y reviendrons plus tard.

- La France aurait quitté sa place dans le camp allié, laissant notre allée, la Grande Bretagne toute seule. C’était une question d’honneur.

- Elle n’aurait pas respecté « l’accord » franco-anglais du 28 mars 1940 aux termes duquel un des deux belligérants ne pouvait conclure un traité de paix ou un armistice sans l’accord de l’autre.

Aux plans matériels et militaires l’argumentation apparait particulièrement nourrie et, à première vue, convaincante :

- L’AFN n’était pas vide de troupes et était défendue par la partie de ce que l’on appelait alors l’Armée d’Afrique qui n’avait pas été envoyée en France en renfort. Cette défense terrestre était supposée pouvoir être renforcée par des centaines de milliers d’hommes grâce à nos moyens de transport maritimes civils.

- Il y avait une force aérienne en AFN et il est souligné qu’à cette date, près de 1000 avions, dont beaucoup modernes, avaient quitté la métropole pour échapper aux Allemands.

- La défense de l’AFN aurait utilisé notre marine moderne en coopération avec la Royal Navy britannique pour prévenir une invasion de l’AFN.

- Cette invasion de l’AFN par les forces de l’Axe est affirmée comme improbable, voire impossible, au vu des  réticences ou des éventuels refus de l’Italie et de l’Espagne de voir leur pays traversé par la Wehrmacht.

- Enfin l’AFN en lutte aurait bénéficié de renforts du Royaume-uni, de son aide matérielle et de celle des Etats-Unis. 

Les raisons concrètes qui s’opposaient à l’engagement de l’AFN dans la résistance à l’Allemagne en 1940.

Une situation réelle de l’AFN de grande faiblesse.

Les personnels de l’armée de terre, hors forces locales et supplétifs sans valeur militaire, qui restaient en AFN après le départ des meilleures divisions et un écrémage au profit du front français en 1939-40 n’étaient qu’au nombre d’environ 200 000 dont une moitié,  éclatée entre l’Algérie et le Maroc, n’était pas en état de combattre une armée moderne.

L’armée d’AFN n’était pas seulement pauvre en personnels de qualité en juin 40. Elle l’était de manière dramatique en matériels, eux-mêmes largement périmés. Les stocks de vivres, munitions etc. étaient à leur plus bas niveau. Il n’existait aucune industrie en mesure de pallier ces déficits.

Pour ce qui concerne l’aviation, le nombre le plus vraisemblable d’appareils modernes était de 800, après la migration du mois de juin. En revanche elle ne disposait pas du niveau logistique indispensable pour les utiliser : échelon roulant, mécaniciens etc… Selon Bernard Leroux, historien « l’aviation en AFN pouvait affronter quelques missions limitées, mais ne pouvait envisager, sans soutien logistique, une lutte de longue durée ».

Au plan des infrastructures, celles de l’AFN que ce soit les débits de déchargement des ports, les capacités des voies ferrées, le stockage des carburants étaient médiocres.

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14:47 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |