vendredi, 10 février 2023
Cérémonie des Bobards d'Or ce 13 février 2023 à Paris
Les plus beaux mensonges des médias ! Chaque année, les journalistes attendent la liste des nommés aux Bobards d’Or. Qui se fera épingler pour sa mauvaise foi ? Quel média verra ses mensonges étalés à la face du monde ?
Achetez vos billets ICI pour assister à la cérémonie et votez sur notre site pour les meilleurs Bobards de 2023 !
Lundi 13 février 2023 à 19 h 30 au Théâtre du Gymnase, 38 Bd de Bonne Nouvelle, 75010 Paris,
Découvrez le jury de la XIVème cérémonie des Bobards d’Or, avec :
- Greg Tabibian (J’suis pas content TV)
- Michel Geoffroy (Polémia)
- Valentin Schirmer (Radio Courtoisie)
- Martial Bild (TVL)
17:57 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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"Le rapport Marco Polo révèle la scandaleuse corruption des Biden !"
Stanislas Berton, entrepreneur et Charles Gave, fondateur de l'Institut des Libertés, reviennent sur la divulgation d'un rapport du Think Tank Marco Polo révélant une corruption massive des Biden.
Émission du 2 novembre dernier de Ligne Droite - La matinale de Radio Courtoisie dirigée par Clémence Houdiakova.
15:16 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les revanchards de Callac
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
La bataille de Callac a été une superbe victoire pour les patriotes et les nationaux.
Pour l’État, les immigrationnistes, la « gauche » et l’extrême gauche, ce fut une cinglante défaite. Le moins qu’on puisse dire, c’est que tous ces immigrationnistes ont cette défaite en travers de gorge. Ils ont donc décidé de faire payer ce revers aux principaux acteurs de la résistance patriotique et identitaire.
Notre ami Bernard Germain, auteur du livre « Callac, la mère des batailles » (cliquez ici), qui écrit aussi régulièrement dans notre revue Synthèse nationale et sur notre site quotidien, a été l’un des principaux animateurs du combat de Callac. Il est de ce fait particulièrement ciblé par ces revanchards.
Ainsi, il est traîné en justice pour un article intitulé « À Callac, l’avenir de l’homme n’est pas la femme… c’est l’africain ». Cet article était une réponse à un article du journal gauchiste « Le Poher » qui attaquait très violemment ceux qui luttaient à Callac contre le projet Horizon de la fondation Merci soutenu par la municipalité de Callac.
Le vendredi 3 mars 2023 à 9H00, Bernard Germain comparaîtra devant le tribunal judiciaire de Lorient afin d’y répondre des accusations portées contre lui par ce journal gauchiste.
À Synthèse nationale, nous avons donc décidé de soutenir notre ami et pour cela :
- de créer un comité de soutien à Bernard Germain
- d’appeler tous les patriotes à venir le soutenir au tribunal de Lorient le 3 mars à 9H00
- de mettre en ligne un appel au don afin de le soutenir financièrement
J’invite tous les patriotes, tous les défenseurs de la France, à se mobiliser pour la défense de Bernard Germain en répondant à notre appel et en versant des dons.
Ne laissons pas sans réponse
cette attaque contre un patriote
SOUTIEN TOTAL
À BERNARD GERMAIN !
Pour couvrir les frais de justice, Bernard Germain a besoin de votre aide à tous. Une structure va se mettre en place. En attendant, vous pouvez verser vos dons via le lien ci-dessous ou envoyer votre chèque (à l'ordre de Synthèse nationale en mentionnant au dos "soutien BG") à
Synthèse nationale BP 80135 22301 Lannion PDC
Pour soutenir en ligne Bernard Germain cliquez ici
14:33 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Christian Combaz : L’intelligence artificielle est diabolique
Quand il quitte son village de Campagnol pour se rendre à la Capitale, le journaliste et écrivain Christian Combaz fait une halte obligatoire dans les studios de TVL. Avec la verve et la perspicacité qu’on lui connait, l’auteur de "Gens de Campagnol" fait le tour de l’actualité pour s’attarder aujourd’hui sur la "diabolique" intelligence artificielle - vrai langage du Prince de ce monde - et sur le cas Elon Musk.
Christian Combaz, qui vient de récupérer son compte Twitter, semble séduit par la personnalité du milliardaire tout en le qualifiant d’Antéchrist. Une contradiction qu’il considère qu’apparente ! Plus politiquement incorrect que jamais, Christian Combaz veut faire néanmoins partager son indéboulonnable optimisme malgré sa récente mise à l’écart des Éditions Flammarion. Le prix à payer, dit-il, pour refuser d’ânonner les opinions obligatoires.
12:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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RAPPEL : samedi 25 février, TOUS à Saint-Brévin-les-Pins (44)
09:34 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Il n’est pas possible de sortir tout de suite des énergies fossiles
Brice Lalonde*
Le groupe aiche des objectifs très ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Il vise d’intégrer le top 5 mondial des acteurs du secteur, il met beaucoup d’argent sur la table pour développer des projets dans l’éolien et le solaire et veut être neutre en carbone assez vite. Je ne suis pas administrateur de TotalEnergies, mais je trouve que la stratégie menée par Patrick Pouyanné va dans le bon sens.
On ne le dit pas assez, mais c’est une chance pour la France de disposer d’une telle entreprise. C’est une des dernières grandes majors de l’énergie au sein de l’Union européenne, qui essaie de mettre en œuvre la transition énergétique, au point d’en être devenu un de ses meilleurs agents. Avec Sunpower, par exemple, elle maîtrise aujourd’hui l’intégralité de la chaîne du solaire, de la fabrication des cellules à la construction des centrales.
TotalEnergies est une société pétrolière qui est de plus en plus gazière et qui investit massivement dans les énergies renouvelables, sans oublier pour autant son obligation de fournir du pétrole à ceux qui en ont encore besoin, et ils sont nombreux, à l’instar des automobilistes français. Le seul regret que l’on puisse avoir est que TotalEnergies ne se soit pas engagée dans le nucléaire, qui est absolument clé pour limiter l’empreinte carbone.
En tout cas, il ne faut pas se focaliser uniquement sur les énergies renouvelables, qui sont aujourd’hui devenues le marqueur pour dire ce qui est bien ou pas. On est dans la surenchère tout le temps, ce qui risque de mener à des déceptions. Les renouvelables sont auréolés de la vertu d’être des énergies qui consomment assez peu de capital. Mais arrêtons de croire qu’elles apportent des solutions à tout. Leur intermittence pose question tout comme leur intégration au réseau, et le solaire a une empreinte carbone supérieure au nucléaire. Désolé de le dire, mais personne ne sait faire fonctionner un système électrique composé uniquement de renouvelables. Il n’est pas possible non plus de sortir tout de suite des énergies fossiles, comme certains le prétendent. Ce n’est pas sérieux. Dans une négociation internationale, on peut dire aux pays riches d’aller plus vite dans la décarbonation. Mais comment dire aux pays pauvres qu’ils n’ont plus droit au gaz et au pétrole ? C’est totalement injuste.
Malgré tout, l’objectif numéro un est de réduire les émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique. La priorité immédiate est donc de sortir du charbon. Si on peut le remplacer par du nucléaire, c’est bien, mais c’est long à construire, et il faut mettre en place des normes de sûreté.
Le gaz, c’est plus facile, et en plus il s’agit d’une énergie abondante. En remplaçant toutes les centrales charbon par des centrales gaz, une grande partie du problème serait résolue, à condition toutefois d’arrêter les fuites de méthane. C’est un objectif très important, et les grandes compagnies, comme TotalEnergies, ont pris des engagements en ce sens.
(*) Brice Lalonde, ancien ministre, est président de l’Association Equilibre des énergies.
Source : La Croix 9/2/2023
09:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’irresponsabilité du Président Macron
Bernard Plouvier
Il est évident, pour le moindre « pékin » comme pour n’importe quel général de plateau de télévision, que vendre des armes à un pays en guerre, de façon unilatérale – soit sans en proposer aussi à l’autre camp -, c’est se placer en situation d’allié ou, si l’on préfère de co-belligérant plus ou moins passif.
Donner ou vendre des armes peut passer pour un geste passif : on se lave les mains de ce qu’en fera le destinataire ! Toutefois, une question majeure se pose, qui aurait dû être envisagée préalablement à toute décision et à toute action.
Notre très distingué Président-Dictateur-Général aurait-il oublié la Constitution de la Ve République ? Même dans sa révision de 2008, elle impose (art. 35) l’autorisation formelle, exprimée par la majorité du Parlement, pour entrer en de guerre, sauf invasion du territoire, cas de force majeure nécessitant une riposte immédiate, prévu par l’art. 16, ou état de siège (art. 36) décrété conjointement par le chef de l’État et le gouvernement.
Envoyer des conseillers militaires, vendre ou donner des armes et des munitions, des chars, des canons et des avions de combat, ce ne serait donc pas participer à une guerre ? C’est du moins ce que nous répète à longueur de discours notre bien-aimé & vénéré Président. On « aide l’Ukraine à se défendre »... en passant sous silence un menu fait : si V. Poutine a lancé son opération il y a juste un an, c’est parce que des éléments armés de l’État ukrainien bombardaient les populations civiles russes établies entre Dniepr et Don.
Il faudrait que notre Grand timonier, assez peu savant en Matière d’histoire contemporaine - on l’a vu à propos de la réalité du fait colonial -, se documente. Si la population implantée à l’Est du Dniepr et à l’Ouest du Don était massivement ukrainienne en 1920, il y eut ensuite le règne du 2e Tsar Rouge. On ne nie absolument pas que Joseph Djougashvili, surnommé « Staline » (l’Homme de fer) par « Lénine », ait été un ruffian politique de grande ampleur, un assassin de masse et on ne nie absolument pas le résultat de ses actes. À force de dépeupler l’Ukraine (le bon « Staline » a parlé de « 10 millions de morts », dans la soirée du 15 août 1942, à Moscou, devant Churchill et le médecin de ce dernier, Lord McMoran), à force de transplanter des populations au sein de son URSS, il a transformé la géographie humaine entre Don et Dniepr !
Les Républiques autonomistes situées entre ces deux gigantesques fleuves sont russophones. Que cela plaise ou non aux mafiosi qui règnent à Kiev (on rappelle que de nombreuses excellences amies du très noble Zelenski sont sous le coup de mandats d’amener pour cause de corruption) n’est d’aucune importance pour nous, Français.
Notre distingué Président n’a pas à nous engager dans une guerre – et pas si « passivement » que cela, puisque des militaires français ont été expédiés dans la zone des combats. Du moins, il n’a pas à le faire sans l’avis du Congrès, soit les deux assemblées délibérant simultanément sur un point d’importance capitale... car, si l’Homme du Kremlin est aussi irascible que la propagande française actuelle veut nous le faire croire, il pourrait lui aussi se déclarer en guerre contre la France et notre Nation, si mal dirigée, pourrait en subir d’énormes conséquences, bien supérieures aux nuisances induites par de bruyants défilés de « Gilets jaunes » ou de grévistes !
Notre génial Président serait bien inspiré de relire la Constitution. Certes, par ses art. 67-68, elle déclare « irresponsable de ses actes » le chef de l’État... sauf, toutefois, en cas « de crime d’agression », soit en cas de guerre non provoquée, qui – tout le monde le sait depuis le Tribunal Militaire Interallié dit « International » de Nuremberg – est « un crime contre la paix » !
Il est diverses façons d’envisager la notion « d’irresponsabilité ». On n’envisagera pas la façon psychiatrique, ce qui serait « une injure au chef de l’État », mais on pourrait s’étonner de l’irresponsabilité certaine qu’est la non-réponse à l’invasion du territoire par des Africains et Proches-Orientaux (on pense à ces « pauvres » Afghans qui, presque partout en Europe, se conduisent en voyous). Or l’immigration-invasion, parfaitement illégale, puisque non-autorisée par l’unique souverain-maître de l’État : la Nation, c’est pourtant la réalité vécue par les Français depuis plus d’une dizaine d’années !
00:54 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 18 février : conférence de Anne Trewby (les Antigones) sur le féminisme à Lyon
00:54 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Amalgames, complotisme et discriminations
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
On ne se souvient plus que l’invité d’honneur du Salon du Livre de Paris en 2018 était la Russie. Pour la circonstance, Le Monde du 16 mars 2018 dressait le portrait de l’écrivain Zakhar Prilepine, ancien militant national-bolchevik qui venait de côtoyer les combattants indépendantistes du Donbass. Un tel article serait-il encore possible aujourd’hui ? Cette question fondamentale empêche la planète de tourner. Ce n’est pas la seule. L’orchestre de Moscou peut-il jouer à l’Opéra de Lyon ? Le champion serbe de tennis, Novak Djokovic, doit-il renier son père filmé dans les allées du tournoi de l’Open d’Australie avec des supporteurs brandissant un drapeau russe à l’effigie de Vladimir Poutine ? Le Comité international olympique doit-il exclure les sportifs bélarussiens et russes des prochaines compétitions ? S’il s’agissait d’une autre nationalité, un tollé intergalactique envahirait les rédactions de désinformation et secouerait les belles âmes occidentales. Elles ne font que reprendre et développer des propos officiels qui établissent une incontestable ségrégation. Après l’apartheid vaccinal, voici la russophobie élevée au rang de politique d’État !
Dans un entretien au Washington Post du 8 août 2022, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelenski affirme que les Russes doivent « vivre dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie ». Il estime que « les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières ». Dès le lendemain, la Première ministresse estonienne, Kaja Kallas, poste sur Twitter qu’« il est temps d’en finir avec le tourisme russe. […] Visiter l’Europe est un privilège, et pas un droit ». Son compte n’a jamais été suspendu, ni supprimé. Quelle chanceuse ! Certes, elle cible les Russes et non pas les futurs Mozart et Molière originaires d’Afrique et d’Orient.
Entre deux fiestas dansantes et bien alcoolisées, son homologue finlandaise, Sanna Marin qui devrait s’inspirer de sa consœur néo-zélandaise, réclame pour sa part que l’Union dite européenne arrête d’accorder des visas touristiques aux Russes. Elle déclare au Figaro du 31 août 2022 qu’« il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen faire du tourisme […] pendant que la Russie tue des gens en Ukraine ». Le 1er septembre dernier, le gouvernement d’Helsinki réduit par conséquent de 90 % le nombre de visas octroyés aux Russes. La Finlande rejoint ainsi les trois États baltes, la Pologne et la République tchèque dans la non-délivrance systématique de visas aux citoyens de ce pays.
Le 19 septembre 2022, Helsinki souhaite aller plus loin et plaide pour le bannissement complet des touristes russes de l’Espace Schengen dans le cadre de nouvelles sanctions. Dans Le Monde du 1er octobre 2022, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto, ose affirmer que « l’entrée des citoyens russes en Finlande, pour y faire du tourisme, mettrait en danger les relations internationales ». Bigre ! Rien que ça !
Cette demande nécessite cependant l’accord unanime du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des États-membres. Or, outre Budapest, Paris et Berlin la récusent. Toujours en cours, les discussions s’orienteraient plutôt vers la suspension des conditions privilégiées d’obtention qui se manifesteraient par une durée d’attente plus longue et des coûts plus élevés (de 35 à plus de 80 euros).
Parallèlement, depuis 2019, le gouvernement national-conservateur ultra-atlantiste polonais délivre une karta polaka aux descendants de citoyens de Pologne vivant dans des territoires naguère polonais entre 1919 et 1939 afin de faciliter leur immigration en Occident. Les députés de la Confédération Liberté et Indépendance, l’alliance des forces de la droite nationale, exigent que les très nombreux réfugiés ukrainiens présents sur le sol polonais reconnaissent de façon solennelle les exactions commises contre les polonophones en Volhynie par les militants de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens) entre 1942 et 1945. Si le gouvernement extrémiste de Vilnius considère le Bélarus comme le prolongement historique de la Lituanie, la Pologne espère encore placer l’Ukraine dans son orbite. Les patriotes ukrainiens les plus sincères, en particulier les nationalistes-révolutionnaires, risquent de tomber de Charybde en Scylla…
L’Europe occidentale doit-elle accueillir les Russes ? Courrier International (du 25 au 31 août 2022) traduit et publie un article édifiant d’Edward Lucas paru à l’origine dans The Times du 15 août. « Tous les Russes ne sont pas coupables, écrit-il, mais que leur collusion soit active ou passive, tous ont une responsabilité dans le pouvoir écrasant acquis par Poutine ». Il ajoute que « l’histoire a montré que la générosité ne donnait pas de brillants résultats, c’est un euphémisme ». Le même, ou l’un de ses semblables, croit au contraire génial, extraordinaire et merveilleux de se montrer généreux envers les femmes des tafkiristes partis en Syrie et en Irak et de leurs gamins, ou d’accueillir les sans-papiers.
En pointe dans le bellicisme, l’hebdomadaire L’Express de ce 26 janvier met en couverture une supposée « faillite morale » de la Russie à propos de la religion, de la propagande et des valeurs. Point de vue partial et subjectif ! Le système médiatique d’occupation mentale reprend à son compte le vieux fond anti-orthodoxe du catholicisme romain. Il dénigre tout ce qui est russe. Après avoir interdit la chaîne d’information RT France, la radio Sputnik, des chats russes dans une exposition féline et peut-être retiré des bibliothèques publiques les livres de Léon Tolstoï, de Fiodor Dostoïevski et d’Alexandre Soljénitsyne, vouloir apprendre la langue d’Alexandre Zinoviev deviendra bientôt une preuve manifeste d’intelligence avec une puissance étrangère presque ennemie !
Ce délire devient inquiétant chez certains responsables. Interrogé par Pierre Polard pour Le Figaro du 12 octobre 2022, le conseiller de Zelenski, Mykhaïlo Podolyak, explique que « les criminels de guerre russes doivent être jugés, pas seulement pour l’Ukraine, mais pour toutes les guerres passées, en Géorgie, en Syrie et pour le Donbass dès 2014 ». En intervenant en Syrie, la Russie a sauvé l’Europe du danger immédiat islamiste. Podolyak serait-il donc du côté des terroristes du 13 novembre 2015 ?
On sait que le complotisme est très mal vu, sauf quand il sert l’hégémonie occidentale. Traductrice des FemHaine et liée à l’appareil pseudo-intello botulien, Galia Ackerman déclare à L’Express (du 3 au 9 novembre 2022) que « rétrospectivement, je pense même qu’il y avait, dès ses débuts, un plan secret devant conduire la Russie vers le résultat que nous voyons aujourd’hui ». Incroyable et magnifique assertion conspirationniste ! Mais nostalgique de la rééducation mentale de l’Allemagne par ses vainqueurs, elle ajoute qu’« il faut humilier la Russie très sérieusement, parce qu’elle a apporté la destruction, la mort, le malheur et le traumatisme, dont on ne mesure pas encore la profondeur, à des millions de personnes. Il ne peut y avoir de rédemption si les responsables de cette tuerie – Poutine, mais aussi ses généraux, les exécutants et les propagandistes – ne sont pas punis, et la machine démantelée. Le peuple doit comprendre une fois pour toutes que la politique impérialiste, la tentative de conquérir et de briser un autre peuple, un autre pays, est condamnable. Si, après 1945, il n’y avait pas eu de contrôle de l’Allemagne occidentale par les forces alliées, pas eu de procès de Nuremberg, de lustration et de programmes d’éducation, nous n’aurions pas, aujourd’hui, cette Allemagne réunifiée, démocratique et paisible ». Les prodigieuses intuitions de Maurice Bardèche exprimées dans ses premiers essais politiques sont plus que jamais actuelles. Cette excellente propagandiste ne se doute pas qu’il est fort dangereux d’humilier les États. Les diplomates du Congrès de Vienne de 1814 – 1815, tout anti-napoléoniens qu’ils fussent, le savaient. Les abrutis de la Conférence de Versailles de 1919 l’ignoraient en revanche. L’humiliation de l’Allemagne, de la Hongrie, de l’Autriche, de la Bulgarie et même de l’Italie a été l’un des facteurs déclencheurs de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de commenter l’actualité de manière hystérique, les bouffons de la chaîne d’information en continu LCI (La Connerie intégrée) feraient bien de se replonger dans l’histoire pour ensuite se taire pleinement.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°60, mis en ligne le 7 février 2023 sur Radio Méridien Zéro.
00:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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